Yvetot
Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France
Yvetot (Modèle:MSAPI) est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie. Modèle:Sommaire
Géographie
Description
Yvetot est une ville normande, capitale du pays de Caux, située à Modèle:Unité au nord-ouest de Rouen, Modèle:Unité du Havre, Modèle:Unité du littoral de la Côte d'Albâtre à Saint-Valery-en-Caux.
Elle fait partie du Parc naturel régional des Boucles de la Seine normande.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auzebosc », sur la commune d'Auzebosc, mise en service en 1967<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Modèle:... Le sud de la ville d’Yvetot est principalement composé de quartiers populaires tels que Rétimare et Fief de Caux ainsi qu'une zone commerciale. Alors que plus au nord se trouvent des quartiers plus résidentiels comme le Fay et le Vallon Fleuri.
Typologie
Yvetot est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Yvetot, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Yvetot, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (65,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (62,9 %), terres arables (16,8 %), prairies (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), forêts (4,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 6 407, alors qu'il était de 6 068 en 2014 et de 5 666 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 90,6 % étaient des résidences principales, 0,9 % des résidences secondaires et 8,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 50,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 49,2 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Yvetot en 2019 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,9 %) inférieure à celle du département (4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 38,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (36,6 % en 2014), contre 53 % pour la Seine-Maritime et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Yvetot<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | Seine-Maritime<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
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Résidences principales (en %) | 90,6 | 87,8 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,9 | 4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 8,5 | 8,2 | 8,2 |
Le bailleur social historique de la ville est la SA HLM d’Yvetot, créée en 1922 et devenue Logeal, dont le patrimoine s'étend désormais sur les départements de la Seine-Maritime et de l’Eure<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Article connexe
Voies de communication et transports
Yvetot est desservie par la l'ancienne route nationale 15 (actuelle RD 6015) reliant Rouen au Havre en passant par le pays de Caux. Elle est également proche de l'ancienne route nationale 29 (actuelle RD 929), qui la relie à Amiens, et de l'autoroute A150 (tronçon nord), raccordée à l'autoroute A29.
La gare d'Yvetot est desservie par les trains NOMAD Paris St Lazare - Rouen - Le Havre (ex-Intercités) ainsi que des Modèle:TER/correspondances (Rouen - Le Havre et Yvetot - Elbeuf).
Des correspondances par car pour Saint-Valery-En-Caux (ligne régionale NOMAD Car 525) sont assurées avec les trains Paris - Le Havre et Le Havre - Paris. La gare, le centre-ville et les établissements scolaires (collèges et lycées) sont également desservis par les lignes 503 et 510 du réseau NOMAD Car respectivement à destination de Caudebec-en-Caux et Fécamp<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>
Des car depuis et vers Doudeville, Alvimare et Fauville-en-Caux sont également mis en place les jours de marché sous le numéro 540 du réseau NOMAD Car<ref name=":0" />.
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La façade de la gare d'Yvetot avant son réaménagement en 2015.
-
Autorails X 73500 en gare.
La ville est également desservie par son réseau de transport « Vikibus », composé de 2 lignes circulaires bouclant sur la gare et totalisant 52 arrêts. Le réseau circule tous les jours sauf le dimanche. Une troisième ligne, gratuite, est également mise en place les jours de marché pour desservir plus finement le centre-ville<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ivetoht en 1025-1026, Ivetot en 1046-1048<ref name="Beaurepaire">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -tot, issu de l'appellatif toponymique d'origine norroise topt, toft<ref name="Beaurepaire"/>, signifiant « emplacement, endroit constructible, ferme », dont on compte environ Modèle:Unité en Normandie.
Le premier élément est le nom de personne Ivo, anthroponyme d'origine franque<ref name="Beaurepaire"/> et qui a donné les prénoms Yves (cas sujet) et Modèle:Page h (cas régime) en français. Le nom de personne n'indique pas l'origine ethnique du propriétaire qui peut très bien être d'origine norroise ou anglo-scandinave. En effet, les colons ont souvent adopté, surtout au moment de leur baptême, des anthroponymes germaniques ou autres (cf. Hrólfr / Rollon, baptisé « Robert », ou encore Bernard le Danois, Stigand de Mézidon dit « Odon », et Turstin Haldup dit « Richard »).
