Claude Bartolone

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Claude Bartolone, né le Modèle:Date à Tunis (protectorat français de Tunisie), est un homme politique français, membre du Parti socialiste (PS). Il est président de l'Assemblée nationale de 2012 à 2017.

Issu d'un milieu modeste, il commence sa carrière politique au Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis), dont il devient maire en 1995. Lors des élections législatives de 1981, il est élu député de la [[Sixième circonscription de la Seine-Saint-Denis|Modèle:6e circonscription de la Seine-Saint-Denis]]. Il quitte les bancs de l'Assemblée nationale lorsqu'il est nommé ministre délégué à la Ville dans le gouvernement Jospin, en 1998. Il reste ministre jusqu’à la fin de la troisième cohabitation, en 2002.

Président du conseil général de la Seine-Saint-Denis de 2008 à 2012, il conduit en Île-de-France une liste de gauche pour les élections régionales de 2015, mais échoue face à la candidate de la droite, Valérie Pécresse.

Préféré à trois autres candidats à l'occasion d'une primaire interne au groupe socialiste, il est élu président de l'Assemblée nationale en 2012. Il préside les travaux de la chambre basse jusqu'au terme de la [[XIVe législature de la Cinquième République française|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:|  }} }} législature]].

En 2017, il ne brigue pas un nouveau mandat de député et met un terme à sa carrière politique.

Biographie

Famille et études

Claude Bartolone est né à Tunis dans une famille d'ouvriers agricoles d'origine sicilienne par son père, qui a émigré en Tunisie, et maltaise par sa mère<ref>« Claude Bartolone, le bras droit de Laurent Fabius », Politique.net, Modèle:Date.</ref>,<ref name="Monde260612">Claude Bartolone au "perchoir", dans un fauteuil dans Le Monde du 26 juin 2012.</ref>. Son père est saisonnier, ouvrier agricole l'été et ferrailleur l'hiver, sa mère étant femme au foyer<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La famille Bartolone et ses trois enfants viennent s'installer en France en 1960 au Pré-Saint-Gervais, où ils vivent dans un petit appartement<ref>Modèle:Article</ref>, cité Jean-Jaurès. Claude Bartolone poursuit ses études au collège Anatole-France<ref name="Parisien">« J’ai dit à l’élève Bartolone : Vous devriez viser plus haut » dans Le Parisien du 26 juin 2012.</ref>,<ref name="Monde260612"/>, et, alors qu'il devait s'inscrire en CAP de mécanique<ref>Modèle:Article</ref>, décide de continuer sa formation au lycée Turgot à Paris sur les conseils de son professeur de français<ref>La prof qui a poussé Bartolone à entrer au lycée, Le Figaro, 26 juin 2012.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui convainc ses parents, en 1965, des capacités de leur enfant<ref name="Parisien"/>. Après avoir obtenu son baccalauréat, il s'inscrit à l'université Pierre-et-Marie-Curie où il obtient une licence de mathématiques<ref name="Parisien"/>.

Divorcé de Giulietta, avec laquelle, il a eu deux enfants, il se remarie en 2006 avec<ref name="Bulletin quotidien">(source: Bulletin quotidien du 25 septembre 2012, page 26)</ref> sa collaboratrice Véronique Ragusa. Avant de devenir son épouse, elle a été chargée de mission à son cabinet lorsqu'il était ministre délégué à la Ville de 1998 à 2002, puis collaboratrice parlementaire et ensuite chargée de mission au conseil général de la Seine-Saint-Denis de 2008 à 2012<ref name="Bulletin quotidien" />. En 2012, elle rejoint son cabinet à la présidence de l'Assemblée nationale. Interrogé sur cet emploi familial, il se justifie ainsi : Modèle:Citation.

