Guénin (Morbihan)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Guénin {{#ifeq:1|0|[genɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.
Géographie
Ce territoire, limité au nord par Pluméliau, à l'est par Évellys et Plumelin, au sud par La Chapelle-Neuve et Baud, et à l'ouest par Saint-Barthélemy, est traversé du nord au sud par le cours sinueux de l'Ével, affluent de rive gauche du Blavet. Sa superficie est de Modèle:Unité, dont un tiers environ est en culture, un tiers en landes, et le reste en prés et en bois.
Le Manéguen (la "Montagne blanche") est un massif granitique dont les deux sommets culminent à 155 mètres et dominent les prairies vallonnées qui l'entourent et qui sont constituées de schistes briovériens. Sa singularité géologique lui vaut une réputation de mystère et de nombreuses légendes ont trait à ce site ; une christianisation s'est produite par la suite, chacun de ses deux sommets portant une chapelle. Un pardon encore très suivi se déroule chaque année au mois de juillet<ref>Serj Le Maléfan, "Granites de Bretagne", Coop Breizh, 2013, Modèle:ISBN.</ref>.
Communes limitrophes
Modèle:Communes limitrophes
L'étroit et long appendice méridional de la commune, qui rattache à Guénin le hameau de Kerdélis, isole presque la partie orientale du finage de Baud du reste du territoire communal de cette localité.
Description
La partie centrale du finage communal, traversée par l'Ével (qui dessine plusieurs méandres, certains accentués), est vallonnée et dominée par les collines de Tosten Justice (qui culmine à 144 mètres d'altitude) et du Maneguen (155 mètres d'altitude). Deux affluents de l'Ével limitent la commune : le ruisseau de Téléné au sud-est et le ruisseau du Frémeur ; une partie de la limite orientale est marquée par le ruisseau de Kermorvan, dit aussi de Kerdualic. Le point le plus bas du territoire communal (32 mètres) est à son extrême sud, là où l'Ével quitte la commune, en aval du pont et du moulin de Kerdéhel. Le bourg, en position relativement centrale au sein de la commune, est vers 80 mètres d'altitude. L'étang de Guénin est un étang communal<ref>Modèle:Article.</ref> : un sentier piétonnier en fait le tour ; c'est un lieu de pêche et de loisirs fréquenté l'été par les habitants de la région<ref>Modèle:Article.</ref>.
Guénin présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux (villages) et fermes isolées. La commune, éloignée des grands centres urbains, n'est pas concernée par la rurbanisation ; quelques lotissements se sont toutefois construits aux alentours du bourg.
La commune est traversée par la voie express RN 24 allant de Rennes à Lorient et desservie par les échangeurs de Bonvallon côté est et de Grand-Golher plus à l'ouest, via la D 179 qui traverse le bourg de Guénin ; la D 768 (ancienne RN 168), partiellement elle aussi à 4 voies de circulation, part également de cet échangeur proche de Baud en direction de Pontivy en traversant la partie occidentale de la commune.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Moreac », sur la commune de Moréac, mise en service en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref name=orthodromie>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952 et à Modèle:Unité<ref name=orthodromie/>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Guénin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Baud, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 2,0 % | 57 |
Zones industrielles ou commerciales et installations techniques | 0,6 % | 18 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 63,8 % | 1842 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 8,1 % | 223 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 11,6 % | 336 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 3,2 % | 92 |
Forêts de feuillus | 6,9 % | 199 |
Forêts mélangées | 2,8 % | 80 |
Landes et broussailles | 1,0 % | 30 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Toponymie
Attestée sous les formes Guinin en 1448 et 1477, Guenin en 1464 et 1536, Guenin en 1793, Baud et Guenin (citées ensemble) en 1801.
Le nom breton de la commune est Gwennin.
Anthroponyme comportant le radical Gwen signifiant (blanc, sacré, pur, clair...) et de la terminaison courante -in dans les noms de personnes bretons (comme dans Hernin par exemple).
Guenin est un nom de famille dérivé de guene, forme alterée de wano, nom de personne d'origine germanique, issu du radical wan qui signifie espérance.
Sur cette commune, se trouve le site de Ménez Gwenn ou Mané Gwenn, « la montagne blanche, sacrée, sainte ».
