Seraing
Modèle:Méta bandeau de note Modèle:Infobox Subdivision administrative
Seraing (Modèle:Lang-wa) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Liège. Il s'agit du lieu de l'ancienne résidence d'été des princes-évêques de Liège avant de devenir une ville industrielle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Elle forme avec, notamment, Liège, Herstal, Saint-Nicolas, Ans et Flémalle l'agglomération de Liège (Modèle:Nombre). Seraing fait frontière entre la partie citadine de la Belgique, et la partie rurale. En effet, la ville est bordée au sud par une vaste forêt faisant partie de l'Ardenne condrusienne, sous région du Condroz.
La ville est dotée de plusieurs établissements secondaires : l'athénée royal Lucie Dejardin, l'athénée royal de l'Air Pur, le collège Saint Martin, l'école polytechnique de Seraing, l'institut provincial d'enseignement secondaire de Seraing. Le Campus 2000, installé à Jemeppe-sur-Meuse, est le site principal de la Haute École de la Province de Liège.
La ville, Modèle:24e belge en nombre d'habitants, compte, au Modèle:Date-, Modèle:Nombre.
Histoire
Héraldique
Origines et étymologie
La création de Seraing n'est pas vraiment déterminée dans le temps. Certains font remonter sa fondation à l'antiquité, d'autres à l'époque gallo-romaine ou franque d'où serait originaire le nom, Seranus, lié aux Cérésiens identifiés parmi les troupes de César.
La première forme écrite remonte au Modèle:Date- où la cartulaire de l'Abbaye de Saint-Trond révèle la donation d'une exploitation agricole : la « Villa Saran » en Comté de Huy (Pays de Hesbaye).
On retrouve une autre forme écrite datée de 1082, par Thierry Modèle:1er, Abbé de Saint-Hubert, à l'Évêque de Liège, Henri de Verdun, qui le reçut dans une gracieuse maison à Seranus.
Au fil de l'histoire d'autres orthographes apparurent comme Serang (1147), Serayng (1151), Sereng (1246), Serangne (1298) et Serey (1598), c'est aux environs du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle que l'on rencontre dans les documents la dénomination Seraing et aussi Serain.
C'est seulement le Modèle:Date- que le conseil municipal adopte Seraing comme orthographe<ref>http://www.lesbonnesaffaires.net/francois/evba-Seraing-et-son-histoire_a9.html Seraing et son histoire]</ref>.
La forme néerlandaise (1931) Seraing-aan-de-Maas<ref>Heraldryshop.biz > Wapens van het Koninkrijk België en het Groothertogdom Luxemburg</ref> n'est plus utilisée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Principauté épiscopale de Liège
On peut supposer que le territoire de l'actuel Seraing se trouvait dans ce Comté de Huy dont la Principauté de Liège fit acquisition en 985.
C'est donc, vu la proximité, tout à fait logique que l'actuel territoire de la commune de Seraing fasse partie de la Principauté de Liège mais il faut tout même préciser que le territoire de l'ancienne commune d'Ougrée (actuels Ougrée et Sclessin) était une enclave de la Principauté de Stavelot-Malmedy et ça jusqu'en 1768. Les territoires des anciennes communes de Boncelles, Jemeppe-sur-Meuse et de Seraing faisaient eux partie de la principauté épiscopale liégeoise.
Au cours des Modèle:Nobr d'histoire que connut Seraing au sein de la Principauté épiscopale, se sont principalement érigées l'Abbaye du Val-Saint-Lambert en 1202 et une résidence de chasse en 1288 pour les princes-évêques.
L'abbaye du Val-Saint-Lambert fut construite par les moines de Signy grâce à l'offre des terres du dit lieu du « Val-Saint-Lambert » par le Prince-évêque, Hugues de Pierrepont. Tandis que la résidence de chasse a été érigée à Seraing en raison de l'existence de zones de chasse boisées mais aussi en raison de la proximité de l'Abbaye du Val-Saint-Lambert. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, cette résidence fut aménagée en palais et devint la résidence d'été des Princes-évêques de Liège.
De 1789 à 1795, éclata la révolution liégeoise car le prince évêque Hoensbroeck tenta de défaire les réformes progressistes de Velbrück, son prédécesseur, en rétablissant tous les privilèges du clergé et de la noblesse. Il ne partageait pas les aspirations libérales du tiers état, ce qui le rendit très impopulaire.
Les Liégeois le nommèrent le « tyran de Seraing », du nom du lieu où se trouvait le résidence d'été des princes-évêques.
Lors de cette révolution, certains édifices religieux tels que la cathédrale Saint-Lambert et l'Abbaye du Val-Saint-Lambert ne furent pas épargnées des pillages et destructions, les moines en furent expulsés en 1796.
Seraing dans la révolution industrielle
Victor Hugo qui a l'habitude des voyages qui le mènent à travers l'Europe, s'arrête ébahi aux portes de Liège, du côté de Seraing, aux alentours de 1842 : « Figure extraordinaire et effrayante que prend le paysage à la nuit tombée. — Ce que l'auteur voit eût semblé à Virgile le Tartare et à Dante l’Enfer. »:
- et plus loin,
Le Rhin, lettres à un ami, Lettre VII, Victor Hugo, 1842<ref>{{#invoke:Biblio | ouvrage |langue = fr |titre = [[s:{{#if:fr | fr : | }}{{#if: Le Rhin/VII | Le Rhin/VII | Le Rhin, lettres à un ami, Lettre VII (Tome I, Modèle:P.) }}|Le Rhin, lettres à un ami, Lettre VII (Tome I, Modèle:P.)]] }}{{#if: | Fac-similé disponible sur Wikisource | }}{{#if: | Télécharger cette édition au format ePub Télécharger cette édition au format PDF | }} (Wikisource{{#switch: fr
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En effet, déjà vers la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs mines ouvrirent grâce à la découverte de charbon à Ougrée le village rural va progressivement se transformer en ville industrielle, avec la fondation de la Fabrique de Fer d'Ougrée en 1809.