Son frère cadet, Renato Bartolone, possède, depuis 1977, un restaurant dans le [[6e arrondissement de Paris|Modèle:6e de Paris]], le « Marco Polo »<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>, un lieu apprécié du Tout Paris<ref>Modèle:Lien web</ref>. À l'époque, Claude Bartolone s'apprêtait à acheter son premier appartement : « J'ai été voir le banquier pour lui dire de me refuser mon prêt. Ce que j'avais à ma disposition pour acheter cet appartement je l'ai prêté à mon frère et depuis ce jour-là, il a arrêté de faire la java et il a travaillé comme un dingue »<ref>Modèle:Article</ref>. Près de Modèle:Nobr plus tard, Renato Bartolone est nommé chevalier de l’ordre national du Mérite, le 11 mars 2016<ref>Claude Bartolone a organisé une cérémonie à l'Assemblée nationale pour décorer son frère, Les Inrocks.</ref>, sur proposition du ministre de l'Économie Emmanuel Macron<ref>Qu'est-ce que l'ordre national du mérite, remis au frère de Claude Bartolone?, RTL.</ref>. Claude Bartolone a été actionnaire du restaurant jusqu'en novembre 2012 et occasionnellement co-gérant<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Carrière professionnelle

Après sa licence de mathématiques, il devient cadre commercial dans l'industrie pharmaceutique<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Sa biographie sur le site de l'Assemblée nationale le présente comme « cadre de l'industrie pharmaceutique »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ayant quitté cet emploi pour se consacrer à son mandat de parlementaire, la déclaration d'activité, publiée par l'Assemblée nationale, en juillet 2014, indique « Profession : néant »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Débuts en politique

Claude Bartolone s'engage au Parti socialiste en 1974 après la défaite de François Mitterrand à l'élection présidentielle. Il accède à un premier mandat de conseiller municipal du Pré-Saint-Gervais en 1977<ref name="Bio-AN">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

À Modèle:Nobr, jeune secrétaire de section PS du Pré-Saint-Gervais, il est convié en 1978 par le maire Marcel Debarge à participer à un repas avec le premier secrétaire François Mitterrand quand le repas est perturbé par une manifestation d'ouvriers en grève de l'usine voisine<ref>Modèle:Article</ref>. Bartolone sort et parvient à les calmer en leur promettant que Mitterrand viendra les voir à la fin du repas, ce qu'il acceptera. Bartolone puis Mitterrand réussissent à gagner la sympathie des ouvriers. Avant de partir, Mitterrand l'interpelle: Modèle:Citation C'est la raison qui le pousse à se présenter pour le PS aux élections cantonales de 1979<ref>Modèle:Lien web</ref>, dans un scrutin où il a peu de chances d'être élu, le canton étant tenu par la droite et le PCF arrivant toujours en deuxième position. Mitterrand tient parole et vient le soutenir dans une réunion publique. Bartolone parvient en tête de la gauche au premier tour, qui totalise 55 % des voix. Lors de cette échéance fondatrice du PS départemental, le PCF se désiste en sa faveur et au second tour, il reprend à la droite le canton des Lilas avec 54 % des suffrages<ref name="Monde260612"/>. Il est réélu en 1985 dans ce canton formé par les communes des Lilas et du Pré-Saint-Gervais. Il est en revanche battu aux élections cantonales de 1992 par l'UDF-RAD Jean-Claude Dupont<ref name="Mai07">Modèle:Lien web</ref>.

Il est élu député dans la [[Sixième circonscription de la Seine-Saint-Denis|Modèle:6e de la Seine-saint-Denis]] (Le Pré-Saint-Gervais, Les Lilas, Pantin, Bagnolet)<ref name="Mai07" /> à la surprise générale à la faveur de la vague rose des législatives de 1981. Il siège sans discontinuer, hormis la période où il est ministre du gouvernement Jospin. Il est réélu le Modèle:Date-, pour la [[XIVe législature de la Cinquième République française|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:|  }} }} législature]] (2012-2017), dans la nouvelle [[Neuvième circonscription de la Seine-Saint-Denis|Modèle:9e de la Seine-Saint-Denis]] (Le Pré-Saint-Gervais, Les Lilas, Romainville, Bondy Nord-Ouest, Noisy-le-Sec).

Du 2 avril 1992 au Modèle:1er avril 1993, il est l'un des vice-présidents de l'Assemblée nationale auprès d'Henri Emmanuelli.

