Né le 28 juillet 1750<ref name="Nadjo,256">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Certaines biographies le font naître le 20 21 ou 29 juillet.</ref> à Carcassonne, près de l'église Saint-Nazaire<ref name="Praviel">Modèle:Ouvrage.</ref>, Fabre d'Églantine est le fils d’un marchand-drapier<ref name="Wolikow">Modèle:Harvsp.</ref>, François Fabre, et de son épouse, Anne-Catherine-Jeanne-Marie Fons. Sa famille appartient à la bourgeoisie modeste. Pour des raisons inconnues, peut-être économiques, elle s'installe à Limoux en 1757. Il étudie au collège de l’Esquile, à Toulouse, tenu par les Pères de la Doctrine chrétienne ou doctrinaires<ref name="Nadjo,256"/>,<ref>Il étudie au collège de l'Esquile, selon Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Wolikow"/>. Il y est le condisciple de Joseph Joubert. Là, il apprend, non seulement les langues et littératures grecques et latines, mais la musique, la peinture, le dessin, la gravure. Ses qualités lui valent d'être intégré à la congrégation à Toulouse en 1771 en qualité de professeur des basses classes<ref name="Nadjo,256"/>,<ref name="Wolikow"/>,<ref name="Praviel"/>.
La même année, il aurait présenté un Sonnet à la Vierge aux Jeux floraux de l'Académie de Toulouse<ref name="Wolikow"/>. Il obtient le Modèle:Citation récompensant le meilleur sonnet à la vierge, d'après Michel Taillefer<ref name="Taillefer,59">Modèle:Harvsp.</ref>, et non l'Modèle:Citation comme le pensaient ses premiers biographes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Louis Jacob<ref>Modèle:Harvsp.</ref> et les auteurs qui le suivent parlent, quant à eux, non d'une Modèle:Citation, mais d'une Modèle:Citation<ref name="Taillefer,59"/>,<ref name="Steuckardt">Agnès Steuckardt, « Quand un poète change le nom des mois », dans Modèle:Ouvrage.</ref>. Quand il quitte le collège pour se lancer dans le théâtre en 1772<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, il aurait préféré pour des raisons de consonance, selon Louis Jacob, adopter le nom de « Fabre d'Églantine », plus élégant qu'un « Fabre du Lis » jugé trop abrupt<ref name="Steuckardt"/>.
Carrière théâtrale
Engagé dans une troupe de comédiens ambulants, il parcourt la France. Peut-être à Bordeaux, d'où il aurait été contraint de fuir, en 1771, il est en 1772 à Grenoble, où son père lui écrit de Limoux le 15 avril. À Chalon-sur-Saône en 1775, il joue à Beauvais l'année suivante, puis retourne à Chalon, où il s'éprend d'une jeune fille, Sophie Poudon<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le 26 décembre 1776, il rejoint la troupe Hébert à Namur, dans les Pays-Bas autrichiens<ref name="Fransen">Modèle:Harvsp.</ref>. Ayant tenté de s'enfuir avec Catherine Deresmond, dite « Catiche », fille des directeurs de la saison théâtrale, âgée de quinze ans, il est menacé de la corde. Ses camarades comédiens ayant adressé une supplique au prince Charles Alexandre de Lorraine, gouverneur général des Pays-Bas, sa peine est commuée le 31 mars 1777 en un bannissement perpétuel et à une amende de 734 florins 1 sol 18 deniers<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'Histoire naturelle et son étude dans le cours des Saisons, l'un des trois poèmes qu'il a composés en l'honneur de Buffon, signale qu'il est à Paris le 23 août 1777<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Puis il fait une expérience manquée de directeur d'une troupe théâtrale à Sedan<ref>Modèle:Harvsp.</ref> à la fin cette année et au début de la suivante. À Troyes en février 1778, il est à Strasbourg en juillet<ref name="Fransen"/>.
Dans cette ville, il épouse, le 9 novembre 1778, Marie-Nicole Godin, une actrice, fille mineure de Pierre Godin et de Maire-Odette Graff, parente d'un descendant du dramaturge Lesage, avec laquelle il a un fils, Jules-Louis-Théodore-Vincent, baptisé le 12 octobre 1779 à l'église Saint-Jacques de Maastricht<ref name="Claretie">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Fransen"/>, futur polytechnicien<ref name="Wolikow"/> et ingénieur du génie maritime. Dans l'acte de mariage, il se présente comme un licencié en droit, fils d’un avocat au Parlement<ref name="Claretie"/>.
