Débarquement de Provence

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Modèle:Article connexe Modèle:Infobox Conflit militaire

Le débarquement de Provence, désigné sous les noms de code Anvil puis Dragoon, est une opération militaire menée pendant la Seconde Guerre mondiale à partir du Modèle:Date par les troupes alliées dans le Sud-Est de la France (entre Toulon et Cannes).

À l'origine appelée Anvil (enclume en anglais), l'opération a été renommée Dragoon par Winston Churchill qui était hostile à ce débarquement (il déclara y avoir été « contraint », dragooned en anglais<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>). Il préférait une percée des troupes déployées sur le front d'Italie vers les Balkans afin de prendre en tenaille l'armée allemande en Europe centrale et d'arriver à Berlin avant les Soviétiques. Il s'oppose notamment à de Gaulle, qui menace de retirer les divisions françaises du front italien. Les objectifs étaient de libérer Toulon, Marseille puis de remonter le Rhône jusqu'à effectuer la jonction avec les forces de l'opération Overlord débarquées en Normandie.

L'opération Dragoon comportait le déploiement de planeurs (opération Dove) et un faux débarquement dans le Nord de l'Italie (opération Span).

La défense allemande composée de la [[19e armée (Allemagne)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:|  }} }} armée]] (essentiellement des troupes étrangères) est dégarnie, notamment de la Modèle:9e Panzerdivision, à la suite de l’envoi de renforts vers le front de Normandie. À la suite de ce débarquement et de sa rapide progression, Hitler opère un repli pour éviter l'encerclement mais ordonne la destruction des ports de Toulon et Marseille et de garder ces deux villes.

Forces en présence le 15 août 1944

Alliés Allemands<ref name="rappel">La Modèle:338e division d'infanterie ID et la Modèle:11e Pz-div ne sont pas pris en compte puisqu’elles ne participeront qu’au combat dans la vallée du Rhône.</ref>
Soldats Modèle:Unité (Modèle:Unité fin septembre) Modèle:Unité
Chars 500 (800 fin septembre) 36
Artillerie Modèle:Unité (dont 551 de marine) 450
Avions Modèle:Unité 105
Navires Modèle:Unité (dont 500 de guerre) 48 (dont 10 U-Boots)

Unités de la Wehrmacht

Modèle:... La Wehrmacht, déjà engagée sur trois fronts, le front de l'Est, le front italien et, depuis deux mois, le front normand, est en infériorité numérique. Elle dispose pour défendre les côtes méditerranéennes de la France de la [[19e armée (Allemagne)|Modèle:19e armée]] commandée par le Modèle:Lang Friedrich Wiese<ref name="rappel" />,<ref>Source principale pour le § : Alain Chazette, L’armée allemande sur la côte méditerranéenne, A.O.K.19 Mittelmeerküstenfront, vol. 1, Éditions Histoire & collection, Paris, 2004, Modèle:P..</ref>, elle-même subdivisée entre :

La Kriegsmarine, commandée par l'amiral commandant la côte sud française (Modèle:Lang) en la personne du Vizeadmiral Paul Wever, QG à Aix-en-Provence composée de :

  • le Marine-Einsatz-Kommando 71. : chargé du renseignement naval. P.C. : Aix-en-Provence.
  • Le [[95e régiment de sécurité (Allemagne)|Modèle:95e régiment de sécurité]] (Sicherungs-Regiment 95.) : situé entre le Grau de Vendres et Frontignan.

La Luftwaffe, dont le [[IV. Luftwaffen-Feldkorps|Modèle:4e corps de campagne de la Luftwaffe]] (IV. Luftwaffen Feldkorps) est commandé par le General der Flieger Erich Petersen (du Modèle:Date- jusqu’au Modèle:Date-), QG à Montpellier jusqu'en juillet 1944 puis transféré à Capendu (Aude)

Les unités spéciales :

  • le II./3. Brandenburg-Regiment a trois compagnies : la Modèle:5e, Modèle:7e et une compagnie italienne d’emploi spécial (Aix-en-Provence).
  • le 200e régiment de sécurité (Sicherungs-Regiment 200.) (Aix-en-Provence).
  • la 2. Fliegerdivision : état-major installé à Montfrin (Gard) (JGr.200, II./JG 77., KG 26., KG 77., 1(F)./33., 2./SAGr128.).

Unités alliées

Unités terrestres alliées

Les forces américaines d'assaut par la mer se composent de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIIe{{#if:|  }} }} armée américaine, soit :

  • le Modèle:6e corps d'armée :
    • la [[3e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:3e d'infanterie américaine]] du général John W. O'Daniel ;
    • la [[36e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:36e d'infanterie américaine]] du général John E. Dahlquist ;
    • la [[45e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:45e d'infanterie américaine]] du major général William W. Eagles ;
  • et la First Airborne Task Force du général Robert T. Frederick, dont, entre autres, les unités suivantes :
    • 509th Parachute Regimental Combat Team (509th PRCT), dont :
      • 463rd Parachute Field Artillery Batallion du Lieutenant Colonel John T. Cooper
      • Modèle:Lien du Lieutenant Colonel William P. Yarborough,
    • 517th Parachute Regimental Combat Team (517th PRCT) dont :
      • 460th Parachute Field Artillery Battalion (460th PFAB) du Lieutenant Colonel Raymond L. Cato ;
      • 517e régiment d'infanterie parachutée (États-Unis) (517th Parachute Infantry Regiment (517th PIR) du Lieutenant Colonel Rupert D. Graves
      • 596th Parachute Combat Engineer Company) (596th PCEC) du Capitaine Robert W. Darlymple ;
    • Modèle:Lien du Lieutenant Colonel Edward I. Sachs (582 hommes) ;
    • Modèle:Lien du Lieutenant Colonel Wood G. Joerg (842 hommes) ;
    • Modèle:2nd Independent Parachute Brigade du général Charles Pritchard composée de :
      • 1st Independant Parachute Platoon
      • 4th Parachute Battalion du Lieutenant Colonel Harold Brian Coxen
      • 5th (Scottish) Parachute Battalion du Lieutenant Colonel D. R Hunter
      • 6th (Royal Welch) Parachute Battalion du Lieutenant Colonel V. W. Barlow
      • 127th Parachute Field Ambulance, RAMC du Lieutenant Colonel J. P. Parkinson
      • 64th Airlanding Light Battery Royal Artillery Battalion du Major D. M. Duncan
      • 30th Airlanding Anti-tank Battery Royal Artillery Battalion du Major B. J. Potter
      • 2nd Parachute Squadron Royal Engineers du Major C. D. H. Vernon
      • 2nd Parachute Brigade Workshops Royal Electrical and Mechanical Engineers du Captain R. H. Watson
      • 2nd Parachute Brigade Group Royal
      • 751st Composite Company RASC du Captain H. J. C. Cornish
      • 1st Independent Glider Pilot Squadron du Major G. A. R. Coulthard
      • 23rd Independent Parachute Platoon <ref name=rottman16>Rottman, p.16.</ref>
    • 1st Special Service Force du Colonel Edwin A. Walker

Unités terrestres françaises

Unités navales alliées

Unités navales françaises

Les unités navales alliées étaient constituées de Modèle:Nombre de guerre, sur ce nombre 130 furent principalement engagés dont une trentaine de navires français<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> :

Composition des forces terrestres françaises

À partir du Modèle:Date-, ce sont environ Modèle:Unité de la [[1re armée (France, 1944-1945)|Modèle:1re Armée Française]] dirigée par le général Jean de Lattre de Tassigny, qui sont arrivés dans le Sud de la France. Ils débarqueront dans les mois qui suivent, dont Modèle:Unité féminines ; 10 % étaient originaires de la métropole (les « Français libres » du général de Gaulle) ou d'Afrique subsaharienne (près de 10 000), 90 % venaient d'Afrique du Nord dont une écrasante majorité d'anciens soldats de l'armée d'armistice (devenue Vichyste) des départements d'Algérie ; parmi ces derniers, 52 % étaient d'origine nord-africaine (près de 100 000) et 48 % étaient d'origine européenne (les futurs Pieds-noirs)<ref>« Débarquement : « Nous n'avons pas la reconnaissance de la France » ». France 24, 31 décembre 2014.</ref>,<ref>« Libération de Paris : où étaient les combattants noirs de la Modèle:2e DB ? », France 24, 20 août 2014.</ref>.

Dans les grandes unités, le pourcentage de soldats nord-africains variait de 27 % à la [[1re division blindée (France)|Modèle:1re DB]] à 56 % à la [[2e division d'infanterie marocaine|Modèle:2e DIM]].

Par type d'arme, ce pourcentage était d'environ 70 % dans les régiments de tirailleurs, 40 % dans le génie et 30 % dans l'artillerie<ref>Jacques Frémeaux, « Les contingents impériaux au cœur de la guerre », Histoire, économie et société, Éditions C.D.U. et S.E.D.E.S., vol. 23, Modèle:N°, 2004, Modèle:P..</ref>.

Débarquement

Fichier:HMS Kimberley Winston Churchill.jpg
Le Modèle:Date-, Winston Churchill sur le Modèle:HMS.

La veille, Radio Londres diffuse Modèle:Nombre pour la Résistance, des régions R1-R2, R3-R4 et R6, et dont les plus connus sont : « Le chasseur est affamé (Bibendum) ou Nancy a le torticolis (guérilla) » ainsi que « Le premier accroc coûte Modèle:Unité » qui deviendra le titre d'un recueil de nouvelles d'Elsa Triolet, femme de lettres résistante, qui obtint pour cette œuvre le prix Goncourt 1945, au titre de l'année 1944.

Comme lors de l'opération Overlord, le plan de bataille prévoit une division des troupes en différentes « forces » ayant chacune un but précis.

L'assaut naval

Fichier:Anvildragoon.png
Les différentes forces participant au débarquement.
Fichier:Operation Dragoon invasion fleet 1944.jpg
Débarquement sur les côtes françaises en août 1944.

L'assaut naval a lieu sur les côtes varoises entre Toulon et Cannes et mobilise Modèle:Nombre anglo-américains, Modèle:Nombre et Modèle:Unité pour le débarquement.

Durant la nuit du 14 au Modèle:Date, des commandos français sont débarqués sur les flancs du futur débarquement :

  • Rosie Force débarque les Modèle:Unité du Groupe Naval d'Assaut de la marine en Corse (GNA de la marine en Corse) du capitaine de frégate Seriot sur l'aile est, à Miramar pour couper la route aux renforts allemands venant de l’est ;
  • Romeo Force débarque le Groupe des Commandos d'Afrique (GCA) du lieutenant-colonel Georges-Régis Bouvet sur l'aile ouest, de part et d'autre du cap Nègre. (Modèle:Unité). La première plage foulée par les Commandos d'Afrique est celle du Rayol-Canadel-sur-Mer, choisie pour son grand escalier, repérable de loin.

Modèle:Lang, constituée de la Modèle:Lang et commandée par le colonel Edwin Walker, s'est chargé la même nuit de détruire les batteries des îles côtières de Port-Cros et du Levant situées devant Hyères.

Modèle:Lang, composée des trois divisions de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIIe{{#if:|  }} }} armée américaine du général Lucian Truscott (les Modèle:3e, Modèle:36e et Modèle:45e divisions) et de la [[1re division blindée (France)|Modèle:1re]] française (Modèle:1re DB) du général Touzet du Vigier est répartie en trois secteurs :

L'objectif était de débarquer et de constituer une ligne de front de vingt-cinq kilomètres de profondeur (appelée Modèle:Lang), puis d’avancer vers la vallée du Rhône et de prendre contact avec le [[2e corps d'armée (France)|Modèle:2e d'armée français]].

Le Modèle:Date-, les Alliés mènent une attaque de diversion à La Ciotat pour attirer les forces allemandes à l'écart des principales zones de débarquement<ref name="Guilledoux"/>. Pendant l'opération, deux navires de guerre allemands attaquent la flottille alliée, mais ils sont tous deux coulés<ref name="Guilledoux"/>. Au nord de La Ciotat, l'aviation américaine largue Modèle:Unité factices pour renforcer la tentative de diversion<ref name="Guilledoux">Modèle:Lien web</ref>.

Assaut aérien

Fichier:Saint-Tropez (7).jpg
Commémoration du parachutage le Modèle:Date- dans la baie de Saint-Tropez de la Cie B du Modèle:509e Bataillon.

L'assaut aérien comportait un parachutage d'hommes et de matériel entre Le Muy et La Motte avec Modèle:Unité de la Modèle:2e indépendante parachutiste britannique et de plusieurs régiments aéroportés américains largués par plus de Modèle:Unité et des planeurs américains pour les véhicules. Ils étaient acheminés depuis l'Italie. L'objectif était de s’emparer du Muy et des hauteurs de Grimaud afin d’empêcher l’afflux de renforts ennemis depuis l’ouest.

C'est Force Rugby, la Modèle:1st Airborne Task Force du général Robert T. Frederick, qui la charge. Cette force se composait, entre autres, des unités suivantes :

  • 509th Parachute Regimental Combat Team (509th PRCT), dont :
    • 463rd Parachute Field Artillery Batallion du Lieutenant Colonel John Cooper
    • Modèle:Lien du Lieutenant Colonel William P. Yarborough,
  • 517th Parachute Regimental Combat Team (517th PRCT) dont :
    • 460th Parachute Field Artillery Battalion (460th PFAB) du Lieutenant Colonel Raymond L Cato ;
    • 517e régiment d'infanterie parachutée (États-Unis) (517th Parachute Infantry Regiment (517th PIR) du Lieutenant Colonel Rupert D. Graves
    • 596th Parachute Combat Engineer Company) (596th PCEC) du Capitaine Robert W. Darlymple ;
  • Modèle:Lien du Lieutenant Colonel Edward I. Sachs (582 hommes) ;
  • Modèle:Lien du Lieutenant Colonel Wood G. Joerg (842 hommes) ;
  • Modèle:2nd Independent Parachute Brigade Group de la British Army, du général Charles Pritchard
  • 1st Special Service Force du Colonel Edwin A. Walker

Assaut aéronaval

À l'aube du Modèle:Date-, les Alliés déploient la Task Force 88 au large de la Provence. Cette force tactique a pour mission d'assurer la couverture aérienne du débarquement dans un premier temps, puis d'aider les troupes débarquées dans leur progression dans un deuxième temps.

Deuxième vague du débarquement

Le 16 août, à Modèle:Nobr, débarque Force Garbo commandée par le général américain Alexander Patch, et composée de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIIe{{#if:|  }} }} armée américaine commandée par lui-même et de la [[1re armée (France, 1944-1945)|Modèle:1re armée française]] commandée par le général de Lattre de Tassigny, elle-même composée des unités suivantes :

Les trois quarts de Force Garbo étaient sous commandement français avec pour moitié des troupes des colonies (moitié de soldats d'origine européenne et moitié de soldats africains et nord-africains).

L'objectif était de faire une poussée vers Toulon.

Dans les jours suivants, l'armée B est complétée par les unités suivantes :

L'armée B est par la suite organisée en deux corps d'armée :

Progression

Fichier:Seventh Army Front - 1 Sep 1944.jpg
Carte du front le Modèle:1er septembre 1944.

Si un objectif du débarquement en Provence était de créer un nouveau front en France, ce plan incluait aussi de détruire la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:|  }} }} armée allemande, qui avait pour tâche de défendre le Sud-Est de la France<ref>Paul Gaugeac, Le débarquement de Provence, 1944, histoire et collection.</ref>. Les Modèle:3e et Modèle:45es américaines avaient pour objectif de pousser vers la vallée du Rhône, alors que l'armée française de la Libération avait la charge de libérer les ports de Toulon et Marseille. Pour réaliser le second objectif — la destruction des forces allemandes — une force blindée est mise sur pied lors des préparatifs du débarquement, la Task Force Butler, dont la mission est de progresser vers le nord, depuis Draguignan, via Riez, puis Digne et Sisteron, et d'obliquer vers le Rhône à Aspres-sur-Buëch, et ainsi de couper la retraite des forces allemandes, lors de la bataille de Montélimar.

La nouvelle du succès rapide de cette attaque, avec une avancée profonde en vingt-quatre heures, a déclenché une insurrection populaire dans Paris.

Modèle:Article détaillé

En deux semaines la Provence aura été libérée. Digne et Sisteron sont atteintes le Modèle:Date-, Gap le Modèle:Date-. Grenoble est prise le 22 août (soit Modèle:Nombre avant la date prévueModèle:Référence nécessaire), Toulon le 23 août, Montélimar le 28 août, Marseille le 29 août et Lyon le Modèle:Date- . Les forces alliées, remontant la vallée du Rhône, rejoindront le 12 septembre, à Nod-sur-Seine vers Montbard, au cœur de la Bourgogne, celles du front de l'ouest.

Dans les Alpes-Maritimes, Nice est libérée le Modèle:Date, mais Saorge n'est reprise que le Modèle:Nobr.

La progression principale se fait vers le nord, laissant sur son flanc un front au niveau des cols alpins, qui ne constituent pas un objectif immédiat pour les états-majors alliés. Des unités allemandes venues d'Italie et chassées de Provence s'y réfugient, notamment dans les différents ouvrages et forts qui constituaient la ligne Maginot alpine<ref>La ligne Maginot, Tomes 4 et 5, histoire et collection.</ref>. Mais les FFI contrôlaient les Alpes.

Les derniers combats pour libérer la région ont lieu fin avril 1945. Les forts de la vallée de l'Ubaye, les ouvrages Maginot de Saint-Ours et Roche-la-Croix, ne sont repris aux Allemands qu'entre les 23 et Modèle:Date- par les forces françaises aidées de l'armée américaine<ref>Histoires vécues en Ubaye (1939-1945), Sabenca de la vallea.</ref>, soit huit mois après le débarquement sur les côtes du Var, alors que les derniers combats ont lieu en Allemagne.

Dès les premiers jours, un camp de transit est projeté et sa construction mise en œuvre au nord de Marseille, le camp de Calas, pour organiser la redirection des troupes vers les Vosges et l'Alsace, l'Asie ou le retour vers les États-Unis pour les troupes relevées totalisant plus de Modèle:Unité sur leur "carte de crédit". La première inspection du lieu se fait le Modèle:Date- et les premiers travaux commencent immédiatement. On estime que plus de Modèle:Unité de GI ont transité par le camp, avec Modèle:Unité par jour<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> jusqu'au Modèle:Date-, date de sa fermeture, avec une population de l'ordre de 100 000 occupants.

Ce camp accueille aussi dans sa partie sud les prisonniers au fur et à mesure de leur arrivée.

Les GI morts au combat sont regroupés à la nécropole nationale de Luynes, non loin de ce camp, d'où ils seront redirigés vers celui de Colleville-sur-Mer en Normandie ou réclamés par leurs familles aux États-Unis (60 %).

Bilan

Au total, plus de Modèle:Unité et Modèle:Unité ont été débarqués le premier jour.

Du 15 au Modèle:Date- (prise de Marseille), les pertes de cette Armée B s’élèvent à Modèle:Nombre, Modèle:Nombre et Modèle:Unité, les jours les plus terribles étant les 23 et Modèle:Date-. Environ Modèle:Unité ont été capturés<ref>Paul Gaujac, Le débarquement de Provence, Histoire et Collections, 2004, Modèle:P..</ref>.

Les soldats alliés tombés au cours de la campagne de Provence sont enterrés dans différents cimetières :

Les corps des soldats allemands tués durant l'opération Anvil/Dragoon ainsi que durant les années d'Occupation du Sud de la France sont regroupés au cimetière militaire allemand de Dagneux dans l'Ain.

Commémorations

Fichier:StTropezMonument LandingOfGeneralPatch.jpg
Monument en mémoire du débarquement des alliés à Ramatuelle, près de Saint-Tropez.

Modèle:20e du débarquement

La nécropole nationale de Boulouris est inaugurée le Modèle:Date par le général Charles de Gaulle, alors président de la République. Elle regroupe les corps de Modèle:Unité de la [[1re armée (France, 1944-1945)|Modèle:1ère française]]<ref name=boulouris/>. De Gaulle inaugure également le mémorial du débarquement en Provence sur les hauteurs nord de Toulon, sur le mont Faron<ref>http://www.histoire.presse.fr/collections/les-annees-de-gaulle/objectif-n-1-tuer-de-gaulle-05-02-1998-9603</ref>.

Modèle:50e du débarquement

Les cérémonies du Modèle:50e du débarquement réunissent le Modèle:Date 33 navires de guerre et 40 avions français, américains et britanniques, en présence du président François Mitterrand, des chefs d'État de 14 pays africains, et de représentants de tous les pays dont les soldats ont participé aux opérations militaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:60e du débarquement

Les cérémonies du Modèle:60e du débarquement le Modèle:Date eurent lieu successivement au Muy, au cimetière militaire américain de Draguignan, à Saint-Raphaël, à Cavalaire-sur-Mer et dans la rade de Toulon à bord du porte-avions Charles de Gaulle. Le président Jacques Chirac, en présence de seize chefs d'État et de gouvernement africains, a rendu hommage au « sacrifice immense » des « forces de la liberté » qui ont participé il y a soixante ans au débarquement de Provence. Quelque Modèle:Unité ont assisté des côtes toulonnaises à cette cérémonie, selon la préfecture du Var. Le président de la République a remis des décorations à vingt-et-un vétérans, essentiellement africains, et la croix de la Légion d'honneur « à la ville d'Alger en tant que capitale de la France combattante », pour son rôle d'hôte du Comité français de la Libération nationale.

Modèle:70e du débarquement

Modèle:Article détaillé Plusieurs commémorations ont lieu du 14 au Modèle:Date à l'occasion du Modèle:70e. 27 pays sont officiellement représentés sous la présidence de François Hollande<ref>15-Août : chefs d'État et parade maritime de Cannes à Toulon pour les 70 ans du Débarquement, Var-Matin, 20 juillet 2014.</ref>

Modèle:75e du débarquement

Les cérémonies du Modèle:75e du débarquement le Modèle:Date ont lieu à Saint-Raphaël, à la nécropole nationale de Boulouris, en présence du président Emmanuel Macron, de l'ancien président Nicolas Sarkozy, ainsi que des présidents guinéen, Alpha Condé, et ivoirien, Alassane Ouattara<ref>Modèle:Article.</ref>.

Dans son discours, Emmanuel Macron rend notamment hommage aux combattants venus d'Afrique (Pieds-noirs, Maghrébins et Africains subsahariens) ayant participé au débarquement<ref>Déclaration de M. Emmanuel Macron, Président de la République, en hommage aux combattants du débarquement de Provence du 15 août 1944, à Saint-Raphaël le 15 août 2019., Vie-publique.fr, 15 août 2019 [en ligne</ref> :

Modèle:Citation bloc

Hommages

Lors du débarquement de Provence, la résistance a été permise par des actes héroïques. René Borghini, Esther Poggio, Joseph Lajouxou ont été agents de liaisons et furent arrêtés à Monaco en Modèle:Date-. En 2021, le président du Conseil national a tenu à rendre hommage au résistant patriote, René Borghini, par le biais d'un buste commémoratif<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Débarquement de Provence dans la culture populaire

Jeu vidéo

Le débarquement de Provence est une des mini-campagnes solo du jeu vidéo Battlefield V, le joueur y incarne Deme Cisse<ref>Modèle:Article.</ref>, un tirailleur sénégalais qui combat les troupes allemandes aux côtés d'un autre tirailleur vétéran : Idrissa. La campagne met en avant le mauvais traitement des tirailleurs par les troupes françaises au début de l'offensive et la volonté de ceux-ci de prouver leur valeur comme soldats. Elle se termine par la mention du blanchiment des troupes coloniales effectué après la libération de Paris. Après la scène finale, le jeu fait mention sous forme d'une série de petits textes sur fond noir que les actes héroïques des tirailleurs lors de la campagne de Provence ont été oubliés de la mémoire collective, occultés par le débarquement de Normandie. Ces actes n'ont été reconnus que très récemment<ref>Modèle:Lien web.</ref>, notamment par François Hollande et Nicolas Sarkozy.

Cinéma

Littérature

Le débarquement inspire à l'écrivain français puis sénégalais Léopold Sédar Senghor le poème « Pour un FFI noir blessé », publié dans le recueil Hosties noires<ref> BERGH, Carla van den. L’événement de la commémoration dans Hosties noires de Léopold Sédar Senghor In : Que m'arrive-t-il ? Littérature et événement [en ligne]. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2006 (généré le 21 août 2019). Modèle:ISBN. DOI : 10.4000/books.pur.29787. </ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Antoine Champeaux et Paul Gaujac, Le débarquement de Provence, Lavauzelle, 2008.
  • Jean-Loup Gassend, Le débarquement de Provence. La Libération de la Côte d'Azur, Heimdal, 2014.
  • Paul Gaujac, Le débarquement de Provence : Modèle:Date- Anvil-Dragoon, Histoire et Collections, 2004.
  • Philippe Lamarque et Pierre Miquel, Le Débarquement en Provence : Modèle:Date-, Le Cherche Midi, 2004.
  • Jacques Robichon, Le Débarquement de Provence, Presses de la Cité, 2003.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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