François de Beaurepaire estime qu'un seul et même personnage pourrait se retrouver dans Ismesnil (Yvemesnil Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), hameau situé à Modèle:Unité sur la commune voisine d'Allouville-Bellefosse et Yvecrique « l'église d'Yves » à Modèle:Unité de là<ref name="Beaurepaire"/>.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom d'Yvetot-la-Montagne<ref name=Cassini/>.
Histoire
Moyen Âge
Les origines d'Yvetot, et plus particulièrement du royaume d'Yvetot, restent obscures et de nombreuses hypothèses ont été avancées. Une chose est certaine, aux {{#switch: XV
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}}, des actes officiels mentionnent effectivement la qualification de Modèle:Citation. Le nom d'Yvetot est cité pour la première fois dans une charte de donation du duc de Normandie Richard II, en 1021, aux religieux de l'abbaye de Saint-Wandrille. Plusieurs familles (dont la famille d'Yvetot jusqu'en 1401) tinrent la seigneurie d'Yvetot, avec le titre de roi (ou de prince, notamment à partir de Martin du Bellay, vers 1551). On en connaît les généalogies.
Le roi d'Yvetot
Ces seigneurs portent souvent le titre de roi, bénéficiant de tous les privilèges de souveraineté jusqu'en 1551. Ce titre de noblesse est attesté en 1024. Détaché de tout hommage, au moins depuis 1203, ce territoire reste une principauté jusqu'en 1789. Cette principauté dépassait les limites actuelles de la commune d'Yvetot puisqu'il comprenait aussi les anciennes paroisses de Saint-Clair-sur-les-Monts et Sainte-Marie-des-Champs.
En Modèle:Date-, par ses lettres patentes, le roi Louis XI (1423-1483) confirme les droits de la seigneurie d'Yvetot<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Incendies
La ville d'Yvetot a été incendiée alors qu'elle était sous domination anglaise en 1418 lors de la Guerre de Cent Ans, puis lors des guerres de Religion en 1592. Redevenue un centre commercial prospère sous Louis XIV avec cinq halles pour les grains, les cordonniers, bouchers, filassiers, merciers et drapiers. Un incendie le 20 Août 1688 détruisit tout le centre-ville. La ville ne fut reconstruite qu'en 1698 et l'église Saint-Pierre en 1771<ref>Alexandre Fromentin, Essai historique sur Yvetot, et coup d'œil jeté sur ses environs, Valmont ... Péron, Rouen, 1844, pp80-84.</ref>.
Epoque moderne
La prospérité de la ville est liée à un commerce fort développé dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, grâce à son statut de paradis fiscal, et à des filatures de coton en pleine expansion après 1794, avec l'arrivée des machines à vapeur, la ville n'étant traversée d'aucun cours d'eau. Comme dans tout le pays de Caux se pratique, la sculpture et la taille de l'ivoire et de l'os<ref>voir son Musée de l'ivoire</ref>.
Révolution française et Empire
Le 4 mars 1789, la ville est le lieu d'une émeute due à la cherté des blés. Pendant l'été 1789 la bourgeoisie de la ville s'arme, marquant les tensions dans la ville avec les manants, d'autant que les problèmes d'approvisionnement demeurent. Yvetot devient chef-lieu de district de 1790 à 1795<ref name="Cassini"/>, en lieu et place de Caudebec réputée favorable à la Vendée. Jacobine au début de la révolution, Yvetot prend le nom du parti de Robespierre, La Montagne en 1793. Fêtes civiques s'y déroulent, luttes contre les accapareurs, Comité de Salut Public.
[[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] vient deux fois à Yvetot, en 1802 et 1810<ref>in Francis RENOUT, Yerville de la Révolution à l'Empire, Cercle généalogique du Pays de Caux, publié le 14 avril 2021 à lire sur https://www.geneacaux.fr/</ref>.
Époque contemporaine
En 1847 est mise en service la gare d'Yvetot, sur la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre, facilitant le déplacement des personnes et le transport des marchandises, favorisant ainsi le développement économique de la ville.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville et son arrondissement développent une production de tissus, essentiellement du coton, de la soie et de la laine à travers des <ref>in Francis Renout, L'Industrie cotonnière dans l'arrondissement d'Yvetot au XIXe siècle, Cercle Généalogique du Pays de Caux, Seine Maritime, 7 octobre 2022 à lire sur https://www.geneacaux.fr/spip/spip.php?article821</ref>. L'activité cotonnière disparaît presque complètement après 1870, à laquelle se substitue aux {{#switch: XX
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}}, une forte activité dans le domaine de l'imprimerie.