Le couple joue à Maastricht de 1779 à 1780, où Fabre d'Églantine débute le 12 avril 1779 dans le Misanthrope et le lendemain dans le rôle principal du Distrait ; il joue les premiers rôles alternativement avec Antoine Dorfeuille. De son côté, sa femme débute dans le rôle de Marine dans la Colonie d'Antonio Sacchini. En 1780, le rideau du théâtre du Jekerstraat étant usé, Fabre en peint un autre<ref name="Fransen"/>. Le 7 février 1780, il fait représenter sa première pièce de théâtreLaure et Pétrarque, opéra-comique en un acte sur une musique de François-Léonard Rouweyzer ou Rouwizer (1737-1827), violon solo au théâtre<ref name="Fransen"/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. On n'en conserve que quelques romances : Il pleut, il pleut, bergère<ref name="Fransen"/> (sur une musique de Louis-Victor Simon), Je t'aime tant, À peine encore le couchant brille et Laure et Pétrarque<ref name="Fransen"/>.
Passé à Liège en 1780, il y est moins heureux qu'à Maastricht<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le 23 septembre 1780, il prononce au théâtre de Liège Le Triomphe de Grétri, un poème en hommage à André Grétry, lors de l'installation du buste de ce musicien. En 1781, il édite le Spectateur cosmopolite, dont aucun exemplaire ne semble avoir été conservé. Après des séjours à Sedan, Arras, Mons et Douai, il quitte le Nord en 1783 pour Besançon et Genève<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, où il compose un poème, la Treille de Genève<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. À Lyon en 1783, il y fait représenter en septembre sa tragédie Augusta, le premier rôle étant interprété par d'Herbois. En octobre, Fabre joue le Misanthrope devant un public, selon ses propres mots, Modèle:Citation<ref name="Claretie"/>. En 1785, il obtient la direction du théâtre de Nîmes. Le 30 juin 1786, il est autorisé en tant que chef de troupe à venir jouer au théâtre de la Comédie d'Avignon<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Établi à Paris à partir de 1787 comme auteur dramatique<ref name="Wolikow"/>, il fait jouer plusieurs pièces. Les Gens de lettres, ou le Poète provincial à Paris, comédie en cinq actes et en vers, est reçue au Théâtre-Italien et représentée le 21 septembre 1787. Comme plus tard avec Le Philinte de Molière, Fabre d'Églantine expose dans cette pièce le côté social et politique de la littérature<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Mais elle tombe à la première représentation. Augusta, tragédie créée à la Comédie-Française le Modèle:Date, n'a que six représentations. De son côté, Le Présomptueux, ou l'Heureux imaginaire, comédie en cinq actes en vers créée à la Comédie-Française le Modèle:Date, tombe dès la deuxième scène<ref name="Claretie"/>. Aussi mal accueillie que les œuvres précédentes, cette pièce lui attire en outre l'accusation de plagiat. Atteint dans sa vanité, Fabre d'Églantine crie à la cabale<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1789, délaissant sa femme, il s'installe dans un appartement de la rue de la Ville-l'Évêque avec Caroline Remy, comédienne au Théâtre de la République ou au Théâtre de la Montansier, qui lui donne deux enfants morts en bas âge et enceinte de cinq mois à la mort de Fabre<ref name="Claretie"/>.
S'enthousiasmant dès le début pour la Révolution, il en propage les principes, ce qui lui attire la faveur du public<ref name="Robert">Modèle:Harvsp.</ref>.
Il écrit Le Philinte de Molière ou la Suite du Misanthrope, pièce d'esprit révolutionnaire. C’est une comédie en cinq actes et en vers qui est créée le 22 février 1790 au Théâtre de la Nation et représentée neuf fois avec succès, avant d'être reprise le 18 novembre 1791<ref name="Claretie"/>. C'est son premier et plus grand succès, et la meilleure de ses pièces<ref name="Wolikow"/>.
Le 28 janvier 1791, Le Convalescent de qualité, ou l'Aristocrate, comédie en deux actes et en vers, est représentée pour la première fois à la Comédie-Italienne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'Intrigue épistolaire, comédie en cinq actes et en vers, est créée le 15 juin 1791 au Théâtre-Français de la rue de Richelieu<ref name="Claretie"/>.
