Ukraine

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L'Ukraine<ref group=alpha>Depuis son indépendance en 1991, l'Ukraine n'a plus de forme longue pour son nom, ce que la Constitution de 1996 a confirmé.</ref> (Modèle:MSAPI ; en Modèle:Lang-uk, Modèle:Transl Modèle:MSAPI) est un État d'Europe orientale, le deuxième d'Europe par sa superficie et le premier entièrement européen<ref group=alpha>Après la partie européenne de la Russie (Modèle:Unité). Le Kazakhstan, la Turquie, le Danemark (avec le Groenland) et la France (avec la Guyane) sont également plus étendus dans leur ensemble, mais les parties de ces pays situées exclusivement en Europe sont plus petites que l'Ukraine.</ref>. Elle est bordée par la mer Noire et la mer d'Azov au sud, frontalière avec la Russie au nord-est et à l'est, avec la Biélorussie au nord, avec la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie à l'ouest et avec la Roumanie et la Moldavie au sud-ouest. La capitale, et la ville la plus peuplée du pays, est Kiev. Avant d'être un État indépendant, après la dissolution de l’Union soviétique en 1991, l'Ukraine est d’abord une zone limitrophe mal délimitée, couverte de steppes et de prairies, et revendiquée par les puissances polonaises et russes, puis turques au fur et à mesure du retrait des populations nomades tatares et mongoles.

Les origines de la culture ukrainienne remontent à l'État slave oriental médiéval de la Rus' de Kiev. Après la chute de cette dernière à l'issue des invasions mongoles du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le territoire fait l’objet de partitions et se voit revendiqué par plusieurs puissances étrangères, dont la république des Deux Nations (monarchie élective Pologne-Lituanie) à l'ouest et l'Empire ottoman au sud. Le Hetmanat cosaque est créé en 1648 par Bohdan Khmelnytsky à la suite d'une révolte armée contre la République des Deux Nations. Durant sa brève existence (1648-1660) le hetmanat alterne entre suzeraineté russe et polonaise. En 1654, le hetmanat est admis au sein de l'Empire russe. En 1667 le traité d'Androussovo reconnaît à la Russie la suzeraineté de la partie de l'hetmanat située sur la rive gauche, orientale, du Dniepr, y compris Kiev. Les cosaques de l'Ukraine occidentale, eux, restent sous domination polonaise. Après avoir été partiellement conquise par les Turcs, la partie occidentale finira rattachée à l'empire d'Autriche, à son successeur l'Autriche-Hongrie, puis à la république de Pologne.

Pendant la révolution russe, la République populaire ukrainienne connaît brièvement l'indépendance avec reconnaissance internationale. Elle intègre une partie de l'ancienne république populaire d'Ukraine occidentale, avant de devenir la république socialiste soviétique d'Ukraine de l'Union soviétique, dans les années 1920 à la suite de la guerre civile russe. En 1921, l'Armée rouge écrase définitivement l'armée révolutionnaire insurrectionnelle ukrainienne, qui contrôlait depuis 1918 le centre, le Sud et l'Est du pays, mettant un terme à l'Ukraine libertaire. En 1939, l'Union soviétique achève sa conquête de l'Ukraine occidentale auparavant rattachée à la Pologne, conformément au pacte germano-soviétique.

L'Ukraine devient une nouvelle fois indépendante en 1991, avec la dislocation de l'URSS et est alors la troisième puissance nucléaire mondiale en nombre d'ogives<ref>Modèle:Article</ref>. Le Modèle:Date-, l'Ukraine abandonne ses armes nucléaires dans le cadre du Mémorandum de Budapest en échange de garanties sur sa sécurité et son intégrité territoriale dont la Russie, les États-Unis et le Royaume-Uni sont garants. À la suite de la révolution de 2014, la Crimée est annexée par la Russie et une guerre civile éclate dans l'est du pays avec les séparatistes pro-Russes. Face à la menace russe et au non-respect par la Russie de ses engagements de 1994, l'Ukraine cherche alors de nouvelles garanties de sécurité en se rapprochant de l'OTAN. La crise prend une nouvelle dimension le Modèle:Date-, lorsque l'Ukraine est envahie par les forces armées russes sur ordre de Vladimir Poutine.

La seule langue officielle est l'ukrainien, mais le russe est aussi beaucoup utilisé, notamment dans le sud et dans l'est du pays, en raison de la domination de l'ancien empire russe et de plusieurs siècles de russification qu'a connus cette partie du pays.

Étymologie

Le nom du pays est issu de l'ukrainien Modèle:Lang ou du russe Modèle:Lang, Oukraïna (transcriptions savantes respectives : Modèle:Lang et Modèle:Lang), composés du préfixe ou, « dans, chez, près de, à l’intérieur », et de la racine slave kraï (Modèle:Lang), qui désigne initialement une incision, une entaille, puis une ligne délimitant quelque chose, d'où, par extension, le sens de « pays, province » (en russe : « bout, extrémité, périphérie », « bord, rebord » ou « pays, région, province » ; en bulgare : « bord, coin, extrémité, terminaison, fin », « proximité, voisinage, environs »).

En français, cette étymologie est attestée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècleModèle:Note.

Histoire

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L'Ukraine est le foyer du premier État slave oriental, fondé par des Scandinaves : la Rus' de Kiev (appelée aussi dans les écrits occidentaux Ruthénie), qui durant les {{#switch: XI

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}} est l'État, après l'Empire byzantin, le plus vaste et le plus puissant d'Europe.

L’État de Kiev

Modèle:Article détaillé Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Kiev est prise aux Khazars par les Varègues (Vikings orientaux probablement venus de Suède) d’Oleg le Sage, prince de Novgorod. Située sur des routes marchandes, Kiev devient rapidement le centre d'un État slave appelé « Rus » ou Ruthénie. Selon la tradition, sous le règne de Vladimir le Beau Soleil, en Modèle:Date- eut lieu le baptême des peuples aujourd'hui russe, ukrainien et biélorusse.

Sous le règne de Iaroslav le Sage (1016-1054), le prestige de l'État kiévien atteint son apogée : il s'étend alors de la mer Baltique à la mer Noire et du confluent de l'Oka avec la Volga jusqu'aux Carpates septentrionales. Iaroslav est un bâtisseur Modèle:Incise et un législateur. Le droit, l'éducation, l'architecture et l'art kiévien connaissent un développement important sous son règne. En Modèle:Date-, il marie sa fille Anne de Kiev au roi [[Henri Ier (roi des Francs)|Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de France]].

Cependant, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, des conflits éclatent entre différents seigneurs locaux. Le fractionnement en plusieurs principautés rivales mène l'État kiévien au déclin. Kiev est saccagée par la principauté de Vladimir (Modèle:Date-) durant la lutte pour le pouvoir entre les princes, et plus tard par les Coumans et les Tatars Mongols aux {{#switch: XIII

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}}. Ces derniers finissent par imposer leur souveraineté dans toutes les principautés ruthènes. La cruauté de l'autorité mongole, notamment en matière pénale, pousse les populations autochtones à fuir vers d'autres pays comme la Pologne, la Hongrie ou la Moldavie.

Période lituano-polonaise au nord-ouest, turco-tatare au sud-est

Fichier:Polish-Lithuanian Commonwealth (1619) compared with today's borders FR.png
Les contours du royaume polono-lituanien avec ses vassaux en Modèle:Date- superposé aux frontières actuelles Modèle:Légende/Début Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende/Fin

Durant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les Polonais et les Lituaniens combattirent les Mongols et finalement toute l’Ukraine du nord-ouest passa sous l’autorité de la Pologne-Lituanie, qui annexe Kiev en 1362. Les Tatars se maintiennent dans la steppe pontique au nord de la mer Noire et en Crimée ; toutefois, de 1382 à 1484, le grand-duché de Lituanie atteignit la mer Noire du côté d’Oçaq (ou Otchakiv, vers l’actuelle Odessa)<ref>Paul Robert Magocsi, Ukraine, A Historical Atlas, University of Toronto Press, 1987, Modèle:P..</ref>. La Lituanie prit le contrôle de la Volhynie au nord-ouest de l’Ukraine (y compris les régions autour de Kiev). Quant à la Pologne, elle prit le contrôle de la Galicie ; plus au sud la principauté de Moldavie était sa vassale (plusieurs citadelles et régions alors moldaves sont aujourd’hui ukrainiennes). Dans ces régions du nord-ouest, outre les Ukrainiens que l’on nommait à l’époque Russyns, Ruthènes, le pays comptait des Polonais, des Moldaves, des Allemands, des Arméniens, des Juifs et des Russes. À mesure que les Tatars perdaient du terrain, nombre de villes et villages furent fondés. La noblesse d’Ukraine occidentale fut souvent « polonisée ». La législation polonaise est introduite en Ukraine occidentale en 1434. Si la Pologne mène une politique relativement tolérante vis-à-vis de l’orthodoxie, elle favorise cependant le catholicisme qui progresse dans les territoires occidentaux de l'actuelle Ukraine.

L’influence polonaise pénètre plus lentement dans les territoires relevant du grand-duché de Lituanie. L’orthodoxie y garde sa prédominance. Pourtant, les rapports de force au sein de l’État polono-lituanien tournent à l’avantage des Polonais. L’Union de Lublin (janvier 1569) consacre le triomphe de la Pologne. La Lituanie perd la plus grande partie de ses possessions ukrainiennes (Podlachie, Volhynie, Podolie, région de Bratslav et de Kiev). La noblesse de ces régions se polonise et se convertit au catholicisme. Une partie du haut-clergé orthodoxe est tentée par le rapprochement avec Rome. Le métropolite de Kiev et une partie du haut-clergé, en réaction contre les interventions réformatrices du patriarche de Constantinople, se rallient à Rome lors du concile de Brešč (Brest-Litovsk) en 1596. L'Union de l'Église de la Rus' de Kiev avec Rome forma l'Église grecque-catholique ukrainienne faisant partie des uniates.

C’est durant cette domination lituano-polonaise, à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, que se formèrent les Cosaques, des paysans ruthènes orthodoxes qui refusaient la servitude et l’assimilation aux Polonais catholiques. Le royaume de Pologne les tolère et les utilise contre les Tatars, puis, à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, contre les Turcs ottomans, devenus suzerains des Tatars de Crimée.