La chute de Napoléon III
Modèle:Article connexe Durant la guerre franco-allemande de 1870, Yvetot sert de base arrière pour les Prussiens, qui s'ils ont pris Rouen ne parviennent pas à prendre Le Havre<ref>Ghislain Annetta, Une guerre oubliée : l'arrondissement d'Yvetot pendant le conflit franco-allemand de 1870, Le Courrier Cauchois, le 10 juin 2016à lire sur https://www.lecourriercauchois.fr/actualite-89442-une-guerre-oubliee-l-arrondissement-d-yvetot-pendant-le-conflit-franco-allemand-de-1870</ref>.
Le Guide-oanne, de 1885, décrit Yvetot, comme un chef lieu d'arrondissement de 8397 habitants, située dans une plaine fertile mais dépourvu de cours d'eau. L'église du XVIIIe siècle renferme un autel en marbre, des boiseries en chêne et une chaire de 1786<ref>in Guide Joanne, Normandie, Paris Hachette, 1885 p36</ref>.
Le Modèle:Date-, la ville reçoit le président Carnot.
Pendant la Première Guerre mondiale, Yvetot est la base arrière du front britannique sur la Somme avec un hôpital militaire anglais.
Développement de l'Imprimerie
L'imprimerie apparaît à Yvetot autour de 1762, le premier typographe y est autorisé en 1789. Le journal L'Abeille Cauchoise ou L'Abeille Cauchoise, journal d'Yvetot et d'annonces judiciaires est fondé en 1804. Ce journal très populaire est imprimé au 122, rue du Calvaire, puis rues Haëmers et Lormier. L'Imprimerie de l'Abeille Cauchoise édite aussi le pays de Caux et l'Almanach du Roy d'Yvetot. L'Abeille Cauchoise disparaît en 1944. Imprimés par les imprimeurs Bretteville Frères à Yvetot, les journaux hebdomadaires L'Avenir de Duclair, Journal républicain, Le Flot, Le Réveil d'Yvetot sont fondés vers 1885.
La seconde guerre mondiale
Le 10 juin 1940, le 25e Panzer-Regiment commandé par Rommel entre dans Yvetot<ref>in Raymond Ruffin, Jeannine Balland, Normandie 1939-1944, le temps des épreuves, éditions Presse de la Cité, 1997.</ref>, désertée par ses habitants. La ville est alors incendiée en particulier tout le centre-ville et l'église Saint-Pierre. L’occupation commence, elle dure 50 mois dans des conditions inconfortables, avec des centaines de maisons calcinées, plus de 1 000 sinistrés et 2 hectares de terrain anéantis<ref>in Site Officiel de la ville d'Yvetot à lire sur https://www.yvetot.fr/histoire-de-la-ville/</ref>. La gare et sa ligne de chemin de fer sont bombardées en 1942 et en 1944. En juin 1944, des commandos parachutistes anglais y sont largués avec succès<ref>Jean-Luc Leleu, Combattre en dictature 1944, La Wehrmacht face au débarquement, Perrin, Paris, 2022.</ref>. Yvetot est libérée le 1er septembre 1944, par les troupes anglo-canadiennes.
La reconstruction et l'évolution de l'Imprimerie
Pratiquement rasée en 1940 au début de la Seconde Guerre mondiale par les Allemands, la ville est reconstruite dans un style classique à partir de 1945. La ville reprend de l'ampleur économique et devient un grand centre d'imprimerie, pour les journaux Témoignage Chrétien, ou en encore les éditions du Fleuve Noir qui y imprime les romans de Frédéric Dard, San-Antonio grâce entre autres à l'Imprimerie Commerciale<ref>in Didier Clatot, Yvetot grand centre d'imprimerie aux XIXe et XXe siècles, éditions Caravel création, Fauville-en-Caux, 2015.</ref>, également imprimeur du fameux J'irai cracher sur vos tombes de Boris Vian en 1946 pour les éditions Scorpion<ref>in Noel Arnaud, Dossier de l'affaire J'irai cracher sur vos tombes, Bourgois, Paris, 2006, p270</ref>. Sous l'impulsion d'André Bettencourt, les journaux Le Petit Cauchois et Le Réveil d'Yvetot fusionnent en 1948 et deviennent Le Courrier cauchois, publié par la Société Cauchoise de presse et de publicité sise à Yvetot<ref>in Laurent Quevilly La Presse cauchoise à lire sur http://jumieges.free.fr/journal_de_Duclair2.html</ref>.
En 1958, Yvetot est décrite comme un centre d'imprimerie d'intérêt régional selon La revue de Rouen, en effet les destructions sévères du Havre et de Rouen ont entrainé une relocalisation vers les imprimeries d'Yvetot, restées indemne. La ville compte 5 Imprimeries. En 1967, l'Imprimerie Commerciale devient l'Imprimerie Nouvelle<ref>in Ghislain Annetta, "Yvetot : imprimerie, une histoire qui a fait couler de l'encre , le Courrier Cauchois, le 31 décembre 2015.</ref>. Elle fusionne avec l’imprimerie Édition Témoignage Chrétien, et devient ETC Inn installée à Sainte-Marie-des-Champs jusqu’à sa fermeture en 2018<ref>in Parc Régional des Boucles de la Seine Normandie à lire https://webmuseo.com/ws/pnr-seine-normande/app/collection/expo/72</ref>. Les bâtiments de l'Imprimerie Nouvelle sont détruits en décembre 2022<ref>in Yvetot. Une page se tourne à l'Imprimerie Nouvelle, Patrimoine. L'imprimerie Nouvelle aura imprimé Le Courrier Cauchois de 1967 à 2007. Des travaux de démolition ont débuté. Le Courrier Cauchois, publié le 13/12/2022 à 19h57, à lire sur https://www.lecourriercauchois.fr/actualite-333046-yvetot-une-page-se-tourne-a-l-imprimerie-nouvelle</ref>.
Autres activités
Crée en 1912, une marque de layette Ozona, développe des layettes pour bébé à partir de 1950 avec près de 800 ouvrières. Dernier établissement de tisserands, les Etablissements Laporte ferme en 2014. La ville comptait également deux minoteries. La marque de margarine Astra crée en 1912 à Yvetot déménage dans la banlieue parisienne en 1933. la laiterie est fermée en 1972<ref>Ghislain Annetta, Yvetot : textile et idustrie, l'économie au passé composé, Le Courrier Cauchois, Yvetot, le 30 septembre 2016</ref>.
Politique et administration
Jusqu'en 1926, Yvetot a été chef-lieu de l'ancien arrondissement d'Yvetot, supprimé à cette occasion et jamais reconstitué. Elle était donc siège d'une sous-préfecture.
La ville d'Yvetot est le chef-lieu du canton.
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune après avoir été le chef-lieu de l'arrondissement d'Yvetot de 1801 à 1926, fait désormais partie de l'arrondissement de Rouen du département de la Seine-Maritime.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton d'Yvetot<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton d'Yvetot Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription de la Seine-Maritime. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
Yvetot est le siège de la communauté de communes Yvetot Normandie, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 sous le nom de communauté de communes de la Région d'Yvetot et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Tendances et résultats politiques
Élections présidentielles
Résultats des deuxièmes tours : Modèle:Section à actualiser
- Élection présidentielle de 2002 : 85,8 % pour Jacques Chirac (RPR), 14,2 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 78 % de participation.
- Élection présidentielle de 2007 : 52,05 % pour Ségolène Royal (PS), 47,95 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 82,72 % de participation.
Élections législatives
Résultats des deuxièmes tours : Modèle:Section à actualiser
- Élections législatives de 2002 : 51,731 % pour Alfred Trassy-Paillogues (UMP), 48,69 % pour Gérard Fuchs (PS), 65,55 % de participation.
- Élections législatives de 2007 : 50,6 % pour Dominique Chauvel (PS), 49,4 % pour Alfred Trassy-Paillogues (UMP), 61,42 % de participation.
Élections européennes
Résultats des deux meilleurs scores : Modèle:Section à actualiser
- Élections européennes de 2004 : 37,53 % pour Henry Weber (PS), 15,11 % pour Tokia Saifi (UMP), 43,86 % de participation.