L'Apothicaire, pièce en deux actes avec musique de Foignet, est jouée le 7 juillet 1791 au théâtre de Modèle:Mlle Montansier.
Isabelle de Salisbury, comédie héroïque et lyrique en trois actes et en vers avec musique de Mengozzi, froide et mal écrite, est refusée à l'Académie royale de musique, et finalement jouée au théâtre Montansier le 20 août 1790, où le machiniste et le décorateur lui assurent un succès passager<ref name="Biographie">Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'Héritière, ou les Champs et la Ville, comédie en cinq actes et en vers créée le 5 novembre 1791, est si violemment sifflée, qu'elle a du mal à être jouée jusqu'au bout<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Sot orgueilleux ou L'école des élections, d'inspiration réactionnaire, est représentée le 7 mars 1792. Tournant en dérision les hommes et les choses de la Révolution, souffrant en outre de la faiblesse de l'intrigue et de l'incorrection du style, elle déplaît au public, qui la fait tomber<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Actif dans le district des Cordeliers, membre du club local, il se lie avec Georges Jacques Danton et Jean-Paul Marat. Membre des cordeliers, il est plusieurs fois élu secrétaire ou vice président, au point de passer, avec Jules François Paré et Georges Jacques Danton, dont il devient alors un intime, pour l'un des trois membres d'un triumvirat dirigeant. De même, il collabore au journal Révolutions de Paris et tente vainement de se faire élire, en 1790-1791, juge de paix à Chevreuse<ref name="Wolikow"/>. Il fait aussi partie du Club des jacobins.
À la fin d'août et en septembre 1792, paraît le Compte rendu au peuple souverain, journal affiche non daté, dont Fabre d'Églantine est considéré comme le rédacteur. Dans le no 4, que Pierre Caron date du 2 au 4 septembre, figure un appel au massacre : Modèle:Citation. Dans le no 7, on trouve une justification du massacre de Versailles du 9 septembre 1792<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="Caron"/>.
Élu dix-septième député de la Seine à la Convention avec 437 voix sur 725 votants<ref name="Robert"/>, il ne s'y distingue guère, appelant, dans la suite de Danton, à la concorde et à l'union. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort sans appel ni sursis. Après la trahison de Dumouriez, il rompt avec les girondins<ref name="Wolikow"/>, contre lesquels il lance une campagne de presse dans La Gazette de France nationale, dont il a pris depuis peu la direction<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
L'affaire de la liquidation de la Compagnie des Indes (orientales) et la conspiration de l'étranger
Danton et ses amis se retirant ou étant exclus des comités de gouvernement, Fabre s'affirme à l'été 1793, contribuant à exaspérer la lutte des factions : il engage une campagne contre l'agiotage avec Delaunay d'Angers, Jean-François Delacroix et Julien de Toulouse, accusant la Compagnie française des Indes orientales et les étrangers de mettre en œuvre des combinaisons spéculatives au service du gouvernement britannique. Le suivant, la convention vote la suppression des compagnies par actions le 24 août, puis la liquidation de la compagnie des Indes orientales le 8 octobre — décret dont le faux a joué un rôle primordial dans l'« affaire de la Compagnie des Indes » — et la mise sous séquestre des biens des étrangers le 16 octobre. Dans le même temps qu'il fait voter la liquidation de la Compagnie des Indes, Fabre dénonce le 12 octobre aux comités de salut public et de sûreté générale une vaste « conspiration de l'étranger »<ref name="Wolikow"/>,<ref name="Mathiez,70" />, mêlant agioteurs et agents de l'ennemi (Berthold Proly, François Desfieux, Jacob Pereira et Pierre-Ulric Dubuisson), et dans laquelle seraient associés les députés François Chabot et Marie-Jean Hérault de Séchelles<ref name="Mathiez,70">Modèle:Harvsp.</ref>. Cette supposée conspiration est confirmée ultérieurement par François Chabot et Claude Basire. Associé à l'instruction dès l'arrestation de ces derniers, le 17 novembre, il oriente l'enquête contre les hébertistes<ref name="Wolikow"/>.