Le toponyme Tosten Justice, qui correspond à la colline la plus élevée de Guénin, s'explique par les piliers de justice qui s'y trouvaient sous l'Ancien Régime.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Au sommet de la colline de Manéguen, la "pierre du sacrifice", creusée de petits bassins, pourrait être un ancien autel druidique, aménagé pour des rituels. On raconte des personnes étaient offertes en sacrifice à la divinité du lieu. Des vieillards venaient également ici pour finir leurs jours ici selon une croyance locale<ref name=vallee>Modèle:Lien web.</ref>.
La voie romaine allant de Darioritum (Vannes) à Vorgium (Carhaix) traversait la commune (borne milliaire de Dosten) ; Locmiquel est un site gallo-romain : on y a trouvé de nombreux fragments de briques romaines, ainsi qu'à Keralbaud ; des restes de fortifications à Kerival correspondent probablement à un camp romain<ref name=dico>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Moyen-Âge
Guénin est un démembrement de l'ancienne paroisse de l'Armorique primitive de Baud. On trouve à Guénin un lieu-dit Lenvaud qui, semble attester l'appartenance primitive de Guénin à Baud. La paroisse de Guénin faisait autrefois partie du doyenné de Porhoët et de la vicomté de Rohan.
Une légende raconte qu'en l'an 1300 la colline du Manéguen fut illuminée d'une exceptionnelle blancheur durant plusieurs jours et plusieurs nuits ; son nom en proviendrait ("Montagne blanche" en français)<ref name=vallee/>.
En 1380 le manoir de Thevenel appartenait à Alain de Thevenel<ref name="Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Jean de Tenuel fit construire au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le manoir de Tenuel ; la seigneurie de Tenuel était alors la plus importante de la paroisse<ref name=patrimoine>Modèle:Lien web.</ref>. Parmi les autres nobles du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dont l'histoire a retenu les noms, Pezron le Pozrou du village de Téléné, et Guillaume des Portes.
Selon un aveu de 1471, Guénin était au sein de la Vicomté de Rohan, une des 46 paroisses ou trèves de la seigneurie proprement dite de Rohan<ref>Modèle:Article.</ref>.
Temps modernes
En 1742 la famille Martel, qui possédait alors la seigneurie de Teruel, fit reconstruire le manoir. Comme ils étaient seigneurs prééminenciers de la paroisse, ils participèrent largement à la reconstruction de l'église paroissiale comme l'atteste le blason situé sur sa façade<ref name=patrimoine/>.
La paroisse de Guénin était divisée en 6 frairies, celles du bourg, du Manéguen, de Téléné, de la Haye, de la Rivière et de la Lande ; deux chapellenies y existaient<ref name="Étymologie et histoire de Guénin">Modèle:Lien web.</ref>.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Guénin en 1778 : Modèle:Citation bloc
Révolution française
Pierre Guillerme, recteur de Guénin depuis 1787, refusa de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé ; il dut s'exiler en Espagne, où il resta jusqu'au Concordat ; les biens du presbytère furent vendus comme biens nationaux. Plusieurs paroissiens de Guénin participèrent à la Chouannerie<ref name="Étymologie et histoire de Guénin" />.
Émile Sageret écrit que vers 1798 « depuis Pontivy jusqu'à Locminé, tous les jeunes gens étaient aux chouans, disait-on, sauf à Noyal-Pontivy où les royalistes ne comptaient encore aucune recrue et au Moustoir-Remungol où il n'y en avait que deux »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Guénin décrit en 1843
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Guénin en 1843 : Modèle:Citation bloc
Légende du mel beniguet (« marteau béni »)
François-Marie Cayot-Délandre<ref>François-Marie Cayot-Délandre, né le Modèle:Date à Rennes, décédé le Modèle:Date à Vannes, secrétaire de la Société archéologique du département du Morbihan</ref> rapporte en 1847 dans son livre Guide touristique du Morbihan que « les vieillards lassés de la vie se rendaient sur le sommet du Mané-Guen, afin que l'un des druides<ref>Tradition populaire teintée de celtomanie.</ref> qui y faisaient leur séjour, les en débarrassât en les frappant de sa massue sacrée »<ref>François-Marie Cayot-Délandre, "Le Morbihan, son histoire et ses monuments", 1847 (réédition 1970)</ref>. Des coutumes similaires sont rapportées dans de nombreuses villages bretons dont les chapelles conservaient précieusement un mel beniguet ou mell benniget (« maillet béni » ou « boule bénie »). Les traditions locales évoquent ce marteau à pierre sphérique de l'Ankou) dont on usait non pour persécuter le malade mais pour apaiser le mourant. La formule consacrée pour poser le "marteau béni" sur le crâne de l'agonisant était : « Par la Sainte Trinité, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, grâce au mel beniguet, délivrance des vieillards, repose en paix car tu as bien vécu »<ref>Bernard Rio, Pardons de Bretagne, éditions Le Télégramme, 2007, Modèle:ISBN.