Ban-de-Laveline

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Ban-de-Laveline est une commune française située dans le massif des Vosges, dans le Pays de la Déodatie, à l'est du département des Vosges. Située dans la région historique et culturelle de Lorraine, la commune fait maintenant partie de la région administrative Grand Est. Le nom de Ban-de-Laveline a été substitué à celui de Laveline par décret du Modèle:Date-. Ses habitants sont appelés les Lavelinois.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Fichier:Map commune FR insee code 88032.png
Situation géographique de Ban-de-Laveline.

Le village dépend du canton et de l'arrondissement de Saint-Dié-des-Vosges, s'étend sur plusieurs petites vallées entre les montagnes de la Croix-aux-Mines au sud, Wisembach à l'est, Bertrimoutier au nord et Coinches à l'ouest. Le village est parcouru par plusieurs rivières dont la principale est la Morte, affluent de la Fave, qui prend sa source sur la commune de la Croix-aux-Mines au lieu-dit du Pré de Raves.

Géographiquement, la commune appartient à la région des Hautes-Vosges, au contact de la ligne de crête séparant la Lorraine de l'Alsace.

C'est une des Modèle:Nobr communes<ref>Liste des 188 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, Modèle:3e Charte 2012 - 2024.</ref> du parc naturel régional des Ballons des Vosges. Au sud et à l'est, le massif forestier n'offre pas de passage vers l'Alsace limitrophe. L'altitude atteint Modèle:Unité à la Tête du Violu et culmine à Modèle:Unité au-dessus du col du Pré de Raves.

Le village est traversé par la D 23 venant de Raves au nord et de la Croix-aux-Mines au sud. Deux chemins vicinaux vont l'un à Coinches à l'ouest et l'autre à Gemaingoutte au nord-est. La commune de Ban-de-Laveline est limitrophe de six communes vosgiennes : Gemaingoutte, Wisembach, Bertrimoutier, Raves, Coinches, La Croix-aux-Mines et une commune alsacienne : Sainte Marie-aux-Mines, Haut-Rhin.

La commune fait partie de la Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges depuis 2017, précédemment de la Communauté de communes Fave, Meurthe, Galilée (à partir de 2014), anciennement de la Communauté de communes du Val de Galilée (à partir de 1997).

Ban-de-Laveline se situe à moins de 15 min en voiture de Saint-Dié-des-Vosges (Modèle:Unité) et de Fraize (Modèle:Unité), à 50 min de Colmar (Modèle:Unité), et à 1h10 de Nancy (Modèle:Unité) et Strasbourg (Modèle:Unité).

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Ban-de-Laveline possède un climat océanique chaud sans saison sèche selon la classification de Köppen-Geiger. Modèle:Climat

Les étés sont confortable et partiellement nuageux et les hivers sont très froid et nuageux dans l'ensemble. Au cours de l'année, la température varie généralement de Modèle:Tmp à Modèle:Tmp. Le meilleur moment de l'année pour visiter Ban-de-Laveline est donc la période estivale, de juin à août<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Hameaux

Modèle:Section vide ou incomplète

Algoutte

Algoutte se situe à une altitude moyenne de Modèle:Unité<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>. D'une superficie d'environ Modèle:Unité, le hameau est limitrophe des hameaux de La Praye, de Coinchimont, d'Omégoutte et de Verpellière<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>.

En 1867, le hameau comptait Modèle:Nombre, répartis en 14 maisons<ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref> : soit 3% de la population de la commune à l'époque.

La Praye

La Praye est limitrophe des hameaux d'Algoutte et de Verpellière<ref name=":2" />. D'une superficie d'environ Modèle:Unité, le hameau est traversé par deux cours d'eau : la Morte et le ruisseau de Raumont, affluent de la Morte.

Marimont

Marimont est limitrophe du hameau de Coinchimont et au centre bourg<ref name=":2" />. D'une superficie d'environ Modèle:Unité, le hameau est considéré comme un écart ou un lieu-dit au vu de sa faible densité de population.

Bréhagoutte

Bréhagoutte se situe à une altitude moyenne de Modèle:Unité<ref name=":1" />. D'une superficie d'environ Modèle:Unité, le hameau est limitrophe du hameau de Québrux<ref name=":2" />. Bréhagoutte est considéré comme un écart ou un lieu-dit au vu de sa faible densité de population : il est traversé par le ruisseau de Québrux.

Baudifosse

Baudifosse se situe à une altitude moyenne de Modèle:Unité<ref name=":1" />. D'une superficie d'environ Modèle:Unité, le hameau est limitrophe des hameaux de Lauterupt et de Raumont<ref name=":2" />.

En 1867, le hameau comptait 19 habitants, répartis en 5 maisons<ref name=":3" /> : soit 0,8 % de la population de la commune à l'époque.

Coinchimont

Coinchimont se situe à une altitude moyenne de Modèle:Unité<ref name=":1" />. D'une superficie d'environ Modèle:Unité, le hameau est limitrophe des hameaux d'Algoutte, d'Omégoutte et de Marimont<ref name=":2" />.