S'associant à l'offensive indulgente de Danton, il s'élève, le 10 novembre, contre le système de la Terreur et la « tyrannie » des comités de gouvernement, et fait voter un décret — rapporté deux jours après — stipulant que les députés devraient être entendus par la Convention, avant de pouvoir être envoyés au tribunal révolutionnaire. Puis, le 17 décembre, il obtient l'arrestation de François-Nicolas Vincent, Stanislas-Marie Maillard, Charles-Philippe Ronsin et Albert Mazuel. Le 5 janvier 1794, il fait paraître un Portrait de Marat dans lequel il dénonce les prétendus successeurs de l'Ami du peuple<ref name="Wolikow"/>,<ref name="Soboul">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Toutefois, dans le cadre de l'enquête sur l'« affaire Chabot », on découvre que le décret de liquidation de la Compagnie des Indes orientales a été l'objet d'un faux, par Fabre et Delaunay, qui se trouvent ainsi associés à Chabot et Basire dans la même entreprise de chantage et de corruption<ref name="Wolikow"/>. Les deux hommes ont remis le texte définitif — falsifié — du décret du 8 octobre à Louis du Bas-Rhin (qui y a apposé en toute confiance sa signature avec la mention « Expediatur »), secrétaire de l'assemblée, le 27 octobre, sans le soumettre à un nouveau vote de la Convention<ref name="Mathiez,70" />. Cette version porte que la Compagnie des Indes se liquiderait elle-même, en contradiction avec l'amendement de Fabre d'Églantine, prévoyant qu'elle serait faite par l'État<ref name="Mathiez,52-74">Modèle:Harvsp.</ref>. En même temps qu'ils attaquaient les compagnies à actions — obtenant leur suppression le 24 août —, Delaunay d'Angers, Julien de Toulouse, Chabot, Basire et Fabre d'Églantine jouaient à la baisse sur leurs actions. L'affaire du faux, qui allait en contradiction avec leur précédente opération, venait de ce que la Compagnie des Indes leur avait versé un pot-de-vin de Modèle:Nombre<ref name="Soboul"/>.
L'affaire de la Compagnie des Indes concerne aussi bien des proches des hébertistes (Chabot) que des proches de Danton (Fabre d'Églantine). Cela permet aux comités de gouvernement de fustiger la lutte des factions exagérées et modérées<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Attaqué à la Convention par les hommes compromis dans l'affaire, le Comité de salut public se laisse convaincre par la réalité du complot de l'étranger d'autant plus aisément qu'aux menées des affairistes et des étrangers réfugiés se mêle une intrigue royaliste dirigée par le baron de Batz<ref name="Soboul"/>.
Déféré devant le tribunal révolutionnaire avec Danton pour corruption, trafic d'opinion, tentative de division et de destruction de la représentation nationale, il rédige un Précis apologétique dans lequel il rejette l'ensemble des accusations et nie tout lien avec ses coaccusés<ref name="Wolikow"/>. Condamné, il est guillotiné avec Danton le Modèle:Date (16 germinalan II).
La légende veut qu'il ait pleuré sur la charrette le menant à l’échafaud, se lamentant de n’avoir pas pu terminer un poème. Danton, connu pour son esprit caustique, lui aurait alors déclaré : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Une autre version prétend que Fabre aurait fredonné son Il pleut, il pleut, bergère, en montant à l'échafaud<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Ses Œuvres ont paru en deux volumes in-8° à Paris en 1802. On a encore de lui Les Précepteurs, pièce qui n'a été jouée que cinq ans après sa mort : il y met en scène l’application des principes de l'Émile de Jean-Jacques Rousseau.
Œuvres
Mémoire d'une aventure en 1777, édition critique par Anne-Marie Duport, Société française d'étude du dix-huitième siècle, 283 pages, 2020 Modèle:ISBNFichier:Plaque Fabre d'Eglantine.jpgPlaque commémorative située sur la maison natale de Fabre d'Églantine à Carcassonne.Les Amants de Beauvais, romance, Paris, Esprit, 1776, 16 pages, in-8°.
Le Philinte de Molière, ou la Suite du Misanthrope, comédie en 5 actes et en vers, Paris, Prault, 1791, XLVIII-120 pages, in-8°, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k314231z%7C{{ #if: bpt6k314231z |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}} (rééd. Amsterdam, G. Dufour, 1792, 75 pages, In-8° ; Paris, chez le libraire du Théâtre Français, 1793, 64 pages, in-8° ; Paris, Huet & Ravinet, 1801, 118 pages, in-8 °).
Le Convalescent de qualité, ou l'Aristocrate, comédie en 2 actes et en vers, Paris, Vve Duchesne et fils, 1791, 47 pages, in-8°, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1511327n%7C{{ #if: bpt6k1511327n |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.
