Reine de Saba
Modèle:Voir homonymes Modèle:Méta bandeau de note Modèle:Infobox Biographie2
La reine de Saba (hébreu : « מלכת שבא », malkat Sheva ; guèze : « ንግሥተ ሳባ », nəgəstä Saba ; arabe : « ملكة سبأ », malika-t Saba) est mentionnée dans des récits bibliques hébraïques, des évangélistes et coraniques comme ayant régné sur le royaume de Saba, qui s'étendrait du Yémen au nord de l'Éthiopie et en Érythrée.
Les anecdotes et détails de la rencontre entre la reine et le roi Salomon à Jérusalem varient selon les sources.
Appellations
Différents noms lui sont attribués. La tradition éthiopienne l'appelle « Makéda » (ge'ez : « ማከዳ »), celle du Yémen « Balqama ». En hébreu, elle est nommée « שְׁבָא », dont la translittération peut varier ; Louis Segond écrit « Séba » dans sa traduction de la Bible.
Dans le Nouveau Testament, l'Évangile selon Luc l'appelle « Reine de Midi » (Modèle:Réf Bible). Dans le Coran, elle apparaît dans la Modèle:Nobr et selon un hadîth, c'est-à-dire les recueils des propos du prophète Mahomet, elle s'appelle « Balqis » (arabe : « بلقيس »)<ref name=Blqs>Du grec ancien pallakis : concubine, qui se retrouve dans l'hébreu, pelegesh, de même sens.</ref>, que l'on retrouve sous la graphie « Balkis » ou « Baalkis ».
Textes religieux
Bible
La reine de Saba (« מַֽלְכַּת־שְׁבָׄא », malakat-shaba dans le Tanakh, « βασίλισσα Σαβὰ » dans la Septante, syriaque : « ܡܠܟܬ ܫܒܐ »<ref>Modèle:Chapitre.</ref>, langues éthiosémitiques : « ንግሥተ፡ሳባእ፡ »<ref>Modèle:Chapitre.</ref>) arriva à Jérusalem accompagnée d'une grande suite, « avec des chameaux portant des épices, et beaucoup d'or et de pierres précieuses » (Modèle:Réf Bible). « Il n'y eut jamais d'aromates comme ceux que la reine de Saba donna au roi Salomon. » (Modèle:Réf Bible.) Durant sa visite, elle posa au roi de nombreuses questions auxquelles ce dernier répondit correctement. Ils échangèrent des cadeaux, après quoi elle retourna dans son pays<ref name="ej2-solomon">Modèle:Chapitre.</ref>.
L'utilisation du terme hid dot ou « énigmes » (Modèle:Réf Bible), un mot d'emprunt araméen qui n'apparait pas avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle, révèle l'origine tardive du texte<ref name="ej2-solomon" />. Comme le texte ne mentionne pas la chute de Babylone, advenue en [[539 av. J.-C.|539 Modèle:Av JC]], Martin Noth estime que le Livre des rois a connu sa rédaction définitive vers 550 Modèle:Av JC<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
La narratrice du Cantique des Cantiques a la peau noire (Modèle:Réf Bible) : Modèle:Citation
Nouveau Testament
Dans le Nouveau Testament, Luc l'évoque sous le nom de « Reine de Midi » (Modèle:Réf Bible) (grec : Modèle:Lang, « basilissa notou » ; latin : « Modèle:Lang »)<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
Une interprétation mystique du Cantique des Cantiques apparaît dans les commentaires d'Origène sur les Cantiques<ref name="cbtel-canticles">Modèle:Chapitre.</ref>. Il identifie la narratrice, ou « épouse », avec la « Reine du Midi » des chants<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. D'autres études ont proposé que le couple présenté dans le livre soit Salomon et la fille du pharaon. La première proposition fut préférée par les interprètes mystiques à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la seconde est proposée par Modèle:Lien en 1803<ref name="cbtel-canticles" />.
Aggada
Modèle:Article connexe Selon Flavius Josèphe (Antiquités judaïques 8:165–73), la reine de Saba fut reine d'Égypte et d'Éthiopie et apporta en Israël les premiers spécimens de commiphora opobalsamum, qui grandirent sur la terre sainte<ref name="ej2-queen">Modèle:Chapitre.</ref>,<ref name="je-queen">Modèle:Chapitre.</ref>.
Le Talmud (Baba Batra 15b) insiste sur le fait qu'il n'y avait pas de reine, mais un roi de Saba (basé sur des interprétations variées de la racine hébraïque « mlkt ») qui arriva à Jérusalem. Cette version est destinée à discréditer toute histoire relatant une relation entre Salomon et la reine.
Le compte rendu le plus détaillé de la visite de la reine de Saba au roi Salomon est donné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le Livre d'Esther. Une huppe informe Salomon que le royaume de Saba est le seul royaume dont le peuple ne lui est pas sujet et que sa reine idolâtre le soleil. Il la renvoie alors à Kitor dans le pays de Saba. Dans la lettre qu'il a attachée à son aile, le roi ordonne à la reine de venir à lui en tant que sujet. En réponse, elle lui envoie tous les bateaux de la mer chargés de cadeaux et de Modèle:Unité de taille égale, tous nés à la même heure et habillés de vêtements pourpres. Ils portent avec eux une lettre déclarant que la reine arrivera à Jérusalem dans trois jours quand le voyage en prend normalement sept. Quand cette dernière arrive et se rend au palais de Salomon, elle confond le sol en miroir avec de l'eau. Elle soulève donc le bas de sa robe et découvre ses jambes. Salomon l'informe de son erreur et la réprimande sur ses jambes velues<ref>Modèle:Article. Cette histoire est mentionnée dans le Targoum Sheni.</ref>. Elle lui posa trois énigmes (Modèle:Réf Bible), selon le Midrash, essentiellement pour tester sa sagesse<ref name="ej2-solomon" />,<ref name="ej2-queen" />,<ref name="je-queen" />. L'alphabet de Ben Sira affirme que de leur union serait né Modèle:Monarque.
Dans la kabbale chrétienne, la reine de Saba est considérée comme la reine des démons et est parfois identifiée avec Lilith, une première fois dans le Modèle:Lang, puis plus tard dans le Zohar. Certains des mythes juifs et arabes maintiennent que la reine était en fait une Djinn, mi-humaine, mi-démon<ref name="ej2-demons">Modèle:Chapitre.</ref>,<ref name="ej2-lilith">Modèle:Chapitre.</ref>.
Modèle:Refnec. Les légendes ashkénazes dépeignent la reine de Saba comme une danseuse séductrice. Pendant longtemps, elle fut décrite comme une infanticide ou une sorcière démoniaque<ref name="ej2-lilith" />.
Islam
La reine de Saba est citée dans la sourate 27 (An-Naml, v.20-44, lire en ligne). Le récit diffère fortement du récit biblique. Ainsi, dans le texte biblique, la visite de la Reine à Salomon est de son initiative, tandis que dans le Coran, elle vient à l'invitation de Salomon. De nombreuses autres différences existent entre les deux récits. Le récit coranique est construit autour de la conversion de la reine<ref name=":0">C.A. "Bilqis", Dictionnaire du Coran, 2007, Paris, Modèle:P..</ref>.
En effet, le récit du Coran commence avec Salomon le sage qui avait remarqué l’absence de la Huppe et demanda où elle était. Cette dernière revint avec une nouvelle et informa Salomon qu’elle avait trouvé un peuple dont la reine se prosterne devant le soleil au lieu du Dieu. Salomon décida d’envoyer un récit à la reine en l’invitant à lui rendre visite. À son tour, la reine informa son peuple et demanda son avis. Le peuple répondit qu’il faisait confiance à la reine. Cette dernière enverrait des cadeaux à Salomon. Ce sage n’ayant pas besoin de ses cadeaux insista sur le fait qu’elle vienne chez lui, tout en demandant à des djinns d’apporter le trône de la reine. Un parmi eux dit qu’il était capable de le faire avant que Salomon se lève de sa place ; un deuxième dit qu’il en était capable avant que Salomon cligne ses yeux. Quand la reine arriva, Salomon demanda si c’était bien son trône. La reine répondit qu’il lui ressemblait. À ce moment, Salomon invita la reine à entrer au palais ; en entrant, la reine crut que c’était de l’eau et souleva ses vêtements, et Salomon lui informa qu’il s’agissait d’un sol en verre. À la fin du récit, la reine de Saba se convertit et crut en Dieu.
En outre, le récit coranique contient une dimension énigmatique absente du texte biblique. Cet aspect a permis aux commentateurs musulmans de combler les silences à partir de récits de la tradition rabbiniqueModèle:Refnec. Certains éléments de la légende islamique trouvent ainsi des parallèles dans la littérature juiveModèle:Refnec. Tabari, Zamakhshari, Baydawi complètent ainsi l'histoire sur de nombreux points ; ainsi nomment-ils la reine Bilkis, nom probablement dérivé du grec Modèle:Lang ou de la forme hébraïsée pilegesh, « concubine ». Les djinns de l'entourage de Salomon, effrayés à l'idée qu'il puisse épouser l'intruse, répandent la rumeur selon laquelle elle aurait les jambes velues et des sabots à la place des pieds. Salomon conçoit donc une ruse, plaçant au sol des miroirs que la reine prend pour de l'eau. Afin de traverser, elle soulève sa robe, dévoilant une paire de jambes humaines. Le roi ordonne ensuite à ses démons de préparer un dépilatoire spécial, pour la défaire de ses poils disgracieux. Selon certaines traditions, Salomon épouse la reine, quand d'autres la lui font donner en mariage à un seigneur de Hamdan<ref name="ei2-bilkis">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les textes bibliques sur la reine de Saba et ses bateaux en provenance d'Ophir ont servi de base à la légende selon laquelle des israélites auraient voyagé avec sa cour, lorsqu'elle retourna dans son pays en portant l'enfant de Salomon<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Selon la légende, les premiers juifs du Yémen y seraient arrivés au temps du roi Salomon, grâce à l'alliance politico-économique passée entre la reine de Saba et lui<ref name="ej2-queen" />.
Copte
L'histoire de Salomon et de la reine est très populaire auprès des coptes, comme le montrent les fragments d'une légende copte conservée sur un papyrus à Berlin. La reine, ayant été soumise par duperie, donne un pilier à Salomon sur lequel tout le savoir terrestre est inscrit. Salomon envoie un de ses démons afin qu'il récupère le pilier d'ÉthiopieModèle:Refnec.
Éthiopien
Le Kebra Nagast, récit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de légitimation de la dynastie régnante en Éthiopie, propose une version étendue du mythe. Modèle:Monarque, ancêtre revendiqué de la dynastie régnante en Éthiopie à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dite salomonide, serait le fils de Salomon et de Makeda, reine de Saba.
Selon ce récit, le roi Salomon, pour acheter les matériaux nécessaires à la construction de son temple, rencontre des marchands du monde entier, parmi lesquels Tamrin, grand marchand de la reine Makeda d'Éthiopie. En retournant dans son pays, Tamrin décrit à la reine les choses merveilleuses qu'il a vues à Jérusalem, ainsi que la sagesse et la générosité de Salomon. Elle décide donc de le rencontrer. Elle est chaleureusement accueillie et participe à un grand banquet donné en son honneur dans le palais de Salomon. Makeda y passe la nuit, Salomon jurant qu'il ne tenterait rien contre elle, après qu'elle-même a juré qu'elle ne lui volerait rien. Le repas ayant été particulièrement épicé, Makeda se réveille en pleine nuit, assoiffée. Lorsqu'elle s'empare d'une carafe d'eau, Salomon apparait, lui rappelant son serment. Ce à quoi elle répond : Modèle:Citation Cette même nuit, Salomon fait un rêve où il voit le soleil se lever sur Israël. Méprisé par les juifs, le soleil se déplace vers l'Éthiopie où il rayonne. Salomon donne alors à Makeda un anneau qu'elle accepte comme preuve de sa foi. En rentrant dans son pays, elle donne naissance à un fils qu'elle nomme Baina-lekhem (bin al-ḥakīm, « fils de la sagesse »), plus tard appelé Menelik.
Après avoir grandi en Éthiopie, le garçon, arborant l'anneau de Salomon, part pour Jérusalem où il est reçu avec honneur. Le roi et son peuple tentent en vain de le convaincre de rester. Salomon rassemble alors ses conseillers et annonce qu'il enverra son fils aîné en Éthiopie. Il ajoute qu'il attend un troisième fils qui épousera la fille du roi de Rome afin que le monde entier soit gouverné par les descendants de David. Baina-lekhem est alors oint par le grand prêtre Zadok et prend le nom de David. Des nobles de Jérusalem le suivent alors en Éthiopie et aujourd'hui encore, certaines des grandes familles éthiopiennes revendiquent son ascendance.
Avant le départ, Azarya, le fils du grand prêtre, vole l'arche d'alliance que Menelik emporte en Éthiopie. Lorsque Salomon l'apprend, il donne l'ordre aux prêtres de garder le silence sur ce vol et de placer une copie de l'arche à l'intérieur du temple<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
Selon Modèle:Lesquelles, la reine Makeda faisait partie de la dynastie originellement fondée par Za Besi Angabo en Modèle:Date À l'origine, c'était le frère de Makeda, le prince Nourad, qui devait régner sur le royaume, mais sa mort prématurée place sa sœur sur le trône. Elle aurait ainsi gouverné le royaume une cinquantaine d'années<ref name="eahc-makeda">Modèle:Chapitre.</ref>.
Bien que les histoires d'Abyssinie apportent de nombreux détails, elles omettent les anecdotes qui reflètent l'animosité de certains théologiens envers la reine (l'histoire des jambes velues par exemple)<ref name="eahc-solomonic">Modèle:Chapitre.</ref>.
Légendes maçonniques
La Reine de Saba est mentionnée brièvement dans deux rituels maçonniques :
- Le rituel dit « d'installation du vénérable » pratiqué particulièrement dans les rites d'origine anglaise : Rite émulation et Rite d'York. Selon la légende particulière de ce rituel, c'est en sa présence que Salomon aurait fait le geste devenu par la suite l'un des signes de reconnaissance communiqués à cette occasion.
- Le rituel du degré de Modèle:Lang des juridictions américaines.
En revanche, bien que certains éléments du chapitre intitulé « Histoire de la reine du matin et de Soliman prince des génies » du Voyage en Orient de Gérard de Nerval<ref>Modèle:Ouvrage. Modèle:Commentaire biblio Cette légende d'inspiration maçonnique sera reprise et développée en 1862 dans l'Opéra de Charles Gounod « La reine de Saba ». Les éléments du roman puis de l'opéra qui ont été importés dans les rituels maçonniques du Suprême Conseil de France en 1877 concernent le personnage d'Adoniram et non pas celui de la Reine de Saba.</ref> aient été ensuite introduits dans les rituels maçonniques du Suprême Conseil de France puis de la Grande Loge de France de 1877 à 1962, le personnage de la reine de Saba lui-même ne faisait pas partie de cet emprunt<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Découvertes archéologiques
Lors de fouilles, en 1951, dans le désert au nord du Yémen, le temple vieux de Modèle:Unité, nommé Mahram Bilqis (Modèle:Lien, temple de Bilqis, reine de Saba), a été découvert par l'équipe de l'archéologue Modèle:Lien<ref>Modèle:Article.</ref>. Selon les archéologues, il s'agit d'un site sacré utilisé par les pèlerins entre -1200 et 550. Le temple est situé près de l'ancienne ville de Marib, capitale du Royaume de Saba selon la Bible et la tradition musulmane, et pourrait constituer une preuve de l'existence de la reine de Saba.
Le Modèle:Date-, des archéologues de l'Université de Hambourg ont rapporté avoir découvert le palais de la reine de Saba en Éthiopie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les vestiges retrouvés se situent en dessous du palais d'un roi chrétien. Il semblerait qu'une première version du palais ait été remplacée par un bâtiment orienté vers l'étoile de Sirius, dont la reine de Saba et son fils Ménélik étaient devenus adorateurs selon la Bible.
Références culturelles
Peinture
-
La Reine de Saba devant Salomon, Konrad Witz, 1438.
-
Safavid (1590), Balqis Reine de Saba face à la huppe, Iran.
-
La légende merveilleuse de la reine de Saba et du roi Salomon, huile sur toile de Georges-Antoine Rochegrosse, vers 1901.
- 1438, Die Königin von Saba vor Salomo, Konrad Witz ;
- 1648, Port avec l'embarquement de la reine de Saba de Claude Lorrain ;
- 1590, Balqis Reine de Saba face à la huppe, Safavid, Iran ;
- vers 1650, L'Embarquement de la reine de Saba de Claude Lorrain ;
- vers 1650, Salomon recevant la Reine de Saba de Jacques Stella ;
- 1922, La Reine de Saba d'Adolphe Lalire (Adolphe Lalyre ou Adolphe La Lyre) peinte à Carteret en 1922 (dimensions : Modèle:Dunité) ;
- 2015, La Reine de Saba chez Salomon de Hocine Ziani ;
Sculpture
- La Reine de Saba de la cathédrale Notre-Dame de Reims ;
- La reine de Saba, statue-colonne de l'ancienne église Notre-Dame de Corbeil conservée au musée du Louvre, dont un moulage en plâtre se trouve dans l'église Saint-Martin de Louveciennes.