Ministre de la Ville

Le Modèle:Date-, Claude Bartolone intègre le gouvernement de Lionel Jospin à la faveur d'un remaniement ministériel. Il se voit attribuer les fonctions de ministre délégué à la Ville, qui étaient alors vacantes depuis l'année précédente. Précédé du rapport de Jean-Pierre Sueur, le ministère n'est en effet créé qu'en avril 1998, près d'un an après la constitution du gouvernement.

Après quelques mois de flottement, ses ambitions pour les quartiers populaires sont confortées par Lionel Jospin qui accepte de remplacer les « grands projets urbains » lancés par le gouvernement Juppé par des « grands projets de ville » ne se limitant plus à l'urbanisme, mais intégrant les conditions de vie et d’emploi des habitants dans les contrats de ville<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 1999, les crédits du ministère délégué à la Ville augmentent de 32 %, puis de 40 % en 2000<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2002, il crée le concours « Talents des cités », qui révèle et récompense les jeunes créateurs d'entreprise ou d'association des quartiers et perdure malgré les alternances politiques<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

La règle du non-cumul de la présidence d'exécutifs locaux étant alors imposée aux ministres, il démissionne de son mandat de maire et redevient maire-adjoint, cédant son siège de premier édile à Gérard Cosme. Il est tête de liste PS-PCF aux municipales de 2001 du Pré-Saint-Gervais, mais ne postule pas au poste de maire étant toujours membre du gouvernement<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Président du conseil général de la Seine-Saint Denis

Fichier:StephaneTroussel-Bartolone.JPG
En Modèle:Date-, visite d'élus conduite par Claude Bartolone, alors président du conseil général de la Seine-Saint-Denis, sur le tracé en gare du Bourget.

Homme de consensus dans la fédération socialiste, il annonce sa candidature sur le canton de Pantin-Est en 2008. Élu au premier tour, il devient président du conseil général de la Seine-Saint-Denis le Modèle:Date-.

À la tête du conseil général, il affirme ses priorités dont la mixité sociale, l'aide à la petite enfance, le développement économique, la protection de l'environnement, la lutte contre l'échec scolaire et les discriminations.

Ses ambitions se heurtent au défi porté par une dette composée essentiellement d'emprunts dits « toxiques » qui fragilisent la santé financière du conseil général<ref name="ET-Dex">Modèle:Lien web</ref>. Il est l'un des premiers à avoir dénoncé les risques de ces emprunts à taux variables contractés par les collectivités locales sur le conseil des banques. Après son élection, il découvre en effet rapidement que 97 % des emprunts souscrits par son prédécesseur sont assortis de taux d'intérêt indexés sur les taux de change de monnaies étrangères (yen, franc suisse). Il intente alors un procès à trois banques et refuse de verser ces sommes tant que la justice ne se sera pas prononcée<ref>Modèle:Article</ref>. Cette démarche inédite permettra à son successeur, Stéphane Troussel, de renégocier les 331 millions d’euros de créances risquées contractées auprès des banques<ref>Modèle:Article</ref>. Après des succès judiciaires<ref name="ET-Dex" />, le Département peut conclure en 2014 un accord avec son principal créancier la banque Dexia, soldant l'essentiel des emprunts risqués<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2011, il préside en tant que député la commission d’enquête parlementaire sur les « emprunts toxiques » dont le rapport est adopté à l'unanimité des membres<ref name="Bio-AN" />.

Malgré des économies de fonctionnement, le Département se heurte à des difficultés budgétaires en raison de la suppression de la taxe professionnelle, de la réforme territoriale et de la non compensation par l’État des allocations de solidarité transférées aux départements comme l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) destinée aux personnes âgées, le revenu de solidarité active (RSA), l'aide à l'enfance et la prestation de compensation du handicap (PCH)<ref>Modèle:Article</ref>. Pour contester cette situation, Claude Bartolone propose au vote un budget 2010 volontairement en déséquilibre<ref>Modèle:Lien web</ref>, appelé « budget de révolte »<ref>Modèle:Article</ref>. Ce budget comprend la somme virtuelle de 75 M€<ref>Modèle:Lien web</ref>, réclamés à l'État au titre des transferts de charges non compensés<ref>Modèle:Article</ref>. Malgré une première injonction de la chambre régionale des comptes d'Île-de-France, le Département maintient le bras de fer<ref>Modèle:Lien web</ref>, jusqu'en juillet où le préfet rend le budget exécutoire.

