Aimargues
Modèle:Infobox Commune de France
Aimargues (Modèle:MSAPI) est une commune française.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, la Cubelle, le Rhony et par un autre cours d'eau. Incluse dans la Camargue (delta du Rhône), la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (« le Vidourle » et la « Petite Camargue »), un espace protégé (les « Costières de Nimes ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Aimargues est une commune urbaine qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine d'Aimargues et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Aimarguois.
Située dans le département du Gard en région Occitanie, elle fait partie de la Petite Camargue.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : les stèles funéraires antiques, classées en 1978, et le château de Teillan, inscrit en 1995.
Géographie
Localisation
Aimargues se situe entre Nîmes (Modèle:Unité) et Montpellier (Modèle:Unité), à Modèle:Unité des plages du Languedoc.
Communes limitrophes
Hydrographie et relief
Située en basse vallée du Vidourle, Aimargues a une altitude très faible. Le point culminant de la commune d'Aimargues est situé à Modèle:Unité et l'altitude moyenne est de Modèle:Unité. Quelques rivières et ruisseaux sont situés sur le territoire du village, tels le Razil<ref>Modèle:Sandre.</ref>, le Rhôny<ref>Modèle:Sandre.</ref>, le Poul, la Cubelle<ref>Modèle:Sandre.</ref> ou encore l'Estanion<ref group=Note>un mas local en tire son nom</ref>. La commune est composée pour une grande partie de terrains d'alluvions modernes, mais aussi subapennins et du diluvium alpin à l'extrémité nord du territoire et possède un plan d'eau nommé la Ginouze.
Inondations
Un épisode cévenol a conduit à la désastreuse crue du Vidourle le Modèle:Date qui a inondé 85 % de la surface de la commune, 90 % des foyers<ref name="LeMonde6Mars2012">Modèle:Article.</ref>, et fait des dégâts matériels et humains extrêmement importants. Le 3 décembre, une nouvelle crue a lieu, donnant à Aimargues l'Modèle:Citation<ref name="LeMonde6Mars2012" />.
En 2005, Nancy Meschinet de Richemond et Freddy Vinet notent dans le Bulletin de l'Association de géographes français, que la municipalité d'Aimargues avait Modèle:Citation<ref>[1]</ref>.
Dix ans après, aucun aménagement majeur n'est encore réalisé. Une association, Aimargues prévention et protection des inondations (APPI)<ref name="RetourExpérience">Modèle:Ouvrage.</ref>, dirigée par Bernard Jullien, réclame des travaux aux pouvoirs publics, notamment la restauration des Modèle:Unité de digue existants, construits par Henri Pitot, et la construction d'une digue de second rang. Des aménagements voient pourtant le jour à Gallargues-le-Montueux, Lunel, Marsillargues et Saint-Laurent-d'Aigouze, faisant, pour Jullien, des Aimarguois les Modèle:Citation. L'APPI interpelle régulièrement les Modèle:Citation politiques<ref name="LeMonde6Mars2012" />. Jullien, le maire Jean-Paul Franc et le député Étienne Mourrut sont reçus par Nathalie Kosciusko-Morizet en Modèle:Date<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. La municipalité s'oppose encore au PPRI, Modèle:Citation selon le maire, lequel pointe du doigt le Syndicat d'aménagement du Vidourle (SIAV)<ref>Modèle:Article.</ref> et estime Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.
Les travaux débutent finalement en 2014<ref>Marie-Hélène Touchet, « Digue d'Aimargues : le plus gros chantier de l'aménagement du Vidourle débute », midilibre.fr.</ref>.
Climat
Le climat d'Aimargues est caractéristique du Sud de la France : c'est un climat méditerranéen avec été chaud.
Aimargues n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle de Montpellier Fréjorgues.
Voies de communication et transports
Axes ferroviaires
La gare d'Aimargues n'est plus aujourd'hui qu'un simple arrêt du train en partance du Grau-du-Roi et abrite quelques logements.
Axes routiers
Aimargues est traversée par la Route des plages, aussi appelée quatre-voies. La commune comporte aussi de nombreuses routes et chemins vicinaux. Une entrée d'autoroute de l'A9 est située également.
Transports en commun
La commune est desservie par les bus de la ligne C32 (Nîmes-Le Grau-du-Roi / La Grande-Motte) du service de transport départemental, Edgard<ref>fiche horaire ligne C32</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune fait partie de la Camargue (delta du Rhône), réserve de biosphère, zone de transition, d'une superficie de Modèle:Unité
Un autre espace protégé est présent sur la commune : les « Costières de Nimes », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :
- la « petite Camargue », d'une superficie de Modèle:Unité, une grande zone humide littorale indissociable de la Camargue provençale. Il comprend deux ensembles très intéressants : d'une part une zone laguno-marine avec un important massif dunaire actif avec de nombreuses dunes vives et fixées dont certaines boisées (Genévriers et Pins pignons) et d'autre part une zone fluvio-lacustre constituée de marais et d'étangs doux à saumâtres<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- « le Vidourle », d'une superficie de Modèle:Unité, présentant un intérêt biologique tout particulier au regard de l'existence d'espèces aquatiques et palustres remarquables et singulières par rapport à d'autres cours d'eau de la région. Le Gomphe de Graslin, libellule d'intérêt communautaire, justifie notamment l'inscription du Vidourle au réseau Natura 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : la « plaine et marais du Vieux Vistre » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :
- le « Camargue gardoise » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 11 dans le Gard et 1 dans l'Hérault<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « vallée du Vidourle de Sauve aux étangs » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 16 dans le Gard et 5 dans l'Hérault<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Aimargues.
