Mur d'Aurélien
Modèle:Infobox Monument Rome Antique
Le mur d'Aurélien (en latin : Modèle:Latin) est une enceinte fortifiée antique protégeant la ville de Rome, en Italie, construite entre le printemps 271 et 282.
En réaction aux invasions germaniques dont celles des Juthunges et des Vandales qui envahissent le nord de l'Italie, les travaux débutent sous le règne de l'empereur romain Aurélien et se terminent sous son successeur Probus. Durant l'Antiquité, des améliorations sont effectuées par l'empereur Maxence, puis par l'empereur Flavius Honorius. À la fin du Moyen Âge, des éléments défensifs sont rénovés par plusieurs papes dont Pie II au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Pie IV en 1562, Urbain VIII en 1623 et Alexandre VII au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Deux sièges sont repoussés au tout début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais cette protection n'empêche pas la prise de la ville trois fois au cours de ce même siècle : le sac de Rome en août 410 par les troupes wisigothiques d'Alaric Ier, en 455 par les Vandales de Genséric qui parviennent à franchir le mur et à occuper la ville et enfin en 493 par les troupes ostrogothes de Théodoric le Grand. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le général Bélisaire, sur ordre de l'empereur byzantin Justinien parvient à franchir le mur au cours du siège mené en 537-538. En revanche, il protège efficacement Rome contre les raids sarrasins du haut Moyen Âge et contre l'attaque de Robert d'Anjou en 1327. Le Modèle:Date-, les troupes italiennes parviennent à franchir le mur et à prendre la ville de Rome, possession des papes depuis plusieurs siècles. Peu de temps après, les troupes françaises font le siège du mur pour porter assistance au pape Pie IX.
La plus grande partie du mur d'Aurélien subsiste encore actuellement. Il constitue la limite administrative du Modèle:Lang, baptisé « Modèle:Lang », dans lequel 20 des 22 Modèle:Lang (quartiers historiques) se trouvent.
Historique
Premières enceintes défensives
Modèle:Article détaillé La première muraille de Rome qui ne protège que le mont Palatin de forme carrée remonte à la fondation de la ville à l'époque de RomulusModèle:Sfn. Elle se dénomme Modèle:Latin et aurait comporté trois ou quatre portesModèle:Sfn. Des doutes subsistent encore sur son existence malgré la découverte de vestiges au nord-est de ce montModèle:Sfn.
Servius Tullius, le sixième roi de Rome, fait construire une enceinte défensive dénommée muraille Servienne, plus large que la précédente pour délimiter la « grande Rome des Tarquins » en « forme de haricot »Modèle:Sfn. Elle serait constituée d'un remblai, d'un fossé et d'un murModèle:Sfn. Des incertitudes subsistent sur le tracé de cette murailleModèle:Sfn. Les vestiges découverts datent de deux siècles plus tard, lors de la reconstruction de la muraille en Modèle:Date après le sac de Rome mené par l'armée gauloise commandée par Brennos en Modèle:DateModèle:Sfn. Des quartiers se situent déjà à l'extérieur de la muraille à cette époque, le Modèle:Latin et l'Modèle:GrcModèle:Sfn. Elle est également rénovée pendant la deuxième guerre punique et les deux guerres civiles entre Sylla et Caius MariusModèle:Sfn. Au Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle, la muraille servienne est peu visible, avec le développement des faubourgs et de divers édificesModèle:Sfn.
Avec la nouvelle forme de la ville en étoile et l'arrivée au pouvoir du premier empereur Auguste au pouvoir et la Modèle:Latin qui s'ensuit, les murs défensifs ne sont plus nécessaires car c'est la superficie de l'Empire romain qui assure la tranquillité de RomeModèle:Sfn. Toutefois, les portes de l'ancienne muraille subsistent avec désormais des rôles économique et administratifModèle:Sfn.
Première phase de construction sous Aurélien et Probus
Invasions germaniques
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les limites de Rome se sont étendues bien au-delà de l'ancienne muraille Servienne, construite pendant la période républicaine à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Rome reste sans fortification pendant les siècles suivantsModèle:Sfn. Le besoin de défenses plus adaptées devient critique pendant la crise du troisième siècle, lorsque des tribus barbares passent les limes de Germanie, et sont arrêtées avec difficulté par l'armée romaine. L'incursion des peuples germains jusqu'en Italie du Nord sous Gallien, Claude le Gothique et au début du règne d'Aurélien laisse craindre une attaque de RomeModèle:Sfn.
En 270, les Juthunges et les Vandales envahissent le nord de l'Italie, infligeant une sévère défaite à l'armée romaine à la bataille de Plaisance en 271Modèle:Sfn. En suivant la Modèle:Latin, ils menacent rapidement Rome car l'Empire n'a pas de force à interposer dans ce secteur et l'emprise de la capitale romaine a largement dépassé la protection de la muraille ServienneModèle:Sfn. Pour les habitants de la capitale, la crainte s'installe avec le souvenir de la campagne d'Hannibal Barca lors de la deuxième guerre puniqueModèle:Sfn. Les deux tribus germaniques sont finalement repoussées après deux victoires romaines en 271 à Modèle:Latin et Modèle:LatinModèle:Sfn. Aurélien ordonne alors la construction d'une nouvelle muraille pour défendre la ville en cas d'invasion au printemps 271Modèle:Sfn.
À l'intérieur de la capitale, des troubles éclatent à l'été 271, lors de la rébellion des ouvriers de la monnaie ; plusieurs milliers de personnes meurent dans les combats qui en résultent. La construction du mur est également un prétexte pour reprendre en main la population de Rome, la faible hauteur du mur ne permettant pas de le définir comme un élément uniquement défensifModèle:Sfn.
Aurélien ne peut laisser une armée permanente conséquente dans le nord de l'Italie pour contrer des invasions germaniques car elle lui est nécessaire pour ses campagnes danubiennes et orientalesModèle:Sfn. La garde prétorienne doit également accompagner l'empereur en campagne et ne peut défendre Rome. La décision est prise d'édifier une muraille pour rassurer la population après le départ de l'armée pour l'Orient, mais aussi pour défendre la capitale contre une attaque peu organisée par des tribus germaniquesModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Le mur est peut-être aussi un moyen pour Aurélien de réformer la société en la contrôlant davantage et de la reprendre en main avec le concept de « défense interne »Modèle:Sfn. D'autres villes de l'Empire comme Byzance et Modèle:Latin se dotent également d'une muraille à la même périodeModèle:Sfn.
Début des travaux
Les travaux sont décidés entre mars 271 et avant le départ de l'empereur en Orient à l'été 271 contre l'Empire de Palmyre dirigée par la reine Zénobie et restent une mesure d'urgence face aux invasions barbaresModèle:Sfn. La construction du mur est, de loin, le plus grand projet de construction à Rome depuis plusieurs décennies, une déclaration concrète de la force toujours présente de RomeModèle:Sfn. La première phase de construction débute et les murs sont bâtis en seulement cinq ans, bien qu'Aurélien lui-même meure avant la fin du projetModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Les travaux se terminent avant la mort d'Aurélien ou sous son successeur Probus Modèle:Sfn,Modèle:Sfn.
Les réparations effectuées entre le règne d'Aurélien et celui de Flavius Honorius sont mal connuesModèle:Sfn, à l'exception des travaux entrepris par l'empereur Maxence opposé au césar occidental Sévère et à l'auguste oriental Galère. Il renforce les maçonneries de la muraille, principalement avec de l'Modèle:Latin (alternance de bandes de briques et de moellons de tuf)Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. La hauteur des murs est doublée et des points d'accès sont comblésModèle:Sfn. Les murs de la caserne de la Garde prétorienne sont renforcés de tours carrées espacées de manière irrégulièreModèle:Sfn. Un fossé commence à être creusé, mais il ne sera jamais terminéModèle:Sfn.
Seconde phase de construction sous Flavius Honorius et sièges
En 401-402, sous le règne de Flavius Honorius débute la seconde phase de construction avec le doublement de la hauteur des murs pour repousser les attaques des GothsModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Cette nouvelle hauteur nécessite de remonter le chemin de ronde possédant désormais des créneaux, l'ancien étant remplacé par des meurtrièresModèle:Sfn. À cette époque, le mausolée d'Hadrien (le moderne château Saint-Ange), de l'autre côté du Tibre est incorporé comme forteresse sur la rive droite dans les défenses de la villeModèle:Sfn. Flavius Honorius fait fermer deux poternes l'une proche de la Modèle:Latin et l'autre à côté du Modèle:LatinModèle:Sfn. Des rénovations sont effectuées comme pour la Modèle:Latin ou l'amélioration des défenses de la Modèle:LatinModèle:Sfn. Peu de temps après, Stilicon, régent de l'Empire romain d'Occident pour Flavius Honorius, parvient à repousser deux sièges menées par Alaric Ier, roi des Wisigoths, dont le deuxième a lieu en Modèle:Date-Modèle:Sfn. Mais à la troisième tentative, le Modèle:Date, Alaric {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} parvient avec son armée à franchir le mur d'Aurélien par la Modèle:Latin et livre la ville au pillage pendant trois joursModèle:Sfn,Modèle:Sfn.