Le clivage entre le nord-ouest, orthodoxe mais d'influence polonaise et lituanienne, c'est-à-dire occidentale, et le sud-est soumis aux Tatars et aux Ottomans, puis conquis et colonisé par l'Empire russe, se retrouve jusqu'à aujourd'hui dans la structure politique du pays : le nord-ouest vote plutôt pour les pro-européens et se méfie de l'influence russe, tandis que le sud-est vote plutôt pour les pro-russes, se méfie de l'influence occidentale (souvent assimilée au fascisme depuis la Seconde Guerre mondiale) et peut même se soulever contre le pouvoir de Kiev lorsque ce dernier se rapproche de l'Ouest<ref>Olga Ostritchouk : Les Ukrainiens face à leur passé, P.I.E. Peter Lang, Bruxelles 2013, Modèle:ISBN.</ref>.

L’État cosaque

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Cosaque zaporogue.

À la suite de la révolution paysanne anti-féodale (1648-1654), connue dans l'histoire comme Hmelnichina, la partie orientale de l'Ukraine s’émancipe du pouvoir lituanien et se constitue en État autonome de caste cosaque : le Hetmanat cosaque, administré par les chefs cosaques et dirigé par un Hetman élu, est établi et perdure pendant plus d'un siècle malgré la pression des envahisseurs polonais et moscovites attirés par les terres riches et fertiles. À la suite du traité d'Androussovo, il est partagé en deux : une partie est placée sous le protectorat de la république des Deux Nations, l'autre sous un protectorat moscovite (Traité de Pereïaslav) qui perdure pendant plus d'un siècle. Le territoire des Cosaques Zaporogues de la Sitch est tout d'abord cogéré par les deux souverains. Modèle:Article connexe

Les partages entre l'Empire russe et l'empire d'Autriche

Modèle:Article connexe Catherine la Grande, impératrice de Russie, supprime le Hetmanat au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et détruit la Sitch dans le dernier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le partage de la Pologne lui permet de récupérer pratiquement toute la rive droite Modèle:Incise à l'exception de la Galicie, passée sous administration de l'Autriche, laquelle deviendra en 1867 l'Empire austro-hongrois. Les grandes steppes incultes du sud Modèle:Incise sont colonisées par des paysans venus de tout l'Empire, mais aussi d'Allemagne Modèle:Incise ou de Hollande, appelés par l'impératrice en échange de privilèges fiscaux. Le port d'Odessa (dont le nom a été choisi d’après celui d’Ulysse), gouverné au début par le duc de Richelieu, est fondé à cette époque teintée de retour aux sources grecques (Tauride, Chersonèse).

Fichier:Ivan Constantinovich Aivazovsky - The Russian Squadron on the Sebastopol Roads.jpg
La flotte russe de la mer Noire dans la rade de Sébastopol en 1846.

Comme d’autres peuples en Europe, un mouvement de renaissance nationale ukrainien se fait jour à partir du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans l’Empire russe. Mais Saint-Pétersbourg estime que ce mouvement est manipulé par les Polonais<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>. Des cercles nationaux (hromady) sont supprimés et il est prohibé d’imprimer en ukrainien<ref name=":2" />. Les élites russes considèrent les Ukrainiens comme des « Petits-Russes »<ref name=":2" />.

La culture ukrainienne connaît une renaissance au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en parallèle avec le mouvement régionaliste à la même époque en Europe. Ce mouvement est concentré dans les régions de la Ruthénie, de la Volynie ou de la Podolie et autour de Zaporojié. C'est alors qu'apparaît de plus en plus le terme d'Ukraine Modèle:Incise relancé par les intellectuels à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le pouvoir impérial russe officiellement ne connaît pas ce terme d'Ukraine. Il ne forme dans les territoires de l'actuelle Ukraine, comme partout ailleurs dans l'Empire Modèle:Incise que différents gouvernements ou provinces Modèle:Incise au sein de plusieurs entités : Petite Russie, Nouvelle-Russie (correspondant en partie aux territoires enlevés à l'Empire ottoman), parties de la Bessarabie, etc. En 1876, l'Empire interdit la langue ukrainienne dans les écoles, et la limite dans les journaux et la littérature. Cette limitation provoque en retour une revendication idéologique qui permet de comprendre l'opposition linguistique actuelle. Les différentes formes d'ukrainien ne sont plus parlées que par une frange de la paysannerie et certains cercles cultivés de régionalistes : instituteurs, universitaires, ecclésiastiques.

De grandes villes sont fondées sous l'Empire russe, comme Odessa Modèle:Incise mentionné plus haut et Ekaterinoslav, Sébastopol, etc. qui accueillent des migrants de tout l'Empire, et même d'Europe centrale : de la Pologne autrichienne ou d’Allemagne. En 1892, Kiev compte près d'un demi-million d'habitants. En effet, après l'abolition du servage dans l'Empire Russe en 1861, l'industrialisation provoque un exode rural de paysans russes, ukrainiens, ruthènes, etc. dans les nouveaux centres industriels. Le négoce se développe parallèlement avec l'extension du chemin de fer et cette Modèle:Citation et l'ouest.

L’Ukraine indépendante (1917-1922)

Modèle:Article détaillé

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Édition spéciale du journal Lübeckische Anzeigen (« Feuille spéciale des Annonces de Lübeck »), no 139 du Modèle:Date-, titrée Paix avec l'Ukraine.


Au déclenchement de la Première Guerre Mondiale, l'Empire Russe s'étend jusqu'à la Pologne qu'il recouvre depuis le dernier partage de la Pologne au congrès de Vienne en 1815. Durant les années qui suivent, si l'Allemagne est bloquée dans une guerre de position avec la France sur son front ouest, à l'est elle enregistre de grands succès militaires sur une Russie exsangue et confrontée à la révolution.

Après la révolution de Février, qui met fin à l’Empire Russe en 1917, l'Ukraine est brièvement indépendante jusqu'en 1920, mais la Rada ne parvient pas à contrôler efficacement le territoire, envahi d'abord par les Allemands puis, à leur retrait, devenu champ de bataille entre le Parti bolchevique, les Russes blancs et les forces de la Triple-Entente.

Le Modèle:Nobr, la plupart des partis politiques s’accordent pour former la Rada centrale. Le Modèle:Date-, alors qu'il est toujours à Moscou, Mykhaïlo Hrouchevsky est élu président de la Rada centrale. Sous son impulsion, l'Ukraine proclame son autonomie le Modèle:Nobr. En tant que chef de l'USDRP, Volodymyr Vynnytchenko est choisi comme un des deux vice-présidents de la Rada centrale puis comme le premier président du secrétariat général de la Rada centrale du gouvernement autonome de l'Ukraine.

Le Modèle:Date-, soit treize jours après que le Parti bolchevique russe a renversé le gouvernement social-démocrate de Saint-Pétersbourg Modèle:Incise, la Rada ukrainienne centrale proclame la République populaire ukrainienne et sa séparation de la Russie. L'indépendance totale de l'Ukraine est confirmée le Modèle:Date- et Mykhaïlo Hrouchevsky est élu officiellement « président de la République populaire ukrainienne » le Modèle:Date-.

Fin 1917 l'armée allemande avance pour atteindre Riga et conquérir la Galicie et la Bukovine, contraignant la Russie à suspendre les hostilités et à négocier. Sous couvert de défendre la libre disposition des provinces baltes, de la Finlande, de l'Ukraine et du Caucase, le gouvernement allemand cherche à agrandir sa zone d'influence à l'est et notamment à prendre le contrôle des bassins miniers ukrainiensModèle:Sfn.

Le traité de Brest-Litovsk est signé le Modèle:Date- entre les gouvernements des empires centraux menés par l'Empire allemand et la jeune République populaire ukrainienne, issue de la révolution de Février, dans la ville du même nom, aujourd’hui Brest en Biélorussie. Les Bolcheviks russes n'y sont pas partie prenante.

Les 17-Modèle:Date-, la république socialiste soviétique d'Ukraine est fondée à l'Est du pays avec pour capitale Kharkov.

Fichier:Немцы в Киеве март 1918.jpg
Occupation de Kiev par l'armée allemande, mars 1918.

Pour combattre l'Armée rouge qui contrôle l'est de l’Ukraine, la Rada centrale cherche le soutien des Allemands qui organisent un coup d’État et renversent le gouvernement de Vynnytchenko, mettant à sa place Pavlo Skoropadsky qui, le Modèle:Date- Modèle:Incise, est proclamé hetman de l’« État ukrainien »,Ukrayinska Derjava.

À l'automne 1918, prévoyant la défaite allemande, Skoropadsky tente de se rapprocher de l'Entente et des Russes blancs en promettant de rétablir l'union fédérale entre Russie et Ukraine. Mais, resté sans soutien, Skoropadsky est renversé par le mouvement populaire, guidé par Simon Petlioura, qui reprend Kiev. Les troupes d'occupation allemandes abandonnent l'hetmanat et le nouveau pouvoir ukrainien les laisse regagner leur pays sans obstacleModèle:Sfn.

Finalement, le Modèle:Date-, la République populaire ukrainienne est rétablie avec Vynnytchenko à sa tête comme président du Directoire d'Ukraine. De 1918 à 1922, une partie importante du territoire ukrainien au sud est contrôlée par une armée paysanne insurrectionnelle d'inspiration communiste libertaire surnommée Makhnovchtchina du nom de son initiateur Nestor Makhno, ayant compté à son apogée près de Modèle:Unité. Opposée aux armées blanches et rouges, l'armée noire essayera d'installer dans les territoires contrôlés un système de collectivisation des terres et de démocratie directe et décentralisée<ref>Piotr Archinov, La Makhnovchtchina. L'insurrection révolutionnaire en Ukraine de 1918 à 1921, Les Éditions de Spartacus, 2000.</ref>,<ref>Alexandre Skirda, Nestor Makhno. Le cosaque libertaire 1888-1934, Les Éditions de Paris - Max Chaleil, 2005.</ref>.

Définition des frontières à la suite de la conférence de Paris sur la paix,1919
Carte de l'Ukraine présentée par la délégation ukrainienne à la Conférence de paix de Paris, 1919

Le 11 novembre 1918 l'armistice est signé sur le front ouest à Rethondes entre l'Allemagne et les Alliés. L'armistice de Rethondes annule l'armistice de Brest-Litovsk. L'article 12 de la convention d'armistice prévoit que les troupes allemandes évacuent tous les territoires faisant partie de la Russie au 1er août 1914, dès que les Alliés jugeront le moment venu, compte tenu de la situation intérieure de ces territoires.

La période soviétique

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La formation territoriale de l'Ukraine moderne.