En 1815, Seraing appartient au Royaume uni des Pays-Bas et son souverain [[Guillaume Ier des Pays-Bas|Guillaume {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} des Pays-Bas]], s'investit pour la région liégeoise puisqu'après avoir fondé l'Université de Liège en 1817, le roi fait venir John Cockerill et son frère Charles James dans le but d'exploiter le bassin liégeois.
Le roi Guillaume leurs vendu l'ancienne Résidence d'été des Princes-évêques de Liège qui était devenu un hôpital pour les troupes napoléoniennes, pour un prix symbolique et pour qu'ils y installent leurs usines métallurgiques ce qui fera de Seraing la ville de l'acier.
Le même roi va attirer le chimiste François Kemlin et le polytechnicien Auguste Lelièvre, formés aux cristalleries de Vonêche pour créer dans le château et l'ancienne Abbaye cistercienne du Val-Saint-Lambert, les célèbres cristalleries.
Charbonnages et sidérurgie
La Wallonie est, après l'Angleterre, la première région du continent à connaître la révolution industrielle.
L'actuelle commune de Seraing comptait autrefois 13 charbonnages dont 9 à Seraing (Boverie, Caroline, Colard (grand), Fanny, Many, Marie, Saint-Antoine, Six Bonniers, Vieille Marihaye), 3 à Jemeppe-sur-Meuse (Grands Makets, Kessales/Kessels, Bon Buveur) et 1 à Ougrée (Ougrée) qui étaient gérés par 3 sociétés (Ougrée-Marihaye, Société John Cockerill, Charbonnage de Gosson-Kessales).
La première société qui décida d'exploiter les terres de l'actuel Seraing fut la Fabrique de Fer d'Ougrée, entreprises familiale fondé par les Lamarche en 1809.
Suivie des frères Cockerill qui ouvrirent en 1821 le tout premier haut-fourneau à coke connu alors de la Province de Liège et c'est vers 1823 que l'établissement commence à grandir, lorsque John Cockerill en devient le seul propriétaire par la cession de son frère Charles-James, les établissements Cockerill deviennent une référence d'entreprise mais qui sera freiné par la révolution belge en 1830.
En 1840, John Cockerill meurt de la fièvre typhoïde à Varsovie, deux ans après la Société Anonyme John Cockerill voit le jour, qui sera aux alentours de 1850, l'usine la plus importante du monde, et la société concourt de manière à faire de la Belgique la deuxième puissance économique du monde, derrière le Royaume-Uni. Modèle:Nombre y sont employés.
Une autre société fut fondé en 1834, la Société des Charbonnages et Hauts-Fourneaux d'Ougrée qui, outre l'activité charbonnière, développe une activité de cockerie et de production de fonte, ainsi que divers produits finis. Deux hauts-fourneaux sont construits en 1836, complétés plus tard de deux autres.
En 1880, cette Société possédait une concession au sud-ouest de Liège, principalement sur le territoire de l'actuelle commune de Seraing, dans une moindre mesure Liège, Flémalle et Ivoz-Ramet. La partie orientale (Ougrée) était séparée de la partie occidentale (Val Saint-Lambert) par la concession de la Société anonyme John Cockerill (sous le centre de Seraing)<ref name=walloniebe>Carte générale des mines de houille, wallonie.be</ref>,<ref>Carte générale des concessions minières octroyées ou maintenues sur le territoire de la région wallonne depuis 1793</ref>.
En 1892, la Fabrique de Fer d'Ougrée et la Société des Charbonnages et Hauts-Fourneaux d'Ougrée fusionnèrent et formèrent la Société anonyme d'Ougrée, celle-ci devient la Société anonyme d'Ougrée-Marihaye en fusionnant avec les Charbonnages de Marihaye.
C'est alors que la sidérurgie dans l'actuel commune de Seraing était dominé par deux sociétés, la Société anonyme d'Ougrée-Marihaye et la Société Anonyme John Cockerill.
La Société Anonyme John Cockerill dont la concession charbonnière voisinait la concession de la Société anonyme d'Ougrée-Marihaye, qui se trouvait à l'ouest et à l'est. Alors qu'au nord, soit principalement à Jemeppe-sur-Meuse, se trouvaient les concessions de la Société anonyme des Charbonnages de Gosson-Kessales, qui détenait les trois mines de Jemeppe-sur-Meuse (Grands Makets, Kessales/Kessels, Bon Buveur).
Mais après la Seconde Guerre mondiale, la main d'œuvre pour l'exploitation des mines se faisait rare et le Modèle:Date-, fut signé, à Rome, le protocole d'accord économique entre l'Italie et la Belgique, prévoyant l'envoi de Modèle:Nombre italiens contre l'approvisionnement de trois millions de tonnes de charbon annuel, des travailleurs qui iront entrèrent le charbon des mines belges, ce qui explique le nombre important de Belges d'origine italienne, que l'on peut trouver dans les zones industrielles belges comme Seraing.
Déclin du charbonnage et de la sidérurgie
En 1953, une catastrophe marqua Seraing, en effet, une explosion dans le charbonnage Le Many fit Modèle:Nobr à cause d'un coup de grisou provoqué par une lampe défectueuse<ref name="soir zonp27">Modèle:Lien web</ref>.
En 1955, la Société anonyme d'Ougrée-Marihaye et la Société Anonyme John Cockerill ainsi que Ferblatil fusionne, ils fermeront leurs derniers sièges d'extraction, et prirent l'appellation Cockerill-Ougrée. Le Charbonnage Colard exploita dès lors seul l'ensemble de la concession, et cessa ses activités en 1976, c'est la fin du charbonnage à Seraing.
Les années 1970 furent marquées par la fusion des sociétés Cockerill-Ougrée-Providence et Espérance-Longdoz qui donneront le nom Cockerill qui décida d'arrêter définitivement les Hauts-Fourneaux 3 et 4, par après la société décida d'arrêter définitivement la cokerie d'Ougrée, mais cette décennie fut aussi marqué par la fusion des communes en 1977 et ainsi Seraing, Jemeppe-sur-Meuse, Ougrée (qui est séparé de son quartier Sclessin, qui rejoint quant à lui Liège) et Boncelles formeront l'actuelle commune de Seraing.
En 1981, la création officielle de la Société anonyme Cockerill-Sambre, par fusion des sociétés sidérurgiques des bassins de Liège et du Hainaut décide de fermer définitivement le Haut-Fourneau 5 et l'aciérie de Seraing respectivement en 1982 et 1984.
En 1999, Cockerill-Sambre fait alliance avec Usinor qui ferma le Haut-Fourneau 6 de Seraing. Usinor fusionne en 2001 avec Arbed et Aceralia, donnant naissance à Arcelor. Ce dernier fusionne en 2006 avec Mittal Steel Company et donnera le nom d'ArcelorMittal, entreprise qui en 2008 redémarra le haut-fourneau 6 de Seraing mais le referma six mois plus tard, ferma en 2009 le haut-fourneau B d'Ougrée puis le redémarra en 2010 puis ferma de façons définitive le haut-fourneau B, et de l'ensemble de la phase à chaud, sauf la cokerie d'Ougrée. Celle-ci s'arrêta finalement en 2014, synonyme de la mort de la sidérurgie intégrée à Liège et dans sa banlieue.
Catastrophes
- Modèle:Date — La catastrophe minière du charbonnage Le Many à Seraing fait Modèle:Nobr à cause d'un coup de grisou provoqué par une lampe défectueuse<ref name="soir zonp27" />.
- Modèle:Date — Explosion à la cokerie d'Ougrée (Belgique) de l'entreprise Cockerill Sambre (Arcelor) : trois morts et une trentaine de blessés.
- Modèle:Date — Incendie sur un site Seveso à Seraing (Belgique) (usine Chimac Agriphar de phytosanitaires)<ref>Seraing: les riverains de l'usine réclament une voie d'évacuation particulière, RTBF, 19 février 2009</ref>,<ref>L'usine de pesticides Chimac-Agriphar à Ougrée (Seraing): un cas d'école?</ref>.
Politique et administration
Bourgmestres de la ville de Seraing (depuis la fusion des communes)
- 1977-1988 : Guy Mathot (PS)
- 1988-1993 : Gaston Onkelinx (PS)
- 1994-2000 : Jacques Vandebosch (PS)
- 2000-2005 : Guy Mathot (PS)
- 2005-2006 : Jacques Vandebosch (PS)
- 2006-2018 : Alain Mathot (PS)
- 2018-2023 : Francis Bekaert (PS)
- 2023- : Déborah Géradon (PS)
Composition du Conseil communal
Fichier:Seraing Conseil communal 2018.svg | ||||
Bourgmestre | ||||
Déborah Géradon (PS) | ||||
Parti | Sigle | Élus | Groupe | |
---|---|---|---|---|
Majorité (Modèle:Nobr) | ||||
Parti socialiste | Modèle:Infobox Parti politique belge/couleurs| | PS | 20 | Socialiste |
Opposition (Modèle:Nobr) | ||||
Parti du travail de Belgique | Modèle:Infobox Parti politique belge/couleurs | | PTB | 11 | PTB |
Mouvement réformateur | Modèle:Infobox Parti politique belge/couleurs | | MR | 4 | Libéral |
Ecolo | Modèle:Infobox Parti politique belge/couleurs | | Ecolo | 4 | Ecolo |
Géographie
Modèle:Encadré texte L'altitude de la commune de Seraing varie entre Modèle:Nobr (au bord de la Meuse, du côté du Val Saint-Lambert) à Modèle:Nobr (à l’est de Boncelles). Il n'est donc pas rare de retrouver plus de neige sur les hauteurs de Seraing en période hivernale.
Communes limitrophes
Quartiers
La ville de Seraing est composée des sections de Seraing, Ougrée, Jemeppe-sur-Meuse et Boncelles*. Ce territoire couvre Modèle:Unité et compte Modèle:Nombre pour une densité de population de Modèle:Unité. Ce qui fait de Seraing, la vingt-quatrième commune la plus peuplée du pays (voir aussi liste des communes belges les plus peuplées pour une comparaison). Modèle:Colonnes *Les anciennes communes et quartiers d'Ougrée, Jemeppe-sur-Meuse et Boncelles furent intégrés en 1977 à la ville de Seraing, lors de la fusion des communes
Démographie
Démographie: Avant la fusion des communes
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- Source: DGS recensements population
Démographie : Commune fusionnée
En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante:
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</timeline> Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
- Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque Modèle:1er janvier
Religion
Seraing ayant, comme l'Europe, un passé chrétien, on trouve aujourd'hui plusieurs édifices dédié à l'Église catholique mais on trouve également un temple pour l'Église protestante et une Église orthodoxe. Il existe une maison de la laïcité.
La commune de Seraing est le lieu de fondation du culte antoiniste à Jemeppe-sur-Meuse par le flémallois Louis-Joseph Antoine en 1910. Principalement actif en Belgique et en France, le mouvement religieux se caractérise par une structure décentralisée, des rites simples, une discrétion et une tolérance vis-à-vis des autres croyances, autant d'éléments qui ont amené le sociologue Régis Dericquebourg à estimer que, tant dans sa forme que dans son style, l'antoinisme apparaît « très original »<ref name="Deric511">Dericquebourg, 1988, Modèle:P..</ref>. Avec un total de 64 temples, plus de quarante salles de lecture à travers le monde et des milliers de membres, il reste la seule religion née en Belgique dont la renommée et le succès ont dépassé les frontières du pays<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
Enseignement
Seraing compte en tout sept écoles secondaires dont deux de l'enseignement de la Communauté française, soit l'Athénée Royal Air Pur et l'Athénée royal Lucie Dejardin, trois de l'enseignement provinciale, soit l'École polytechnique de Seraing (EP de Seraing), l'Institut provincial d'enseignement secondaire de Seraing (IPES de Seraing), l'Institut provincial d'enseignement secondaire de Jemeppe (IPES de Jemeppe) ainsi que deux de l'enseignement catholique, le Collège Saint Martin et l'Institut Sainte Marie. Concernant les écoles supérieur, la Haute École de la Province de Liège possèdent trois établissements dans la commune de Seraing, soit la Maison de la Formation, le Campus 2000 à Jemeppe-sur-Meuse et la Haute École Rennequin Sualem à Seraing également.