- Élections européennes de 2009 : 24,94 % pour Dominique Pargneaux (PS), 22,62 % pour Dominique Riquet (UMP), 40,93 % de participation.
Élections régionales
- Élections régionales de 2004 : 55,60 % pour Alain Le Vern (PS), 34,08 % pour Antoine Rufenacht (UMP), 64,42 % de participation.
- Élections régionales de 2010 : 42,35 % pour Alain Le Vern (PS, 25,98 % pour Bruno Le Maire (UMP), 47,04 % de participation.
Élections municipales
- Élections municipales de 2008 : 59,46 % pour Émile Canu (PS) élu au deuxième tour, 40,49 % pour Philippe Décultot (Divers droite), 68,40 % de participation.
- Élections municipales de 2014<ref name="LM2020"/>: 45,01 % pour Emile Canu (LUG) élu au deuxième tour, 44,56 % pour Phillippe Décultot (LUD), 63,97 % de participation.
- Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Maritime, la liste menée par le maire sortant Émile Canu (PS) remporte le scrutin avec 56,71 % des suffrages exprimés et Modèle:Unité, suivie par les listes menées respectivement par la candidate divers-centre Charlotte Masset (29,59 %, Modèle:Unité) et par le divers-centre Laurent Benard (13,7 %, 487 voix), l'abstention s'élevant à 59,26 %<ref name="LM2020">Modèle:Lien web.</ref>.
Référendums
- Référendum de 1992 relatif au traité de Maastricht : 48,86 % pour le Oui, 51,14 % pour le Non, 69,52 % de participation.
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe : 35,04 % pour le Oui, 64,96 % pour le Non, 69,87 % de participation.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Distinctions et labels
Modèle:Section à actualiser En 2011, la commune d'Yvetot a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »<ref>Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.</ref>.
Jumelages
Ainsi, la Ville est jumelée depuis 1967 avec Hemmingen en Allemagne, depuis 1975 avec Lanark en Écosse, et elle a souhaité s'ouvrir sur les pays de l'Est en signant officiellement une charte de jumelage avec Kyjov, ville de Moravie en République tchèque le Modèle:Date- Ce jumelage tripartite a tissé des liens très forts entre les populations et les différentes générations de ces trois villes. Des échanges sont régulièrement organisés entre les établissements scolaires, les sapeurs pompiers, les employés de la Poste, les clubs sportifs, les écoles de musique...
En 2007, un protocole de coopération décentralisée entre le département de Seine-Maritime, la Ville d'Yvetot, la province de Bam (Burkina) et la ville de Bourzanga (Burkina Faso) a été signé.
Un futur jumelage est enfin prévu avec la ville polonaise de Murowana-Goslina. Une délégation des habitants et élus de cette ville Modèle:Quand par la municipalité et le comité des échanges.
Équipements et services publics
Enseignement
Écoles maternelles | Écoles primaires | Collèges | Lycées |
---|---|---|---|
Écoles maternelles publiques :
École maternelle privée :
|
Écoles primaires publiques :
École primaire privée :
|
Établissement public :
Établissement privé :
|
Établissement public :
Établissement public agricole :
Établissement privé :
|
L'école Saint-Michel est la plus vieille école maternelle et primaire (Modèle:Âge ans). Elle a été ouverte le Modèle:Date-Modèle:Référence nécessaire. Elle était auparavant une école mixte et un pensionnat pour filles. La ville dispose également d'une école maternelle et primaire publique, d'un collège public, d'un collège privé, d'un lycée polyvalent public, d'un lycée privé et d'un lycée agricole.
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Sports et loisirs
Modèle:Section à sourcer Yvetot abrite de nombreux clubs sportifs, parfois de haut niveau, comme ceux de handball et de hockey sur gazon. On y trouve également le football, le basket, le rugby, la gymnastique, l'athlétisme, le VTT, le tennis, la pétanque, le judo, le karaté, le full contact, le tennis de table et l'escrime et d'autres. La MJC Yvetot propose des animations sportives également.
L'équipe féminine d'Yvetot de hockey sur gazon entraînée par Hubert Verrier est montée en élite en 2009, soit la première division française.
La maison des jeunes et de la culture Yvetot
La MJC Yvetot<ref>Site de la MJC d'Yvetot</ref> est une association laïque régie par la loi de 1901 et agréée Jeunesse et Éducation populaire. Elle fut fondée en 1962 par l'équipe municipale de Pierre Bobée et une quarantaine de jeunes.