Modèle:Article détaillé

Fichier:Flag of the Ukrainian Soviet Socialist Republic.svg
Le drapeau conational de la RSS d'Ukraine.

À la fin de 1918, les Alliés interviennent dans le sud de l'Ukraine pour soutenir les Blancs de Dénikine dans la guerre civile russe. Odessa, Sébastopol et d'autres localités côtières sont occupées par les Français, mais l'intervention tourne court en raison du manque de moyens engagés et de l'hostilité de la population (mars-Modèle:Date-). L'Ukraine est envahie par l'Armée rouge et ramenée dans le giron soviétique. L'ancien « grenier » de l'Empire russe, devenu une république socialiste soviétique, ravitaille les centres urbains soviétiques. Le Modèle:Date-, l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) naît du traité qui réunit la RSFSR, la Biélorussie, l'Ukraine et la Transcaucasie<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Texte intégral du Traîté de la formation de l'URSS le 29.12.1922.</ref>. Dans le conflit qui oppose les communistes du centre (Moscou) et les partis communistes nationaux, c'est le centre qui l'emporte et impose une fédération.

Quand Staline déclenche sa révolution industrielle vers la fin des Modèle:Nobr, l'Ukraine devient l'une des sources indispensables de son financement. Les années d'industrialisation sont marquées par la construction de ce qui est à l'époque la plus grande centrale hydraulique d'Europe sur le Dniepr (le DnieproGuES), ce qui contribue à l'électrification de la République, ainsi qu'une importante mise en valeur du grand bassin minier et métallurgique, le Donbass, déjà exploité depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Après une brève période d'ukrainisation Modèle:Incise dans les Modèle:Nobr, se traduisant par le retour à l'ukrainien dans les publications, la réouverture des écoles et des universités avec un enseignement en ukrainien et la promotion des cadres nationaux, Staline ne ménage pas les efforts pour réprimer le moindre signe d'un réveil nationaliste ukrainien, interprété comme un rejet du pouvoir bolchevik et une menace à l'intégrité de l'URSS. Pour contrer le nationalisme ukrainien, le pouvoir soviétique favorise la Biélorussie limitrophe<ref name=Dullin83>Sabine Dullin, « Le grand pays et les petites patries », dans L’Histoire, Modèle:N°, juillet-août 2021, page 83</ref>. De plus des oblasts russes, comme celle de Kharkiv, sont intégrées à la RSS d'Ukraine pour renforcer le poids des russophones. Moscou cherche à rattacher fermement l'Ukraine et d'en faire une forteresse de l'URSS, selon les mots de Staline<ref name=Dullin84>Sabine Dullin, « Le grand pays et les petites patries », dans L’Histoire, Modèle:N°, juillet-août 2021, page 84</ref>. Toute forme de déloyauté de la part des intellectuels, des communistes ou des paysans ukrainiens est éradiquée<ref name=Dullin84/>.

Entre 1931 et 1933, une série de famines et l'intensification de la « dékoulakisation » frappent l'Union soviétique et ravagent particulièrement l'Ukraine, alors que cette région était la plus fertile de toute l'URSS. Entre 2,6<ref>Jacques Vallin, France Mesle, Serguei Adamets, Serhii Pyrozhkov, « A New Estimate of Ukrainian Population Losses during the Crises of the 1930s and 1940s », Population Studies, Modèle:Vol., Modèle:N°, novembre 2002, Modèle:P..</ref> et Modèle:Nobr<ref>Robert Conquest, Sanglantes moissons : la collectivisation des terres en URSS, Robert Laffont, 1995 (Ed. américaine 1986).</ref> de personnes meurent des suites de cette famine. Les Ukrainiens l'appellent « Holodomor » ou « l'extermination par la faim ». Bien que le gouvernement soviétique de Joseph Staline ait pris soin de ne jamais écrire qu'il faut « exterminer par la faim » les paysans réticents, les documents déclassifiés montrent qu'il a pour le moins utilisé ces famines, s'il ne les a pas sciemment provoquées, pour briser la paysannerie et le nationalisme ukrainiens<ref>1933, l'année noire : Témoignage sur la famine en Ukraine.</ref>, même si le peuple russe a lui aussi été victime des mêmes famines. Le Parlement européen a reconnu dans une résolution de 2008 l'Holodomor comme un « crime effroyable perpétré contre le peuple ukrainien et contre l'humanité »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Des exécutions et des déportations d'Ukrainiens accusés de nationalisme sont organisées durant les purges staliniennes de 1937-1939 : plusieurs millions d'Ukrainiens sont exécutés ou envoyés vers des camps de travail soviétiques, comme le sont aussi tous les suspects de nationalisme dit Modèle:Citation, les Russes en premier. En outre, le marxisme-léninisme appliqué par le Kremlin prône l'athéisme d'État et s'attaque aux symboles religieux, détruisant les églises et les cathédrales de toute l'URSS et des millions de croyants en majorité orthodoxes, mais aussi d'autres obédiences chrétiennes, sont envoyés au Goulag. Toutes les religions, même minoritaires (juives, musulmanes), sont interdites.

En septembre et Modèle:Date-, après le partage de la Pologne entre l'Allemagne nazie et l'URSS stalinienne, les régions polonaises à forte minorité ukrainienne (comme la Galicie et Lwow, aujourd'hui Lviv) sont annexées par l'URSS et incorporées au sein de l'Ukraine occidentale, conformément aux protocoles secrets du pacte germano-soviétique. Selon Sabine Dullin, Modèle:Citation En juin 1940, c'est le tour de la Bucovine du Nord et du Boudjak, pris à la Roumanie d'être pris par l'URSS.

Fichier:Ruined Kiev in WWII.jpg
Kiev en ruine à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

À l'été 1941, l'Ukraine est envahie par les armées allemandes. À leur arrivée, les Allemands sont reçus en libérateurs par une partie de la population ukrainienne, surtout par la population de la partie de la Pologne envahie par Staline en 1939 puis intégrée à l'Ukraine. Mais, au fur et à mesure de leur progression vers l'est du pays, et notamment en raison des mauvais traitements infligés à la population<ref>En particulier, cette période du début de l’invasion est aussi celle du début de la Shoah par balles.</ref>, les occupants allemands rencontrent une forte résistance de la part de la population locale, laquelle perdure jusqu'au retour des Soviétiques en 1944. En représailles, les Allemands traquent les partisans, et brûlent des centaines de villages et des milliers de maisons avec leurs habitants. La population juive d'Ukraine est anéantie par l'application de la solution finale.

Le Modèle:Date-, le haut commandement de la Wehrmacht annonce la création de la division SS Galicie constituée de volontaires ukrainiens ; les historiens estiment que plus de Modèle:Unité se sont engagés aux côtés des forces allemandes durant la Seconde Guerre mondiale pour combattre le régime soviétique (Polizei, U.V.V., Hiwis ou Waffen-SS).

En 1944, l’Armée rouge libère la plus grande partie de l’Ukraine. En juin 1945, la Ruthénie subcarpathique, prise à la Hongrie (qui l'avait acquise en 1939 sur la Slovaquie), rejoint à son tour l’Ukraine soviétique, formant l’oblast de Transcarpatie.

À la fin du conflit, le bilan des pertes ukrainiennes est de huit millions de morts dont Modèle:Unité étaient des militaires.

Quant aux indépendantistes Modèle:Incise, ils continuent une résistance locale armée contre l'URSS jusqu'en 1954.

Le Modèle:Date-, l’Ukraine devient l’un des membres fondateurs de l'ONU, en y obtenant, en soulignement de son rôle dans la victoire sur le nazisme, avec la Biélorussie, une place distincte de l'URSS. Cette disposition particulière permet à l'Union soviétique de bénéficier de voix supplémentaires dans les votes de l'assemblée générale de l'ONU<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, le Modèle:1er du Parti communiste d'Union soviétique, Nikita Khrouchtchev qui a passé sa jeunesse en Ukraine, transfère la péninsule de Crimée à la république soviétique socialiste d'Ukraine pour marquer le Modèle:300e du traité de Pereïaslav marquant l'union entre la Russie et les provinces formant l'Ukraine d'alors. L'Ukraine est considérée comme un modèle des républiques soviétiques. Notamment, Léonid Brejnev, le principal dirigeant de l'URSS pendant Modèle:Nobr entre 1964 et 1982, est d'origine ukrainienne.

La fin de la période soviétique est marquée en 1986 par la catastrophe nucléaire de Tchernobyl dont le coût humain et financier a été considérable. L'URSS a engagé un énorme travail de décontamination pour atténuer les conséquences de la radioactivité.

La sortie de l'Union soviétique

Modèle:Article détaillé

Fichier:RIAN archive 848095 Signing the Agreement to eliminate the USSR and establish the Commonwealth of Independent States.jpg
Accord de Minsk : dislocation de l'URSS, 8 décembre 1991.

C'est seulement vers 1989 que la libéralisation du régime soviétique et la libération des détenus politiques permettent aux Ukrainiens de s'organiser pour défendre leurs droits à la souveraineté. En 1989, le Mouvement national ukrainien, Roukh, est créé. Lors des élections de Modèle:Date-, les partis ukrainiens du bloc démocratique obtiennent alors environ 25 % des sièges au Parlement. Sous l'influence des députés démocrates, le Parlement adopte, le Modèle:Date-, la Déclaration sur la souveraineté politique de la république d'Ukraine. C'est le premier pas vers l'indépendance complète de l'Ukraine. Celle-ci est proclamée le Modèle:Date- et confirmée par le référendum du Modèle:Date- : 92 % des électeurs votent en faveur de l'indépendance<ref name=":2" />.

Le Modèle:Date-, la dislocation de l'URSS est actée par l'accord de Minsk, signé par les dirigeants russe, ukrainien et biélorusse.

L'Ukraine devient l'un des membres fondateurs de la Communauté des États indépendants.

Par le Mémorandum de Budapest sur les garanties de sécurité, signé le Modèle:Date-, l'Ukraine abandonne son arsenal nucléaire<ref group=alpha>En 1991, lors du démantèlement de l'URSS, l'Ukraine disposait du troisième plus gros arsenal nucléaire au monde. Depuis l'envoi vers la Russie des dernières armes nucléaires pour être démantelées en 1996, l'Ukraine ne dispose plus de la force nucléaire.</ref> en échange de la garantie par les États-Unis, le Royaume-Uni et la Russie de son intégrité territoriale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une situation entre Russie et Europe de plus en plus difficile depuis 2004

Fichier:Morning first day of Orange Revolution.jpg
Révolution orange en décembre 2004.