En 1867, le hameau comptait 176 habitants, répartis en 31 maisons<ref name=":3" /> : soit 7,7 % de la population de la commune à l'époque.

Honville

Fichier:Carte postale, Bains-les-Bains (Vosges), Altitude 306 m., Avenue Bailly.jpg
Honville (carte postale Adolphe Weick).

Honville se situe à une altitude moyenne de Modèle:Unité<ref name=":1" />. D'une superficie d'environ Modèle:Unité, le hameau est limitrophe des hameaux de La Truche et de Québrux et du centre bourg et est traversé par le ruisseau de Québrux<ref name=":2" />.

En 1867, le hameau comptait 124 habitants, répartis en 30 maisons<ref name=":3" /> : soit 5,5 % de la population de la commune à l'époque.

L'un des bâtiments notables du hameau est l'école, fondée en 1884 et mise en vente au privé à partir de 2013.

Lauterupt

Lauterupt se situe à une altitude moyenne de Modèle:Unité<ref name=":1" />. D'une superficie d'environ Modèle:Unité, le hameau est limitrophe des hameaux de Raumont, de La Truche, de Baudifosse et de Québrux et est traversé par le ruisseau Basse de la Grande Goutte<ref name=":2" />.

En 1867, le hameau comptait 195 habitants, répartis en 45 maisons<ref name=":3" /> : soit 8,5 % de la population de la commune à l'époque.

D'après la prospection minière de 1993, durant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'industrie minière dans la commune était concentré principalement à Lauterupt<ref name=":5">Modèle:Article.</ref>.

Omégoutte

Omégoutte se situe à une altitude moyenne de Modèle:Unité<ref name=":1" />. D'une superficie d'envrion Modèle:Unité, le hameau est limitrophe des hameaux d'Algoutte, de Coinchimont et de Verpellière<ref name=":2" />.

En 1867, le hameau comptait 112 habitants, répartis en 22 maisons<ref name=":3" /> : soit 5 % de la population de la commune à l'époque.

Québrux

Québrux se situe à une altitude moyenne de Modèle:Unité<ref name=":1" />. D'une superficie d'environ Modèle:Unité, le hameau est limitrophe des hameaux de Lauterupt et de Bréhagoutte et est traversé par le ruisseau de Québrux, dont le nom est une référence directe au hameau qu'il traverse<ref name=":2" />.

En 1867, le hameau comptait 338 habitants, répartis en 73 maisons<ref name=":3" /> : soit 14,8 % de la population de la commune à l'époque.

L'un des bâtiments notables du hameau est la Chapelle Sainte Claire.

Raumont

D'une superficie d'environ Modèle:Unité soit Modèle:Unité, Raumont est limitrophe des hameaux de Verpellière et de Baudifosse et est traversé par le ruisseau de Raumont, dont le nom est une référence directe au hameau qu'il traverse<ref name=":2" />.

En 1867, le hameau comptait 272 habitants, répartis en 30 maisons<ref name=":3" /> : soit 12 % de la population de la commune à l'époque.

La Truche

D'une superficie d’environ Modèle:Unité, La Truche est limitrophe des hameaux d'Honville et de Lauterupt et est traversé par le ruisseau Basse de la Grande Goutte<ref name=":2" />.

En 1867, Le hameau comptait 109 habitants, répartis en 24 maisons<ref name=":3" /> : soit 5 % de la population de la commune à l'époque.

Velupaire

D'une superficie d'environ Modèle:Unité, Velupaire est un hameau limitrophe du centre bourg<ref name=":2" />.

En 1867, Velupaire comptait 75 habitants, répartis en 14 maisons<ref name=":3" /> : soit 3 % de la population de la commune à l'époque.

Durant les années 2010, une centrale de méthanisation, gérée par l'entreprise SEML Methaval, s'installe dans le hameau : à partir de juin 2018, date de la liquidation judiciaire, l'activité de production d'énergie est à l'arrêt<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Verpellière

Verpellière se situe à une altitude moyenne de Modèle:Unité<ref name=":1" />. D'une superficie d'environ Modèle:Unité, le hameau est limitrophe des hameaux d'Omégoutte, de Raumont, d'Algoutte et de La Praye et du centre bourg<ref name=":2" />.

En 1867, le hameau comptait 451 habitants, répartis en 70 maisons<ref name=":3" /> : soit 19,8 % de la population de la commune à l'époque.

L'un des bâtiments notables du hameau est l'école, fondée en 1846 et transformée depuis 2013 en locaux communaux.

Hydrographie

La Morte prend sa source à La-Croix-aux-Mines dans le massif des Vosges et rejoint la Fave à Neuvillers-sur-Fave après un parcours de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Ruisseau de Verpelliere est un cours d'eau naturel non navigable de Modèle:Unité, affluent de la Morte : il doit son nom au hameau de Verpellière dont y longe l'artère routière principale. Il ne possède pas d'affluents : sa source se situe dans le hameau de Raumont et il se jette dans la Morte au niveau du hameau de La Praye<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Ruisseau Basse Perreux est un cours d'eau naturel non navigable de Modèle:Unité, affluent du Ruisseau Basse de la Grande Goutte. Il ne possède pas d'affluents : sa source se situe dans le hameau de Raumont et se jette dans le Ruisseau Basse de la Grande Goutte au niveau du hameau de Lauterupt<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Ruisseau Basse de la Grande Goutte est un cours d'eau naturel non navigable de Modèle:Unité, affluent de la Morte. Il possède deux affluents : le Ruisseau de Québrux<ref name=":7" /> et le Ruisseau Basse Perreux. Sa source se situe dans le hameau de Lauterupt et il se jette dans la Morte au niveau du centre de la commune, proche du hameau de Marimont<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Ruisseau de Québrux est un cours d'eau naturel non navigable de Modèle:Unité, affluent du Ruisseau Basse de la Grande Goutte : il doit son nom au hameau de Québrux qu'il traverse. Il ne possède pas d'affluents : sa source se situe dans le hameau de Bréhagoutte, à la Fontaine du Chipiant.<ref>Modèle:Lien web.</ref> et il se jette dans le Ruisseau Basse de la Grande Goutte au niveau du hameau d'Honville.<ref name=":7">Modèle:Lien web.</ref>

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Ban-de-Laveline.

Urbanisme

Typologie

Ban-de-Laveline est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Ban-de-Laveline, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Les espaces bâtis de la commune de Ban-de-Laveline se caractérisent par un développement urbain multipolaire, en s’appuyant sur l'axe principal constitué par la RD 23 puis sur les nombreuses rues qui partent du bourg vers les hameaux qui structurent le territoire. La logique de développement s’est organisée selon ces lignes de croissance, sans connecter les voies entre elles. Ces extensions linéaires ont fini par créer des discontinuités dans le réseau viaire<ref name=":0" />.

L’urbanisation qui s’est réalisée de façon spontanée a conduit à la constitution d’un tissu lâche laissant apparaître des « dents creuses » de tailles variées. Un patrimoine bâti exceptionnel, issu de constructions traditionnelles qui ont conservé leur aspect d’origine et de la présence d’un petit patrimoine de caractère. Des barrières naturelles (Morte, Ruisseau de Québrux, zones humides, pentes au nord et à l’est) contraignent le développement de l’urbanisation<ref name=":0" />.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,6 %), prairies (15,9 %), zones agricoles hétérogènes (8,7 %), zones urbanisées (4,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Enjeux d'urbanisation

Le PLU de Ban-de-Laveline, datant de 2009, a identifié plusieurs enjeux<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref> à l'urbanisation de la commune :

  • Économie de l’espace et renouvellement urbain
  • Requalification des espaces publics et renforcement des articulations
  • Intégration paysagère des futures constructions
  • Protection du patrimoine

Explication du PPAD

Les conclusions de l'analyse territoriale réalisée dans le cadre du diagnostic ont permis de faire émerger les enjeux du territoire<ref name=":0" /> en adéquation avec la volonté et les objectifs communaux, articulé autour des trois grands axes :

  • Permettre l’accueil de nouveaux habitants dans une logique de maîtrise de l’urbanisation
  • Renforcer l’attractivité du bourg
  • Préserver et valoriser la trame paysagère communale

Toponymie

Deux théories existent quant au nom de la commune : ou bien la déformation du mot aveline de l’occitan avelana (« noisette ») venant du latin abellana ; ou bien une déformation de la racine « aqua », fréquente dans les lieux où passent des ruisseaux.

  • Aquilina, 1270<ref>Le chanoine Ruyr l'appelle ainsi, parce que dit-il y coulent plusieurs ruisseaux et qu'il était autrefois le chef-lieu d'un ban.</ref> ; Le ban de Laweline (1238) ; Li bans de Lawelinne (1270) ; T. de Aquilina (1278) ; Le bans de la Welinne (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; Awelin (1325) ; Awelinne (1358) ; Aweline (1359) ; Owelin (1364) ; Leaweline (1366) ; Welinnes (1369) ; Aquillina (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; Owelingen (1408) ; Ban de Lauveline (1419) ; Lavelinne (1438) ; Ou ban de Lauweline (1488) ; Aweline (1589) ; Leuveline (1594) ; Lawellinne (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; Leauveline (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; Bam d'Aveline (1628) ; Leuveline (1656) ; La mairie de Laveline (1751) ; La Veline (an II) ; Laveline-devant-Saint-Dié (1859 - arr. préf. 5 déc).

Le ban désigne le territoire où s'exerce la juridiction d'un suzerain. Le ban permettait en outre au seigneur d'exiger un droit de passage sur ses terres, un péage.

