Site archéologique de Volubilis
Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Patrimoine mondial Volubilis (en berbère : Modèle:Langue - en Modèle:Lang-ar walili) est le vestige d'une ville romaine construite sur l'ancien site d'une ville punico-berbère, qui fut capitale du royaume de Maurétanie, située dans la plaine du Saïss, dans le Nord marocain, sur les bords de l'oued Rhoumane, rivière de la banlieue de Meknès, non loin de la ville sainte de Moulay Driss Zerhoun où repose [[Idris Ier|Idriss {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], fondateur de la dynastie des Idrissides.
Partiellement découverte de nos jours, la cité antique éclôt à partir du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle en tant qu'établissement punique et se développe rapidement à partir du moment où elle entre dans le giron romain, pour dépasser une superficie de Modèle:Unité.
La parure monumentale de la ville se développe particulièrement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à la suite de l'enrichissement économique de la région. Située dans une région aux riches potentialités agricoles, cette ville vivait du commerce de l'huile d'olive. En effet dans ses ruines de nombreux pressoirs à huile sont présents. Cet enrichissement se traduit également dans l'architecture privée par la construction de vastes villas pourvues de belles mosaïques, la cité apparaissant comme Modèle:Citation selon Brahmi.
La région, jugée indéfendable, est abandonnée par les autorités impériales romaines en 285. La ville, communauté urbaine christianisée, puis cité musulmane, continue d'être habitée pendant sept siècles. La dynastie idrisside y est fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le site est abandonné et la population est transférée à Modèle:Unité de là, vers la cité de Moulay Driss Zerhoun. La ville ne subit pas de dégradations conséquentes semble-t-il jusqu'à un tremblement de terre au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Par la suite, les ruines sont utilisées comme carrière, en particulier pour les constructions de Meknès.
Identifié plus tardivement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le site fait partie du patrimoine protégé du Maroc depuis 1921. Le site fait l'objet de fouilles archéologiques depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et la moitié seulement en est dégagée à ce jour. La qualité des trouvailles et du site a abouti à son classement sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO. Modèle:Citation selon Limane, Rebuffat et Drocourt.
Géographie, géologie et toponymie
Toponymie
L'origine du nom de la ville, Modèle:CitationModèle:Sfn, viendrait du latin Modèle:Latin signifiant Modèle:Citation selon Félix Gaffiot<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le dictionnaire latin Lewis & Short donne également explication similaire<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Son nom berbère est Modèle:Langue, Modèle:Langue, ou Modèle:LangueModèle:Sfn,Modèle:Sfn,<ref name="Meouak">Modèle:Chapitre.</ref> désignerait la fleur de liseron ou le laurier-rose, particulièrement abondant aux abords de l'oued KhoumaneModèle:Sfn. On pourrait aussi rapprocher le nom berbère du nom latin puisqu'il existe une racine pan-berbère WLLY signifiant aussi Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La ville est relativement peu mentionnée dans les sources antiques et médiévalesModèle:Sfn.
Selon l'historien Jehan Desanges, une tribu berbère, les Ouoloubiliani de Maurétanie tingitane seraient a l'origine du nom Volubilis<ref>Modèle:Article</ref>. La tribu résidait dans une zone proche de la cité<ref>Modèle:Article</ref>.
Le mot est mentionné dans les Épîtres d'Horace : Modèle:Latin (Modèle:Citation)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. En latin classique, le "v" de « volubilis » se prononçait comme un "w", rapprochant la prononciation latine de celles en langues berbères et arabes modernes<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
L'historien français Charles-Joseph Tissot a découvert que ce que certaines sources en arabe appelaient « Qasr Fara'on » (Modèle:En arabe soit le Palais du Pharaon) correspondait à Volubilis. Ce terme est encore utilisé de nos jours par les locaux, parfois abrégé Modèle:Arabe, signifiant « Le Palais ».
Géographie
Le site archéologique de Volubilis est situé sur la commune rurale<ref>Modèle:Article.</ref> de Oualili, qui dépend de la préfecture de Meknès et de la région de Meknès-Tafilalt. Le site, dénommé Modèle:LangueModèle:Sfn en arabe<ref>Modèle:Article : Modèle:Citation</ref> par Léon l'AfricainModèle:Sfn, se trouve à Modèle:Unité environ de Meknès, Modèle:Sfn et à Modèle:Unité de Moulay Idriss, et est proche d'un massif rocheux, dominé par le Zerhoun, haut de Modèle:Unité, et haut à proximité de la ville de Modèle:Unité dont le grès et le calcaire ont fourni des matériaux de constructionModèle:Sfn. Le sol est en outre riche en marnes utilisées pour la poterie et les constructions en briques cruesModèle:Sfn. La ville elle-même se trouve à environ Modèle:Unité d'altitude, sur un plateau situé en surplomb de Modèle:Unité du plateau d'El GaadaModèle:Sfn. Le climat est continental et les précipitations annuelles sont de Modèle:UnitéModèle:Sfn. Les versants du Zerhoun sont encore utilisés pour la pâture du bétail mais également pour la culture des céréales, l'implantation de vignes et d'oliveraiesModèle:Sfn.
Choix du site dicté par une géographie propice
Plusieurs éléments favorisent l'installation de communautés humaines importantesModèle:Sfn à cet emplacement. Tout d'abord, la région a un climat méditerranéen et bénéficie de pluies abondantes qui s'ajoutent aux sources pour assurer une disponibilité suffisante à une communauté urbaine de Modèle:CitationModèle:Sfn,Modèle:Sfn. La plaine de Volubilis est pourvue également de deux oueds, l'oued Fertassa et l'oued KhoumaneModèle:Sfn. La région porte au Moyen Âge le nom de Modèle:CitationModèle:Sfn. Puis, le site est également facile à défendre, à proximité du Zerhoun. Dernier élément, le territoire de la future cité et ses abords immédiats sont particulièrement favorables à l'agricultureModèle:Sfn,Modèle:Sfn. La plaine dans laquelle est située la cité est très fertile et les oliviers en constituent encore un élément caractéristique du paysageModèle:Sfn. La diversité des sols permet la culture de légumes, de légumineuses, de vergers, de vignes ; cependant les cultures essentiellement pratiquées dans l'Antiquité étaient celles du blé, de l'orge, et de l'olivierModèle:Sfn. L'élevage est de plus répandu sur les collines du siteModèle:Sfn. L'exploration archéologique de l'arrière-pays volubilitain a permis de lister Modèle:Nobr, sur une zone de Modèle:Unité de long sur environ Modèle:Unité de largeModèle:Sfn.
Histoire
Des origines à l'annexion par Rome
Des origines aux guerres puniques
Modèle:Article détaillé Le site de Volubilis, avec Modèle:CitationModèle:Sfn est occupé dès le Néolithique, mais il naît en tant qu'entité urbaine à l'époque maurétanienne, où la ville joue le rôle de capitale du royaume de Maurétanie<ref name="Volubilis sur site unesco">Modèle:Lien web.</ref>, aux Modèle:-sp-Modèle:Sfn et se développe surtout au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle Les vestiges les plus anciens, essentiellement haches polies, meules et également polissoirs, sont rares et trouvés hors contexte archéologiqueModèle:Sfn. Des fouilles entreprises sous le quartier sud de la ville pourraient apporter la preuve d'une installation néolithiqueModèle:Sfn.
Les Phéniciens puis les Puniques fréquentent très précocement les côtes africainesModèle:Sfn à partir du Modèle:M mini- millénaire Modèle:Av JC et leur civilisation pénètre l'intérieur des terres à partir de comptoirs, dont Lixus et TangerModèle:Sfn. Les Puniques de Carthage fréquentent la zone géographique à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle : avec les échanges commerciaux, la langue et les institutions puniques pénètrent dans l'actuel MarocModèle:Sfn. Quatre inscriptions en langue punique ou néo-punique ont été découvertes sur le site, malheureusement fragmentairesModèle:Sfn. Des inscriptions en langue libyque ont également été retrouvées, mais non encore déchiffréesModèle:Sfn.
Au nord du Maroc actuel, la ville intègre au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècleModèle:Sfn le royaume indigène de Maurétanie qui se développe, même si les frontières en sont encore flouesModèle:Sfn. La région est influencée par la civilisation grecque au travers de la diffusion des objets. Cette influence grecque passe d'abord par Carthage, avant d'être le fait de Grecs présents à la cour numideModèle:Sfn.
Les techniques de constructions et les artéfacts retrouvés soulignent cette même influence. Cependant la cité, comme la Maurétanie, combat Carthage aux côtés de Massinissa, allié des RomainsModèle:Sfn. Dans les guerres puniques, les rois maurétaniens jouent Modèle:Citation. Baga s'allie à Massinissa contre CarthageModèle:Sfn. La cité reste à l'écart des circuits commerciaux méditerranéens jusqu'au règne de BocchusModèle:Sfn, mais à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle, la situation évolue grâce à des importations, entre autres, de céramiques, de vin de Campanie, d'huile et de Modèle:LatinModèle:Sfn.
Une cité d'un royaume allié de Rome
Le royaume maurétanien est unifié après la chute de Carthage en Modèle:Nobr à l'issue de la troisième guerre puniqueModèle:Sfn. Le roi Bocchus, à la charnière du Modèle:-s mini- et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle, est également par la suite un allié de Rome contre JugurthaModèle:Sfn, Modèle:CitationModèle:Sfn. La Maurétanie de Bocchus s'étend vers l'est du fait de l'intégration d'une partie du royaume de JugurthaModèle:Sfn.
Les fils de [[Bocchus|Bocchus {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], Bogud et Bocchus, se partagent le royaume de leur père. Alliés tous deux de Jules César, ils prennent des partis différents après les Ides de mars et sont donc partie prenante à la guerre civile romaine. Bogud, allié de Marc Antoine, est tué en Modèle:Nobr et le royaume de Maurétanie est réunifiéModèle:Sfn. À la mort de Bocchus II en Modèle:Nobr, le royaume sans souverain est administré par Rome qui installe des vétérans dans les colonies de Tingis, Banasa, Zilil et BabaModèle:Sfn.
Le roi de Numidie [[Juba Ier|Juba {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] met fin à ses jours et son fils, le futur Juba II, est emmené à Rome où il est élevé au sein de la cour. Il y reçoit Modèle:Citation et devient un des grands savants de son temps, écrivant en grec ancienModèle:Sfn. La langue punique, attestée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle, se maintient dans sa composante néo-punique à partir de 100-80 av. J.-CModèle:Sfn jusque sous Juba IIModèle:Sfn. Placé sur le trône en Modèle:Nobr par AugusteModèle:Sfn, il est en Modèle:Nobr marié à Cléopâtre Séléné, fille d'Antoine et de CléopâtreModèle:Sfn, et sa capitale est Iol, actuelle Cherchell, Modèle:CitationModèle:Sfn. Jérôme Carcopino (suivi par Prévot et d'autres) pense que Volubilis est une résidence royale pendant son règneModèle:Sfn,Modèle:Sfn, mais cette situation ne dure pasModèle:Sfn et les indices d'une telle qualification sont ténus, avec les œuvres d'art uniques que sont le portrait de Juba ou celui de CatonModèle:Sfn. Le souverain soutient Rome dans la répression de révoltes numidesModèle:Sfn.
Le couple royal s'engage à Modèle:Citation. Le mode de vie romain se serait développé à partir des couches sociales privilégiées dans les deux siècles de la Modèle:LatinModèle:Sfn. La majeure partie de la population reste autochtoneModèle:Sfn.
Ptolémée, son fils, lui succède en Modèle:NobrModèle:Sfn. Le royaume tenu par un Modèle:Citation, cette dernière profitait tout à la fois du commerce et de la sécurité pour deux provinces importantes, la Bétique et l'Afrique proconsulaireModèle:Sfn.
La ville, qualifiée d'Modèle:Latin par Pline l'Ancien (au début du « livre V » de son Histoire Naturelle), se développe sur plus de Modèle:Unité. Elle est protégée, sous le règne de Juba II, par une enceinte en briques crues, avec des maisons de même matière à l'intérieur. La cité royale maurétanienne avait peut-être à cette époque une superficie de Modèle:UnitéModèle:Sfn. La cité maurétanienne est prospère, dispose de monuments importantsModèle:Sfn et le commerce est attesté par les découvertes archéologiques : céramique campanienne importée, [[Heinrich Dressel|amphores italiques Dressel Modèle:Citation]], monnaies de Gadès et monnayage local en particulier sous Juba IIModèle:Sfn. La cité est ouverte aux influences extérieures durant cette phase de son histoire, punique puis romaine, ce qui facilite peut-être la romanisation ultérieureModèle:Sfn. Après l'annexion de la Maurétanie à l'Empire romain, un Modèle:Latin est élevé sur l'angle nord-est de l'enceinte. C'est certainement un monument commémoratif érigé à la mémoire des soldats morts au cours de la guerre contre Ædemon. Avant la provincialisation de la Maurétanie tingitane, Volubilis est une cité montrant des traits de romanisation : certains des magistrats comme le fameux Marcus Valerius Severus, portent des noms romains et sont inscrits dans la tribu romaine GaleriaModèle:Sfn,<ref>Selon l'inscription Modèle:AE, Marcus Valerius Severus était le fils de Bostar, donc de nom punique, et épousa une Berbère romanisée.</ref>, ce qui indique l'obtention de la citoyenneté romaineModèle:Sfn.
Volubilis sous le contrôle direct de Rome
Alliée indéfectible de Rome
L'empereur Caligula fait assassiner le roi maurétanien PtoléméeModèle:Sfn en Modèle:NobrModèle:Sfn. S'ensuit une révolte contre l'Empire menée par Aedemon, affranchi de PtoléméeModèle:Sfn. Volubilis se range alors résolument dans le camp des Romains en créant une milice d'auxiliairesModèle:Sfn qui contribue à l'anéantissement de la révolte. Modèle:Nombre, légionnaires et auxiliaires, sont nécessaires pour mater la révolte qui occasionne des destructions comme peuvent en témoigner des traces archéologiquesModèle:Sfn. La révolte se poursuit après la mort d'Aedemon et Modèle:CitationModèle:Sfn. L'appui de Volubilis à Rome lui coûte cherModèle:Sfn et la cité demande à un notable local, Marcus Valerius Severus, de plaider sa cause auprès du nouvel empereurModèle:Sfn,<ref>L'inscription, figurant sur un socle de statue, est dégagée à proximité de la basilique en 1915 et a été datée d'après Modèle:Nobr</ref> ClaudeModèle:Sfn et d'obtenir une récompense du fait Modèle:CitationModèle:Sfn. Cet appui témoigne d'un processus de romanisation antérieur à la mainmise totale de RomeModèle:Sfn.