Après 440, Théodose II et Valentinien III réalisent une restauration mineure des tours et des portes pour réparer les dommages subis lors du sac d'Alaric {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}Modèle:Sfn. En 442, lors d'un séisme, des fissures apparaissent dans le secteur sud du mur entre la Modèle:Latin et la Modèle:LatinModèle:Sfn. Des restaurations urgentes sont faites sur la Modèle:LatinModèle:Sfn. Plus globalement, au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le mur est restauré une première fois et des contreforts sont installés sur une partie de la murailleModèle:Sfn. En 455, les Vandales de Genséric parviennent à franchir le mur et occupent la ville pendant quatorze joursModèle:Sfn. En 493, Théodoric le Grand fonde le Royaume ostrogoth et occupe la villeModèle:Sfn. Le mur est restauré une seconde fois au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.
En 536, Bélisaire, général de l'empereur byzantin Justinien Ier, reprend Rome aux Ostrogoths en négociantModèle:Sfn. Après une première restauration du mur commandée par Bélisaire, l'année suivante, en 537-538, les troupes byzantines assiégées repoussent les Ostrogoths commandés par Vitigès avec divers projectiles, dont des statues placées sur les hauteurs du mausolée d'HadrienModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Les défenses de la ville sont alors renforcéesModèle:Sfn. Totila, roi des Ostrogoths, prend la ville par trahison le Modèle:Date- en passant par la Modèle:Latin et décide de détruire les murs afin d'enlever aux Byzantins la possibilité de défendre RomeModèle:Sfn. Selon Procope de Césarée, un tiers des murs sont détruits. Le retour de Bélisaire en Italie au printemps 547 lui permet de reprendre la ville et d'arrêter la destruction des fortificationsModèle:Sfn. Une seconde restauration est donc menée cette année-làModèle:Sfn. En 549, Totila fait de nouveau le siège de Rome et prend la ville en 550Modèle:Sfn.
Restaurations sous les papes à l'époque médiévale
Aucune mention de la muraille entre le milieu du Modèle:S mini- et le premier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce qui ne signifie pas un arrêt de l'entretienModèle:Sfn. Entre la fin du Modèle:S mini- et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Rome qui est devenue ville de province au sein de l'Empire byzantin, n'a ni les ressources, ni la puissance politique pour entretenir la murailleModèle:Sfn. Entre le Modèle:S mini- et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les Papes prennent toutefois en charge l'entretien et la rénovation du mur avec une programmation précise et la constitution d'aires de stockage spécialisées pour les matériauxModèle:Sfn.
Entre 729 et 737, les papes Grégoire II et Grégoire III réalisent une restauration de la Modèle:Latin et de la Modèle:LatinModèle:Sfn. En 755, Aistolf, roi des Lombards met le siège devant Rome endommageant gravement les mursModèle:Sfn. Le pape Adrien Ier doit alors reprendre les restaurations de Grégoire III en 772 en faisant reconstruire les portes Salaria, Ostiensis et PortuensisModèle:Sfn. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des églises et des oratoires sont construits près des portes en lien avec les saints enterrés à proximité à l'image de l'église San Giovanni a Porta Latina édifiée en souvenir du martyr de l'apôtre JeanModèle:Sfn. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sous le pontificat d'Adrien Ier sous l'effet des dégradations, des rénovations sont entreprises et sont prouvées par l'archéologieModèle:Sfn.
Entre 847 et 853, le pape Léon IV termine la transformation du mausolée d'Hadrien en forteresseModèle:Sfn. Entre 855 et 1157, aucune source n'a été découverte concernant le mur d'AurélienModèle:Sfn.
En 1157, la commune de Rome finance la restauration de la Modèle:Latin ce qui montre que la gestion de la ville est passée de la papauté au sénat de Rome qui exerce le désormais son contrôle sur l'enceinte et les portes d'accès comme le montre une inscription lapidaire datant de cette dateModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Les impôts permettent de financer les éventuelles restaurationsModèle:Sfn.
Aux Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le mur perd son rôle défensif mais il reste considéré comme une « merveille de la ville »Modèle:Sfn. Dans le même temps et jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le remploi est généralisé pour les éléments constituants les anciens monuments de Rome pour des constructions nouvellesModèle:Sfn. Les pierres et briques sont réutilisées en fonction de leurs caractéristiques (nature, dimension, finition) ou transformées en chauxModèle:Sfn. Les matériaux réutilisés sont principalement le marbre, le travertin, les blocs colorés ou gravésModèle:Sfn. Les plus beaux blocs sont choisis pour être les plus visibles et mis en valeurModèle:Sfn. Si la réutilisation ne s'avère pas possible, elles sont broyés et incorporées au mortierModèle:Sfn. L'ancien mortier est également réutiliséModèle:Sfn.
En 1327, Robert d'Anjou échoue à prendre la villeModèle:Sfn. En 1377, le retour des papes nécessite de reprendre les défenses de la ville : les travaux commencent avec la défense du LatranModèle:Sfn.
À partir des années 1420, sous le pontificat d'Eugène IV, des interventions sont réalisées sur le mur d'AurélienModèle:Sfn. Sous Nicolas V décide la plus grande rénovation des murailles depuis BélisaireModèle:Sfn. La partie sud est entièrement reconstruite entre la Modèle:Latin et le TibreModèle:Sfn. La muraille à l'est de la Modèle:Lati est également rénovéeModèle:Sfn. La porta San Paolo est modernisée par l'architecte italien Leon Battista Alberti après les leçons tirées de la prise de Constantinople par les Turcs ottomans en 1453Modèle:Sfn. Les tours de la porte bénéficient des nouvelles techniques de fortification en plaçant des contreforts à base triangulaire avec un coin tourné vers l'ennemiModèle:Sfn. Un remblai est également construitModèle:Sfn.
À partir du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un changement de stratégie s'opère dans le remploi des matériaux, choisis désormais uniquement en fonction de leur intérêt fonctionnelModèle:Sfn. Jusqu'à ce moment là, la présence de matériaux antiques dit « nobles » (marbre, travertin, pierres sculptées ou colorées) symbolise une culture de la mémoire du passéModèle:Sfn. Après la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le choix des matériaux à remployer s'effectue principalement selon les besoinsModèle:Sfn.
Modernisation des défenses à l'époque moderne
En 1498, sous le pontificat d'Alexandre VI la Modèle:Latin remplace une poterne fortifiée romaine construite pendant l'AntiquitéModèle:Sfn,Modèle:Sfn.
Entre 1538-1542, le pape Paul III charge l'architecte italien Antonio da Sangallo le Jeune, concepteur de fortifications dans plusieurs villes italiennes (Ancône, Florence, Plaisance et surtout Civitavecchia, de construire dix-huit bastions sur le mur d'Aurélien, principalement sur le secteur sud le plus exposéModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Les coûts de construction sont très élevés pour un seul bastion (environ 44 000 ducats) comme pour le Bastione Sangallo près de la Modèle:LatinModèle:Sfn. Vu le coût de construction, le projet est vite abandonnéModèle:Sfn.
Entre 1642 et 1643, la Modèle:Latin est rénovée et des murs sont construits autour du Trastevere sur demande du pape Urbain VIIIModèle:Sfn. Entretemps, en 1643, la Modèle:Latin est détruiteModèle:Sfn. En 1655, sous le pontificat d'Alexandre VII, les noms des portes sont changés pour correspondre à ceux des basiliques prochesModèle:Sfn.
En 1703, sous le pontificat de Clément XI, les Curatores sont chargés d'entretenir les parties les plus dangereuses de la muraille situées entre la porta San Paolo et la porta San LorenzoModèle:Sfn. Puis, sous le pontificat de Benoît XIV des rénovations sont effectuées sur le revêtement et l'enduit des murs, ainsi que le Modèle:Latin, la Modèle:Latin et le Muro TortoModèle:Sfn. Enfin Pie VII dépense Modèle:Nombre sur neuf années pour l'entretien de l'enceinte défensiveModèle:Sfn. Ces derniers travaux sont confiés à Giuseppe Valadier qui commence par le secteur entre la porta del Popolo et le Pincio, mais en raison de la privatisation de certains secteurs, le projet n'arrivera pas à son termeModèle:Sfn. Le Muro Torto est transformé pour servir de support aux terrasses supérieures du PincioModèle:Sfn.
Aménagements et préservation à l'époque contemporaine
En 1825, une partie du mur est reconstruite mais sur un tracé différent de l'antiqueModèle:Sfn.
En 1838, Grégoire XVI mène une restauration radicale de la Modèle:Latin (qui devient la porta Maggiore)Modèle:Sfn. De nombreux ajouts du Moyen Âge sont supprimés, les tours latérales sont détruites et les deux arcs sont rétrécisModèle:Sfn.