En octobre 2010, le conseil général adopte un plan exceptionnel de financement de Modèle:Nobr d’euros pour construire ou reconstruire Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web</ref>.

À l'été 2012, peu après son élection à la présidence de l'Assemblée nationale, il démissionne de la présidence du conseil général et son premier vice-président Stéphane Troussel lui succède<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il reste conseiller général jusqu'au 14 avril 2014, après son élection au conseil municipal du Pré-Saint-Gervais, le 23 mars 2014, sur la liste du socialiste de Gérard Cosme<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Lors de ces élections municipales, il Modèle:Citation<ref name="NouveauxRapports">Modèle:Article.</ref>.

Claude Bartolone demeure une personnalité très influente en Seine-Saint-Denis, au point d'être surnommé « le parrain » du département par les médias<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il tente de s'en défaire en 2015 : Modèle:Citation L'universitaire Wilfried Serisier souligne alors que son réseau Modèle:Citation<ref name="NouveauxRapports"/>.

Trois ans après la fin de ses fonctions de président du département, en pleine campagne pour les élections régionales, Jean-Michel Bluteau, élu de droite au conseil général, dénonce au procureur de Bobigny un supposé emploi fictif<ref>Modèle:Article</ref>. Le Monde annonce fin septembre 2015 qu'à la suite de cette plainte, le parquet de Bobigny ouvre une enquête préliminaire à propos d'un possible emploi fictif dont aurait bénéficié un de ses collaborateurs de cabinet<ref>Modèle:Article</ref>. En septembre 2016, au terme des investigations, la plainte est classée sans suite et Claude Bartolone mis hors de cause<ref>Modèle:Article</ref>.

Cadre du Parti socialiste

Pendant de nombreuses années, il est connu comme le principal lieutenant de Laurent Fabius<ref name="Pierron"/>. En 2005, il se prononce pour le « non » au référendum sur le Traité constitutionnel européen<ref>Article d'Europe 1 du 26 juin 2012 intitulé "Bartolone, pas un perdreau de l'année"</ref>.

Claude Bartolone est membre de l'équipe du « Pacte Présidentiel » de la campagne de Ségolène Royal lors de l'élection présidentielle de 2007. Il décrit ses regrets dans le livre Une élection imperdable<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le fabiusien noue une alliance improbable avec Jean-Christophe Cambadélis, proche de Dominique Strauss-Kahn, au sein des « Reconstructeurs ». Cette union d'adversaires historiques porte la candidature de Martine Aubry face aux favoris Bertrand Delanoë et Ségolène Royal<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors du congrès de Reims, Martine Aubry crée la surprise et devient la nouvelle première secrétaire en l'emportant d'une courte tête sur Royal au second tour. En décembre 2008, il est nommé secrétaire national chargé des relations extérieures. À l'occasion de la composition du secrétariat national, il se voit reprocher par Laurent Fabius de ne pas avoir obtenu suffisamment de représentants pour son courant, ce qui entraîne leur rupture<ref name="Pierron">Modèle:Lien web</ref>.

Président de l'Assemblée nationale

Fichier:DeputeXIVeLegVeRep-Claude Bartolone.jpg
Claude Bartolone le Modèle:Date-, après sa désignation comme candidat socialiste à la présidence de l'Assemblée nationale.

En 2012, la gauche devient majoritaire à l'Assemblée nationale après le succès de François Hollande à l'élection présidentielle. Ségolène Royal pressentie candidate à cette fonction étant battue dans sa circonscription aux élections législatives, il se présente comme candidat à la présidence de l'Assemblée nationale.