Histoire

Les débuts

Ban de Laveline (Laveline, Avelines) nommée Aquilina dit le chanoine Ruyr, parce que plusieurs ruisseaux y découlent, était autrefois le chef-lieu d'un ban. Le village doit probablement son existence grâce à l'arrivée des moines du chapitre de Saint-Dié qui s'y sont fixés, établissant une cellule dédiée à l'Assomption de Marie, entre 670 et 700 près du hameau de Honville. C'est ainsi qu'est créée la première exploitation agricole autour de laquelle s'est développé un bourg appelé grande ferme de Hunnus, d'où est dérivé le nom du hameau de Honville. Vers l'an 850, le nombre d'habitants augmenta rapidement. La défense du domaine contre les invasions étrangères, fut confiée à des sous-voués lorrains qui exercèrent leur charge au nom du duc de Lorraine.

En 1270, le duc Ferry donna en fief et hommage à Aubert de la Haute-Pierre et à ses hoirs, le plaid du palais que lui devait le ban de Laveline. Nous lisons, au sujet des servitudes dues par les villages voisins au château du Spitzemberg : messire Aubert de la Varêne doit la garde, an et jour, et dit aussi la moitié de la barre, de la clef, de la serrure et de la porte du château, et sa part de la palissade et du mur. Il est fait mention d'Andoin de Laveline dans un traité de partage fait en 1284 entre Renaud de Neufchâtel et Jean, son neveu, voué de Nomeny. Dans un autre traité de partage fait entre les mêmes, en 1285, il est dit que Renaud emporte pour sa part le fief que Messire Aubert de Laveline tenait au ban de Laveline.Le 24 avril 1488, Jean de Bouzey vendit au duc René un tiers de la seigneurie de Laveline et d'autres héritages à Chipaul (Chipal), Saint-Nicolas-de-la-Croix, Sardray et Quebrux.

L'invasion suédoise de 1635

Durant la guerre de Trente Ans, les Suédois, alliés du Dauphin, envahissent la Lorraine occasionnant de nombreux dégâts en amenant avec eux la peste. Les ravages sont terribles. La population n'ayant plus de quoi se nourrir disparait peu à peu du fait de la famine et du fléau de la peste. Les habitants qui restent en vie doivent payer au prix fort la nourriture qui fait l'objet de spéculations, appauvrissant encore un peu plus la population. De nombreux champs n'étant plus labourés retournent à l'état sauvage et se couvrent peu à peu d'épines et de ronces. On voit apparaître des loups dans la région, sortant des bois en meute pour attaquer la population affaiblie. Les traités de Westphalie (1648), des Pyrénées (1659) et de Nimègue (1679) mettent progressivement fin à ce chaos. La paix retrouvée, en Lorraine, l'activité économique repart tout doucement, soutenue par une immigration encouragée.

Le village sur le plan spirituel

Sur le plan spirituel, Laveline était une paroisse du doyenné de Salm, et avait comme annexe La Croix-aux-Mines. Le droit de présentation à la cure de Laveline appartenait au chapitre de Saint-Dié, qui percevait les dîmes. En 1710, une bulle du pape Clément XI maintient au chapitre le droit de patronage qui lui était contesté. En 1716 les habitants de Laveline, assemblés dans le cimetière, obéissant aux injonctions du sergent de justice du sieur de Cogney, maltraitent les représentants du chapitre, et refusent de faire mise sur la dîme des pommes de terre.

Mines

On a exploité près du Ban-de-Laveline, du minerai de manganèse composé, d'après une analyse de Berthier, sur cent parties, de 76,2 manganèse rouge, 5,5 oxygène, 7,8 eau, 5,5 oxyde de fer, 5,0 argile. Une prospection effectuée en 1993 fait suite à une cartographie-inventaire datant de 1989-1990, révélant l'existence de plus de 50 sites de fonderies au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et à une première campagne de prospection conduite en 1991, conduite sur les communes de La Croix-aux-Mines et de Ban-de-Laveline. Elle a concerné 4 site de la vallée de Lauterupt, en ce qui concerne la commune de Ban-de-Laveline<ref name=":5" />.

Château de Laveline

Il existait autrefois un château sur le ban de Laveline dont il ne reste plus rien. Ce château construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle aurait été détruit en 1642 par les Suédois. Il n'a semble-t-il pas été reconstruit par les derniers propriétaires. Ce château était entouré de ruisseaux.

École et mairie

La mairie et l'école de garçons et des filles du village, ont été construites en 1865. L'école de Honville a vu le jour en 1884 et celle de Verpellière en 1846 : ces deux écoles avec celle maternelle (située en rez-de-chaussée de la mairie) ont été transférées au groupe scolaire Simone Veil, à partir de l'été 2012.

Les registres

Les actes de baptême, de mariage et de sépulture commencent en 1638. Les registres pouvaient également contenir des détails sur l'administration globale de la paroisse, autre que les actes religieux, tels que des obligations, des legs, des dons ou les événements notoires<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. D'après une note d'un de ces registres, Louis XIV aurait diné à Laveline le 4 août 1675.

