Loire-Atlantique

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Modèle:Filtrage Modèle:Infobox Subdivision administrative La Loire-Atlantique (Modèle:MSAPI<ref group="Note">Prononciation en français de France standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.</ref>) est un département français, situé dans la région Pays de la Loire. Elle doit son nom à la présence de la Loire, important fleuve qui la traverse, et de l'océan Atlantique, qui borde sa côte, à l'ouest, où l'embouchure de la Loire forme un estuaire.

Le département a été créé en 1790 par démembrement de la province de Bretagne, sous le nom de Loire-Inférieure, et a conservé cette appellation jusqu'en 1957. Il porte le numéro 44 dans la numérotation départementale française. Il constitue une collectivité territoriale administrée par le conseil départemental de la Loire-Atlantique, dont le président est Michel Ménard<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le chef-lieu du département est Nantes, également préfecture de la région Pays de la Loire. Il compte actuellement trois arrondissements, dont les chefs-lieux sont Nantes, Saint-Nazaire et Châteaubriant.

Le territoire de Loire-Atlantique est proche de la région administrative Bretagne culturellement et historiquement depuis l'Ancien Régime. La question d'un éventuel rattachement à la région Bretagne fait l'objet d'un débat récurrent.

Comme dans le reste de la Haute-Bretagne, la langue vernaculaire y fut, jusque dans la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le gallo, sauf dans la presqu'île guérandaise, où le breton était prédominant et a été parlé jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Histoire

Modèle:Article détaillé Le département de la Loire-Atlantique a été créé en 1790, à partir du démembrement de la province de Bretagne, au début de la Révolution française, en application du décret du 22 décembre 1789.

Nom du département

Modèle:Article connexe À sa création en 1790, le département porte le nom de Loire-Inférieure. Le Modèle:Date, il prend son nom actuel de Loire-Atlantique<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, préféré à Loire-Océan et Loire-Maritime<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Formation du territoire départemental

La création des départements vise à faire disparaître les provinces de l'Ancien régime, et entraîne la mise en place de nouvelles entités. Le découpage territorial a fait l'objet de négociations. Rennes ayant obtenu que Redon soit rattachée au département dont elle va devenir le chef-lieu, Vannes exige en échange La Roche-Bernard et six paroisses rurales. En contrepartie, l'Assemblée concède aux Nantais la baronnie de Châteaubriant et la vicomté de Fercé, qui contiennent onze paroisses. Les « frontières » des « pays » sont imprécises à l'est. La Remaudière et La Boissière-du-Doré sont englobées dans le même département que Nantes sans raison historique, et sans consultation des habitants<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Finalement, le département reprenait la quasi-totalité de la partie bretonne du territoire de l'ancien évêché de Nantes, recevant une petite partie du Sud de l'évêché de Rennes, et perdant une partie du pays Mitau, au nord-ouest, le canton de La Roche-Bernard rattaché au Morbihan et celui du Grand-Fougeray rattaché à l'Ille-et-Vilaine.

Il a été constitué à partir de :

Fichier:Carte du département de la Loire-Inférieure 1790-1793.tiff
Carte du département (1790)

Districts et arrondissements

Fichier:Loire-Atlantique - Nantes arrondissement.svg
Les trois arrondissements actuels de la Loire-Atlantique, dont l'arrondissement de Nantes en rouge.

La Loire-Inférieure fut d'abord divisée en neuf districts qui étaient ceux de : Ancenis, Blain, Châteaubriant, Clisson, Guérande, Machecoul, Nantes, Paimbœuf et Savenay.

En 1800, les districts furent remplacés par de nouvelles circonscriptions administratives : les arrondissements. Cinq furent établis dans le département : Ancenis, Châteaubriant, Nantes, Paimbœuf et Savenay.

En 1868, la sous-préfecture de Savenay fut transférée à Saint-Nazaire.