Il est préféré par ses pairs aux candidatures de Jean Glavany, Élisabeth Guigou et Daniel Vaillant le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref>. Le Modèle:Date-, il devient le douzième président de l'Assemblée nationale de la Cinquième République<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est élu dès le premier tour de scrutin, face au président sortant de l'Assemblée, Bernard Accoyer, candidat de l'UMP, par Modèle:Nobr contre 185 (55 votes nuls et 2 autres voix se rapportant à un candidat non déclaré)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il lui arrive de critiquer l'action gouvernementale en contestant l'objectif de convergence absolue à 3 % de déficit, en participant en juin 2013 à la rencontre du club de parlementaires socialistes « La Gauche Populaire » qui propose de réorienter l'Europe « au service de la croissance et de l'emploi » ou encore, en étant l'invité du turbulent ministre Arnaud Montebourg à la Fête de la rose de Frangy-en-Bresse le Modèle:Date-<ref>Montebourg - Bartolone : une relation utilitaire, Le Nouvel Observateur, 14 août 2013.</ref>. Il tente de se poser en rassembleur entre les frondeurs et le gouvernement : Modèle:Citation Il appelle en juillet 2015 au retour des écologistes au gouvernement après les élections régionales de décembre 2015 : Modèle:Citation. Il déplore que la loi Macron, votée grâce à l'article 49-3 ait été trop peu équilibrée pour être votée par l'aile gauche du PS<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En janvier et février 2013, il préside, Modèle:Nobr durant, le débat portant sur l'ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe, assumant ainsi un record de présence au perchoir pour un président de l'Assemblée nationale<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il préside également, en Modèle:Date-, les débats en seconde lecture, qui aboutissent à l'adoption du projet de loi.

Au lendemain du rejet par le Sénat d'une première mouture de la définition de la Métropole du Grand Paris à l'été 2013, il parvient à imposer de concert avec des députés comme Alexis Bachelay que la future Métropole prenne la forme d'une intercommunalité unique sur le périmètre de Paris et des trois départements de la Petite couronne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, il annonce sa participation aux élections municipales au Pré-Saint-Gervais<ref>Bartolone candidat au Pré-Saint-Gervais, Le Figaro, 2 février 2014.</ref>, afin de pouvoir être candidat au conseil métropolitain de la MGP, dont il était pressenti pour briguer la présidence<ref>Modèle:Lien web</ref> avant que les élections municipales de 2014 tournent à l'avantage de la droite.

En 2014, il publie Je ne me tairai plus en collaboration avec une journaliste du Monde. Dans cet ouvrage, le président de l'Assemblée propose sa lecture des institutions, suggère un régime présidentiel pour la France et la disparition définitive du titre de Premier ministre. Le livre est un échec éditorial « en dépit d'une promotion intense »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Entre novembre 2014 et octobre 2015, il copréside avec l'historien Michel Winock, le Groupe de travail sur l'avenir des institutions dit « mission Bartolone-Winock ». Le rapport de cette mission formule Modèle:Nobr pour réformer les institutions de la Modèle:Ve République<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Afin de permettre aux communistes et aux écologistes de former chacun un groupe parlementaire, il fait abaisser le seuil requis de 30 à Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Controverse dans l'amélioration de la transparence des députés

Le mandat de Claude Bartolone a semblé marquer son engagement en faveur des mesures de transparence pour le patrimoine des élus<ref>Modèle:Article</ref>.