Le passage de Louis XIV

Le 13 octobre 1681, Louis XIV et sa cour se rendent à Ban-de-Laveline pour diner. Le roi accompagné par la reine Marie-Thérèse, du ministre Louvois s'arrêtent à l'Hoste du Bois qui se trouvait au pied de la montagne. Après le diner il repartit pour Sainte Marie-aux-Mines où il coucha avec sa suite. Son objectif était de se rendre à Strasbourg pour y faire construire une citadelle. Il y arriva finalement le 23 octobre et repartit le 27 octobre pour Saint-Germain-en-Laye qu'il atteignit le 16 novembre.

Le village change de nom

Dans sa séance du 2 novembre 1902, le maire fait connaître à ses conseillers, qu'il existe dans les Vosges trois communes portant le nom de Laveline : Laveline devant Bruyères, Laveline du Houx (canton de Bruyères) et Laveline (canton de Saint-Dié). Pour éviter des confusions toujours possibles, il suggère d'ajouter devant Laveline le nom de Ban. Il est arrivé dit-il "que des lettres ou des colis destinés à notre commune soient acheminées vers les autres localités, occasionnant des retards considérables dans l'acheminement du courrier". Il propose donc de modifier l'appellation de la commune de Laveline en Ban-de-Laveline d'autant plus que les habitants ont déjà pris l'habitude d'adopter ce nom. L'arrêté présidentiel en date du 15 août 1903 entérine le nouveau nom de Ban-de-Laveline.

Première Guerre mondiale

Village situé près de la ligne de front, de violents combats se déroulèrent occasionnant de nombreuses pertes de part et d'autre. Pendant Modèle:Nombre, la commune est le théâtre d'assauts répétés entre les troupes françaises et allemandes pour tenir ce point stratégique, à quelques kilomètres de la Tête des Faux. Le 23 juillet 1923, en présence de tout le conseil municipal, la commune reçoit la croix de guerre 1914-1918 des mains du ministre de la Guerre<ref>Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918.</ref>, en récompense des nombreux sacrifices consentis par la population. M. René Fonck (1894-1953), député des Vosges était présent à cette cérémonie.

Deuxième Guerre mondiale

Libération en 1944

Occupée depuis le 22 juin 1940<ref name=":8">Modèle:Lien web.</ref>, Ban-de-Laveline a été libérée de l’occupation allemande le 26 novembre 1944 après une série de bombardements d'obus au cours du mois de novembre 1944. Les troupes américaines entrèrent au centre du village, dit Laveline, à 10h00 le 24 novembre 1944 en venant de la haute Mandray par le Chipal<ref name=":8" />. Les habitants avaient été évacués en partie dans la nuit du 23 au 24 novembre par les troupes allemandes. Seuls les hameaux de Lauterupt et du Haut de Raumont n'ont été libérés que le 26 novembre 1944 vers 15h00, lorsque les troupes américaines se sont mises à la poursuite des troupes allemandes, s'enfuyant par les forêts alentour<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Modèle:Boîte déroulante/fin

Liste des maires

Fichier:Ban-de-Laveline 004.JPG
Mairie-école de Ban-de-Laveline.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Finances locales

Finances communales en 2015 <ref>Modèle:Lien web.</ref>
Type de finance Montant globale Montant par habitant Part
Produits de fonctionnement Modèle:Unité Modèle:Unité 28 %
Charges de fonctionnement Modèle:Unité Modèle:Unité 25 %
Ressources d’investissement Modèle:Unité Modèle:Unité 7 %
Emplois d'investissement Modèle:Unité Modèle:Unité 17 %
Endettement Modèle:Unité Modèle:Unité 23 %
Moyenne des finances Modèle:Unité Modèle:Unité
Total des finances Modèle:Unité Modèle:Unité

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 21,54 % ;
  • taxe foncière sur le bâti : 16,04 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 34,69 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 17,65 %.

Démographie

Évolution de la population depuis 1793

Modèle:Population de France/section

Indicateurs sur la population de 1968 à 2019

Population de Ban-de-Laveline par tranche d'âges<ref name=":9">Modèle:Lien web</ref>
2008 % 2013 % 2019 %
Ensemble 1281 100,0 1293 100,0 1199 100,0
0 à 14 ans 247 19,3 224 17,3 182 15,2
15 à 29 ans 155 12,1 156 12,0 158 13,2
30 à 44 ans 261 20,4 220 17,0 156 13,0
45 à 59 ans 296 23,1 292 22,6 291 24,3
60 ans à 74 ans 223 17,4 278 21,5 294 24,6
75 ans et plus 98 7,7 123 9,5 118 9,8
Indicateurs démographique depuis 1968<ref name=":9" />
1968 à 1975 1975 à 1982 1982 à 1990 1990 à 1999 1999 à 2008 2008 à 2013 2013 à 2019
Variation annuelle moyenne de la population (%) 0,6 1,2 0,7 -0,2 0,6 0,2 -1,3
due au solde naturel (%) -0,1 -0,3 -0,1 -0,1 0,2 0,3 -0,3
due au solde migratoire (%) 0,7 1,5 0,8 -0,2 0,3 -0,1 -0,9
Taux de natalité (‰) 15,2 10,7 11,0 10,0 10,9 10,3 7,0
Taux de mortalité (‰) 16,5 13,6 12,0 10,7 8,5 7,3 10,2

Vie locale

Enseignement

Scolarité et éducation

Situé au groupe scolaire Simone Veil<ref name=":6">Modèle:Lien web.</ref>, il accueille depuis septembre 2012 les élèves de maternelle (2 classes) et de cours élémentaire (4 classes). Les cours ont lieu de 8h30 à 11h30 les lundis, mardis, mercredis, jeudis et vendredis et de 13h30 à 16h30 les lundis, mardis et jeudis. À compter de la rentrée de septembre 2020, les cours auront lieu les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 8h30 à 11h30 et de 13h30 à 16h30. Le bâtiment scolaire abrite également la bibliothèque municipale, gérée par la section Bibliothèque par l'ASCB, et la salle de musique. Le nombre d'élèves pour l'année 2019-2020 est de 116<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Services et restauration

Au sein du groupe Simone Veil, un organisme dit de cantine-garderie est présente pour assurer la restauration dans la structure et le relais (par la garderie) de la structure scolaire après les heures standards.

Équipements

Équipements sportif et culturels

Salle des fêtes
Description

Situé au centre historique et administratif de la commune, la salle des fêtes est une salle de réception d'une capacité de Modèle:Nombre, équipé d'une régie complète son et lumière. Le lieu accueille des événements tels que des bals, des spectacles de théâtre, des concerts, des réunions publiques, des repas dansants.

Histoire
Fichier:Marché couvert - Ban-de-Laveline.jpg
Marché couvert (avant 1914)

Le bâtiment est lié à l'histoire de la commune. Avant sa fonction actuelle, le bâtiment a été, chronologiquement :

À partir de 1945, le bâtiment obtient sa fonction actuelle de salle des fêtes : cependant, elle fut converti en chapelle ardente lors du rapatriement d'un jeune lavelinois mort pendant la guerre d'Algérie.

Salle Aquilina

La salle Aquilina, anciennement les locaux de la cantine scolaire, se situe près de la mairie et peut accueillir au maximum Modèle:Nombre. Elle offre une alternative à la salle des fêtes comme salle de réception de taille réduite.

Centre sportif et culturel

Situé rue du Stade, rue portant ce nom dû au dit équipement, le centre sportif et culturel est constitué d'un gymnase, d'un vestiaire et d'une salle de réunion au rez-de-chaussée et d'un ensemble de trois salles de réunion au premier étage.

Bibliothèque municipale

Situé au groupe scolaire Simone Veil<ref name=":6" /> depuis 2012, précédemment au première étage de la mairie, la Bibliothèque municipale propose, en fond propre, près de Modèle:Nombre dit "adultes" et 950 dit "jeunesse" de tout type : albums, contes, romans, documentaires, revues et BD. Un système de prêt existe pour les adhérents, en plus d'espaces dédiés pour lire sur place les ouvrages<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En plus de la mise à disposition de livres, la Bibliothèque municipale organise de nombreuses expositions ainsi que des événements thématiques et accueille également des conférences du FIG depuis 2017.

Expositions thématiques par année
Année de l'exposition Thèmes / Sujet de l'exposition
2005 Laveline autrefois
2006 Les mariages au fil du temps
2007 Écoles et écoliers
2009 Cérémonies, conscrits, musiciens et pompiers
2011 Métiers, travaux et outils d'antan
2012 Battage à l'ancienne
2014 La Grande Guerre à Ban-de-Laveline et ses environs
2016 Deux siècles de sport et de culture à Ban-de-Laveline
Boulodrome

Créé en 2007, le terrain de boules, ou boulodrome, est situé à l'arrière du Centre Sportif et Culturel. Sa principale utilisation est faite par la section Détente et Loisirs de l'ASCB pour des entraînements de pétanque hebdomadaire et des tournois durant la période estivale.

Aire de jeux
Fichier:L'aire de jeux et le terrain multisports.jpg
Aire de jeux (photo aérienne)

Créé en 2015, l'aire de jeu, situé près du Centre Sportif et Culturel, est composée d'un terrain multisports en gazon synthétique, permettant la pratique du football, du handball et du basketball, d'un terrain de football de loisir sur herbe naturelle, d'une zone destinée aux enfants (8-12 ans) et d'une destinée aux enfants en bas âge (3-8 ans)

Terrains de tennis

Un ensemble de terrains en extérieur pour la pratique du tennis est présent rue du Stade, proche du Centre Sportif et Culturel. Il est constitué d'un terrain dur extérieur et d'un terrain dit en terre battue.