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Patrimoine
Château de Seraing
Modèle:Article détaillé Le château de Seraing est un château construit, à partir d'une résidence de chasse, entre le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour en faire la Résidence d'été des Princes-évêques de Liège.
Le château garda le titre de Résidence d'été des Princes-évêques de Liège jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle où le palais situé en bordure de Meuse est transformé en hôpital pour les troupes napoléoniennes puis devient le siège de la Sénatorerie de Liège et enfin sert de magasin à poudre. Il devient après 1815 la propriété du roi [[Guillaume Ier des Pays-Bas|Guillaume {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} des Pays-Bas]], qui le vend en 1817 aux frères James et John Cockerill ; John Cockerill en devient l'unique propriétaire en 1823. Le palais abrite aujourd'hui les bureaux de l'entreprise Cockerill Maintenance & Ingénierie.
L'édifice est Patrimoine classé de la Wallonie.
Abbaye et Cristalleries du Val-Saint-Lambert
Modèle:Article détaillé L'abbaye du Val-Saint-Lambert est une abbaye fondée en 1202 par ordre du prince évêque, Hugues de Pierrepont qui donna des terres aux moines de Signy.
L'abbaye fut partiellement détruite et les moines furent expulsés lors de la Révolution liégeoise en 1789 où le peuple se souleva contre le pouvoir ecclésiastique et contre donc les édifices religieux.
Par après, en 1826, l'abbaye devient une cristallerie par ordre de [[Guillaume Ier (roi des Pays-Bas)|Guillaume {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} des Pays-Bas]], la Cristalleries du Val-Saint-Lambert qui devra sa réputation internationale grâce notamment au chimiste François Kemlin et le polytechnicien Auguste Lelièvre.
L'édifice est aujourd'hui toujours une cristallerie et est classé Patrimoine exceptionnel de Wallonie.
Économie
Cristalleries
La société anonyme des Verreries et Établissements du Val Saint-Lambert fut créée en 1826 à l'initiative du roi Guillaume Ier des Pays-Bas qui s'investit dans le bassin liégeois puisqu'en plus d'avoir demandé à John Cockerill de venir pour importer la sidérurgie, le roi va attirer le chimiste François Kemlin et le polytechnicien Auguste Lelièvre, formés aux cristalleries de Vonêche pour créer dans le château et l'ancienne abbaye cistercienne du Val-Saint-Lambert, les célèbres cristalleries.
Le choix du Val-Saint-Lambert pour fonder ces cristalleries ne s'est pas fait au hasard, diffèrent facteurs tels que les combustibles charbonneux ou les bois de chauffe qui sont abondants, les carrières de calcaire non loin, une activité de la région dans la métallurgie (ferreux et non ferreux), la facilité de s'y procurer le plomb nécessaire à la fabrication du cristal rend ce lieu intéressant. De plus la bourgeoisie de Liège en lente voie de prospérité apparaît de plus en plus avide d'objets de luxe.
En 1836, la Société générale de Belgique rachète l'entreprise et [[Léopold Ier (roi des Belges)|Léopold {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] devient un actionnaire important. En 1839, le catalogue est imprimé en cinq langues, ses produits sont exportés dans le monde entier.
En 1880, le Val occupe Modèle:Nombre et produit Modèle:Nombre par jour, c'est-à-dire cinquante millions par an.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce sont plus de 160 000 objets qui sont fabriqués par jour ; 90 % de la production est exportée. Modèle:Nombre y travaillent. On y pratique maintenant la fluogravure. En 1904, le catalogue reprend 192 modèles de services de table.
Mais, dans les années 1930, le verre de luxe est en crise. La mécanisation et l'automatisation font une entrée en force dans le verre commun.
Le Val Saint-Lambert n'a pas trop à souffrir de la Seconde Guerre mondiale, il conserve ses ouvriers qui échappent à la déportation.
Toutefois la grande époque est passée. Le Val Saint-Lambert connaît toujours une production prestigieuse de grande qualité artistique, mais la puissance économique n'y est plus. On y produit aussi des vitraux pour des bâtiments publics et ecclésiastiques. Le nombre de personnes employées décline, les ennuis financiers s'accumulent. L'État devient actionnaire en 1971, via la Société nationale d'investissement. Après de nombreuses péripéties, le Modèle:Date, Val Saint-Lambert International entre en Bourse<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2008, les ateliers des Cristalleries du Val Saint-Lambert existent toujours, ils occupent Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sidérurgie et Charbonnage
Âge d'or
Tout d'abord, le charbon est exploité vers le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, lors de la révolution industrielle. Le minerai est exploité par deux sociétés familiales : celle d'Ougrée-Marihaye (Ougrée, Seraing) et celle de Gosson-Kessales (Jemeppe-sur-Meuse).
L'actuelle commune de Seraing comptait autrefois treize charbonnages dont neuf à Seraing (Boverie, Caroline, Colard [grand], Fanny, Many, Marie, Saint-Antoine, Six Bonniers, Vieille Marihaye), trois à Jemeppe-Sur-Meuse (Grands Makets, Kessales/Kessels, Bon Buveur) et un à Ougrée (Ougrée)
Ensuite, avec l'aide de Guillaume d'Orange, les frères Charles-James et John Cokerill s’installent à l'ancienne Résidence d'été des Princes évêques, qui sera appelée désormais Château Cockerill. Ce sont eux qui mettront en route la sidérurgie à Seraing avec la mise à feu du haut-fourneau à coke.
Charles-James revendra ses parts au roi Guillaume, renversé par la révolution belge. John obtient toutes les parts sur ses ateliers.
Les ateliers Cockerill se développent mais John meurt à Modèle:Nobr, en 1840. Deux ans plus tard, la Société anonyme John Cockerill voit le jour.
Cette société se développe à toute vitesse et va faire la grande réputation de la Belgique puisque dans les années 1920, la Belgique est la deuxième puissance économique mondiale, derrière le Royaume-Uni.