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Aimargues est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aimargues, une unité urbaine monocommunale<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Aimargues est l'une des 79 communes membres du schéma de cohérence territoriale (SCOT) du sud du Gard et l'une des 51 communes du pays Vidourle-Camargue. Enfin, la commune est membre du syndicat mixte pour la protection et la gestion de la Camargue gardoise, avec sept autres communes du sud du département.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,8 %), terres arables (33,1 %), cultures permanentes (19,1 %), zones urbanisées (7,5 %), prairies (2,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Logement
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Aimargues est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier/Lunel/Maugio/Palavas, regroupant Modèle:Nobr du bassin de vie de l'Montpellier et s'étendant sur les départements de l'Hérault et du Gard, un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée<ref>Modèle:Lien web</ref>, retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les derniers événements significatifs qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1988, 1991, 1994, 1995, 2002, 2003, 2005, 2014, 2018 et 2021 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2003<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 2141 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
La commune est en outre située en aval des barrages de Sainte-Croix et de Serre-Ponçon, deux ouvrages de classe AModèle:Note. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
Attestation du nom
Année | Nom | Document | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
813 | Armasanica, in Littoraria | Dom J. Mabillon et dom L. d'Achery, Acta Sanctorum ordinis S. Benedicti, 1668 | ||||||
931 | Armacianicus | Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes<ref name="Cartulaire"/> | ||||||
944 | Villa Armacianicus | Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes | ||||||
961 | Armacianicus | Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes | ||||||
965 | Villa Armatianicus | Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes | ||||||
1007 | Armacianicus | Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes | ||||||
1015 | Villa Armacianicus | Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes | ||||||
1031 | Villa Armacianicus | Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes | ||||||
1080 | Mansus de Armadanicis | Cartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes | ||||||
1102 | Armadanicæ, Armasanicæ | Cartulaire de l'abbaye de Psalmodie | ||||||
1145 | Armadanicæ | Histoire de Languedoc<ref name="HistLang"/> | ||||||
1256 | Armasanicæ | Léon Ménard, notes manuscrites I | ||||||
1384 | Armasanicæ | Dénombrement de la sénéchaussée | ||||||
1435 | Armargues | Léon Ménard, notes manuscrites III | ||||||
1447 | Emargues | Léon Ménard, notes manuscrites III | ||||||
1462 | Locus Armazanicarum | Registre-copie de lettres royaux<ref name="LetRoy"/> de la sénéchaussée de Beaucaire et de Nîmes, pour les années 1461 et 1462 | ||||||
1572 | Eymargues | Ursy, notaires de Nîmes, {{#switch: XVII | er | =
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Source : Dictionnaire topographique du département du Gard<ref name="DictTopo"/> |
Étymologie
Provençal Eimargue, languedocien Aimargue, du roman Aimargues, Aymargues, Emargues, Armargues, Margues, Armasanegues, du bas latin Armadanicae, Armatianicae, Armatianicus, Armacianicus, Armasanica<ref name="LouTrésor"/>.
Les habitants sont appelés les Aimarguois, Aimarguoises.
Histoire
Moyen Âge
Le nom d’Aimargues dérive d'Armacianicum, une villa du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mentionnée pour la première fois en 813 dans le cartulaire de l’abbaye bénédictine de Psalmody<ref name="ArcheoPC"/>. La population se répartit dans les nombreuses autres villæ du territoire : Saint-Sylvestre-de-Teillan, au sud, Saint-Michel-de-Varanègues, à l’ouest, Saint-Gilles-de-Missignac, Saint-Roman-de-Malaspelles, au nord, Saint-Cirice de Margues et surtout Saint-Saturnin de Nodel, à l’est.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle signe le déclin et la désertion progressive de ces paroisses et voit l'émergence du village d'Aimargues<ref name="ArcheoPC"/>, dont le château, édifié avant 1185, sous le nom de castrum Armasanicarum, est placé sous la dépendance de la famille d'Uzès<ref name="ArcheoPC"/>. En 1119, le pape Gélase II se rend à Aimargues. Il séjourne au monastère de Teillan dont il consacre l'église. Au cours des années 1160-1190, un grand nombre de castra et de villæ deviennent possessions des Templiers dans la basse Vallée du Rhône. C'est le cas d'Aimargues, en 1161, qui joue un rôle important comme centre de recrutement pour le Temple de Saint-Gilles. Les frères Armand de Bordel, Raimon Alazandi et Pons Arimandi étaient originaires d'Aimargues<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>[2]</ref>.
Louis IX, partant pour la croisade en Palestine, fait étape dans la cité avant de s'embarquer au port d'Aigues-Mortes. Son frère Alphonse de Poitiers et sa femme Jeanne y séjournent en Modèle:Date. Leurs testaments respectifs, en français et en latin, sont datés d'Aimargues. Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le castrum et son agglomération sont répertoriés dans le cadre de l'évêché de Nîmes qui y nomme un archiprêtre. Un recensement de 1328 quantifie 520 feux, soit Modèle:Nombre environ<ref name="ArcheoPC"/>. À la suite de la peste noire de 1347-1352, il ne reste 56 ans plus tard que 50 feux lorsque le dénombrement de la sénéchaussée de 1384<ref name="DictTopo"/> est établie, soit 200 habitants environ.
Le français apparaît à Aimargues dans un livre d'imposition en 1474<ref>[3]</ref>.
Époque moderne
Aimargues devient chef-lieu d'une viguerie en 1540. En 1565, avec l'érection en duché-pairie de la vicomté d'Uzès par Charles IX, la seigneurie d'Aimargues passe sous la domination de la maison de Crussol et devient le principal fief de la Basse-Vistrenque. Elle est instituée en baronnie en 1632<ref name="ArcheoPC"/>.
En 1595, au cours de son voyage dans le sud de la France, Thomas Platter le Jeune fait un arrêt à Aimargues<ref>[4]</ref>.
Les guerres de religion marque particulièrement le village aux {{#switch: XVII
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}}. En 1579, par la paix de Nérac, Aimargues devient une place de sûreté pour les protestants, et cela jusqu'à l'Édit de Nantes, en 1598. En 1616, le château est démantelé. En 1629, après plusieurs sièges, sur ordre du cardinal de Richelieu, les remparts sont à leur tour démolis<ref name="ArcheoPC"/>. Ses pierres servent à la construction de la muraillasse de Saint-Rémy<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Tour de Fayard, demeure Renaissance ruinée, reste debout jusqu'à la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais elle doit être démolie par la suite. Il n'en subsiste que sa partie inférieure<ref name="ArcheoPC"/>.
Révolution française et Empire
Aimargues quitte la tutelle d'Uzès dès la Révolution. Lors de la mise en place du département du Gard, en 1790, elle est érigée en chef-lieu de canton au sein du district de Nîmes et intègre les communes du Cailar et de Saint-Laurent-d'Aigouze. Cependant elle est intégrée au canton de Vauvert dès 1800.
Jean Bastide dit Jarret, soldat d'origine aimarguoise dans les Gardes-Françaises, qui se trouve à Paris avec son régiment, prend part à la Prise de la Bastille le Modèle:Date-. En 1792, les Sans-Culottes dévastent les châteaux de Malherbes et de Saint-Michel.
En 1815, les catholiques royalistes massacrent les bonapartistes : c'est la Terreur blanche.
Époque contemporaine
Du 27 août au Modèle:Date, Aimargues est occupé par un contingent d'Autrichiens.
Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle des édifices religieux sont construits ou reconstruits. Le premier est le temple, bâti en 1824 à l'architecture originale en façade, puis la première église paroissiale qui est transformée en halle en 1870. Devenue salle Georges-Brassens, après ravalement, elle est maintenant consacrée aux spectacles et expositions divers<ref name="ArcheoPC"/>. Sur cette même place, une nouvelle église est édifiée entre 1864 et 1869, à l'instigation du curé Roland Lempereur<ref>Modèle:Article.</ref>, dans un style néo-romano-gothique possédant un haut clocher en façade repérable à de longues distances et dont le concepteur est l'architecte Henri Révoil. On lit sur sa façade l'inscription Modèle:Citation qui fut placée en 1905, après la victoire électorale de la gauche républicaine et anticléricale emmenée par Léon Fontanieu contre les royalistes<ref name="ArcheoPC"/>. Pour autant, la section locale de l'Action française, présidée par Joseph Calazel<ref>http://maurras.net/pdf/af/almanachs/almanach-af-1935.pdf</ref>, ainsi que celle des Jeunes royalistes<ref>[5]</ref>, continue de compter 600 adhérents<ref>Modèle:Article.</ref>.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune jouit d'une certaine prospérité qui lui vient de sa position d'important centre viticole. Malheureusement, les ravages du phylloxéra signent peu à peu son déclin. Aimargues est durement touchée en 1910 par deux grèves agricoles : la seconde conduit à l'occupation militaire de la commune et à la révocation du maire Jean Joujou. Le climat se détend cependant après les nouvelles élections municipales de 1911. Cependant, l'hôtel de ville est, en 1924 encore occupée, huit jours durant, par les anarchistes<ref name="alternativelibertaire">« Lire : Marty, « Perrier c’est nous », alternativelibertaire.org.</ref> ; de violents heurts opposent catholiques et anarchistes à l'occasion de la visite de l'évêque de Nîmes, Jean Justin Girbeau, le Modèle:Date. Un groupe anarchiste se constitue. En 1929, celui-ci invite Nestor Makhno à Aimargues ; sa femme et sa fille y résident un an.
Sous le Régime de Vichy, Augustin Pourreau, maire de la commune, Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans les années 1950, l'anarcho-communiste Georges Fontenis, fait salle comble lors d'un meeting à Aimargues<ref name="alternativelibertaire" />.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Aimargues compte 9 morts : André Thérond, Henri Pagès, Joseph Lloret (résistant<ref>Modèle:Lien web.</ref>), Raoul Teulon, Antoine Martinez, Étienne Prouvèze, Émile Pourreau, Yvon Guiraud et Jean Mailho (membre de la [[2e division blindée (France)|Modèle:2e DB]]<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>), 3 morts en déportation, Paul Perrier (militant anarchiste), Henri Langlade (opérateur radio<ref>http://patrimoine-memoire.aviation-civile.gouv.fr/flb/02-01_La-memoire-des-anciens-livret-1/files/assets/basic-html/page42.html)</ref>) et Gaston Bêchard (syndicaliste, adjoint au maire de Montceau-les-Mines) et un disparu, Pascal Rouget.
En 1957, Lucien Guiraud, adjoint au maire d'Aimargues, abat Armand Rogati, ce qui suscite un émoi durable dans la commune<ref>Qui ? Détective Modèle:N°, Modèle:Date (présentation en ligne).</ref>.
La commune redevient chef-lieu de canton en 1992 avec la création du canton de Rhôny-Vidourle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, à la suite du redécoupage cantonal de 2014, le canton de Rhôny-Vidourle est supprimé et Aimargues rejoint le canton d'Aigues-Mortes.
Le Modèle:Date<ref name="CallerizaLitoraria5">Modèle:Article.</ref>, en souvenir de la venue de Buffalo Bill en Camargue en 1905, le chef indien Tasunka Kokipapi est reçu à Aimargues et, au cours d'une cérémonie en présence de Patrick Bonton et d'Anne-Marie Quatrevaux<ref name="CallerizaLitoraria5" />, le manadier Pierre Aubanel est admis dans la tribu Lakota sous le nom de « Zintkala Ohitika », signifiant « Oiseau qui vole avec force et détermination »<ref>« 1905, des Indiens au Cailar... », lousanglie.fr.</ref>.
L'affaire du Coral
L’affaire du Coral ou affaire du lieu de vie, ou encore affaire des Modèle:Citation<ref>Christophe Dubois, Christophe Deloire, Sexus Politicus, Albin Michel, 2006, pages 321-325</ref> est une affaire d'abus sexuels sur mineurs qui éclata en France en 1982 dans un Modèle:Citation éducatif installé dans une ancienne exploitation agricole à Aimargues. Très médiatisée à l'époque, l'affaire se distingua par la mise en cause de plusieurs personnalités publiques, ce qui donna lieu à des soupçons de manipulation d'origine politique ou policière.
Politique et administration
Maires
Modèle:Article connexe Modèle:Article détaillé
Conseil municipal
aucune information récente
Aimargues est dotée d'une déchèterie intercommunale, située au lieu-dit Madame. La communauté de communes de Petite Camargue gère la collecte hebdomadaire des ordures ménagères de la commune.
Jumelages
Au Modèle:Date-, Aimargues n'est jumelée avec aucune commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 37,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (32,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 21,3 % la même année, alors qu'il est de 29,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,77 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,82 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Située dans l'académie de Montpellier, la ville bénéficie d'une école maternelle (école Ventadour) et de deux écoles primaires — l'une, publique (école Fanfonne Guillierme), l'autre, privée (école li Gardianouns)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les établissements d'enseignement secondaire les plus proches sont le collège de Gallargues et le lycée Geneviève Anthonioz-de Gaulle à Milhaud.
On trouve également les services périscolaires suivants : un restaurant scolaire intercommunal, la crèche halte-garderie Les Trois pommes, la crèche d'entreprise Chloé-Béchard<ref>« Aigues-Mortes en deuil après le décès d'une cavalière de 25 ans », midilibre.fr.</ref> inaugurée en 2015<ref>« Instants choisis », AimarGazette Modèle:N°, Modèle:Date, Modèle:P..</ref>, et le service Jeunesse municipal.
Santé
Sur le territoire de la commune se trouvent quatre médecins généralistes, trois chirurgiens-dentistes, sept kinésithérapeutes, huit infirmières, un podologue, un vétérinaire, trois orthodontistes, un pharmacien et deux psychologues<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une délégation de la Croix-Rouge française ainsi qu'une association de donneurs de sang sont à la disposition des habitants. La ville accueille une maison de retraite privée, la résidence Fanfonne Guillierme.
Sécurité
Aimargues est sous la protection d'une brigade territoriale de proximité de la gendarmerie nationale ainsi que des effectifs de la police municipale.
Manifestations culturelles et festivités
Aimargues accueille plusieurs manifestations culturelles et festivités.
Fête votive
Elle a lieu la semaine du 14 juillet.
Journée d'hommage à Fanfonne Guillierme
La Journée d'hommage à Fanfonne Guillierme se tient depuis 1989 le premier dimanche de mars.