En 1926, les arrondissements d'Ancenis et de Paimbœuf furent supprimés au bénéfice respectifs de ceux de Nantes et de Saint-Nazaire. Celui d'Ancenis fut rétabli en 1943, tandis que celui de Paimbœuf constitue toujours la partie sud de l'arrondissement nazairien.

Le Modèle:Date-, les arrondissements d'Ancenis et de Châteaubriant fusionnent en un seul : l'arrondissement de Châteaubriant-Ancenis, avec pour sous-préfecture Châteaubriant<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Aujourd'hui, le département de Loire-Atlantique est divisée en trois arrondissements: Nantes, Saint-Nazaire et Châteaubriant-Ancenis.

Révolution française et Empire

Modèle:...

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Après la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo (Modèle:Date), la partie Nord du département est occupée par les troupes prussiennes de Modèle:Date- à novembre 1818 (voir occupation de la France à la fin du Premier Empire).

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Au Modèle:Date, le territoire de la commune du Fresne-sur-Loire (Loire-Atlantique) est rattaché au département de Maine-et-Loire, décision préalable à la création de la commune nouvelle Ingrandes-Le Fresne sur Loire, située en Maine-et-Loire<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Au Modèle:Date, le territoire de la commune de Freigné (Maine-et-Loire) est rattaché au département de la Loire-Atlantique, décision préalable à la création de la commune nouvelle Vallons-de-l'Erdre, située dans la Loire-Atlantique<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Entre Bretagne et Pays de la Loire

Modèle:Article détaillé

Fichier:CG Loire-Atlantique.jpg
Depuis 2004 et le passage de Patrick Mareschal à la présidence du conseil général, le drapeau de la Bretagne flotte devant l'hôtel du département.
Fichier:Bienvenue en Bretagne historique.jpg
Panneau installé à l'entrée du département.
Fichier:Évolution de l'opinion favorable à la fusion Loire-Atlantique Bretagne-court.svg
En Loire-Atlantique, les sondages réalisés entre 1998 et 2014 indiquent des taux compris entre 60 % et 75 % d'opinions favorables à la réunification.


Peut-être dans la filiation vidalienne des « régions Clémentel » de 1919, une loi du gouvernement de Vichy du Modèle:Date- créa des préfectures de région à compétence supradépartementale. La Loire-Inférieure ne fut pas intégrée à la région de Rennes (qui correspondait à l'actuelle région Bretagne), mais à celle d'Angers (dont les limites étaient différentes de l'actuelle région des Pays de la Loire puisqu’elle incluait l'Indre-et-Loire (partie occupée), mais pas la Vendée, rattachée à la région de Poitiers. Un autre découpage, celui de la France en « provinces » défini par le Conseil national en Modèle:Date- établit une province de Bretagne en cinq départements, dont les limites auront suscité un arbitrage du maréchal Pétain lui-même, mais qui n'aura guère d'existence effective<ref>Modèle:Ouvrage, Modèle:P.</ref>.

L'institution des préfectures de région ne fut pas mise en cause dès la chute du régime de Vichy, puisque l'ordonnance du général de Gaulle du Modèle:Date-, créant des « régions administratives », allait dans le même sens. Mais celles-ci furent dissoutes après son départ en 1946.

Le décret Pflimlin du Modèle:Date créa les régions de programme qui avaient pour objectif d'optimiser l'aménagement du territoire : selon des considérations économiques, la Loire-Atlantique est placée dans la région Pays de la Loire<ref>Georges Pierret, Régions d'Europe, la face cachée de l'Union, Apogée (1997) - Modèle:ISBN</ref>.