Déclin
Alors que les hauts-fourneaux et les charbonnages marchent à plein régime à Seraing, la Société anonyme John Cockerill devient Cockerill-Ougrée, puis Cockerill-Ougrée-Providence, puis Cockerill-Sambre, puis Usinor, puis Arcelor et enfin ArcelorMittal, le géant que l'on connait aujourd'hui.
Durant ce siècle se sont succédé de multiples fusions alors qu'en parallèle, les usines de ces groupes sont mises à l'arrêt les unes à la suite des autres en raison notamment de la vétusté des installations.
En 2014, l'arrêt définitif de la Cokerie de Seraing (Ougrée) est synonyme de la mort de la sidérurgie intégrée à Liège.
Les mines quant à elles sont fermées depuis 1976, année de la cessation des activités du Charbonnage Colard : c'est la fin du charbonnage à Seraing.
La catastrophe du Many explique partiellement la fermeture des mines. La Société anonyme d'Ougrée-Marihaye, la Société Anonyme John Cockerill et Ferblatil, qui avaient fusionné, décident de fermer leurs dernières concessions.
Liste des événements marquant pour l'industrie sérésienne
- 1809 : Fondation de la Fabrique de Fer d'Ougrée.
- 1817 : Charles James et John Cockerill acquiert l'ancien Palais des Princes évêques de Liège.
- 1821 : mise à feu du haut-fourneau à coke.
- 1834 : Fondation de la Société des Charbonnages et Hauts-Fourneaux d'Ougrée.
- 1837 : mise à feu du Haut-Fourneau 1 en avril et du Haut-Fourneau 2 en avril.
- 1840 : À Modèle:Nobr, John Cockerill meurt d'une fièvre à Varsovie, en Pologne.
- 1842 : Fondation de la Société Anonyme John Cockerill.
- 1847 : mise en service des Haut-Fourneau 3 et 4.
- 1864 : inauguration d'une usine à puddler, martelé puis laminé sous forme de barres plates.
- 1878 : reconstruction et mise à feu du Haut-Fourneau 1 selon le système Whitwell (vent à Modèle:Unité).
- 1879 : reconstruction du Haut-Fourneau 2.
- 1881 : reconstruction du Haut-Fourneau 3.
- 1892 : fusion de la Société anonyme des Charbonnages et Hauts Fourneaux d’Ougrée avec la Fabrique de Fer d'Ougrée. La Société est baptisée Société anonyme d'Ougrée.
- 1900 : reconstruction du Haut-Fourneau 4. Le 30 avril, la Société es t fusionnée avec les Charbonnages de Marihaye, et prend le nom de Société anonyme d'Ougrée-Marihaye.
- 1905 : construction du Haut-Fourneau 5.
- 1910 : construction du Haut-Fourneau 6.
- 1911 : construction du Haut-Fourneau 7.
- 1913 : construction du Haut-Fourneau 8.
- 1914 : chute des activités due à la guerre, après un pic de production l'année précédente de 320 000 tonnes de fonte, avec 8 hauts-fourneaux en service, 6 machines à vapeur et 5 machines à gaz, 120 fours à coke, une usine à récupération des sous-produits des gaz de cokerie, 1 parc à coke et 1 parc à minerai + 1 grue tournante, 1 cimenterie, 1 usine d’oxygène, 1 atelier d'entretien et des laboratoires.
- 1918 : production au ralenti. 4 hauts-fourneaux détruits et 4 hauts-fourneaux endommagés.
- 1924 : mise en service des Hauts-Fourneaux 3 et 4 "nouveaux".
- 1932 : mise en service du Haut-Fourneau 7 "nouveau".
- 1930 : début de récession.
- 1940 : début de récession due à la Seconde Guerre mondiale
- 1945 : remise en service des Hauts-Fourneaux 5, 6 et 8.
- 1947 : remise en service des Hauts-Fourneaux 2, 3 et 4.
- 1954 : fermeture du Charbonnage d'Ougrée, sur le site des hauts-fourneaux.
- 1955 : fusion des sociétés John Cockerill, Ougrée-Marihaye et Ferblatil qui donneront naissance à la Société Cockerill-Ougrée.
- 1959 : modernisation du Haut-Fourneau 7. Construction d’une nouvelle aciérie Thomas, atelier de concassage, criblage et agglomération, port à minerais et installation de déchargement des wagons de minerai.
- 1962 : mise en service du Haut-Fourneau B. Reste par ailleurs les Hauts-Fourneaux 3,4 et 5.
- 1963 : mise en service de l'aciérie de Chertal.
- 1964 : modernisation du Haut-Fourneau 5.
- 1965 : modernisation du Haut-Fourneau 4.
- 1966 : fusion de la Société avec les Forges de la Providence donnant naissance la Société Cockerill-Ougrée-Providence.
- 1967 : modernisation du Haut-Fourneau B.
- 1970 : fusion des sociétés Cockerill-Ougrée-Providence et Espérance-Longdoz, dont le nom est abrégé en Cockerill. La Société compte Modèle:Nombre, pour une production annuelle de Modèle:Unité d'acier brut. Elle compte 27 hauts-fourneaux dont 14 à Liège, 4 à Marchienne, 4 à Athus et 5 à Rehon. Arrêt définitif des Hauts-Fourneaux 3 et 4. Restent seuls à Ougrée les Hauts-Fourneaux 5 et B.
- 1979 : arrêt définitif de la cokerie d'Ougrée.
- 1981 : création officielle de la Société anonyme Cockerill-Sambre, par fusion des sociétés sidérurgiques des bassins de Liège et du Hainaut. Albert Frère aux commandes.
- 1982 : arrêt définitif du Haut-Fourneau 5 (26/10/82).
- 1984 : arrêt définitif de l'aciérie de Seraing, reste seule l'aciérie de Chertal. Restent seuls à Liège les Hauts-Fourneaux 6 et B.
- 1999 : alliance entre Cockerill-Sambre et Usinor.
- 2001 : fusion entre Usinor, Arbed et Aceralia, donnant naissance à Arcelor. Le groupe détient 23 Hauts Fourneaux et produit Modèle:Nobr de tonnes de fonte.
- 2005 : arrêt du Haut-Fourneau 6 de Seraing.
