Arthur III de Bretagne

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 2 octobre 2023 à 01:53 par >Guise
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes Modèle:Titre mis en forme Modèle:Sources à lier Modèle:Infobox Personnalité politique

Modèle:Souverain- de Bretagne dit « le Justicier », auparavant désigné comme le « Connétable de Richemont », né le Modèle:Date- au château de Suscinio, près de Vannes, et mort le Modèle:Date- à Nantes, est un seigneur breton, fils de Modèle:Souverain2, duc de Bretagne, et de sa troisième épouse Jeanne de Navarre.

Blessé à la bataille d'Azincourt en 1415 et fait prisonnier, il reste en captivité en Angleterre pendant cinq ans. Il est nommé connétable de France par Modèle:Souverain2 le Modèle:Date-, reprend Paris aux Anglais le Modèle:Date-, après avoir été l'un des compagnons d'armes de Jeanne d'Arc.

Il devient duc de Bretagne en 1457.

Biographie

Fichier:Blason Arthur III de Bretagne (1393-1425) comte de Richemont.svg
Blason du connétable de Richemont avant qu'il ne devienne duc de Bretagne.

Il reçoit de son père l'Honneur de Richmond, en Angleterre, les rois d'Angleterre refusant que les Bretons portent le titre de comte.

Il est également duc de Touraine, comte de Dreux, d'Étampes, de Montfort et d'Ivry et baron de Parthenay en 1415, mais la donation ne sera effective qu'en 1427.

Modèle:Souverain2 menait une politique ménageant les deux partis anglais et français. Lorsqu'il signe en 1420 le traité de Troyes qui dépouille Modèle:Souverain2, il autorise son frère Arthur à combattre sous la bannière française.

Un engagement précoce

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la Bretagne du duc Modèle:Souverain2 ménage les influences française et anglaise. Les liens économiques privilégiés de la Bretagne avec l'Angleterre pourraient l'orienter vers une alliance Outre-Manche. Avec la France, la méfiance persiste, conséquence, entre autres, de la tentative manquée d'annexion du duché par le royaume en 1378. Arthur de Richemont se voit néanmoins autorisé par Modèle:Souverain-, son frère, à recruter des troupes en Bretagne afin de servir la cause des Armagnacs contre les Bourguignons, dans la guerre civile qui déchire le royaume de France.

La captivité

Maintenu dans son rôle de défenseur du parti Armagnac en Bretagne, ce après la Paix d'Arras du Modèle:Date- : alors que sur ordre de Louis de Guyenne les mots Bourguignons et Armagnacs étaient bannis du royaume Modèle:Incise, Arthur regagne Paris en Modèle:Date-. Apprécié du dauphin Louis de Guyenne, il reçoit les terres de Modèle:Souverain2, coupable aux yeux du roi d'avoir épousé la cause des Bourguignons au siège d'Arras. Afin de rentrer en possession des biens de ce seigneur jugé rebelle, Richemont doit entrer en campagne en Modèle:Date-.

En août, le débarquement des troupes d'Modèle:Souverain3 en Normandie bouleverse les priorités. Richemont rejoint alors les Français à Azincourt à la tête d'un fort contingent d'hommes d'armes bretons. Engagé au matin du Modèle:Date-, le désastre est consommé en fin d'après-midi. Les chevaliers français sont fauchés dans la fleur de l'âge. Richemont n'est pas épargné. Blessé, il est emmené captif en Angleterre. Commence pour le jeune prince breton une longue période de captivité. Incarcéré au château de Fotheringhay, il est transféré en 1420 à la tour de Londres, sous la surveillance de Roger Ashton. Richemont accorde alors procuration à son frère Modèle:Souverain2 pour défendre ses intérêts et négocier une trêve dans les affaires personnelles qui l'opposent à l'archevêque.

Modèle:Souverain- autorise bientôt, sous la pression de la diplomatie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, son précieux prisonnier à se rendre en France. Richemont quitte donc l'Angleterre en Modèle:Date-, accompagné de quelques écuyers bretons. En décembre, il est témoin de l'entrée triomphale d'Modèle:Souverain- à Paris. En Modèle:Date-, toujours captif des Anglais, il assiste à la prise de Meaux. Les historiographes français de l'époque ne lui pardonnèrent pas cette période passée aux côtés des Anglais, le soupçonnant d'avoir été tenté d'embrasser la cause de ceux-ci. Ce n'est finalement qu'après la mort d'Modèle:Souverain-, le Modèle:Date-, qu'Arthur recouvre une totale liberté. Estimant ne plus rien devoir aux Anglais : cette fois, ce sont les historiographes britanniques qui ne le ménagent plus guère.

Le choix des armes françaises

[[Fichier:Vigiles du roi Charles VII 31.jpg|vignette|redresse|Modèle:Souverain3 et Arthur, connétable de Richemont. Miniature issue du manuscrit de Martial d'Auvergne, [[Les Vigiles de la mort de Charles VII|Les Vigiles de Modèle:Souverain-]], vers 1484, Paris, BnF.]]

Débarrassé de toute entrave, Richemont se hâte de négocier les termes de son mariage avec Marguerite, duchesse de Guyenne, veuve du dauphin Louis et sœur du duc de Bourgogne Philippe le Bon. Après de longues négociations avec son frère Philippe le Bon devenu duc, Marguerite de Bourgogne (1393-1441) finit par accepter un mariage politique avec lui<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; le mariage est célébré à Dijon le Modèle:Date-, donnant à Marguerite un rôle d'intermédiaire pour négocier une réconciliation entre le roi et le duc de Bourgogne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le désastre français de Verneuil laisse vacante la charge de connétable de France : une entrevue préliminaire entre Modèle:Souverain- et Arthur de Bretagne a lieu à Angers en Modèle:Date-. Arthur de Bretagne devient la même année gouverneur du Berry (1424-1426)<ref>Jean Duquesne, Dictionnaire des Gouverneurs de Province sous l'Ancien Régime, Paris, Éditions Christian, 2002, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref>. Richemont accepte l'épée de connétable que lui remet le roi, à Chinon, le Modèle:Date-. L'entente est pourtant de courte durée. L'entourage de Modèle:Souverain- s'efforce de desservir Richemont auprès du roi. Début 1426, Richemont rejoint Modèle:Souverain- en Bretagne pour y jouer à nouveau les recruteurs avant d'assiéger, sans succès, les Anglais à Saint-James de Beuvron, près d'Avranches. Une seconde défaite des troupes commandées par Richemont aux Bas-Courtils, sur les grèves du Mont-Saint-Michel, rend Modèle:Souverain- plus prudent. Il interdit à son frère d'aventurer à nouveau la noblesse bretonne pour d'aussi petites entreprises.

La prudence de Modèle:Souverain- et l'embellie diplomatique anglo-bourguignonne fragilisent la position de Richemont auprès de Modèle:Souverain-. Il lui devient difficile de recruter des troupes en Bretagne et il ne peut plus jouer les médiateurs entre Modèle:Souverain- et la Bourgogne. Privé de sa pension de connétable, Richemont doit se contenter de livrer des batailles de seconde zone près de Parthenay et de Fontenay-le-Comte. Il reçoit la seigneurie de Parthenay en 1427 : la population de la ville est alors très rapidement hostile au nouveau gouverneur, qui fait renforcer les défenses du château côté ville, et adapte également les fortifications de la ville à l’artillerie par l’édification d’un boulevard d'artillerie<ref>Maria Cavaillès, Marie-Pierre Baudry, « L’enceinte urbaine de Parthenay », in: Gilles Blieck, Philippe Contamine, Nicolas Faucherre... [et al.], Les enceintes urbaines, {{#switch: -

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}, Paris, édition du CTHS, 1999, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref>.

En Modèle:Date-, avec l'appui de Yolande d'Aragon et de Georges de La Trémoille, il arrête et exécute sommairement Modèle:Souverain3, le favori du roi. En Modèle:Date-, Richemont est disgracié en raison de ses échecs militaires<ref name="Entrée 1458">Entrée RICHEMONT Arthur de Bretagne, comte de (1393-1458), dans Modèle:Harvsp.</ref> et politiques puisque l'alliance avec le duc de Bretagne s'est révélée infructueuse<ref name="ReferenceB">Modèle:Harvsp.</ref> ; en effet, confronté à l'offensive anglaise, Modèle:Souverain3 procède à un nouveau revirement d'alliance en négociant en Modèle:Date- avec le duc de Bedford avant de reconnaître le traité de Troyes le Modèle:Date-<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Le connétable a peut-être été également desservi par la brutalité de ses méthodes et exigences. En 1425, fort de l'appui de la maison d'Anjou en la personne de Yolande d'Aragon, Richemont avait évincé les anciens fidèles du roi. Le médiéviste Olivier Bouzy considère que le connétable dominait le conseil royal par la force Modèle:Incise en n'hésitant pas à commanditer l'exécution et l'assassinat de certains fidèles du souverain, tels Modèle:Souverain3 et le Grand Écuyer Jean du Vernet, dit le Camus de Beaulieu<ref name="harvsp|Bouzy|2007">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="ReferenceB" />. Philippe Contamine évoque une Modèle:Citation entre Richemont et le roi<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Les Anglais accomplissent d'inquiétants progrès. Après s'être emparées de Laval et du Mans, les troupes du comte de Salisbury s'avancent vers Orléans. En Modèle:Date-, ils entreprennent d'assiéger la place. Modèle:Souverain- refuse, malgré l'urgence de la situation, de rappeler Richemont. La disgrâce du connétable se prolonge. L'envoi de secours à Orléans décide Richemont à passer outre aux directives royales qui visent à l'écarter des affaires. Après avoir finalement rassemblé des troupes en Bretagne, le connétable entame sa marche. C'est au cours de sa chevauchée qu'il apprend la levée du siège d'Orléans (effective le Modèle:Date-) et la prise de Jargeau par l'armée française. L'approche de Richemont sème le trouble dans l'armée française. Après avoir consulté les capitaines, Jeanne d'Arc se résout à accepter sa venue. La jonction s'effectue non loin de Beaugency. Poursuivis et défaits à Patay et à Beaugency, les Anglais perdent nombre de leurs chefs. L'Anglais John Talbot est fait prisonnier. Malgré la victoire, Richemont reçoit l'ordre de s'en retourner et les places fortes ferment leurs portes sur son passage.

Attaché à la cause française, bien que toujours en disgrâce, Richemont s'en va batailler en Normandie, contraignant les Anglais à diviser leurs forces. Il mène également une guerre privée contre La Trémoille.

En 1432, lors du siège de Pouancé par son frère Modèle:Souverain2, duc de Bretagne, il accepte de combattre aux côtés des Anglais, mais réussit à négocier un traité permettant de mettre fin au siège avant que la ville ne tombe. Modèle:Article détaillé

Il signe une paix éphémère avec La Trémoille en Modèle:Date- ; en juin de la même année, Modèle:Souverain2 tente d'assassiner La Trémoille sur l'ordre de Richemont, mais ne blesse sa cible que légèrement. Richemont fait alors enlever La Trémoille, l'emprisonnant au château de Montrésor ; Modèle:Souverain- n'intervient pas, et Richemont récupère sa charge de connétable.

Les campagnes victorieuses

Fichier:Armorial de Gilles le Bouvier BNF Fr4985 f17v.JPG
Le connétable Arthur de Richemont, enluminure sur parchemin, Armorial de Gilles Le Bouvier, dit Berry, héraut d'armes du roi Modèle:Souverain-, ms. 4985, Modèle:Folio, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Paris, BnF.