Art contemporain
- La reine de Saba figure sous le nom de Makéda et de Nicaula parmi les [[Liste des femmes mentionnées sur The Dinner Party|Modèle:Nombre]] référencées dans l'œuvre d'art contemporain Modèle:Lang (1979) de Judy Chicago ; son nom y est associé à Hatchepsout<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Musique
Musique moderne
- Une chanson célèbre de Jean-Jacques Goldman pour Khaled, intitulée Aïcha, évoque la reine de Saba ;
- Auparavant, Michel Laurent connut le succès à la fin des années 1960 avec Ma reine de Saba (1967) ;
- La reine se voit rendre hommage dans Modèle:Lang, chanson et album de Modèle:Lang (1977) ;
- La compositrice Adrienne Clostre a composé une œuvre pour orgue et percussions intitulée « La reine de Saba » en 1990 ;
- Les Nubians, un groupe de nu soul, lui consacrent une chanson intitulé Makeda sur leur premier album Princesses Nubiennes (1998). C'est d'ailleurs ce Modèle:Lang qui leur ouvrira les portes des États-Unis où il deviendra le plus gros succès francophone de la décennie sur ce territoire ;
- Une chanson de l'album Navigatoria (2005), écrite par la compositrice et chanteuse japonaise Shikata Akiko (Modèle:Lang), s'intitule Modèle:Lang.
Opéra
- Georg Friedrich Haendel : Solomon, oratorio (1749) ;
- Charles Gounod : La Reine de Saba (1862) ;
- Károly Goldmark : Modèle:Lang (1875) ;
- André Lavagne : Les Amours du Roi Salomon et de la Reine de Saba (1938).
Ballet
- Ottorino Respighi, Modèle:Lang (1930-1931).
Cinéma
Le personnage de la reine de Saba a beaucoup inspiré les réalisateurs ; on peut citer :
- 1913 : La Reine de Saba, film français de Henri Andréani ;
- 1921 : La Reine de Saba (Modèle:Lang), film américain de J. Gordon Edwards ;
- 1952 : La Reine de Saba (Modèle:Lang), film italien de Pietro Francisci ;
- 1959 : Salomon et la Reine de Saba (Modèle:Lang), film américain de King Vidor, avec Gina Lollobrigida ;
- 2022 : Trois mille ans à t'attendre (Modèle:Lang), film américano-australien de George Miller.
Série
- 2017 : Bilquis, la reine de Saba, est jouée par Yetide Badaki dans American Gods.
Littérature
- 1357 : Jean de Mandeville décrit l'Éthiopie dans le chapitre XVII de son Livre des merveilles du monde, où il localise la ville de Saba<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- 1374 : Giovanni Boccacio consacre un chapitre à Nicaula, reine de Saha, dans son ouvrage Sur les femmes célèbres publié en 1374<ref>Compitum - Recherches et actualités sur l'Antiquité romaine et la latinité - De mulieribus claris - Boccace.</ref> ;
- 1565 : Modèle:Lien présente le pays d'Éthiopie dans A Dialogue bothe pleasaunte and pietifull<ref>A Dialogue bothe pleasaunte and pietifull, lire en ligne (en anglais moderne naissant), page 103 du livre, page 120 du site.</ref>. Il y explique que sa ville principale est Meroa (aussi nommée Saba), dont la reine vint à Salomon. On trouve aussi dans ce pays les légendaires Monts de la Lune ;
- 1832 : La Fée aux miettes de Charles Nodier (sous l'orthographe Belkiss) ;
- 1851 : Voyage en Orient de Nerval<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Voyage en Orient, Les nuits du Ramazan, III — Les Conteurs, chapitre II — Balkis (lire en ligne)</ref> ;
- 1874 : La Tentation de saint Antoine de Flaubert<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>La Tentation de saint Antoine, lire en ligne : chapitres I, II et V.</ref> ;
- 1885 : Les Mines du roi Salomon, roman d'Henry Rider Haggard ;
- 1902 : parmi les Histoires comme ça (Modèle:Langue) de Rudyard Kipling, Le Papillon qui tapait du pied (Modèle:Langue) met en scène Suleiman bin-Daoud et Balkis en couple complice ;
- 1979 : Élégies majeures de Léopold Sédar Senghor. La dernière des élégies du poète sénégalais est une Élégie pour la reine de Saba ;
- 1987 : La Reine de Saba, récit de Jean Grosjean ;
- 2001 : Bilquis, la reine de Saba dans le roman Modèle:Lang de Neil Gaiman ;
- 2008 : La reine de Saba de Marek Halter ;
- 2011 : Modèle:Nobr : opération Saba de Papy Chulo ;
- 2013 : Modèle:Ouvrage.
Astronomie
- (1196) Saba, astéroïde.
Gastronomie
Reine de Saba est également le nom d'un gâteau au chocolat<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Jeux-vidéo
Dans Europa Universalis IV, plusieurs références à la reine de Saba apparaissent si l'on joue l'Éthiopie.
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Aurélia Hetzel, La Reine de Saba. Des traditions au mythe littéraire, Classiques Garnier, 2012.
Articles connexes
Liens externes
- La reine de Saba dans l'Modèle:Lang, Modèle:Lien web.