Modèle:Article détaillé La situation de l'Ukraine, entre la Russie et l'Union européenne, devient difficile dès Modèle:Date- avec la révolution orange, marquant l'opposition entre deux parties de la société, celle majoritairement pro-européenne et occidentale (surtout à l'ouest du pays) et celle russophile (surtout à l'est du pays). La difficile élection du candidat pro-européen Viktor Iouchtchenko marque le début de relations tendues avec la Russie qui n'admet pas la prise de distance de l'ancienne république soviétique, jusqu'alors restée alliée de Moscou. Des tensions relatives aux conflits gaziers russo-ukrainiens éclatent dès Modèle:Date-.

Modèle:Article détaillé

Fichier:2014-04-17Мітинг у Донецьку 10.jpg
Rassemblement à Donetsk contre l'occupation russe. 14 avril 2014.
Fichier:2014-12-20. Праздник солидарности 054.jpg
République populaire de Donetsk en décembre 2014.

En 2010 le pro-russe Viktor Ianoukovytch est élu président, mais le courant pro-européen et occidental persiste. À la suite du refus du gouvernement de signer des accords de rapprochement avec l'Union européenne, le renforcement du mouvement Euromaïdan provoque un renversement du pouvoir. Très rapidement, une crise éclate entre les territoires majoritairement russophones du sud-est du pays et le nouveau pouvoir central de Kiev.

Le Modèle:Date-, la Crimée proclame son indépendance, puis à la suite d'un référendum est rattachée à la fédération de Russie le 18 mars. Ce référendum et le rattachement qui a suivi ont été condamnés par l'Ukraine et une large part de la communauté internationale<ref group=alpha>Le référendum ayant abouti au rattachement de la Crimée n’a pas été reconnu par une majorité de pays à l'ONU (Modèle:Nobr la résolution, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr).</ref>. Ainsi, le Modèle:Nobr, l'Assemblée générale de l'ONU<ref>AFP, L'ONU condamne le rattachement de la Crimée à Moscou, Libération, Modèle:Date-.</ref> a voté la résolution 68/262 sur « l'intégrité territoriale de l'Ukraine », la majorité des pays condamnant le rattachement de la Crimée à la Russie : Modèle:Nobr dont les États-Unis et l'UE<ref group=alpha>Pour mémoire, car cela n'a pas d’incidence sur le mode de fonctionnement de l'ONU, au regard de la population de ces pays, l'addition des populations des Modèle:Nobr ayant voté « pour l'invalidité du référendum » représente 33,8 % de la population mondiale, l'addition des populations des Modèle:Nobr qui se sont abstenus représente 58,2 % de la population mondiale ; cette observation est essentiellement due au fait que la Chine et l'Inde, pays les plus peuplés du monde, avec chacun environ Modèle:Nobr d’habitants, se sont abstenus. Les Modèle:Nobr qui ont voté « contre l'invalidité du référendum » Modèle:Incise représentent quant à eux 4,5 % de la population mondiale : principalement, la Russie, la Biélorussie, la Corée du Nord. Ces pourcentages sont issus de l'article en anglais : United Nations General Assembly Resolution 68/262 dans lequel apparaît le détail des noms des pays concernés par chaque vote ; le solde à 100 % correspond aux Modèle:Nobr absents de l'assemblée générale ce jour-là, soit 3,6 % de la population mondiale.</ref>.

Une guerre civile, dite guerre du Donbass, éclate ensuite dans l'est de l'Ukraine majoritairement russophone, qui entraîne plus de dix mille morts<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'Ukraine est la cible de cyberattaques<ref name=":0">Modèle:Article.</ref> dont le but est de réduire la légitimité du pouvoir ukrainien et tester de nouvelles cyberarmes, perturbant également l'économie. Les cyberattaques ont pu notamment arrêter des centrales nucléaires et empêcher les distributeurs de billets de fonctionner. Parmi les attaques, NotPetya (un logiciel malveillant) aurait affecté 70 à 80 % des ordinateurs des grandes entreprises<ref name=":0" />. Bien que NotPetya ait été utilisé par la suite pour créer des attaques mondiales, d'après Microsoft, la première infection a eu lieu en Ukraine. Lors de l'annonce des résultats de l'élection présidentielle en 2014, la principale chaine de télévision, victime d'un piratage, a annoncé des résultats erronés<ref name=":0" />.

En 2016, l'OSCE, une organisation chargée notamment d’observer le cessez-le-feu en Ukraine a été la cible d’une attaque de grande ampleur attribuée à Moscou<ref>Modèle:Article.</ref>. L’OSCE est le seul acteur indépendant capable de documenter des exactions ou de vérifier si les promesses faites par Kiev, les prorusses ou le Kremlin sont mises en applicationModèle:Ref nec.

Alors que le conflit dans la région du Donbass semble se transformer en conflit de « basse intensité », depuis le début des combats près d'un million et demi de personnes ont été déplacées, 850 000 à l'intérieur de l'Ukraine, 600 000 en dehors dont 350 000 vers la Russie et 250 000 vers les pays de l'Union européenne<ref name="Herbert2018"/>.

Le Modèle:Date-, Joe Biden, président des États-Unis, ordonne aux familles de diplomates américains de quitter le territoire ukrainien en raison des fortes tensions avec la Russie, évoquant « la menace persistante d'une opération militaire russe »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, le président russe Vladimir Poutine reconnait l'indépendance des républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk et ordonne à ses troupes de se rendre dans ces parties de l'est de l'Ukraine dans le cadre de ce que le Kremlin qualifie de « mission de maintien de la paix »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Invasion à large échelle de l'Ukraine depuis 2022

Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date-, la Russie procède à des bombardements par missiles de croisière et balistiques sur plusieurs villes ukrainiennes, dont Kiev. Les troupes russes au sol pénètrent sur le territoire ukrainien<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, ce qui constitue le point de départ de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

L'Ukraine demande à adhérer à l'UE le 28 février 2022, soit 4 jours après le début de l'agression russe. Lors du Conseil Européen du 23 et 24 juin 2022, les chefs d'État et de gouvernement ont accordé le statut de candidat à l'Union européenne à l'Ukraine<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le 30 septembre 2022, le président de la fédération de Russie revendique l'annexion, non reconnue par l'ONU<ref>Modèle:Lien web</ref>, des régions ukrainiennes de Louhansk, de Donetsk, de Kherson et de Zaporijjia au cours d'une cérémonie au Kremlin de Moscou<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lors du sommet de l'OTAN de 2023, l'Alliance a déclaré que Modèle:Citation sans pour autant donner de calendrier<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Géographie

Modèle:Article détaillé

Géographie physique

Fichier:Ukraine topo fr.png
Carte du relief de l'Ukraine.
Fichier:Ukraine-Historical regions-fr.png
Régions historiques de l'actuelle Ukraine.

L'Ukraine est un pays d'Europe orientale. Elle partage ses frontières terrestres avec sept pays limitrophes : à l'ouest la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie ; au sud-ouest la Roumanie et la Moldavie ; à l'est et au nord-est la Russie ; au nord la Biélorussie. Le pays mesure Modèle:Unité d'est en ouest et Modèle:Unité du nord au sud, pour une superficie totale de Modèle:Unité, ou Modèle:Unité sans compter la superficie de la Crimée.

À l’exception du vaste plateau de Podolie (altitude Modèle:Unité) qui occupe l'ouest du pays, c'est un pays relativement plat, avec les terres fertiles du bassin du Dniepr en son centre, ce qui lui permet d'avoir une agriculture productive. Les montagnes ukrainiennes sont principalement constituées des contreforts des reliefs d'Europe centrale et méditerranéenne :

L’Ukraine bénéficie également d'un réseau fluvial étendu, composé principalement par le Dniepr (Dnipro), le Dniester (Dnister), le Boug occidental, le Boug méridional et le Donets à l'est. Le Danube (Dounay) marque la frontière à l'extrême sud-ouest entre l'Ukraine et la Roumanie.

Au sud, l'Ukraine s'ouvre sur la mer Noire, bordée de nombreux « limans », et où s'avance la presqu'île de Crimée.

Le climat de la majeure partie de l'Ukraine est continental avec des hivers froids et des étés chauds ; le climat n'est méditerranéen que sur la côte sud de la Crimée. Les températures moyennes à Kharkiv en Ukraine orientale sont d'environ Modèle:Tmp en janvier et Modèle:Tmp en juillet. Les précipitations vont d'environ Modèle:Unité par an dans le nord à environ Modèle:Unité dans le sud.

Géographie historique

L'Ukraine comporte diverses régions historiques, dont certaines, comme l'oblast de Ruthénie subcarpathique ou la république autonome de Crimée, peuvent correspondre à une subdivision administrative actuelle. Certaines de ces régions historiques, comme la Volhynie et la Galicie Modèle:Incise, la Bukovine Modèle:Incise ou la Méotide Modèle:Incise se prolongent également dans les pays voisins. D'autres sont intégralement ukrainiennes : la Podolie Modèle:Incise le Boudjak et le Yedisan Modèle:Incise, la Tauride et la Crimée, auparavant tatares sous suzeraineté turque. La plus vaste des régions historiques est la Zaporoguie, pays des Cosaques du même nom, héritée des rapides du Dniepr.

Géographie administrative

Modèle:Article détaillé

Fichier:Ukraine villes-et-fleuves--fr.png
L'Ukraine est découpée en Modèle:Nobr (régions) (1-3, 5-25) et une république autonome (4).

L'Ukraine est divisée en Modèle:Nobr administratives Modèle:Incise et une municipalité (misto) avec un statut juridique particulier, Kiev. Par ailleurs, l'Ukraine revendique l'intégralité de la Crimée, autrement dit la ville à statut particulier de Sébastopol et la république autonome de Crimée, qui ont été annexées en 2014 à la Russie et constituent actuellement le District fédéral de Crimée de la Fédération de Russie.

Fichier:Dniepr river in Kyiv.jpg
Kiev, capitale et plus grande ville d'Ukraine.

Régions

Modèle:Colonnes

Modèle:Références

Municipalités à statut particulier

Villes

Modèle:Article détaillé

Population

Généralités

Modèle:Article détaillé

Fichier:Ukraine ethnic 2001 by regions and rayons.PNG
Carte ethnique (2001).
Fichier:Population of Ukraine from 1950z.svg
Évolution de la population entre 1950 et 2022.

Les données liées à l'évolution du nombre d'habitants sont connues pour la période 1950-2012<ref>Comité statistique national d'Ukraine.</ref>,<ref>Demoscope).</ref>.

D'après le recensement de 2001, la répartition ethnoculturelle des citoyens ukrainiens (sur une base déclarative qui ne correspond pas nécessairement à la langue maternelle) est la suivante : Modèle:Nobr ; Modèle:Nobr ; Modèle:Nobr. La classification « autres » comprend des minorités linguistiques comme les Bulgares, les Roumanophones ou les Gagaouzes du Boudjak, ou bien religieuses comme les Juifs, ou bien les deux comme les Tatars de Crimée (Modèle:Formatnum en 2014<ref>Modèle:Article</ref>, musulmans et turcophones). Les Ruthènes/Houtsoules sont en Ukraine considérés comme Ukrainiens, et ne sont par conséquent pas répertoriés comme une « nationalité » séparée, le mot « nationalité » (національність) ayant un sens proche d'ethnie et non celui de « citoyenneté » (громадянство), comme en France. Il y aurait donc 75,8 % d'Ukrainiens et environ 1 % de Ruthènes, selon les estimations.

Plus d'un million d'Ukrainiens ont quitté leur pays depuis 1991 avec pour destinations privilégiées : l'Australie, les États-Unis, le Canada, Israël, l’Union européenne.

Langues

Modèle:Article détaillé

Fichier:Ukraine L Ukrain 2001.png
Proportion d'habitants de langue maternelle ukrainienne lors du recensement de 2001.
Fichier:Ukraine L Russe 2001.png
Proportion d'habitants de langue maternelle russe lors du recensement de 2001.

L'ukrainien est la seule langue officielle depuis une loi entrée en vigueur le Modèle:Date-. Elle seule est depuis autorisée à être employée par les autorités et institutions aussi bien nationales que régionales ou locales, ainsi que par les entreprises. La législation prévoit toutefois la possibilité de déroger à cette obligation afin de préserver les Modèle:Citation. Actuellement, l'unique exception reconnue par l'État ukrainien concerne la Crimée, où la langue tatare est autorisée en tant que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le russe est très souvent compris par les Ukrainiens. Pour la plupart, ils peuvent parler cette langue couramment en raison de la proximité d'avec l'ukrainien. Cependant, les 17 % de russophones sont surtout présents dans l'Est et le Sud du pays, qui ont fait partie pendant plus de Modèle:Nobr de l'Empire russe et plus de Modèle:Nobr de l'URSS, alors que l'ukrainien est largement dominant dans l'Ouest de l'Ukraine, qui a fait partie de la Pologne et de l'Autriche-Hongrie<ref>Langues et langages en Ukraine.</ref>.

Chez les plus jeunes, surtout dans les grandes villes, le choix de l'anglais en seconde langue devient de plus en plus important. Dans l'Ouest du pays, on trouve des minorités qui parlent le polonais, le hongrois, le biélorusse, le roumain, le grec<ref group=alpha>Vers Cherson en Crimée.</ref>, le yiddish<ref group=alpha>La langue des communautés juives d'Europe centrale et orientale (ashkénazes) à partir du Moyen Âge.</ref>, ainsi que le tchèque et le slovaque. Déportés sous Staline après 1945, les Tatars de Crimée qui sont rentrés au pays, essentiellement après 1989, parlent surtout le russe. L’allemand qui jadis était une langue minoritaire Modèle:Incise a disparu presque complètement après la Seconde Guerre mondiale et l'expulsion des allemands d'Europe de l'Est. Aujourd'hui, la langue allemande est surtout enseignée à l'université ; elle est considérée comme utile dans le monde du commerce, sans doute la troisième langue étrangère enseignée après le russe et l'anglais.

Politique

Modèle:Article détaillé

Fichier:Ukraine einfach Wahlen 3WG english.png
Résultats de l'élection présidentielle de 2004 lors du « troisième tour ».

La Constitution a été adoptée par le Parlement le Modèle:Date-, après qu'un accord fut conclu entre le Parlement et le président en 1995.

L'Ukraine est une démocratie parlementaire où les pouvoirs présidentiels sont étendus (quoique réduits au profit du parlement). Le président d'Ukraine est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois. Il nomme le Premier ministre avec l'accord de la Rada qui est le parlement.

Le Parlement monocaméral (Verkhovna Rada ou plus simplement Rada) est composé de Modèle:Nobr élus au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans (quatre ans avant 2006). Le mode de scrutin est mixte (car il combine à la fois scrutin proportionnel et scrutin majoritaire) jusqu'en 2006 puis uniquement proportionnel.

La Cour constitutionnelle contrôle la constitutionnalité des lois et peut être saisie entre autres par la Cour suprême d'Ukraine, le président ou le Parlement.

Élection présidentielle de 2004 et révolution orange

Modèle:Article détaillé

Fichier:Viktor Yushchenko by Tasnimnews 01.jpg
Viktor Iouchtchenko.
Fichier:Joesjtsjenko Marion Kiev 2004.jpg
Révolution orange, 2004.

Alors que la présidence était assurée par Leonid Koutchma, un ancien apparatchik du Parti communiste, considéré comme corrompu et lié aux groupes mafieux, la dernière élection présidentielle a eu lieu le 31 octobre et Modèle:Date-. À la suite de soupçons de fraude et de la pression populaire, plus ou moins spontanée, de la révolution orange, la Cour suprême a annulé le résultat du second tour qui donnait vainqueur l'ancien Premier ministre Viktor Ianoukovytch sur Viktor Iouchtchenko. Finalement, c'est ce dernier, jouant la carte de l'Europe et du libéralisme, qui l'a emporté bien que son adversaire ait maintenu ses solides positions dans l'Est et le Sud du pays, russophones et russophiles. Viktor Iouchtchenko prête serment en Modèle:Date-.

Il désigne alors comme Première ministre Ioulia Tymochenko, femme d'affaires entrée en politique du temps du président Koutchma. Sur fond d'accusations réciproques de corruption, le Modèle:Date- le président Viktor Iouchtchenko limogea le gouvernement de la Première ministre Ioulia Tymochenko, nommant à sa place Iouriï Iekhanourov, gouverneur de l'oblast de Dnipropetrovsk.

Des commentateurs comme Jean-Baptiste Naudet, reporter au Nouvel Observateur ont estimé que l'on peut observer, à travers plusieurs élections, une préférence pour les candidats pro-européens en Ukraine du Nord-Ouest jadis soumise à l'influence polono-lituanienne, et pour les candidats pro-russes en Ukraine du Sud-Est jadis soumise à la domination turco-tatare et délivrée de celle-ci par les cosaques et la Russie.

Élections législatives de 2006

Modèle:Article détaillé

Les élections législatives qui suivirent ont eu lieu le Modèle:Date-. Le Parti des Régions du pro-russe Viktor Ianoukovytch a obtenu 32,12 % de voix (Modèle:Nobr), le Bloc de Ioulia Tymochenko (BUT) 22,27 % de voix (Modèle:Nobr) et le Parti présidentiel Notre Ukraine 13,94 % de voix (Modèle:Nobr).

Les partis qui n'ont pu obtenir un minimum de 3 % des voix ne sont pas représentés à la Rada<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La coalition parlementaire « orange » (Notre Ukraine — Bloc de Ioulia Tymochenko (BIT) — Parti socialiste) difficilement constituée après plus de deux mois de débats, a éclaté le Modèle:Date-, à la suite de la défection surprise du socialiste Oleksandr Moroz élu président du Parlement avec le soutien de l'opposition pro-russe. Cette défection a entraîné le ralliement des socialistes à la formation Parti des Régions – Communistes et à la création d'une nouvelle alliance majoritaire (Modèle:Nobr sur 450), cette fois dirigée par l'ex-Premier ministre Viktor Ianoukovytch.

À la suite des pourparlers entre Iouchtchenko et Ianoukovytch entamés le Modèle:Date-, les deux anciens rivaux se sont mis d'accord sur la signature du pacte de l'unité nationale (Universal), qui marque les concessions politiques des deux côtés (entre autres, la soumission au référendum de la question de l'entrée du pays dans l'OTAN). Le groupe du Bloc Ioulia Tymochenko, jadis un allié de « Notre Ukraine », qui a quitté le siège de la Rada le 20 juillet en exigeant la tenue des législatives anticipées, n'a pas signé l'Universal. Il devient donc l'opposition officielle.

Le Modèle:Date- la Rada a nommé le chef du Parti des régions Viktor Ianoukovytch au poste de Premier ministre ukrainien. La candidature de Ianoukovytch a été appuyée par Modèle:Nobr, pour 226 requises.

Élections législatives de 2007

Modèle:Article détaillé

Le Modèle:Date-, le président Viktor Iouchtchenko dissout le parlement et provoque de nouvelles élections législatives. Elles eurent lieu le Modèle:Date-, les résultats étaient les suivants :

Lors des [[Élections législatives ukrainiennes de 2007|élections législatives anticipées du Modèle:Date-]], le bloc dirigé par Ioulia Tymochenko arrive en deuxième position avec 30,7 % des voix, gagnant presque huit points par rapport aux précédentes législatives de mars 2006 (22,9 %). Le parti des Régions de Viktor Ianoukovytch remporte les élections avec 34,4 % des voix. Après les premiers dépouillements, le « Bloc Ioulia Tymochenko » arrivait en tête et l'OSCE avait déclaré que les élections s'étaient déroulées de manière libre et équitable<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ukraine : Tymoshenko, Yanukovych Vie For Wafer-Thin Victory, Radio Free Europe, 2 octobre 2007.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Nommée première ministre par le président Iouchtchenko, elle ne parvient pas, cependant, à obtenir la majorité le Modèle:Date-, obtenant seulement Modèle:Nobr sur les Modèle:Nobr.

De nouveau proposée au poste de Premier Ministre, la Rada entérine sa nomination à la tête du gouvernement le Modèle:Date- lors d'un deuxième vote par Modèle:Nobr sur les 450<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La Rada est dissoute par le président Iouchtchenko le Modèle:Date- à la suite de la crise parlementaire de 2008 en Ukraine, une élection anticipée d'abord prévue pour le Modèle:Date- puis le Modèle:Nobr, a été reportée pour début 2009, à une date indéterminée, en raison de la crise financière. Une nouvelle coalition se forme alors entre le parti de Volodymyr Lytvyn, le bloc Ioulia Tymochenko et Notre Ukraine. Volodymyr Lytvyn est élu président du Parlement, et celui-ci annonce que la Rada poursuivra son travail jusqu'en Modèle:Date-.

Élection présidentielle de 2010

Modèle:Article détaillé

Fichier:Ukr elections 2012 multimandate okruhs.png
Élections législatives ukrainiennes de 2012.

Le premier tour de l'élection présidentielle s'est déroulé le Modèle:Date-. Le chef de l'opposition Viktor Ianoukovytch obtient 35 % des voix, et la Première ministre Ioulia Tymochenko 25 %. Le président sortant Viktor Iouchtchenko réunit environ 5,5 % des voix.

Viktor Ianoukovytch emporte le second tour du Modèle:Date- avec 48,95 % des voix contre 45,47 % pour Ioulia Tymochenko. L'OSCE a annoncé que le scrutin avait été « transparent et honnête ».

Mykola Azarov, fidèle du président Ianoukovytch, accède au poste de Premier ministre le Modèle:Date-, à la suite d'une motion de censure votée le 3 mars contre Ioulia Tymochenko.

Événements de 2013-2014

Modèle:Article détaillé

En novembre 2013, l'Ukraine renonce à signer un accord d'association avec l'Union européenne et Modèle:Citation<ref>Arielle Thédrel, « L'Ukraine tourne le dos à l'Union européenne », in Le Figaro, vendredi 22 novembre 2013, Modèle:P..</ref>. Ce revirement entraîne d'importantes manifestations pro-européennes à Kiev rassemblant des centaines de milliers de personnes, l'occupation du Maïdan Nézalejnosti et de la mairie, avec comme mot d'ordre la démission du président Viktor Ianoukovytch<ref>Au moins Modèle:Nombre à Kiev pour réclamer la démission du président Viktor Ianoukovytch [archive], Le Monde, Modèle:1er décembre 2013.</ref>.

Fichier:Euromaidan Kyiv 1-12-13 by Gnatoush 004.jpg
Euromaïdan, Kiev, décembre 2013.

Au fil des jours, la capitale ukrainienne (Kiev) se transforme en champ de bataille. Les deux premiers décès ont lieu le mardi Modèle:Date-. La légitimité de Viktor Ianoukovytch est d'autant plus remise en cause après la mort de Modèle:Nobr tués par balle le jeudi Modèle:Date-<ref>Ukraine : des premières manifestations au compromis fragile.</ref>.

Le Modèle:Date-, Viktor Ianoukovytch quitte Kiev pour Kharkiv et le régime politique est renversé. Alors que des rumeurs évoquent sa démission, le président dément, refuse de démissionner, parle d'un « coup d'État » qu'il compare à l'arrivée des Nazis en Allemagne. Quelques heures plus tard, le Parlement vote sa destitution et fixe au Modèle:Nobr suivant la prochaine élection présidentielle par Modèle:Nobr sur 450. Dans le même temps la libération de l'ancienne Première Ministre Ioulia Tymochenko est votée et Oleksandr Tourtchynov est choisi pour diriger pour quelques mois l'Ukraine par intérim<ref>« En direct. Ukraine : le parlement a destitué le président Ianoukovitch » [archive], sur leparisien.fr, 22 février 2014 (consulté le 22 février 2014).</ref>,<ref>« Ukraine : le président Ianoukovitch destitué, l'opposante Timochenko libérée » [archive], sur lemonde.fr, 22 février 2014 (consulté le 22 février 2014).</ref>.

Les manifestants et la presse ont pu entrer facilement dans la Mejyhiria, la résidence de l'ancien président située dans la banlieue de Kiev. Ceux-ci ont été choqués par le train de vie que menait Viktor Ianoukovytch dans celle-ci<ref>La résidence façon parc d’attractions du président ukrainien [archive], Le Monde, 22-02-2014.</ref>.

En fin de compte, les affrontements ont fait au moins Modèle:Nobr chez les manifestants et Modèle:Nobr chez les forces de l'ordre (Berkout)<ref>Sur www.francetvinfo.fr :L'Ukraine entre fébrilement dans l'après-Ianoukovitch.</ref>.

Après un bref passage par l'Est de l'Ukraine, le président déchu Viktor Ianoukovytch s'est réfugié en Russie. Un mandat d'arrêt est lancé contre lui pour « meurtres de masse<ref>Ianoukovitch, recherché pour meurtres de masse, introuvable.</ref> ».

Parallèlement à ces événements, des manifestations anti-Maïdan se propagent dans les régions du sud et de l'est où Viktor Ianoukovitch avec le Parti des régions était majoritaire et où la langue russe est dans certains territoires prédominante comme à l'est du Donbass. Les manifestants protestent notamment contre l'abrogation de la loi sur le bilinguisme<ref>Modèle:Lien web</ref> et sont favorables au projet de fédéralisation défendu par la Russie pour donner plus d'autonomie à ces régions par rapport aux autorités de Kiev. La guerre éclate dans les oblasts de Donetsk et de Louhansk en mai de cette même année après la proclamation de l'indépendance des deux républiques populaires. Une guerre qui, en dépit des négociations de Minsk et des tentatives de cessez-le-feu, se poursuivra pendant des années et sera alimentée par un soutien militaire russe aux séparatistes. Le projet de ces derniers est plus radical que la fédéralisation car ils souhaitent la partition du pays<ref>Modèle:Lien web.</ref> pour créer un état sécessionniste pro-russe, la Nouvelle-Russie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dans le Donbass, voire dans toute cette moitié sud-est de l'Ukraine jusqu'à la Transnistrie en Moldavie.

Modèle:Article détaillé

Le 11 mars, le Conseil suprême de Crimée proclame l'indépendance de la république autonome de Crimée, indépendance qui sera entérinée à la suite d'un référendum qui s'est tenu le 16 mars, et lors duquel la population a voté à une écrasante majorité pour un rattachement à la Russie. Les conditions de ce rattachement ont été critiquées par la communauté internationale.

Élection présidentielle de 2014

Modèle:Article détaillé

Fichier:Normandy format talks in Minsk (February 2015) 03.jpeg
Dirigeants de la Biélorussie, de la Russie, de l'Allemagne, de la France et de l'Ukraine le 11 et Modèle:Date- 2015 à Minsk.

Les élections sont marqués par une forte abstention, Modèle:Unité, soit 50,8 % des votants<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais ce résultat inclut la Crimée et les régions sous contrôle séparatiste, où la participation a été très faible.

Lors de cette élection, les électeurs donnent la victoire à Petro Porochenko, à la majorité dès le premier tour avec environ 54,7 % des voix, soit 9 857 118 sur Modèle:Unité valides, alors que Ioulia Tymochenko arrive deuxième avec 13 %.

Accord de libre échange avec l'Union européenne

Modèle:Article connexe Le Modèle:Date-, le nouveau président Petro Porochenko signe un accord de libre échange avec l'Union européenne à Bruxelles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Présidence de Volodymyr Zelensky (depuis 2019)

Modèle:Article connexe

Portrait d'un quadragénaire aux cheveux bruns coupés court, en costume noir, posant bras croisés devant un bureau en bois et l'emblème de l'Ukraine en arrière-plan.
Portrait officiel de Volodymyr Zelensky (2019).

L'[[Élection présidentielle ukrainienne de 2019|élection présidentielle de mars-Modèle:Date-]] porte au pouvoir l'humoriste et comédien Volodymyr Zelensky, qui, après avoir éliminé dès le premier tour Ioulia Tymochenko, pourtant donnée favorite durant toute l'année 2018, récolte 73 % des voix au second tour face à un Porochenko affaibli par cinq années de guerre et de corruption<ref name="Siohan">Modèle:Article</ref>. Se présentant comme un candidat antisystème<ref name="universalis 21-24 avril 2019">Modèle:Lien web</ref>, Zelensky a mené une campagne atypique axée avant tout sur les réseaux sociaux, jouant de l'identification avec le personnage de professeur d'histoire élu président qu'il incarne depuis 2015 dans la série télévisée Serviteur du peuple. Ses détracteurs soulignent ses accents populistes, son inexpérience et sa quasi-absence de programme<ref name="Siohan" />. Lors de son investiture le Modèle:Date-, Zelensky dissout le Parlement, où son parti ne compte aucun député, et provoque des élections législatives anticipées : cette décision est jugée anticonstitutionnelle par une partie de la classe politique, dont le Premier ministre Volodymyr Hroïsman, qui donne sa démission<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le scrutin, qui a lieu le Modèle:Date- avec un taux de participation de 49,8 %, donne la victoire au parti de Zelensky avec une majorité absolue de Modèle:Nobr sur 450<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Volodymyr Zelensky fait de la lutte contre la corruption l'un des grands axes de sa présidence : à cet effet, il met en place de nombreuses mesures anticorruption, dont une loi engageant la responsabilité pénale des fonctionnaires reconnus coupables de déclarations de revenus mensongères. Celle-ci et plusieurs autres sont néanmoins invalidées en Modèle:Date- par la Cour constitutionnelle, qui les juge trop sévères : cette décision provoque des manifestations et une crise constitutionnelle<ref name=Moysan>Modèle:Lien web</ref>. Zelensky réussit néanmoins à faire passer le Modèle:Date- une loi visant à limiter le pouvoir des oligarques, riches hommes d'affaires qui influencent la vie publique ukrainienne, en les recensant dans un registre<ref name="universalis 23 septembre 2021">Modèle:Lien web</ref>. Les intéressés ont six mois pour cesser leurs activités politiques et vendre leurs médias<ref name="Moysan" />, sans quoi ils sont fichés comme oligarques et soumis à de fortes contraintes (obligation de déclarer leurs possessions, interdiction de financer des partis politiques, de rencontrer en privé des hauts fonctionnaires ou de participer à des privatisations)<ref name="universalis 23 septembre 2021" />. Zelensky est toutefois critiqué pour avoir pris la tête de la commission chargée d'établir le registre, ce qui engendre un conflit d'intérêts en raison de ses liens avec l'oligarque Ihor Kolomoïsky. Il est par ailleurs lui-même accusé d'évasion fiscale dans l'affaire des Modèle:Lang<ref name=Moysan/>.

Quatre dirigeants installés à une table devant un parterre d'auditeurs, avec les drapeaux de leurs pays respectifs en arrière-plan.
Volodymyr Zelensky (à g.) avec Angela Merkel, Emmanuel Macron et Vladimir Poutine lors d'une conférence pour la paix le Modèle:Date-.

Sur le plan international, Zelensky entend relancer le dialogue avec la Russie sur la question du Donbass. Le début de son mandat est marqué à cet égard par des succès, dont des échanges de prisonniers sans précédent entre l'Ukraine et le camp prorusse<ref name=Moysan/> et la restitution par Moscou des trois navires ukrainiens arraisonnés lors de l'incident du détroit de Kertch un an plus tôt<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette politique de détente mécontente néanmoins une partie de l'opinion publique, qui manifeste dans les grandes villes d'Ukraine pour dénoncer une Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, Kiev et Moscou n'en signent pas moins le plus long accord de cessez-le-feu depuis le début du conflit<ref name=Moysan/> : celui-ci est presque aussitôt fragilisé par des tirs en provenance des territoires séparatistes, le Modèle:Date-, mais Zelensky réaffirme son attachement à l'accord en imputant ces agissements à des Modèle:Cita<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, cependant, un tournant s'opère lorsque la Russie concentre des troupes à la frontière ukrainienne, dans un contexte de violations répétées du cessez-le-feu. Rompant avec sa position conciliante, Zelensky se tourne vers l'OTAN et l'Union européenne, considérant que l'adhésion de l'Ukraine à ces organisations est Modèle:Cita. Après quelques semaines de tensions, Sergueï Choïgou annonce le début du retrait des troupes russes le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais celles-ci se réinstallent massivement à la frontière en fin d'année. Malgré la réaffirmation par Zelensky de sa volonté de négocier directement avec Moscou, et l'ouverture de discussions avec les États-Unis et les partenaires européens<ref>Modèle:Lien web</ref>, Vladimir Poutine lance finalement son armée à l'assaut du pays en Modèle:Date-.

Armée

Modèle:Article détaillé Modèle:... L'armée ukrainienne reçoit une aide militaire conséquente de la part des pays de l'OTAN et de l'Union européenne lors de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Économie

Modèle:Article détaillé

Fichier:20 hryvnia 2018 front.jpg
Billet de 20 hryvnia à l'effigie d'Ivan Franko.
Fichier:ДМЗ 024.jpg
Industrie de Donetsk.
Fichier:Antonov An-225.jpg
L'An-225, qui était le plus gros avion cargo du monde.

L'Ukraine a une économie diversifiée, mais encore tributaire des industries établies à l'époque soviétique. C'est un libre marché émergent, où la croissance fut à deux chiffres durant ces dernières années, jusqu'à la révolution orange (2004-2005). Ses ressources naturelles tournent beaucoup autour de l'agriculture (tournesol, noix, betteraves sucrières). Autre point fort de son agriculture, le pays est aussi septième au palmarès des producteurs mondiaux de céréales au milieu des années 2010, dominé par les États-Unis, grâce à une forte progression. Le secteur agricole est cependant en repli dans d'autres domaines : sur les six premières années de la décennie 2010, le pays n'a jamais regagné sa place au palmarès des huit plus grands producteurs mondiaux de sucre<ref>Selon Arcadia, déclinaison africaine du Rapport Cyclope.</ref>.

Les ressources minières (fer, charbon, uranium, potasse, etc.) jouent également un rôle important. L'économie est caractérisée par une forte inflation et des rendements économiques encore un peu faibles.

Du point de vue commercial, son principal partenaire économique reste la Russie, même si l'Ukraine s'efforce de se tourner vers les pays de l'Union européenne géographiquement proches d'elle. Le pays joue un rôle important dans la distribution gazière européenne. En 2015, en dépit de la guerre du Donbass, l'Ukraine reste dépendante de la Russie pour 21 % de ses importations et 12 % de ses exportations<ref name="Herbert2018">Fabien Herbert, « L'Ukraine : quatre ans après Maïdan », Conflits : histoire, géopolitique, relations internationales, janvier-mars 2018, Modèle:P..</ref>.

La monnaie nationale, la hryvnia, a été introduite en 1996 et a contribué à réduire l'hyperinflation qui régnait alors.

De 1989 à 1999, le PIB s'est effondré de 60 %, passant de Modèle:Nobr de dollars internationaux à Modèle:Nobr, puis est remonté à Modèle:Nobr jusqu'à la crise de 2008, depuis laquelle le PIB a tendance à diminuer irrégulièrement (PIB en 2012 : Modèle:Nobr de dollars internationaux)<ref>Base de données de la Banque Mondiale.</ref>.

En 2001, le gouvernement prit la décision d'accélérer le processus d'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), cependant les résultats ne furent pas aussi bons que prévu. L'objectif était d'entrer dans l'OMC en Modèle:Date- (le seul pays s'y opposant étant le Kirghizistan), entrée qui fut effective le Modèle:Date-.

La crise politique de 2006 aurait pu affecter l'économie ukrainienne en raison de la longueur de la désignation du Premier ministre. Les investisseurs ne furent pas vraiment effrayés et l'économie résista bien. La croissance du PIB en Modèle:Date- était de 9 % comparé à Modèle:Date-, la production industrielle a augmenté, le secteur bancaire s'est étendu, grâce à l'arrivée de banques européennes. En 2009, à la suite de la crise financière, le PIB ukrainien a chuté de 15 %, l'une des pires performances économiques enregistrées pendant cette période. Grâce aux exportations, la croissance a repris en 2010, mais les conditions extérieures sont susceptibles d'entraver les efforts pour la reprise économique en 2011<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Le conflit armé a eu un impact non négligeable sur l'activité économique du pays, le PIB baissant de 6,6 % en 2014, puis de 9,8 % en 2015 pour se redresser légèrement en 2016 (2,3 %). De 2013 à 2017, le PIB a ainsi connu une baisse de 49 % ne totalisant que Modèle:Nobr de dollars en 2017 pour 183 en 2013<ref name="Herbert2018" />. L'instabilité politique du pays constitue également un terrain défavorable pour les investisseurs étrangers<ref name="Herbert2018" />.

En 2022, l'Ukraine est classée en Modèle:57e pour l'indice mondial de l'innovation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Transport

Fichier:Автодорога Київ — Одеса, с. Віта-Поштова 003.jpg
Section de la route européenne 95 - autoroute M05 près de Kiev.

L'Ukraine possède un réseau de transport assez développé, avec Modèle:Unité de routes majoritairement en mauvais état héritées de l'époque soviétique, Modèle:Unité de voies ferrées, et la longueur des voies fluviales ouvertes à la navigation est de Modèle:Unité.

Réseau routier

Fichier:Ukraine Major Roads.png
Réseau routier ukrainien.

Le réseau routier comprend Modèle:Unité de routes dont Modèle:Unité de routes nationales et Modèle:Unité de routes locales. La proportion de voies rapides est faible (Modèle:Unité par km² soit 6,6 moins dense qu'en France) et le pays ne dispose que de Modèle:Nobr d'autoroutes. Ce réseau routier, qui est en très mauvais état, fait l'objet de gros investissements en 2020 et 2021 pour commencer à le remettre à niveau.

Transports ferroviaires

Fichier:Ukrainian Railways (subdivisions).png
Plan du réseau ferré ukrainien.

L'Ukraine dispose d'un des plus grands réseaux ferroviaire d'Europe avec Modèle:Unité de voies ferrées dont Modèle:Unité sont électrifiés. Comme tous les pays issus de l'éclatement de l'Union soviétique l'écartement est de type voie large. Le ministère des infrastructures ukrainien estimait en 2019 que 97 % du parc roulant devait être modernisé ou remplacé. La compagnie de chemins de fer nationale Ukrzaliznytsia prévoyait en 2021 d'investir Modèle:Nombre de dollars dans la réparation de Modèle:Nobr de voies et la modernisation Modèle:Nobr ainsi que dans l'électrification de plusieurs itinéraires<ref name=ITA>Modèle:Lien web</ref>.

Le transport ferroviaire international joue un rôle important car il est utilisé par 60 % des exportations en 2008 (le deuxième d'Europe) et s'élevait à Modèle:Unité. Le réseau est relié à ceux de la Russie, de la Biélorussie, de la Moldavie, de la Roumanie, de la Hongrie, de la Slovaquie et de la Pologne, avec conversion voie large russe/voie normale européenne pour ces quatre derniers pays.


Les principales villes d'Ukraine disposent d'un réseau de transports en commun lourd hérité en partie de l'époque soviétique. Le métro de la capitale Kiev, est le plus important avec une longueur de Modèle:Nobr (Modèle:Nombre de passagers quotidiens). Les deux autres réseaux de métro se trouvent à Kharkiv (Modèle:Unité) et Dnipro. Par ailleurs une quinzaine de villes disposent d'un réseau de tramways<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Transport maritime et fluvial

Fichier:Oděsa, přístav.jpg
Terminal containers du port d'Odessa.

Modèle:Nobr de commerce étaient recensés en 2013, gérés par l'Autorité portuaire d'Ukraine sur sa façade maritime le long de la mer Noire et de la mer d'Azov. En Modèle:Date-, ils ont transporté Modèle:Unité de marchandises. Le plus important est celui d'Odessa, sur la mer Noire.

Le réseau fluvial comprend Modèle:Unité de voies fluviales répartis sur neuf fleuves. Le Danube, le Dniepr et le Pripiat forment l'essentiel du réseau. Ces voies d'eau gèlent en hiver (de décembre à mars).

Aéroports

Les principaux aéroports d'Ukraine sont Kiev-Boryspil (Modèle:Nobr passagers en 2019) et Kiev Jouliany (Modèle:Unité passagers) qui desservent la capitale du pays, Lviv (Modèle:Nombre passagers), Donetsk, Odessa (Modèle:Nombre passagers) et Simferopol (Modèle:Nombre passagers, situé sur le territoire occupé par la Russie). Il existait en 2012 Modèle:Nobr aéroportuaires.

Oléoducs et gazoducs

Le pays dispose d'un réseau étendu oléoducs et de gazoducs qui acheminent principalement les produits pétroliers et le gaz naturel russes vers le territoire national et l'Europe occidentale. Depuis le milieu des années 2000 ces infrastructures sont au centre d'un conflit qui oppose l'Ukraine à la Russie.

Tourisme

Modèle:Article détaillé

Le Nid d'Hirondelles (Crimée).
Le Nid d'Hirondelles (Crimée).

L’Ukraine occupait en 2012 la neuvième place en Europe par le nombre de visiteurs<ref>Modèle:Lien.</ref>. Les principales villes visités sont Kiev, Lviv, Odessa, Kamianets-Podilskyï et Yalta sur la mer Noire. Les Sept merveilles d'Ukraine ainsi que les « sept merveilles naturelles d’Ukraine » sont des endroits principalement fréquentés par les touristes étrangers. Depuis Modèle:Date-, les citoyens de l'Union européenne, de l'AELE, des États-Unis, du Canada, du Japon et de la Corée du Sud n'ont plus besoin de visa pour visiter l'Ukraine. Les Russes avaient ce droit avant 2005.

L'industrie touristique du pays a besoin d'investissement pour se moderniser, mais elle continue de contribuer stratégiquement à l'économie de l'Ukraine. En 2012, la part du tourisme dans le PIB s'est montée à Modèle:Unité de UAH, soit 2,2 % du PIB, tout en procurant directement Modèle:Unité (1,7 % des emplois totaux)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien archive, sur Bulletin of the Cabinet of Ministers of Ukraine, Modèle:Date-.</ref>. En 2012, plus de Modèle:Unité de visiteurs étrangers ont visité l'Ukraine.

Fichier:46-101-0548 Lviv Latin Cathedral RB 18.jpg
Le centre historique de Lviv.
Fichier:Kiev stmichael May 2010.JPG
Monastère Saint-Michel-au-Dôme-d'Or, Kiev.

L'Ukraine possède de très nombreux sites touristiques dans tout le pays, un littoral sur la mer Noire avec des plages nombreuses et très populaires, des châteaux historiques, des parcs, des sites viticoles et un nombre important de musées répartis dans l'ensemble du pays, et notamment dans les grandes villes de Kiev, Odessa, Donetsk et Lviv. L'un des symboles les plus connus reste la cathédrale Sainte-Sophie et le monastère Saint-Michel avec ses toits dorés à Kiev, ainsi que le site antique de Chersonèse à Sebastopol (Crimée). Le massif des Carpates, dans l'Ouest, offre des stations de ski ainsi que des sentiers pédestres pour faire de la randonnée.

Environnement

Modèle:Article détaillé Le pays a été marqué par la catastrophe de Tchernobyl, même si les retombées ont essentiellement concerné la Biélorussie.

Fichier:Зимові розваги вожака.jpg
Cheval de Przewalski dans la zone d'exclusion de Tchernobyl.

En tant que centre nodal énergétique pour l'Europe de l'Est, le risque d'accident lié à une infrastructure énergétique reste élevé<ref>L'Ukraine, corridor énergétique de l'Europe.</ref>.

Fichier:WLE - 2020 - Піп Іван Мармароський - 01.jpg
Parc national des Carpates.

Les problèmes d'environnement en Ukraine provoquent une baisse de l'espérance de vie<ref>Hanna H. Starostenko, « Modèle:Lang » Uktraine Magazine Modèle:N°, 1998, online at Modèle:Lien brisé.</ref>. Le journaliste Dmytro Kouzoubov note en 2019 que le pays est confronté à d’importants défis environnementaux : fragilité de la protection des nappes phréatiques, qui pourraient être victimes d'une pollution massive en provenance des mines, importante pollution (soufre, plomb, cadmium, etc.) liée aux armes utilisées pendant les combats, destruction des forêts et des sols pour l'extraction clandestine de l'ambre, abattage clandestin des forêts, absence de gestion des ordures ou encore menaces sur le niveau et la qualité du Dniepr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'Ukraine a connu dans le courant de l’été 2010 de nombreux feux de forêts, tout comme sa voisine russe.

Médias

Modèle:Article détaillé Modèle:...

Enseignement

L'université d'État Tarass-Chevtchenko, l'Institut polytechnique de Kiev et Université nationale de commerce et d'économie de Kiev sont les principales universités ukrainiennes. Modèle:...

Culture

Modèle:Article détaillé

Littérature ukrainienne

Modèle:Article détaillé

Jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la langue écrite diffère significativement de la langue parlée. La littérature ukrainienne moderne nait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Des écrivains de la nouvelle génération commencent alors à écrire en langue du peuple, cherchant la codification qui refléterait la prononciation.

Cette vague commence avec Ivan Kotliarevsky qui en 1798 publie le poème Eneyida (Modèle:Lang-uk), qui est considéré comme la première œuvre en ukrainien moderne. Sa pièce de théâtre Natalka Poltavka est devenue un classique de la littérature ukrainienne. Elle est jouée encore aujourd’hui dans de nombreux théâtres de l’Ukraine. Modèle:Double image

Mais c’est l’œuvre de Taras Chevtchenko, fils de paysans serfs qui a eu la chance d’être libéré et de recevoir de l’éducation, qui marque véritablement la renaissance littéraire ukrainienne. Parmi d'autres écrivains ukrainiens : Ivan Franko et Lessia Oukraïnka.

D'autres écrivains ukrainiens ont par ailleurs influencé la littérature russophone dont le plus célèbre Nicolas Gogol, est sujet de dispute entre Ukrainiens et Russes.

Sujet des interdictions et de la censure tsariste, la littérature de la langue ukrainienne vécut une brève période de renaissance dans les années 1920 que l’on appelle la « renaissance fusillée » car beaucoup de ses représentants furent exécutés lors des purges staliniennes et d’autres emprisonnés dans des camps du Goulag. Ce fut le cas notamment de Vassyl Stous, poète, traducteur et membre du groupe Helsinki. Arrêté en 1972, il fut déporté au goulag où il mourut en 1985, dans une cellule d'isolement.

Après la fin de l’URSS et l’indépendance de l’Ukraine, la littérature ukrainienne connaît une nouvelle renaissance, limitée par la crise économique et par la russification des grandes villes de l’Est de l’Ukraine.

Parmi les écrivains modernes les plus connus, on trouve Iouri Androukhovytch, Serhiy Jadan, Andreï Kourkov, Oksana Zaboujko, Ihor Pavliouk.

Cinéma

Modèle:Article détaillé

Fichier:Довженко Олександр.jpg
Alexandre Dovjenko.
Fichier:Sergei Loznitsa.jpg
Sergei Loznitsa.

Le cinéma ukrainien est à la fois partie prenante du cinéma soviétique et un cinéma original, attaché à la terre et à l'histoire ukrainienne. Certains auteurs accordent ainsi au cinéma ukrainien un développement parallèle et indépendant du cinéma soviétique, d'autres fixent son essor véritable au lendemain de l'indépendance du pays, en 1991.

L'histoire du cinéma ukrainien débute de manière précoce, en 1896. C'est aussi l'une des cinématographies qui a presque disparu durant les années 1990, avec la chute de l'URSS. Depuis 1998, elle connaît un renouveau important.

Télévision

Modèle:Article détaillé La télévision se diffuse en Ukraine principalement dans les années 1950, où, très contrôlée, elle sert principalement à la diffusion de programmes patriotiques soviétiques. La télévision indépendante prend son essor avec la chute du communisme en 1989.

De nombreuses chaînes et groupes de télévision, privés ou publics, diffusent en Ukraine actuellement.

Musique

Modèle:Article détaillé

La musique ukrainienne est essentiellement vocale et polyphonique depuis l'avènement de ce style dans la musique liturgique orthodoxe au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Pendant longtemps les musiciens à la Cour du tsar et dans les chœurs orthodoxes étaient Ukrainiens. Les instruments n'apparurent que pour accompagner les chanteurs.

Cuisine

Fichier:Вареники с вишней.jpg
Varenykys.

La cuisine ukrainienne est une part importante de la culture nationale. Des plats spéciaux sont préparés à Pâques ou à Noël. Les Ukrainiens utilisent diverses sortes de sauces, de poissons et de fromages. Le pain est un élément essentiel à tout repas. Le bortsch est une soupe traditionnelle servie en entrée. Elle est à base de betteraves et de légumes (chou, carottes, pommes de terre, oignons ou tomates) et de viande (poulet, porc ou bœuf).

Le varenyky (Вареники) est un plat ukrainien traditionnel populaire et très ancré dans la cuisine ukrainienne. Ressemblant à des raviolis, ils sont cependant plus volumineux et très similaires aux pelmeni russes, aux pierogi polonais voire aux buuz mongols. Leur farce est constituée généralement de pommes de terre, mais il y a de nombreuses déclinaisons : fromages, fraises, cerises, champignons, choux, voire plusieurs combinaisons entre elles.

Le gâteau de Kiev (en ukrainien : торт « Київський ») est à base de noisettes et de meringue.

La horilka est la vodka ukrainienne.

Religions

Modèle:Article détaillé

Fichier:St. Volodymyr's Cathedral in Kiev.jpg
Cathédrale Saint-Vladimir à Kiev.

Les principales confessions du pays sont chrétiennes, essentiellement orthodoxes et dans une moindre mesure catholiques.

Il existe principalement trois églises orthodoxes en Ukraine :

Le catholicisme représente 9 % de la population, soit environ quatre millions de fidèles<ref>Modèle:Article</ref>. Il est surtout pratiqué selon le rite byzantin.

D'autres confessions chrétiennes issues du protestantisme ou encore l'Église apostolique arménienne sont aussi représentées mais en très petit nombre, environ 1 %. L'islam, qui est principalement la religion des Tatars de Crimée, réunit moins d'1 % des croyants et le judaïsme moins de 0,5 %.

L'Ukraine dispose d'un patrimoine religieux considérable, parfois très ancien (jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et présentant, dans les Carpates, une architecture en bois. Un projet national de recensement et de préservation existe depuis 2005<ref>projet national de recensement et de préservation.</ref>.

Sport

Modèle:Article détaillé Modèle:...

Codes

L'Ukraine a pour codes :

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Notes de type « grec »

<references group="grec"/>

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Intérêt d'un article bibliographique spécifique

Ouvrages généraux
Histoire de l'Ukraine
Géographie
Économie
Culture
Divers
  • Olha Ostriitchouk : Les Ukrainiens face à leur passé, P.I.E. Peter Lang, Bruxelles 2013 Modèle:ISBN
  • Jacques Benoist-Méchin, Ukraine - Le fantôme de l'Europe ; Monaco (Éditions du Rocher, en coédition avec Valmonde), 1991; 153 pages, dont 2 cartes. Modèle:ISBN (réédition d'un texte de 1939, augmenté de documents politiques relatifs à l'histoire des territoires ukrainiens 1917-1939; présentation par Éric Roussel).
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} France Mesle, Jacques Vallin, avec la contribution de Vladimir Shkolnikov, Serhii Pyrozhkov, Sergeï Adamets, Mortality and Causes of Death in 20th-century Ukraine, Springer, coll. Demographic Research Monographs, 265 p, 2011.
  • Danièle Georget et Tetiana Andrushchuk, Dictionnaire amoureux de l'Ukraine, Plon, 2022.

Articles connexes

Liens externes

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