Il s'agit d'une fête de tradition et de rassemblement des gens de Bouvine consacrée à Fanfonne Guillierme, à laquelle s'associe la Nacioun gardiano. Chaque année, Aimargues pavoise aux couleurs Modèle:Incise de la manade Guillierme et, devant la statue située à l'emplacement des anciennes arènes, sont prononcés les rituels acampados (discours). Des arlésiennes, dont la reine d'Arles et ses demoiselles d'honneur, rejoint l’église Saint Saturnin pour assister à la traditionnelle messe en provençal ; puis a lieu Modèle:Incise la bénédiction des chevaux devant le parvis. Une abrivado et une roussataïo (lâcher de juments et leurs poulains) ont lieu sur les boulevards. La journée se clôture par une course taurine dénommée la « Royale Fanfonne Guillierme » comptant pour le Trophée des As.
Salon des arts
Le salon des arts aimarguois, qui a porté le nom d'Art'Aimargues<ref>« Trois artistes à Art Aimargues », midilibre.fr.</ref>,<ref>« Art'Aimargues », artmajeur.com.</ref>,<ref>« Artaimargues - Une première édition au succès indéniable », Aimargues le journal Modèle:N°, Modèle:Date, Modèle:P..</ref>, se déroule pendant la fête. En 2015, l'invité d'honneur est Michel Tombereau<ref>Blog de l'artiste.</ref>.
Historiographie
L'association Litoraria, qui possède son siège à Aimargues, a pour mission de mettre en valeur le patrimoine historique et archéologique de Petite Camargue. Issue de la campagne de fouilles lancée par Claude Raynaud en 1994<ref>https://www.petitecamargue.fr/wp-content/uploads/2016/03/agir_ensemble_decembre_2009.pdf</ref>, fondée en 2001<ref name="AgirEnsemble">Modèle:Article.</ref> autour de Claude Vidal (président), elle a succédé à l'Association culturelle d'Aimargues, créée elle dans les années 1970<ref>Modèle:Article.</ref>.
Elle édite un Bulletin à la périodicité irrégulière et organise des expositions<ref>Modèle:Article.</ref> et conférences<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Autres activités
- Le festival Western Longhorn, au mas Saint-Rémy<ref>« CONTACT & REVUE DE PRESSE », westernlonghorn.fr.</ref>
- Le marché, qui a lieu le dimanche, et ses variantes : le marché du terroir, des vins...
- Le marché d'artisanat et produits du terroir, organisé chaque année<ref>Abdel Samari, « À VOS AGENDAS Marché d’artisanat et de produits du terroir, ce week-end à Aimargues ! », objectifgard.com.</ref>
- Le Forum des associations<ref>Belinda Ricci, « Aimargues : Forum des associations », midilibre.fr.</ref>
- Le Noël d'Antan<ref>« Noël d'Antan à Aimargues », camarguecostieres-tourisme.fr.</ref>
Aimargues profite également des différentes animations organisées par l'école intercommunale de musique de Petite-Camargue, basée à Vauvert, avec de nombreux concerts, les fêtes de la musique en juin, ses stages de batterie et de jazz.
Une foire aux asperges réputée, ainsi qu'une fête de la Petite Camargue<ref>« Des idées pour sortir », humanite.fr.</ref>, s'y tenaient autrefois<ref>Raymond Massoni, « La Camargue préfère le rail », humanite.fr.</ref>.
Organisation
La plupart des manifestations, dont la fête votive et la Journée d'hommage à Fanfonne<ref>Modèle:Article.</ref>, sont organisées par le Comité des fêtes<ref>Modèle:Article.</ref>.
Sports
Dans les années 1870 et 1880, Aimargues possède un haras, dépendant de celui de Perpignan. Des courses hippiques y sont organisées, notamment en 1884. Il est supprimé en 1893<ref>Modèle:Article.</ref>.
Aimargues est dotée de deux stades de football, le stade René-Dupont, anciennement dénommé Bella-Vista et inauguré en Modèle:Date<ref>Bernard Jullien, « Aimargues Le stade de foot a pris le nom de René Dupont », midilibre.fr.</ref>, et un plus récent nommé stade Baptistin-Guigue ; d'un plateau multi-sports, ainsi que de salles de judo, de musculation et de danse<ref name=RES/> au-dessus de la salle Lucien-Dumas ; de deux centres équestres (de la Cauvinière, et de la Grande Garrigue)<ref name=RES>Modèle:Lien web.</ref> ; enfin, des arènes Léopold-Dupont.
Les arènes d'Aimargues font partie de la tradition de la course camarguaise. Des toro-piscine s'y déroulent également.
Le premier rassemblement de bouvino a lieu en mars à Aimargues<ref name="Premier rassemblement de bouvino">Modèle:Lien web.</ref>. Aimargues accueille plusieurs manades sur son territoire, à savoir les manades Arlatenco, du Cougourlier, Félix, Michel Lagarde, Margé, L'Occitane et Saint-Pierre.
Plusieurs aires de jeux, ainsi que le boulodrome Charles-Constant (terrain dédié au jeu de la pétanque) se trouvent sur la commune.
Associations sportives
Il existe plusieurs associations dans le domaine sportif<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Stade olympique aimarguois
La principale est le Stade olympique aimarguois (SOA). Le club, fondé en 1920, prend la relève du Sporting Club aimarguois et de l'Étoile sportive aimarguoise, les deux n'ayant pas résisté à la Grande Guerre<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 2019, sous la présidence de Mickaël Breit, le club compte 290 adhérents répartis entre les classes U6 et Seniors<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le club organise aussi un tournoi en hommage aux enfants Brandon et Dylan Doméon depuis 2004<ref>Modèle:Article.</ref>. Ce tournoi, réservé aux équipes U10/U11 et U12/U13, regroupe chaque année des clubs professionnels comme l'Olympique de Marseille, le Montpellier Hérault Sport Club, le Nîmes Olympique, l'OGC Nice ou encore le Toulouse Football Club<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le nouveau président Francis Lamazère organise des célébrations pour le centième anniversaire du SOA en 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Club taurin La Balestilla
Le club taurin La Balestilla, fondé en Modèle:Date sous le nom de club taurin aimarguois est, à ce titre, l'un des plus vieux cercles taurins de France après ceux de Vauvert, Avignon, Nîmes, Marseille et Arles<ref name="Allais 2009">Modèle:Article.</ref>. Subissant la concurrence de nouveaux clubs tels que La Carella, l'Union taurine Aubanel-Baroncelli et le club des indépendants, il est mis en sommeil dans les années 1970. Il est cependant réactivé dès l'hiver 1982 par un groupe de bénévoles<ref name="Allais 2009" />.
Il est alors considéré comme avant-gardiste, car apolitique et acceptant en son sein les femmes. Subissant la concurrence de nouveaux clubs tels que La Carella, l'Union taurine Aubanel-Baroncelli et le club des indépendants, il est mis en sommeil dans les années 1970. Il est cependant réactivé dès l'hiver 1982 par un groupe de bénévoles autour de Robert Roux, dit Galline<ref name="Allais 2009" />.