Fin [[42|42 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}}]] ou début [[43|43 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}}]]Modèle:Sfn, l'Empire romain annexe le royaume de Maurétanie qui est divisé en Maurétanie tingitane (avec Tingis comme capitale) à l'ouest et Maurétanie césarienne à l'est (avec Iol Caesarea comme capitale)Modèle:Sfn. La province est gouvernée par un procurateur de l'ordre équestre nommé par l'empereurModèle:Sfn. Volubilis est récompensée de sa loyauté par l'empereur Claude qui lui attribue en 44Modèle:Sfn le statut de municipe romainModèle:Sfn,Modèle:Sfn : tous les habitants libres de Volubilis, antérieurement pérégrinsModèle:Sfn, sont désormais des citoyens romainsModèle:Sfn,Modèle:Sfn. La cité obtient sans doute d'autres avantagesModèle:Sfn, en particulier dans le domaine du droit du mariage (statut de citoyen pour enfants avec femmes pérégrines), des successions, et également des avantages fiscaux pendant dix ansModèle:Sfn.
Cette évolution du statut de la cité entraîne un programme de travaux importants et des changements majeurs au plan institutionnel et religieuxModèle:Sfn. L'occupation romaine est cependant ténue, les conquérants prenant essentiellement appui sur le réseau urbain hérité de l'époque punique et des créations coloniales augustéennesModèle:Sfn. Volubilis devient dans l'Afrique romaine Modèle:Citation, avec trois camps associés et des toursModèle:Sfn, et elle est reliée à la capitale de la Tingitane, TingisModèle:Sfn,Modèle:Sfn. La cité déborde l'enceinte dès la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et des quartiers sortent de terre au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À la fin de ce siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sous les Sévères, une activité édilitaire importante touche les monuments publicsModèle:Sfn.
Cité prospère intégrée à la romanité
La ville s'enrichit grâce à l'exploitation de son arrière-paysModèle:Sfn et en particulier l'oléiculture et le commerce de l'huile, bien que située aux marges du monde romain et loin des côtes : la cité volubilitaine est Modèle:CitationModèle:Sfn. Le mode de vie romain se diffuse par l'adhésion des élites présentes, qui intègrent les institutions municipales mises en place sur le modèle romainModèle:Sfn,Modèle:Sfn et connues par des inscriptionsModèle:Sfn : des décurions, deux duumvirs annuels et deux édiles chargés de missions spécifiques (marchés, jeux, voirie)Modèle:Sfn. Ces élites se font bâtir des demeures pourvues de tout le confort de la vie romaineModèle:Sfn. La romanisation intègre Modèle:CitationModèle:Sfn. Autonome, la cité est dirigée par des élites locales favorisées par le pouvoir romain qui s'attache ainsi leur fidélitéModèle:Sfn.
Ces élites accompagnent le développement de la parure monumentale du cadre urbain, Modèle:CitationModèle:Sfn : un forum, quatre édifices thermaux publics et des maisons sont construits. Un aqueduc apporte l'eau des sources du djebel voisin jusqu'à deux fontaines publiques, les thermes et les maisons. Deux puits et une citerne complètent ce réseau. Les maisons se couvrent de toits à double pente en tuiles romaines. Un temple avec ses lieux d'offrandes et de sacrifices se construit sur les pentes du tumulus. En 168-169, la construction est limitée par l'édification d'un rempart avec huit portes, dont la porte de Tanger, et une quarantaine de toursModèle:Sfn. La superficie de la ville est alors de Modèle:UnitéModèle:Sfn. Des édifices publics sont agrandis, d'autres sont bâtis. Des maisons richement décorées de mosaïques sont dotées de thermes privés. On trouve de nombreuses installations commerciales et artisanales. Un portique borde le Modèle:Latin (voie principale) depuis la porte de Tanger jusqu'au-delà de l'arc de triomphe, dédié à Caracalla<ref name="Ded">Dédicace reconstituée : Modèle:CIL</ref> pour le remercier d'avoir accordé une remise des arriérés d'impôts à la province, remise connue par l'édit de Banasa<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Ces faveurs garantissent une forte prospérité pour les grandes familles, c'est une période de grands projets architecturaux qui marque l'apogée de la ville au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Hormis la cité et l'espace protégé par les fortins, Volubilis avait une zone d'influence dans laquelle vivaient des tribus berbères dont celle des BaquatesModèle:Sfn.
- La province de Maurétanie tingitane sous le Haut-Empire romain
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Localisation de Volubilis dans le Modèle:Latin au sud de la province romaine de Maurétanie tingitane.
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Villes et principales pistes en Maurétanie tingitane.
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Colonies et municipes romains en Maurétanie tingitane.
Après l'époque romaine
Cité livrée à elle-même
Le site connaît un fort ralentissement de l'activité édilitaire après les SévèresModèle:Sfn. Les dernières traces d'une activité municipale sont constituées par deux autels et une base de statue dédiée à ProbusModèle:Sfn, empereur dont le règne prend fin en 282Modèle:Sfn. Les deux autels dits de paix sont conservés au musée de site de Volubilis : le premier est daté entre Modèle:Date- et Modèle:Date- et date du règne d'Antonin le Pieux ; réalisé sur une pierre de remploi il s'agit d'une dédicace à l'empereur d'un Baquate latinisé, Aelius Tuccuda<ref>Référence épigraphique Modèle:AE</ref>,Modèle:Sfn. Le second est daté du Modèle:Date- et le procurateur évoque Septime Sévère et ses fils, ainsi que deux princes baquates, dont Ililasen, fils d'Uret<ref>Référence épigraphique Modèle:AE</ref>,Modèle:Sfn. Douze inscriptions évoquent les relations régulières entre Romains et Baquates lors de Modèle:Latin et permettent de renseigner l'aire d'influence de VolubilisModèle:Sfn. Le prince baquate fait reconnaître son pouvoir tout en faisant allégeance à Rome et à ses divinitésModèle:Sfn. Les découvertes épigraphiques faites dans l'édifice dit palais de Gordien témoignent du déclin de la cité et de la chute finale. En effet, une série de traités sont signés avec les chefs berbères locaux, et leur nombre augmente au fur et à mesure que la ville devient plus vulnérable, et que les membres d'une tribu prennent plus d'assurance. Au temps du dernier traité, juste quelques années avant la chute de la ville, les chefs berbères étaient considérés comme des égaux de Rome, et cela est un signe de la perte de pouvoir de Rome dans la région. Les deux derniers autels inscrits retrouvés, de 277 et 280, évoquent Modèle:Citation, vœu pieux car Volubilis est tombée quelque temps plus tard.
Vers 285, après la grave crise du troisième siècle, les autorités impériales romaines Modèle:Incise décident d'évacuer la ville et toute la région au sud du Loukkos et de se replier sur TangerModèle:Sfn. La province romaine est alors réduite de plus de moitiéModèle:Sfn. Cette décision Modèle:Citation, basée également sur une localisation excentrée ainsi qu'un moindre enjeu économique et stratégiqueModèle:Sfn. L'évacuation touche aussi les cités de Banasa et ThamusidaModèle:Sfn. Les circonstances précises restent méconnuesModèle:Sfn. La Tingitane est rattachée alors administrativement à l'Espagne sous DioclétienModèle:Sfn. Les quartiers sont toujours habités au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.
Les habitants, Modèle:CitationModèle:Sfn, Modèle:CitationModèle:Sfn et l'activité de la cité se réduitModèle:Sfn. La ville change et des transformations urbaines ont lieu, mais la transition n'est pas brutaleModèle:Sfn. Le retrait des Romains se traduit aussi par des changements de mode de vie. L'aqueduc n'est plus correctement entretenu et la ville se déplace : les habitants abandonnent les parties hautes pour se rapprocher de la rivièreModèle:Sfn,Modèle:Sfn, dans un nouveau quartierModèle:Sfn. Les maisons, d'abord entretenues dans le style romain par des matériaux de remploi, sont peu à peu modifiées. Les institutions municipales tombent peu à peu en désuétude ; la vie politique et municipale n'est pas connue à ce moment de l'histoire de la cité volubilitaineModèle:Sfn. Des témoins de liens ténus avec l'Empire romain ont été découverts en fouilles, comme des monnaies des empereurs Constantin II, Constance II, Gratien et ThéodoseModèle:Sfn. L'invasion des Vandales, venus d'Espagne en 429, et débarqués près de Tanger avec leur chef GenséricModèle:Sfn, marque la fin de la période romaine.
La ville semble subir un tremblement de terre à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. L'habitat se déplace vers l'ouest à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au plus tard et l'enceinte est construite ou réparéeModèle:Sfn. Le latin reste en usage dans la ville au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn, jusqu'en 681Modèle:Sfn. Encore à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:CitationModèle:Sfn.
Déclin et fin de la cité
L'histoire médiévale du site est très lacunaire, présentant des sources arabes Modèle:Citation. Les premières mentions arabes sont datées de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, alors que le site est déjà abandonné. L'archéologie a permis de livrer des monnaies datées de Hassan Ibn Numan et Moussa Ibn Noçaïr, à la charnière des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.
Vers 600, l'habitat se replie progressivement sur la pente ouest, à l'intérieur d'une enceinteModèle:Sfn construite vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec des matériaux de remploiModèle:Sfn. Les fortifications sont prolongées du côté de l'oued Khoumane. L'histoire de la ville à cette époque est peu documentéeModèle:Sfn. On construit de nouvelles maisons et le nouveau rempart, dit aussi enceinte tardiveModèle:Sfn, grâce à des blocs prélevés sur les édifices des autres quartiers. Dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la zone autour de l'arc devient une nécropole chrétienneModèle:Sfn,Modèle:Sfn.
En 681, la conquête islamique se répand dans tout le Maghreb, mais Volubilis va cependant obtenir une certaine indépendance au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à en juger d'après les monnaies préidrissides. Un quartier est occupé par les nouveaux maîtres du Maghreb au bord de l'ouedModèle:Sfn car de nouvelles populations s'installentModèle:Sfn. Les habitants de la cité se convertissent peu à peu à la religion musulmane, et une monnaie locale est frappée ici de 722 à 789Modèle:Sfn. L'époque islamique a livré des thermes et également des cimetièresModèle:Sfn. Les sources arabes témoignent de l'Modèle:CitationModèle:Sfn.
En 788Modèle:Sfn ou 789, [[Idris Ier|Idrîs {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], un descendant de Hasan surnommé Az-Zakî (vertueux) fils aîné d'`Alî et de Fâtima fille de Mahomet, s'enfuit pour échapper aux persécutions abbassides. Il s'installe à Volubilis, peut-être alors dominée par les AwrabaModèle:Sfn, et la ville lui sert de base pour ses expéditions militaires dans le processus de création du royaume idrissideModèle:Sfn,Modèle:Sfn, Modèle:CitationModèle:Sfn. La cité s'étend à l'estModèle:Sfn, et des monnaies d'argent et de bronze y sont frappées de 789 à 825Modèle:Sfn. Le quartier général des Idrissides s'installe non loin de l'oued KhoumaneModèle:Sfn. Idris {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} est assassiné en 791Modèle:Sfn, Modèle:CitationModèle:Sfn. Avec la fondation de Fès par [[Idris Ier|Idrîs {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]Modèle:Sfn (789), ou par Idris IIModèle:Sfn en 808Modèle:Sfn, Volubilis perd encore de son importance en abandonnant son rôle de capitale. L'archéologie rend compte d'une faible activité économiqueModèle:Sfn.
En 818, Volubilis accueille des Andalous chassés de CordoueModèle:Sfn,Modèle:Sfn et rescapés d'un massacreModèle:Sfn. Ceux-ci s'installent en bordure de l'oued Khoumane. Le site continue d'être occupé de façon permanente jusqu'au {{#switch: ou
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini- siècle
}}Modèle:Sfn, jusqu'à l'époque almoravideModèle:Sfn de manière significative jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la ville est en ruines selon Ibn Saïd al GharnatiModèle:Sfn. Sous les Mérinides la ville est lieu d'un pèlerinage dédié à Idris {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} à la suite d'une apparition en 1318-1319, et le site est réoccupéModèle:Sfn. Le site est appelé Ksar Pharaoun (château du pharaon) à partir de la seconde moitiéModèle:Sfn du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Jean Léon l'Africain l'appelle ainsi en 1550 dans une Description de l'AfriqueModèle:Sfn. Le corps d'Idris {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} est transféré à Moulay Idriss ZerhounModèle:Sfn. Le site est sans doute occupé après les Mérinides mais sans laisser de traces archéologiques, attestant Modèle:CitationModèle:Sfn.
La ville romaine sert de carrière pour les matériaux de construction. En effet, durant le règne du Modèle:Citation Ismaïl ben Chérif, entre la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, tout le marbre et autres piliers encore utilisables dans la ville antique de Volubilis sont pillés et transportés à la cité impériale de Meknès<ref name="Castries 31">Modèle:Harvsp</ref>. Cette récupération est relatée par la tradition qui évoque également la construction du mausolée de Moulay Idriss à ZehrounModèle:Sfn. Le site est encore occupé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais très faiblementModèle:Sfn.
Redécouverte, fouilles et mise en valeur du site
Sources antiques et modernes
Dans les sources antiques, Volubilis est mentionnée sous la forme Modèle:Latin par Pomponius Mela, un historien et géographe romain du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dans son œuvre Modèle:Latin ou Modèle:Latin, et par Claude Ptolémée, un astronome romain vivant à Alexandrie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans son livre Géographie<ref name=jaucourt>Modèle:Ouvrage.</ref>. Pline l'Ancien, écrivain et naturaliste romain, la dénomme Modèle:Latin et la localise près de Banasa<ref name=jaucourt />. Le guide de voyage de l'époque romaine, l'itinéraire d'Antonin évoque sa localisation entre Tocolosida au sud et Aquæ Dacicæ au nord et la considère comme une colonie romaine appelée Modèle:Latin<ref name=jaucourt />.
Jean Hardouin, jésuite et érudit français de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui édite l'Histoire naturelle de Pline l'Ancien, considère à tort que la ville de Fès et Volubilis sont la même ville Modèle:Latin<ref name=jaucourt />.
Des premiers voyageurs à l'identification
Les ruines font l'objet des premières descriptions vers Modèle:Date- par le biais de gravures effectuées par des Anglais dont le premier est Henry BoydeModèle:Sfn, prisonnier d'Ismaël du MarocModèle:Sfn, qui représente l'arc de triomphe. John Windus représente le même édifice ainsi que la basiliqueModèle:Sfn. D'autres représentations sont réalisées en Modèle:Date-. Ces gravures laissent entendre une dégradation des vestiges en raison du tremblement de terre de 1755Modèle:Sfn,Modèle:Sfn.
En 1871, le diplomate et archéologue français Charles Tissot visite le site, l'identifieModèle:Sfn et y travaille à des relevés. Son collègue Henri de La Martinière y procède à des fouilles et à des relevés en 1888 puis en septembre-octobre 1889<ref>Modèle:Article</ref> dans des conditions de sécurité difficiles du fait de la présence de groupes d'insoumis armés rebelles et de l'absence dans la région de troupes du Modèle:Citation susceptibles de la sécuriser. Il collecte de nombreuses inscriptions latines et en rapporte 34 estampages d'inscriptions dont deux grecques et un plan de la ville romaine, ainsi que les premières photos en Modèle:Page h' du site et des monuments de Volubilis<ref>Voir l'album La Martinière sur Gallica.bnf</ref>,Modèle:Sfn. Le terme Modèle:Latin de l'inscription de l'arc permet alors d'identifier le site archéologiqueModèle:Sfn.
À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, exploration archéologique et mise en valeur du site
La cité est partiellement fouillée et aménagée à partir de 1915Modèle:Sfn, sous le protectorat français, année qui voit l'installation du Service des Antiquités sur le site de VolubilisModèle:Sfn : le site de l'arcModèle:Sfn et de la basilique est dégagé en particulier par l'apport de la main-d'œuvre constituée de prisonniers allemandsModèle:Sfn. En octobre 1915, la direction des fouilles est confiée à Louis ChatelainModèle:Sfn, directeur du Service des antiquités du Maroc auquel succède Raymond Thouvenot dans les années 1930. Alors que les premières fouilles s'intéressaient au centre monumental, le second s'intéresse aux fouilles des demeures. Les premières fouilles négligent les structures tardives et sont confuses pour Modèle:CitationModèle:Sfn, les archéologues étant pressés de parvenir aux Modèle:CitationModèle:Sfn. Les méthodes utilisées lors de ces fouilles anciennes sont insuffisantes pour percevoir l'évolution de la cité. En effet, il n'y a pas eu de fouilles stratigraphiques systématiques ce qui pose problème pour l'étude de l'évolution urbaineModèle:Sfn. De même, les couches les plus récentes ont été négligées lors des fouilles anciennes qui ont souffert d'un Modèle:CitationModèle:Sfn, rendant difficile la connaissance de l'histoire de la cité durant l'antiquité tardive et le Moyen Âge islamique. On rencontre le même problème sur bien d'autres sites fouillés, en particulier à Dougga dans l'actuelle Tunisie.
Sous l'Indépendance, les fouilles sont réalisées par des archéologues marocains et des collaborations étrangères, et s'intéressent au quartier tardifModèle:Sfn. Des fouilles ont lieu dans les années 1960 et 1970, mais ces travaux négligent la céramique commune. Ce fait rend difficile l'étude céramologique sur le site pour la période tardive, sans étude stratigraphiqueModèle:Sfn. Les fouilles stratigraphiques d'un secteur à l'est de la ville tardive ont lieu à la fin des années 1980 et au début des années 1990Modèle:Sfn. De nouvelles fouilles maroco-anglaises ont lieu au sud de l'enceinte et des thermes islamiques dans les années 2000Modèle:Sfn. La céramique collectée lors de ces fouilles s'étale jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.
Aujourd'hui, ce sont Modèle:Unité de vestiges qui s'étendent au milieu des oliveraies et des champs, les zones fouillées représentent au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle moins de la moitié du siteModèle:Sfn. Selon Morel Deledalle la surface fouillée est d'Modèle:Citation et concerne la partie orientale de la villeModèle:Sfn. Quelques monuments prestigieux ont été restaurés pendant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'arc, la basilique et le Capitole. Le site est classé le Modèle:DateModèle:Sfn. La qualité de conservation remarquable des mosaïques et l'exceptionnelle préservation du site ont incité le Maroc à proposer le site au classement international en juillet 1995 et l'UNESCO à le classer au patrimoine mondial de l'humanité lors de la session réunie à Naples le Modèle:DateModèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn.
En 1965, Modèle:Nobr provenant du site de Banasa (l'ancienne colonie romaine Julia Valentia Banasa située sur une voie romaine de la Maurétanie Tingitane, au Nord-Ouest du pays) ont été ajoutées aux vestiges conservés à Volubilis. Les mosaïques des deux sites sont les mieux datées, de 40 au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Cependant, la conservation des œuvres pose toutefois problèmeModèle:Sfn : auparavant protégées, elles sont désormais exposées au soleil, au vent, aux lichens et aux visiteurs qui peuvent les fouler librement ; les interventions ont également pu les dégrader et les tesselles ont parfois été arrachéesModèle:Sfn. Ces fleurons du site, ont été laissées Modèle:Latin et non protégées, ce qui occasionne une dégradation du fait des précipitations mais également du fait Modèle:CitationModèle:Sfn. Des mosaïques ont été étudiées pour comprendre les mécanismes de dégradation, et certaines ont pu être remises en placeModèle:Sfn. Le sol sur lequel est posé les mosaïques est responsable pour partie de leur état, les sols calcaires offrant une base stable mais le vertisol posant davantage de problèmes de conservationModèle:Sfn.
Société, institutions et vie religieuse de la cité
Pour la recherche historique l'épigraphie est la Modèle:CitationModèle:Sfn, et permet également d'appréhender la vie religieuse dans la citéModèle:Sfn.
Société hiérarchisée et inégalitaire
La population de la ville n'est pas connue précisément et les spécialistes divergent : elle aurait atteint à son apogée un nombre de 15 000 à Modèle:Nombre selon Limane Rebuffat et DrocourtModèle:Sfn, plus de Modèle:Nombre selon Panetier et LimaneModèle:Sfn et jusqu'à Modèle:Nombre selon GolvinModèle:Sfn. Volubilis compte donc à son apogée de 12 000 à Modèle:NombreModèle:Sfn et la majorité de la population est pauvre et diverseModèle:Sfn, même si dans leur grande majorité les Volubilitains sont des autochtonesModèle:Sfn. Il y a également des Orientaux dans la cité, Grecs d'Asie mineure, Juifs, Syriens et Arabes. Modèle:Unité de la population au maximum est d'origine européenne, espagnole surtout mais aussi gauloise, italienne ou balkaniqueModèle:Sfn. Cette prédominance de l'élément autochtone peut expliquer la persistance de la cité longtemps après le retrait des autorités impérialesModèle:Sfn. Modèle:Unité de la population est servileModèle:Sfn. Seuls 488 habitants de la ville sont connus par les inscriptions, dont 417 citoyens, Italiens immigrés ou Maures romanisésModèle:Sfn.
Le droit de cité et les avantages liés ne concernent que les urbains et non les populations berbères extérieures à la villeModèle:Sfn. Les paysans de l'arrière-pays ne sont guère connus, tout comme les tribus berbères dont Modèle:CitationModèle:Sfn. Les classes sociales privilégiées sont propriétaires et exploitent les richesses de la cité, comme le blé et l'oliveModèle:Sfn. Elles ont accès à un Modèle:LatinModèle:Sfn : six Volubilitains connus ont intégré l'ordre équestreModèle:Sfn, un a pour sa part intégré le Sénat de RomeModèle:Sfn. Leur cadre de vie contient des produits de luxe importés d'autres régions de l'EmpireModèle:Sfn. Cependant, la population reste dans sa grande majorité africaine, comme en témoigne une influence régionaleModèle:Sfn dans le plan des maisons qui reprend un plan africain.
Les documents épigraphiques et les sources littéraires mentionnent certaines tribus berbères semi-nomades. La tribu berbère des Baquates est la plus présente jusqu'à la fin de la présence romaine, même si les Berbères sont peu romanisésModèle:Sfn. Les autels de paix indiquent des relations diplomatiques avec les autorités provinciales, les tribus conservant leur autonomie en échange de la sécurité pour la provinceModèle:Sfn. Des tribus peuvent cependant également s'allier et générer de l'insécurité dans la régionModèle:Sfn.
Institutions locales
Appartenant aux royaumes de Maurétanie, la cité est gérée dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle par des suffètesModèle:Sfn, des magistrats suprêmes, comme à Carthage et dans les villes punicisées d'après l'inscription dite des suffètes, datée entre 150 av. J.-C. à 50 av. J.-C. et étudiée par FévrierModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Cette inscription a permis de déterminer que ces magistratures, peut-être héréditaires, étaient en usage vers 250 av. J.-C.Modèle:Sfn. Le défunt de l'inscription, Swytmkn, était suffète ainsi que six de ses ancêtres. La stèle fait partie d'un groupe de quatre découvertes sur un tumulusModèle:Sfn. Cet usage perdure jusqu'à la veille de l'annexion romaineModèle:Sfn, et même un peu aprèsModèle:Sfn. L'institution des suffètes existe à Volubilis à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle et perdure longtemps après la conquête, conservant Modèle:CitationModèle:Sfn.
Il y a des édiles avant le statut municipal octroyé par Claude, et les institutions romaines étaient déjà présentes par les colonies de vétéransModèle:Sfn. En Modèle:Nobr les pérégrins intègrent en nombre la tribu Claudia, alors que de nombreux habitants sont déjà citoyens romains dans les tribus Quirina et GaleriaModèle:Sfn. La décision de Rome donne un Modèle:Citation à la romanisation dans la cité.
Les grandes familles locales ont été un soutien fidèle au culte impérial et aux institutions mises en place par Rome, accaparant les charges afin de réaliser leurs ambitionsModèle:Sfn. La cité comporte un collège de décurions, sénat local (ou Modèle:Latin), anciens magistrats et membres des grandes familles locales, qui est chargé de la vie religieuse et des finances. Deux Modèle:Latin élus pour un an, s'occupent de l'administration générale, de la présidence des tribunaux et des assemblées. Deux édiles sont quant à eux chargés de la voirie, de la police, des marchés et des jeuxModèle:Sfn. Le Modèle:Latin local comporte également le degré de la questure, premier degré des honneurs, chargé de l'administration financière. Un collège de flamines (hommes) ou flaminiques (femmes), élus pour un an, sont chargés du culte public, dont le premier flamine investi de missions religieusesModèle:Sfn.
Vie religieuse à Volubilis
Le changement de statut de la ville en 44 fait évoluer l'organisation religieuse. Les cultes, dont l'archéologie témoigne, indiquent un statut de la cité comme Modèle:CitationModèle:Sfn, alors même que les fouilles indiquent une continuité dans l'utilisation des monuments dédiés au culte, Modèle:Citation selon les recherches de Brahmi. Le latin est utilisé à partir de cette date, mais le sentiment religieux s'exprimait peut-être auparavant par des moyens oraux. Les modifications profondes de l'organisation territoriale ont eu cependant des incidences sur la vie religieuse localeModèle:Sfn. L'héritage religieux maurétanien perdure même si le cadre religieux de la cité est repensé, et subit des mutations profondes avec le culte impérial et l'introduction de divinités inconnues jusqu'alors : à Volubilis il y a Modèle:CitationModèle:Sfn.
Les vestiges de statues monumentales en marbre et aussi des statuettes de bronze retrouvées dans les demeures témoignent de la religiosité des habitants de la cité, tant publique que privée. Outre le culte à l'empereur et à Rome, étaient répandus les cultes officiels, dont ceux de la triade capitoline, et les cultes orientaux. Dans les maisons, le culte aux Lares était présentModèle:Sfn. Ont été retrouvées des traces de cultes orientaux, arabes, phrygiens, de judaïsme mais aussi de cultes locauxModèle:Sfn.
Religion officielle
Marcus Valerius Severus est le premier flamine de la citéModèle:Sfn et donc en relation avec la mise en place de cette institution après la mainmise de Rome sur la ville et sa transformation en municipeModèle:Sfn. L'inscription mentionnant cet individu est datable d'après le Modèle:Date-Modèle:Sfn. La vie religieuse officielle s'organise alors selon le modèle romain dont la mise en place du culte impérialModèle:Sfn. Le défunt empereur Claude est qualifié de Modèle:Latin en 54. Jusqu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et uniquement durant la période durant laquelle Volubilis est cité romaine, six flamines et trois flaminiques sont identifiésModèle:Sfn. Les institutions cultuelles officielles comprennent, outre le flaminat municipal, un échelon provincial et aussi un sévirat tourné vers la dévotion des affranchisModèle:Sfn.
De leur vivant la dévotion aux empereurs et aux impératrices honore leur Modèle:LatinModèle:Sfn. Une organisation privée aux membres dénommés Modèle:Latin a été identifiée sur une inscription datée de 158Modèle:Sfn. Sous Antonin le Pieux, l'association, dotée d'une autonomie financière, fait bâtir un temple avec des fonds privés et sur un terrain privé également, qui est restauré à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn, vers 199-201Modèle:Sfn. Le temple comprend alors un vaste espace sacré avec un portique et une statue dont des fragments de marbre ont peut-être été retrouvésModèle:Sfn. L'association cultuelle est reconnue par le pouvoir localModèle:Sfn. Une sodalité recrutant parmi les affranchis et les esclaves prend en charge le culte de la Modèle:Latin, maison de l'EmpereurModèle:Sfn.
Panthéon diversifié
La religion domestique rendue à l'intérieur des demeures est connue par Modèle:Nobr recensés, et dédiés aux divinités du foyerModèle:Sfn.
Le panthéon auquel est rendu un culte dans la cité est divers aux {{#switch: e
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}} : gréco-romain, oriental et indigèneModèle:Sfn. Isis et Anubis sont également vénérésModèle:Sfn. Un culte est rendu en particulier à Mithra dans un lieu de culte dédié selon Christol, à la suite de la découverte d'une inscription mentionnant un militaire dénommé Aurelius Nectoreca. L'armée romaine a été Modèle:Citation et ce culte s'arrêta sans doute dans la cité après le départ des troupes romainesModèle:Sfn. Quelques inscriptions en grec et datées du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle évoquent des divinités arabes pré-islamiques, Manaf et Théandrios, dont le culte était organisé par un collège regroupant sans doute des Arabes ou des Syriens hellénisésModèle:Sfn.
Un autel retrouvé à Modèle:Unité hors des murs de la cité évoque une divinité locale dénommée Aulisva, Modèle:CitationModèle:Sfn, consacrée à la fertilité et à la fécondité et proche d'Hercule par ses attributs (dépouille de lion, massue) : cette divinité indigène a fait l'objet d'une Modèle:Latin et été identifiée avec ConsusModèle:Sfn.
Un bâtiment dénommé Maison à la Disciplina selon une inscription retrouvée laisse penser qu'un culte à une abstraction divinisée était rendu. Le bâtiment avec une cour centrale comprenant un autel était peut-être un collège militaire comme des bâtiments à fonction présumée similaire retrouvés sur le site archéologique de MaktharModèle:Sfn. Une association funéraire professionnelle est connue par une inscription, les marchands de vêtements ou de tissus, sous la protection de MercureModèle:Sfn. Elle devait être financée par des cotisations. D'autres activités professionnelles comme la branche localement très active des oléiculteurs devaient également disposer de leur cadre associatifModèle:Sfn.
Les camps protégeant la cité ont aussi livré des inscriptions ou des fragments sculptés mentionnant des cultes. Dans le camp d'Aïn Schkour situé à quelques kilomètres de la cité ont été retrouvées des inscriptions évoquant un Génie du lieu, les Nymphes et FrugiferModèle:Sfn. Le camp de Sidi Moussa bou Fri a livré une inscription mentionnant un Modèle:Latin qui a fait débat, certains spécialistes évoquant une erreur du lapicide, Brahmi considérant que ce génie peut être celui de la gens de Trajan ou de l'empereur lui-même, ou celui de la cohorte des Parthes. Les Génies des lieux sont peut-être soit des créations romaines soit des interprétations de divinités locales préexistantes par les soldats romains, rien n'est certain si ce n'est leur dénomination et les Modèle:CitationModèle:Sfn. Le camp de Tocolosida a pour sa part livré une statuette d'IsisModèle:Sfn.
Témoignages judéo-chrétiens
Une lampe à huile en bronze figurant un chandelier à sept branches, et destinée à être suspendue a été retrouvée lors des fouilles archéologiques. La lampe ressemble à des lampes aux motifs chrétiens et a conduit les spécialistes à proposer de la dater des {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: V|-| – | V }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}} et à donc supposer qu'une communauté juive existait dans la cité volubilitaine à cette époqueModèle:Sfn. La communauté juive aurait été importante à Volubilis selon Frézouls et aurait disposé de son lieu de culte. Six inscriptions juives sont connues dont trois épitaphes datées du {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleIII
}}Modèle:Sfn. Cette communauté perdure après le retrait romain de la citéModèle:Sfn.
Le site a livré également une statuette de Bon Pasteur d'un berger avec une brebis, datée du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et témoignant d'une présence chrétienneModèle:Sfn. Quatre inscriptions funéraires chrétiennes de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ont également été trouvées sur le siteModèle:Sfn. Un encensoir byzantin des {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: VI|-| – | VI }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini siècles
}} a aussi été retrouvé dans la ville et est désormais conservé au musée du LouvreModèle:Sfn.
Site et ses monuments
Plan général et infrastructures de la ville
- Panoramique
-
La cité occupe un Modèle:CitationModèle:Sfn. Les alentours de la cité sont riches en matériaux de construction divers, argile, marnes, molasses, grès et calcairesModèle:Sfn. L'arrière-pays de la cité utilisé pour ses ressources doit être celui qui est sécurisé par des camps militaires, et il y a Modèle:Citation entre la ville et le territoire qui en dépendModèle:Sfn, Modèle:CitationModèle:Sfn. Dans les camps militaires se trouvaient des hauts fonctionnaires, procurateurs ou préfets de cohorteModèle:Sfn.
Plan de la cité et enceintes
F : forum - T : tumulus - TB : temple B
TC : temple C - TD : temple D
Th : thermes islamiques
La cité royale maurétanienne était peut-être bâtie sur un plan punico-hellénistique, cependant les traces en sont ténuesModèle:Sfn. L'urbanisme de la cité romaine prend en compte les constructions préexistantes de l'agglomération maurétanienne ainsi que les contraintes topographiquesModèle:Sfn,Modèle:Sfn, donc le plan n'est pas géométriqueModèle:Sfn mais régulierModèle:Sfn. La surface de la ville lors de son expansion maximale a été estimée à Modèle:UnitéModèle:Sfn.
La cité primitive, selon certains auteurs après Jodin, est située sur un éperon au-dessus de l'oued dans le quartier estModèle:Sfn, cependant les vestiges qualifiés alors d'enceinte hellénistique sont d'époque romaine selon les études stratigraphiques les plus récentesModèle:Sfn. La zone la plus anciennement occupée est sans doute dans le quartier central et sud du site archéologiqueModèle:Sfn, cependant les limites de la cité maurétanienne demeurent difficiles à préciserModèle:Sfn. Les archéologues ont dégagé un vestige de rempart de briques crues sous le tumulus et le temple C, cependant son tracé général reste inconnuModèle:Sfn. Les constructions romaines prennent appui sur la cité maurétanienne, et les lieux de culte reprennent les emplacements affectés au même usage antérieurementModèle:Sfn. La ville n'est attestée par l'archéologie qu'au Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle et elle a pu s'étendre sur Modèle:Unité à cette époqueModèle:Sfn,Modèle:Sfn.
Le quartier nord-est est construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur un sol Modèle:CitationModèle:Sfn. L'urbanisme de ce quartier est cohérent dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Une enceinte protège la cité au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, en 168-169, selon une inscription découverte dans une porteModèle:Sfn. Cette enceinte protège l'espace bâti et aussi des zones dégagées présentes à l'est vers l'oued FertassaModèle:Sfn, utilisées comme foires aux bestiaux ou jardinsModèle:Sfn. Cette construction est due selon Rebuffat à un enrichissement de la cité et non à un souci de sécuritéModèle:Sfn. L'enceinte après une première modification était longue d'environ Modèle:Unité, épaisse d'Modèle:Unité et haute de Modèle:Unité, pourvue d'environ Modèle:Nobr semi-circulairesModèle:Sfn. Neuf portes l'ouvrent, dont la porte dite de Tanger qui a été restaurée partiellement en 1969 par Thouvenot et Luquer même si cette restauration ne fait pas l'unanimitéModèle:Sfn (Proposition de restitution alternative par HallierModèle:Sfn). C'est une porte à trois baies, dont deux baies piétonnières, munie de chasse-roues et peut-être fermée par une porte en bois. Cette enceinte témoigne de la richesse de la villeModèle:Sfn.
Trois camps de Modèle:Unité de côté et d'un rayon d'action d'environ Modèle:Unité assuraient la sécurité de la cité, localisés à Modèle:Unité de cette dernière pour ceux de Aïn Schkour et Tocolosida, et à environ Modèle:Unité pour celui de Sidi MoussaModèle:Sfn. Des tours et des fortins complétaient le dispositif sur les parties hautes du reliefModèle:Sfn. Les forts marquaient en outre la frontière de la province de Maurétanie TingitaneModèle:Sfn. Les troupes présentes, estimées entre 1 500 à 2 000, étaient des troupes auxiliaires supervisées par un préfet et complétées par des contingents berbèresModèle:Sfn.
L'occupation islamique est la plus importante à l'ouest de la ville, et limitée par une enceinteModèle:Sfn. La ville tardive n'a qu'une superficie modeste de Modèle:Unité et est protégée par une enceinte de Modèle:Unité de long sur Modèle:Unité de large, l'enceinte précédente étant réparéeModèle:Sfn au nord et prolongée sur l'angle nord-ouest vers l'oued. Un mur est bâti à l'est, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au plus tardModèle:Sfn. Des découvertes archéologiques peuvent évoquer un habitat éclaté à l'époque médiévale, Modèle:CitationModèle:Sfn.
Voies de circulation et organisation des quartiers
Les rues de la cité sont assez régulières, en particulier dans le quartier méridionalModèle:Sfn. Le Modèle:Latin, Modèle:CitationModèle:Sfn, est long de Modèle:Unité et large de Modèle:Unité. Il est bordé au nord et au sud de portiques et de boutiquesModèle:Sfn, et un collecteur d’égouts se situe au milieuModèle:Sfn. Il mène de l'arc de triomphe de CaracallaModèle:Sfn à la porte dite de TangerModèle:Sfn et dessert les maisons patriciennesModèle:Sfn.
Le plan de la ville semble très marqué socialement, avec en particulier la présence des vastes parcelles du quartier nord-est qui accueillent les villas des patriciensModèle:Sfn. Ce quartier neuf destiné aux vastes demeures patriciennes est bâti au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn,Modèle:Sfn, il bénéficie d'un plan en damier avec Modèle:Latin et Modèle:LatinModèle:Sfn. Un aqueduc et un établissement de thermes, les thermes du nord, sont construits dans le quartier vers Modèle:NobrModèle:Sfn, qui se développe surtout au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Les Modèle:Latin ne sont pas reliés par un Modèle:Latin du fait de la présence d'un aqueducModèle:Sfn. Le Modèle:Latin est muni de colonnades vers 170Modèle:Sfn.
Le quartier ouest de la cité est méconnu car non encore fouilléModèle:Sfn. Le quartier sud, moins régulièrement organisé, est destiné aux activités artisanalesModèle:Sfn. En outre, les abords de la cité sont pourvus de fermes le long des oueds et des voiesModèle:Sfn.
La parure monumentale date au maximum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec la basilique, le forum, le capitole et l'arc de CaracallaModèle:Sfn, et est un témoin de Modèle:CitationModèle:Sfn.
- Infrastructures
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Le Modèle:Latin.
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La porte de Tingis.
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Le Modèle:Latin et l'arc de Caracalla.
Alimentation en eau, évacuation des eaux usées
L’alimentation en eau de la cité est suffisante du fait des sources du Zerhoun et des deux oueds, Fertassa et Khoumane. Peu de vestiges de citernes ou de puits ont subsisté jusqu’à nousModèle:Sfn. Un système complexe de canalisations de plomb ou de terre cuiteModèle:Sfn alimente la cité, qui possède aussi alors des châteaux d’eau, Modèle:Citation tant des constructions publiques que privéesModèle:Sfn. Les particuliers doivent acquitter une taxe définie selon la quantité d'eau à laquelle ils ont accèsModèle:Sfn. La perception de cette taxe permet l'entretien du réseau et des équipementsModèle:Sfn.
L'aqueduc est construit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn pour faire face aux modifications liées au mode de vie des populations romaniséesModèle:Sfn. L’aqueduc, qui allait récupérer de l’eau dans un village situé à Modèle:Unité de la ville et est surtout enterré, est modifié aux {{#switch: III
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}}Modèle:Sfn. Il traverse l'enceinte puis cette conduite d’eau se divise entre diverses sections et aboutit à deux fontainesModèle:Sfn. L'aqueduc aboutissant aux fontaines des thermes du nord est bâti sur une maçonnerie et est dépourvu d'arcadesModèle:Sfn. L'eau de l'aqueduc destinée à ces fontaines est filtrée par un système élaboré de bassins de décantationModèle:Sfn.
La cité possède des latrines mais qui ont peu laissé de traces, si ce n'est une rigole, car les sièges étaient construits en bois. L’égout situé sous le Modèle:Latin est haut d'Modèle:Unité et couvert de dalles de calcaire de Modèle:Unité d'épaisseur collectait les eaux usées, les eaux pluviales et les eaux des fontainesModèle:Sfn. Les eaux usées rejoignent l'oued KhoumaneModèle:Sfn. L'oued Fertassa sert également d’égout pour des maisons individuelles et les thermes du nordModèle:Sfn.
Après le retrait de Rome, les installations déclinent et la ville se rapproche alors de l'oued Khoumane, devenu principale source de l'eau de la villeModèle:Sfn.
Édifices politiques
Forum
Caractères généraux, la place et ses abords
Th : tribune aux harangues
Le forum est situé au centre de la cité, et est accessible aux piétons au moyen de deux escaliersModèle:Sfn. La place ferme au moyen de deux portesModèle:Sfn. Le centre de la cité a été beaucoup remanié du Modèle:Sap- au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Les constructions publiques de Volubilis antérieures au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont peu connues, car les monuments visibles actuellement sont bâtis sur leurs fondations sous la dynastie des SévèresModèle:Sfn. Le forum a lors de son expansion maximale Modèle:Unité carrés consacrés aux fonctions politiques et religieuses : à l'est on trouve la basilique et la curieModèle:Sfn, et à l'ouest un bâtiment, une place à portiques et un temple.
Les citoyens se rassemblent sur la place dallée, bâtie à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn, sur laquelle on trouve une tribune aux harangues devant laquelle on compte nombre de statues d'empereurs et de dignitaires locaux, dont subsistent uniquement les piédestauxModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Modèle:Nobr y ont été découvertes, dont deux dédicaces impériales. Les autres sont dédiées à des membres illustres de la cité, principalement issus des grandes familles : le forum de la cité est alors Modèle:Citation et un lieu où Modèle:CitationModèle:Sfn.
Dans la partie sud on trouve l'établissement thermal appelé thermes du CapitoleModèle:Sfn. Peut-être y a t-il eu au sud des thermes une place maurétanienneModèle:Sfn. Deux constructions publiques importantes du site possèdent des vestiges importants et sont emblématiques du site, la basilique et le Capitole, à finalité religieuse mais dont il ne faut pas omettre l'aspect politique. Le bâtiment ouest est d'abord considéré comme un Modèle:Latin mais cette interprétation est abandonnée du fait de l'absence de caractères architecturaux des boutiquesModèle:Sfn. Il y a également un espace cultuel au nord-ouest et une place à portiques ; cette place porte des temples et un autel de l'époque maurétanienneModèle:Sfn.
Basilique civile et curie
La basilique, Modèle:CitationModèle:Sfn, a été pour sa part utilisée pour l'administration de justice et le gouvernement de la ville et sa construction a débuté en 210Modèle:Sfn. Achevée pendant le règne de Macrin au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou sous les SévèresModèle:Sfn, c'est une des basiliques romaines les plus remarquables de l'Afrique romaine. Elle a probablement pris modèle sur celle de Leptis Magna dans l'actuelle Libye.
Les murs sont en Modèle:Latin et munis d'un enduit stuquéModèle:Sfn et protègent les occupants tant des chaleurs que du froid. L'une des façades a fait l'objet d'une anastylose par LuquetModèle:Sfn, celle ouverte par huit baies sur la place publiqueModèle:Sfn surmontées d'un arc en plein cintreModèle:Sfn. Le mur extérieur de la basilique domine la place du forum où se tenaient les marchés. La construction possède à l'origine deux étages et deux galeries supérieuresModèle:Sfn auxquels on accédait par des escaliers en boisModèle:Sfn. La bâtisse a Modèle:Unité de long et une largeur de Modèle:Unité, et sa hauteur intérieure est de Modèle:Unité environ. L'intérieur du bâtiment est dominé par deux rangées de colonnes encadrant les absides à chaque extrémité où les magistrats prenaient place et les affaires étaient jugées. Dans ce lieu les affaires économiques devaient également être évoquéesModèle:Sfn. La basilique ouvre par deux portes sur ce qui était sans doute la curie, où les différents magistrats prenaient les décisions liées à Modèle:CitationModèle:Sfn.
- Constructions publiques
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Extérieur de la basilique.
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Intérieur de la basilique.
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Extérieur de la basilique.
Arc de Caracalla
L'arc de Caracalla est un des éléments emblématiques du site de Volubilis, localisé à l'extrémité de l'axe principal de la ville, le Modèle:Latin. C'est Modèle:CitationModèle:Sfn. Il a été dédié entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date- par le procurateur de la ville, Marcus Aurellius Sebastenus<ref name=Ded/>,Modèle:Sfn au nom de la Modèle:CitationModèle:Sfn, pour honorer l'empereur Caracalla et sa mère Julia Domna à la suite d'une remise d'impôts accordée en 215-216 attestée à BanasaModèle:Sfn. Caracalla était issu de la dynastie africaine des Sévères et avait récemment étendu la citoyenneté romaine à l'ensemble des hommes libres de l'Empire. L'arc ne fut pas achevé avant la mort de l'Empereur, assassiné par Martialis, et Macrin lui succéda.
L'arc est construit en pierre locale, du calcaire gris du ZerhounModèle:Sfn, et est à l'origine couronné par un groupe statuaire de bronze figurant l'empereur et sa mère conduisant un char tiré par six chevauxModèle:Sfn. L'arc fait désormais Modèle:Unité de large et une arche de Modèle:Unité de haut sur Modèle:Unité de largeModèle:Sfn. La hauteur originale devait être de Modèle:UnitéModèle:Sfn. Il n'est pas dans l'axe du Modèle:Latin et devait être visible de loin, témoignage du pouvoir de Rome pour les populations mauresModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Au pied de l'arc on trouvait des statues de nymphes versant de l'eau dans des bassins de marbre. Des médaillons portaient des représentations des saisonsModèle:Sfn. Caracalla et Julia Domna étaient représentés dans des médaillons qui ont été martelés lorsque ces derniers ont été victimes de la Modèle:Latin. Le décor de l'arc est Modèle:Citation que les arcs de Rome. La décoration de l'édifice révèle son origine provinciale : les motifs de saison sont fréquents en mosaïque mais absents des reliefs, ainsi que la technique qui est particulière avec l'usage du relief plat et de la niche en bâtièreModèle:Sfn.
L'arc était en bon état au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle lorsqu'il fut dessiné par le voyageur anglais Windus, mais il s'est effondré lors du tremblement de terre de Lisbonne de 1755Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Le monument a été fortement restauré par les archéologues français entre 1930 et 1934, mais cette restauration est incomplète et son exactitude est discutéeModèle:Sfn,Modèle:Sfn, en particulier du fait des rapprochements avec les gravures réalisées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Des bas-reliefs n'ont pas été remis en place et sont au sol ou en remploi dans les bâtiments médiévauxModèle:Sfn. Ces bas-reliefs comportent des motifs de Victoires et de trophéesModèle:Sfn. L'inscription figurée sur l'arc a été reconstruite sur la façade orientale en 1935Modèle:Sfn,Modèle:Sfn à partir des fragments signalés par Windus en 1722, et qui avaient été en partie dispersés. L'inscription figurait initialement sur les deux façades de l'édificeModèle:Sfn,<ref>Modèle:CIL</ref>.
- Arc de Caracalla
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Face nord de l'arc de Caracalla.
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Inscription sur l'arc.
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Face sud de l'arc.
Édifices religieux
L'archéologie a permis de constater une continuité dans l'usage des espaces cultuels dans la cité volubilitaine, même si les divinités ne sont pas identifiéesModèle:Sfn. Les édifices cultuels sont majoritairement d'origine préromaine et leur fonction religieuse perdure avec l'occupation romaine. Il y a selon Brahmi Modèle:Citation de l'archéologie mettant en évidence des bâtiments anciens et des sources épigraphiques parlantes pour l'époque romaineModèle:Sfn.
Édifices religieux préromains, autel maurétanien et édifice de tradition punique
Des vestiges cultuels de l'époque préromaine ont été reconnus, en particulier des temples et un autel maurétanienModèle:Sfn.
Le temple dit anonyme A, à ciel ouvert de tradition punique, situé à proximité du capitole, est pour sa part daté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle et a été détruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle, avant le règne de Juba IIModèle:Sfn. Il faisait environ Modèle:Unité de côté et il Modèle:CitationModèle:Sfn. L'autel ou le podium de tuf de cet édifice primitif existe toujours dans l'aile orientale du capitole. L'accès se faisait au travers d'une porte munie de pilastres. Behel considère cet édifice de Modèle:Unité comme punique et daté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Ce type de temple à ciel ouvert était fréquent à l'époque punique en particulier il a été reconnu dans les fouilles du sanctuaire de Thinissut (Bir Bou Regba). À l'intérieur de cette enceinte sacrée on trouve un petit temple avec une cella construite sur un podium peu élevé. Des stèles et des ossuaires ont été retrouvés dans une grande Modèle:LatinModèle:Sfn.
Modèle:Nobr rectangulaires (ou 903Modèle:Sfn) avec un frontonModèle:Sfn ont été découvertes, de Modèle:Unité de large sur Modèle:Unité de hautModèle:Sfn, de grès ou de marnes. Ces stèles sont anépigraphes, avec des motifs de personnages accomplissant des actes religieux ou en prièreModèle:Sfn, et avaient sans doute un rôle d’ex-votoModèle:Sfn. Certaines possèdent des motifs spécifiquement africains comme un arbre sur un trépied ou un emboîtement de triangles, avec des scènes d'offrandes et de prières ou religieusesModèle:Sfn mais au sens peu précis. La croyance n’est pas identifiable par les stèles, cependant le dépôt est sans doute antérieur à la dernière reconstruction datée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Modèle:Citation sur le site, à laquelle se lient des vases retrouvés avec des os brûlés de petits animauxModèle:Sfn. Les stèles néo-puniques sont de styles divers, gravées ou peintes, avec des représentations de personnages ou d'actes religieuxModèle:Sfn. Cette thèse est contestée par MorestinModèle:Sfn. Ce niveau préromain est avéré par des découvertes de monnaies et d’une inscription néo-punique de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Cet espace à ciel ouvert aurait été celui d'un tophet et les stèles semblent avoir été déplacéesModèle:Sfn. L'espace est fermé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Deux autres périodes sont identifiées par l'usage de grès et de calcaireModèle:Sfn.
L'identification de ce sanctuaire ne fait pas l'unanimité. Ponsich évoque une divinité localeModèle:Sfn. Le culte rendu ici en premier lieu l'aurait été pour un Modèle:LatinModèle:Sfn peut-être dénommé Aulisua et divinité de la fertilité et de la féconditéModèle:Sfn. Les rites étaient proches de ceux du culte de Baal selon l'étude iconographique des stèles qui sont réutilisées en remploi jusqu'au Modèle:Sap-Modèle:Sfn.
L'autel maurétanien du temple, en tufModèle:Sfn, est intégré aux annexes orientales du Capitole lors de l'époque romaineModèle:Sfn et préservéModèle:Sfn.
Les fouilles ont révélé également des temples jumelés, répertoriés Modèle:CitationModèle:Sfn en tuf fin, datés des Modèle:-sp- et situés au nord-ouest du forumModèle:Sfn, dans le quartier ouest, sous l'enceinte tardive. Un des podiums fait Modèle:UnitéModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Leur plan est classiqueModèle:Sfn.
Brahmi date ces temples jumelés entourés d'une enceinte de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle Trois marches en sont conservées. Les édifices sont conçus en galets de l'oued pour les fondations et en calcaire détritique pour les élévations. Le lieu fait l'objet de divers travaux qui le modifient et il est utilisé jusqu'au {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: III|-| – | III }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}} {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}}, peut-être en particulier pour le culte impérialModèle:Sfn. Le temple D est selon Brahmi consacré au culte impérialModèle:Sfn.
Temples d'époque romaine
La zone du capitole est complexe et a fait l'objet d'aménagements successifs dont l'évolution est difficile à identifierModèle:Sfn.
Les vestiges du Capitole se tiennent toujours derrière la basilique, et un autel est présent dans la cour qui lui fait face. Le temple possédait une simple cella. Le bâtiment était essentiel à la vie civique locale, car il était consacré aux trois divinités principale du panthéon romain, Jupiter, Junon et MinerveModèle:Sfn. Des assemblées civiques se tenaient devant le temple pour implorer l'aide des dieux ou les remercier pour des succès dans des entreprises civiques comme lors des guerres. La disposition du temple, faisant face au mur arrière de la basilique, est quelque peu inhabituelle et il a été suggéré qu'il peut avoir été construit au-dessus d'un lieu saint existant. Une inscription trouvée en 1924<ref>Référence épigraphique Modèle:AE</ref> rapporte qu'il a été reconstruit en 218, sous le règne de MacrinModèle:Sfn. L'inscription dédicatoire est datée de 217Modèle:Sfn ou 219Modèle:Sfn. Il a été en partie reconstitué en 1955 et une restauration plus substantielle a eu lieu en 1962, avec une reconstruction de 10 des Modèle:Nobr de l'escalier, des murs de la cella et les colonnes. Au fond de la Modèle:Latin se situaient des niches abritant les statues des divinités de la Triade capitolineModèle:Sfn. Face à l'escalier se trouvait un autel destiné aux sacrifices, et des portiques bordaient l'aire sacréeModèle:Sfn. L’édifice a été bâti sur un lieu de culte à ciel ouvert daté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.
Il y avait cinq autres temples dans la ville, dont le plus important est le temple B supposé temple de Saturne qui se trouve sur le côté oriental de Volubilis, Modèle:CitationModèle:Sfn, et a été utilisé du Modèle:S mini- au Modèle:Sap-Modèle:Sfn. Il n'a intégré la ville qu'au moment de la construction de l'enceinte de Marc-AurèleModèle:Sfn. Il est différent des autres lieux de cultes du siteModèle:Sfn. Il semble avoir été construit au-dessus d'un templeModèle:Sfn punique consacré probablement à Ba'al Hammon, selon un modèle connu par les travaux de Le Glay selon Ponsich.
Le sanctuaire possède un mur qui l'entoure et délimite le téménos, ainsi qu'un portique à trois côtés bâti au Modèle:Sap-Modèle:Sfn. Une restauration a lieu au moment de la construction de l'enceinte de Marc AurèleModèle:Sfn. Le plan est celui des Modèle:CitationModèle:Sfn. L’édifice était vaste, avec Modèle:UnitéModèle:Sfn. Modèle:Nobr étaient pourvus d’un péristyle qui abritait la foule des fidèles. Des salles annexes, aux missions peu claires, complétaient chacun des côtés. Sur le côté est Modèle:Nobr d’autels secondaires ont été retrouvées, Modèle:Nobr principaux occupant le milieu de la cour et deux citernes sur les côtésModèle:Sfn.
Le complexe du lieu de culte appelé temple C est localisé près du tumulus et non loin de la basiliqueModèle:Sfn, du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a une superficie de Modèle:UnitéModèle:Sfn environ pour un édifice Modèle:Latin modeste puisque de Modèle:Unité sur Modèle:UnitéModèle:Sfn. Le temple comporte un triportiqueModèle:Sfn. L’édifice a été détruit précocement après le départ des Romains et l’espace réutilisé en partie par des habitationsModèle:Sfn. Le temple a d'abord été considéré comme tardif, cependant la datation est revue plus précocement par certains spécialistes et est peut-être datée d'avant l'occupation romaine du siteModèle:Sfn.
En outre, il y avait selon Frézouls dans la cité une synagogue, attestée par l'inscription, datable du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de Cæcilianos protopolitès et Modèle:Citation. Aucun lieu de culte juif n'a toutefois été retrouvé dans l'emprise de la zone fouillée jusqu'à maintenantModèle:Sfn.
- Temples
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Capitole.
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Vue générale du complexe du capitole.
Nécropoles et édifices funéraires
Vestiges d'époque préromaine et romaine
Les archéologues ont retrouvé des vestiges d'un mausolée pré-romainModèle:Sfn dans la maison de l'éphèbe, composé d'une antichambre et d'une chambre de Modèle:Unité de large. Il y avait sans doute une nécropole dans cette partie de la ville, comme en témoignent des stèles puniques découvertes à proximitéModèle:Sfn.
Vestiges chrétiens et musulmans
Des sépultures chrétiennes ont été découvertes dans le quartier centre, autour de l'arc de triompheModèle:Sfn et est, en particulier dans la Maison à la citerne et la Maison au compas des sarcophages ou tombes formées de dalles, avec la tête située à l'ouestModèle:Sfn. Les épitaphes portent des formulations chrétiennes : Modèle:Latin (en mémoire)... Modèle:Latin (demeure éternelle)... Modèle:Latin (mort dans la paix)<ref>Références épigraphiques Modèle:AE ou Modèle:AE</ref>.
Des nécropoles d'époque musulmane ont été découvertes dans l'ancien centre de la ville, non loin des nécropoles paléo-chrétiennesModèle:Sfn, au nord-est et au sud : le rituel d'inhumation est conforme aux préconisations de la religion musulmane avec une inhumation en pleine terre et la tête vers l'estModèle:Sfn. Les nécropoles musulmanes sont situées à l'est de l'enceinte tardive et surtout non loin de l'arc de triompheModèle:Sfn.
Édifices de loisirs
Établissements des jeux
Volubilis ne possédait pas d'amphithéâtre permanent et les jeux du cirque, quoique rares, n'étaient pas absents comme en témoignent deux statuettes retrouvées sur le site de gladiateurs samnites représentés armés avec tout leur équipement de protectionModèle:Sfn.
Établissements thermaux
On a retrouvé plusieurs établissements de bains : quatre d'époque romaine avec un hypocauste, et un hammam de la période arabe.
Volubilis a aussi possédé plusieurs ensembles de bains publics qui ont été dégagés. Les thermes publics sont modifiés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et dans le même siècle des thermes privés sont installés dans des maisons patriciennes, Modèle:CitationModèle:Sfn.
Thermes romains publics
Le plan des édifices thermaux ne respecte pas le plan symétrique des thermes impériaux (comme celui des thermes d'Antonin à Carthage) mais est organisé selon un circuit qui oblige l'usager à Modèle:CitationModèle:Sfn. Les pièces les plus chaudes étaient situées au fond des édifices, à proximité des foyersModèle:Sfn. L'édifice n'était pas destiné qu'à l'hygiène, des nombreux espaces étaient voués aux exercices physiques, intellectuelsModèle:Sfn et étaient ainsi un pivot de la vie sociale.
Les Thermes du Nord, de 60-80Modèle:Sfn,Modèle:Sfn, sont les plus vastes, et possèdent une palestre de Modèle:UnitéModèle:Sfn, une cour de Modèle:Unité et un édifice de même superficieModèle:Sfn. Les thermes du Nord étaient les plus grands de la ville, couvrant une espace d'environ Modèle:Unité. Leur édification devait se situer à la période des règnes de Trajan ou HadrienModèle:Sfn. Le complexe mesure avec les espaces ouverts au total Modèle:UnitéModèle:Sfn. Le plan asymétrique Modèle:Citation et est proche d'un édifice thermal de PompéiModèle:Sfn, les thermes du centre : l'édifice se rapproche de ceux construits au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Ils sont alimentés par un aqueduc desservant les quartiers et les fontainesModèle:Sfn. L'édifice comportait des boutiques et des latrinesModèle:Sfn. Le complexe est remanié à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, après une phase d'abandonModèle:Sfn, et utilisé jusqu'à la fin de ce siècle. Un petit édifice thermal est réalisé dans le portique de la palestre au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, servant soit d'extension, soit d'édifice réservé aux femmes selon Lenoir ; Thébert évoque pour sa part Modèle:Citation qui est réduite au cours de son histoireModèle:Sfn. Par la suite l'édifice, dont les vestiges sont arasés, est occupé jusqu'aux IdrissidesModèle:Sfn.
Les thermes de Gallien tirent leur nom d'une inscription de remploi portant le nom de l'empereur et datée de 255, la date de construction étant inconnueModèle:Sfn. C'est un édifice de dimension moyenne sans palestreModèle:Sfn mais au plan classiqueModèle:Sfn, linéaireModèle:Sfn et en LModèle:Sfn. Il y avait trois salles chaudes, outre un Modèle:LatinModèle:Sfn. Le complexe mesure Modèle:Unité selon ThébertModèle:Sfn. On peut toujours y voir quelques mosaïques car les bains ont été refaits à l'initiative de cet empereur dans les années 260.
Deux autres complexes sont de moindre importance, les thermes du Capitole et les thermes de la Maison à la citerne. Les Thermes de la maison à la citerne, de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ont été détruits dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais conservent leur hypocausteModèle:Sfn. Thébert est prudent sur la datation de l'édifice, et la maison a été construite au-dessusModèle:Sfn. Modèle:Citation, l'édifice comporte un balnéaire qui mesure Modèle:Unité, trois salles chauffées et un Modèle:Latin de Modèle:Unité, comportant une piscineModèle:Sfn.
Au sud de la maison aux Néréides et à côté de l'aqueduc se trouve un complexe thermal daté d'après 170 et qui était un établissement de quartier selon Thébert, du fait de l'accès à partir de la rue et de l'absence de connexion avec les demeures à proximitéModèle:Sfn. Les pièces du complexe, mal conservé, étaient disposées en enfiladeModèle:Sfn.
L'édifice nommé Thermes du Capitole est daté de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (dernier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn) et agrandi à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Certains auteurs proposent la création de l'édifice de cette dernière périodeModèle:Sfn. Les thermes du forum, bien que d'une superficie modeste (Modèle:Unité) possédaient tous les éléments classiques d'un édifice thermal. Ils étaient bien situés et devaient être très fréquentésModèle:Sfn. Le Modèle:Latin mesurait environ Modèle:Unité et l'édifice a été pourvu au cours de son histoire de deux à quatre salles chaufféesModèle:Sfn,Modèle:Sfn.
Édifice de bains islamiques
Un édifice a été découvert près de l'oued Khoumane et à l'ouest de la ville tardive. Il utilise des matériaux en remploiModèle:Sfn. L'édifice, qui répond aux critères des plans de l'Modèle:Citation mais avec un mortier d'une technique romaine, a été daté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn voire plus tardivementModèle:Sfn. Un hammam daté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a été découvert à DouggaModèle:Sfn.
Le plan du hammam se compose de quatre salles disposées en forme de LModèle:Sfn. Une seule pièce est chaufféeModèle:Sfn. L'édifice est un témoin tant de la continuité de l'architecture des thermes romains, avec en particulier des remplois dans les matériaux (dallage, décor de la salle froide), que des nouveaux maîtres musulmans de la citéModèle:Sfn.
L'édifice est Modèle:CitationModèle:Sfn. Il est étudié dans les années 1960 puis au début des années 1990, ces travaux permettent d'abandonner une datation plus tardiveModèle:Sfn. C'est un édifice permettant d'étudier Modèle:CitationModèle:Sfn et constitue Modèle:CitationModèle:Sfn.
Édifices à vocation industrielle et commerciale
L'activité antique de Modèle:CitationModèle:Sfn de la cité est visible par le nombre élevé d'huileries et de boulangeries identifiées.
L'oléiculture à Volubilis
La culture de l'olivier, débutée dès l'époque berbère, a été amplifiée surtout après la conquête romaineModèle:Sfn. Une vingtaine d'huileries est connue dans l'arrière-pays, espace où le nombre d'oliviers plantée est estimé à 120 000 dans l'AntiquitéModèle:Sfn. Au moins Modèle:Nobr étaient présents dans la cité, ce qui semble qualifier l'oléiculture comme la richesse principale du lieuModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Modèle:Nobr des {{#switch: e
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}} sont connues dans la ville mêmeModèle:Sfn, et dans un but didactique une installation a été restituée à proximité des thermes de GallienModèle:Sfn.
Une partie des maisons patriciennes est destinée à l'activité industrielle, qui a laissé des vestiges archéologiquesModèle:Sfn. Dans le quartier nord-ouest, Modèle:CitationModèle:Sfn.
Les ustensiles étaient réalisés en grès coquillier : des meules étaient destinées au broyage, d'autres servaient à décortiquer et malaxer la pâte pour en retirer l'huile, il y avait plusieurs pressuragesModèle:Sfn. Une innovation est introduite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec des contrepoids cylindriques de calcaire du Zerhoun trois fois plus lourds que les contrepoids parallélépipédiques utilisés auparavant, et devaient donc faciliter l'extraction de l'huile dans les scourtinsModèle:Sfn.
L'installation comprend outre la zone de pressage un espace destiné à la manutention lors des différentes opérations, creusé de rigolesModèle:Sfn et aboutissant à un bassin de décantation profond d'environ Modèle:Unité-Modèle:Unité, contenant 2 500 litres environModèle:Sfn. Le rendement devait être de Modèle:Unité pour Modèle:Unité d'olives et la production était destinée aux besoins familiaux ou locauxModèle:Sfn. La région importait par ailleurs de l'huile de meilleure qualité de BétiqueModèle:Sfn.
Blé et meunerie
Les huileries sont un indicateur de l'importance de l'agriculture dans l'économie de la cité, et le blé est également produit en quantité sur le siteModèle:Sfn. La culture du blé était en particulier très répandue dans l'arrière-pays de VolubilisModèle:Sfn. Modèle:Unité environ étaient nécessaires au ravitaillement quotidien de la nombreuse populationModèle:Sfn.
La farine devait être moulue au jour le jour. Modèle:Nobr de pierre volcanique ont été dégagées lors des fouilles, de deux modèles différents, et des pétrins mécaniques servaient aux boulangersModèle:Sfn. Les pains étaient cuits et vendus dans les boutiques adjacentes. De nombreuses boulangeries étaient situées dans les maisons du quartier nord-estModèle:Sfn.
Les fouilles du quartier idrisside non loin de l'oued ont permis de dégager des silos à grains dont les céramiques ont été datées par radiocarbone de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.
- Édifices liés au blé et à la meunerie
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Meule tournante à grains.
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Pétrin de boulangerie.
Commerce et artisanat
Les maisons comprennent également des boutiquesModèle:Sfn en façade des maisons et sans communication avec ces dernièresModèle:Sfn. Dans le seul quartier nord-est, 120 boutiques d'environ Modèle:Unité ont été dégagées lors des fouillesModèle:Sfn.
L'artisanat devait être développé, au vu des découvertes effectuées lors des fouilles archéologiques du site, mais les lieux précis des diverses activités ne sont pas identifiablesModèle:Sfn. Un artisanat lié à la construction, à la poterie, au travail du métal et au travail des tissus et du cuir a été identifié par les vestiges retrouvésModèle:Sfn, tout comme une activité de réparation d'éléments militairesModèle:Sfn.
Les fouilles du quartier idrisside ont mis en évidence ce qui est interprété comme un atelier de verrier, du fait de la découverte de déchets et ratés de verre, voire de creusets même si cette identification semble plus discutée par les spécialistes. On pourrait être en présence d'Modèle:CitationModèle:Sfn.
L'étude des céramiques à peinture rouge de Volubilis d'époque islamique a permis d'avancer que plusieurs ateliers y étaient consacrés, avec des techniques diverses et l'utilisation d'argiles diverses. cette céramique médiévale présente de grandes similitudes avec la céramique antique, la Modèle:CitationModèle:Sfn. La céramique tournée présente ces similarités ; la céramique modelée est pour sa part davantage liée à la Modèle:CitationModèle:Sfn.
Maisons privées : habitat et mosaïques de sol
Diversité et originalité de l'habitat
Les maisons privées dégagées à Volubilis sont diverses, elles vont des hôtels particuliers richement décorés aux simples bâtisses comportant deux pièces et construites de brique et de boue séchée, et destinées aux habitants les plus pauvres de la ville. L'architecture privée la plus riche est un témoignage de la prospérité de la cité volubilitaine aux {{#switch: III
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}}Modèle:Sfn. Les maisons sont associées à des dépendances de nature économique, ce qui est un caractère de l'habitat volubilitainModèle:Sfn. Les maisons ont été réaménagées au fur et à mesure de l'histoire de la cité, donc les plans originels ont parfois été modifiésModèle:Sfn.
Les maisons du quartier nord-est, de part et d'autre du Modèle:LatinModèle:Sfn sont parfois vastes de plus de Modèle:Unité, avec pour certaines un péristyle de plus de Modèle:Unité au milieu duquel se situe un bassinModèle:Sfn. Les maisons de Volubilis possèdent un plan qui diffère du plan-type des demeures comme celles de Pompéi et se rapproche du plan de la demeure traditionnelle d'Afrique du NordModèle:Sfn. L'Modèle:Latin n'existe pas en Afrique, la fonction étant assurée par le péristyleModèle:Sfn. Le péristyle comportait de deux à quatre galeriesModèle:Sfn. Certaines possèdent un second Modèle:Latin, un Modèle:Latin, bassin entouré de 4 colonnes, qui permettait d'avoir un puits de lumière supplémentaire et un complexe thermal privatifModèle:Sfn. Les fonctions des différentes pièces sont complexes et parfois à identifier, sauf pour celles ayant eu une fonction industrielle ou commercialeModèle:Sfn. Les espaces de réception étaient divers : vestibule, péristyle, Modèle:Latin, exèdreModèle:Sfn. Les dépendances comportaient des pièces destinées à la production (huileries, boulangeries) mais aussi au confort (thermes) ou simplement destinées au rangementModèle:Sfn.
Les maisons étaient pourvues de décor de stucs, marbres et mosaïquesModèle:Sfn dont certaines bien conservéesModèle:Sfn. Dans ces riches maisons ornées d'œuvres d'art et richement meublées les propriétaires pouvaient recevoirModèle:Sfn. Les fouilles du quartier nord-est de Volubilis ont livré le plus riche mobilierModèle:Sfn. À l'entrée de certaines pièces se trouvaient des pilastres et des demi-colonnes. Il y avait également des peintures à fresques, le marbre était pour sa part utilisé avec parcimonieModèle:Sfn. Les colonnes sont faites soit en grès soit en calcaire et sont ornées de chapiteaux, le tout étant travaillé de façon diverse et inventiveModèle:Sfn.
Caractères généraux des mosaïques de Volubilis
Le mode ordinaire de décor du sol est une sorte de mortier. Les découvertes sont liées aux fouilles de quartiers riches des sites antiques, et Modèle:CitationModèle:Sfn.
Les vestiges les plus spectaculaires de Volubilis sont les très nombreuses mosaïques ornant essentiellement le sol des Modèle:Latin ou exèdres de réception des riches demeuresModèle:Sfn, et aussi les fontaines et bassinsModèle:Sfn. Les mosaïques sont réservées aux pièces de réception seules et dans une majorité des pièces dans le cas des maisons les plus richesModèle:Sfn.
Les mosaïques mises à jour ont beaucoup contribué à la notoriété du site : les motifs présents sont géométriques, végétaux et présentent des personnages ou animaux. Elles sont concentrées dans les riches demeures du quartier nord-est et de l'arc, hormis la maison d'Orphée, localisée pour sa part dans la frange méridionale de la citéModèle:Sfn,Modèle:Sfn.
Ces mosaïques sont une source de documentation pour la mythologie et l'iconographieModèle:Sfn. Les mosaïques sont le produit d'une langue tradition Modèle:Citation issues de Modèle:CitationModèle:Sfn.
Les mosaïstes ont utilisé du calcaire local de ZerhounModèle:Sfn, du marbre, du schiste, de la céramique et de la pâte de verreModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Les mosaïques sont pour la plupart polychromes, et peu en bichromie noir et blancModèle:Sfn. La technique utilisée est celle de l'Modèle:LatinModèle:Sfn avec des tesselles de Modèle:UnitéModèle:Sfn.
Les plus nombreuses ont un décor géométrique ou floral, d'autres possèdent un décor figuré. Il n'y a presque pas de mosaïques funérairesModèle:Sfn. Les mosaïques figurées possèdent surtout des sujets mythologiques ou animaliersModèle:Sfn.
Thèmes mythologiques représentés sur les mosaïques de VolubilisModèle:Sfn |
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Travaux d'Hercule |
Meurtre et enlèvement d'Hylas |
Orphée |
Enlèvement de Ganymède par Zeus sous la forme d'un aigle |
Bain de Diane |
Méduse |
Néréides |
Les scènes de vie quotidienne (pêche, jeux) sont très peu nombreusesModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Des représentations végétales, comme le laurier, l'épi de millet et la fleur de lotus, parfois stylisées servaient à des fins apotropaïques, tout comme des symboles de défense (trident, fourche) et des animaux fantastiques marinsModèle:Sfn. D'autres symboles prophylactiques sont répandus, la croix gammée, les peltes, le nœud de Salomon et le cratère dionysiaqueModèle:Sfn.
Les clients choisissaient les motifs représentés dans les motifs centraux (Modèle:Latin) dans des catalogues de modèlesModèle:Sfn,Modèle:Sfn. En dépit de l'usage de ce Modèle:Citation utilisé par des artistes itinérants pour les sujets principauxModèle:Sfn, Modèle:Citation, figurant le relief et la perspective par un usage des couleurs. Les artistes avaient davantage de liberté pour les sujets secondaires et les raccords et éléments géométriquesModèle:Sfn. La virtuosité des mosaïstes s'exerce dans les décors géométriques qui permettaient de pallier Modèle:CitationModèle:Sfn.
Localisation | Maison | Noms des mosaïques |
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Quartier nord-est | Maison de Vénus | Bacchus et les Quatre Saisons Amours aux oiseaux Course de chars Diane et Actéon Hylas enlevé par les Nymphes Mosaïques géométriques |
Quartier nord-est | Maison aux Travaux d'Hercule | Travaux d'Hercule Mosaïque aux signes prophylactiques |
Quartier nord-est | Maison des Fauves | Taureau, tigresse, lion, panthère |
Quartier nord-est | Maison des Quatre Saisons | Dionysos et les Quatre Saisons |
Quartier nord-est | Maison aux Néréides | Néréides |
Quartier centre | Maison au Cavalier | Bacchus découvrant Ariane endormie |
Quartier centre | Maison au Desultor | Acrobate sur un âne Mosaïque des pêcheurs |
Quartier centre | Maison à l'éphèbe | Mosaïque géométrique Faune marine Scène de pêche Centaure et centauresse Bacchus sur un char tigré par des tigres |
Quartier sud | Maison d'Orphée | Orphée et les animaux Cortèges marins Dieu marin et poissons Neuf dauphins |
- Choix de mosaïques de Volubilis
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Mosaïque d'Hylas enlevé par les Nymphes de la maison de Vénus.
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Mosaïque de la maison d'Orphée.
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Mosaïque de Bacchus découvrant Ariane endormie.
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Mosaïque des neuf Dauphins de la maison d'Orphée.
Principales maisons patriciennes
La richesse de la ville est assurée par les vestiges des maisons des habitants les plus riches, dont certaines conservent de belles et grandes mosaïques Modèle:Latin. Elles ont été nommées par les archéologues d'après les motifs de leurs mosaïques principales, ou d'autres découvertes. Quelques maisons permettent de bien percevoir le plan de ces grandes demeures romaines avec leur Modèle:Latin et Modèle:Latin.
La Maison aux Colonnes dans le quartier nord-est borde le Modèle:Latin : la porte de l'édifice comporte un grand passage pourvu de colonnes et d'autres passages pour les piétons. Un vaste péristyle muni de colonnes torses occupe le centre bordé de salles de réception, et dans le jardin un bassin relié à la distribution d'eau publique. Des salles installées près des couloirs permettaient d'accéder à la fraîcheurModèle:Sfn pour améliorer le confort lors des périodes estivales. La Maison aux Néréides est située dans le même quartier et tire son nom des Néréides figurées sur une mosaïqueModèle:Sfn.
La Maison d'Orphée dans la partie du sud de la villeModèle:Sfn prend ainsi son nom de la grande mosaïque de Modèle:Unité de diamètreModèle:Sfn dépeignant Orphée jouant de la lyre face à un public d'arbres, d'animaux et d'oiseaux. La maison occupe une Modèle:Latin entière, et contient outre la partie privée et celle réservée aux activités publiques, une huilerie. Les différents lieux publics sont utilisés Modèle:CitationModèle:Sfn. Découverte entre 1926 et 1928 dans le Modèle:Latin, c'est Modèle:CitationModèle:Sfn. Autour d'Orphée, dans huit panneaux, on trouve des animaux, oiseaux et quadrupèdesModèle:Sfn. Selon MacKendrick, la mosaïque est plutôt ingénument exécutée, car les animaux sont tous de tailles différentes, ne respectant pas l'échelleModèle:Sfn et avec le visage dans des directions différentes sans relation avec la figure d'Orphée. Il semble que le mosaïste ait simplement copié des modèles sans essayer d'intégrer les divers élémentsModèle:Sfn. On peut voir d'autres mosaïques dans l'Modèle:Latin, dont une comportant Amphitrite dans un char tiré par un hippocampe et accompagnée par d'autres créatures marines. Limane considère que le personnage est un triton ou un amour marinModèle:Sfn. Entre le tablinum et l'atrium, une mosaïque en noir et blanc de Modèle:Unité sur Modèle:Unité figure, au-dessus d'animaux divers (poissons, crustacés, etc.), Modèle:CitationModèle:Sfn. Une pièce de la cour principale possède une mosaïque comportant des dauphins, considérés par les Romains comme un animal chanceux. La mosaïque, de Modèle:Unité sur Modèle:Unité, comporte neuf dauphins jouant dans les vagues et sur Modèle:Nobr un décor géométriqueModèle:Sfn.
La Maison de l'Athlète ou Maison du Desultor, située près du forum, contient une mosaïque de Modèle:Unité sur Modèle:UnitéModèle:Sfn pleine d'humour, d'un athlète ou d'un acrobate conduisant à l'envers un âne et en tenant une coupe ou un canthare, Modèle:Citation. Une écharpe située derrière lui a le même sens symbolique. C'est Modèle:CitationModèle:Sfn. Il représente sans doute un Silène. La même demeure comporte une mosaïque de Modèle:Unité sur Modèle:Unité de scènes de pêche, à la ligne et à l'épervierModèle:Sfn.
Le nom de la maison de l'Éphèbe provient d'une statue de bronze trouvée là en 1932 à Modèle:Unité de profondeur et conservée au musée de l'histoire et des civilisations de Rabat. Elle comporte une cour intérieure et certaines pièces sont pourvues de mosaïques, dont une description de Bacchus couronné de feuilles de vigne et portant une branche de vigne, dans un char tiré par des léopards ou des tigres dont seules subsistent les pattesModèle:Sfn. Cette œuvre mesure Modèle:Unité sur Modèle:UnitéModèle:Sfn. Dans le Modèle:Latin a été dégagée une scène de Néréides (Modèle:Unité sur Modèle:Unité) : au centre une Néréide est sur un cheval marin, sur les côtés il y a des médaillons ovales et circulaires ornés de poissonsModèle:Sfn.
La Maison du Chevalier ou Maison du Cavalier possède également une mosaïque de Bacchus, de Modèle:Unité sur Modèle:UnitéModèle:Sfn, montrant cette fois la divinité munie d'un thyrse et couronné de feuilles de vigne accompagnée d'ArianeModèle:Sfn. La maison tire son nom d'une statue de bronze d'un cavalier trouvée ici en 1918, et qui est maintenant exposée au musée de l'histoire et des civilisations de Rabat. La maison était vaste avec environ Modèle:Unité et contenait un espacé destiné aux activités commerciales, huit ou neuf magasins ouvrant sur la route et un grand complexe destiné aux olives.
Dans la Maison des travaux d'Hercule, la mosaïque principale située dans le Modèle:Latin montre les douze tâches que le demi-dieu a dû réaliser en guise de pénitence pour avoir tué sa femme et ses enfants. L'œuvre est Modèle:CitationModèle:Sfn. Seuls 10 médaillons sont en bon état de conservationModèle:Sfn. La même mosaïque, de Modèle:Unité sur Modèle:Unité, comporte également les thèmes de Ganymède enlevé par son amant Jupiter au centreModèle:Sfn et des SaisonsModèle:Sfn,Modèle:Sfn. La mosaïque est supposée avoir été créée lors du règne de l'empereur Commode, qui s'est identifié à Hercule. La maison, avec Modèle:Nobr, couvrait une zone de Modèle:Unité carrésModèle:Sfn.
La Maison de Dionysos ou Maison des Quatre Saisons a livré une mosaïque de Dionysos et les quatre saisons de Modèle:Unité sur Modèle:Unité : Bacchus, nu hormis un drapé, est situé au centre et s'appuie sur une stèleModèle:Sfn. Trois muses sont présentes, dont deux jouent de la musique (tambourin et double flûte) et la dernière tient une lance. Des poissons et des oiseaux sont également représentésModèle:Sfn. Les Saisons sont représentées avec un Amour et les attributs de chacune sont intégrés à un médaillonModèle:Sfn,Modèle:Sfn.
La Maison à la Crypte a livré une belle mosaïque représentant le bain des nymphes et de Diane surprise par Actéon de Modèle:Unité sur Modèle:Unité : deux nymphes accompagnent la divinité, et est présente aussi une représentation de Pégase et d'Actéon en train de se transformer en cerf, avant qu'il ne soit dévoré par ses propres chiensModèle:Sfn.
Les archéologues ont découvert dans la Maison des Fauves une mosaïque de Modèle:Unité sur Modèle:Unité mais en mauvais état comportant des fauves, des taureaux et d'autres animauxModèle:Sfn.
La construction dénommée Palais de Gordien est la plus grande construction de la ville et probablement la résidence du gouverneurModèle:Sfn plutôt que celle de l'empereur Gordien III. Elle a été reconstruite au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, vers 238-244, et sans mosaïques, ce qui permet de réduire la chronologie de l'usage de cette technique dans la villeModèle:Sfn. L'édifice mesure Modèle:Unité sur Modèle:UnitéModèle:Sfn. Deux maisons séparées ont été utilisées afin de créer un complexe de Modèle:Nobr avec des cours et des salles d'eau privées, aux fonctions domestiques mais aussi officielles. Le bâtiment a aussi incorporé un ensemble d'une douzaine de magasins derrière une colonnade et un complexe de trois presses d'huile d'olive, avec en outre un lieu de stockage dans l'angle nord-est. En dépit de cette importance, il reste peu de vestiges de cette splendeur. Les sols semblent avoir été décorés surtout avec de l'Modèle:Latin plutôt que des mosaïques.
La Maison de Vénus, du côté oriental de la ville, est une des résidences les plus luxueuses de la cité et la Modèle:CitationModèle:Sfn. Elle possédait ses propres bains privés et un intérieur richement décoréModèle:Sfn, avec de superbes mosaïques datant du Modèle:Sap- et exposant des scènes animales et mythologiques. Il y avait des mosaïques dans sept couloirs et huit pièces. La cour centrale contient une mosaïque dite la représentation du cirque (de Modèle:Unité sur Modèle:Unité) décrivant une course imaginaire de chars de course dans un hippodrome, avec des chars tirés par des paons, des oies et des canardsModèle:Sfn. La mosaïque de Vénus qui a donné son nom à la maison a été emmenée à Tanger, mais dans une pièce contiguë se trouve toujours une mosaïque montrant Diane surprise par Actéon. La divinité furieuse, le transforme en cerf et Actéon meurt déchiré par ses propres chiens rendus fous de rage par la déesse. Actéon est montré alors que les cornes commencent à pousser sur sa tête. La mosaïque d'Hylas attaqué par les nymphes mesure Modèle:Unité sur Modèle:Unité : Hylas est attaqué par deux nymphes dont l'une lui tient le menton et tient une urne d'eau, et l'autre nymphe lui tient le poignet. Le tableau est complété par des tableaux secondaires racontant l'histoire d'un braconnier, de son délit à son arrestation et à son châtiment, prêt à être dévoré par une tortueModèle:Sfn. Une mosaïque de Diane et les nymphes au bain de Modèle:Unité sur Modèle:Unité du sud-ouest de la maison figure la déesse se baignant avec deux nymphes. L'œuvre est très ressemblante à la mosaïque de la maison du bain des nymphes et de Diane surprise par ActéonModèle:Sfn. La maison a livré également des mosaïques géométriques, un Bacchus et les Quatre Saisons, Hylas enlevé par les Nymphes et des Amours aux oiseauxModèle:Sfn. La maison semble avoir été détruite quelque temps après la chute de la ville vers 280, une des mosaïques (Cupidon donnant du grain aux oiseaux ou les amours aux oiseaux) semble avoir eu un feu brûlant directement sur elle. Cette dernière mosaïque mesure Modèle:Unité sur Modèle:Unité nous montre un Amour nourrissant des oiseaux, un deuxième amour tient une corbeille contenant les grainsModèle:Sfn. Par la suite, la construction a peut-être été occupée par des squatters.
- Choix de mosaïques de Volubilis
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Mosaïque de Dionysos et des Saisons.
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Détail de la mosaïque d'Hylas, maison de Vénus
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Mosaïque animalière et géométrique de Volubilis.
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Détail d'une mosaïque de la Maison de l'éphèbe.
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Mosaïque des Quatre Saisons de la Maison de Dionysos et des Quatre Saisons.
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Vue générale de la mosaïque de Diane dans la Maison de Vénus.
Thermes présents dans des édifices privés
Certaines maisons ont livré des thermes privés : la maison à l'est de la caserne contient un Modèle:Latin avec piscine et trois pièces chaufféesModèle:Sfn. La maison à l'ouest du palais du gouverneur possédait également selon Grimal des thermes, avec un bassin froid pouvant accueillir plusieurs personnesModèle:Sfn. La maison à l'éphèbe comportait une partie chaufféeModèle:Sfn.
Le palais de Gordien est un édifice officielModèle:Sfn d'environ Modèle:UnitéModèle:Sfn. La date de construction de l'édifice est postérieure à 170 voire 238-241Modèle:Sfn. Les thermes de l'édifice, vastes de Modèle:UnitéModèle:Sfn, possèdent un Modèle:Latin de Modèle:Unité et trois salles chauffées. Le Modèle:Latin est en forme d'octogoneModèle:Sfn. Sept salles froides occupent une superficie de Modèle:Unité. Une salle de sport était également présenteModèle:Sfn.
La maison aux travaux d'Hercule est dotée de thermes à l'époque tardive, dans une extension de la demeure selon Étienne mais avec réutilisation d'anciens locaux. Les thermes (Modèle:Latin et salles froides) sont vastes d'environ Modèle:UnitéModèle:Sfn.
Les thermes de la maison au cadran solaire appelés aussi thermes de l'ilôt est ou thermes du Modèle:Latin sont datés du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et construits sur une ancienne rue. Ce sont des thermes privés de Modèle:UnitéModèle:Sfn selon Thébert du fait de la faible superficie des salles chauffées, en dépit de la présence d'ouvertures directes vers la rueModèle:Sfn.
Les thermes de la maison de Vénus mesurent Modèle:Unité et ont été mal conservés. Ils comportent quatre salles chaufféesModèle:Sfn et possédaient un itinéraire linéaireModèle:Sfn.
La maison d'Orphée a livré des thermes dont la datation est inconnue. La maison mesure Modèle:Unité et les thermes sont supérieurs à Modèle:Unité, avec cinq salles chauffées. Il s'agit de deux thermes selon Thébert, avec des Modèle:Citation. Le lieu comportait des lieux d'exercices physiquesModèle:Sfn.
Habitat tardif
Les fouilles réalisées à la fin des années 1980 et au début des années 1990 ont permis de dégager un habitat tardif situé sur des bases romaines mais assez fruste : des pièces se situent autour d'une cour, sans réelles assises et avec des sols de terre battue ou plus rarement briques ou dalles de calcaire, des murs pourvus d'un enduit de terre et de chaux, et avec une couverture de roseaux et de terreModèle:Sfn. Au sein de cet habitat qui a été fouillé, les archéologues ont retrouvé des céramiques datées du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ainsi que des monnaiesModèle:Sfn. L'habitat a été daté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et Modèle:Citation, peut-être au moment de la fondation de la ville de Fès et le transfert de la population volubilitaineModèle:Sfn.
Le quartier dans lequel ont été trouvés les thermes islamiques est un quartier d'habitat aiséModèle:Sfn.
Autres découvertes effectuées sur le site
Les fouilles ont permis de dégager des œuvres en marbre et surtout des grands bronzes remarquables, conservés au musée de l'histoire et des civilisations de Rabat. Les bronzes du Maroc sont Modèle:CitationModèle:Sfn. Ces œuvres exceptionnelles témoignent de l'insertion économique et culturelle de la ville dans l'EmpireModèle:Sfn.
Bronzes
Bronzes retrouvés complets
La maison de Vénus est le lieu de la découverte en 1918 d'un des artéfacts les plus notables de Volubilis, un buste de bronze de qualité remarquable représentant Caton, et qui est maintenant exposé au musée de l'histoire et des civilisations de Rabat. Lorsqu'il fut découvert par les archéologues, il était toujours sur son piédestal d'origineModèle:Sfn. Le piédestal était un pilier de brique recouvert de stucModèle:Sfn. Le buste a été daté du temps de Néron ou Vespasien et c'est peut-être une copie d'un buste créé du temps du vivant de Caton ou peu après. Il a été identifié comme celui de l'orateur du fait d'une inscription présente sur la poitrine et faite de lettres d'argentModèle:Sfn. L'œuvre qui représente l'orateur avec des Modèle:Citation est datée du Modèle:3e du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais selon un modèle antérieurModèle:Sfn. Le visage est sévère mais laisse apparaître une Modèle:Citation. Les yeux étaient à l'origine en pâte de verre. L'œuvre est peut-être issue d'un modèle tardo-républicainModèle:Sfn.
Un autre buste d'un prince hellénistique a été trouvé dans une boulangerie de l'autre côté de la rue, il date de la même époque que celui de Caton et semble provenir également de la maison de VénusModèle:Sfn. Un piédestal vide dans une autre pièce de ladite maison peut aider à suggérer ce fait. Le buste, qui est également exposé à Rabat, est habituellement identifié comme Juba II, en particulier sa jeunesse, vers Modèle:NobrModèle:Sfn, mais il pourrait tout autant représenter Hiéron II de Syracuse, Cléomène III de Sparte, [[Juba Ier|Juba {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Numidie]] ou Hannibal Barca. Le jeune homme est représenté de côté et s'incline vers la droite. La représentation du prince est remarquable en ce sens qu'ainsi est signifiée la Modèle:Citation, Modèle:CitationModèle:Sfn. Du buste de bronze Modèle:CitationModèle:Sfn. Il possède des caractères africains marqués et son visage porte Modèle:CitationModèle:Sfn.
Les bustes sont datés de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle ou du début du Modèle:Sap-, et la réunion dans un même lieu par le propriétaire est le Modèle:CitationModèle:Sfn.
Le Vieux pêcheur appartient au registre des représentations réalistes et a été trouvé également dans la maison de Vénus. Cette œuvre, trouvée en 1943 dans la maison à la mosaïque de VénusModèle:Sfn, et datée peut-être du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de notre ère Modèle:Citation. Le personnage est vêtu d'une exomide et devait tenir d'une main une gaule destinée à la pêche et de l'autre un panier dont il reste un fragment de l'anse. Les marques de l'âge sont représentées de façon réaliste avec les rides du visage et Modèle:CitationModèle:Sfn, à la suite d'une école hellénistique présente en particulier à AlexandrieModèle:Sfn. L'exposition de cette œuvre avait comme but d'exprimer que Modèle:CitationModèle:Sfn.
La statue de l'éphèbe verseur représente un jeune homme nu d'une certaine androgynie couronné de lierre et qui devait tenir un rhyton et une coupe. L'attitude correspond à celle de satyres : en appui sur la jambe gauche le bras droit est relevé pour servir à partir d'un rhyton dans une coupe qui se trouvait dans la main gaucheModèle:Sfn. Les lèvres et les mamelons étaient couverts de cuivre rouge. Le visage Modèle:CitationModèle:Sfn. Cette œuvre datée du {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: II|-| – | II }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}} {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}} est influencée par les éphèbes verseurs de PraxitèleModèle:Sfn dont elle constitue cependant Modèle:CitationModèle:Sfn.
La statue de l'éphèbe couronné de lierre trouvée dans la Maison à l'éphèbe représente un jeune homme qui devait tenir dans la main une torche. La jambe gauche est fléchie et l'œuvre se tient sur la jambe droite seule. Le regard de l'éphèbe se tient vers l'emplacement où se trouvait la torche. La tête est pourvue d'une couronne constituée de deux rameaux de lierre. Les lèvres étaient munies d'un placage de cuivre comme celui encore présent sur les tétonsModèle:Sfn. Elle appartient à une thématique courante au début de l'Empire romainModèle:Sfn. La même demeure a livré une statuette d'Esculape jeune et imberbe dans une posture nonchalante, s'appuyant sur un bâton avec un serpent. Cette statuette est peut-être une réplique d'un original grec du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle, de Scopas, présent dans le temple de cette divinité à Gortys, en ArcadieModèle:Sfn.
Le Chien prêt à bondir a été retrouvé en 1916 dans la Maison au chien, située non loin de l'arc. L'animal est représenté avec un grand réalisme : agressif et prêt à attaquer, il appartenait à un groupe statuaire composé de Diane et placé dans une fontaine car des trous existent dans l'animal conservéModèle:Sfn. La statue était placée sur un socle de pierreModèle:Sfn. Elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et ornait peut-être les thermes du nordModèle:Sfn.
Le site a livré des statuettes de Mercure à la bourse et au caducée dont l'une figure une feuille de lotusModèle:Sfn. Ces représentations prenaient place au sein des larairesModèle:Sfn. Le site a livré de très nombreuses statuettes de divinités diversesModèle:Sfn, mais également de nombreuses représentations animalesModèle:Sfn.
- Autres bronzes retrouvés complets
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Buste de Caton<ref group=Inv>99.1.12.1341.</ref>, bronze, 0,50 m.
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Chien prêt à bondir<ref group=Inv>99.1.12.1343.</ref>, H Modèle:Unité ; L Modèle:Unité.
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Le Vieux pêcheur<ref group=Inv>99.1.12.1345.</ref>, Modèle:Unité.
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éphèbe couronné de lierre, H Modèle:Unité<ref group=Inv>99.1.12.1342.</ref>.
Autres bronzes et fragments
Le site a livré des représentations de phallus, symbole d'abondance, dans de nombreuses demeuresModèle:Sfn, et des fragments de bronze dont un masque de parade en bronze<ref group=Inv>Vol.82-545</ref> trouvé en 1982 et qui était relié à un casqueModèle:Sfn. Cet élément était destiné aux parades des cavaliers et peut être lié à la présence de troupes auxiliaires jusqu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Des phalères ont été retrouvées égalementModèle:Sfn. A aussi été dégagée une retombée de Modèle:Latin<ref group=Inv>PI89.1.1.5.</ref> datée du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}}, fragment du manteau d'une grande statue impériale polychrome patiné avec de l'or de l'argent et du laiton en particulier. La technique utilisée est le damasquinage et l'artiste a utilisé divers métaux, argent, laiton et divers alliages. Trois retombées de tissus sont conservéesModèle:Sfn. Ce fragment est peut-être à relier à la statue de Caracalla sur un char à six chevaux ornant la partie supérieure de l'arcModèle:Sfn. Deux prisonniers figurent sur le fragment, un Parthe et un BretonModèle:Sfn, une cuirasse de trophée<ref group=Inv>99.1.3.652.</ref>, des armes et des monstres marins. Le trophée est sur le pli du milieu et des captifs d'où se dégage une Modèle:Citation, sont sur les côtés. Caracalla était désigné comme Modèle:Latin et Modèle:Latin sur la dédicace de l'arc de triomphe de Volubilis daté 216-217Modèle:Sfn. Le fragment, découvert en 1947, figure un trophée militaire fixé à un tronc selon les modèles connus à Hippone ou CherchellModèle:Sfn.
La statuette du cavalier, haute de Modèle:Unité, a été retrouvée dans la Maison au cavalier. Les jambes et les mains indiquent la position d'un cavalier. L'éphèbe est un athlète dont les mains tenaient rênes et brides et les jambes positionnées pour être sur un chevalModèle:Sfn. Elle est datée du règne d'Hadrien et, avec une Modèle:CitationModèle:Sfn possède des caractères archaïques typiques de cette époqueModèle:Sfn. De la même époque et du même courant stylistique date la statuette de cheval à l'arrêt, haute de Modèle:Unité, qui a été dégagée pour sa part en 1931Modèle:Sfn. La crinière du cheval est présentée selon la mode grecque. L'animal était muni d'un cavalier romain qui n'est pas celui retrouvé également sur le siteModèle:Sfn. La statuette Modèle:Citation et est Modèle:CitationModèle:Sfn.
Les deux têtes d'Eros joufflus (l'Eros endormi et l'Eros souriant) sont sans doute des répliques d'originaux hellénistiquesModèle:Sfn. L'Eros endormi était étendu sur un socle et la tête, seul élément conservé, a été fondue à part. L'enfant a les yeux fermés, le visage arrondi et la chevelure rassemblée en haut de la tête. L'œuvre est connue par de nombreuses copies de marbre et parfois de bronze. Cette sculpture est une Modèle:Citation et ornait peut-être la tombe d'un jeune défuntModèle:Sfn. Le second qui représente un enfant souriantModèle:Sfn a été retrouvé dans un égoutModèle:Sfn. Le visage ressemble à celui d'autres statues retrouvées ailleurs et connues par différentes copies comme l'Enfant à l'oie de Boéthos de ChalcédoineModèle:Sfn.
Des fragments de bronze appartenant à du mobilier ont également été retrouvés, en particulier des appliques d'accoudoir de lit dont l'une représente un Bacchus, réalisation maurétanienne du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à partir d'influences hellénistiques<ref group=Inv>99.1.12.898</ref> et une autre un buste de Silène ivre et difforme<ref group=Inv>99.1.12.904</ref>, qui porte un rameau de vigneModèle:Sfn, symbole de Modèle:CitationModèle:Sfn. Une autre applique de lit représente un protomé de mule ivre, figurée avec beaucoup de réalismeModèle:Sfn. Les deux dernières œuvres, peut-être importées et d'époque augustéenne, peuvent avoir décoré le même litModèle:Sfn. Nombres d'autres éléments de mobilier ont été retrouvés, appliques d'accoudoirs de lits, supports de meubles, mais aussi éléments de candélabresModèle:Sfn.
- Autres découvertes
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Cheval<ref group=Inv>PI.89.1.7.1.</ref>, H Modèle:Unité.
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Masque de parade, H Modèle:Unité X L Modèle:Unité.
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Retombée de Modèle:Latin, début du Modèle:Sap-, H Modèle:Unité<ref group=Inv>PI.89.1.1.5.</ref>,Modèle:Sfn. Poids, Modèle:Unité.
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Cuirasse de trophée.
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Applique d'accoudoir de lit représentant un silène ivre. H Modèle:UnitéModèle:Sfn.
Technique et interprétation
Ces bronzes réalisés selon la technique de la cire perdue n'ont sans doute pas été réalisés à VolubilisModèle:Sfn, du fait de l'absence de vestiges importants d'ateliers de bronziers dans la villeModèle:Sfn même si des ateliers existaient. En outre, certains bronzes n'ont été qu'assemblés sur placeModèle:Sfn.
Le lien avec la personnalité exceptionnelle de Juba II a été fait au moment de la découverte des bronzes, hypothèse écartée désormais au profit du goût des Romains et de l'Modèle:Citation même si l'hellénisation était ici plus intense du fait de l'impulsion des souverains numidesModèle:Sfn. La circulation des œuvres d'art peut être appréhendée par les bronzes retrouvés dans les épaves romaines, ainsi dans l'épave de Mahdia, car ce commerce était extrêmement lucratifModèle:Sfn. La présence des bronzes peut résulter aussi de l'évergétisme des classes dirigeantes en faisant don à leur cité, mais les œuvres sont aussi destinées à l'ornement des demeures des classes aisées. Celles retrouvées dans la cité semblent correspondre pour la plupart à cette dernière catégorieModèle:Sfn.
Marbres
Le site a livré une tête de jeune Berbère de marbre blanc découverte en 1918 dans un bastion de la porte de Tanger. L'œuvre laisse transparaître une influence hellénistique mais aussi le classicisme de l'époque augustéenne et date de la fin du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.
La statuette de Papposilène endormi est en marbre de Carrare et datée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle selon BurolletModèle:Sfn). Elle mesure environ Modèle:Unité sur une vingtaine de centimètres, le silène étant plus petit que la plinthe sur laquelle il est situé. Papposilène est représenté ivre avec un canthare et une outre dont il a bu le vin. Allongé sur une peau de félin, le vêtement du silène qui appartient au cortège de Dionysos laisse apparaître son ventre rond et son sexeModèle:Sfn. La statuette a été dégagée en mai 1927Modèle:Sfn non loin de la maison à la mosaïque d'OrphéeModèle:Sfn. L'œuvre, d'une grande qualité d'exécution et peut-être issue d'un atelier romain, ornait sans doute une fontaine, car l'outre était percée d'un tuyauModèle:Sfn.
La statue de la Bacchante au thyrse a également dû appartenir à une fontaineModèle:Sfn.
Le site a livré également une statue de marbre représentant un Faune couché des {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: III|-| – | III }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}} dégagée en 1942 dans la Maison à la mosaïque de Vénus. Le faune est nu, allongé et tient une outre. Le personnage est identifié à un faune par la présence d'éléments végétaux. La statue appartenait à un décor de système d'alimentation en eau courante sans doute le bord d'un bassin et est d'un type courant à l'époqueModèle:Sfn.
Une représentation d'Eros endormi fragmentaire a également été retrouvée. Datée des {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: III|-| – | III }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini siècles
}}, cette représentation de la divinité endormie sur une tête de lion a été réalisée dans un atelier local et constitue une adaptation d'un modèle grecModèle:Sfn.
Expositions
- MuCEM de Marseille : Splendeurs de Volubilis, Bronzes antiques du Maroc et de la Méditerranée 12 mars au 25 août 2014.
Numéros d’inventaire au musée de l'histoire et des civilisations de Rabat
Notes et références
- L'Afrique romaine : 69-439
- Rome en Afrique. De la chute de Carthage aux débuts de la conquête arabe
- Volubilis et son territoire au Ier siècle de notre ère
- Volubilis : De mosaïque à mosaïque
- Volubilis : Une cité du Maroc antique
- Volubilis ville punique romanisée
- De l'Empire romain aux villes impériales, 6000 ans d'art au Maroc
- Dictionnaire de la civilisation phénicienne et punique
- Splendeurs de Volubilis : Bronzes antiques du Maroc et de Méditerranée
- Splendeurs de Volubilis - Bronzes antiques du Maroc et de Méditerranée (article)
- Volubilis, de la cité maurétanienne au municipe romain : les ruptures et continuités religieuses
- Territorium, camps militaires et espace d’influence : les territoires du religieux à Volubilis
- Les Cultores Domus Augustae et le temple du culte impérial à Volubilis (milieu IIe-fin IIe siècles)
- Thermes romains d'Afrique du Nord et leur contexte méditerranéen : études d'histoire et d'archéologie
- Recherches sur les niveaux islamiques de Volubilis
- La céramique des niveaux islamiques de Volubilis (Walila) d'après les fouilles de la mission maroco-anglaise
- La céramique islamique à peinture rouge de Volubilis, étude préliminaire et révisions sur l’occupation islamique
- Étude de la dégradation des mosaïques romaines de Volubilis (Maroc)
Voir aussi
Bibliographie
Ouvrages généraux ou sur la Tingitane
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Ouvrages sur la cité
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Autres ouvrages
Liste partielle d'articles sur la cité
La ville fait l'objet de très nombreuses publications qu'il est impossible de recenser.
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Articles connexes
- Liste du patrimoine mondial en Afrique
- Afrique romaine
- Maurétanie Tingitane
- Meknès
- Musée de l'histoire et des civilisations de Rabat
Liens externes
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