Elle repose sur l’apprentissage de la citoyenneté des jeunes en favorisant leur accès à la responsabilité. La MJC est affiliée au Réseau des MJC Normandes (RMJCN), elle-même membre de la Confédération des MJC de France (CMJCF).
La démocratie se vivant au quotidien, la MJC a pour mission d’animer des lieux d’expérimentation et d’innovation sociale répondant aux attentes des habitants. Ses actions et services encouragent l’initiative, la prise de responsabilité et une pratique citoyenne.
Médias
- Journaux Paris-Normandie et Le Courrier cauchois
- Yvetot News page Facebook d’information sur la capitale cauchoise.
Économie
- Antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Rouen.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Abbaye d'Yvetot
- Église Saint-Pierre, construite de 1949 à 1956 après les destructions de la Seconde Guerre mondiale sur les plans de Pierre Chirol, Robert Flavigny et Yves Marchand:sur un plan circulaire destiné à favoriser des innovations liturgiques, mais l'emplacement de l'autel et du chœur surélevé lui donnent un fonctionnement proche d'une église à plan basilical.
L'édifice a un diamètre de Modèle:Unité et une hauteur de Modèle:Unité. Le campanile, séparé du bâtiment, a une hauteur de Modèle:Unité et a été construit en 1963. L'entrée est surmontée d'une sculpture monumentale de René Collamarini représentant saint Pierre
Son vitrail (considéré comme le plus grand d'Europe avec Modèle:Unité) achevé en 1956 par Max Ingrand est un puzzle minutieux d'une douzaine de pièces en verre qui présente des saints, avec un large volet consacré aux Normands du diocèse de Rouen. Il donne une ambiance lumineuse particulière à l'édifice<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Musée municipal des ivoires
- Manoir du Fay : Un manoir typiquement cauchois construit en 1613 par Pierre Houel de Valleville. Ce manoir fut notamment la résidence de vacances de Pierre Corneille. Il a été classé Monument historique en 1996. D'une exceptionnelle qualité architecturale, en pierre calcaire et briques à motif de losanges dans le style Henri IV, il est maintenant à l'abandon<ref>Pierre Jamme et Jean-François Dupont-Danican, Gentilshommes et gentilhommières en pays de Caux, Éditions de la Morande, 1996, pages 300 et 301</ref>, mais le parc et la cour sont régulièrement utilisés pour des représentations artistiques ou théâtrales et des feux d'artifice. Le club de tir à l'arc utilise également des installations sur le territoire du manoir du Fay.
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L'église Saint-Pierre.
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Une pièce du Musée des ivoires.
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Le manoir du Fay.
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Le monument aux morts.
Institution ecclésiastique
Le Séminaire d'Yvetot, institution ecclésiastique scolaire, fondée en 1826, a eu comme élèves l'écrivain Guy de Maupassant (de 1863 à 1868), l'évêque de Soissons, Jean-Baptiste Théodore Duval, l'évêque d'Arras, Eugène Julien, Louis Deschamps, Edward Montier, Raymond Mensire et Léonard-Auguste Beaucousin<ref>in Robert Eude, Histoire religieuse du diocèse de Rouen au XIXe siècle - Séminaires et établissement d’enseignement , In: Études Normandes, livraison 18, n°65, 1er trimestre 1956. Histoire religieuse du diocèse de Rouen au XIXe siècle - Séminaires et établissement d’enseignement. p.187, à lire sur DOI : https://doi.org/10.3406/etnor.1956.3125, www.persee.fr/doc/etnor_0014-2158_1956_num_18_65_3125, consulté le 18 janvier 2023</ref> fut fermé en 1908. Deux écoles privées catholiques existent toujours L'école St Michel fondée en 1707, pour les filles (et où fut scolarisée Annie Ernaux) et le Lycée Jean XXIII.
Yvetot dans les arts et la culture
À l'entrée « Yvetot » du Dictionnaire des idées reçues de Gustave Flaubert, on trouve l'article suivant : « YVETOT : Voir Yvetot et mourir ! (v. Naples et Séville) ».
De nombreux ouvrages de l'auteure Annie Ernaux ont pour cadre la ville d'Yvetot, parmi eux : La Place, Les Années, Retour à Yvetot
Citée dans une chanson de Béranger : le Roi d'Yvetot<ref>[1]</ref>.
Film tourné à Yvetot
Personnalités liées à la commune
Natifs d'Yvetot
- André Cahard (1868-1925), artiste peintre et illustrateur ;
- Charles-Marie-Léonard Cousture (1788-1865), avocat et homme politique ;
- Amable Bapaume (1825-1895), journaliste, romancier et auteur dramatique ;
- Raymond Deslandes (1825-1890), auteur dramatique ;
- Pierre Martot (1958-), acteur, connu pour son rôle de Léo Castelli dans Plus belle la vie ;
- Gustave Rouland (1806-1878), homme politique ;
- Jean-Aimable Trupel (1771-1850) - Forgeron de formation, il s'engage dans l'armée en 1791 comme simple soldat et finit sa carrière en tant que colonel de l'armée impériale, baron d'Empire, commandeur de la Légion d'honneur, chevalier de Saint-Louis. Il a participé à de nombreuses batailles du Premier Empire dont Wagram, Leipzig, Waterloo et a subi de multiples blessures. Les soldats impériaux disaient d'ailleurs : « Brave comme Trupel ». Il est né à Yvetot le Modèle:Date-, est mort à Rouen le Modèle:Date- et est inhumé au cimetière monumental de Rouen<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
Y ont passé leur enfance ou leur adolescence
- Pierre Delanoë (1918-2006), parolier ;
- Annie Ernaux (1940), écrivaine française, lauréate du prix Renaudot en 1984 pour La Place et du prix Nobel de littérature en 2022 ;
- Jean-Luc Mélenchon (1951), homme politique français, y est scolarisé à onze ans, après son arrivée de Tanger en famille ;
- Claudine Loquen (1965), artiste peintre, y passe ses vacances chez sa grand-mère maternelle, y est scolarisée au collège Albert-Camus (de 1976 à 1978) ;
- Georges Pernoud (1947-2021), animateur de télévision ;
- Serge Reggiani (1922-2004), comédien y a vécu rue Carnot;<ref>https://seine76.fr/celebrites76/popup_portraits.php?var_portrait=reggiani-serge</ref>
- Auguste Rodin (1840-1917), sculpteur, dont le père Jean Baptiste (1803-1883) né à Yvetot et sa famille paternelle Claude Rodin (1764-1823) et Clothilde Renault (1775-1858) née à Yvetot sont des toiliers (marchand de coton) d'Yvetot.
Y est mort
- Maurice Desson de Saint-Aignan (1846-1926), député.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage - réédition 2016 Aperçu en ligne
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- Didier Clatot, Yvetot, grand centre d'imprimerie aux {{#switch: XX
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}}, éd. Caravel, Fauville-en-Caux, 2015.
- Yvetot, un Monaco normand ?, éditions Duflot, Sainte-Marie-Outre-l'Eau, 2003
- Pierre Jamme et Jean-François Dupont-Danican, Gentilshommes et gentilhommières en pays de Caux, Éditions de la Morande, 1996, pages 300 et 301.
- Jean Calbrix, Mon cadavre se lève tôt à Yvetot, éd. Charles Corlet, 2000 Modèle:ISBNModèle:Commentaire biblio
- Modèle:PatCom76
- Jean Benoît Désiré Cochet, Les églises de l'arrondissement d'Yvetot, Volume 1, Paris, Rouen, Dieppe et Yvetot, 1852.
- Alexandre Fromentin, Essai historique sur Yvetot, et coup d'œil jeté sur ses environs, Valmont, S.-Wandrille, Caudebec, Rouen, A. Péron, 1844.
- Augustin Labutte, Études historiques sur l'arrondissement d'Yvetot: précédés d'une esquisse sur l'histoire de la conquête et de l'établissement des Normands en Neustrie, Rouen, A. Le Brument, 1851.
- Louis Lapert, La guerre de 1870-1871 à Yvetot et ses environs, Yvetot, 1970.
- Jens-Cristian Moesgaard et Gildas Salaün, Le trésor d'Yvetot (Seine-Maritime) : monnaies d'or de la guerre de 1870-1871, Trésors monétaires, vol. XXII, Modèle:P., Paris, Ed. BnF, 2007.