Kergloff

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Modèle:Infobox Commune de France

Kergloff {{#ifeq:1|0|[kɛʁɡlɔf]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} Modèle:En breton est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Fichier:Map commune FR insee code 29089.png
Carte simplifiée de la commune de Kergloff.

Située dans l'arrondissement de Châteaulin, proche de Carhaix distante seulement de Modèle:Nombre, Kergloff est située à Modèle:Nombre au sud-est de Morlaix, à Modèle:Nombre au sud-ouest de Guingamp et Modèle:Nombre au sud-est de Brest. La commune, située historiquement dans le Poher, se trouve à une dizaine de kilomètres au sud du parc naturel régional d'Armorique et des monts d'Arrée. L'altitude moyenne de la commune est de Modèle:Unité (le bourg est vers Modèle:Unité), le finage communal s'échelonnant entre Modèle:Unité et Modèle:Unité d'altitude. La commune est limitée à l'est par l'Hyères, affluent de rive gauche du fleuve côtier Aulne et au nord-est par le ruisseau de Dourcan, affluent de rive droite de l'Hyères. La partie sud du finage communal est drainée par le ruisseau de Pont Guennou, autre affluent de rive droite de l'Hyères ; le territoire communal est limité à l'ouest par l'Aulne lui-même (partie amont non canalisée), au sud-ouest le ruisseau de Lostanlen et au nord-ouest par le ruisseau de Kerglien, deux de ses petits affluents de rive droite.

Les altitudes s'échelonnent entre 172 mètres pour le point le plus haut, situé entre Néveït et Garzangroaz, et 66 mètres, à l'endroit où l'Aulne quitte le territoire communal. Le bourg est vers 115 mètres d'altitude.

Traditionnellement le paysage agraire était celui du bocage et l'habitat rural est dispersé en écarts formés de hameaux et fermes isolées. La commune possède deux bois assez étendus : le Bois le Duc au nord et le Bois de Keryvon au centre-ouest du territoire communal. La commune est traversée dans sa partie nord par la D 764 (qui fut par le passé la RN 164 dans son ancien tracé) et dans sa partie orientale par deux tronçons de route départementale D 48 et D 148 (qui constituent une déviation routière de Carhaix), le tout étant un maillon de l'axe routier Lorient-Roscoff.

Modèle:Images

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carhaix », sur la commune de Carhaix-Plouguer, mise en service en 1983<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Kergloff est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carhaix-Plouguer, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,4 %), zones agricoles hétérogènes (27,3 %), forêts (10 %), zones urbanisées (2,2 %), prairies (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Étymologie et origines

L'origine toponymique de Kergloff naît de la juxtaposition de l'élément ker et de gloff qui dérive d'une mutation adoucissante du mot kloff qui pourrait dériver du celtique clunia ou du gaulois clounia qui ont généré le vieux breton ch'lan, ch'lon, ch'leun, ou ch'loff signifiant prairie (références à Cluny, au Cleunay, etc.). Géographiquement, on peut vérifier que le bourg trévial de Kergloff est bâti en bordure d'une prairie. On prononçait Kerglo. Les 2 F ne se prononcent pas en breton, en effet le digramme -ff fut aussi introduit par les auteurs du Moyen Âge pour signaler une voyelle nasalisée. Par exemple, le nom Henaff (orthographe moderne Henañ) est prononcé /{{#ifeq:1|0|(h)enã|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}/. Cependant klof signifie aussi boiteux en breton (cf. klof), dans ce cas le toponyme pourrait signifié un terrain en pente ou incliné. La première mention connue du nom date de 1535. Kergloff fit partie de la paroisse primitive de l'Armorique de Poullaouen avant de devenir ensuite une trève de Cléden-Poher mais « Kergloff a tous les attributs de l'autonomie dès avant la Révolution. Conscients de leur spécificité par rapport à la paroisse-mère, les habitants sous l'autorité de leurs dirigeants, n'auront aucune difficulté à se gérer par eux-mêmes en devenant une commune à part entière »<ref>Roger Garrec, "La trève de Kergloff au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle", Bulletin de la société archéologique du Finistère, 1998, 127, Modèle:P..</ref> même si Kergloff ne devint une paroisse que lors du Concordat<ref name="Infobretagne">Modèle:Lien web.</ref>, restant pour quelques années encore, ainsi que Landeleau, rattachée à Cléden-Poher par la loi du Modèle:Date-<ref>Collection complète des lois promulguées sur les décrets de l'assemblée nationale, imprimée par ordre de l'assemblée nationale, tome 12, Éditeur, Imprimerie nationale (Paris), 1791, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685361x/f434.image.pagination.r=kergloff.langFR</ref>.

Préhistoire

Une allée couverte de 4 mètres de long sur 2,5 mètres de largeur existait dans le bois de Keryvon<ref>"Dictionnaire archéologique de la Gaule : époque celtique.", tome 2, 1875, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9763804h/f69.image.r=Kergloff?rk=1716746;4</ref>.

Moyen Âge

Kergloff dépendait de la baronnie de Kergorlay, puis du marquisat de Tymeur situé à Poullaouen. En 1500, le manoir de Kerligonan appartenait à « Jean de Cabournais, époux de Jeanne de Bouteville, fille de Jean seigneur du Faouët et de Marie de Kymerch (Quimerch) »<ref>A. Le Grand et G.M. Thomas, Manoirs de Basse-Bretagne.</ref>.

Époque moderne

Fichier:299 Kergloff Pâmoison de la Vierge.jpg
Kergloff : Pâmoison de la Vierge (vitrail de Gilles Le Sodec, vers 1540).

Le testament de Gilles de Kerampuil

En 1578 Gilles de Kerampuil, né vers 1530, qui fut recteur de Cléden-Poher et de Motreff, dans son testament<ref>Testament de Messire Gilles de Kerampuil, sieur du Bigodou (près de Morlaix), chanoine de Kerahès, .. daté du 24 septembre 1578, cité par la Comtesse du Laz dans Généalogie de la maison de Saisy de Kerampuil, suivie de pièces justificatives et complémentaires, 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55351888/f169.image.pagination.r=Kergloff.langFR</ref>, prévoit à sa mort de donner« troys mullons de bled » (blé) déjà battu « aux croyement pauvres et mandians de la dicte paroisse de Cletguen (Cléden-Poher), Kerahès (Carhaix) et Kergloff, scavoyr de la moictyé à Kerahes, et l'aultre moictyé aux deux aultres, et leur estre renduz en leurs maisons ».

Les guerres de la Ligue

Entre 1589 et 1598, comme tout le Poher, Kergloff fut concernée par les guerres de la Ligue : en Bretagne à l'époque, les Ligueurs sont dirigés par Philippe Emmanuel de Lorraine, duc de Mercœur et gouverneur de la province. Carhaix et les paroisses voisines dont la trève de Kergloff, sont alors sous l'influence des Ligueurs. En représailles, le procureur du Roi Jan de Kerampuil décide de lever un impôt aux paroisses de la juridiction de Carhaix qui auront adhéré « aux ennemis de Sa Majesté et émancipées de son obéissance, du nombre desquelles il a présentement nommez estre ladite ville de Carhaix avec ses faubourgs, la paroisse de Plouguer, Moustoir, Trébrivan, Plévin, Motreff, Quelen (Locarn), Duault, & Landugen, Le Loc’h, Tréogant, Spézet, Mael-Pestivien, Botmel & Callac, Plusquellec, Calanhel, Plourach, Carnoët, Scrignac & Bolazec, Poulaouen, Plounévézel & Kergloff »<ref>Dom Hyacinthe MORICE, « Mémoire pour servir de preuves »( 9 mars 1591), Preuves, Tome 3</ref>, entre autres pour « le payement de la garnison de Quintin » . Sur les 3000 écus exigés, Kergloff fut condamnée à payer 100 écus. On ne sait pas si ces sommes furent effectivement versées<ref>Bulletin du Centre généalogique et Historique du Poher, Kahier ar Poher ("Cahiers du Poher") no 21, juin 2008, consultable http://callac.joseph.lohou.fr/poherligue.html</ref>.

Sébastien Le Balp et la Révolte des Bonnets rouges

Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, la Révolte des Bonnets rouges<ref>Leclerc (G), La Révolte du Papier timbré à Carhaix et dans sa région, Bull. Association Bretonne, CX, 2001, Modèle:P., Puillandre (A), Sébastien Le Balp, Bonnets rouges et papier timbré, Keltia Graphic, Spézet, 1996</ref> autour de Carhaix est menée par Sébastien Le Balp, né à Moulin Meur en Kergloff, fils de meuniers. Précédemment, il avait été remarqué par le marquis de Tymeur qui l'avait envoyé faire des études de droit à Nantes. Il se marie avec Anne Riou et achète une étude de notaire à Carhaix et devient le notaire de Renée-Mauricette de Plœuc, marquise du Tymeur en Poullaouen qui roule les paysans avec sa complicité, ce qui lui vaut des ennuis judiciaires et il est envoyé en prison de 1673 à 1675<ref>http://sebastienlebalp.e-monsite.com/</ref>. Après sa libération, révolté contre l'injustice, il prend la tête de la rébellion qui pille manoirs et châteaux ; 9 manoirs furent détruits à Poullaouen, six à Kergloff (dont le manoir de Kerligonan, qui fut saccagé, pillé, puis incendié en 1675 et le manoir de Stanger construit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), 4 à Saint-Hernin (dont le château de Kergoat) et détruit titres et parchemins dans tout le Poher, la révolte s'étendant aussi en Cornouaille. Sébastien Le Balp est finalement tué par la marquis de Montgaillard au château de Tymeur en Poullaouen, son cadavre fut enterré hâtivement avant d'être déterré, décapité et placé sur une roue à l'entrée du village pour servir d'exemple<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé Le château de Quimilferm est construit vers 1760<ref>http://www.finistere.gouv.fr/content/download/24093/193548/file/ANNEXES%20-%20Kermorvan.pdf</ref>.

Révolution française

La loi du Modèle:Date donne Kergloff et Landeleau comme succursales à la paroisse de Cléden<ref>"Collection complète des lois promulguées sur les décrets de l'assemblée nationale, imprimée par ordre de l'assemblée nationale", tome 12, 1791, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685361x/f434.image.r=Kergloff?rk=1266100;4</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le Modèle:Date, le conseil de fabrique décide la construction d'une chapelle dédiée à la Sainte Vierge, sous l'invocation de Notre-Dame-du-Bon-Secours<ref name="Infobretagne" />. Elle est achevée en 1817.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Kergloff en 1853 : Modèle:Citation bloc Selon le témoignage du comte Charles de Saint-Prix<ref>Charles Tixier Damas de Saint-Prix, né le Modèle:Date à Tréguier (fils de Charles-Jean-André Tixier Damas, comte de Saint-Prix, qui fut maire de Ploujean, et d'Émilie Barbe Guiton), décédé le Modèle:Date à Ploujean, avocat, lieutenant de louveterie entre 1855 et 1883, grand chasseur de loup dans le centre de la Bretagne (il séjournait pendant la saison de chasse à Kerbournet en Saint-Servais).</ref>, louvetier, rapporté par Frank Davies<ref>Frank Davies, en fait révérend E.W.L. Davies, vint chasser deux années de suite en Bretagne, probablement en 1854 et 1855, mais ne publia ses souvenirs en anglais que vingt ans plus tard en 1875.</ref>, vers 1854, « un loup infestait les fourrés de Kergloff, attaquait les troupeaux des pauvres paysans et avait même, en plein jour, enlevé plus d'un chien (...) sous les yeux de son propriétaire »<ref>Frank Davies, "Chasse aux loups et autres chasses en Bretagne", éditions des Montagnes Noires, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.

En 1869, le chemin départemental Modèle:N° [actuelle route départementale Modèle:N°] allant de Collorec à Carhaix en passant par Kergloff nécessite des rectifications près du pont Pénity ; « on attend des ressources en argent pour entreprendre ces rectifications car les prestations en nature [corvées] sont insuffisantes pour son entretien actuel »<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564642h/f292.image.r=Kergloff?rk=64378;0</ref>.

Un rapport de l'inspecteur d'académie signale en 1880 que la commune de Kergloff n'a pas encore d'école des filles<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", août 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5668228b/f436.image.r=Kergloff</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Le Modèle:Date, le parti libéral catholique remporte à nouveau les élections municipales<ref>Journal L'Ouest-Éclair n° du 10 mai 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k638886n/f3.image.r=motreff?rk=686698;4</ref>.

En Modèle:Date-, une épidémie de dysenterie (laquelle avait déjà fait des victimes l'année précédente) réapparaît à Carhaix, Cléden-Poher et Kergloff ; « on compte plusieurs décès et de nombreux malades »<ref>Journal Le Rappel, n° du 18 octobre 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7549010w/f3.image.r=Kergloff?rk=64378;0</ref>.

Un article publié en 1903 indique qu'un citoyen de Kergloff, Louis-Michel Briand, « lutte toujours avec ardeur contre les préjugés de ses concitoyens qui regardent encore l'alcool comme le remède le plus efficace contre un grand nombre de maladies »<ref>"L'Alcool : journal mensuel : organe des sociétés fédérées contre l'usage des boissons spiritueuses...", 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97428586/f227.image.r=Kergloff</ref>.

Un pardon était organisé tous les ans. Le journal L'Ouest-Éclair écrit à propos de celui de 1911 : « Cette année, le pardon de la petite commune de Kergloff a été très animé. M. le recteur de Plouguer avait réussi à grouper quelques musiciens de Carhaix et, grâce à leur précieux concours, l'éclat de la fête en a été rehaussé »<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 12 septembre 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6430157/f4.image.r=Kergloff?rk=493564;4</ref>. Un autre pardon était organisé à la chapelle de la Trinité, mais il était peu fréquenté<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 24 mai 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642539q/f4.image.r=Kergloff?rk=364808;4</ref>.

En 1911 les biens ayant appartenu à la fabrique de Kergloff et qui étaient placés sous séquestre sont attribués à la commune de Kergloff « sous la condition par la commune d'attribuer tous les revenus ou produits desdits biens au service des secours de bienfaisance »<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 21 janvier 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6522503j/f4.image.r=Kergloff?rk=407727;2</ref>. Un bureau de bienfaisance est créé dans la commune par un décret du Modèle:Date<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 19 avril 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6335906w/f3.image.r=Kergloff?rk=150215;2</ref>.

Un double mariage à Kergloff est ainsi décrit en Modèle:Date- : « Après la messe, le cortège se forma pour aller à Kergron. Selon la coutume, une vingtaine de jeunes gens à cheval escortaient les voitures des mariés. À Kergron de longues tables avaient été dressées et vers une heure de l'après-midi elles se trouvaient garnies et cinq cents convives prirent part au festin après avoir dansé, pour se donner de l'appétit, la traditionnelle gavotte. Malgré un temps maussade, la fête fut très gaie et parfaitement réussie »<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 17 février 1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6439049/f7.image.r=Kergloff?rk=536483;2</ref>.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Kergloff porte les noms de 66 soldats mort pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux trois sont morts en Belgique dont deux (Yves Cotton, François Yvinec) dans les combats de Maissin le Modèle:Date et le troisième (Yves Le Guillou) à Ypres le Modèle:Date ; un (Yves Le Morellec) est mort en captivité en Allemagne ; les autres sont décédés sur le sol français (parmi eux, François Cozic<ref group=alpha>François Cozic, né le Modèle:Date à Saint-Goazec, prêtre, vicaire à Kergloff à partir d'octobre 1913, sergent au 64e régiment d'infanterie, disparu à Fère-Champenoise (Marne) le Modèle:Date.</ref> et Yves Le Cam<ref group=alpha>Yves Le Cam, né le Modèle:Date à Kergloff, soldat au 128e régiment d'infanterie, mort des suites de ses blessures aux Éparges (Meuse) le Modèle:Date.</ref> ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, Pierre Alaouret, Yves Cotton, Olivier Guéguen et Trémeur Le Cam de la Croix de guerre) ; deux sont décédés après la guerre, mais des suites d'une maladie contractée en service (Pierre Pastor le Modèle:Date et Jean Le Gac le Modèle:Date)<ref name="memo">http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=61984</ref>. François Cozic n'est officiellement déclaré mort par le tribunal de Châteaulin qu'en 1920<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 6 juin 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63678119/f36.image.r=Kergloff?rk=343349;2</ref>.

Un agriculteur de Kergloff, Jean-Louis Calonnec, eût 5 de ses enfants qui partirent au front en 1914 : deux au 116e de ligne et trois au 318e de ligne<ref>Journal Le Figaro, n° du 24 septembre 1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2904486/f3.image.r=Kergloff?rk=21459;2</ref>. Les cinq (Pierre, Auguste, François, Jean et Yves Calonnec) survécurent à la guerre.

L'Entre-deux-guerres

En 1926, L'Académie française attribue un prix de Modèle:Nobr francs de la fondation Étienne Lamy pour les familles nombreuses à Pierre-Marie Conan<ref group=alpha>Pierre-Marie Conan, né le Modèle:Date à Kerohan en Plounévézel, cultivateur, décédé le Modèle:Date à Kergloff.</ref> de Kerligonan en Kergloff, qui a 15 enfants vivants , plus 1 mort pour la France <ref>Journal Le Matin, n° du 24 décembre 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5756511/f2.image.r=Kergloff?rk=21459;2</ref> (Étienne Marie Conan<ref group=alpha>Étienne Marie Conan, né le Modèle:Date à Poullaouen, tué au fort de Thiaumont à Verdun le Modèle:Date.</ref>).

La Seconde Guerre mondiale

En Modèle:Date- est créée l' "Union sportive de Kergloff" dont le but est de « favoriser parmi la jeunesse le goût et la pratique des exercices en plein air »<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 20 décembre 1941, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9695700q/f31.image.r=Kergloff?rk=107296;4</ref>.

Le monument aux morts de Kergloff porte les noms de sept personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale<ref name="memo" />, dont Yves Le Jeune<ref group=alpha>Yves Le Jeune, né le Modèle:Date à Guern Izella en Kergloff</ref>, résistant fusillé le Modèle:Date à Penguily<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=41468</ref>.

L'après Seconde Guerre mondiale

Un soldat originaire de Kergloff, D. Coroller, est mort pour la France pendant la guerre d'Algérie<ref name="memo" />.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Commentaire : La population de la commune est légèrement moindre qu'il y a deux siècles. Après une stagnation pendant la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la population a augmenté modérément, en dépit de quelques modestes évolutions en dents de scie, pendant la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, parvenant en 1921 à son maximum démographique, n'ayant alors gagné que 453 habitants en 128 ans entre 1793 et 1921. La population décline ensuite constamment pendant les Modèle:2e et Modèle:3e du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, perdant 840 habitants en 54 ans entre 1921 et 1975, la commune étant alors en proie à l'exode rural. Un notable regain démographique est toutefois perceptible depuis une bonne trentaine d'années, la commune regagnant 354 habitants en 34 ans entre 1975 et 2009.

Alors que la commune connaissait depuis des décennies et jusqu'en 1975 un double déficit naturel et migratoire, elle bénéficie désormais de sa proximité de Carhaix et bénéficie d'un notable excédent migratoire (+ 2,1 % l'an entre 1999 et 2007) même si l'excédent naturel (+ 0,3 % l'an entre 1999 et 2007) n'est encore que faiblement positif. La transformation partielle de la commune en ville-dortoir en est la raison : le nombre des résidences principales s'est accru de plus de moitié entre 1975 et 2007, passant de 215 à 354 en raison de la construction de plusieurs lotissements, ce qui a aussi provoqué un net rajeunissement de la population (21,6 % de la population avait moins de 15 ans en 2007)<ref>http://recensement.insee.fr/chiffresCles.action?zoneSearchField=&codeZone=29089-COM&idTheme=6&rechercher=Rechercher</ref>.

Vie sportive

Lieux et monuments

Fichier:Kergloff (29) Église 02.JPG
L'église paroissiale Saint-Trémeur.
Édifices religieux
  • L'église Saint-Trémeur date des {{#switch: XVIII
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}} : la travée comprenant le clocher encastré date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ainsi que le transept. La sacristie date de 1696, le clocher de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le chœur a été restauré en 1858. La maîtresse vitre montre les portraits du seigneur de Tymeur (en Poullaouen) Modèle:Vincent II de Plœuc et de sa femme Jeanne de Rosmadec. Une verrière de la crucifixion date probablement de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et l'église abrite de nombreuses statues (dont celles de saint Trémeur, saint Yves, saint Yben (ou saint Languis, confondu parfois à tort avec saint Candide), sainte TréphineModèle:Etc.. ainsi que deux tableaux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle représentant l'un l'Assomption, l'autre sainte Marguerite<ref name="Infobretagne"/>. L'église a été classée à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques le Modèle:Date-.

À Kergloff la statue de saint Diboan (saint Abibon) était invoquée comme suit par des proches du malade : « Petit saint, la personne pour qui nous venons te voir est depuis longtemps entre vie et trépas ; décidé de son sort, soit dans un sens, soit dans l'autre »<ref>Bernard Rio, Les Bretons et la mort, éditions Ouest-France, 2013, Modèle:ISBN.</ref>.
Édifices civils
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}}. En 2010, les peintures polychromes et les stucs ont été restaurées. La fontaine de Saint-Égannec, qui proviendrait de la chapelle Saint-Languis, a été réinstallée dans la cour du manoir<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Bibliographie

  • Barthélémy de Saizieu, Terres, familles et sociétés dans une commune de Basse-Bretagne : Kergloff aux {{#switch: XX
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}}

}}, École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Paris, 1984 : histoire du village depuis l'occupation romaine ; habitat et peuplement.

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

Notes

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Références

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Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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