Désormais les Bretons du connétable vont s'illustrer en Île-de-France et en Normandie. Début 1434, d'imposantes forces font face aux Anglais, non loin de Sillé-le-Guillaume. En Modèle:Date-, Richemont parvient à faire lever les sièges de Laon et de Beauvais. Il gagne ensuite la Champagne et la Lorraine. Conscient de la tournure que prennent les événements, le duc de Bourgogne Philippe le Bon entame, de son côté, un rapprochement avec le roi Modèle:Souverain-. Au Modèle:Date-, des capitaines bretons, sur ordre du connétable, surprennent la garnison anglaise de Saint-Denis et parviennent à s'y installer provisoirement. Toutefois, pour chasser les Anglais de Paris, il faut s'y maintenir durablement.

Le Modèle:Date-, Modèle:Souverain- nomme Richemont lieutenant-général en Île-de-France, Normandie, Champagne et Brie, avec la charge de reprendre Paris. Ayant reçu le renfort de troupes bourguignonnes, les Anglais sont repoussés aux portes de la capitale. Le Modèle:Date-, Richemont se présente sous les murs de la cité. La ville est en pleine effervescence. Victimes de la fureur populaire des Parisiens, les Anglais doivent se réfugier dans la bastille Saint-Antoine. Le Modèle:Date-, la garnison capitule. La prise de Paris renforce encore la position de Richemont auprès de Modèle:Souverain-, d'autant que les Bretons du connétable s'illustrent en Île-de-France aux côtés des grands capitaines français, Dunois, La Hire et Poton de Xaintrailles.

Des jalousies se font parfois jour comme au siège de Montereau, en 1437, où un chroniqueur rapporte la crainte des Français de voir les Bretons s'emparer de la cité avant eux.

En 1437, de concert avec Pierre de Rieux il s’empara du Pays de Caux. En Modèle:Date-, Richemont et ses capitaines, Pierre de Rostrenen, Tugdual de Kermoysan et Jean Budes, entament le siège de Meaux, l'une des plus solides places fortes du royaume. Meaux tombe le Modèle:Date- après une irrésistible offensive. Un chevalier écossais du nom de Thomas de Huston, de la région de Girvan, qui vint combattre les Anglais en France au nom de l’Auld Alliance, a été le premier<ref>William Forbes Leith, The Scots Men-at-arms and Life-guards in France, Edinburgh, 1882 https://www.google.fr/books/edition/The_Scots_Men_at_arms_and_Life_guards_in/4ZRHAAAAYAAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=sir+Thomas+houston+meaux&pg=PA51&printsec=frontcover (en anglais).</ref> à entrer dans la ville de Meaux assiégée. Pour cet acte, en 1454, il reçoit par don du roi la seigneurie de Gournay-sur-Marne<ref>Scotianostra : https://scotianostra.tumblr.com/post/190717400912/the-scots-at-the-siege-of-orléans-1428-1429-im.</ref>. Olivier de Coëtivy se voit confier la garde de la place par le connétable de Richemont, lequel s'en retourne à Paris retrouver le roi. Dans les mois qui suivent, Richemont s'emploie à réorganiser l'armée inaugurant une longue série d'ordonnances. En 1441, la prise de Pontoise met un terme à la reconquête de l'Île-de-France.

Fichier:Arbre des batailles BnF Arsenal ms 2695 folio 6v.jpg
Les trois ordres dans L'arbre des batailles d'Honorat Bovet. Au centre de la miniature, le roi Modèle:Souverain2 entouré du dauphin Louis et du connétable Arthur de Richemont. Paris, BnF, Bibliothèque de l'Arsenal, ms. 2695 Modèle:Folio, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

En 1440, la révolte dite de la Praguerie tente de se débarrasser de lui. En 1442, l'expédition de Tartas fournit au connétable l'occasion d'une véritable démonstration de force en Guyenne et en Gascogne.

Sur le plan personnel, Richemont contracte un second mariage avec Jeanne d'Albret avant de rejoindre la Bretagne, en décembre, pour y voir Modèle:Souverain3, le nouveau duc, son neveu, faire son entrée dans sa bonne ville de Rennes.

Les trêves de Tours, conclues en 1443, permettent au connétable d'éloigner les dangereux routiers hors du royaume et de poursuivre ses réformes militaires, au nom de Modèle:Souverain-. La discipline dans l'armée est rétablie, et une armée permanente est formée en 1445, les compagnies d'ordonnance (aujourd'hui gendarmes). Modèle:Article détaillé

En Modèle:Date-, les trêves sont rompues lorsque le duc de Bretagne, immédiatement soutenu par Modèle:Souverain-, entreprend de reprendre Fougères, tombé aux mains de François de Surienne, capitaine français à la solde des Anglais. On assemble des troupes bretonnes à Rennes. La campagne de Normandie s'engage. Des objectifs sont fixés. Dunois commande l'armée française, armée qui s'emploie à Rouen. Début septembre, les Bretons quittent Dol et s'avancent vers Le Mont-Saint-Michel. Coutances et Saint-Lô sont emportées. En octobre, le connétable met le siège à Gavray, l'une des places les mieux défendues du Cotentin. Le Modèle:Date-, les Bretons du connétable interviennent de manière décisive aux côtés des troupes françaises et sauvent la bataille de Formigny. Il est l'artisan de la victoire de Formigny le Modèle:Date- où il combat glorieusement les Anglais qu’il chasse de Normandie : prévenu par Clermont de la menace anglaise, il arrive par Dol, Granville, Coutances puis Saint-Lô et se dirige vers Trévières puis Formigny avec environ Modèle:Nb. Il est accompagné par le comte de Laval et le maréchal de Lohéac. Il prendra le commandement de toute l'armée après son arrivée à Formigny. Désormais, la reconquête de la Normandie ne saurait s'arrêter. Malade, le duc de Bretagne, Modèle:Souverain-, doit abandonner à Richemont seul la campagne en Basse-Normandie. Rejoint par le roi, les Bretons assiègent Caen. En Modèle:Date-, le connétable se voit remettre les clés de la cité. À Cherbourg, la tâche se révèle plus ardue et de valeureux capitaines bretons y trouvent la mort, entre autres Tugdual de Kermoysan. À l'issue de la campagne, Modèle:Souverain- confie à Richemont le gouvernement de la province.

Pour cette raison, la reconquête de la Guyenne, qui marque la fin des opérations militaires de la guerre de Cent Ans se fait sans lui. En 1453, les Bretons servent à Castillon, non plus sous les ordres du connétable ainsi mis à l'écart, mais commandés par le jeune François, comte d'Étampes.

L'affaire Gilles de Bretagne

Le Modèle:Date-, Olivier de Méel, ancien écuyer d'Arthur en 1442, assassine Gilles de Bretagne, le représentant du parti pro-anglais dans le duché. Gilles, fils du duc Modèle:Souverain3, est donc le neveu d'Arthur et le frère du duc Modèle:Souverain3. Son meurtre accompli, Olivier de Méel fuit en France et trouve asile au château de Marcoussis. Il y est enlevé, en terre française, par deux écuyers d'Arthur, afin d'être exécuté à Vannes le Modèle:Date-, ce qui déclenche un conflit avec le roi de France.

Modèle:Souverain-, duc de Bretagne

Fichier:Vigiles du roi Charles VII 11.jpg
Les funérailles de Modèle:Souverain- et d'Modèle:Souverain-. Vigiles de Modèle:Souverain-.

Modèle:Style

Il meurt le Modèle:Date-. Son corps est inhumé dans l'église des chartreux de Nantes. Son tombeau, construit par Catherine de Luxembourg, est chargé des armes de Bretagne et de Luxembourg. Ses restes sont ensuite transférés dans la chapelle Saint-Clair, à la cathédrale dans le tombeau de Modèle:Souverain2 en 1817<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:Souverain- et l'hommage

Il fait un hommage non-lige au roi de France pour la Bretagne. À l'occasion d'une invitation du roi à se rendre en tant que pair de France à Montargis pour le procès du duc d'Alençon, il déclare par une lettre datée du Modèle:Date- : Modèle:Citation<ref>Alexandre Mazas, Vies des grands capitaines français du Moyen Âge - Arthur de Bretagne, comte de Richemont, connétable de France, Modèle:Nobr, 1828, Modèle:P. (Modèle:Lire en ligne).</ref>

Mariages

Marié à trois reprises, il n'a pas de postérité légitime :

  1. le Modèle:Date- à Dijon, Marguerite de Bourgogne, fille de Jean sans Peur, duc de Bourgogne et de Marguerite de Bavière, veuve de Louis de Guyenne (1397-1415), Dauphin de France ;
  2. le Modèle:Date- à Nérac, Modèle:Souverain3 (1425-1444), comtesse de Dreux, fille de Modèle:Souverain3 et d'Anne d'Armagnac ;
  3. le Modèle:Date- Catherine (morte en 1492), fille de Modèle:Souverain3, comte de Saint-Pol et de Brienne, et de Marguerite des Baux.

Descendance légitimée par le roi

Il laisse toutefois une fille Jacquette de Bretagne, qui épousa Artus Brécart, écuyer du duc de Bretagne Modèle:Souverain-, connétable de Rennes et capitaine de Mervent, du Coudray-Salbart et Saint-Aubin-du-Cormier ; elle fut légitimée par le roi de France Modèle:Souverain2, sa mère est restée inconnue :

Modèle:Citation<ref>Père Anselme, Modèle:Nobr, Modèle:P..</ref>

À l'époque la châtellenie de Bréhat représentait Modèle:Nobr de rente<ref>Archives départementales de Loire-Atlantique, Série E 155.</ref>.

Modèle:Citation<ref>Extrait du compte rendu par Pierre Haloret, receveur du Goello, pour le comte de Richemont, seigneur de Parthenay, connétable de France, depuis le Modèle:Date- jusqu'au Modèle:Date- (Archives départementales de Loire-Atlantique, E 1309, Modèle:Date-. Ratification par François duc de Bretagne, de la cession de l'isle de Brehat faite par Artur de Bretagne, comte de Richemont, connétable de France, à Jacquete sa fille naturelle, mariée à Artus Brécart. Sont jointes les lettres de légitimation de la dite Jacquette lui accordées par le roi en Modèle:Date- (Archives départementales de Loire-Atlantique, E 1309, événement : légitimation Modèle:Date- Saumur).</ref>.

Titulaires des droits et titres de Jacquette de Bretagne, ses descendants : les familles de Rochedec, puis Balavenne de Kerlan-Lestrézec et Balavenne de Leshildry et Kernonen, alias Balavoine, négocient avec le duc de Penthièvre Sébastien de Luxembourg, vicomte de Martigues, l'échange de la seigneurie de Bréhat<ref>Saint Brieuc, Archives départementales des Côtes-d'Armor : Bréhat Série E 1309.</ref> contre un ensemble de seigneuries situées sur les paroisses de Tréméloir, Pordic, et Plérin<ref>Saint Brieuc, Archives départementales des Côtes-d'Armor : Tréméloir E 1392.</ref>. En raison du décès du duc de Penthièvre en 1569, ces négociations entre la famille Balavenne et les héritiers du duc de Penthièvre se poursuivirent jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pour se terminer sous la Régence de Modèle:Souverain2, avec l'accord donné par la reine Marie de Médicis à une cession de droit seigneuriaux détenus par les héritiers de Jacquette de Bretagne au profit de la Couronne de France, contre versement de sommes prises sur le Trésor.

Écuyers connus

Commémoration et jugements postérieurs

Fichier:Vannes Richemont 02.jpg
Arthur Le Duc, Monument au connétable de Richemont (1905, détail), Vannes, place de l'hôtel de ville.

Titulature

Modèle:Colonnes

Ascendance

Modèle:Boîte déroulante/début

Modèle:Ancêtres-compact6

Modèle:Boîte déroulante/fin

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Sources primaires

Bibliographie

Modèle:Div col

Modèle:Div col end

Article connexe

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail