Pussay
Modèle:Infobox Commune de France
Pussay<ref>Fiche de Pussay dans le Code officiel géographique sur le site de l'Insee. Consulté le 06/08/2012.</ref> (prononcé Modèle:MSAPI <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}) est une commune française située à soixante-deux kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Pusseins
Géographie
Situation
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Espace urbain construit | 5,3 % | 61,56 |
Espace urbain non construit | 2,2 % | 25,44 |
Espace rural | 92,4 % | 1 064,28 |
Source : Iaurif<ref>Fiche communale d'occupation des sols en 2008 sur le site de l'Iaurif. Consulté le 14/11/2010.</ref> |
Pussay est située à soixante-deux kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame<ref>Orthodromie entre Pussay et Paris sur le site lion1906.com Consulté le 07/11/2012.</ref>, point zéro des routes de France, quarante-six kilomètres au sud-ouest d'Évry<ref>Orthodromie entre Pussay et Évry sur le site lion1906.com Consulté le 07/11/2012.</ref>, quinze kilomètres au sud-ouest d'Étampes<ref>Orthodromie entre Pussay et Étampes sur le site lion1906.com Consulté le 07/11/2012.</ref>, vingt kilomètres au sud de Dourdan<ref>Orthodromie entre Pussay et Dourdan sur le site lion1906.com Consulté le 07/11/2012.</ref>, trente kilomètres au sud de La Ferté-Alais<ref>Orthodromie entre Pussay et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 07/11/2012.</ref>, trente-trois kilomètres au sud-ouest d'Arpajon<ref>Orthodromie entre Pussay et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 07/11/2012.</ref>, trente-cinq kilomètres au sud-ouest de Milly-la-Forêt<ref>Orthodromie entre Pussay et Milly-la-Forêt sur le site lion1906.com Consulté le 07/11/2012.</ref>, trente-huit kilomètres au sud-ouest de Montlhéry<ref>Orthodromie entre Pussay et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 07/11/2012.</ref>, quarante-quatre kilomètres au sud-ouest de Palaiseau<ref>Orthodromie entre Pussay et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 07/11/2012.</ref>, quarante-six kilomètres au sud-ouest de Corbeil-Essonnes<ref>Orthodromie entre Pussay et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 07/11/2012.</ref>. Frontalière de l'Eure-et-Loir, la commune est en outre située à trente-neuf kilomètres au sud-est de Chartres<ref>Orthodromie entre Pussay et Chartres sur le site lion1906.com Consulté le 07/11/2012.</ref>. Modèle:…
Hydrographie
Relief et géologie
Communes limitrophes
Climat
Modèle:Article connexe Pussay, située en Île-de-France, bénéficie d'un climat océanique dégradé aux hivers frais et aux étés doux, et est régulièrement arrosée sur l'année. En moyenne annuelle, la température s'établit à Modèle:Unité, avec une maximale de Modèle:Unité et une minimale à Modèle:Unité. Les températures réelles relevées sont de Modèle:Unité en juillet au maximum et Modèle:Unité en janvier au minimum, mais les records enregistrés sont de Modèle:Unité le Modèle:Date et Modèle:Unité le Modèle:Date. Du fait de la moindre densité urbaine de la banlieue par rapport à Paris, une différence négative constante de un à deux degrés Celsius se fait sentir. L'ensoleillement est comparable à la moyenne des régions du nord de la Loire avec 1 798 heures par an. Les précipitations sont réparties également sur l'année, avec un total de Modèle:Unité de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimètres par mois.
Voies de communication et transports
Lieux-dits, écarts et quartiers
Urbanisme
Typologie
Pussay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Pussay, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Puceium au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Pucei<ref>Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>.
La commune fut créée en 1793 avec son nom actuel<ref name="Cassini"/>.
Histoire
Le village serait d'origine fort lointaine, comme en témoignent certaines traces néolithiques (silex polis et taillés) et mégalithiques (le dolmen de Thionville).
Gaulois et Mérovingiens y auraient séjourné (cimetière sur la colline de Granville). Pussay aurait également appartenu à un Romain (Pudicius ou Pullicius). Le village était alors traversé par une voie romaine allant de Paris à Blois par Étampes.
Le village est situé en plein cœur de la Beauce, véritable « grenier à blé » de Paris.
Ce petit village a vécu au rythme de l'histoire de France : le règne de Charlemagne, la puissance des Capétiens, l'essor du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la guerre de Cent Ans.
C'est à cette époque (1433) que pour la première fois la seigneurie de Pussay est citée en la personne de Guillaume de Languedoue. De très ancienne noblesse, cette famille demeurera à Pussay jusqu'à la Révolution.
En Modèle:Date-, Pierre-Paul Dujoncquoy, fabricant de bas, est élu maire de la commune.
L'ère des seigneurs prend fin et celle des manufacturiers commence.
Pussay deviendra un village dont la prospérité était due au siècle dernier à l'industrie de la laine. Les établissements A. Brinon fils (1796-1953) qui comptaient 478 emplois à leur fermeture comportaient deux activités très différentes : le textile cardé et une cordonnerie.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 37,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 21,6 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,12 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,98 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Politique et administration
Politique locale
La commune de Pussay est rattachée au canton d'Étampes, représenté par les conseillers départementaux Marie-Claire Chambaret (DVD) et Guy Crosnier (UMP), à l'arrondissement d’Étampes et à la deuxième circonscription de l'Essonne, représentée par le député Franck Marlin (UMP).
L'Insee attribue à la commune le code Modèle:Nobr<ref>Fiche communale sur le site de l'Insee. Consulté le 13/01/2010.</ref>. La commune de Pussay est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 105 111. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z<ref>Fiche entreprise de la commune de Pussay sur le site verif.com Consulté le 20/04/2011.</ref>. Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |colspan="5" align="center" bgcolor= | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Tendances et résultats politiques
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :
- Élection présidentielle de 2002 : 76,89 % pour Jacques Chirac (RPR), 23,11 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 84,91 % de participation<ref>Résultats de l'élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 17/08/2009.</ref>.
- Élection présidentielle de 2007 : 57,10 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 42,90 % pour Ségolène Royal (PS), 85,73 % de participation<ref>Résultats de l'élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 17/08/2009.</ref>.
- Élection présidentielle de 2012 : 52,75 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 47,25 % pour François Hollande (PS), 80,68 % de participation<ref>Résultats de l'élection présidentielle 2012 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 08/05/2012.</ref>.
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :
- Élections législatives de 2002 : 63,00 % pour Franck Marlin (UMP), 37,00 % pour Gérard Lefranc (PCF), 61,99 % de participation<ref>Résultats de l'élection législative 2002 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 17/08/2009.</ref>.
- Élections législatives de 2007 : 53,60 % pour Franck Marlin (UMP) élu au premier tour, 13,11 % pour Laurence Auffret-Deme (PCF), 64,41 % de participation<ref>Résultats de l'élection législative 2007 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 17/08/2009.</ref>.
- Élections législatives de 2012 : 55,50 % pour Franck Marlin (UMP), 44,50 % pour Béatrice Pèrié (PS), 53,30 % de participation<ref>Résultats de l'élection législative 2012 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 22/06/2012.</ref>.
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :
- Élections européennes de 2004 : 18,66 % pour Harlem Désir (PS), 15,72 % pour Patrick Gaubert (UMP), 46,26 % de participation<ref>Résultats de l'élection européenne 2004 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 17/08/2009.</ref>.
- Élections européennes de 2009 : 26,92 % pour Michel Barnier (UMP), 14,34 % pour Harlem Désir (PS), 42,16 % de participation<ref>Résultats de l'élection européenne 2009 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 17/08/2009.</ref>.
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :
- Élections régionales de 2004 : 43,35 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 35,39 % pour Jean-François Copé (UMP), 68,99 % de participation<ref>Résultats de l'élection régionale 2004 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 17/08/2009.</ref>.
- Élections régionales de 2010 : 59,51 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 40,49 % pour Valérie Pécresse (UMP), 48,40 % de participation<ref>Résultats de l'élection régionale 2010 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 12/04/2010.</ref>.
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :
- Élections cantonales de 2004 : 54,16 % pour Patrice Chauveau (PCF), 45,84 % pour Franck Marlin (UMP), 69,07 % de participation<ref>Résultats de l'élection cantonale 2004 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 17/08/2009.</ref>.
- Élections cantonales de 2011 : 62,37 % pour Guy Crosnier (UMP), 37,63 % pour Jacques Met (FN), 43,21 % de participation<ref>Résultats de l'élection cantonale 2011 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 02/04/2011.</ref>.
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :
- Élections municipales de 2001 : données manquantes.
- Élections municipales de 2008 : 376 voix pour Guy Baranton (?), 372 voix pour Alain Gauthier (?), 61,92 % de participation<ref>Résultats de l'élection municipale 2008 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 28/01/2013.</ref>.
Référendums :
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 72,13 % pour le Oui, 27,87 % pour le Non, 31,73 % de participation<ref>Résultats du référendum 2000 sur le site politiquemania.com Consulté le 17/08/2009.</ref>.
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe : 62,02 % pour le Non, 37,98 % pour le Oui, 73,29 % de participation<ref>Résultats du référendum 2005 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 17/08/2009.</ref>.
Enseignement
Les élèves de Pussay sont rattachés à l'académie de Versailles. Elle dispose de l'école maternelle Pauline-Kergomard et des écoles élémentaires Frédéric-Joliot-Curie.
Santé
La commune dispose sur son territoire de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes le Centenaire.
Services publics
La commune dispose sur son territoire d'un centre de première intervention des sapeurs-pompiers<ref>Carte d'organisation des centres de secours en Essonne sur le site du SDIS 91. Consulté le 23/02/2011.</ref> et d'une agence postale<ref>Coordonnées de l'agence postale de Pussay sur le site de La Poste. Consulté le 15/05/2011.</ref>. Modèle:…
Jumelages
Vie quotidienne à Pussay
Culture
En Modèle:Date- et 2011, l'association Oysonvilloise « l'Atelier des Fleurs du Calvaire » a joué dans une ferme de Pussay un spectacle historique écrit et mise en scène par Michel Laurent. Un son et lumière de nuit crée et réalisé de A à Z par les bénévoles dont le titre est Beau François et le Trésor de la Bande d'orgères.
Sports
La ville de Pussay offre de nombreux sports notamment un club de karaté<ref>Okinawa Karaté Pussay</ref> créé en 1995 par Bruno Pasquet ; d'autres sports sont proposés comme le tennis, ou encore le football où la ville de Pussay s'est associée à celle d'Angerville (91) pour créer le CS Angerville Pussay (CSAP)
Lieux de culte
La paroisse catholique de Pussay est rattachée au secteur pastoral de Saint-Michel-de-Beauce-Étampes et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église Saint-Vincent-et-Saint-Rémi<ref>Fiche de la paroisse sur le site officiel du diocèse. Consulté le 29/11/2009.</ref>.
Médias
L'hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.
Économie
Le premier permis de construire d'éoliennes d'Île-de-France est accordé à Pussay. Lancé en 2005, le permis de construire de trois éoliennes a été signé début Modèle:Date- par le préfet de l’Essonne.
Ce village devient donc la première commune d'Île-de-France à accueillir sur son territoire des éoliennes<ref group="Note">Cependant, il faudra attendre 2009 ou 2010 avant de voir s'ériger les pylônes : les constructeurs étrangers débordent de commandes.</ref>. En réalité, ces trois éoliennes pussayennes ont cinq sœurs jumelles (situées en Eure-et-Loir), car c’est bien huit éoliennes qui vont constituer le site des Gargouilles.
Mais ce site fait partie d’un ensemble et c’est en fait seize éoliennes au total qui vont être installées avec leurs huit autres cousines du site le Grand Camps, situées sur le même axe plus au nord en Eure-et-Loir, au sud de Oysonville.
Emplois, revenus et niveau de vie
En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait la commune au 6 239e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au Modèle:175e départemental<ref>Modèle:Lien brisé Consulté le 26/10/2009.</ref>.
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d’entreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Pussay | - | - | - | - | - | - |
Zone d’emploi d’Étampes | 1,8 % | 6,2 % | 15,1 % | 24,9 % | 27,2 % | 24,8 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Pussay | - | - | - | - | - | - |
Zone d’emploi d’Étampes | 2,9 % | 16,1 % | 6,7 % | 14,8 % | 9,2 % | 5,8 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee<ref>Modèle:Lien brisé Consulté le 17/06/2010.</ref>,<ref>Modèle:Lien brisé Consulté le 20/05/2010.</ref>,<ref>Rapport statistique national sur le site de l'Insee. Consulté le 05/07/2009.</ref> |
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
Les bosquets boisés au nord du territoire ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil départemental de l'Essonne<ref>Carte des ENS de Pussay sur le site du conseil départemental de l'Essonne. Consulté le 03/2019.</ref>.
Lieux et monuments
- Le château
Aujourd'hui ne subsistent plus que la moitié du château et une seule des quatre tours rondes. Cette demeure seigneuriale de l'époque médiévale, était autrefois un château fort à quatre tours rondes, entouré de plusieurs bâtiments formant deux fermes. Le château fort complétait le système de défense de Pussay autorisé par François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} en 1546.
En 1703, François de Languedoue et sa femme, Hélène de Compans-Becquet, ont trois filles<REF group="Note">Ils partagent donc leurs biens en trois et le château en deux, deux des trois filles héritant chacune d'une moitié. Après la Révolution, la moitié gauche du château est rachetée par l'ancien receveur de la seigneurie de Pussay. Ses descendants la démolissent pour construire une maison bourgeoise abritant une manufacture de bas et chaussons de laine. Rachetée par un cultivateur, la seconde moitié est entretenue et restaurée ensuite par ses descendants, en majorité des manufacturiers.</ref>.
En 1809 la demeure se composait d'un bâtiment d'habitation couvert en ardoise, d'un premier étage et de greniers. Deux tours d'angle étaient encore debout à cette époque.
Aujourd'hui, seule une tour ronde située à l'angle Nord subsiste ainsi que la tour hexagonale rajoutée à la Renaissance. L'ensemble apparaît derrière une grille principale ouvragée à pilastres ornementés flanqués de deux grilles plus petites surmontées d'ouvertures à tympan triangulaire.
- La Bastille
À droite du château est présente une maison du début du Modèle:S mini, bien connue des organisateurs de rallye automobile, nommée "La Bastille"<ref group="Note">dont le nom n'a rien à voir avec le château de Pussay, son nom est simplement dû au fait que son constructeur était négociant en spiritueux à Paris, dans le quartier Saint-Antoine, proche de l'ancien emplacement de la célèbre Bastide Saint-Antoine (appelée La Bastille), devenue prison d’État du cardinal de Richelieu et qui fut détruite au début de la Révolution française.</ref>.
- L'usine A. Brinon et la librairie de l'armée (ou plutôt les bâtiments dits de l'usine A. Brinon Fils et de la Librairie de l'Armée de Terre)
L'usine avait été reconstruite dans les années 1880 ainsi que dans les années 1920, hors des murs de Pussay, par Adolphe Brinon (1830-1911). Ce dernier s'était associé à la veuve du fondateur de l'entreprise, Louis Boyard, en 1856, afin de poursuivre et de faire prospérer l'exploitation de la manufacture de bas et chaussons de laine qui avait été créée en 1796.
À l'époque on circulait en sabots car les rues n'étaient pas encore pavées et il était d'usage de chausser les sabots avec des chaussons. Cette activité occupa jusqu'à 600 personnes (en 1880). La production évolua vers la fabrication de chaussures et se diversifia en abordant une activité textile. L'usine ferma ses portes en 1953. Les bâtiments qui subsistent, dont la cheminée en brique qui fut réduite d'un tiers, sont les témoins et les derniers vestiges de l'ancienne usine Brinon qui a assuré la prospérité de Pussay durant l'ère industrielle.
Racheté par les domaines, le site a servi ensuite d'entrepôt pour le matériel de transmission rapatrié d'Indochine avant de devenir librairie de l'armée de terre (LAT). Implantée à Pussay en 1973 dans les bâtiments de l'ancienne usine de chaussons, la librairie de l'armée de terre, a pour mission de distribuer, aux forces françaises du monde entier, la littérature militaire ainsi que la documentation technique propres aux armes et matériels. Elle a quitté Pussay en 2000 lors de la restructuration des armées et a été transférée à Saint-Étienne sur une période de trois années.
La commune a racheté le site dont une partie est devenue une zone d'habitat tandis qu'une autre accueille une maison de retraite nommée Le Centenaire.
- L'église Saint-Vincent-Saint-Rémi, {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVI
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}, clocher de 1710<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
- L'église est agrandie en 1863 : deux chapelles avec grandes fenêtres gothiques.
- Dalle funéraire des seigneurs de Pussay.
- L'un des seigneurs de Pussay, François de Languedoue, s'illustre à la bataille gagnée par le roi Charles IX dans la plaine de Saint-Denis en 1567. À sa mort en 1596, il est enterré dans l'église de Pussay.
Personnalités liées à la commune
- Régis Ovion (1949-), coureur cycliste français y demeure.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
Iconographie
Outre les photos disponibles dans la galerie Commons, un site internet spécialisé regroupe de nombreuses photos de Pussay<ref> Modèle:Lien web </ref>.