- 2006 : fusion entre Arcelor et Mittal. Le nouveau groupe s’appelle ArcelorMittal.
- 2008 : redémarrage du haut-fourneau 6 de Seraing en février, mais arrêt, qui s'avèrera définitif, six mois plus tard à la suite de la crise économique.
- 2009 : arrêt du haut-fourneau B d'Ougrée en mai.
- 2010 : redémarrage du haut-fourneau B d'Ougrée en avril.
- 2011 : arrêt définitif du haut-fourneau B, et de l'ensemble de la phase à chaud, sauf la cockerie de Seraing.
- 2014 : arrêt définitif de la Cokerie de Seraing (Ougrée) et mort de la sidérurgie intégrée à Liège.
- 2016 : démolition du Haut-Fourneau 6 (16/12/2016).
Port
La ville de Seraing possède quatre zones portuaires du Port autonome de Liège, le troisième port fluvial d'Europe.
Le port de Jemeppe, le Port de Seraing, le Port du Val ainsi que le Port d'Ougrée sont les quatre zones portuaires de l'agglomération.
Transports
Rail
Train
Alors que Seraing était desservie par les trains de voyageurs aussi bien sur la rive droite que sur la rive gauche par les lignes 125 Namur-Liège et 125A Flémalle-Seraing. En 1976, il fut décidé d'arrêter de desservir la rive droite de la commune et donc la fermeture de la ligne 125A pour les trains de voyageurs, soit la partie importante de la ville (Seraing, Ougrée, Boncelles).
Cependant, en 2018, la ligne 125A est rouverte et la ville est donc à nouveau desservie sur ses deux rives, la rive gauche avec les arrêts de Jemeppe-sur-Meuse et celui du Pont-de-Seraing et la rive droite avec la Gare de Seraing et la Gare d'Ougrée (ligne S42 et S44 du Réseau S de Liège)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Tramway
Le nouveau projet de tramway à Liège a été adopté et devrait voir le jour pour 2017. Cette nouvelle première ligne comportera 21 arrêts entre Seraing et Herstal.
Sur route
La dorsale wallonne, l'Modèle:Cartouche route/Modèle passe à Seraing, et plus particulièrement Jemeppe-Sur-Meuse.
Réseaux de bus
La ville est largement desservie par les bus du TEC Liège-Verviers.
Sport
Modèle:Article détaillé Seraing fut la terre d'accueil de plusieurs clubs de divers sports qui en ont fait sa réputation tels que le Royal Football Club Seraing (17), le Royal Football Club Seraing (23) et le Royal Football Club Seraing (167) en football, l'ONU Seraing en futsal ou encore le Progrès HC Seraing et la Jeunesse Jemeppe en handball.
Seraing a vu passer sur ses terres quelques événements de cyclisme avec chaque année le passage de Liège-Bastogne-Liège, la doyenne des classiques, mais aussi l'organisation du Prologue du Tour d'Italie 2006 ou encore le départ de la 4e étape du Tour de France 2015, l'arrivée de la 1re étape du Tour de France 2012, de la Modèle:8e du Tour de France 1995 et de la Modèle:3e du Tour de France 2001.
Clubs
Principaux clubs
- Athlétisme : Seraing Runners
- Athlétisme : Seraing Athlétisme
- Baseball : Seraing Brown-Boys
- Football : RFC Seraing
- Handball : Jeunesse Jemeppe
- Water-polo : ESN Seraing
- Futsal : Liurno Ougrée et Manchester Seraing
- Basket-ball : Haut-Pré Ougrée
Disparus
Événements
- Finale de la Coupe de Belgique de handball en 1981.
- Arrivée de la Modèle:1re du Tour de France 2001.
- Prologue du Tour d'Italie 2006.
- Arrivée de la [[1re étape du Tour de France 2012|Modèle:1re étape du Tour de France 2012]].
- Départ de la [[4e étape du Tour de France 2015|Modèle:4e étape du Tour de France 2015]].
Culture
Musique
- Fabrizio Cassol (saxophoniste)
- Rudy Lenners (batteur)
- Sal La Rocca (contrebassiste)
Théâtre
Musée
Modèle:... Une autre tour, la tour d'Air, qui est le symbole du centre didactique qui porte son nom<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est la dernière partie visible, avec la porte d'entrée, du fort de Boncelles. En Modèle:Date- une esplanade de blindés fut créée à quelques mètres de la tour avec de nombreux véhicules qui seront rejoints au fil du temps par d'autres chars dont un Sherman M4, témoin rescapé des batailles qui ont eu lieu sur le territoire belge pendant la Seconde Guerre mondiale.
Sculptures
Il existe différentes sculptures à Seraing :
- la statue de John Cockerill, devant l'Hôtel de ville ;
- dans le château de Seraing ;
- devant l’entrée du cimetière de la Bergerie, une sculpture de Pier Giorgio Cassol représentant son épouse tenant son fils décédé d'un accident de la route sur le boulevard séparant le cimetière de l'appartement qu'ils occupaient.
Décor de films de cinéma
- 1899 : Sortie de l'usine Cockeril à Seraing d'Étienne Thévenon
- 1952 : Le Banquet des fraudeurs de Henri Storck
- 1967 : Jeudi on chantera comme dimanche de Luc de Heusch
- 1996 : La Promesse (il reçoit entre autres les Prix du Public, Bayard d'or du meilleur film et meilleur acteur (Olivier Gourmet) au festival du film francophone de Namur)
- 1999 : Rosetta (palme d'or au festival de Cannes 1999 ; Émilie Dequenne, l'actrice principale, obtient le Prix d'interprétation)
- 2002 : Le Fils (Olivier Gourmet obtient le prix d'interprétation au festival de Cannes 2002)
- 2005 : L'Enfant (palme d'or au festival de Cannes 2005)
- 2006 : La Raison du plus faible (présenté au Modèle:59e festival de Cannes)
- 2006 : Congorama de Philippe Falardeau (avec Olivier Gourmet, Paul Ahmarani et Jean-Pierre Cassel; le cercle St-Léonard, dans le quartier de la Chatqueue, a servi de décor en Belgique. Une partie de ce décor est encore en place. Au début de 2015, à la suite de la rénovation du café, les dernières traces de ce décor ne sont plus visibles.
- 2009 : Sœur Sourire de Stijn Coninx
- 2011 : Le gamin au vélo<ref name="lesfilmsdufleuve.be">Modèle:Lien web.</ref>
- 2014 : Deux jours, une nuit<ref name="lesfilmsdufleuve.be"/>
Personnalités serésiennes
- Hubert Brialmont (1807 - 1885), ingénieur en chef de la Société John Cockerill ;
- Mathieu Brialmont (1789 - 1885), militaire et ministre de la Guerre ;
- Nicolas Brialmont (1813 - 1881), militaire ;
- Numa Charlier (1893 - 1940), militaire (commandant du fort de Boncelles, il refusa de se rendre aux Allemands et mourut sur place) ;
- John Cockerill (1790 - 1840), industriel ;
- René Delbrouck (1903 - 1942), homme politique et résistant (fondateur du premier journal interdit du pays Le Clandestin), mort en déportation ;
- Hyacinthe Kuborn (1828 - 1910), « médecin des pauvres » (soigna entre autres les malades d'une épidémie de choléra à Ougrée alors qu'il n'avait pas fini ses études) ;
- Sal La Rocca (1961), contrebassiste de jazz ;
- Julien Lahaut (1884 - 1950), homme politique ;
- Guy Mathot (1941 - 2005), syndicaliste, homme politique ;
- Joseph Merlot (1885 - 1959), avocat et homme politique ;
- Albert Mockel (1866 - 1945) poète symboliste qui popularisa le nom « Wallonie » ;
- André Renard (1911 - 1962), syndicaliste, résistant et homme politique ;
- Alfred Smeets (1857 - 1909), homme politique ;
- Tony Di Napoli (1938-), chanteur italo-belge, symbole des Italiens en Belgique et particulièrement de l'immigration italienne dans le bassin liégeois ;
- Jean-Pierre Dardenne (1951) et Luc Dardenne (1954), réalisateurs, qui utilisent beaucoup Seraing pour les décors de leurs films ;
- Sébastien Pocognoli (1987-), joueur de football ;
- Christel Deliège (1972-), judokate ;
- Jean-Marie Piemme (1944-), dramaturge et auteur dramatique.
- Alain Mathot (1972 -), homme politique
Jumelages
La ville de Seraing est jumelée avec<ref>Villes jumelées</ref> :
Projets et grands travaux
En projet ou en cours d'étude
- Construction d'une tour à Jemeppe-sur-Meuse qui devrait remplacer les deux immeubles abandonnés, celle-ci devrait accueillir des logements et le commissariat central de la Police de Seraing.
- Aménagement au Val-Saint-Lambert d'un complexe, le Cristal Park.
Galerie
-
La tour d'air, à Boncelles.
-
Cimetière des Biens Communaux.
-
IPES Seraing.
-
Vue de Seraing depuis Jemeppe.
Forêts de Seraing
La forêt couvre 30,58 % du territoire de la Ville de Seraing. Cette surface est divisée en divers massifs boisés : forêt de la Vêcquée, forêt de la Marchandise d'Arras, bois de Cornillon, bois de l'Abbaye, bois de Saint-Jean.
Massif | Propriétaire | Surface |
---|---|---|
Vêcquée | Indivision Ville de Seraing - Région wallonne | 681.5 ha |
Marchandise | Région wallonne | 96.5 ha |
Cornillon | Ville de Seraing | |
Abbaye | Ville de Seraing | 81.5 ha |
Saint-Jean | Ville de Seraing - SPI - SPAQuE |
Ancienneté des forêts
De manière générale, le développement de l'industrie, de l'agriculture, des infrastructures et des habitations a contribué à une diminution progressive des surfaces forestières. Les cartes de Ferraris (1777) et Vander Maelen (1850) attestent de la présence d'une vaste forêt entourant la commune de Seraing. De cette forêt historique, il résulte divers massifs (Vêcquée, Marchandise, Cornillon, Abbaye et Saint-Jean) qui ont pu traverser les siècles sans être complètement déboisés.
Au fil du temps, ces divers massifs ont connu des altérations :
- La forêt de la Vêcquée. Le Modèle:Date-, les Modèle:Unité de la forêt de la Vêcquée sont classés aux monuments et sites (CWATUPe - Code Wallon de l'Aménagement du Territoire, de l'Urbanisme, du Patrimoine et de l'Energie). Ce classement a pour but de conserver l’intérêt et les qualités du massif boisé. De cette manière, le législateur s'est assuré qu'aucun déboisement ne serait plus effectué dans cette forêt.
- La forêt de la Marchandise. Du fait de sa proximité immédiate avec le fort de Boncelles, la forêt de la Marchandise fut affectée par les combats des débuts de la première et de la seconde guerres mondiales. De 1904 à 1947, la commune de Seraing utilisa la partie Nord de la forêt pour y déposer des immondices.
- Le bois de Saint-Jean. Le site a été fortement perturbé par l'activité humaine. Dès 1920, le bois Saint-Jean a servi de terrain de dépôt à la société sidérurgique d'Ougrée-Marihaye. Ensuite, le site fût utilisé par la commune d'Ougrée pour y déverser ses immondices. Le site servit de lieu de déversement de boues de lavage de gaz, des boues de hauts-fourneaux et des résidus solides et liquides de l'industrie chimique jusqu'en 1987. Le site était alors fortement pollué au plomb, zinc, cyanure, chrome, arsenic, huiles minérales et divers hydrocarbures polyaromatiques. Entre 2002 et 2010, la SPAQuE a procédé à la réhabilitation du site<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Lieux-dits
Arboretum de Seraing
L'arboretum de Seraing se situe dans la forêt de la Vêcquée. Il a été installé en 1916. À cette époque, les forêts belges venaient de passer une période d'intense exploitation qui les avait fortement appauvries. De nombreux d'arboretums ont donc été créés entre 1899 et 1918 afin de comparer le rendement de diverses essences exotiques dans le but de ré-enrichir la forêt<ref>Modèle:Article</ref>.
L'arboretum est implanté sur une surface de Modèle:Unité. Il n'est actuellement pas ouvert au public. Les visites se font sur demande auprès du département de la Nature et des Forêts.
L'arboretum présente de nombreuses espèces exotiques dont : pin laricio de Corse, thuya géant, cyprès de Lawson, sapin de Nordmann, douglas, sapin pectiné...
Un séquoia géant a été planté en 1916. Il a été directement amené d'Amérique en container. En 2001, sa hauteur était de Modèle:Nobr et sa circonférence de Modèle:Nobr à Modèle:Unité)<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.
En 1915, lorsque fut décidée l'installation de l'arboretum, le conseil communal de Seraing envisagea la création dans la forêt de classes de vacances. Toutefois ce projet ne fut jamais concrétisé<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Réserve du Plateau des sources
La réserve du Plateau des sources n'est pas une réserve naturelle. Il s'agit d'une zone de Modèle:Unité classée aux monuments et sites (CWATUPe - Code Wallon de l'Aménagement du Territoire, de l'Urbanisme, du Patrimoine et de l'Energie). L'arrêté de classement date du Modèle:Date-. Il a été pris pour protéger une zone boisée jugée d’un intérêt exceptionnel ; principalement couverte par des aulnaies et chênaies ainsi que par la naissance de nombreuses sources.
À cette époque, la loi sur la conservation de la nature n'existait pas encore et la classement aux monuments et sites était l'unique manière d'offrir une protection à une zone naturelle.
Sur le terrain, la réserve est délimitée à la couleur par un marquage des arbres de bordure.
Li Bê Bon Dju
Il s'agit d'un calvaire situé dans la forêt de la Vêcquée en plein milieu du carrefour de l'allée du Ban et de la drève du crucifix. Ce calvaire est constitué d'un crucifix surmontant quatre cylindres de pierre superposés.
Juste en face du Bê Bon Dju, on peut trouver un alignement de 6 sapins de Vancouver plantés en 1916. Ces arbres sont classés en tant qu'arbres remarquables de Wallonie pour leurs dimensions exceptionnelles. En 2001, leur hauteur était de Modèle:Nobr et leur circonférence de Modèle:Nobr à Modèle:Unité)<ref name=":0" />.
Mare aux joncs
Il s'agit d'une mare située dans la forêt de la Vêcquée le long de l'avenue du Ban. Plusieurs croyances populaires sont rattachées à cette mare.
Chapeau chinois
Il s'agit de la tourelle d'un puits situé dans la forêt de la Vêcquée. À l'origine cette tourelle était couverte d'un toit en pierre de taille dont la forme peut rappeler celle d'un chapeau chinois. Actuellement, le toit ne recouvre plus la tourelle mais est déposé au sol.
Source du père Antoine
Le long de la route de Rotheux, dans la forêt de la Vecquée jaillit de terre une source servant de lieu de souvenir aux Antoinistes et à laquelle certaines personnes prêtent des vertus thérapeutiques.
Faune forestière
Les forêts sérésiennes accueillent une faune diversifiée.
Mammifères : sanglier, chevreuil, mouflon, blaireau, renard, chat haret, raton laveur, fouine, écureuil, chauves-souris,
Poissons : truite fario,
Oiseaux : héron cendré, pinson des arbres, mésange charbonnière, mésange bleue, mésange à longue queue, rouge gorge, pigeon ramier, pic noir, pic mar,
Batraciens : grenouille rousse, grenouille verte, crapaud commun, crapaud calamite, triton crêté, triton palmé, triton ponctué, salamandre commune,
Reptiles : orvet commun,
Insectes :
Flore forestière
Strate arborée : hêtre commun, chêne pédonculé, chêne sessile, chêne rouge d'Amérique, aulne glutineux, frêne commun, saule, peuplier, érable sycomore, érable champêtre, tulipier de Virginie, bouleau verruqueux, sorbier des oiseleurs, charme, merisier, robinier faux-acacia, douglas, épicéa commun, épicéa de Sitka, pin sylvestre, pin de Weymouth, pin noir de Corde, pin noir d'Autriche, sapin de Vancouver, sapin de Nordmann, sapin pectiné, cryptoméria du Japon, cyprès de Lawson, mélèze du Japon, mélèze d'Europe, mélèze hybride, tsuga, thuya géant, séquoia géant,
Strate arbustive : cornouiller sanguin, sureau noir, sureau rouge, aubépine, pommier sauvage, noisetier, houx,
Strate herbacée : anémone sylvie, hottonie des marais, muguet, lierre grimpant,
Espèces invasives : érable jaspé, cerisier tardif, balsamine de l'Himalaya, renouée du Japon,
Natura 2000 - Site BE33013 « Bois de la Neuville et de la Vecquée »
Le site Natura 2000 « Bois de la Neuville et de la Vecquée » couvre une superficie de Modèle:Unité et s'étendant sur les territoires de Flémalle, Neupré et Seraing. La majeure partie du site se trouve sur le plateau forestier de la Vecquée à Seraing. Les autres zones étant principalement des vallons de cours d'eau ainsi que des prairies de fauche maigres. La réserve du plateau des sources est entièrement reprise dans périmètre du site Natura 2000.
Le site Natura 2000 reprend 9 unités de gestion, majoritairement forestières.
Les espèces concernées par ce site Natura 2000 sont le Chabot, trois espèces de chauves-souris (Petit rhinolophe, Grand rhinolophe, Vespertillon des marais), la Bondrée apivore, la Bécassine des marais, le Martin pêcheur d'Europe, le Pic mar, le Pic noir<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Suzy Pasleau, « Une population au service de la cité du charbon, du fer et du verre. Seraing, 1846-1900 », Espace, populations, sociétés, 19-3, 2001, Modèle:P..
Articles connexes
- Élections communales de 2018 à Seraing
- Élections communales de 1938 à Seraing
- Liste du patrimoine immobilier classé de Seraing
- Royal Football Club Sérésien (17) ancien club de football de Seraing
- Royal Football Club Sérésien (23) actuel club de football
- Jeunesse Jemeppe actuel club de handball à Jemeppe-sur-Meuse