L'Intrigue épistolaire, comédie en 5 actes et en vers, Paris, Imprimerie du Cercle social, 1792, 108 pages, in-8°, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1511329g%7C{{ #if: bpt6k1511329g |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}} (rééd. Avignon, les frères Bonnet, 1798, 60 pages, in-8° ; Paris, imprimerie de Moutardier, An XI, 94 pages, in-8° ; Paris, Barba, 1805, 64 pages, in-8 °).
Portrait de Marat, par P. F. N. Fabre d'Églantine, représentant du Peuple, Député de Paris à la Convention Nationale, Paris, Chez Maradan, Imprimerie de Crapelet, rue S. Jean-de-Beauvais, 1793, 24 pages, in-4°, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1049534k%7C{{ #if: bpt6k1049534k |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.
L'Évangile des Républicains, précédé du rapport fait par le citoyen Fabre d'Églantine sur le nouveau calendrier décrété par la Convention nationale , Paris, Lallemand, an II, in-32, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k48824x%7C{{ #if: bpt6k48824x |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.
Calendrier de la république française, une et indivisible, au nom de la commission chargée de sa confection, Bruyères, imprimerie de Vve Vitot et fils, 1794, 35 pages, in-12, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k73937z%7C{{ #if: bpt6k73937z |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.
Les Précepteurs, comédie en 5 actes et en vers, ouvrage posthume de P.-F.-N. Fabre d'Églantine, Paris, Imprimerie de la République, 1799, 133 pages, in-8°, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k15113356%7C{{ #if: bpt6k15113356 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.
Saint-Frichoux (11), donne son nom à une nouvelle place avec une fresque dédiée à « il pleut, il pleut bergère », en 2021<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Généalogie
Ascendance
Parents
Son père, François Fabre, est né le 7 avril 1730 à Carcassonne et décédé avant 1778, dans la même ville. Quant à sa mère, Anne Catherine Jeanne Marie Fabre, née Fonds en 1726, elle meurt le 12 janvier 1766.
Grands-parents
Son grand-père paternel, Philippe Fabre, né en 1697 à Montréal d'Aude, meurt le 27 avril 1757, à Carcassonne. Son père est Étienne Fabre, né en 1667 à Montréal d'Aude, sa mère Germaine Fabre, née Carrière vers 1670. Sa grand-mère paternelle est Antoinette Fabre, née Galibert.
Collatéraux
Oncles et tante paternels
Fabre d'Églantine avait deux oncles et une tante du côté de son père :
Étienne Fabre, né le 6 décembre 1725, à Carcassonne.
Pierre Fabre, né le 23 février 1728, à Carcassonne.
Rose Fabre, née le Modèle:1er mars 1729, à Carcassonne.
Frères et sœurs et leurs descendants
De l'union de François et Anne Fabre, sont nés six enfants :
Fabre d'Églantine
Joseph Vincent Dominique Fabre, né le 23 janvier 1752 à Carcassonne et décédé le 23 octobre 1826, à Bourges. Ce Général de brigade a été marié à Josèphe Belin. En secondes noces, il a épousé le 23 octobre 1826, à Carcassonne, Germaine Varlet. De cette seconde union sont nés deux garçons :
François Fabre, né le 14 novembre 1803.
Camille François Fabre, né le 28 septembre 1804 et décédé le 26 avril 1824, à l'âge de 19 ans.
Antoinette Fabre, née en 1753 à Carcassonne et décédée le 27 juillet 1763 dans la même ville, à l'âge de 10 ans.
Jeanne Fabre, née en 1755 à Carcassonne et décédée le 6 mai 1766 dans la même ville, à l'âge de 11 ans.
Louis Fabre, né le 6 mars 1757 à Carcassonne et décédé le 15 octobre 1762 dans la même ville, à l'âge de 5 ans.
Anne Fabre, née le 14 mars 1758 à Carcassonne et décédée le 20 septembre 1761 dans la même ville, à l'âge de 3 ans.
Pierre Joseph Alexis Roussel, éd. : Correspondance amoureuse de Fabre d'Églantine, précédée d'un précis historique de son existence et d'un fragment de sa vie écrit par lui-même, suivie de sa satyre sur les spectacles de Lyon et d'autres pièces fugitives, Hambourg et Paris, Richard, 1796, trois volumes, in-12.