En septembre 2012, Claude Bartolone annonce un meilleur encadrement des frais des députés, une stabilité budgétaire de l'Assemblée nationale et vouloir en faire un lieu de débat et de rencontre des acteurs sociaux. Il souhaite également transférer aux députés son pouvoir de nomination de membres du Conseil supérieur de la magistrature<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dès l'automne 2012, il impose des mesures de transparence comme la publication annuelle de l’affectation de la réserve parlementaire et certification des comptes de l’Assemblée nationale par la Cour des comptes<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Favorable à Modèle:Citation<ref name=":1">Modèle:Article</ref>, il s'oppose cependant à la publicité du patrimoine des parlementaires qu'il considère comme du voyeurisme<ref>Modèle:Lien web</ref>, ce qui amène à l'adoption de mesures permettant à chacun de consulter le patrimoine des élus mais non de les publier<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. À la suite de cette prise de position, la presse publie des photos de sa maison aux Lilas, en Seine-Saint-Denis, une résidence qu'elle estime à deux millions d'euros, située sur les hauteurs du Fort de Romainville<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Claude Bartolone donne suite aux deux demandes de perquisition policières du Palais Bourbon concernant Jean-François Copé le Modèle:Date- dans le cadre de l’affaire Bygmalion<ref name="ouest-france">Modèle:Lien web</ref> puis François Fillon le Modèle:Date- dans le cadre de l'affaire Fillon<ref>Affaire Penelope Fillon: aucune preuve matérielle de la réalité de son poste d'attachée parlementaire, BFMTV, 31/1/2017</ref>, qui sont respectivement la cinquième et la sixième perquisition autorisées dans ces lieux depuis le début de la Modèle:Ve République<ref name="ouest-france"/>. En avril 2014, la levée de l’immunité parlementaire du député UMP Bernard Brochand est refusée à Modèle:Nobr contre 8 des membres du bureau tout comme celle de son collègue Lionnel Luca, refusée à l’unanimité en mai de la même année. Celle du député UMP Philippe Briand est levée en janvier 2015 à la demande de l'intéressé. Celle du député LR Patrick Balkany est la première levée depuis 2012, à l'unanimité des membres du bureau, contre l’avis de l’intéressé<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Controverse quant aux dépenses de la présidence de l'Assemblée

Fin 2015, la Cour des comptes montre une augmentation des dépenses du cabinet du Président de l'Assemblée nationale entre 2013 et 2014 passant à Modèle:Unité d’euros au titre de 2014, contre 2,7 en 2013<ref>Modèle:Article</ref>. Son directeur de cabinet explique que par le passé, Modèle:Citation. Modèle:Refins<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> Claude Bartolone a souhaité clarifier et régulariser ces situations en les réintégrant à l’Assemblée nationale, ce qui a provoqué cette augmentation de la masse salariale.

Controverse quant à son influence médiatique

Durant sa présidence de l'Assemblée nationale, certains journalistes mettent en avant ses jeux d'influence dans la vie médiatique. Laurent Mauduit, journaliste à Mediapart, affirme qu'il a Modèle:Citation, intervenant Modèle:Citation<ref name="BiaiséDésignation">Modèle:Lien web</ref>. Marc Baudriller, journaliste à Challenges, et Laurent Mauduit affirment tous deux qu'il a biaisé la désignation de Marie-Ève Malouines à la tête de La Chaîne parlementaire Assemblée nationale (LCP-AN) Modèle:Incise<ref name="BiaiséDésignation"/>,<ref name="NominationSoviétique">Modèle:Lien web</ref>. Renaud Revel, rédacteur en chef et responsable de la rubrique média de L'Express, indique qu'à l'occasion de l'attribution par le CSA d’une fréquence TNT en Ile-de-France à l'été 2015, Claude Bartolone Modèle:Citation, craignant que cette nouvelle chaîne ne lui soit Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En mars 2017, Claude Bartolone est accusé d'avoir utilisé des informations policières pour conduire une action de déstabilisation de sa concurrente aux élections régionales, Valérie Pécresse<ref>Modèle:Article.</ref>.

Les accusations qu'il avait proférées à l'encontre de Valérie Pécresse lors d'un entretien, à l'OBS le 10 décembre 2015 étaient les suivantes : il estimait que la candidate LR défendait « Versailles, Neuilly et la race blanche ». Puis il avait confirmé son attaque sur iTélé (« Je n'enlève aucun des mots qui sont inscrits ici »)

L'affaire surgit à la suite de la parution d'un livre, Bienvenue Place Beauvau, tandis que Claude Bartolone présente des excuses à la même Valérie Pécresse, pour des propos pouvant le conduire à sa mise en examen pour injure aggravée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Élections régionales de 2015

Modèle:Article détaillé Son nom est évoqué dès le printemps 2015 comme possible tête de liste PS pour les élections régionales d'Île-de-France<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est préféré par l'exécutif à Benoît Hamon, à Marie-Pierre de La Gontrie et au président sortant de la région, Jean-Paul Huchon, qui se retirent tous après l'annonce de la candidature de Claude Bartolone<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il annonce, en mai 2015, que dans un souci d'équité, il ne présidera plus les séances au palais Bourbon à compter de la rentrée parlementaire, cette tâche étant assumée par les vice-présidents, tout en continuant d'assumer ses autres fonctions de président de l'Assemblée nationale<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le 10 décembre, entre les deux tours de l'élection, il déclare à propos de sa principale rivale, Valérie Pécresse : « C'est Versailles, Neuilly et la “race blanche” qu'elle défend en creux »<ref name="Obs-race">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> citant les propos de Nadine Morano<ref>Modèle:Article</ref>. Ces propos déclenchent une vive polémique<ref>Pécresse et la race blanche : Bartolone plus communautariste que républicain, challenges.fr, 11 décembre 2015</ref>,<ref>Régionales : selon Bayrou, la sortie de Bartolone sur la «race blanche» lui a coûté la victoire, lefigaro.fr, 13 décembre 2015</ref>. Il s'excuse tardivement, en mars 2017, par écrit de ces propos: Modèle:Citation. Valérie Pécresse accepte ces excuses et retire sa plainte pour injure<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sa liste arrive en deuxième position au premier tour, avec 25,2 % des voix, et fusionne la sienne avec celles de Pierre Laurent (FG) et Emmanuelle Cosse (EELV) au second. La liste de gauche est cependant battue à l'issue du second tour, le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>, obtenant 42,2 % des suffrages dans le cadre d'une triangulaire avec la liste de droite conduite par Valérie Pécresse (43,8 %) et la liste FN de Wallerand de Saint-Just (14 %)<ref>Régionales : après sa défaite, quel avenir pour Bartolone à l'Assemblée ?, lefigaro.fr, 13 décembre 2015</ref>. Après sa défaite, Claude Bartolone conserve la présidence de l'Assemblée nationale et démissionne de la fonction de conseiller régional d'Île-de-France<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Élection présidentielle de 2017

Blessé par les propos de François Hollande qui déclare, dans Un président ne devrait pas dire ça..., qu'il n'aurait Modèle:Citation pour être Premier ministre et le présente sous un mauvais jour, il rompt ses relations avec le chef de l'État en octobre 2016<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors de la primaire citoyenne de 2017, il soutient la candidature de Manuel Valls mais celui-ci est très nettement devancé par Benoît Hamon dans le choix des votants au niveau national et en Seine-Saint-Denis, y compris dans les villes de sa circonscription, ce qui illustre sa perte d'influence<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Étienne Baldit, « Claude Bartolone annonce son soutien à Manuel Valls pour la primaire de la BAP », lelab.europe1.fr, 19 décembre 2016.</ref>.

Il prend la décision en février de ne pas se représenter aux élections législatives de 2017<ref>Modèle:Lien web</ref>. Si Modèle:Citation, Le Parisien considère que Modèle:Citation, Stéphane Troussel et Mathieu Hanotin soutenant Benoît Hamon à l'occasion de la primaire citoyenne de 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En mars 2017, il annonce qu'il est prêt à voter pour Emmanuel Macron s'il estime Modèle:Citation<ref>« Bartolone prêt à voter Macron "dès le Modèle:1er tour" », lefigaro.fr, 9 mars 2017.</ref>. Il ne parraine aucun candidat pour l'élection présidentielle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Retrait de la vie politique

Reconverti dans les affaires, Claude Bartolone reste membre du PS mais ne vote pas lors de l'élection du premier secrétaire précédant le congrès d'Aubervilliers<ref>« Bartolone ne votera pas », Paris Match, semaine du 15 au 21 mars 2018, pages 44 Modèle:Lire en ligne.</ref>.

En 2022, à la suite de l'accord du Parti socialiste avec La France insoumise, il quitte le parti<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le 19 octobre 2023, en conférence à Sciences Po avec Marcel Morabito organisée par l'association "Parlement des Etudiants", il annonce qu'il a voté pour Emmanuel Macron en 2017 comme en 2022.

Détails des mandats et fonctions politiques

Fichier:Vote solennel loi mariage 23042013 43.jpg
Claude Bartolone au « perchoir ».