Il appartient à l'Union des clubs taurins Paul Ricard<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Tennis club aimarguois
Le club, fondé en 1977<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est notamment champion du Gard en 1996, puis en 2013<ref>Modèle:Article.</ref>. Il dispose de son propre terrain<ref name=RES/>, le court Didier-Denechaud, et d'un local, le club-house Jacques-Surjus<ref>https://www.midilibre.fr/2023/03/16/hommage-et-inauguration-11064758.php.</ref>.
Samouraï aimarguois
Le club de judo, fondé en 1987 par Renaud Bruguier, participe à diverses compétitions au niveau régional<ref>Modèle:Article.</ref>.
Lei Raouba Vesso
Il s'agit d'une équipe de rugby à destination comprenant des membres d'âges variés<ref>Modèle:Article.</ref>
Cyclisme
Le Tour de France est passé plusieurs fois à Aimargues, voici les différents passages :
- 38e Tour de France 1951 - 17e étape<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- 51e Tour de France 1964 - 11e étape<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- 80e Tour de France 1993 - 13e étape<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- 85e Tour de France 1998 - 13e étape<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- 100e Tour de France 2013 - 6e étape<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Aimargues fut le lieu du départ de la deuxième étape Aimargues-Alès de l'Étoile de Bessèges en 1988 (13-02-1988)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Médias
Dans les années 1980, un périodique local, Le Petit journal, a existé à Aimargues<ref>[6]</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Après l'élection municipale de 2008, « Aimargues le journal » succède au journal « J'Aimargues au quotidien » fondé par le précédent maire. En 2015, « AimarGazette » voit le jour à son tour.
Aimargues fait partie du territoire couvert par le quotidien Midi Libre, par la télévision locale TV SUD<ref>Modèle:Lien web.</ref> et par les programmes de France 3 Midi-Pyrénées.
Cultes
En 1614, les Pénitents Gris s'installent à Aimargues. Le culte catholique est rétabli en 1635. La paroisse tombe alors sous la coupe des abbés de Saint-Ruf. En 1654<ref>Ed. Bondurand, Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 3, 1891.</ref>, les Récollets Paul-Antoine Saliers et Marc-Antoine Reboul y installent un couvent. Son emplacement est situé actuelle rue du Couvent. Le 3 ventôse an II (Modèle:Date), les biens de l'église des Récollets sont liquidés<ref>Modèle:Article.</ref>.
Les Aimarguois disposent aujourd'hui de lieux de culte catholique et protestant.
La paroisse catholique fait partie du doyenné de Vauvert au sein du diocèse de Nîmes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La paroisse protestante dépend de l’Église protestante unie de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 46 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (43,9 % dans le département).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 77,5 % d'actifs (67,5 % ayant un emploi et 10 % de chômeurs) et 22,5 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 2 404 en 2013 et 2 163 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 388, soit un indicateur de concentration d'emploi de 116,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,1 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 2 388 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 564 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 90,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 4,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
553 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Aimargues au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 553 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
100 | 18,1 % | (7,9 %) |
Construction | 101 | 18,3 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
130 | 23,5 % | (30 %) |
Information et communication | 11 | 2 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 11 | 2 % | (3 %) |
Activités immobilières | 22 | 4 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
62 | 11,2 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
65 | 11,8 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 51 | 9,2 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,5 % du nombre total d'établissements de la commune (130 sur les 553 entreprises implantées à Aimargues), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Royal Canin SAS, fabrication d'aliments pour animaux de compagnie (Modèle:Unité) ;
- Royal Canin France, commerce de gros (commerce interentreprises) alimentaire spécialisé divers (Modèle:Unité) ;
- Éminence, fabrication de vêtements de dessous (Modèle:Unité) ;
- Hydralians Logistique, commerce de gros (commerce interentreprises) de matériel agricole (Modèle:Unité) ;
- Prosjet Irrigaronne, commerce de gros (commerce interentreprises) de matériel agricole (Modèle:Unité).
Agriculture
La commune est dans la « Plaine Viticole », une petite région agricole occupant le sud-est du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 182 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 51 en 2000 puis à 40 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 43 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 76 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
Hôtel de Cray
Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il subsiste au plan de Cray un bel hôtel particulier, l'hôtel de Cray (du nom de Maurice, ancien maire). Il héberge la brigade de gendarmerie du village de 1912 à 2012, et la police municipale depuis lors.
Glacière
On peut voir une glacière, construite en 1786-1788, à la sortie du village. Ce petit bâtiment circulaire à toit en coupole est resté en service jusqu’en 1906, et a fait l’objet d'une restauration en 1990-1991<ref name="ArcheoPC"/>.
Enterrée, bâtie en pierres et surmontée d'un dôme. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle conservait la glace en été pour les familles les plus riches. Elle a été restaurée en 1991.
Mas
En 2001, on répertoriait sur la commune 29 mas : à savoir, outre ceux qui suivent, le moulin Saint-Michel, la Jasse d'Isnard, Le Grand Bordes, Valescure, Charron, Le Petit Charron, Le Grand Bousquet, Le Petit Bousquet, Aubes, Pontil, Thorras, Saint-Blancard (et son puits), Bord, Bornier, Boules, Saint-Rémy (ainsi que sa noria, sa pompe catalane, ses têtes de lion et son château d'eau), Rieutord (et ses chapiteaux), Aire, Saint-Michel, Ravel, Grand (avec son pressoir, son cadran solaire et sa noria)Modèle:Sfn, Buade, Le Petit Bordes et Carbonnière<ref>https://petr-vidourlecamargue.fr/ftp/PATRIMOINES/FONDS%20DOCUMENTAIRE/Sources%20documentaires/CAUE%20du%20Gard%202001%20Mas%20de%20Camargue.pdf.</ref>.
Andron
Le château (ou mas) d'Andron, qui était autrefois la résidence de la grande manadière Fanfonne Guillierme.
Teillan
Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>
Le Château de Teillan est situé à trois kilomètres au sud du village, il date de la seconde moitié du {{#switch: et du
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et du|-| – | et du }}Modèle:S mini- siècle
}}. C'est un ancien castrum romain qui portait autrefois le nom de Villa Tellianis puis de Mas de l'Irle. Il fut vendu à l'abbaye de Psalmody au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ce qui illustre le château est le corps de logis, le pigeonnier et le parc - composé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle autour des stèles antiques - avec tout son mobilier, ainsi que les nombreuses façades et toitures des communs et de la serre. On peut notamment y voir : un pigeonnier, une noria, un mikvé, un logis, un grand parc, des communs, une serre, une grande porte de style ancien. Dans le parc se trouve toujours une collection d'antiquités romaines réunies par le propriétaire des lieux<ref name="ArcheoPC"/>.
Praviel
Le mas de Praviel (initialement Modèle:Citation<ref>https://archive.org/stream/cartulaireduchap00cath/cartulaireduchap00cath_djvu.txt</ref>) est une élégante construction de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à proximité du château de Teillan. Il possède un belvédère à son Modèle:3e étage. C'est là qu'a vécu Fanfonne Guillierme de son arrivée de Paris, encore enfant, à sa mort.
Il existe aussi une multitude de mas, vingt-six au total, qui sont situés sur le territoire de la commune, comme le Grand Malherbes ou les mas de Rieutord, Buade, Bord, Saint-Blancard. Ils constituent une richesse économique et culturelle remarquable.
Le Grand Malherbes
Érigé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il est d'abord la demeure de Hyacinthe Fontanès, trésorier de Louis XV.
En Modèle:Date, le château est pillé par la garde nationale d'Aimargues, alors que le propriétaire est le comte Bourgeois-Moynier. Le 3 germinal an III de la République, il vend les ruines du château et les terres attenantes pour une somme de Modèle:Unité.
Il est par la suite longtemps la propriété de la famille Ménard-Dorian, de Lunel, qui comprend comme membres célèbres l'homme politique Paul Ménard-Dorian et sa fille Pauline Ménard-Dorian, femme de lettres, petite-fille par alliance de Victor Hugo, modèle de Marcel Proust, qui tint salon au mas, et où elle meurt en 1941. C'est Marguerite, sœur de Jean, qui hérite du domaine. Elle y reçoit notamment Jean Cocteau, Paul Éluard, Max Jacob, Léon Daudet, Erik Satie, Léon Blum, Folco de Baroncelli-Javon et Fanfonne Guillierme<ref>Site du domaine.</ref>.
Le Petit Malherbes
Il s'agissait à l'origine du domaine Modèle:Citation, propriété de la famille de BessonModèle:Sfn.
Devenu une dépendance du Grand Malherbes sous la direction de Paul Ménard-Dorian, le mas du Petit Malherbes a été cédé par les Hugo en 1931.
Ancienne église Sainte-Croix
Sur la place de l'église, un ensemble monumental est formé par l'ancienne église Sainte-Croix (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et sa tour d'horloge transformée en halle au moment de la construction de l'actuelle église puis en salle polyvalente « Georges Brassens ».
L'église Sainte-Croix, première église paroissiale, a été datée des croisades. Laissée en ruines lors des guerres de Religion, elle fut restaurée en 1611. Elle prit le double vocable de Sainte-Croix et Saint-Saturnin, lors de la sécularisation de l'abbaye de Psalmodie. En 2003, des fouilles effectuées ont mis au jour un secteur du cimetière, où se trouvaient des sarcophages du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les dernières tombes remontaient au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="ArcheoPC"/>.
Hôtel de ville
L'hôtel de ville est contigu à la salle Brassens. La façade de ce dernier est richement ornée. Il s'est en outre annexé la salle Kruger en 2013.
Centre Aimé-Gileni
Un centre culturel, regroupant la nouvelle bibliothèque, le service Jeunesse et des salles destinées aux associations<ref>Modèle:Lien web.</ref> dans un ancien garage transformé en appartements de location<ref>« D'anciens logements vétustes métamorphosés en un lieu dédié à la culture », Aimargues le journal Modèle:N°, Modèle:Date, Modèle:P..</ref>, est inauguré en Modèle:Date<ref>Aimargues le journal Modèle:N°, Modèle:Date, Modèle:P..</ref>, sous le nom de centre Aimé-Gileni.
Il accueille notamment les locaux d'une union locale de Force ouvrière entre 2014<ref>Tony Duret, « AIMARGUES Le syndicat Force Ouvrière s’implante dans la commune », objectifgard.com.</ref> et 2015.
Mémoire
On compte deux sculptures de Fanfonne Guillierme, un buste de Claude placé à l'entrée de l'école du même nom<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ainsi qu'une sculpture de Ben K inaugurée en 2012 dans le jardin public de la place du Château<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le monument aux morts, dessiné par Édouard Poitevin, est l'œuvre du sculpteur Marcel Mérignargues<ref>Modèle:Article.</ref>.
Place du Château, le toril des anciennes arènes est devenu la maison des Anciens-CombattantsModèle:Sfn, affectée à la section locale de la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie, dissoute en 2022.
Diverses autres plaques (commémoratives ou signalétiques) sont présentes sur la commune :
- au cimetière, pour les morts aimarguois de la Seconde Guerre mondiale ;
- rue de l'Église, signalant deux anciens charrons, Théophile et Émile MonjonModèle:Sfn ;
- rue Clemenceau, portant la mention Modèle:CitationModèle:Sfn ;
- rue du Vidourle, commémorant la Grande GuerreModèle:Sfn ;
- rue Jeanne-d'Arc, portant Modèle:CitationModèle:Sfn ;
- au sein de l'hôtel de villeModèle:Évasif.
Lavoirs
Les deux lavoirs de la commune témoignent bien du passé. En effet, l'un d'entre eux (datant de 1905) est encore quasi-intact même si le second, situé au nord du village, sur les quais de la Fontaine (datant de 1875), dit Modèle:CitationModèle:Sfn, est presque détruit ; il en subsiste seulement le bassin. Leur restauration a eu lieu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Cave coopérative
Une cave coopérative a été bâtie dans les années 1920<ref>http://www.cavescooperatives.fr/article-aimargues-gard-116668223.html.</ref>. En 2007, elle fusionne avec celle de Vauvert<ref>http://vauvert-plus.com/2018/04/18/les-caves-cooperatives-de-petite-camargue.</ref> et est transformée en logements.
Autres éléments patrimoniaux
- Parmi le petit patrimoine recensé en 2011 par la commission homonyme de Litoraria, figurent :
- l'ancien abattoir ainsi qu'un réservoir, route des PlagesModèle:Sfn ;
- une borne hectométrique sise avenue de la Gare ;
- de nombreux Modèle:CitationModèle:Sfn ;
- une tour et un ouvrage de ferronerie, impasse du ProphèteModèle:Sfn ;
- la tour dite Modèle:Citation du boulevard Saint-LouisModèle:Sfn ;
- quatre balcons de maison ouvragésModèle:Sfn,Modèle:Sfn ;
- un support de travette, rue BaroncelliModèle:Sfn ;
- divers anneauxModèle:Sfn ;
- la pompe catalane, boulevard GuilliermeModèle:Sfn ;
- une vasque et une poulie, boulevard du TempleModèle:Sfn ;
- une fontaine encore en usage, boulevard Guillierme, et quatre autres désaffectéesModèle:Sfn ;
- deux gratte-piedsModèle:Sfn ;
- les armoiries de la ville, reproduites sur une tombe du cimetière et à deux autres endroitsModèle:Sfn ;
- plusieurs pans coupés, dont l'un s'adornant d'une coquille Saint-JacquesModèle:Sfn ;
- dix clés de voûteModèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn ;
- une prise d'air pour cheminée, boulevard des CandinièresModèle:Sfn ;
- trois grappes de raisin facticesModèle:Sfn,Modèle:Sfn ;
- une descente de gouttière dans la même voieModèle:Sfn ;
- deux éviers sur rueModèle:Sfn ;
- l'ancien pigeonnier du chemin de la GlacièreModèle:Sfn ;
- l'ancienne distillerie, impasse du CanaletModèle:Sfn ;
- deux cheneaux de toitureModèle:Sfn ;
- le pentacle et la devanture des anciens Docks méridionaux, rue de la ClastreModèle:Sfn ;
- une génoise de toiture, avenue des Anciens-CombattantsModèle:Sfn ;
- le chapiteau ionien de l'avenue de la GareModèle:Sfn ;
- des plants américains dans la même voieModèle:Sfn ;
- un crochet, boulevard des CandinièresModèle:Sfn ;
- des linteaux de décharge, impasse FontanèsModèle:Sfn ;
- les arceaux de la place de l'Hôtel-de-VilleModèle:Sfn.
Édifices religieux
Stèles funéraires antiques
Modèle:Article détaillé Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>
Des stèles funéraires antiques et un monument sépulcral de l'Antiquité sont situés au cimetière d'Aimargues. Par ailleurs, il existe huit stèles funéraires antiques situées depuis 1635 au lieu-dit Le Grand Teillan.
Croix
La Croix des Pénitents gris, construite en 1820 et restauré en 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est le seul calvaire sur la commune d'Aimargues. On remarque aussi une croix, boulevard des CandinièresModèle:Sfn, une croix de mission au chemin des PoissonniersModèle:Sfn, ainsi qu'une autre d'obédience protestante sur la tombe des Bourrelly au cimetièreModèle:Sfn.
Églises catholiques
- Église Saint-Saturnin et Sainte-Artimidora
L'église Saint-Saturnin et Sainte-Artimidora, l'une des rares églises en France possédant encore l'inscription « République Française, Liberté, Égalité, Fraternité » sur sa façade, a été édifiée sous le Second Empire de 1864 à 1869 par l'architecte Henri Antoine Révoil. Son clocher particulièrement élancé culmine à Modèle:Unité. L'église renferme les reliques de sainte Artimidora dans leur châsse, ainsi qu'un tableau sur panneaux de bois représentant Jésus portant sa croix, peint en 1548 par Simon de Châlons et restauré en 1990 (classé MH). Signalons encore une Vierge à l'Enfant en marbre par le sculpteur Léopold Morice (1870). Le vaste vaisseau comporte une belle élévation sous les voûtes de la nef à croisées d'ogives et bas côtés, un transept et un chœur tous deux éclairés par des roses et vitraux qui forment un ensemble remarquable datant de 1869 exécutés par les ateliers du célèbre maitre verrier parisien Édouard Didron. Au fil du temps, les murs intérieurs ont été blanchis : ils dissimulent l'important décor néo-gothique très coloré d'origine. Voir aussi les fonts baptismaux, la chaire à prêcher, les boiseries et les stalles du chœur, les grilles Modèle:18e de la tribune axiale....
- Église Sainte-Croix et Saint-Saturnin d'Aimargues (XIIIe siècle), (voir plus haut : Ancienne église Sainte-Croix).
Temple protestant
Le temple d'Aimargues a été construit en 1824. Aujourd'hui les célébrations sont occasionnelles, mais le temple abrite toujours les archives de l'Église réformée à Aimargues. Il est le deuxième plus petit de la région, après celui d'Aigues-Mortes.
Il est doté d'un pigeonnierModèle:Sfn.
Salles
Aimargues peut également compter sur la présence de plusieurs salles municipales, Lucien-Dumas (construite en 1903)Modèle:Sfn, Georges-Brassens et Giovanni-Matini (anciennement Modèle:Citation), réparties dans le centre du village. Leurs fonctions sont diverses et variées, même si la plupart sont affectées aux associations.
Le foyer communal comprend une salle sans dénomination particulièreModèle:Sfn, comme les anciens bains-douchesModèle:Sfn. Il a hébergé l'ancienne bibliothèque jusqu'en 2013.
L'ancien hôtel des postes, devenu ensuite Modèle:Citation, fut le siège de l'association Litoraria jusqu'à ce que cette pièce soit annexée à l'hôtel de ville, comme la salle Mouloise. Sa boîte aux lettres est référencée au titre du petit patrimoineModèle:Sfn.
L'ancienne salle Jacques-Serre a quant à elle été transformée en cantine de l'école primaire<ref>http://www.aimargues.fr/content/download/3932/55217/version/1/file/2013_07_01_SEANCE+DU+CONSEIL+MUNICIPAL.pdf.</ref>.
Patrimoine environnemental
- L'étang de pêche de la Ginouze, d'une superficie de six hectares, situé au nord-est de la commune. Il est possible d'y faire des randonnées. Le site était autrefois utilisé pour l'exploitation de graviers et de rejets de déchets ménagers, jusqu'à sa rénovation en 1990.
- Les prés dits du mas de Charron et ceux de La Palunette.
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Vue aérienne.
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Étang de la Ginouze.
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Vue aérienne.
Personnalités liées à la commune
Mortes
- Georges de Coursule, baron de Saint-Rémy (1600-1673), officier des troupes de Henri II de Montmorency, s'établit à Aimargues en 1626, au mas Saint-Rémy. Il était le cousin de Charles de La Vieuville, principal ministre de Louis XIII avant Richelieu. Sa fille, Gabrielle, épousa Jean de La Croix de Castrie, seigneur de Candilhargues.
- Pierre Melchior d'Azémar (ou d'Adhémar) (1740-1821), préfet du Var finit sa vie au château de Teillan.
- Pierre Melchior d'Azémar (ou d'Adhémar) (1740-1821), préfet du Var.
- Louis-Étienne Ricard (1740-1814), homme politique, habita au mas de Bord.
- Jean-César Vincens-Plauchut (1755-1801), homme politique de la Révolution, a vécu à Aimargues.
- Jean-René de Jouenne d'Esgrigny (1770-?), militaire, domicilié à Aimargues.
- François Joseph Pamphile de Lacroix (1774-1841), général français né à Aimargues. Son nom est gravé sous l’arc de triomphe de l'Étoile, à Paris.
- François-Isidore de Ricard (1779-1849), fils de Louis-Étienne, homme politique sous la Restauration et la Monarchie de Juillet.
- Paulin d'Anglas de Praviel (1793-1872), l'ultime survivant de l'épisode du fameux vaisseau de la Méduse, inhumé au cimetière d'Aimargues selon ses dernières volontés. Sa tombe a été remise en valeur en 2008.
- Charles de Surville (1803-1868), homme politique qui était de la famille du maire Maurice de Cray et qui possédait le mas de Bord.
- Henri de Bornier (1825-1901), de la famille de Bornier, dramaturge, poète, romancier et critique théâtral, a vécu au mas de Bornier<ref>D'après Prosper Falgairolle, Essai sur les bibliophiles du Bas-Languedoc (département du Gard) et leurs ex-libris.</ref>,<ref>Edmond Rostand cite le mas dans son Discours de réception.</ref>,<ref>Modèle:Citation (Auguste Dorchain, préface aux Œuvres choisies, Grasset, 1913.</ref>.
- Paul Ménard-Dorian (1846-1907), homme politique, a vécu au mas de Malherbes.
- Paul Doumergue (1859-1930), pasteur et théologien réformé, installé au mas de Saint-Michel.
- Pauline Ménard-Dorian (1870-1941), fille du précédent, femme de lettres, a vécu au mas de Malherbes.
- Jean Joujou (1879-1961), membre du groupe anarchiste, maire d'Aimargues de 1908 à 1910.
- Paul Roussenq (1885-1949), militant anarchiste, a vécu à Aimargues, accueilli au sein du groupe anarchiste.
- Fanfonne Guillierme (1895-1989), grande manadière qui vécut au mas de Praviel.
- Gaston Bêchard (1900-1945), professeur, militant socialiste, syndicaliste, adjoint au maire de Montceau-les-Mines, mort en déportation à Mauthausen.
- Joseph Chatellier (1901-1985), militant du groupe anarchiste, il se rapproche des communistes est élu maire après la Libération en Modèle:Date-. Il le reste jusqu'en 1963.
- Annette Cadier (1907-2013<ref>Avis de décès, dansnoscoeurs.fr.</ref>), née Warnery, épouse du pasteur Jean Cadier, cavalière aux côtés de Fanfonne Guillierme, ambulancière durant la Seconde Guerre mondiale, centenaire, ayant vécu au mas de Rieutord<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Jean Jourdan, dit Chocho (1908-1986), militant anarchiste, président informel puis secrétaire du Comité de Libération, est né à Aimargues. Leader principal du groupe anarchiste d'Aimargues, il eut pour frère aîné Paul Jourdan.
- Élisée Perrier (1913-1992), militant anarchiste, frère cadet de Paul (1908-1944), mort en déportation.
- Michel Stahl (1914-1989), résistant durant la Seconde Guerre mondiale, compagnon de la Libération, pasteur de l'Église réformée, mort à Aimargues.
- Gabriel Gilly (1918-2006), haut fonctionnaire, né à Aimargues.
- Pierre Torreilles (1921-2005), écrivain, poète, éditeur, fondateur de la librairie Sauramps, né à Aimargues.
- Pierre Parsus (1921-2022), artiste peintre, sculpteur et illustrateur, installé à Aimargues pendant 5 mois en 1952, chez Bernard Kruger, au domaine de Saint-Michel<ref>« Parcours », lucetteetpierreparsus-peintre.com.</ref>.
- Jacques Duntze (1922-1995), aviateur et résistant français, né à Aimargues.
- Jean Lafont (1922-2017), manadier, ayant vécu à Aimargues.
- Léopold Dupont (1924-2010), footballeur, raseteur, puis tourneur notamment de Jacky Siméon, et dont les arènes d'Aimargues portent le nom.
- Gérard Fromanger (1939-2021), artiste peintre, a conçu, en 1979, plusieurs de ses œuvres à Aimargues<ref>[7]</ref>.
- Michel Falguières (1949-2018), écrivain, enseignant retraité, a enseigné à Aimargues avant de s'installer à l'étranger.
Vivantes
- Claude Sigala (1942), éducateur, créateur en 1976<ref>[8]</ref>, puis directeur du Coral, principal protagoniste de l'affaire du Coral.
- Jean-François Galéa (1944), artiste peintre, qui a établi son atelier à Aimargues- Médaille d'Or section Peinture-Société des Artistes Français Paris.
- Philippe Chareyre (1946), historien, originaire de la commune et auteur de travaux à son propos.
- Thierry Félix (1969), raseteur puis manadier, possède la manade Félix à Aimargues.
- Laurent Pit (1977), ancien enseignant, comédien, a grandi à Aimargues.
- Jean-Mathieu Descamps (1983), joueur de football, entraîneur du SOA<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lieu de tournages cinématographiques
Les rues et bâtiments d'Aimargues ont plusieurs fois servi de décor au tournage de scènes de films et de téléfilms<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- 1946 : Le Gardian de Jean de Marguenat avec Tino Rossi, Lilia Vetti, Loleh Bellon, Catherine Fonteney ;
- 1995 : Visiblement je vous aime de Jean-Michel Carré avec Denis Lavant, Dominique Frot, Vanessa Guedj ;
- 2014 : N'importe qui de Raphaël Frydman avec Franc Bruneau, Nicole Ferroni, Rémi Gaillard, Quentin Jodar, Alban Ivanov, Sylvain Katan, Brigitte Moati, Grégory Nardella, Patrick Raynal ;
- 2019 : Le Rond-Point de la colère, évoquant le mouvement des Gilets jaunes sur la commune. Réal. Pierre Carles, Olivier Guérin, Clara Menais, Bérénice Meinsohn, Laure Pradal et Ludovic Raynaud ; Un autre son de cloche ; 59 min<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Héraldique
Aimargues possède la même devise que Paris, Fluctuat nec mergitur, que l'on peut traduire en français par Modèle:Citation, au féminin en référence aux armoiries de la ville : d'azur, à la rivière d'argent, ombrée d'azur, sur laquelle est une croix flottant à dextre de sable<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pour approfondir
Bibliographie
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- Modèle:Ouvrage Modèle:Commentaire biblio SRL
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- Jacques Durand, « Aimargues en rouge et noir », Calades, no 65, janvier 1986, p. 8-9.
- Les tomes successifs de l'Histoire d'Aimargues de Jean-Louis Py :
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- Modèle:Ouvrage Modèle:Plume
- Philippe Chareyre, « Aimargues », dans Patrick Cabanel (dir.), Itinéraires protestants en Languedoc : espace gardois, Montpellier, Les Presses du Languedoc, 2000, p. 447-454 Modèle:ISBN.
- Pauline Cazalis (dir. Frédéric Rousseau), L'Anarchisme entre lutte sociale et prise de pouvoir : Aimargues (1900-1951) (mémoire de maîtrise en histoire), université Montpellier-III, 2001, 185 p. Modèle:Commentaire biblio SRL
- Robert Doria, « L'ânesse pendue d'Aimargues », Cévennes Magazine, no 1104, septembre 2001, p. 13
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- Modèle:Ouvrage Modèle:Commentaire biblio SRL
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- Les divers numéros du Bulletin de liaison de Litoraria, créé en 2004
Littérature
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Archives
- Les archives municipales, dont une partie est numérisée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Articles connexes
Liens externes
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Notes et références
Notes et cartes
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