Équipements (ou structures) administratives

Maison de services au public (MSAP)

La Maison de services au public a pour mission d'informer sur les droits et prestations, aider aux démarches administratives et à l'utilisation des services en ligne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:La Poste - Ban-de-Laveline.jpg
Bâtiment de l'agence postale.
Agence postale communale

L'Agence postale communale est la représentation locale du système postale nationale, gérée par la municipalité par convention avec la Poste<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une rénovation du bâtiment a eu lieu durant l'année 2020 : pendant la période des travaux, l'agence a été transféré au rez-de-chaussé de la mairie.

C.C.A.S

Le centre communal d'action sociale, commission administrative composée de Modèle:Nombre, 5 élus et 5 citoyen nommés par le maire, est situé dans les locaux de la mairie. Son but est Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Associations

Il existe 17 associations au sein de la commune de Ban-de-Laveline, ainsi que 2 corps constitués, pouvant être rattaché aux dites associations et qui sont l'Harmonie Municipale de Ban-de-Laveline et l'Amicale des Sapeurs-Pompiers des 4 Communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cas de l'Association sportive et culturelle de Ban-de-Laveline

L'association est constitué de douze sections ayant chacune leurs activités.

Festivités

La fête patronale est le 15 août : elle est liée à l'Église de l'Assomption-de-Notre-Dame et à la Sainte-Vierge, pour l'aspect religieux, et est communément appelé Fête du Village, pour l'aspect culturel et communautaire.

Communication locale

La communication au sein de la commune de Ban-de-Laveline se fait à travers deux média :

  • La station Illiwap<ref>Modèle:Lien web</ref>, gérée par la municipalité, pour les informations de la municipalité à destination des habitants.
  • Le médium Le Lavelinois<ref>Modèle:Lien web</ref>, présent sur les réseaux sociaux, pour les informations entre les habitants lavelinois et les intéressés.

Économie

Les activités économiques à Ban-de-Laveline se divisent en quatre catégories : professionnelles, industrielles, commerciales et agricoles.

Population active, emploi et chômage

Population de 15 à 64 ans par type d'activité<ref name=":9" />
2008 2013 2019
Ensemble 819 783 695
Actifs (%) 71,7 74,7 76,6
Ayant un emploi (%) 63,3 65,9 70,7
Chômeurs (%) 8,4 8,8 5,9
Inactifs (%) 28,3 25,3 23,4
Étudiants et stagiaires non rémunérés (%) 6,6 5,9 7,2
Retraités et préretraités (%) 14,0 12,9 9,4
Autres inactifs (%) 7,7 6,5 6,8

Activités professionnelles, industrielles et commerciales

Il existe 33 entités économiques hors agricultures : 3 dites industrielles, 14 dites commerciales et 16 dites professionnelles<ref name=":4">Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

Ban-de-Laveline est une commune principalement forestière. Cependant, onze exploitations agricoles sont en activité sur le territoire lavelinois en 2020 (contre 31 en 2000)<ref name=":4" />. L'occupation des terres non forestières se résume principalement au pâturage et, dans une moindre mesure, aux cultures. D’importantes surfaces de terrasses agricoles façonnent également le paysage de la commune et sont à préserver.

Évolution de la Surface Agricole Utile

En 2000, les exploitations ayant leur siège sur la commune exploitaient 625 Modèle:Unité Cette surface est en forte augmentation depuis 1979 où elle représentait Modèle:Unité, soit une augmentation de 29 %. Cette tendance est propre à la commune puisqu’entre les deux dernières périodes intercensitaires, la Surface Agricole Utile (SAU) du canton de Saint-Dié Est a enregistré une baisse de 22 % et celle de l’arrondissement une baisse de 17 %<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.

Orientations et productions

Les surfaces cultivées sont surtout consacrées aux cultures fourragères (92 % des surfaces) dont une part importante est consacrée aux surfaces toujours en herbe. À l’image des exploitations agricoles, la taille du cheptel est en diminution dans la commune. En 2000, la commune comptait 1245 bêtes alors qu’elle en possédait 1 491 en 1979 (soit une chute supérieure à 17%). En 2000, avec 685 têtes sur 1245, le cheptel de bovins est le plus important (55 %), avant les volailles (32 %) et les ovins (11,6 %). L’élevage de porcins est marginal sur la commune : 16 bêtes sont recensées en 2000. Depuis 1979, les bovins sont en nette augmentation (+25 %) au détriment des autres élevages<ref name=":0" />.

Zone d'appellation d'origine (AOC)

La commune fait partie de 2 zones d’appellation d’origine : AOC Munster et AOC Miel de Sapin. Ces distinctions mettent en avant la qualité des productions agricoles locales ainsi que la valeur des espaces dans lesquels ils sont produits<ref name=":0" />.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Église de l'Assomption-de-Notre-Dame

Modèle:Article détaillé

Fichier:Ban-de-Laveline 007.JPG
Église de l'Assomption-de-Notre-Dame.