Le Modèle:Date-, le pape Pie IX transfère la gestion du Modèle:Latin, du mur d'Aurélien et de ses portes du gouvernement pontifical à la commune de RomeModèle:Sfn. Cette dernière prend en charge la restauration et la sauvegarde du mur d'AurélienModèle:Sfn.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la section du mur située sur la rive gauche du Tibre est entièrement détruite entre la porta del Popolo et le pont Sisto dans l'indifférence généraleModèle:Sfn. En 1869, Pie IX fait détruire une partie de la Modèle:LatinModèle:Sfn. Le mur d'Aurélien continue d'être une défense militaire significative des États pontificaux jusqu'au Modèle:Date- lorsque les troupes italiennes du révolutionnaire italien Giuseppe Garibaldi le percent près de la Modèle:Latin, puis prennent RomeModèle:Sfn. Le mur permet aux troupes italiennes de résister un temps à l'armée française arrivée au secours du pape. La Modèle:Latin est détruite cette même annéeModèle:Sfn. Le 20 septembre 1870, le pape transfère la gestion du mur à la commune de Rome, les portes et les portions de mur qui gênent l'extension de la ville sont alors détruitesModèle:Sfn.
Le mur sert également à définir les limites de Rome jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les zones construites étant confinées à l'intérieur de son périmètreModèle:Sfn. À la fin de ce siècle, de nombreuses brèches sont créées afin de permettre le passage de nouvelles voies permettant le développement de RomeModèle:Sfn.
Jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le mur d'Aurélien délimite la frontière fiscale pour le paiement des taxes sur les marchandises entrant dans RomeModèle:Sfn.
En 1930, les travaux de Ian Richmond permettent d'éveiller un intérêt archéologique pour le murModèle:Sfn,Modèle:Sfn.
Au cours de l'hiver 1962-1963, d'importantes gelées et chutes de neige incitent la commune de Rome à investir massivement dans la restauration de la murailleModèle:Sfn. Les premiers travaux commencent au début de l'année 1965 et se terminent en octobre 1966Modèle:Sfn. L'objectif des travaux n'est pas de restaurer la muraille dans son aspect antique mais de la protéger des dégâts causés par le temps et d'améliorer l'étanchéité de la structureModèle:Sfn.
En 1999 lors de la préparation du jubilé de l'an 2000, des ruines de la muraille sont détruites pour permettre le passage du défilé de la cérémonie et la création d'un jardinModèle:Sfn.
Historiographie, archéologie et préservation
Fonds ancien
Époque antique
Aucune source antique n'évoque la construction avant la seconde partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.
Le chronographe de 354 imputé au lapicide romain Furius Dionysius Filocalus mentionne le creusement d'un fossé sous Maxence mais ne fait aucune mention de la murailleModèle:Sfn. Lactance, rhéteur romain et apologète chrétien de la fin du Modèle:S mini- et du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dans son œuvre Modèle:Latin (en français : De la mort des persécuteurs) évoque pendant le règne de Maxence le début du creusement d'un fossé en avant du mur mais sans que celui-ci ne soit terminéModèle:Sfn. Pour la même période, Jérôme de Stridon, moine romain, parle de la construction aurélienne dans sa ChroniqueModèle:Sfn.
L'Histoire Auguste, recueil de biographies impériales, cite la décision d'extension des murs de Rome prise par l'empereur Aurélien avant son départ pour le Modèle:Latin danubien<ref>Histoire Auguste, Le divin Aurélien, 21-22.</ref>,Modèle:Sfn.
Eutrope, historien et haut fonctionnaire romain du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mentionne le mur dans son Abrégé de l'histoire romaineModèle:Sfn. Au même siècle, Aurelius Victor, autre historien et haut fonctionnaire romain, évoque la vulnérabilité de Rome dans son Livre des Césars, indications reprises par un auteur anonyme dans un livre intitulé Épitomé de CaesaribusModèle:Sfn.
En 404, Claudien, poète latin de la fin du Modèle:S mini- et du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, écrit un panégyrique l'année où Flavius Honorius devient consul de la partie occidentale de l'Empire romain, ce qui permet de lui attribuer une partie de la rénovation du mur. Il y vante sa beauté et son utilitéModèle:Sfn.
Époque médiévale
Zosime, historien byzantin de la fin du Modèle:S mini- et du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, évoque la fin de la construction du mur par Probus dans son Histoire universelleModèle:Sfn.
Procope de Césarée, historien et écrivain byzantin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, accompagne le général Bélisaire lors de l'attaque repoussée des Goths contre le mausolée d'Hadrien, élément défensif du mur d'Aurélien, qu'il cite dans son œuvre Les Guerres de JustinienModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Il donne une description de la partie des murs localisée vers la Modèle:LatinModèle:Sfn. Il estime que les défenses préparées par Aurélien le long du Tibre sont insuffisantes et il énonce toutes les améliorations apportées par Bélisaire après la reconquête de la ville par les Byzantins notamment l'ajout d'éperons sur les merlons afin de protéger les défenseursModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Pour le même siècle, Jean Malalas, chroniqueur byzantin, parle de la main d’œuvre employée pour la réalisation des travaux dans sa ChronographiaModèle:Sfn.
Le Modèle:Latin, catalogue réalisé entre le Modèle:S mini- et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mentionne des indications sous les règnes des papes Sisinnius, Grégoire II, Adrien Ier et Léon IVModèle:Sfn.
La Modèle:Latin, publiée lors de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, indique le nom des portes selon les martyrs chrétiens enterrés à proximitéModèle:Sfn.
Pendant le règne de Serge III au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un poème d'Eugenius Vulgarius évoque la murailleModèle:Sfn. Au cours du même siècle, l'Itinerario di Einsiedeln écrit par un anonyme décrit précisément le mur, tronçon par tronçon de porte à porteModèle:Sfn.
En 1258, des documents papaux mentionnent la murailleModèle:Sfn.
En 1378, après le retour du pape Grégoire XI depuis pape d'Avignon, une intervention sur le mur est mentionnéeModèle:Sfn.
Pour le Moyen Âge, il faut repositionner l'entretien de l'édifice en lien avec les constructions à l'époque de la ville de Rome, voir plus généralement de la CampanieModèle:Sfn. Les Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont bien documentées mais l'interprétation y est controverséeModèle:Sfn. Globalement les restaurations entreprises au Moyen Âge sont plutôt bien documentéesModèle:Sfn.
Archéologie
Différents éléments complémentaires permettent d'obtenir des informations comme la présence des armoiries papales ordonnant et réalisant les restaurations, les graffitis, les invocations, les dessins réalisés par les ouvriers sur la courtineModèle:Sfn.
Une inscription dédicatoire sur la Modèle:Latin dédiée à Flavius Honorius permet d'attribuer la rénovation de ce secteur à cet empereurModèle:Sfn.
Trois inscriptions retrouvées sur le mur mentionnent les travaux réalisés à la fin de l'année 401 sur demande de l'empereur Flavius HonoriusModèle:Sfn.
La plupart des restaurations du Moyen Âge n'ont pas laissé de traces archéologiquesModèle:Sfn. Parfois des rénovations entreprises à cette époque peuvent avoir effacées des interventions précédentesModèle:Sfn.
Des inscriptions sont incorporées dans le Modèle:Latin à l'image de l'inscription Modèle:CIL pour la construction probablement sous Septime Sévère de la réserve entre l'Modèle:Latin et la murailleModèle:Sfn.
Historiographie
Globalement, la chronologie du mur d'Aurélien est à étudier comme un élément indisociable de l'évolution de Rome et non comme un élément indépendantModèle:Sfn.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les transformations apportées à la muraille sont documentéesModèle:Sfn.
Des dessins et gravures qui vont de la Renaissance au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle représentent la Modèle:LatinModèle:Sfn.
Antonio Nibby, archéologue italien du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est le premier auteur en 1820 à évoquer le mur, même s'il attribue ce dernier à Flavius HonoriusModèle:Sfn.
Rodolfo Lanciani, archéologue italien de la fin du Modèle:S mini- et du début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est le premier à proposer un calcul de la longueur de la murailleModèle:Sfn. En 1892, il est le premier auteur à différencier les deux périodes de construction du mur : celle d'Aurélien et celle de Flavius HonoriusModèle:Sfn.
Léon Homo, historien français de la fin du Modèle:S mini- et du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, réalise la première étude synthétique en 1904Modèle:Sfn.
Sir Ian Archibald Richmond, archéologue britannique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dans The City Walls of Imperial Rome: An Account of its Architectural Development from Aurelian to Narses paru en 1930 est le premier à évoquer un intérêt archéologique pour la murailleModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Dans son ouvrage, il distingue deux phases de construction (Aurélien et Probus, puis Flavius Honorius)Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Sa théorie s'oppose à celle de la restauration réalisée en 310 par Maxence, hypothèse soutenue par Filippo Coarelli et Lucas CozzaModèle:Sfn.
Une thèse réalisée en 2015-2016 porte sur l'étude d'une partie du mur entre la Modèle:Latin et la tour n°26 permet de constater l'absence d'intervention entre les règnes d'Aurélien et de Flavius Honorius, mais des rénovations sont évoquées au Moyen ÂgeModèle:Sfn.
Préservation, restauration et muséification
Généralités
Modèle:Article détaillé Le mur d'Aurélien est le mieux conservé de tous les murs défendant une ville pendant l'Empire romainModèle:Sfn. De nombreux vestiges sont encore visibles tout le long de son tracéModèle:Sfn. Cependant le travail de restauration est rendu difficile par l'usage des différents matériaux utilisés allant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. L'objectif des restaurations est de donner aux touristes une vision globale de l'enceinte défensive malgré le déphasage induit par le développement récent de la ville, les contraintes locales d'urbanisme de chaque secteur et son morcellementModèle:Sfn. À moyen terme, un projet américano-italien envisage la création d'un parcours pédestre et cycliste autour des dix-neuf kilomètres de l'enceinte, à l'image du projet High Line à New-YorkModèle:Sfn.
Avec le transfert de responsabilité le Modèle:Date- du pape à la commune de Rome, le mur perd son rôle militaire : l'entretien s'arrête, les dégradations commencent et les propriétés limitrophes récupèrent des portions de la murailleModèle:Sfn. Dix brèches sont alors créées pour laisser passer autant de nouvelles voies. La végétation envahit le mur, qui parfois devient invisibleModèle:Sfn.
Lors de la préparation du jubilé de l'an 2000 en 1999, des ruines de la muraille sont détruites et des déblais sont enlevés afin de permettre la création d'un jardinModèle:Sfn.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la Sovrintendenza capitolina instaure le projet « Progetto Osservatori Mura Aureliane », lance un système de préservation en utilisant un système d'information géographique avec plusieurs partenaires et examine les dégradations provoquées par les agents atmosphériques sur le murModèle:Sfn. Le SIG permet d'intégrer des relevés 3D à partir des relevés planimétrique et spatialModèle:Sfn. En 2017, le projet est toujours en cours d'élaboration et il permettra des analyses de synthèse concernant le mur à partir des travaux effectués, de réaliser des mesures de distance sur le plan 3D et d'interroger la base de données crééeModèle:Sfn. La méthode a été testée sur la Modèle:Latin et la caserne de la Garde PrétorienneModèle:Sfn.
Une collaboration est également lancée avec les universités de RomeModèle:Sfn. Les opérations de restauration comprennent l'élimination de la végétation, le nettoyage et le décapage léger des surfaces et la restauration structurelleModèle:Sfn. Les dernières techniques de restauration tendent vers des réparations plus ponctuelles mais aussi plus discrètesModèle:Sfn.
Les études et les fouilles archéologiques concernant le mur se poursuivent afin de le restaurer au plus juste et de faire connaître ce monument au publicModèle:Sfn.
Secteurs
Il ne reste aucun élément du mur construit le long de la rive gauche du Tibre qui est entièrement détruit entre la porta del Popolo et le pont Sisto dans l'indifférence générale au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn,Modèle:Sfn.
Une partie est bien conservée contre la muraille entre l'amphithéâtre Castrense et Modèle:Latin, principalement l'intérieur de cette partie du mur mais les courtines ont dû être restaurées avec de la maçonnerie moderneModèle:Sfn. En 2013, lors de la construction de la nouvelle ligne C du métro, des fouilles archéologiques sont menées sur un secteur proche de la Modèle:Latin, ainsi que sur deux tours et quatorze arches du chemin de ronde intérieurModèle:Sfn. Une proposition existe pour créer deux parcours piétons franchissant cette porte, ainsi que la création d'un jardin du côté de la face interneModèle:Sfn.
Une autre partie de la muraille bien conservée se situe entre la Modèle:Latin et la Modèle:Latin même si une partie est restaurée par la ville de RomeModèle:Sfn. La porte la mieux conservée est la Modèle:LatinModèle:Sfn.
La Modèle:Latin est la seconde porte la mieux conservée de l'enceinte fortifiée, endommagée après un bombardement dans le secteur et rénovée après 1944Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Elle héberge le musée de la Via Ostiense où l'on peut voir une maquette d'Ostie, ainsi que des ports de Claude au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et de Trajan au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Des moulages de reliefs et des inscriptions retrouvés sur la Modèle:Latin y sont conservésModèle:Sfn.
La pyramide de Cestius est également restaurée, tout comme la porta Clausa qui subit des dégradations importantes dues aux agents atmosphériquesModèle:Sfn.
Des tours près de la Modèle:Latin sont rénovées par les papes Pie II au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Pie IV en 1562, Urbain VIII en 1623 et Alexandre VII au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. L'intérieur de la Modèle:Latin est rénové à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et accueille le musée des mursModèle:Sfn.
En 2007 une partie des murs située le long de la travée viale Pretoriano se sont effondrésModèle:Sfn. Les éléments instables ont été retirésModèle:Sfn. Cette partie de la muraille est diversement conservée : bon état pour la période romaine, plus fragile sur la partie moderne située au-dessus, désagrégé au sommetModèle:Sfn. La restauration entamée peu après comprend un comblement des vides dans le noyau, puis la reconstruction du parement en tufModèle:Sfn. Les briques sont rarement entières, de couleurs variables et proviennent de remploi ou sont neuvesModèle:Sfn. Le mortier réalisé est composé avec des inclusions de pouzzolaneModèle:Sfn. Des blocs de tuf de formes et de dimensions variables et des fragments de marbre recouverts d'un enduit gris sont également utilisésModèle:Sfn. Une partie du mur est comprise dans une villa construite en 1741 par le cardinal Antonio Saverio GentiliModèle:Sfn. Trois tours fortement modifiées depuis l'époque antique sont également restaurées sur cette sectionModèle:Sfn. Des remontées d'eau par capillarité depuis la nappe phréatique existent toujours dans le mur Modèle:Sfn.
En 2013, un fragment découvert au sud de la caserne de la Garde prétorienne montre des restaurations avec des matériaux de remploi en tuf ou en travertin effectuées au Modèle:S mini- ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Des pierres similaires semblent présentes dans la muraille Servienne et dans les aqueducs proches que sont l'Modèle:Latin et l'Modèle:LatinModèle:Sfn. Des propositions existent pour détruire les constructions « parasites » situées le long des murs de la caserneModèle:Sfn.
En 2014, une partie des murs longeant la via delle Mura Latine est restaurée, les cavités qui sont peu nombreuses sont comblées et les joints sont refaitsModèle:Sfn. Une substance est appliquée pour stopper la désagrégation superficielleModèle:Sfn. Le chemin de ronde est en partie reconstruit pour garantir la sécurité. Un écusson en marbre en l'honneur de Pie II est lui aussi rénovéModèle:Sfn.
Cette même année, un projet de restauration voit le jour entre la piazzale Sixte V et la Modèle:LatinModèle:Sfn. Entre la Modèle:Latin et la porta Maggiore, des rénovations sont entreprises par différents papes aux Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (principalement sous Benoit XIV)Modèle:Sfn en mettant l'accent sur la solidité et non sur l'esthétismeModèle:Sfn. En 1999, la Surintandance de Rome engange la restauration systématique de la muraille construite entre ces deux toursModèle:Sfn.
Au niveau de la zone de la via del Porto fluviale, avec la création d'une zone d'échange en lien avec la gare ferroviaire que ce soit au niveau des transports publics et privés tout en prenant en compte la présence du mur d'Aurélien, un cheminement piétonnier à hauteur du chemin du ronde est envisagéModèle:Sfn. Des liens sont prévus avec la pyramide de Cestius et la Modèle:Latin à proximitéModèle:Sfn. Un projet pour la Modèle:Latin consiste en sa réintégration au tracé de la muraille tout en permettant le passage des voies de circulation imposées par les exigences urbaines actuellesModèle:Sfn.
Des projets de fusion entre zones archéologiques sont également à l'étude avec les thermes de Caracalla et la via Cristoforo Colombo, du mausolée de Lucius Fabius Cilo et de l'aqueduc d'AntoninModèle:Sfn. Ce projet permettrait de réduire l'impact de la voirie moderne et les effets de la circulationModèle:Sfn.
Caractéristiques
Généralités
Sous le règne d'Aurélien
L'objectif est de faire une défense suffisant à empêcher les peuples germains, incapables de tenir un long siège, de prendre rapidement la villeModèle:Sfn. Aurélien, qui a déjà participé à des campagnes militaires contre les peuples germaniques et danubiens, connaît leurs difficultés lors des sièges qu'ils doivent menerModèle:Sfn. Ces peuples vont mettre plusieurs décennies pour apprendre l'art de la guerre de siège et celles des engins de siègeModèle:Sfn. Il s'inspire des défenses érigées par Valérien à Thessalonique permettant à la ville de résister à une attaque des Goths ou celles construites par Gallien à Vérone qui empêche les Alamans de prendre la citéModèle:Sfn.
À sa construction, le mur s'étend sur presque Modèle:Unité (Modèle:Nombre selon Rodolfo Lanciani) et protège une superficie de Modèle:Unité soit le double de la surface protégée par la muraille ServienneModèle:Sfn. Le mur est épais de Modèle:Unité à Modèle:Unité et haut de Modèle:UnitéModèle:Sfn,Modèle:Sfn. La hauteur est de Modèle:Unité mais avec les créneaux et le parapet de presque Modèle:Unité, la structure atteint un peu moins de Modèle:UnitéModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Certains secteurs dépassent les Modèle:Unité de hauteurModèle:Sfn. Le mur est surmonté de deux types de créneaux : les premiers font une hauteur moyenne de Modèle:Unité, une largeur de Modèle:Unité et une distance de centre à centre de Modèle:Unité, les seconds font Modèle:Unité de hauteur et Modèle:Unité de largeur, tandis que la distance varie entre un minimum de Modèle:Unité et un maximum de Modèle:UnitéModèle:Sfn. Le chemin de ronde fait Modèle:Unité de largeurModèle:Sfn.
Les travaux sont effectués par les Modèle:Latin de maçons sous la supervision probable d'un petit groupe de soldats romains apportant leur expertise militaire et permettant ainsi de gagner du temps et de l'argent lors de la constructionModèle:Sfn,Modèle:Sfn. En échange de ce service rendu, les Modèle:Latin participant à la construction, qui sont de nouveau contrôlés par le pouvoir centralModèle:Sfn, peuvent porter le nom Modèle:Latin dans leurs titres officielsModèle:Sfn. 100 000 ouvriers auraient travaillé sur le chantier de la murailleModèle:Sfn. Il aurait nécessité plus d'un million de mModèle:3 de maçonnerie lors de sa constructionModèle:Sfn.
Une zone derrière les murs est dégagée, laissant des passages pour les sentinelles et les machines de guerre défensives, afin de pouvoir le renforcer en cas d'urgenceModèle:Sfn. Les expropriations et les démolitions ont sans doute été nombreuses afin de permettre la construction de ces passagesModèle:Sfn.
Le mur de l'époque aurélienne comporte cependant des points faibles vers la Modèle:Latin et l'angle nord-ouest de la caserne de la Garde prétorienneModèle:Sfn.
Entre les règnes d'Aurélien et de Flavius Honorius
L'empereur Maxence a fait rénover plusieurs murailles en Italie sous son règne, mais cela ne semble pas être le cas de celle de Rome, celle-ci n'étant datée que de seulement trente ansModèle:Sfn. Entre le règne d'Aurélien et celui de Flavius Honorius, il semble y a voir eu deux interventions pour la rénovation du mur, mais une seule, voire aucune, ne peut être attribuée avec certitude à MaxenceModèle:Sfn. En effet, la technologie au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ne permet pas d'obtenir une datation avec certitudeModèle:Sfn.
Ces deux restaurations semblent être plutôt l'œuvre de deux usurpateurs Magnence entre 350-353 et Eugène entre 392-394Modèle:Sfn.
Sous le règne de Flavius Honorius
Sous Flavius Honorius, le mur prend un rôle fortement défensif à la différence du choix décidé par son constructeur initial AurélienModèle:Sfn. Les travaux ne se résument donc pas à une simple réparation, mais plutôt comme un renforcement de l'intégrité et du bon fonctionnement du système défensifModèle:Sfn. Depuis Aurélien, les courtines et les tours sont restées en bon état et nécessitent peu d'entretienModèle:Sfn. Seules les fenêtres des tours sont remplacées par des meurtrièresModèle:Sfn.
Les travaux menés sur l'ordre de Flavius Honorius portent moins d'attention sur les détailsModèle:Sfn. Pour chaque secteur de la muraille repris, plusieurs équipes travaillent ensemble mais une organisation cohérente permet d'harmoniser l'aspect finalModèle:Sfn. L'objectif est de progresser le plus rapidement possible en utilisant le maximum de matériaux de récupérationModèle:Sfn.
La courtine est surélevée de Modèle:Unité par rapport au chemin de ronde d'Aurélien, en arasant le parapet et les créneaux, ce qui permet de doubler la hauteur du mur pour atteindre les Modèle:UnitéModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Dans certains cas, la reconstruction se fait sur l'entièreté du mur ou alors aucune rénovation n'est faite si le mur est en bon état au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Sur les parties conservées, les archéologues constatent l'utilisation de grattoirs ou de matériaux abrasifs afin de régulariser le parement ancienModèle:Sfn.
Il existe donc désormais deux chemins de ronde d'une largeur comprise entre Modèle:Unité à Modèle:Unité : un couvert abrité permettant le déplacement des archers et un à découvertModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Globalement, la rénovation entre deux tours nécessite Modèle:Unité de maçonnerieModèle:Sfn. Le chemin de ronde couvert passe à l'intérieur d'une galerie de Modèle:Unité de largeur qui supporte le chemin de ronde découvert situé au-dessusModèle:Sfn.
Les améliorations apportées par cet empereur permettent de classer les sections du mur en deux catégories : la première catégorie, là où le relief le permet, le mur fait Modèle:Unité à la hauteur du chemin de ronde et possède deux meurtrières entre deux tours ; la seconde, cas le plus courant, est dotée d'une galerie comportant sept arches soutenues par autant de cloisons entre deux tours Modèle:Sfn. Une attention particulière est portée au choix des briques qui composent le parement autour des meurtrièresModèle:Sfn.
L'installation de la galerie est parfois rendue difficile par les variations de direction du mur d'AurélienModèle:Sfn. L'utilisation des voûtes est avantageuse pour limiter le volume de maçonnerie mais les travaux sont plus longs car il faut créer des cintres afin de bâtir les voûtes en berceau allant de Modèle:Unité à Modèle:Unité et en cul-de-fours où des niches donnent accès aux meurtrièresModèle:Sfn. Ces cintres gênent la circulation tant qu'ils ne sont pas retirésModèle:Sfn. Les voûtes sont composées de tufs, de briques et de matériaux de récupérationModèle:Sfn.
D'une manière plus globale, les portes d'accès principales sont rénovées et réduites à une seule entrée de Modèle:Unité à l'exception de la Modèle:LatinModèle:Sfn, des herses sont installées et des tours semi-circulaires sont construites pour encadrer des portes secondairesModèle:Sfn. Les contre-portes disposent de dispositif de guet permanentModèle:Sfn. La base des tours devient rectangulaire et est renforcée en épaississant les parois ou en ajoutant des murs de refend afin de pouvoir les rehausser d'un étageModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Les façades des portes principales en travertin et en marbre sont rénovées et reçoivent des inscriptions dédicatoires tandis que d'autres portes secondaires sont muréesModèle:Sfn. Les différences de niveaux entre les sections du mur sont compensées en jouant sur l'épaisseur des joints de mortier et l'épaisseur des murs passe de Modèle:Unité à Modèle:Unité en empiétant sur l'intérieur de la villeModèle:Sfn. Les rénovations des portes s'accompagnent de signes liés à la religion chrétienne sur les clés d'arc de la Modèle:Latin ou de la Modèle:LatinModèle:Sfn. Les mêmes marques décoratives se retrouvent à Thessalonique, Terracine ou Nicopolis d'Épire, elles signifient « réparé au temps des Chrétiens »Modèle:Sfn. Elles placent également symobliquement la ville sous la protection de Dieu et y interdit l'accès aux démonsModèle:Sfn.
Après l'Empire romain
Le général byzantin Bélisaire, après la reconquête de Rome au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fait ériger des protections sur les merlons afin de protéger le côté gauche des défenseursModèle:Sfn. En utilisant de la main d'œuvre locale, il fait également creuser un ou plusieurs fossés et fait installer des pièges appelés Modèle:Latin devant une partie des portes d'accès de la villeModèle:Sfn. Les aqueducs, pouvant être utilisés par les assiégeants pour entrer dans la ville, sont scellés avec du béton sur une longue distanceModèle:Sfn. Les engins de siège défensifs sont renouvelés avec l'installation de balistes dans les tours et d'onagres au sommet des courtines, éléments qui vont être efficaces pour défendre Rome à cette époqueModèle:Sfn.
Au cours du Moyen Âge, les murs en Modèle:Latin sont privilégiés entre le Modèle:S mini- et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. Au Modèle:S mini- ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une croix grecque est réalisée sur la Modèle:LatinModèle:Sfn.
Au Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les grands blocs de remploi surtout en pépérin associés à la brique ou une utilisation de la brique seule sont privilégiésModèle:Sfn. D'autres matérieux sont parfois associés comme tels que le tuf, le silex et le travertinModèle:Sfn.
De manière générale, les réparations successives effectuées à cette période historique mettent en valeur les différentes puissances qui dirigent Rome tout en étant des objectifs fonctionnels ou défensifsModèle:Sfn.
En 1157, sous le pontificat de Calixte II, le fossé de Acqua Mariana passe probablement sous le mur mais sans connaître les détails des travauxModèle:Sfn.
Les nombreuses modifications sont très bien documentées pour le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : reconstruction de portes, nouveau parement plaqué sur le noyau dans de nombreux secteurs de la murailleModèle:Sfn.
À l'époque moderne, plusieurs villas utilisent la muraille : fermeture des terrains de la villa Médicis pour l'un des côtés avec aménagement des tours ou encore la villa Ludovisi dont les chemins de ronde sont transformés en portiquesModèle:Sfn.
Composition
Il est construit en Modèle:Latin, un mélange composé de d'éléments de tuf et de travertin assemblés ensemble grâce à un ciment à base de chauxModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Contrairement aux standards de l'époque, les matériaux sont neufs et non des réemplois d'anciens bâtiments ou d'anciennes sculptures ou tombesModèle:Sfn. Les briques sont fixées par un mortier blanchâtreModèle:SfnModèle:Sfn. Les briques font une hauteur moyenne de Modèle:Unité, elles sont de couleur rouge clair et ont trois formes différentes (triangulaires, trapézoïdales et irrégulières)Modèle:Sfn. L'absence de trous de boulin suppose que le parement est réalisé du haut vers le bas ou à l'aide d’échafaudages autoportantsModèle:Sfn.
En théorie, avec la technique de construction de Vitruve, les murs sont conçus pour ne pas se dégrader rapidement et même pour résister à un tremblement de terre à la condition que le noyau central en béton soit de qualité, ce qui n'est pas toujours le cas sur l'ensemble de la murailleModèle:Sfn. La majorité du mur ayant été construit rapidement et l'inexpérience des maçons de la ville de Rome pour ce type de construction fait que les tuiles et briques de petites tailles ne permettent pas une bonne adhérence au béton, ce qui conduit à un détachement du parement au fil des annéesModèle:Sfn,Modèle:Sfn. L'utilisation de grandes tuiles permet de résoudre ce défautModèle:Sfn. Quelques parties de cette muraille sont toutefois de bonne qualité, car le béton et le parement ont été bien faitsModèle:Sfn. Globalement le parement de la partie haute du mur est de meilleure qualité que celui de la partie basse même s'il s'agit dans les deux cas de briques de remploisModèle:Sfn.
Les travaux de réparation menés sur la muraille après le règne d'Aurélien sont réalisés en Modèle:Latin comme c'est le cas sur la courtine près de la porta MaggioreModèle:Sfn. Cet Modèle:Latin pourrait également dater des Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.
Tracé
1 : Modèle:Latin
2 : Modèle:Latin
3 : Modèle:Latin / Modèle:Latin / Modèle:Latin
4 : Modèle:Latin
5 : Modèle:Latin
6 : Modèle:Latin
Les parties nord et sud se basent sur la limite douanière ou de péage établie par Vespasien, puis délimitée par des bornes à la fin de la dynastie antonineModèle:Sfn.
Le parcours s'appuie sur les sept collines de Rome, tout en laissant les constructions de grandes dimensions à l'intérieur de la murailleModèle:Sfn. Un bastion avancé sur le mont Janicule protège le quartier du Trastevere (Modèle:Latin en latin), secteur où se trouvent les moulins à eau fabriquant la farine et deux aqueducs (Modèle:Latin et Modèle:Latin), ainsi que les principaux ponts sur le TibreModèle:Sfn. En revanche le mont Vatican demeure sans protection. Un saillant est présent au sud vers la Modèle:Latin afin de protéger l'Modèle:Latin et d'éviter que la vallée de l'Almo ne dépasse les nouvelles fortifications de la villeModèle:Sfn.
À l'est, le mur ne suit pas la limite douanière et s'appuie principalement sur la caserne de la Garde prétorienne dont les courtines et les tours, qui datent de l'empereur Tibère et sont hautes de Modèle:Unité, sont rehaussées de Modèle:Unité à Modèle:Unité suivant la localisation et de Modèle:Unité en largeurModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Un parapet est construit avec des merlons espacés de trois mètres environModèle:Sfn. Les défenses de la caserne ont déjà été améliorées en 69 puis en 215 sous Caracalla avec notamment la création d'arches dans la partie supérieure des portes afin d'y placer des balistesModèle:Sfn. La hauteur des courtines est aussi augmentée sur les trois aqueducs de l'Modèle:Latin sur l'Esquilin, de l'Modèle:Latin et de l'Modèle:Latin, afin de garantir l’approvisionnement en eau de la ville et de ne pas donner un point d'accès tactique à l'assiégeantModèle:Sfn,Modèle:Sfn. La réutilisation de l'espace proche des aqueducs a permis d'éviter des expropriations supplémentaires, par ailleurs la muraille longe parallèlement les aqueducs à l'exception de l'Modèle:LatinModèle:Sfn. Pour l'Modèle:Latin, une structure de Modèle:Unité comble l'espace entre la muraille et l'aqueduc, soit une réserve d'eau potentielle de Modèle:Unité construite dès le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou sous le règne de Septime SévèreModèle:Sfn.
À l'ouest, le tracé suit le relief du Janicule en fonction des courbes de niveauModèle:Sfn. Les ingénieurs romains estiment à tort que le Tibre apporte une défense suffisante, trois remblais sont créés sur la rive gauche de ce dernierModèle:Sfn. La rive droite du Tibre comprend Modèle:Nombre de fortification mais les murs ne font que Modèle:Unité d'épaisseur et Modèle:Unité à Modèle:Unité de hauteurModèle:Sfn. Les premiers éléments défensifs datent probablement de l'époque d'Aurélien mais ils sont reconstruits par Flavius Honorius, probablement à cause des crues du TibreModèle:Sfn. Les ponts urbains sont incorporés dans la zone de défenseModèle:Sfn. Le mausolée d'Hadrien semble avoir servi de « tête de pont » défensive et le Modèle:Latin situé devant l'édifice a été fortifiéModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Au Moyen Âge, du Tibre à la porta San Pancrazio, l'enceinte disparait et n'est restituable qu'à partir de gravures anciennesModèle:Sfn. Entre la Modèle:Latin et le Tibre, la muraille est englobée dans des constructions modernes mais l'étude de deux tours permet de supposer une édification à l'époque de Flavius HonoriusModèle:Sfn.
Le tracé s'appuie également sur d'autres monuments existants qui ont permis d'accélérer les travaux comme l'amphithéâtre Castrense construit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dont les arcades sud sont muréesModèle:Sfn,Modèle:Sfn, la pyramide de CestiusModèle:Sfn, le mausolée d'HadrienModèle:Sfn et des jardins en terrasses sur le Pincio comme l'Modèle:Latin et l'Modèle:LatinModèle:Sfn. Des calculs indiquent qu'un dixième des murs reprennent des structures préexistantesModèle:Sfn.
L'efficacité réelle des murs est discutable, du fait du faible effectif de la garnison de la ville. Les forces combinées de la garde prétorienne, des cohortes urbaines et des vigiles n'atteignent que Modèle:Unité, trop peu pour défendre l'enceinte efficacement. D'après M. Todd, 700 balistes auraient été nécessaires pour défendre efficacement le mur, sans compter tous les militaires spécialisés nécessaires au maniement de cette armeModèle:Sfn. Mettre en garnison autant d'unités spécialisés n'étant pas possible, Flavius Honorius choisit d'assurer la sécurité du mur par des archers, avec l'artillerie en réserve pour intervenir sur un secteur en difficultéModèle:Sfn.
Détails
Fondations, soubassement et courtine
Les fondations sont posées dans une tranchée de Modèle:Unité de largeurModèle:Sfn. Des coffrages en bois, laissés en place après la construction, permettent de maintenir le béton en place pendant qu'il sècheModèle:Sfn. La profondeur des fondations varie suivant les sections de la muraille et elle s'adapte au relief avec un système de paliers afin de maintenir globalement les fondations à un même niveauModèle:Sfn.
Au niveau du soubassement, le mur est composé de briques ou de tuilesModèle:Sfn. Au-dessus se trouve un chemin de ronde en béton fin, protégé à son tour par des créneaux irréguliers mais largesModèle:Sfn. L'ensemble est surmonté de chambres voûtées appuyées contre un mur extérieur d'un mètre d'épaisseur. Les chambres servent de salles d'armes et de magasins, et diminuent le volume à construire. Certaines sections près la Modèle:Latin et de la Modèle:Latin ne font que Modèle:Unité de hauteurModèle:Sfn. Une galerie voûtée comportant des meurtrières pour les archers est alors ajoutée à l'intérieur sous le chemin de rondeModèle:Sfn.
Tours
Plusieurs estimations du nombre de tours ont été proposées, de 381Modèle:Sfn,Modèle:Sfn à 383-400 toursModèle:Sfn. Elles sont réparties régulièrement toutes les Modèle:UnitéModèle:Sfn. On dénombre Modèle:Unité entre la porta San Pancrazio et la Modèle:LatinModèle:Sfn.
À l'époque d'Aurélien, les tours sont de forme rectangulaire avec Modèle:Unité de largeur avec un saillie de Modèle:Unité devant la courtine et surplombant le chemin de ronde de Modèle:UnitéModèle:Sfn. Elles se situent au centre de la courtineModèle:Sfn. Elles sont composées de béton et recouvertes de briques ou de tuiles entre le soubassement et le chemin de rondeModèle:Sfn. Ce dernier est protégé par une triple voûte en berceau d'où un escalier permet d'accéder à une place-forme protégée par des créneauxModèle:Sfn. Chaque tour possède une chambre de guet sur le chemin de ronde, deux fenêtres rondes y sont placées avec une baliste, et sur chaque côté deux fenêtres sont présentes pour pouvoir faire pivoter la baliste à 90 degrés et défendre ainsi le soubassement de la courtine et la tour située à côtéModèle:Sfn. La baliste de l'époque fonctionne avec une système à torsion à deux bras privilégiant le tir de Modèle:Latin à la pierreModèle:Sfn. Les Modèle:Latin sont composés d'une pointe en fer fixée à un corps en bois provenant du frêne et muni de trois ailettes en bois d'érableModèle:Sfn. Au sommet des tours se trouve une terrasse ouverte avec un parapet permettant d'y installer une balisteModèle:Sfn,Modèle:Sfn.
Sur les sections de la fortification comportant une galerie, les tours dépassent également la courtine de Modèle:UnitéModèle:Sfn. Les murs ne sont solides que jusqu'à la hauteur de Modèle:Unité, soit le niveau du plancher de la galerieModèle:Sfn. Un escalier donne accès la galerie, puis au chemin de rondeModèle:Sfn.
L'accès au chemin de ronde ne peut se faire qu'à travers une tour-porte afin d'empêcher les civils d'accéder au mur et ne pas gêner les opérations de défenseModèle:Sfn. Dans la partie sud-ouest, avec le passage des différents aqueducs, les tours sont construites entre les piliers de ces derniers afin d'éviter toute communication entre les deux types de structures pouvant entraver l'écoulement de l'eauModèle:Sfn. Près de l'Modèle:Latin, les tours font Modèle:Unité d'épaisseur l'époque d'Aurélien, épaisseur doublée sous Flavius HonoriusModèle:Sfn. L'accès au chemin de ronde se fait par des tours intermédiaires alors qu'habituellement, il est réalisé par les tours encadrant les portesModèle:Sfn.
Entre le règne d'Aurélien et celui de Flavius Honorius, les modifications apportées aux tours sont minimes, car l'empereur Maxence et ses successeurs préfèrent garder le modèle instauré par Aurélien à l'exception du parapet crénelé qui atteint désormais le niveau des terrasses ouvertes crénelées des toursModèle:Sfn. Toutefois quelques-unes sont agrandies afin de s'adapter à la nouvelle courtine surélevéeModèle:Sfn.
Après la rénovation de Flavius Honorius, les fenêtres inférieures des tours sont murées et les tours sont surélévéesModèle:Sfn. Les tours comportent désormais deux étages avec un toit à quatre pans imperméabilisé avec du tuileauModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Leur étage inférieur donne accès au chemin de ronde intérieur voûté en berceauModèle:Sfn. Un escalier à trois volées mène à l'étage supérieurModèle:Sfn. L'étage supérieur permet d'accéder au chemin de ronde supérieur. Ce dernier comporte une voûte en pavillon de Modèle:UnitéModèle:Sfn. Les tours dépassent de Modèle:Unité la courtine et ont sept fenêtres : deux centrales au premier étage et trois centrales ainsi qu'une de chaque côté au deuxième étageModèle:Sfn.
Portes d'accès et poternes
Généralités
Le mur d'Aurélien est percé de dix neuf portes distinctes (neuf existent encore aujourd'huiModèle:Sfn) dont trois dans le TrastevereModèle:Sfn. Le nombre de points d'entrée monte à trente-deux en comptant les portes secondaires, auxquelles il est possible d'ajouter cinq à six poternes entre la ville et le champ de MarsModèle:Sfn. Il existe quatre types de portes d'accès sur le mur d'AurélienModèle:Sfn.
Les portes de type I sont les plus importantes, elles sont constituées de deux entrées jumelles, flanqués de deux tours semi-circulaires de deux étages et pavées en travertinModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Les portes y sont doublées avec une porte constituée de deux battants extérieurs et d'une rainure partant d'une chambre de manœuvre située au-dessus qui accueille une herseModèle:Sfn. La cour entre les deux portes est fortifiéeModèle:Sfn. Les études actuelles ne permettent pas de dater avec précision les contre-portes, probablement de l'époque de Flavius Honorius ou entre celui-ci et AurélienModèle:Sfn.
La Modèle:Latin pour la Modèle:Latin au nord, la Modèle:Latin pour la Modèle:Latin au sud, la Modèle:Latin pour Ostie par la rive Est du Tibre empruntée par la Modèle:Latin et la Modèle:Latin pour la rive Ouest du Tibre par la Modèle:Latin sont les quatre portes du type IModèle:Sfn. La courtine au-dessus de chaque portail est décoréeModèle:Sfn. Sous le règne de Flavius Honorius, les portes de type I passent à une seule entrée de Modèle:Unité à l'exception de la Modèle:LatinModèle:Sfn.
Les portes de type II sont placées sur une courtine à deux étages mais sans parement en travertinModèle:Sfn. Les portes dont la façade est en brique ne sont constituées que d'un seul arc et sont protégées par deux tours semi-circulairesModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Les courtines entre les deux tours sont en travertinModèle:Sfn. Ce type de porte regroupe la Modèle:Latin pour la Modèle:Latin, la Modèle:Latin pour la Modèle:Latin, la Modèle:Latin pour la Modèle:Latin et la Modèle:Latin pour la Modèle:LatinModèle:Sfn. La Modèle:Latin est un cas particulier car elle est composée de deux portes de type II l'une à côté de l'autre avec une tour semi-circulaire au milieuModèle:Sfn. La porte située auparavant devant le Modèle:Latin menant à la Modèle:Latin et détruite en 1643 devait également être de ce typeModèle:Sfn.
Les portes de type III ont une arche à travée unique insérée dans la courtine et protégée par deux tours quadrangulairesModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Les portes concernées ne sont destinées qu'au trafic local et sont les suivantes : la Modèle:Latin, la Modèle:Latin, la Modèle:Latin, la Modèle:Latin et la Modèle:LatinModèle:Sfn. Elles ne possèdent pas de tours qui flanquent la porte, ce sont en quelque sorte des poternes amélioréesModèle:Sfn. La Modèle:Latin est inhabituelle pour ce type de porte car elle est décalée en raison du passage de la route et ne possède qu'une seule tour arrondie pour sa défenseModèle:Sfn.
Les portes de type IV comprennent les quatre poternes et deux petites portes anonymes de l'époque d'AurélienModèle:Sfn. L'ouverture est étroite avec un linteau plat au sommet et parfois des arcs plats en travertinModèle:Sfn. Maxence fait fermer les quatre poternes mais en fait construire cinq autres le long du Tibre entre le Modèle:Latin et la Modèle:Latin afin de pouvoir débarquer des produits venant du fleuveModèle:Sfn.
Secteurs nord et nord-est
La Modèle:Latin (ou porta del Popolo) est le point de départ de la Modèle:Latin, qui rejoint la via Cassia après le pont MilviusModèle:Sfn mais se prolonge dans Rome sous le nom de Modèle:Latin. À proximité de cette porte, la Modèle:Latin est intégrée dans le mur dénommé Modèle:Langue (« mur de travers » en français)Modèle:Sfn. Elle est rénovée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Nanni di Baccio BigioModèle:Sfn.
À l'est, est construit la Modèle:Latin permettant de rejoindre la Modèle:LatinModèle:Sfn. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Flavius Honorius ordonne qu'elle soit rehaussée d'un étageModèle:Sfn. Un symbole chrétien aparaît sur la clé d'arc au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.
En continuant vers l'est, se trouve la Modèle:Latin composée de deux tours entourant une seule entrée qui servait à rejoindre la Modèle:LatinModèle:Sfn. Flavius Honorius ne juge pas utile qu'elle reçoive un nouveau parement mais un étage supplémentaire est ajoutéModèle:Sfn. Elle est détruite en 1870 même si des latrines sont encore visiblesModèle:Sfn.
La porte suivante, la Modèle:Latin donne accès à la Modèle:LatinModèle:Sfn. Elle est en brique et Flavius Honorius fait le choix de ne pas y appliquer un nouveau parementModèle:Sfn,Modèle:Sfn. La porte est entourée par deux tours : celle de droite est semi-circulaire et celle de gauche est détruite en 1827Modèle:Sfn. Avant la destruction de cette dernière, la tombe d'un préteur dénommé Q. Haterius est découverte à l'intérieurModèle:Sfn. Cette porte est fermée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et est remplacée à Modèle:Unité plus à l'ouest par la Modèle:Latin édifiée sur ordre du pape Pie IV et reconstruite en 1560 par l'architecte Nanni di Baccio BigioModèle:Sfn.
À Modèle:Unité à l'est de la Modèle:Latin se trouve, une poterne fermée par l'empereur Flavius HonoriusModèle:Sfn.
À côté de la Modèle:Latin qui est l'entrée du Castra Praetoria se trouve une autre poterne, fermée également par Flavius HonoriusModèle:Sfn. La caserne de la Garde prétorienne comporte également une autre porte en travertin dénommée Modèle:Lang (« porte fermée » en français) car son nom est inconnu et elle permettait de rejoindre la Modèle:LatinModèle:Sfn. Cette dernière est rétrécie à Modèle:Unité sous le règne de Maxence, puis elle n'a plus été utiliséeModèle:Sfn. Elle aurait été réaménagé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle puis au {{#switch: ou
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini- siècle
}}Modèle:Sfn.
Secteur sud-est
Sur le tracé de la muraille, la Modèle:Latin est la suivante datant de Modèle:Date-, c'est-à-dire de l'époque de l'empereur AugusteModèle:Sfn. Elle permet aux aqueducs Modèle:Latin, Modèle:Latin et Modèle:Latin d'enjamber la Modèle:Latin en passant dans l'attiqueModèle:Sfn. À l'époque d'Aurélien, la porte est probablement flanquée de deux toursModèle:Sfn. Flavius Honorius fait rénover la porte en la réduisant à Modèle:Unité de largeur avec la construction d'une nouvelle entrée pour harmoniser la porte avec la muraille avoisinante, puis aux Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la tour flanquant la porte au sud est reconstruite ainsi qu'aux Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ensuite elle étant surélevée sous Nicolas V et en 1869 le pape Pie IX fait détruire l'entréeModèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Enfin, en 1917, les constructions s'appuyant contre la porte sont détruites avant de lui donner son aspect actuelModèle:Sfn. Trois inscriptions sont encore visibles, une datée de Modèle:Date- sous le règne d'Auguste, une autre de 79 sous le règne de Titus rappelant la rénovation de l'Modèle:Latin et une dernière de l'époque de Flavius Honorius mentionnant l'agrandissement des fortificationsModèle:Sfn. La tombe de Lucius Ofilius se trouve dans la tour sud de la porteModèle:Sfn.
Plus loin se trouve une poterne, déjà disparue pendant l'Antiquité, qui permet probablement d'accéder au temple de Minerve MedicaModèle:Sfn. Entre la Modèle:Latin et la porta Maggiore, des rénovations sont entreprises par les papes aux Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (principalement sous Benoit XIV)Modèle:Sfn en mettant l'accent sur la solidité et non sur l'esthétismeModèle:Sfn.
Les Modèle:Latin (ou porta Maggiore) à Modèle:Unité de la Modèle:LatinModèle:Sfn, avec leur aqueduc, sont également intégrées à la muraille avec deux portes urbainesModèle:Sfn. Elles sont construites sous Claude qui fait édifier deux arcs monumentaux pour laisser passer l'Modèle:Latin au-dessus de deux voies romaines, la Modèle:Latin et la Modèle:LatinModèle:Sfn. Flavius Honorius fait construire un bastion plus en avant, afin de renforcer la défense du secteurModèle:Sfn. Le tombeau de Marcus Virgilius Eurysaces se trouve dans la tour entre les deux portesModèle:Sfn,Modèle:Sfn. La Modèle:Latin comporte plusieurs inscriptions : une de Claude, une autre de Vespasien datée de 71 et de son fils Titus datée de 81 et une dernière d'HonoriusModèle:Sfn.
La Modèle:Latin est construite bien après l'époque romaine, en 1574Modèle:Sfn.
Secteur sud
La Modèle:Latin et les murs environnants sont particulièrement bien conservés avec la présence d'une galerie double superposéeModèle:Sfn. Elle ne comporte pas de tour avant Flavius Honorius, puis ce dernier fait construire deux tours semi-circulairesModèle:Sfn. Elle permet de rejoindre la Modèle:Latin, puis la Modèle:LatinModèle:Sfn. La porte est murée par des briques pour ne jamais être réouverteModèle:Sfn. La porte est restaurée à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.
Une autre poterne est accessible jusqu'en 1868 vers la basilique Saint-Jean-de-LatranModèle:Sfn.
La Modèle:Latin (ou Modèle:Latin) n'est qu'une simple poterneModèle:Sfn. Le mur et la porte sont restaurés vers 1157Modèle:Sfn. Le développement de la circulation au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a nécessité de créer d'autres ouvertures dans le mur près de la porteModèle:Sfn.
La Modèle:Latin, qui est l'une des portes les mieux conservées, permet à la Modèle:Latin de passer le murModèle:Sfn. La porte est constituée de travertin et date de l'époque d'Aurélien, tout comme la tour semi-circulaire de gaucheModèle:Sfn. Sous le claveau se trouve un monogramme datant de l'époque de Constantin Ier. La porte est transformée sous Flavius Honorius (type II) qui probablement élève sa hauteur où il fait construire cinq fenêtres cintrées et crée un parement en pierre de taille de travertinModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Elle est désormais plus petite et possède une herse sur la partie extérieure et à l'intérieur une porte en bois à double battantsModèle:Sfn. Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des contreforts sont créés à l'est de la porteModèle:Sfn. La tour semi-circulaire de gauche est rénovée par Bélisaire et celle de droite au Moyen ÂgeModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une partie interne de la porte est refaiteModèle:Sfn. Un escalier externe remplace l'escalier interne pour l'accès à la galerieModèle:Sfn. Depuis le Moyen Âge, la porte est modifiée à plusieurs reprises, notamment sous Pie II et Benoît XIV jusqu'au pontificat de Pie IX, parfois murée ou dégagée, la dernière réouverture date de 1911Modèle:Sfn. Un blason de Pie II avec le mention Modèle:Latin est présentModèle:Sfn.
La Modèle:Latin (aujourd'hui porta San Sebastiano) qui permet à la Modèle:Latin de franchir la murailleModèle:Sfn. La première partie de la construction se déroule à l'époque d'Aurélien entre 270 et 275 avec la construction de deux tours semi-circulaires et au deuxième étage des fenêtres à arcadesModèle:Sfn. Lors de la première transformation, un étage est ajouté et les deux tours sont élargiesModèle:Sfn. Sous Flavius Honorius des soubassements carrés en marbre sont créésModèle:Sfn. Les deux derniers aménagements n'apportent que des transformations mineures, à l'exception de l'ajout d'un étage supplémentaire. Les contre-portes datent probablement de l'époque de Flavius HonoriusModèle:Sfn. Le placage en marbre date de cette époque ou peut être du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. En 442, des dégâts importants sont infligés par un séisme, des restaurations urgentes sont entreprises et des contreforts sont ajoutés à l'est de la porteModèle:Sfn. Globalement cette porte a toujours été entretenue et souvent rénovée depuis l'époque romaine car elle a toujours eu une position stratégique sur la murailleModèle:Sfn. Une croix grecque apparaît sur la porte aux Modèle:S mini- ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn. La tour ouest est rénovée entre la seconde moitié du Modèle:S mini- et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, principalement l'Modèle:Latin à l'image de la tour des ContiModèle:Sfn.
Une gravure représentant l'archange Gabriel est présente, elle date probablement de la victoire des habitants de Rome contre Robert d'Anjou le Modèle:Date-Modèle:Sfn. En 1942-1443, le secrétaire du parti fasciste italien Ettore Muti occupe l'intérieur de l'édificeModèle:Sfn. La porte accueille maintenant le musée des mursModèle:Sfn.
La Modèle:Latin voit la construction d'un bastion entre 1538-1542 sur demande du pape Paul IIIModèle:Sfn. La charge est confiée à l'architecte italien Antonio da Sangallo le JeuneModèle:Sfn. Le bastion, bien qu'appartenant à des propriétaires privés, est rénové quatre fois au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1926, 1954, 1967, 1972)Modèle:Sfn.
Secteurs sud-ouest et ouest
Modèle:Article détaillé La Modèle:Latin (aujourd'hui porta San Paolo) est la seconde porte la mieux conservée, elle permet l'entrée de la Modèle:LatinModèle:Sfn. Au début, la porte possède deux entrées gardées par deux tours semi-circulairesModèle:Sfn. Sous Maxence, la défense de la porte est renforcée par des murs en tenaille ainsi qu'une contre-porte, les tours bénéficient de nouveaux parementsModèle:Sfn. À l'époque de Flavius Honorius, le système défensif passe de deux portes à une seule et les tours sont surélevéesModèle:Sfn. Sous Flavius Honorius, un nouveau parement est appliqué et un étage est ajouté aux tours arrondiesModèle:Sfn. Un symbole chrétien apparait sur la clé d'arc au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn.Les Ostrogoths entrent dans Rome par cette porte en 594Modèle:Sfn.
Après la pyramide de Cestius se trouve une poterneModèle:Sfn.
Une « porte d'accès fluviale » se trouve sur le TibreModèle:Sfn. Elle est bordée par deux tours, une chaîne pouvait être tendue entre celles-ci pour barrer l'accès aux naviresModèle:Sfn.
La Modèle:Latin permet à la Modèle:Latin de traverser la muraille et de rejoindre les deux ports d'OstieModèle:Sfn. Elle est détruite en 1643 et remplacée par une autre plus au nord, la porta PorteseModèle:Sfn.
Une ancienne porte se trouvait à l'emplacement de la Modèle:Latin, qui prend sa place en 1498Modèle:Sfn.
Galerie
Le tableau suivant récapitule les portes en partant de la plus au nord et en tournant dans le sens horaire :
Notes et références
- Guide archéologique de Rome
- Tra città e suburbio: il ruolo di limite delle Mura Serviane e Aureliane di Roma
- The Walls of Rome
- Le Mura Aureliane nella storia di Roma : Da Aureliano a Onorio
- Le Mura Aureliane nella storia di Roma : Da Onorio a Niccolò V
Annexes
Articles connexes
- Modèle:Latin - Muraille Servienne
- Musée des murs - Musée de la Via Ostiense
- Sac de Rome (410) - Siège de Rome (537-538) - Siège de Rome (545-546) - Siège de Rome (549-550)
Bibliographie
Ouvrages généraux
Ouvrages et articles spécialisés
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