Inglourious Basterds
Modèle:En-tête label Modèle:Infobox V3/Début Modèle:Infobox V3/Image Modèle:Infobox V3/Séparateur Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} Modèle:Infobox V3/Séparateur
Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Modèle:Infobox V3/Fin Modèle:Langue ou Le Commando des Bâtards au Québec est un film de guerre uchronique germano-américain écrit et réalisé par Quentin Tarantino, sorti en 2009.
Le film est présenté en compétition officielle lors du festival de Cannes 2009.
L'histoire se déroule en France, durant la Seconde Guerre mondiale, et narre la vengeance d'une jeune juive, Shosanna Dreyfus (Mélanie Laurent), dont la famille a été assassinée par les nazis, ainsi que les plans d'un commando de soldats juifs alliés menés par le lieutenant Aldo Raine (Brad Pitt), envoyés en Europe occupée pour éliminer le plus de nazis possible, qu'ils s'appliquent à scalper, avant de s'attaquer avec succès à leurs dirigeants.
Tarantino a commencé à écrire le scénario du film plus de dix ans avant sa sortie mais, ayant des difficultés à le finaliser, a réalisé Modèle:Langue et Boulevard de la mort avant d'achever ce projet de longue date. Le film, tourné en France et en Allemagne à la fin de l'année 2008, a été, en 2009, un succès commercial et critique, et a reçu de multiples récompenses, notamment pour l'acteur Christoph Waltz, qui a été honoré de nombreux prix pour son interprétation de l'officier SS Hans Landa.
Le titre du film est un hommage au titre anglophone d’Une poignée de salopards (Modèle:Langue, 1978), un film de guerre italien réalisé par Enzo G. Castellari, qui s'inspirait lui-même en partie des Douze salopards (1967). Le titre du film de Tarantino se distingue de l'original par deux fautes d'orthographe volontaires (Modèle:Langue Modèle:Langue), lesquelles jouent également sur les accents, qui sont un élément de l'œuvre.
Synopsis
Accroche
Dans la France occupée, Shosanna Dreyfus, une jeune juive française, assiste à l’exécution de sa famille sous les ordres du colonel SS Hans Landa. Mais elle parvient à s’échapper et s’enfuit à Paris, où elle se construit une nouvelle identité, devenant propriétaire d’un cinéma de quartier.
Pendant ce temps, le lieutenant Aldo Raine recrute un petit groupe de soldats juifs américains pour terroriser les troupes d’occupation allemandes. Très vite connus sous le nom des Modèle:Citation, s'appliquant à scalper leurs ennemis, Raine et ses hommes sont amenés à faire équipe avec Bridget von Hammersmark, une actrice allemande qui est aussi agent double pour les services secrets britanniques, afin d’assassiner les principaux dirigeants du Troisième Reich, réunis pour la première d’un film de propagande.
Résumé détaillé
Note : sauf mention contraire, les précisions citées ici sont issues du script officiel du film, disponible en ligne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Chapitre un : Il était une fois… une France occupée par les Nazis<ref group="C">Citation originale : Modèle:Citation étrangère.</ref> (Chapter 1: Once Upon a Time in Nazi-occupied France)
Pendant l'occupation de la France, en 1941, une voiture allemande s'approche d'une ferme appartenant à Perrier Lapadite (Denis Ménochet) qui l'habite avec et ses trois filles près de Nancy. Le colonel Hans Landa (Christoph Waltz) de la SS, surnommé Modèle:Citation interroge alors le fermier à propos de rumeurs faisant état d'une famille de Juifs qui serait cachée dans les environs. Après avoir fait pression sur lui, Landa lui extorque l'aveu qu'il cache bien cette famille de Juifs chez lui, puis ordonne à ses hommes de faire feu en direction du plancher sous lequel ils sont cachés. Toute la famille est assassinée, à l'exception de la fille aînée, Shosanna Dreyfus (Mélanie Laurent), qui parvient à s'enfuir sans que Landa la pourchasse, prétendant qu’elle mourra dans la nature mais lui crie qu'ils se reverront.
- Chapitre 2 : Modèle:Langue (Chapter 2: The Inglourious Basterds)
Au printemps 1944, le lieutenant Aldo Raine (Brad Pitt) du [[1er Détachement du service spécial|Modèle:1er détachement du service spécial]] met sur pied un commando de huit soldats juifs-américains destinés à être parachutés derrière les lignes ennemies, afin de terroriser les soldats allemands. Raine, qui prétend être un descendant de Jim Bridger, veut utiliser les méthodes des Apaches. Opérant de manière furtive, ils prennent des groupes en embuscade et massacrent systématiquement les soldats de la Wehrmacht, sans oublier de les scalper comme le faisaient les Amérindiens. Les membres de cette unité clandestine menée par Aldo Raine sont surnommés les Modèle:Citation. Ils ont pour politique de ne pas faire de prisonniers. Cependant, un soldat nommé Butz est volontairement libéré. Reçu par Adolf Hitler (Martin Wuttke), il narre l'embuscade dans laquelle est tombée sa compagnie. Il raconte au Führer le sauvage assassinat d'un sergent à la batte de baseball par l'un des Bâtards, Donny Donowitz (Eli Roth), surnommé l'Modèle:Citation, et la raison pour laquelle ils lui ont laissé la vie sauve afin qu'il puisse témoigner auprès de ses supérieurs, après lui avoir gravé au couteau une croix gammée sur le front, car il ne peut pas l'enlever contrairement à son uniforme.
- Chapitre 3 : Une soirée allemande à Paris<ref group="C">Citation originale : Modèle:Citation étrangère.</ref> (Chapter 3: A German Night in Paris)
En Modèle:Date-, Shosanna Dreyfus est devenue propriétaire d'un cinéma à Paris, sous l'identité d'Emmanuelle Mimieux. Elle rencontre un soldat allemand féru de cinéma nommé Frederick Zoller (Daniel Brühl). Elle apprend plus tard qu'il est le tireur d'élite embusqué dont les exploits militaires en Italie l'ont fait connaître et ont été mis en valeur dans un film de propagande nazi, La Fierté de la Nation. Zoller, très attiré par Shosanna, convainc le docteur Joseph Goebbels (Sylvester Groth) d'organiser la première du film dans le cinéma de celle-ci. Shosanna réalise rapidement que la présence de nombreux hauts dignitaires nazis lui donne une occasion de venger sa famille et elle décide, avec l'aide de son amoureux noir Marcel (Jacky Ido), d'organiser l'incendie de son cinéma à l'aide des nombreuses pellicules au nitrate, extrêmement inflammables, qu'elle y stocke. Alors qu'elle est conduite de force devant Goebbels, Shosanna voit réapparaître le colonel Landa, affecté à la protection de la soirée, sans que l'on sache s'il l'a reconnue.
- Chapitre 4 : Modèle:Langue (Chapter 4: Operation Kino)
Archie Hicox (Michael Fassbender), lieutenant de l'armée britannique, est convoqué par le général Ed Fenech (Mike Myers) afin de participer à l’Modèle:Langue (Modèle:Citation en français), organisée par une espionne au service des Britanniques, la célèbre actrice allemande Bridget von Hammersmark (Diane Kruger). L'opération consiste à éliminer les nombreux dignitaires et gradés nazis réunis pour la première de La Fierté de la Nation à Paris, en y infiltrant Hicox et deux des Bâtards se faisant passer pour des officiers de la Wehrmacht amis de von Hammersmark. Le rendez-vous de l'actrice et des trois espions, fixé dans la taverne d'un petit village situé à quelques kilomètres de Paris, tourne mal en raison de la présence fortuite d'un groupe de soldats allemands et du major Dieter Hellstrom (August Diehl), de la Gestapo, qui remarque l'étrange accent et la façon toute britannique de commander à boire de Hicox. Leur impasse mexicaine, puis leur affrontement, se soldent par la mort de toutes les personnes présentes, à l'exception de Bridget von Hammersmark, qui est blessée à la jambe dans la fusillade et peut fuir, aidée par Raine. Lorsque celui-ci l'interroge, il apprend que Hitler a également l'intention d'assister à la première et il décide de remplacer les trois espions morts par lui-même, Donny Donowitz et Omar Ulmer (Omar Doom), en se faisant passer pour des amis italiens de l'actrice. Landa enquête sur les lieux du massacre et retrouve une chaussure de femme et un autographe que Bridget von Hammersmark a signé auparavant pour un soldat allemand. Il comprend ainsi qu'elle était sur place.
- Chapitre 5 : Vengeance en très gros plan<ref group="C">Citation originale : Modèle:Citation étrangère.</ref> (Chapter 5: Revenge of the Giant Face)
Au cours de la première, Hans Landa fait essayer à Bridget von Hammersmark la chaussure qu'il a trouvée et, l'ayant ainsi confondue, l'étrangle. Il fait ensuite arrêter Raine, ainsi qu'un des Bâtards, Smithson Utivich (B. J. Novak), alors que Donowitz et Ulmer ont déjà pris place dans la salle, les chevilles cerclées d'explosifs. Il propose à Raine de ne pas s'interposer dans leur projet d'attentat au cinéma et de se rendre en échange de l'immunité et d'une retraite dorée aux États-Unis (sur l'île de Nantucket) ainsi que de la citoyenneté américaine, le marché étant scellé avec un officier de l'OSS (Harvey Keitel) Modèle:Langue une radio.
Au cinéma, alors que le film est projeté, Zoller s'éclipse et rejoint Shosanna dans la cabine de projection. Celle-ci le repousse une nouvelle fois et alors, qu'il s'irrite de son attitude, lui tire dessus. Il parvient à l'abattre également, avant de mourir. À la quatrième bobine, un film enregistré par Shosanna est projeté à l'écran, informant les personnes présentes qu'elles vont être tuées par une Juive. Au même moment, et après avoir soigneusement condamné toutes les sorties, Marcel met le feu au tas de films au nitrate cachés derrière l'écran, ce qui provoque l'embrasement du cinéma tout entier. Ulmer et Donowitz, s'étant échappés de la salle avant qu'elle ne soit fermée, accèdent à la loge où sont placés Hitler et Goebbels et les fusillent avant de tirer au hasard sur la foule paniquée, jusqu'à ce que les détonateurs placés dans leurs explosifs se déclenchent et soufflent l'ensemble du cinéma.
Landa et un opérateur radio conduisent Raine et Utivich jusqu'aux lignes américaines et, conformément à l'accord passé, se rendent. Utivich menotte Landa pendant que Raine abat l'autre homme, à l'indignation du colonel. Conformément à son refus déjà exprimé de voir un nazi quitter son uniforme, et ainsi masquer ses crimes, Raine lui grave avec son poignard une croix gammée sur le front.
Personnages
Les Bâtards (Modèle:Langue)
- Lieutenant Aldo Raine Modèle:Citation (Modèle:Citation étrangère), interprété par Brad Pitt
Originaire du Tennessee, Aldo a un fort accent et un grand débit de parole, et un physique de Modèle:Langue des Appalaches, accentué par ses origines amérindiennes, d’où son surnom d’Modèle:Citation. Obsédé par la vengeance et par la lutte contre le racisme<ref name="cahiers du cinéma">Modèle:Article.</ref>, il commande le commando des Modèle:Langue, composé de huit soldats juifs américains, avec pour mission de « tuer du nazi ». Lors de sa première apparition dans le film, dans un subtil hommage au sketch de George Carlin, Modèle:Langue, il ordonne à ses hommes de lui rapporter Modèle:Unité nazis chacun. Le film n’y fait pas allusion, mais il porte au cou une cicatrice qui fait penser qu’il aurait survécu à un lynchage.
Il est l’un des principaux personnages du film, décrit dans le script comme Modèle:Citation, dans la même veine que Jules Winnfield (Samuel L. Jackson) dans Modèle:Langue<ref name="brad">Modèle:Article.</ref>. Son nom fait référence à l'acteur Aldo Ray, un vétéran de la Seconde Guerre mondiale, dont la carrière d'acteur lui a valu d'apparaître dans plusieurs films de guerre comme Le Cri de la victoire (1955) ou Qu'as-tu fait à la guerre, papa ? (1966), ainsi qu'à Charles Rane, un personnage du film Légitime Violence (1977)<ref name="Morsiani142">Modèle:Harvsp.</ref>. Bien qu'il soit le chef du groupe, il est le seul non-Juif, qui veut Modèle:Citation.
- Sergent Donny Donowitz Modèle:Citation (Modèle:Citation étrangère), interprété par Eli Roth
Adjoint du lieutenant Raine, Donowitz est un homme immense originaire de Boston, Modèle:Citation, surnommé par les nazis Modèle:Citation<ref name="deck">Modèle:Article.</ref>, et tellement craint que certains d'entre eux l'assimilent à un golem vengeur invoqué par les Juifs. Tarantino a confirmé que le sergent Donowitz était le père du personnage du producteur Lee Donowitz, qui apparaît dans Modèle:Langue<ref name="secrets" />.
- Hugo Stiglitz, interprété par Til Schweiger
Psychopathe taciturne d’origine allemande, spécialiste du couteau, Modèle:Langue (adjudant) de la Wehrmacht, il a assassiné treize officiers de la Waffen SS. Attrapé et torturé par la Gestapo, il est envoyé à Berlin pour servir d’exemple. Mais les Bâtards organisent son évasion et l’incorporent dans leurs rangs. Son nom fait référence à l’acteur de Modèle:Nobr mexicain des années 1970, Hugo Stiglitz<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est, avec Wilhelm Wicki, le seul germanophone du commando.
- Wilhelm Wicki, interprété par Gedeon Burkhard
Juif austro-allemand<ref name="BasterdsTraining">Modèle:Lien web.</ref>, il a émigré aux États-Unis avant les persécutions, et s'est engagé dans l'armée américaine. Il fait office de traducteur lors des interrogatoires menés par Aldo. Le nom Wilhelm Wicki est un mélange entre les noms des réalisateurs Georg Wilhelm Pabst et Bernhard Wicki.
- Les autres Bâtards
- Soldat Smithson Utivich Modèle:Citation (Modèle:Citation étrangère), interprété par B. J. Novak
- Soldat Omar Ulmer, interprété par Omar Doom
- Soldat Gerold Hirschberg, interprété par Samm Levine
- Soldat Andy Kagan, interprété par Paul Rust
- Soldat Michael Zimmerman, interprété par Michael Bacall
- Soldat Simon Sakowitz, interprété par Carlos Fidel
Les Britanniques
Lieutenant Archie Hicox, interprété par Michael Fassbender
Critique de films avant le début de la guerre pour le magazine Cinéma et cinéastes (Modèle:Langue), il est un élégant et beau lieutenant de l'armée britannique, décrit dans le script en ces termes : Modèle:Citation<ref name="cahiers du cinéma" />. Il parle parfaitement allemand, mais se trahira à cause de son accent et de sa façon d'indiquer de la main le chiffre trois (à l'anglo-saxonne et non à l'allemande). C'est l'un des principaux protagonistes du film, bien qu'il ne soit présenté qu'au milieu du film et uniquement au cours du Modèle:Nobr : Modèle:Langue. Tarantino explique que Modèle:Citation
Quentin Tarantino a dévoilé en interview que ce personnage est un descendant d'Oswaldo Mobray (en réalité English Pete Hicox), joué par Tim Roth dans Les Huit Salopards<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Double image Général Edward Fenech, interprété par Mike Myers
Esprit supérieur légendaire de l'état-major britannique, il organise un complot pour l'assassinat de l'état-major nazi<ref>Modèle:Article.</ref>. À l’opposé du lieutenant Hicox, il est décrit par Tarantino comme un George Sanders vieux<ref name="cahiers du cinéma" />. Le nom du personnage, Ed Fenech, est un hommage à l’actrice franco-italienne Edwige Fenech<ref name="Morsiani147" />. Il prend ses ordres du Premier ministre Winston Churchill, interprété par Rod Taylor.
Les Français
- Shosanna Dreyfus, interprétée par Mélanie Laurent
Une jeune Française juive en cavale. Seule survivante du massacre de sa famille alors que celle-ci était cachée sous le plancher d’une maison de fermier, elle émigre à Paris et devient gérante d’un cinéma sous le nom d’Emmanuelle Mimieux. Pour créer le personnage, Tarantino s'est inspiré de celui de l'espionne interprétée par Dita Parlo dans Salonique, nid d'espions (1937), alors que son nom renvoie à l'actrice qui avait joué dans l’un des films préféré de Tarantino, Le Dernier Train du Katanga, Yvette Mimieux<ref name="Morsiani147">Modèle:Harvsp.</ref>. Il estime que Modèle:Citation au cours du film<ref name="Empire Trailer" />. Tarantino avait au départ l’idée d’en faire une Modèle:Citation : Modèle:Citation Pour la préparer à son rôle, Tarantino l'a fait travailler comme projectionniste au Modèle:Langue de Los Angeles<ref name="Morsiani142" />.
- Marcel, interprété par Jacky Ido, joue le fiancé noir de Shosanna, projectionniste dans son cinéma, qui accepte par amour pour elle de l'aider dans son projet d'attentat lors de la première du film.
- Perrier LaPadite, interprété par Denis Ménochet joue un fermier dans la campagne française ; il cache une famille de Juifs sous le plancher de son habitation.
Les Allemands et les nazis
Colonel Modèle:Langue (Modèle:Langue) Hans Landa Modèle:Citation (Modèle:Citation étrangère), interprété par Christoph Waltz
Officier du service de renseignements (SD) de la SS, Hans Landa est un homme cultivé, subtil et polyglotte, maniant avec aisance l’anglais, le français et l’italien en plus de l’allemand. Envoyé en France, il est rapidement surnommé Modèle:Citation en raison de son habileté à localiser les Juifs cachés. Gentleman, il mène ses interrogatoires autour d’une table, et, sur un ton badin et poli, il parvient à transformer une conversation en cul-de-sac ne laissant d'autre choix à ses victimes que d’avouer.
Landa est le personnage principal du film, qualifié de héros par Tarantino lorsqu’il explique : Modèle:Citation
Bridget von Hammersmark, interprétée par Diane Kruger
Modèle:Langue de cinéma populaire en Allemagne et espionne pour les Britanniques, elle est à l’origine de l’Modèle:Langue.
Caporal (Modèle:Langue) Fredrick Zoller, interprété par Daniel Brühl
Jeune héros de guerre arrogant de la Modèle:Langue, devenu célèbre en Allemagne pour ses faits d’armes : il a tué près de Modèle:Unité ennemis à lui seul alors qu’il était retranché au sommet d’un clocher dans une petite ville d’Italie. Joseph Goebbels, ministre de la propagande et second personnage le plus influent du Troisième Reich, voit l’avantage qu’il pourrait tirer d’une telle histoire pour sa mission de propagande, et il réalise un film sur le nouveau héros allemand, La Fierté de la Nation (Modèle:Langue)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Zoller pourrait être l’analogue allemand du héros américain de la Seconde Guerre mondiale Audie Murphy, pour les similitudes dans les faits d'armes et dans le fait qu’un film a été réalisé sur leurs exploits (L'Enfer des hommes pour Murphy).
Major (Modèle:Langue) Dieter Hellstrom, interprété par August Diehl
Officier en uniforme de la Modèle:Langue, il se trouve dans la taverne choisie par Bridget von Hammersmark comme point de rendez-vous avec les Bâtards germanophones. Il est particulièrement entraîné à reconnaître les accents.
Personnages réels
- Docteur Joseph Goebbels, interprété par Sylvester Groth, ministre de la Propagande sous le Troisième Reich. Sylvester Groth interprète à nouveau le rôle de Goebbels, qu’il tenait dans Mon Führer : la Vraie Véritable Histoire d'Adolf Hitler<ref name="secrets" />.
- Adolf Hitler, interprété par Martin Wuttke (Modèle:Langue, fondateur et figure centrale du nazisme, instaurateur de la dictature totalitaire du Troisième Reich).
Fiche technique
- Titre français et original : Modèle:Langue
- Titre au Québec et Nouveau-Brunswick : Le Commando des Bâtards<ref name="Affiche québécoise">Modèle:Lien web.</ref>
- Réalisation : Quentin Tarantino (et Eli Roth pour le film dans le film La Fierté de la Nation)
- Scénario : Quentin Tarantino
- Photographie : Robert Richardson (directeur de la photographie)
- Montage : Sally Menke
- Direction artistique : Sebastian T. Krawinkel
- Décors : David Wasco, Sandy Reynolds-Wasco
- Costumes : Anna B. Sheppard
- Production : Lawrence Bender, Christoph Fisser (coprod.), Henning Molfenter (coprod.), Charlie Woebcken (coprod.), Erica Steinberg (prod. délégué), Harvey Weinstein (prod. délégué), Bob Weinstein (prod. délégué), Lloyd Phillips (prod. délégué)
- Société de production : Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue, [[Studios de Babelsberg|Modèle:Langue]]
- Société de distribution : Modèle:Langue, Modèle:Langue
- Budget : Modèle:Unité<ref name="BO mojo">Modèle:Lien web.</ref>
- Pays de production : Modèle:Pays et Modèle:Nobr
- Langues originales : anglais, français, allemand, italien
- Format : couleur (Technicolor) — [[Format 35 mm|Modèle:Unité]] — 2,39:1 — son Dolby Digital / SDDS / DTS — filmé avec du matériel Panavision
- Genre : film de guerre uchronique
- Durée : Modèle:Unité (Modèle:Heure), Modèle:Unité (Modèle:Heure) (version Modèle:Langue)
- Dates de sortie :
- Classification : [[Conseil supérieur de l'audiovisuel (France)|- Modèle:Unité]] en France<ref group="N">En France, le film est interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en salles.</ref> ; R aux États-Unis<ref group="N">Le R signifie que les mineurs (17 ans ou moins) doivent être accompagnés pour pouvoir assister à la projection du film.</ref> ; 13+ au Québec<ref group="N">Au Québec, la projection du film est déconseillée aux mineurs de moins de 13 ans.</ref>
Distribution
- Source : Modèle:VF<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>)
Production
Genèse et développement
Quentin Tarantino a écrit le scénario d’Modèle:Langue avec l'idée de réaliser, plus de dix ans avant sa sortie, un western spaghetti se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="The Hollywood Reporter">Modèle:Lien web.</ref>. En effet, selon les dires d'Uma Thurman, il aurait commencé à l'écrire après le tournage de Modèle:Langue, juste avant de réaliser Jackie Brown<ref name="Mission accomplished">Modèle:Lien web.</ref>. Considéré par Tarantino comme son chef-d’œuvre, Modèle:Citation, le script met en scène son « film d'une bande de gars en mission<ref group="C">Citation originale : Modèle:Citation étrangère.</ref> », comme Les Douze Salopards (Modèle:Langue), Quand les aigles attaquent (Modèle:Langue) et Les Canons de Navarone (Modèle:Langue)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qu'il cite comme faisant partie de ses sources d'inspiration<ref name="cahiers du cinéma" />.
Quentin Tarantino déclare que l'écriture du scénario lui a pris deux ans, mais que le volume du récit devenait trop important : Modèle:Citation. Cependant, le nouveau scénario n'avait toujours pas de fin<ref>Modèle:Lien web.</ref> et il décide de réaliser d'abord Modèle:Langue, dont les deux parties sont sorties respectivement en 2003 et 2004<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après la sortie de ces films, Tarantino s'intéresse à nouveau à son scénario et à l'idée d'en faire une mini-série, mais abandonne rapidement cette option pour revenir à un long métrage mélangeant deux intrigues : un groupe de Juifs américains déterminés à éliminer le plus de Nazis possible et une jeune femme juive voulant venger la mort de sa famille<ref group="C">Citation originale : Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il prévoit de commencer la production du film en 2005, mais elle est retardée pour des raisons d'emploi du temps, notamment sa participation au projet du diptyque Modèle:Langue avec Robert Rodriguez, pour lequel il réalise Boulevard de la mort (Modèle:Langue) en 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Début 2008, certaines sources parlent d'un film en deux parties<ref name="Comme au cinéma 23/06/08">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>, alors que Tarantino annonce un pitch sensiblement différent du scénario final, présenté comme un remake d’Une poignée de salopards (Modèle:Langue) : Modèle:Citation. Finalement, au cours de l'été de la même année, il achève ce qui sera la version définitive de son scénario<ref name="Comme au cinéma 15/07/08">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>, découpée en cinq chapitres, chacun ayant son propre « look » et dont le ton est chaque fois différent<ref name="Comme au cinéma Scénario">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>.
La forme du film est uchronique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, c'est Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le chef maquilleur, Greg Nicotero, explique que Modèle:Citation
Le film s'appelait à l'origine Modèle:Langue, mais le titre est changé quelques jours avant le début du tournage en Modèle:Langue, pour le différencier du titre anglophone d’Une poignée de salopards, Modèle:Langue<ref name="Mission accomplished" />, un film de guerre italien sorti en 1978<ref>Modèle:Lien web.</ref> réalisé par Enzo G. Castellari et avec Bo Svenson, qui font tous les deux une apparition dans Modèle:Langue en hommage au film italien<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Si le film de Tarantino a été, par erreur, annoncé comme un remake de celui de Castellari<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les deux longs-métrages ont des scénarios très dissemblables<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À propos de l'orthographe du titre, Tarantino indique simplement que la prononciation anglophone (américaine) du mot Modèle:Langue (Modèle:Citation et Modèle:Citation en français) ressemble plus à Modèle:Langue : Modèle:Prononciation API<ref name="Empire Trailer">Modèle:Lien web.</ref>. Il ne commente pas la faute dans le mot Modèle:Langue (littéralement Modèle:Citation), correctement orthographié Modèle:Langue<ref name="Empire Trailer" />, se contentant de répondre que c'est une Modèle:Citation, avec une Modèle:Citation
Le scénario terminé est finalement donné à son producteur Lawrence Bender le Modèle:Date. Le tournage du film débute le Modèle:Date en Allemagne, soit seulement 14 semaines après le Modèle:Citation (jour de diffusion du scénario final), impliquant une préproduction étonnamment rapide pour un film de cette ampleur<ref name="Comme au cinéma Scénario" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et il s'achève fin décembre en France.
Choix des interprètes
De nombreuses rumeurs précédant la production du film évoquent la participation de Sylvester Stallone dans le rôle d'Aldo Raine, Bruce Willis dans le rôle de Donny Donowitz, Tim Roth<ref name="Comme au cinéma 23/06/08"/> dans le rôle du colonel Hans Landa, Michael Madsen dans le rôle d'un personnage non-inclus dans la version définitive du scénario nommé Babe Buchinsky<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ou encore Arnold Schwarzenegger dans le rôle d'Hugo Stiglitz. Eddie Murphy, Paul Walker, Johnny Depp, John Travolta, Fred Williamson, Mickey Rourke, John Jarratt et Christopher Walken étaient selon cette même rumeur eux aussi envisagés pour des rôles.
Après l'abandon de Tim Roth<ref name="Comme au cinéma 23/06/08"/> pour le rôle du colonel Hans Landa, Tarantino envisage d'offrir le rôle à Leonardo DiCaprio<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais il préfère engager un acteur germanophone pour ce personnage. Il choisit l'acteur autrichien Christoph Waltz, alors inconnu du grand public : Modèle:Citation
Pour le rôle d'Aldo Raine, Tarantino pense d'emblée à Brad Pitt<ref name="Letterman" />, qui a rapidement accepté d'intégrer la distribution du film ; Pitt et Tarantino souhaitaient travailler ensemble depuis longtemps, et attendaient le bon projet<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le rôle de Donny Donnowitz, l'Modèle:Citation, interprété par Eli Roth, est initialement attribué à Adam Sandler, approché par Tarantino avant de décliner l'offre en raison du tournage du film Modèle:Langue en 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Roth a déjà travaillé avec Tarantino en réalisant la fausse bande-annonce Modèle:Langue pour le projet Modèle:Langue de Quentin Tarantino et Robert Rodriguez<ref name="Secrets de tournage Allociné 1" />. Tarantino, à son tour, a produit ses films Modèle:Langue et Modèle:Langue. L’acteur-réalisateur Eli Roth a de plus réalisé le film dans le film, La Fierté de la Nation (Modèle:Langue en allemand, Modèle:Langue en anglais), qui met en scène Frederick Zoller, le personnage incarné par Daniel Brühl<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce mini-film a nécessité Modèle:Unité figurants et Modèle:Unité de tournage et sur les Modèle:Nobr qu'il dure, seules quelques bribes apparaissent dans Inglourious Basterds<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le personnage du soldat Omar Ulmer est interprété par Omar Doom, ami de Tarantino depuis 1998, qui l'a toujours encouragé à devenir acteur<ref name="The Morning Call">Modèle:Lien web.</ref>, et l'a appelé deux semaines avant le début du tournage pour qu'il auditionne pour le rôle<ref name="esquire">Modèle:Lien web.</ref>. Parmi les autres membres des Bâtards, Gerold Hirschberg (Samm Levine) devait initialement être interprété par l’acteur américain David Krumholtz<ref name="Trivia IMDb">Modèle:Lien web.</ref> et le personnage d'Andy Kagan (Paul Rust) a été ajouté après que Tarantino a rencontré Rust<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Til Schweiger et Gedeon Burkhard interprètent respectivement les rôles des deux seuls Bâtards germanophones, Hugo Stiglitz et Wilhelm Wicki, et l'acteur et scénariste de The Office, B. J. Novak intègre le casting des Bâtards en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Simon Pegg doit à l'origine tenir le rôle du lieutenant britannique Archie Hicox, mais décline en raison d'un emploi du temps surchargé, notamment par sa participation à l'adaptation des aventures de Tintin par Steven Spielberg<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Tim Roth est de nouveau pressenti pour le rôle, c'est finalement Michael Fassbender qui incarnera Hicox<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Tarantino approche sans succès l'actrice Nastassja Kinski pour le rôle de Bridget von Hammersmark, allant jusqu'à se déplacer en Allemagne pour la rencontrer<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il engage finalement Diane Kruger<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Rod Taylor, qui était officiellement en retraite de sa carrière d'acteur, accepte d'apparaître dans le film pour une scène lorsque Tarantino lui offre le rôle de Winston Churchill<ref name="Taylor">Modèle:Lien web.</ref>. Taylor a d'abord proposé d'engager Albert Finney à sa place, mais consent à participer en raison de ce qu'il appelle la Modèle:Citation de Tarantino<ref name="Taylor" />. Mike Myers, interprète du général Ed Fenech, est un fan de Tarantino, et a proposé ses services, notamment en raison du fait que ses parents faisaient partie des forces armées britanniques<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Myers a utilisé une version de la Modèle:Langue pour exprimer le dialecte d'un officier, et a adopté l'attitude d'un homme qui Modèle:Citation<ref group="C">Citation originale : Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Avant de revenir à Denis Ménochet, le rôle du paysan français Perrier LaPadite a été proposé à d'autres d'acteurs français. Jean Reno a notamment refusé, expliquant : Modèle:Citation ; il déclare même que le réalisateur aurait Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Vincent Lindon l'a lui aussi refusé : Modèle:Citation
Plusieurs acteurs font des caméos dans le film. Enzo G. Castellari apparaît brièvement dans le rôle d'un officier nazi, alors qu'il avait déjà fait un caméo dans son propre film intitulé Modèle:Langue en anglais (Une poignée de salopards ou Modèle:Langue en version originale), mais il était alors dans la SS et avait un rang différent, alors qu'il est général dans la Modèle:Langue dans le film<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Bo Svenson, acteur principal du film de Castellari, est brièvement aperçu dans le rôle d'un colonel américain dans le Modèle:Citation La Fierté de la Nation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Quentin Tarantino apparaît également plusieurs fois dans le film : il est le premier nazi scalpé par les Bâtards ; dans le film dans le film, Modèle:Langue, on peut l'entendre dire Modèle:Citation ; et ce sont ses mains qui étranglent Bridget von Hammersmark à la place du colonel Landa<ref>Modèle:Citation épisode.</ref>. Enfin, les acteurs Samuel L. Jackson et Harvey Keitel, ayant participé à plusieurs films de Tarantino, peuvent être entendus, le premier étant le narrateur, et le second un officier américain de l'Modèle:Langue avec qui Landa négocie sa reddition<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Certains personnages ont été coupés au montage. Le premier est celui de Mrs. Himmelstein (interprétée par Cloris Leachman), une vieille femme juive habitant à Boston qui boit le thé avec Donny Donowitz, à qui elle signe la batte de baseball<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Tarantino a dit qu'il utiliserait peut-être les images dans une éventuelle préquelle. Le second est le personnage d'Ada Mimieux, interprétée par Maggie Cheung<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Femme d'une grande beauté, elle est la propriétaire d'un cinéma parisien, le Gamaar. Pour la présentation du film au Festival de Cannes 2009, Tarantino a coupé les scènes où apparaissait Cheung<ref>Modèle:Lien web.</ref> en raison de sa durée (le film présenté dure alors Modèle:Heure). De plus, certaines sources expliquent qu'il ne voulait pas vexer la présidente du jury Isabelle Huppert, qui a auditionné pour le rôle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais n'a finalement pas tourné de scène<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour sa sortie en salles, le film n'a cependant pas été remonté, et Maggie Cheung n'apparaît pas dans le film, même s'il a été un temps question de le remonter pour une durée totale de Modèle:Heure<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Tournage
Tarantino s'associe avec la Modèle:Langue pour la production de son film, et son producteur fétiche Lawrence Bender participe également, via la société de production Modèle:Langue de Bender et Tarantino. En Modèle:Date-, Tarantino et les producteurs exécutifs Harvey et Bob Weinstein accélèrent le programme de production afin que le film soit terminé pour le Festival de Cannes 2009, où le film est finalement sélectionné en compétition officielle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. The Weinstein Company distribue le film aux États-Unis, et signe un accord avec Modèle:Langue pour financer le reste du film et pour la distribution internationale<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le tournage se déroule en France et en Allemagne, et commence en Modèle:Date- aux Studios Babelsberg à Potsdam en Allemagne (dont le département de production a participé au financement du film)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. D'autres lieux de tournage incluent Bad Schandau dans la Saxe, près de la frontière tchèque, le Bistrot La Renaissance au croisement de la rue Championnet et la rue du Poteau à Paris dans le [[18e arrondissement de Paris|Modèle:18e de Paris]] (pour la scène avec Mélanie Laurent et Daniel Brühl au café)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ainsi que le fort de Cormeilles<ref>Modèle:Article.</ref> et le fort d'Hahneberg, près de Berlin, pour la majeure partie du chapitre 2. Les studios Babelsberg sont utilisés à trois reprises, pour les intérieurs de la ferme des LaPadite, le bar La Louisiane du chapitre 4, scène dont le tournage a nécessité trois semaines, et les intérieurs du cinéma de Shosanna, dont l'incendie final a exigé l'emploi de 160 cascadeurs<ref name="Morsiani143">Modèle:Harvsp.</ref>. Ce café a été prénommé La Louisiane en hommage à l'hôtel La Louisiane<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où Quentin Tarantino a fait de nombreux séjours. Des scènes ont été tournées à Görlitz<ref>Julien Gester, « Bienvenue à "Görliwood" », Vanity Fair n°21, mars 2015, pages 90-97.</ref>.
La ville de Nadine, théâtre du quatrième chapitre du film, est imaginaire. Si on se réfère aux indications données dans le film au lieutenant Hicox avant sa mission<ref name="Nadine" group="N">Chapitre 4 : Modèle:Langue. 1:08:40.</ref>, elle se situerait dans le département de l'Oise. Un arrêt sur image au moment où la ville apparaît sur la carte permet de la situer entre Crépy-en-Valois et Dammartin-en-Goële, soit à l'endroit exact de la ville de Nanteuil-le-Haudouin. D'ailleurs, toujours à partir du même arrêt sur image, on note que le réalisateur n'a pas pris le soin d'ôter le mot « Haudouin » de la carte<ref name="Nadine" group="N" />.
Le réalisateur allemand Tom Tykwer participe à la traduction en allemand des dialogues anglais du film<ref name="Cast & Crew">Modèle:Lien web.</ref>. Tarantino engage la costumière Anna Sheppard qui avait déjà travaillé sur des projets traitant de la Seconde Guerre mondiale, comme La Liste de Schindler, Le Pianiste ou la mini-série Frères d'armes<ref name="Comme au cinéma Préproduction">Modèle:Lien web.</ref> et David Wasco comme chef décorateur associé à Tarantino depuis Modèle:Langue<ref name="Comme au cinéma Préproduction" />. Wasco part pour Berlin immédiatement après son entrevue avec Quentin Tarantino et Lawrence Bender pour des repérages et engage une équipe locale pour toute la durée du tournage<ref name="Comme au cinéma Préproduction" />. Il s'inspire de salles de cinéma californiennes pour les décors de celle que tient Shosanna à Paris<ref name="Comme au cinéma Préproduction" />, appelé Modèle:Citation à la suite d'une erreur de typographie d'un cinéma où Tarantino allait étant enfant, le Garmar à Montebello<ref name="cahiers du cinéma" />. Il doit également contrôler la crédibilité des décors et accessoires : les affiches de films de l'époque ne peuvent pas toutes être utilisées puisque nombre d'entre eux ont été interdits par les Nazis, notamment ceux avec Lilian Harvey, actrice allemande haïe par Joseph Goebbels, ministre de la propagande<ref name="cahiers du cinéma" />. Wasco trouve des projecteurs de cinéma qui fonctionnent toujours, et Tarantino tient à utiliser de vraies pellicules au nitrate<ref name="Comme au cinéma Préproduction" />, utilisées comme élément scénaristique dans le film.
Les comédiens Eli Roth et Omar Doom ont été légèrement blessés lors de la scène de l'incendie du cinéma. Grâce à l'intervention rapide des pompiers du plateau de tournage, la structure ne s'est pas effondrée et les acteurs ont pu en sortir indemnes<ref name="Secrets de tournage Allociné 1">Modèle:Lien web.</ref>. Roth a affirmé qu'ils avaient Modèle:Citation au cours de la scène, où les décors étaient supposés brûler à Modèle:Unité, alors qu'ils se sont consumés à plus de Modèle:Unité. De plus, il explique que la croix gammée n'était pas supposée tomber, puisqu'elle était suspendue à des câbles d'acier, mais l'acier s'est liquéfié sous la chaleur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Bande originale
Modèle:Infobox Musique (œuvre)
Tarantino voulait initialement qu'Ennio Morricone composât la bande originale de son film<ref name="Mission accomplished" />. Cependant, celui-ci était indisponible en raison de sa participation à la composition de la musique du film de Giuseppe Tornatore, Baarìa<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Tarantino décide cependant d'intégrer huit morceaux créés par Morricone dans le film, dont quatre disponibles sur le CD de la bande originale commercialisée.
La bande originale intègre d'autres morceaux issus de différents genres musicaux, comme le western spaghetti, le R&B et le rock, souvent utilisés précédemment dans des films. C'est la première bande originale de Tarantino à ne pas intégrer des dialogues du film. Le titre d'ouverture de La Fierté de la Nation est Modèle:Langue de Angelo Francesco Lavagnino, tiré du film Les Derniers Jours de Pompéi (1959).
Liste des titres de la bande originale commercialisée
Produite par Quentin Tarantino et Lawrence Bender, Pilar Savone et Holly Adams, la bande originale du film est sortie le Modèle:Date aux États-Unis.
Titres présents dans le film
Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Pistes Modèle:Boîte déroulante/fin
Accueil
Promotion et sortie
Le premier teaser du film est diffusé à l'occasion de l'émission Modèle:Langue, sur la chaîne Modèle:Langue, le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, avant d'être projeté dans les cinémas américains la semaine suivante<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette bande-annonce comporte des extraits du discours que tient Aldo Raine à son commando à propos de leur mission, entrecoupé d'autres scènes du film, ainsi que la phrase Modèle:Citation étrangère<ref>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Citation), faisant référence aux westerns spaghetti de Sergio Leone et qui a failli être le titre du film avant que Tarantino ne change d'avis (la conservant néanmoins pour le nom du premier chapitre du film)<ref name="secrets">Modèle:Lien web.</ref>.
Inglourious Basterds est projeté pour la première fois le Modèle:Date en compétition officielle au festival de Cannes. Tarantino procède à un ultime montage au mois de juin, ajoutant certaines scènes qui n'ont pu être intégrées pour Cannes faute de temps<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film est ensuite présenté en avant-première mondiale à Berlin le Modèle:Date-, et à Montréal lors du festival FanTasia le Modèle:Date-. En effet, Tarantino a été intégré au programme initial une semaine avant la clôture du festival, le rallongeant ainsi d'un jour. Il sort en France, en Belgique, en Suisse et au Royaume-Uni le Modèle:Date et aux États-Unis deux jours plus tard.
Dans certains pays (comme en France ou en Allemagne), la croix gammée apparaissant sur l’affiche du film a été supprimée et remplacée par un trou causé par une balle. Cela est dû à des lois interdisant d’afficher une croix gammée autrement qu’à des fins de représentation historique. Ces lois ne s'appliquent cependant pas aux œuvres d'art et seules les affiches publicitaires, et non le film, ont ainsi été censurées<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="secrets" />.
Accueil critique
Modèle:Infobox Critique presse
Le film a été de façon générale bien accueilli par la critique, recueillant 89 % de critiques favorables, avec un score moyen de Modèle:Fraction et sur la base de 299 critiques collectées, sur le site Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur le site Modèle:Langue, il obtient un score de Modèle:Fraction, sur la base de 36 critiques collectées<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il figure dans les 250 meilleurs films du classement de l'Modèle:Langue, basé sur les votes du public, avec une note Modèle:Nobr. Les Cahiers du cinéma le classe au troisième rang de leur liste des meilleurs films de 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Roger Ebert, du Modèle:Langue, évoque Modèle:Citation qui démontre une fois de plus que Tarantino est Modèle:Citation et qui est servi par un remarquable trio d'acteurs (Christoph Waltz, Brad Pitt et Mélanie Laurent)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour Mick LaSalle, du Modèle:Langue, c'est le Modèle:Citation, à la fois Modèle:Citation et Modèle:Citation et qui est plus qu'un Modèle:Citation. LaSalle loue également l'interprétation de Waltz, Laurent et Diane Kruger<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Richard Corliss, de Modèle:Langue, met en avant les dialogues Modèle:Citation et le jeu de Waltz, Laurent et Kruger, qui sont Modèle:Citation et estime que Tarantino a dupé tous ceux qui s'attendaient à un film de guerre hollywoodien en réalisant le Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Claudia Puig, de Modèle:Langue, évoque une Modèle:Citation pleine de rythme qui Modèle:Citation et se termine de façon Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pour Chris Hewitt, de Modèle:Langue, c'est un film tranchant et qui devient de plus en plus drôle en approchant du dénouement tout en réservant des dialogues emplis de tension (notamment la scène d'ouverture et celle dans le bar La Louisiane). Seul le troisième chapitre est selon lui trop bavard et nuit au rythme de l'histoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lisa Schwartzbaum, d’Modèle:Langue, lui donne la note de B, évoquant un Modèle:Citation et une Modèle:Citation dominée par l'interprétation de Waltz<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour Ty Burr, du Modèle:Langue, c'est un divertissement parfois brillant, mais superficiel fait par Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pour Manohla Dargis, du Modèle:Langue, le film comporte quelques scènes et dialogues marquants, mais est Modèle:Citation et présente le défaut d'avoir pour principal intérêt le personnage de nazi joué par Waltz, qui n'a pas de rival à l'écran et qui est présenté de manière aussi séduisante que la violence est meurtrière<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ann Hornaday, du Modèle:Langue, estime que Modèle:Citation mais utilise la Seconde Guerre mondiale Modèle:Citation, ce qui prive le film Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En France, le film a été globalement accueilli favorablement, obtenant une moyenne de Modèle:Unité Modèle:Nobr pour les critiques de la presse sur le site Allociné<ref name="allociné">Modèle:Lien web.</ref>. Jean-Pierre Andrevon, de L'Écran fantastique, évoque une Modèle:Citation ; pour Grégory Valens, de Positif, Tarantino renouvelle le genre du film de guerre et procède à Modèle:Citation<ref name="allociné" /> ; Jacques Morice, de Télérama, loue ce Modèle:Citation, hommage au cinéma où l'on se Modèle:Citation et porté par un Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; Jean-Luc Douin, du Monde, estime que Tarantino poursuit la démarche qui a fait son style, Modèle:Citation, et qui est Modèle:Citation, ce qui est le cas avec cette version remontée après Cannes. Le journaliste pose néanmoins la question : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; pour Gérard Delorme, de Première, le réalisateur, Modèle:Citation, Modèle:Citation et Modèle:Citation dans sa seconde moitié<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; Philippe Azoury, de Libération, évoque un film qui Modèle:Citation, une parodie où l'on reste Modèle:Citation et où Modèle:Citation, salue au passage une Modèle:Citation et conclut en écrivant que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; et Fabrice Leclerc, de Studio Ciné Live, s’enthousiasme devant ce Modèle:Citation, cette Modèle:Citation de Tarantino qui est Modèle:Citation mais Modèle:Citation depuis Modèle:Langue et qui bénéficie de Modèle:Citation et d'un Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Parmi les critiques plus mitigés, Carlos Gomez, du Journal du dimanche, estime que Modèle:Citation mais que Modèle:Citation<ref name="allociné" /> ; Pascal Mérigeau, du Nouvel Observateur, évoque un film à la fois Modèle:Citation où Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; et pour Éric Libiot, de L'Express, le film alterne tout le long entre des scènes formidables, comme celle où le Modèle:Citation, Modèle:Citation avec Modèle:Citation et d'autres frustrantes, comme celle Modèle:Citation Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Et du côté des critiques négatives, Fausto Fasulo, du magazine Impact, juge que Modèle:Citation ; et pour Gaël Golhen, de Première, le film est Modèle:Citation, Modèle:Citation<ref name="allociné" />.
Box-office
Le film est un succès commercial, rapportant Modèle:Unité au box-office mondial, dont Modèle:Unité aux États-Unis et au Canada, pour un budget de Modèle:Unité<ref name="BO mojo" />. Cela en fait le troisième film de Tarantino, après Django Unchained et Once Upon a Time… in Hollywood, ayant réalisé le plus de recettes (il est dépassé toutefois par Pulp Fiction si l'on tient compte de l'inflation<ref>Modèle:Lien web.</ref>), ainsi que le Modèle:19e gros succès commercial de l'année 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il réalise Modèle:Unité en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Unité en Belgique, Modèle:Unité au Québec et Modèle:Unité en Suisse. Dans les autres pays européens, il dépasse les deux millions d'entrées en Allemagne (2 149 124) et au Royaume-Uni (2 000 140), et le million d'entrées en Espagne (1 789 115) et en Italie (1 507 779)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pays | Box-office | Pays | Box-office | Pays | Box-office |
---|---|---|---|---|---|
Modèle:Drapeau + Modèle:Drapeau | 120 540 719 $ | Modèle:Pays | 5 514 816 $ | Modèle:Pays | Modèle:Unité |
Modèle:Pays | 24 978 026 $ | Modèle:Pays | 5 339 232 $ | Modèle:Pays | Modèle:Unité |
Modèle:Pays | 23 585 703 $ | Modèle:Pays | 5 186 536 $ | Modèle:Pays | Modèle:Unité |
Modèle:Pays | 16 439 434 $ | Modèle:Pays | 5 050 972 $ | Modèle:Pays | Modèle:Unité |
Modèle:Pays | 15 418 489 $ | Modèle:Pays | Modèle:Unité | Modèle:Pays | Modèle:Unité |
Modèle:Pays | 13 380 924 $ | Modèle:Pays | Modèle:Unité | Modèle:Pays | Modèle:Unité |
Modèle:Pays | 12 328 181 $ | Modèle:Pays | Modèle:Unité | Modèle:Pays | Modèle:Unité |
Modèle:Pays | 6 874 289 $ | Modèle:Pays | Modèle:Unité | Modèle:Pays | Modèle:Unité |
Modèle:Japon | 6 604 511 $ | Modèle:Pays | Modèle:Unité | Modèle:Pays | Modèle:Unité |
Modèle:Pays | 5 981 035 $ | Modèle:Pays | Modèle:Unité | Modèle:Pays | Modèle:Unité |
Distinctions
Le film a reçu de nombreuses récompenses et Christoph Waltz a été particulièrement honoré pour son interprétation, puisqu'il a remporté le prix d'interprétation masculine au festival de Cannes 2009, mais aussi l'Oscar, le Golden Globe et le British Academy Film Award du meilleur acteur dans un second rôle, pour ne citer que les prix les plus prestigieux. Le film a également été en compétition officielle pour la Palme d'or au festival de Cannes et a reçu (en plus des prix remportés par Waltz) sept nominations à la [[82e cérémonie des Oscars|Modèle:82e des Oscars]], trois à la [[67e cérémonie des Golden Globes|Modèle:67e des Golden Globes]] et cinq à la [[63e cérémonie des British Academy Film Awards|Modèle:63e des BAFTA Awards]].
Voici un tableau récapitulant les principales récompenses et nominations obtenues par le film. Pour une liste plus complète, se référer à l'Modèle:Langue<ref name="awards">Modèle:Lien web.</ref>.
Récompenses
Année | Évènement | Prix | Lauréat(es) |
---|---|---|---|
2009 | |||
Festival de Cannes | Prix d'interprétation masculine<ref name="cannes">Modèle:Lien web.</ref> | Christoph Waltz | |
[[14e cérémonie des Satellite Awards|Modèle:Langue]] | Meilleur acteur dans un second rôle<ref name="satellite">Modèle:Lien web.</ref> | Christoph Waltz | |
2010 | Oscars du cinéma | Meilleur acteur dans un second rôle<ref name="oscars">Modèle:Lien web.</ref> | Christoph Waltz |
[[67e cérémonie des Golden Globes|Modèle:Langue]] | Meilleur acteur dans un second rôle<ref name="globes">Modèle:Lien web.</ref> | Christoph Waltz | |
[[63e cérémonie des British Academy Film Awards|Modèle:Langue]] | Meilleur acteur dans un second rôle<ref name="bafta">Modèle:Lien web.</ref> | Christoph Waltz | |
[[16e cérémonie des Screen Actors Guild Awards|Modèle:Langue]] | Meilleur acteur dans un second rôle<ref name="screen">Modèle:Lien web.</ref> | Christoph Waltz | |
Meilleure distribution<ref name="screen" /> | |||
Modèle:Langue | Meilleur film d'action, d'aventures ou thriller<ref name="awards" /> | ||
Modèle:Langue | Meilleur scénario original<ref name="critics">Modèle:Lien web.</ref> | Quentin Tarantino | |
Meilleur acteur dans un second rôle<ref name="critics" /> | Christoph Waltz | ||
Meilleure distribution<ref name="critics" /> | |||
Modèle:Langue | Meilleur acteur<ref>Modèle:Lien web.</ref> | Christoph Waltz | |
Prix David di Donatello | Meilleur film étranger<ref name="awards" /> | ||
Goldene Kamera | Meilleure actrice internationale<ref name="awards" /> | Diane Kruger | |
Prix Sant Jordi du cinéma | Meilleur film étranger<ref name="awards" /> |
Nominations
Année | Évènement | Prix | Nommé(es) |
---|---|---|---|
2009 | |||
Festival de Cannes | Sélection officielle - en compétition pour la Palme d'or<ref name="cannes" /> | Quentin Tarantino | |
[[14e cérémonie des Satellite Awards|Modèle:Langue]] | Meilleure photographie<ref name="satellite" /> | Robert Richardson | |
2010 | |||
Oscars du cinéma | Meilleur film<ref name="oscars" /> | ||
Meilleur réalisateur<ref name="oscars" /> | Quentin Tarantino | ||
Meilleur scénario original<ref name="oscars" /> | Quentin Tarantino | ||
Meilleure photographie<ref name="oscars" /> | Robert Richardson | ||
Meilleur montage<ref name="oscars" /> | Sally Menke | ||
Meilleur montage de son<ref name="oscars" /> | Wylie Stateman | ||
Meilleur mixage de son<ref name="oscars" /> | Michael Minkler, Tony Lamberti et Mark Ulano | ||
[[67e cérémonie des Golden Globes|Modèle:Langue]] | Meilleur film dramatique<ref name="globes" /> | ||
Meilleur réalisateur<ref name="globes" /> | Quentin Tarantino | ||
Meilleur scénario<ref name="globes" /> | Quentin Tarantino | ||
[[63e cérémonie des British Academy Film Awards|Modèle:Langue]] | Meilleur réalisateur<ref name="bafta" /> | Quentin Tarantino | |
Meilleur scénario original<ref name="bafta" /> | Quentin Tarantino | ||
Meilleure photographie<ref name="bafta" /> | Robert Richardson | ||
Meilleur montage<ref name="bafta" /> | Sally Menke | ||
Meilleurs décors<ref name="bafta" /> | David Wasco et Sandy Reynolds-Wasco | ||
[[16e cérémonie des Screen Actors Guild Awards|Modèle:Langue]] | Meilleure actrice dans un second rôle<ref name="screen" /> | Diane Kruger | |
Modèle:Langue | Meilleur réalisateur<ref>Modèle:Lien web.</ref> | Quentin Tarantino | |
Modèle:Langue | Meilleure actrice<ref name="awards" /> | Mélanie Laurent | |
Meilleure réalisation<ref name="awards" /> | Quentin Tarantino | ||
Meilleur scénario<ref name="awards" /> | Quentin Tarantino | ||
Meilleur acteur dans un second rôle<ref name="awards" /> | Christoph Waltz | ||
Meilleure actrice dans un second rôle<ref name="awards" /> | Diane Kruger | ||
Meilleurs costumes<ref name="awards" /> | Anna B. Sheppard | ||
Modèle:Langue | Meilleur film<ref name="critics" /> | ||
Meilleur réalisateur<ref name="critics" /> | Quentin Tarantino | ||
Meilleure photographie<ref name="critics" /> | Robert Richardson | ||
Meilleur montage<ref name="critics" /> | Sally Menke | ||
Meilleurs décors<ref name="critics" /> | David Wasco | ||
Meilleurs costumes<ref name="critics" /> | Anna B. Sheppard | ||
Meilleur film d'action<ref name="critics" /> | |||
Modèle:Langue | Meilleur film<ref name="awards" /> | ||
Meilleure actrice<ref name="awards" /> | Mélanie Laurent | ||
Meilleur réalisateur<ref name="awards" /> | Quentin Tarantino | ||
Meilleur thriller<ref name="awards" /> | |||
Modèle:Langue | Meilleur méchant<ref>Modèle:Lien web.</ref> | Christoph Waltz |
Analyse
Rôles du langage et du cinéma
Loin d'être un film sur la Seconde Guerre mondiale, qui sert ici simplement de cadre à l'action et dont le déroulement est grandement travesti, Modèle:Langue est avant tout un film qui traite de la place occupée dans la vie par le cinéma et le langage. Tous les principaux acteurs du film ont la même nationalité que les personnages qu'ils interprètent (à l'exception de Michael Fassbender, acteur germano-irlandais jouant un personnage britannique) et, dans la version originale, les dialogues sont indifféremment en anglais, en français ou en allemand (ainsi qu'en italien à l'occasion d'une courte scène) suivant les situations et les personnages concernés. À une seule occasion, quand le colonel Hans Landa interroge le fermier LaPadite, des personnages dont l'anglais n'est pas la langue natale ont une discussion dans cette langue et c'est pour une raison d'ordre dramatique et non pour le confort du spectateur anglophone<ref name="déglon" />. Tarantino explique à ce sujet au cours d'une interview : Modèle:Citation<ref name="cahiers du cinéma" />.
Comme souvent dans les films de Quentin Tarantino, mais tout particulièrement dans celui-ci, les dialogues constituent le cœur du film. Dans chacun des cinq actes, un personnage tente de soutirer des informations à un autre par le biais du langage en procédant à des interrogatoires directs ou plus ou moins déguisés<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Pour Julien Hairault, de la revue Versus, ce parti pris de Tarantino d'internationaliser les dialogues lui permet de fondre son goût pour le langage dans la narration et d'aborder les thèmes des différences entre les nationalités et de la manipulation du langage dans un but de travestissement : un Britannique tente de se faire passer pour un Allemand et des Américains pour des Italiens<ref name="Hairault">Modèle:Lien web.</ref>. Plus qu'un moyen de communication, le langage est ici présenté comme une arme et c'est par sa bonne, ou sa mauvaise, utilisation que se décide le succès ou l'échec des personnages<ref name="déglon">Modèle:Lien web.</ref>.
Le film est truffé de références cinématographiques et plusieurs des personnages principaux ont un rapport direct avec le cinéma (Mélanie Laurent interprète une propriétaire de cinéma, Diane Kruger une célèbre actrice, Daniel Brühl un soldat amateur de cinéma qui interprète son propre rôle dans un film et Michael Fassbender un officier britannique critique de cinéma dans le civil). Les influences principales concernent le western et plus particulièrement le style des western spaghetti tels que réalisés par Sergio Leone qu'apprécie particulièrement Tarantino et auxquels il fait souvent référence dans ses propres œuvres (le pseudonyme de caméraman Italien joué par Eli Roth est Antonio Margheriti, authentique réalisateur de nombreuses séries B italiennes): lors de l'acte I, d'ailleurs nommé Modèle:Citation, le méchant rend une visite menaçante au fermier, transposition modernisée d'une scène récurrente de ce genre de films ; par ailleurs plusieurs morceaux d'Ennio Morricone sont utilisés dans la bande originale. Une autre référence de ce film est le cinéma allemand des années 1920 et 1930 (Georg Wilhelm Pabst, Leni Riefenstahl et Emil Jannings sont notamment cités). De manière évidente, le genre du film de guerre est à la base même d’Inglourious Basterds : le Modèle:Citation est la version de Tarantino des Douze Salopards et le titre du film lui-même reprend celui en anglais d'un film de guerre italien d'Enzo G. Castellari. Enfin, le dernier acte du film se déroule en grande partie dans un cinéma où Shosanna Dreyfus exécute sa vengeance en mettant le feu à des pellicules en nitrate. Le cinéma est donc au centre de l'action et est utilisé de différentes manières, et c'est en quelque sorte la puissance du cinéma qui permet de vaincre les nazis et de modifier le cours de l'histoire<ref name="déglon" />,<ref name="Morsiani147" />. Le cinéma est aussi le lien qui unit les personnages du film au-delà de leurs affiliations idéologiques<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Tarantino glisse également dans son film quelques attaques contre la façon dont les réalisateurs sont relégués au second plan par l'industrie du cinéma hollywoodien (quand Mélanie Laurent dit à Daniel Brühl : Modèle:Citation) et contre les blockbusters (films à gros budget) américains formatés pour plaire au plus grand nombre (quand les spectateurs nazis rugissent d'approbation devant le film de propagande projeté au cinéma)<ref name="Hairault" />.
Une uchronie ?
Le philosophe et spécialiste de cinéma Éric Dufour estime, dans son ouvrage Le Cinéma de science-fiction, que le film Inglourious Basterds relève de l’uchronie<ref name="Dufour162">Modèle:Harvsp.</ref> ; par « uchronie », l’auteur entend un type de déstabilisation temporelle qui consiste à imaginer, à partir d’un point de divergence fictionnel dans l’histoire, ce qui se serait passé à compter de ce moment-là. Inglourious Basterds serait donc une uchronie puisque Tarantino imagine la mort d’Hitler dans un cinéma parisien où les Allemands célèbrent la première d’un film de propagande. Inglourious Basterds, film autoréférentiel car une bonne partie se déroule dans un cinéma<ref name="Dufour162" />, mêle des références à des films et des acteurs ayant existé (les films de Henri-Georges Clouzot, le personnage d’Emil Jannings) et à des films et des acteurs n’ayant jamais existé. Éric Dufour considère également que le film de Tarantino adopte un ton parodique, farcesque, et se distingue de toute œuvre qui prétendrait avoir une valeur historique<ref name="Dufour162" />. Cela n’empêche pas l’auteur de signaler qu’Inglourious Basterds, en se donnant comme uchronie, en assume pleinement la destination : c'est-à-dire que le film propose une leçon de morale en montrant un conflit entre deux camps, entre deux types d’individus qui incarnent des valeurs n’ayant pas la même légitimité (les nazis d’un côté, les « Basterds » de l’autre)<ref name="Dufour163">Modèle:Harvsp.</ref>.
Charles Renouvier, le philosophe qui a forgé le concept d’uchronie dans son ouvrage Uchronie : l’utopie dans l’histoire (1876), insistait sur sa fonction morale : l’uchronie se fonde sur la liberté morale de l’homme, du simple fait qu’elle s’oppose au fatalisme historique et à l’illusion d’une nécessité du fait accompli<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Autrement dit, l’uchronie n’est pas qu’une simple expérience de pensée imaginant un passé différent : elle est aussi une expérience morale dont le lecteur doit pouvoir tirer une leçon. L’uchronie est à la fois divertissante et édifiante : elle montre, à l’aune d’un passé réinventé, comment le futur est entre nos mains<ref name="Dufour163" />. Dans son film, Tarantino ne fait certes pas mourir Hitler comme il est mort, mais il le fait bien mourir, et décime les nazis : selon Éric Dufour, Inglourious Basterds croit donc qu’on peut rappeler certaines valeurs fondamentales en inventant un récit qui s’amuse à refaire l’Histoire en plus drôle, en prenant plaisir à anéantir à nouveau – et de manière symbolique – le régime nazi<ref name="Dufour163" />. L’uchronie de Tarantino équivaut donc à rappeler que la guerre, au sens d’un combat pour de véritables valeurs, est toujours à refaire, l’uchronie présentant l’Histoire comme une tâche infinie<ref name="Dufour163" />.
Éditions en vidéo
Inglourious Basterds est sorti en DVD et en disque Blu-ray le Modèle:Date- en région 1<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le Modèle:Date- en région 2<ref name="DVD">Modèle:Lien web.</ref>. La version en DVD comporte en bonus des scènes coupées ou alternatives ainsi que le film dans le film La Fierté de la nation (les scènes tournées par Eli Roth constituent un court métrage d'une durée de 6 minutes<ref>Test blu-ray Inglourious Basterds, HDnumerique.com, 20 janvier 2010.</ref>), alors que la version en blu-ray compte en plus une interview de Quentin Tarantino et de Brad Pitt par le journaliste Elvis Mitchell, une interview de l'acteur Rod Taylor, le Modèle:Langue de La Fierté de la nation, un documentaire en forme de bêtisier sur le tournage et un autre sur Une poignée de salopards d'Enzo G. Castellari<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, les ventes DVD ont déjà rapporté plus de Modèle:Unité, et ce uniquement aux États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Notes et références
Citations originales
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
Articles connexes
- Une poignée de salopards (Modèle:Langue en anglais)
- Uchronie
- Liste de films sur la Seconde Guerre mondiale
- Occupation de la France par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale
- Adolf Hitler au cinéma