L'église de Laveline a été construite en 1716 sur l'emplacement des anciennes fondations d'un oratoire du Modèle:S mini- ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La première église tombée en ruine est démolie. Une seconde église reconstruite sur l'emplacement de la première est édifiée en 1504. Elle est restaurée en 1694 par le curé Husson. En 1710 le clocher qui menaçait de s'écrouler est réparé sous le mandat du curé Florent. Dans la nuit du 29 au 30 août 1725 la foudre s'abat sur le clocher le détruisant en grande partie. Une horloge est ajoutée en 1730 au clocher de l'église. L'ancienne tour remonte à l'époque romane, la nouvelle tour a été construite en 1870. En 1900 une souscription est lancée auprès de la population pour restaurer l'église de Ban-de-Laveline. On profite pour poser huit vitraux, construire deux autels latéraux, restaurer l'orgue<ref>Inventaire de l'orgue de Ban de Laveline.</ref>,<ref>Orgue de l'église de Ban de Laveline</ref> et installer de nouveaux bancs. Parallèlement, la commune fait installer un chemin de croix. En 1952, le remplacement des cloches s'avèrent nécessaire. On en profite pour électrifier les cloches.

Chapelle Sainte-Claire

Fichier:Ban-de-Laveline 013.JPG
Chapelle Sainte-Claire à Hautgoutte.

On doit à un habitant de Hautgoutte, Nicolas Noël, l'édification de la chapelle Sainte-Claire en 1770. Cet habitant désirait en effet construire une chapelle à la suite d'un vœu qu'il avait formulé s'il recouvrait la vue. Il édifia cette chapelle près de la source Sainte-Claire. Vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le bâtiment fut remplacé et construit à proximité de la route pour rendre son accès plus facile. Entretenue pendant très longtemps par les habitants de Hautgoutte, la petite chapelle est restaurée ensuite par des paroissiens de Ban-de-Laveline et des environs. À l'intérieur de la chapelle se trouvent deux statuettes représentant sainte Claire et saint Nicolas. Au début de la Première Guerre mondiale, vers 1914, les combats violents qui se déroulèrent sur la crête du Violu, en face de Sainte-Marie-aux-Mines, se soldèrent par la mort de plusieurs chasseurs alpins. On enterra hâtivement les corps à proximité de la chapelle qui furent rendus à leurs familles dès la fin du conflit. La chapelle était aussi le lieu de rendez-vous des aumôniers-militaires venus pour y célébrer la messe pendant les années du conflit. La source à proximité de la chapelle était connue depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour avoir des vertus miraculeuses. On y venait pour se laver les yeux en invoquant sainte-Claire.

Chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié (1818)

Fichier:Ban-de-Laveline 014.JPG
Chapelle de la Pitié au hameau de Québrux.

Cette chapelle est située à l'entrée du hameau de Québrux et dédiée à Notre-Dame de Pitié. Il n'y a pas de messe ni de pèlerinage à cet endroit, ce n'est qu'un lieu de recueillement pour les habitants venant implorer la Vierge des Sept-Douleurs pour obtenir une guérison ou une faveur de la Madone. À l'intérieur de la chapelle on aperçoit une statue de la Vierge Marie, ainsi qu'un tombeau. Le propriétaire de la chapelle qui fut condamné en 1814 au supplice de la Schlague par les troupes alliées qui traversaient la région, promit de reconstruire la chapelle à l'endroit où elle existait auparavant, s'il parvenait à passer l'épreuve. Son vœu étant exaucé, il tient parole. Depuis peu, la chapelle a été rénovée par la commune de Ban-de-Laveline.

Grotte Notre-Dame-de-Lourdes

Fichier:Ban-de-Laveline 009.JPG
Grotte Notre-Dame-de-Lourdes.

La grotte Notre-Dame-de-Lourdes se trouve derrière l'église et le cimetière, dans une cavité souterraine qui comporte une partie horizontale accessible.

Monuments aux morts

Fichier:Ban-de-Laveline 005.JPG
Monument aux Morts pour la Patrie

Il existe trois monuments aux morts<ref>Monuments commémoratifs : Monument aux Morts 1914-1918 du cimetière, Monument aux Morts tous conflits Sur la place, Monument aux Morts pour la Patrie, entre 1793 & 1895, Carré militaire dans le cimetière communal.</ref> dans la commune :

Patrimoine industriel

Comme l'a rappelé le parc naturel régional des Hautes Vosges, « au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, presque chaque cours d’eau de la montagne vosgienne produisait de l’énergie par l’intermédiaire de roues à eau. Cette technique fut progressivement abandonnée avec l’industrialisation »<ref>Tout sur... Le réseau force hydraulique, PNRBV, septembre 2008</ref>. Tel est le cas de la scierie hydraulique nommé localement "le Haut-Fer" de 1825, remise en état en 1996 et, depuis, ouverte au public<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, <ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Personnalités liées à la commune

  • Pierre Bastien (1924-2006), médecin, inventeur du « protocole Bastien » dans le traitement des intoxications par les amanites.

Héraldique

Modèle:Blasonnement

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Portail