Claude Piéplu

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Claude Piéplu est un acteur français, né le Modèle:Date de naissance à Paris 14e et mort le Modèle:Date de décès à Paris 16e<ref name=Steinmetz/>.

Adepte de l'humour aérien et pince-sans-rire, il se distingue au théâtre et au cinéma et, pour le grand public, reste dans les mémoires comme le narrateur de la série d'animation Les Shadoks, ou l'« homme aux clefs d'or » de la série télévisée comique Palace.

Biographie

Jeunesse

Fils de cuisinier, Claude Piéplu est engagé à quinze ans comme grouillot à la banque Vernes, où il s'amuse à observer et à imiter le personnel de l'établissement<ref name=Steinmetz>« Mort de Claude Piéplu », Muriel Steinmetz, L'Humanité.fr, 26 mai 2006.</ref>.

Carrière

Fichier:Claude Pieplu manifestation pour la paix et le desarmement Paris 1983 Photo Olivier Dumay.jpg
Claude Piéplu en 1983, interviewé au cours une manifestation à Paris pour la paix et le désarmement.

Découvrant le théâtre à la Comédie-Française, Claude Piéplu s'inscrit aux cours de Maurice Escande. Engagé en 1944 au théâtre des Mathurins, il joue aux côtés de Gérard Philipe et Maria Casarès<ref name=Steinmetz/>. Il échoue par deux fois au concours du conservatoire de Paris<ref name=Steinmetz/>. Il entre alors dans la compagnie Jacques Fabbri<ref name=Steinmetz/>, qui monte, entre autres, Misère et Noblesse, Le Bon Numéro, La Jument du roi, Les Joyeuses Commères de Windsor, La Folie Rostanov… Il jouera par la suite dans près de 175 pièces de théâtre.

Son premier rôle au cinéma est dans D'homme à hommes en 1948. On le voit ensuite dans une quarantaine de films, notamment aux côtés de l'acteur Louis de Funès, imposant son phrasé reconnaissable entre tous, son port distingué et son humour pince-sans-rire<ref>« Claude Piéplu : "Si on veut garder son intégrité d'artiste, on ne peut pas toujours accepter les propositions qu'on vous fait" », France Culture.fr, 9 juin 2018.</ref>. Il tourne avec Costa-Gavras, Claude Chabrol, Luis Buñuel, Henri-Georges Clouzot, Julien Duvivier… Il s'illustre notamment dans les films La Bourse et la Vie de Jean-Pierre Mocky, La Meilleure Façon de marcher (1975) de Claude Miller, Les Noces rouges (1972) de Claude Chabrol, Le Charme discret de la bourgeoisie de Luis Buñuel la même année, voire La Galette du roi (1986) de Jean-Michel Ribes<ref name=Steinmetz/>. Il dit se sentir à l'aise dans « l'expression aérienne et distanciée de l'humour ».

Manifestant une curiosité sans bornes, fasciné par la création nouvelle, Claude Piéplu avait décidé, dès 1975, de laisser de côté les auteurs classiques pour se consacrer exclusivement aux modernes<ref name=Steinmetz/>. Il joue notamment dans une pièce d'Harold Pinter sous la direction de Claude Régy. Il est aussi appelé par Gabriel Garran<ref name=Steinmetz/>. De nouveau avec Jean-Michel Ribes, il participe à l'aventure de la série télévisée Palace qui donne à entendre, au théâtre du Rond-Point, des textes insolites et drôles de Claude Bourgeyx et Roland Dubillard<ref name=Steinmetz/>.

En 1999, il tourne son dernier film, à savoir Astérix et Obélix contre César, la première adaptation en prise de vues réelles d'Astérix, tournage qui marque également l'un des derniers films de Claude Zidi qui lui offre le rôle de Panoramix, le druide du village gaulois<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film, porté par les ténors Christian Clavier et Gérard Depardieu, connait un important succès grâce à ses Modèle:Nombre en France qui fait de lui le film le plus vu dans les salles de cinéma en France en 1999<ref name="Le Figaro:1">Modèle:Lien web.</ref>. Obtenant un résultat mondial de Modèle:Nombre, il s'agit avec Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain (2001), La Marche de l'empereur (2004) ou encore Intouchables (2011), d'un des films français en langue française les plus vus à l'international<ref name="Le Figaro:1"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Collectionneur, militant du théâtre vivant, favorable au désarmement nucléaire<ref name=Steinmetz/>, il est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence, également membre du Conseil mondial de la paix.

Mort

Claude Piéplu meurt le Modèle:Date- à l'âge de quatre-vingt-trois ans, des suites d'une longue maladie<ref name=Steinmetz/>. Il repose au sein de la Modèle:84e division du cimetière parisien de Bagneux, dans les Hauts-de-Seine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Théâtre

Filmographie

Cinéma

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Télévision

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Doublage

Cinéma d'animation

Séries télévisées

Jeux vidéo

Bande-annonce

À Radio France

Discographie

Le Carnaval des animaux et Mémoires d'un âne ont paru en CD chez Arion (ARN 68496) en 1999 et ont obtenu un Diapason d'or.

Publications

  • Jean-Pierre Pelaez (préface de Claude Piéplu), Les explorateurs, éditions Cadex, 1988
  • Claude Piéplu, L'abécédaire de Claude Piéplu, lithographies originales de Françoise Pétrovitch, éditions Archimbaud, 1993
  • Jacques Rouxel (préface de Claude Piéplu), Les Shadocks, Éditions Circonflexe, 1994
  • Claude Piéplu, Il faut croire aux éléphants blancs, éditions Ramsay, 1998
  • Cirque plume (préface de Claude Piéplu), illustrations de Yves Perton, postface de Jacques Livchine, éditions Caracter's, 1998
  • Claude Piéplu et Gérard Lemarié, Qu'en est-il du comique ?, éditions Mallard, 1999
  • Claude Bourgeyx (préface de Claude Piéplu), Les Petites Fêlures suivi de Mademoiselle Werner, éditions Le Castor Astral, 2002
  • Jean-Paul Dupuy (préface de Claude Piéplu), Abécédaire raisonné des Shadoks, illustrations de Jacques Rouxel, éditions Nicolas Philippe, 2003
  • Claude Piéplu et Daniel Pennac, Merci, éditions Gallimard jeunesse, 2004.

Distinctions

Décoration

Nomination

Notes et références

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Liens externes

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