Mandats

Fonctions gouvernementales

Mandats parlementaires

Mandats locaux

Mandats régionaux
Mandats départementaux
Mandats intercommunaux
Mandats municipaux

Fonctions politiques

Résultats électoraux

Présidence de l'Assemblée nationale

Année Parti Modèle:1er Issue
Voix % Rang
[[XIVe législature de la Cinquième République française#Élection du président de l'Assemblée nationale|Modèle:Date-]]<ref>Modèle:Lien web.</ref> rowspan=2 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 298 61,44 Modèle:1er Élu

Élections régionales

Année Nuance Région Position Modèle:1er Modèle:2d Sièges (Modèle:Abréviation discrète)
Voix % Rang Voix % Rang
1998 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | GP Île-de-France Modèle:2e en Seine-Saint-Denis 130 051 39,65 Modèle:1re Tour unique Modèle:Infobox Parti politique/Sièges|-
2015<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UG Île-de-France Tête de liste 794 322 25,19 Modèle:2e 1 569 262 42,18 Modèle:2e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges

Élections départementales

Année Parti Département Canton Modèle:1er tour Modèle:2d tour Issue
Voix % Rang Voix % Rang
1979 rowspan="2" Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS Seine-Saint-Denis Les Lilas Modèle:1er Élu
1982 Seine-Saint-Denis Les Lilas Modèle:1er Élu
1985 rowspan="2" Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Seine-Saint-Denis Les Lilas Modèle:1er Élu
1988 Seine-Saint-Denis Les Lilas Modèle:1er Élu
1992 rowspan="2" Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Seine-Saint-Denis Les Lilas 3619 29,33 Modèle:2e 4679 42,37 Modèle:2e Éliminé
2008 Seine-Saint-Denis Pantin-Est 3 351 55,49 Modèle:1er Élu dès Modèle:1er tour Élu

Élections Législatives

Année Parti Circonscription Modèle:1er tour Modèle:2d tour Issue Commentaire
Voix % Rang Voix % Rang
1981 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs rowspan="2" | PS Sixième circonscription de la Seine-Saint-Denis 13 502 32,99 Modèle:1er 26 384 65,51 Modèle:1er Élu
1986 Proportionnelle à l'échelle départementale 143 514 29,13 Modèle:1re Tour unique Élu (Modèle:Nobr) Modèle:2e position
1988 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs rowspan="2" | Sixième circonscription de la Seine-Saint-Denis 12 157 34,27 Modèle:1er 21 225 59,81 Modèle:1er Élu
1993 Sixième circonscription de la Seine-Saint-Denis 6 981 19,72 Modèle:2e 17 330 51,55 Modèle:1er Élu
1997 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs rowspan="2" | Sixième circonscription de la Seine-Saint-Denis 8 998 26,98 Modèle:1er 20 575 61,02 Modèle:1er Élu
2002 Sixième circonscription de la Seine-Saint-Denis 11 683 36,62 Modèle:1er 16 791 59,67 Modèle:1er Élu
2007 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs rowspan="2" | Sixième circonscription de la Seine-Saint-Denis 12 979 39,16 Modèle:1er 19 758 64,62 Modèle:1er Élu
2012 Neuvième circonscription de la Seine-Saint-Denis 15 857 48,66 Modèle:1er 22 921 75,30 Modèle:1er Élu

Élections Municipales

Année Liste Ville Modèle:1er tour Modèle:2d tour Issue Commentaire
Voix % Rang Voix % Rang
2001 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs rowspan="2" | PS Le Pré-Saint-Gervais 1 673 45,27 Modèle:1re 2 275 61,99 Modèle:1re Élu Élu conseiller
2014 Le Pré-Saint-Gervais 1 807 50,19 Modèle:1re Élu dès Modèle:1er tour Élu Élu conseiller

Décorations

Française

Étrangères

Publications

  • Une élection imperdable, Éditions de L'Archipel, 2007 Modèle:ISBN.
  • L'Urgence européenne, Fondation Jean Jaurès, 2013 (source)
  • Je ne me tairai plus, entretiens avec Hélène Bekmezian, Flammarion, 2014, Modèle:ISBN.
  • Refaire la démocratie. Dix-sept propositions (dir.), Thierry Marchaisse, 2016 (avec Michel Winock)

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail