Les Chapelles-Bourbon

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Les Chapelles-Bourbon (prononcé Modèle:MSAPI <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Les Chapelles-Bourbon est une commune de la grande couronne de la région parisienne.

Fichier:77091-Les Chapelles-Bourbon - Localisation.png
Localisation de la commune de Les Chapelles-Bourbon dans le département de Seine-et-Marne.

Le village est situé à Modèle:Unité à l'est de Tournan-en-Brie, à près de Modèle:Unité des portes de Paris, Modèle:Unité de Melun et Modèle:Unité de Meaux.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 77091.png
Carte des communes limitrophes de Les Chapelles-Bourbon.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Géologie et relief

Géologie

La plateforme structurale supérieure de la Brie est constituée par une couche de pierre de meulières datant du Sannoisien. L’exploitation de ces pierres de meulières a fourni un matériau de construction très utilisé dans la commune. La couche de meulières est surmontée par un manteau plus ou moins régulier de limons des plateaux qui sont constitués par des dépôts argilo-sableux fins et compacts d’une fertilité importante.

D'anciennes marnières étaient exploitées sur le territoire, notamment le long du ru de Gorneaux (Arlin) et au nord de la Jodelle. L'extraction des meulières était liée au besoin de matériaux de construction, pour les habitations et les murs d'une part, et pour la construction des routes en essor aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d'autre part.

Le territoire de la commune des Chapelles-Bourbon fut inclus en 1984 dans un périmètre de recherches et d'exploitation pétrolières dit « Permis de La Marsange »<ref>Décret du 17 juillet 1984 accordant permis exclusif de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux, dit "Permis de La Marsange"... sur le site Legifrance.</ref>. Le permis fut renouvelé en 1990<ref>Décret du 15 novembre 1990 prolongeant la validité d'un permis exclusif de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux et autorisant sa mutation sur le site Legifrance.</ref> puis prolongé en 1995<ref>Décret du 2 février 1995 prolongeant la validité d'un permis exclusif de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux et autorisant sa mutation sur le site Legifrance.</ref>. Il fut repris en 1997 avec la concession de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux dite « Concession de Champrose »<ref>Décret du 22 avril 1997 accordant la concession de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux dite « Concession de Champrose » à la société Midland Madison Petroleum Company sur le site Legifrance.</ref>. En 2010, un permis exclusif de recherches a été accordé à la société Poros SAS <ref>Arrêté du 10 septembre 2010 accordant un permis exclusif de recherches de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux, dit « Permis Champrose », à la société Poros SAS (Seine-et-Marne) sur le site Legifrance.</ref>, portant sur Modèle:Unité et valide jusqu'au Modèle:Date-<ref>Périmètres des titres miniers d'hydrocarbures sur le site du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie.</ref>. Un puits de pétrole fut installé en 1992 à la sortie du village, le long de la rue de Paris en allant vers Tournan-en-Brie. Il fut démantelé dans les années 2000.

Relief

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; l'altitude varie entre Modèle:Unité au sud au niveau du Bréon et Modèle:Unité au nord<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

La commune s'étend sur un plateau au relief très peu marqué, traversé par la partie supérieure du Bréon qui creusera sa vallée en aval à Fontenay-Trésigny. Ses paysages sont typiques de la Brie, marqués par une succession d'openfields (culture du blé, du maïs et de la betterave sucrière) entrecoupés de massifs forestiers plus ou moins denses (parc de Champrose, le Petit Parc, parc des Vieilles Chapelles, parc de Beaumarchais...).

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier des Les Chapelles-Bourbon.

Le territoire est partagé entre les bassins versants du Bréon au sud-est et de la Marsange au nord-ouest. Son réseau hydrographique se compose de trois cours d'eau référencés :

  • Le Bréon, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref> et ses affluents drainent le secteur du village et des Vieilles Chapelles. Le Bréon sert de limite avec Marles-en-Brie au sud-est ;
  • le ru des Boissières, cours d'eau naturel et canal de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, affluent de la Marsange, draine le secteur de Champrose, Beaumarchais (château et ferme), le Ménillet et la Grange Gallois.

Le territoire est parsemé de petits plans d'eau, la plupart d'anciennes marnières : étangs Marianne, mare Honteuse, mare aux Chênes, mare Plate, mare des Vieilles Chapelles...

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 10 décembre 2018</ref>.

Gestion des cours d'eau

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le Modèle:Date-. Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de Modèle:Unité, parcouru par un réseau hydrographique de Modèle:Unité de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon<ref name="SAGE-yerres">Modèle:Lien web.</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »<ref>site officiel du Syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE)</ref>.

Climat

Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Fichier:77091-Les Chapelles-Bourbon-ZNIEFF2.png
Carte des ZNIEFF de Modèle:Nobr localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal des Chapelles-Bourbon comprend un ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>, la « Forêt de Crécy » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Les Chapelles-Bourbon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Morphologie urbaine

La population a historiquement stagné autour d'une centaine d'habitants. Le village est resté, jusqu'aux années 1960, un groupe d'une dizaine d'habitations établies le long de la rue du Limodin, à l'est de l'église paroissiale. La population capello-bourbonnaise s'est accrue sensiblement à partir des années 1970. Le développement du village a débuté alors avec l'installation de pavillons le long de la rue de Paris et de la rue de Beaumarchais. C'est de cette époque que datent les bâtiments industriels situés le long de la rue Beaumarchais, entre le cimetière et la RD 216. Le développement s'est également effectué le long de la rue du Limodin par le comblement des espaces existants. Le premier lotissement rue Étienne Jodelle fut mis en œuvre en 1989 et achevé en 1994, le lotissement rue de Garlande fut construit en 1998, le lotissement rue Saint-Vincent fut construit en 2007.

Le schéma de développement est classique, le long des axes existants et avec l'édification de zones pavillonnaires. La nouvelle population est essentiellement d'origine urbaine ou sub-urbaine à la recherche d'une meilleure qualité de vie. La population devrait se stabiliser à 500 habitants, avec le souci d'une gestion rigoureuse des sols en permettant une évolution harmonieuse du village tout en préservant son caractère rural.

Les hameaux et fermes isolés n'ont en revanche pas évolué, le développement urbain s'étant effectué exclusivement au sein du village.

Projets d'aménagements

La commune des Chapelles-Bourbon, malgré sa petite taille et sa faible population, est au cœur de deux grands projets intéressant les communes environnantes et le centre de la Brie :

  • Réhabilitation de la ferme des Vieilles-Chapelles.

L'ensemble immobilier a été vendu le Modèle:Date- par la Compagnie Fermière Benjamin et Edmond de Rothschild, propriété de Benjamin de Rothschild. Le programme consiste à réhabiliter le bâtiment en bureaux pour la communauté de communes, réaliser une crèche, une salle polyvalente et une médiathèque. La première tranche des travaux (pôle petite enfance, maison des services, salle du conseil communautaire, parking) a démarré fin 2014 et doit être livrée fin 2017/début 2018. Le coût des travaux de la première tranche est de Modèle:Unité HT<ref>Le Mag du Val Bréon Modèle:N° Novembre 2014 sur le site de la Communauté de Communes du Val Bréon.</ref>.

Le RER E devrait avoir, dans quelques années, son terminus au Val Bréon. Cette ligne, qui permet actuellement de relier Tournan-en-Brie au centre de Paris en une demi-heure, sera ainsi prolongée de Modèle:Unité afin de desservir la zone logistique. La future gare sera construite entre la RN 36 et le circuit d’essai du futur Val Bréon 2. Cette nouvelle zone de Modèle:Unité sera aménagée derrière la zone actuelle sur le territoire de la commune des Chapelles-Bourbon (la zone logistique actuelle se situe à Châtres)<ref>Site du pays briard.</ref>. L'aménagement nécessiteraient le doublement de la voie sur la section de ligne entre la gare de Tournan-en-Brie et la nouvelle gare. Le montant total de l'opération a été estimé à environ Modèle:Unité<ref>Présentation du STIF au comité de ligne Paris Est du 12 avril 2013 sur le site du [Syndicat des transports d'Île-de-France].</ref>.

Lieux-dits et écarts

  • Les Vieilles Chapelles, Beaumarchais (château et ferme), le Ménillet, la Grange Gallois, Champrose.