</ref>. La présence d'un mel beniguet est ainsi rapportée dans la sacristie de l'église paroissiale, dans la chapelle du Mané-Guen, dans la chapelle Saint-Meldéoc de Locmeltro (en Guern)<ref>Joseph Loth, Le fameux mell beniguet, revue Annales de Bretagne, 1903, consultable http://www.persee.fr/doc/abpo_0003-391x_1903_num_19_2_1177</ref>, de Saint-Guénin de Brec'h<ref>Deux mel beniguet y étaient conservés (il s'agissait de « deux boules en schiste bleu foncé. (...) Ils étaient conservés dans un vieux buffet de la sacristie (...) et avaient cassé beaucoup de crânes ». Cf Zacharie Le Rouzic, Carnac, légendes, traditions, costumes et contes, 1909</ref>, de Notre-Dame-de-Quelven<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Guénin dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Une pêcherie sur l'Ével existait ; son maintien est demandé en 1862<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Une première mairie-école est construite en 1854 qui se révéla vite être trop petite ; en 1882 est construite une école de filles (deux classes et un logement) ; une école de hameau ouvrit peu après à Koh Koëd<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une école privée ouvrit dans le bourg en 1885<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une autre à Koh Koëd aux alentours de 1900. La mairie actuelle date aussi de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1891, sa population est de 1960 habitants. Le bourg, à Modèle:Unité de Baud et à 40 de Vannes, est presque au centre de la paroisse, et au milieu des terrains les plus productifs. Généralement ces terres sont peu favorables au froment, et le seigle est la céréale la plus cultivée. Les landes pourraient être défrichées avec succès, car la terre y a beaucoup de profondeur. Les staurotides, ou croix de pierre, dont il est question à l'article de Baud, se rencontrent aussi en Guénin, auprès du moulin de Téléné. Une voie romaine, venant de Carhaix (Vorgium), traverse ce territoire en passant à Botfaux, au pont de Kerchassic, à Kergoric, où se trouve encore une borne milliaire, à Botcol et à Coet-Coet. Dans ce trajet, la voie contourne le Mané-guen, ou la Montagne-Blanche, et laisse à un kilomètre au sud le village de Locmiquel, position très élevée sur le bord de l'Ével, où l'on trouve de nombreux fragments de briques ; on rencontre de semblables débris au village de Keralbaud situé plus au sud sur la même rivière, et dans une position analogue. De l'autre côté de la rivière, près de Kerival, se trouve une ancienne fortification, de forme rectangulaire, et de petite dimension. Un peu plus loin, entre les villages de Pengovéro et de Kerguestenen, se voit un retranchement de même nature. Ces postes étaient sans doute en rapport avec la voie romaine, mentionnée ci-dessus. Guénin tire son nom de celui de son patron, saint Guénin, évêque de Vannes. Ce saint prélat étant mort vers 622, si l'on en croit Albert Le Grand, la paroisse de Guénin n'aurait été érigée que postérieurement à cette date. C'est probablement de Baud qu'elle aurait été détachée<ref name="Histoire archéologique, féodale et religieuse des paroisses du diocèse de Vannes">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Le cimetière qui était dans l'enclos paroissial est remplacé par un nouveau situé en périphérie du bourg, ce qui permet un aménagement de la place centrale du bourg<ref name=genweb>Modèle:Lien web.</ref >.
Le Modèle:Date- un incendie détruisit 8 maisons et leurs dépendances dans le village de Kerascouët en Guénin<ref>Modèle:Article.</ref>. Les incendies étaient alors fréquents, comme l'illustrent par exemple deux articles du journal L'Ouest-Éclair, l'un en date du Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>, l'autre en date du Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Guénin porte les noms de 96 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 4 soldats tués en Belgique (Pierre Lohézic à Maissin et Joseph Le Guennec à Rossignol dès le Modèle:Date-, Jean Le Pailh à Zuidschote et Guénin Connanec à Ypres tués aussi en 1914) ; trois (Joachim Le Frêne, Joseph Le Dortz et Eugène Kerfanto, ce dernier lors d'un accident d'hydravion survenu à Camaret) sont morts en mer ; Joseph Paco est mort en Grèce en 1917 dans le cadre de l'expédition de Salonique ; Joachim Jégat est mort en captivité en Allemagne dans une région désormais polonaise ; les autres sont morts sur le sol français<ref name=genweb/>.
L'Entre-deux-guerres
Le Modèle:Date- le conseil municipal décide de commencer l'électrification de la commune, en débutant par le bourg. Le monument aux morts est inauguré en 1926 sur la "place moyenne" (la "place haute" abrite l'église et le calvaire et la "place basse" devient un parking)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date- un important incendie détruit dans le bourg de nombreuses maisons qu'il fallut reconstruire<ref name=genweb/>. Modèle:Citation bloc
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Une rue du bourg de Guénin au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Le bourg de Guénin vers 1920 : vue d'ensemble (carte postale).
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Un coin de la place centrale de Guénin vers 1920 (carte postale).
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L'église paroissiale de Guénin vers 1920 (carte postale).
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Habitants de Guénin lors d'une fête vers 1920 (carte postale).
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Guénin : le monument aux morts au pied du calvaire (carte postale, vers 1930).
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Guénin porte les noms de 20 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : parmi elles 6 soldats (Jean Berrien, Baptiste Garo, Julien Guyomard,Joseph Kerbarh, Ferdinand Le Louer, Louis Le Moigno) morts lors de la Bataille de France au printemps 1940, ainsi que deux décédés, l'un (Henri Le Paih) en Belgique, l'autre (Julien Perrono) aux Pays-Bas, également au printemps 1940 ; des résistants tués (Maurice Le Golvan à Guénin, Jean Dabet à Pluméliau, Joachim Evenot à Châteaudun), parfois fusillés (Jean Perrono à Guénin ; Lionel Dubray et Raymond Maho à Colpo) en 1944 ; une victime civile tuée aussi en 1944 (Joseph Martin) ; Joachim Le Clainche est mort en déportation à Sarrebruck le Modèle:Date- ; Joseph Lamour est mort en captivité en Allemagne le Modèle:Date- et Louis Eledut tué en captivité en Allemagne le Modèle:Date-<ref name=genweb/>.
L'après Seconde Guerre mondiale
Un soldat originaire de Guénin k Mathurin Le Bourvellec) est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine et un (Yves Lucas) pendant la Guerre d'Algérie<ref name=genweb/>.
Blasonnement
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
Vestiges préhistoriques et antiques
- La pierre au sacrifice sur le Mané-Guen (Montagne-Blanche en breton).
Édifices religieux
- Léglise paroissiale Saint-Guénin (dédiée à saint Guénin, qui fut évêque de Vannes). Cette église, en forme de croix latine, remplace un édifice plus ancien et a été construite en 1773 comme l'indique une inscription du mur Sud :
Modèle:Citation bloc L'église a été bénite le Modèle:Date par Guy Masson, recteur de Plumelin. La grande porte cintrée s'ouvre entre deux pilastres à dosseret, sous un fronton triangulaire percé d'un oculus. L'étage supérieur est orné du blason de la famille Martel de Tenuel<ref group=Note>La famille Martel possédait la seigneurie de Tenuel en Guénin.</ref>. Le tableau du Christ de pitié date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Église paroissiale Saint-Guénin : la façade.
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Église paroissiale Saint-Guénin : cadran solaire.
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Église paroissiale Saint-Guénin : vue intérieure d'ensemble.
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Église paroissiale Saint-Guénin : le chœur.
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Église paroissiale Saint-Guénin : statue de saint Guénin.
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Église paroissiale Saint-Guénin : statue de saint Paul.
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Église paroissiale Saint-Guénin : statue de sainte Hélène.
L'église contient trois mobiliers classés monuments historiques : :un retable , avec ses lambris de revêtement et ses deux statues de saint Guénin et Notre-Dame-des-Victoires de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en bois taillé et stuc, inscrits en 1979 ; une statue de saint Guénin de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en bois taillé polychrome (provenant de la niche extérieure du clocher), inscrite en 1979 et une statue-reliquaire, une Vierge à l'Enfant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en bois taillé doré, inscrite en 1981.
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Le calvaire de l'église de Guénin : vue d'ensemble.
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Le calvaire d l'glise de Guénin : partie sommitale, une des faces.
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Le calvaire d l'glise de Guénin : partie sommitale, l'autre face.
- La chapelle Notre-Dame-de-Manéguen, construite en 1577, et située au pied de la colline du Manéguen, est remarquable par la large frise, aux décors caractéristiques de la Seconde Renaissance française (rinceaux, candélabres, dauphins, grotesques, masques en médaillons), qui court sur ses facaçades sud et ouest, et le blason de la famille Rimaison. Cette chapelle dédiée à la Vierge était priée surtout par les femmes désireuses d'obtenir ou de protéger une maternité ; en 1840 cette chapelle était connue sous le nom de Notre-Dame-des-Fortes. À l'intérieur, le retable principal, en marbre, bois et stuc, de style baroque, date de 1754 et reprédente la Vierge surplombée d'une Trinité avec à ses côté"s des statues de saint Mériadec et saint Laurent <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Chapelle Notre-Dame-de-Manéguen : vue extérieure d'ensemble.
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Chapelle Notre-Dame-de-Manéguen : vue extérieure d'ensemble.
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Chapelle Notre-Dame-de-Manéguen : façade et clocher.
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Chapelle Notre-Dame-de-Manéguen : porte.
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Chapelle Notre-Dame-de-Manéguen : frise sculptée dans le granite.
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Chapelle Notre-Dame-de-Manéguen : sculpture.
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Puits situé dans l'enclos de la chapelle Notre-Dame-de-Manéguen.
La fontaine de dévotion du Manéguen est contemporaine de la chapelle ; elle porte le blason de la famille Martel et les armes des Rimaison<ref group=Note>La famille de Rimaison habitait la paroisse de Bieuzy.</ref>, associées aux macles des Rohan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- La chapelle Saint-Michel aurait été construite en 1783 et reconstruite aux alentours de 1900 ; elle est située au sommet de la colline du Manéguen et à un plan rectangulaire avec un chevet plat<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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La chapelle Saint-Michel : vue extérieure d'ensemble.
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Chapelle Saint-Michel : le clocher.
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Chapelle Saint-Michel : affiche apposée sur la porte à la suite des détériorations survenues.
- La chapelle Saint-Nicodème date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais a été fortement remanie en 1701 comme l'indique une date sur une sablière ; une sacristie a été ajoutée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le tableau central du retable, qui date de 1765, représente la Descente de Croix, à laquelle participa saint Nicodème. La baie du chœur est dotée d'un vitrail de Mariène Gatineau, installé en 1995. La fontaine de dévotion date de 1823 ; son eau provient d'une source située sous le chœur de la chapelle ; c'est très probablement un lieu de culte pré-chétien qui a été christianisé<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Saint Nicodème étant considéré comme le saint guérisseur des porcelets, la chapelle était autrefois un lieu de pèlerinage important pour le bétail. Joseph-Marie Le Mené a écrit en 1891 que « deux fois l'an, le 1er dimanche de mai et d'août, des pèlerins des cantons [voisins] viennent en grand nombre implorer la protection du saint et s'en retournent emportant de la fontaine une fiole d'eau qu'ils donnent à boire à leurs bestiaux<ref name="Histoire archéologique, féodale et religieuse des paroisses du diocèse de Vannes" />
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Chapelle Saint-Nicodème : vue extérieure d'ensemble.
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Chapelle Saint-Nicodème : vue extérieure d'ensemble et la fontaine.
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La fontaine de dévotion près de la chapelle Saint-Nicodème.
- La chapelle de Koh Koët, construite en 1834 et reconstruite dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- 15 croix et un calvaire ont été recensées dans la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont 10 croix de chemin, une croix de mission érigée en 1886<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ainsi que :
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La Croix de Kerofret : vue d'ensemble.
Patrimoine civil
L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne a retenu :
- Cinq écarts : Kergroix<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Kerival<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Kerscaouët<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Saint-Theno<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Telléné<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- 18 fermes et 2 maisons de prêtre ont été recensées comme présentant un intérêt patrimonial<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- 3 moulins subsistent (Telléné, Frémeur et Tenuel), ainsi que des vestiges de deux moulins disparus : Guerlis (Kerlois) et Treusac'h<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Personnalités liées à la commune
- Joseph Guyomard (1893-1955), homme politique.