La création des préfets de région en 1964, des établissements publics régionaux en 1972 et des régions en 1982 entérina ce découpage et lui donna une légitimité. Mais, dans cette même période, l'identité bretonne s'affirma et l'attribution de la Loire-Atlantique aux Pays de la Loire se trouva contestée. En 1972, le conseil général du département émit le vœu d'être rattaché à une région incluant les cinq départements bretons, mais en y associant les départements voisins<ref>Jean Renard, « Les Pays de la Loire » dans Géopolitique des régions françaises. Tome 2, la façade occidentale, Yves Lacoste (dir.), Fayard, 1986, Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref>. Modèle:Section à actualiser À l'heure actuelle, il semble qu'un assez grand nombre d'habitants de la Loire-Atlantique souhaite le rattachement à la région Bretagne, selon différents sondages (de 44 % en 1986<ref>Sondage Modèle:Quoi pour France 3 Nantes</ref> à 75 % en 2001<ref>Ouest-France Dimanche, Modèle:Date-.</ref>).

Les inscriptions 44 = BZH sont visibles et le sujet anime parfois des discussions.

Les principales associations, groupes de pression et partis politiques militant pour la réunification sont Bretagne réunie (ex CUAB), l'Union démocratique bretonne (UDB), le Parti breton, Les Verts et le Modem (dont les élus au conseil régional de Bretagne se sont exprimés en faveur de la réunification)<ref>L'Ouest-France du 8 février 2007</ref>, tout comme certains élus ou responsables FN, UMP, PS, PRG et PCF qui se sont prononcés favorablement<ref>Cf Modèle:Refnec de la résolution du conseil régional de Bretagne le 2 juillet 2001 et le 8 octobre 2004, ainsi que les milliers de signatures de la Charte des élus pour la réunification par des maires, parlementaires, conseillers municipaux... des 5 départements au contraire des élus ligériens qui n'ont pas pris position.</ref>. En revanche, des petits partis politiques comme le Mouvement républicain et citoyen (MRC) et le Parti des travailleurs, une association comme le CUAR (Comité pour l'unité administrative de la république) se sont prononcés contre la séparation de la Loire-Atlantique des Pays de LoireModèle:Référence nécessaire.

Selon un sondage (2011), la Loire-Atlantique est, malgré le découpage régional officiel, associé à l'image de la Bretagne pour 3 % des Français, à égalité avec l'Ille-et-Vilaine<ref>Modèle:Article</ref>. En 2014, dans la commune de Saint-Viaud a été organisée une votation sur la question du rattachement à la Bretagne. Avec une participation de 20 % des inscrits sur les listes, 76 % de la population a voté « oui »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2023, dans le respect de son programme de campagne aux municipales de 2020, la municipalité de Nantes a créé une instance pour réclamer un référendum sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne, un courrier a été envoyé au premier Ministre en ce sens, de nombreuses autres collectivités sont également signataires<ref>Modèle:Article</ref>.

Identité visuelle

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Logos

Politique

Modèle:Article détaillé

Comme une grande partie du reste de l'Ouest de la France, la Loire-Atlantique a la réputation d'être un département conservateur. En effet, de tradition catholique (à l'exception de la région ouvrière de Saint-Nazaire), le département vota à droite tout au long de la [[Troisième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} République]], en opposition à la gauche anticléricale. Dans le Tableau politique de la France de l'Ouest sous la Troisième République, André Siegfried oppose le couloir républicain de la Basse-Loire au reste du département (les quatre cinquièmes), catholique conservateur.

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l'électorat du département s'est tourné vers le MRP, de sensibilité démocrate-chrétienne, confirmant son ancrage à droite de l'échiquier politique. Cependant, la déchristianisation a commencé à toucher le département à partir des années 1960, et la gauche progresse de façon continue depuis. Ainsi, Nantes est passé à une gestion socialiste lors des municipales de 1977, avant de revenir à droite 6 ans plus tard, puis à nouveau vers le PS depuis 1989.

À la suite de la débâcle nationale de la droite aux cantonales de 2004, cette dernière a perdu le contrôle du département pour la première fois depuis la Révolution française.

L'évolution de la Loire-Atlantique vers la gauche correspond à un mouvement de fond qui caractérise la Bretagne et quelques territoires du « Grand Ouest », alors qu'a contrario la droite a conquis durablement des départements de la partie Est de la France (Nord-Est, Provence, etc.). À la suite de la débâcle nationale de la gauche aux municipales 2014, la gauche perd de nombreuses communes du département (Blain, Clisson, Donges, Trignac, Thouaré-sur-Loire, Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, etc.) et la droite redevient majoritaire en nombre de communes (34 communes à droite contre 18 à gauche), même si la gauche socialiste reste majoritaire dans les 2 villes les plus peuplées du département (Nantes et Saint-Nazaire). Les départementales 2015 confirment ce reflux de la gauche, puisque la majorité sortante (socialistes et alliés) est reconduite d'extrême justesse (en sièges) à la faveur d'un binôme sans-étiquette, en cédant des bastions historiques comme le canton de Guémené-Penfao et conserve le département en étant minoritaire en voix (48,60 % des voix pour la majorité sortante).

Géographie

Modèle:Article détaillé

Située sur la côte atlantique française, la Loire-Atlantique est limitrophe des départements du Morbihan au Nord-Ouest, d'Ille-et-Vilaine au Nord, de Maine-et-Loire à l'Est et de Vendée au Sud. La côte ouest est bordée par l'océan Atlantique. Le département est traversé par la Loire qui, à partir de Nantes constitue un estuaire et se jette dans l'océan au niveau de Saint-Nazaire. La vallée de la Loire est ici appelée Basse-Loire.

Géologie

Le département fait partie du Massif armoricain ; sa géologie est variée (schistes et grès primaires, faluns tertiaires)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le bassin houiller de Basse Loire s'étend dans l'est du département<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Relief

Avec une altitude moyenne de seulement Modèle:Nobr, la Loire-Atlantique présente la particularité d'être le département le plus plat de France<ref>L'altitude moyenne est calculée grâce au logiciel Quantum GIS avec les MNT ASTER de Modèle:Unité pour l'Outre-Mer (sans l'île de la Réunion) et les Pyrénées-Orientales (pour ce département l'erreur vient du fait que, côté espagnol, les données d'altitude ne sont pas présentes). (ASTER GDEM est un produit de METI and NASA) et la BD ALTI au pas de Modèle:Unité pour la métropole et l'île de la Réunion et les polygones des départements (issus d'Openstreetmap, excepté pour la Guyane où le contour du département est issu de la version gratuite de GeoFLA).</ref>.

Le relief de la Loire-Atlantique est donc globalement très peu marqué. Au nord-est de la Loire, on trouve le Bocage angevin, qui correspond approximativement aux Pays de Châteaubriant et d’Ancenis, et qui fait partie d’une région forestière nationale portant le même nom et qui s’étend également sur les départements de Maine-et-Loire et de la Mayenne. Il s’agit d’un ensemble de plateaux d’altitude voisine de Modèle:Unité : le point culminant du département est la colline de la Bretèche, près de Châteaubriant, haute de Modèle:Unité, située sur la commune de Fercé. La Loire-Atlantique est le département qui possède l'altitude maximale la moins élevée de France.

Au sud du fleuve, vers le pays de Retz, le paysage se caractérise plutôt par une succession de collines atteignant Modèle:Nobr. Tandis qu’au nord-ouest du fleuve, le Sillon de Bretagne, une suite de collines, traverse le département selon une direction nord-ouest/sud-est.

Hydrographie

Modèle:Article détaillé

Fichier:Marais salants.jpg
Marais salants de Guérande.

D'une manière générale, la Loire-Atlantique comporte énormément de zones humides. Elle recèle de nombreux marais, comme la Brière au nord de Saint-Nazaire, les marais salants de Guérande, les marais de Couëron en aval de Nantes, ceux de Goulaine au sud-est et le marais Breton au sud-Ouest. Au sud, le département possède l'un des plus grands lacs de France, le lac de Grand-lieu. Sa très faible profondeur (moins de Modèle:Nobr) combinée à une pente extrêmement faible rendent sa superficie très variable.

La Loire constitue un élément géographique majeur ; on considère généralement que son estuaire commence en aval de la ville, et les variations de niveau liées à l'influence océanique des marées y sont perceptibles (l'Acheneau, un de ses affluents situé au sud de l’estuaire, voit parfois son cours s'inverser lors de fortes marées). Le Nord du département est traversé d’est en ouest par les vallées de la Chère, du Don et de l’Erdre, de la Chézine, du Gesvres, au sud par celle de la Sèvre Nantaise.

Littoral

La Loire-Atlantique possède plus de Modèle:Unité de côtes le long de l'océan Atlantique : la Côte d'Amour au nord de l’estuaire, et la Côte de Jade au sud de celui-ci.

Carte

Modèle:Début d'illustration Modèle:Carte double Modèle:Fin d'illustration

Climat

Modèle:Article détaillé Avec sa façade océanique orientée vers l'ouest et un relief peu accentué, le climat de la Loire-Atlantique est de type tempéré océanique, humide, doux et change peu d'un endroit à l'autre du département.

La température moyenne annuelle est de l'ordre de Modèle:Tmp. Les hivers y sont doux (températures moyennes de Modèle:Tmp à Modèle:Tmp) et pluvieux, les étés moyennement chauds (Modèle:Tmp en moyenne) et ensoleillés. Le brouillard est fréquent, surtout l'hiver.

Les précipitations, dont la moyenne annuelle varie entre 650 et Modèle:Unité, sont fréquentes (surtout en hiver et au printemps) mais rarement violentes ; le chiffre moyen de Modèle:Unité de pluie par an masque par ailleurs une irrégularité des précipitations d'une année sur l'autre. Le crachin est fréquent durant l'hiver.

L'ensoleillement de la Loire-Atlantique est d'environ Modèle:Unité par an. Sur la côte, l'ensoleillement est plus élevé qu'à l'intérieur du département.

Sous l'influence majeure de l'océan Atlantique, la météo peut être très variable au fil des heures dans une journée, surtout sur la côte du département.

Modèle:Climat

Modèle:Climat

Économie

Modèle:Article détaillé L'économie de la Loire-Atlantique est la quinzième en France en termes de produit intérieur brut par habitant<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Grandes entreprises

Au Modèle:Date-, le département compte 396 entreprises publiant un chiffre d'affaires annuel de plus de 20 millions d'euros<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Tourisme

Modèle:Article détaillé

Fichier:La Baule-Escoublac 2008 PD 04.JPG
Tourisme balnéaire : la plage de La Baule-Escoublac.

La Loire-Atlantique est la Modèle:6e touristique des Français avec Modèle:Nobr de nuitées, et fournit de l'emploi à Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Démographie

Modèle:Article détailléModèle:Population de France/section

Fichier:Loire-Atlantique urban areas.svg
Les zones urbaines du département.

Sa densité moyenne est de Modèle:Unité, mais ce nombre masque des disparités importantes. Les agglomérations de Nantes et de Saint-Nazaire concentrent à elles seules 55 % de la population de Loire-Atlantique, sur seulement 12% du territoire du département. La métropole Nantes Saint-Nazaire compte selon l'Agence urbanisme de l'agglomération nantaise (AURAN), Modèle:Nombre et représente ainsi la Modèle:5e française derrière Paris, Marseille-Aix-en-Provence, Lyon, et Lille (hors partie belge). De fait, les trois-quarts des Ligériens résident le long de la Loire (principalement sur la rive droite), depuis Ancenis jusqu'à l'estuaire. Les deux aires urbaines les plus importantes qui n'appartiennent pas à cet ensemble, celle de Nantes et celle de Saint-Nazaire, sont l'aire urbaine de Châteaubriant (Modèle:Nombre répartis dans dix communes en 2013), l'unité urbaine de Clisson (Modèle:Unité répartis sur quatre communes en 2012), et l'aire urbaine de Varades (Modèle:Nombre répartis dans deux communes en 2013). Saint-Mars-la-Jaille est également considéré comme une aire urbaine monocommunale par l'INSEE.

Entre 1990 et 1999, le département a gagné plus de Modèle:Nombre (soit une progression annuelle de 0,84 %), l'un des plus forts accroissements en France pendant cette période, autant dû au solde naturel qu'au solde migratoire. Avec près de Modèle:Nombre, l'agglomération de Nantes se situe au Modèle:8e national ; la population de son aire urbaine est estimée en 2009 à Modèle:Nombre.

Entre 1999 et 2009, le département croît de Modèle:Nombre, soit une progression annuelle de 1,06 %.

Entre 2008 et 2018, la population du département croît de Modèle:Nombre, soit une progression annuelle moyenne de 1,32 % (5ème plus forte croissance de France Métropolitaine); la population de l'aire urbaine de Nantes est estimée en 2018 à Modèle:Nombre.

Communes les plus peuplées

Modèle:Composition Division de France

Culture

Le conseil départemental est le propriétaire et le gestionnaire<ref>Modèle:Lien web</ref> d'un patrimoine architectural classé qui comprend le musée Dobrée, les châteaux de Châteaubriant et de Clisson, le domaine de la Garenne Lemot (Gétigné), dû à François-Frédéric Lemot et Mathurin Crucy, et l'église du Vieux-Bourg de Saint-Sulpice-des-Landes, remarquable pour son ensemble peint de l'époque gothique.

Par ailleurs, Le Grand T<ref>Modèle:Lien web</ref>, auparavant connu sous le nom de Maison de la culture de Loire-Atlantique (MCLA), est une scène conventionnée missionnée par le conseil général et qui accueille des pièces de théâtre et des spectacles de danse et de chant. Située rue du Général-Buat, la salle de spectacle propose Modèle:Nobr tandis que la chapelle peut accueillir Modèle:Nobr.

Natifs de Loire-Atlantique

Modèle:Article connexe

Langues

Modèle:Article détailléEn plus du français, plusieurs langues sont ou étaient traditionnellement parlées en Loire-Atlantique :

  • Le gallo, langue d'oïl pratiquée en Haute-Bretagne, était parlé dans la majeure partie de la Loire-Atlantique (80 % du Nord-Loire et la totalité du Sud-Loire à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, bien que cette partie se distingue par son dialecte). Le gallo est à l'heure actuelle quasiment menacé d'extinction, du fait de la standardisation linguistique et de l'imbrication entre les grandes métropoles régionales et leur environnement rural (Nantes et Rennes)<ref>L’istouaérr dou gallo de la Haùtt-Bertaèyn e de la Loère-Atlantiqe ; « L'histoire du gallo de la Haute-Bretagne et de la Loire-Atlantique »</ref>. Le nombre de locuteurs du gallo est difficile à cibler. Lors du recensement de 1999, dans le questionnaire « Étude de l’histoire familiale », seulement 760 personnes ont déclaré pratiquer le gallo avec leurs proches<ref>Modèle:Lien web</ref>. Après extrapolation sur la population globale, le nombre de gallésants a finalement été estimé à 1,5 % de la population départementale, contre 2,5 % en Ille-et-Vilaine<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce chiffre est peut-être sous-estimé puisqu'une étude réalisée par laboratoire Credilif de l'université de Rennes 2 en 2008 fait état de Modèle:Unité dans toute la Haute-Bretagne<ref name="pau">Modèle:Lien web</ref>. En Loire-Atlantique, le gallo n'est enseigné ni dans les écoles, ni dans l'enseignement secondaire, alors que quelques structures le proposent dans la région Bretagne.
Fichier:Panneau bilingue français-breton - Loire-Atlantique.jpg
Panneau routier dans la presqu'île guérandaise souhaitant la bienvenue en français et en breton.
  • La langue bretonne, langue celtique d'Armorique a été parlée dans le tiers ouest du département d'une ligne allant de Herbignac, Guérande jusqu'au Croisic ainsi qu'à Pornic. Son recul fut progressif, les îlots de « persistance » les plus importants ayant été la presqu'île guérandaise et la Brière<ref name=Geobreizh>Modèle:Lien web.</ref>. Dans la presqu'île de Guérande, la langue bretonne fut utilisée jusqu'au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name=Geobreizh/> et la dernière locutrice native mourut à Batz-sur-Mer, au village de Kermoisan, en 1965. Il est probable que l'emploi du breton chez les paludiers et saulniers subsista par la nécessité de vendre du sel dans le Morbihan et le Finistère.
    Par ailleurs, certains quartiers populaires de Nantes comme Chantenay furent également bretonnants jusque dans les années 1920 à 1930, conséquence de l'immigration de personnes originaires de parties de la Bretagne où l'on parlait breton.
    De nos jours, les effectifs pondérés que fournit l'enquête Étude de l'histoire familiale menée par l'Insee en 1999 sont de plus de Modèle:Unité du breton de plus de 18 ans pour ce seul département<ref>Alexandra Filhon, Cécile Lefevre, François Heran, Étude de l'histoire familiale, INED (2005) - Modèle:ISBN</ref>.
    À la rentrée 2019, 0,5 % des enfants de la Loire-Atlantique étaient scolarisés en filière bilingue français-breton dans le primaire, 0,8 % dans le pré-élémentaire et 0,1 % au collège (il n'existe pas d'offre d'enseignement bilingue au lycée sur le département, les parents doivent envoyer leurs enfants dans un autre département breton). Cet enseignement rassemble 0,3 % du total des effectifs<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Office public de la langue bretonne : Rapport sur l'enseignement bilingue 2019-2020</ref>.

Modèle:Article détaillé

  • Dans la partie du département située au sud de la Loire, allant du Pays de Retz au Vignoble nantais, était parlé un dialecte gallo influencé par le dialecte poitevin. On retrouve cette situation également dans les Mauges (Maine-et-Loire) où le parler angevin reçoit aussi une influence poitevine, laquelle se fait encore plus sentir en allant dans le sud de cette région, au contact du Bas-Poitou.
  • D'après Abel Hugo, en 1835, la langue française était la seule généralement usitée dans les villes, mais avec une prononciation traînante sur les finales. L'accent caractéristique des cantons était encore plus fortement marqué que celui des villes. On distinguait facilement un habitant de la rive gauche de la Loire d'un habitant des environs de Châteaubriant, de Blain ou de Batz. Dans les environs de Guérande, les paysans parlaient également le français et le bas-breton. L'usage de ces deux langues leur était nécessaire pour la « troque » ou le commerce d'échanges qu'ils faisaient avec les départements d'au-delà de la Vilaine<ref>Abel Hugo, France pittoresque, tome second, 1835.</ref>.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Bernard Rio, Les sentiers d'Emilie en Loire-Atlantique, 25 promenades pour tous
  • Stéphane Pajot :
    • Personnages Pittoresques de Nantes et de Loire-Atlantique, éditions d'Orbestier, 1999,
    • Histoires extraordinaires de Nantes et de Loire-Atlantique, éditions d'Orbestier, 2004,
    • Les Mystères de Nantes et de Loire-Atlantique, éditions d'Orbestier, 2001
  • Jean-Yves David, Des Orchidées sauvages en Loire-Atlantique
  • Erwan Balanca, Loire-Atlantique, sauvage et secrète, éditions Coiffard
  • Préface de Michel Chaillou, Balade en Loire-Atlantique, sur les pas des écrivains, Éditions Alexandrines, 2009.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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