Il y avait autrefois, dans la paroisse, cinq hameaux qui ont complètement disparu : la Honteuse (ancienne ferme dans le bois du Ménillet), le Trou aux Rus (ancien hameau dans le bois du Ménillet), la Mare Matra (ancienne ferme), la Bretêche (ancienne forteresse selon la légende), la Jodelle (ferme d'une certaine étendue au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, maison inhabitée à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,7 %), forêts (26,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Planification

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme<ref group= Carte name="Géoport">Modèle:Lien web.</ref>.

Logement

En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nobr dont 90,2 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 9,8 % d'appartements<ref group="Note">En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.</ref>.

Parmi ces logements, 93,3 % étaient des résidences principales, 2,5 % des résidences secondaires et 4,3 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 81,6 % contre 15,8 % de locataires<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 29 septembre 2020</ref> dont, 1,3 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)<ref group="Note">Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).</ref> et, 2,6 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports

Routes et pistes cyclables

Le territoire communal est desservi par :

La commune ne possède pas de piste cyclable.

Transports en commun

La commune est desservie par la ligne de bus suivante :

La commune se situe à proximité de la gare de Marles-en-Brie de la ligne Paris - Coulommiers (Modèle:Transilien/correspondances avec intitulé).

  • Ligne P direction Coulommiers Paris Est par Tournan.

Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous la forme Capella nova<ref>Cartulaire N.-D. de Paris, I, 18.</ref> et Capella Hanis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Archives nationales, S 1175, n° 65.</ref> ; La Chapelle Hanys en 1384<ref>Archives nationales, P 131, fol. 14 v°.</ref> ; Les Chapelles Haouis en 1498<ref>Archives nationales, P 1, n° 450).</ref>, de la fondatrice Dame Haoüis (Havis ou Havisia) de Garlande, épouse de Guillaume de Garlande<ref>E. H. Félix Pascal - Histoire topographique, politique, physique et statistique du département de Seine-et-Marne, Volume 2, page 135.</ref> ; Ecclesia parrochialis de Capella Helloisis en 1513<ref>Pouillés de Sens, p. 446.</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on retrouve dans des actes, peu nombreux, l'appellation Capella in Bria en 1631<ref>Obit. prov. Sens, I, 895.</ref>.

En 1691, François Victor Le Tonnelier de Breteuil, étant devenu seigneur des Chapelles, obtint des lettres patentes qui l'autorisaient à échanger le surnom d'Aouys que portait ce village en 1641<ref>Archives nationales, Y 181, fol. 349.</ref>, en celui de Breteuil<ref>Archives de la Seine-et-Marne, C 350.</ref>.

Le village prit le surnom de Bourbon en 1776 lorsque le duc de Penthièvre en devient propriétaireModèle:Refnec.

Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Les Chapelles-Union<ref>Bulletin du service éducatif des Archives départementales de Seine-et-Marne sur le site des Archives départementales de Seine-et-Marne.</ref>.

Histoire

Préhistoire

  • Durant la Préhistoire, le site est probablement occupé à l’instar du reste de la Brie.
  • Au Néolithique, la forêt (Brigia Sylva) recouvre alors 80 % de la Brie. La chasse et la cueillette sont pratiquées.

Antiquité

Moyen Âge

  • En 852 puis en 861, raids vikings sur les villes de Melun et de Meaux. Nouveau raid sur Melun en 886.
  • Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les terres sont dans la mouvance de la famille de Garlande<ref>Famille de Garlande sur le site Racines et Histoire.</ref>. La famille de Garlande, originaire de la Brie, est de noble - quoique assez modeste - extraction, probablement de lignage chevaleresque. La connaissance de la famille, fidèles du roi, commence avec Guillaume de Garlande qui exerce l'avouerie de deux domaines proches de Faremoutiers dépendant de l'abbaye Saint-Jean de Lagny.
  • En 1080, Dame Haoüis (Havise ou Havoise) de Garlande, épouse de Guillaume de Garlande, fonde une première, puis une seconde chapelle au lieu où se trouve aujourd'hui la commune des Chapelles-Bourbon. Elle donna les deux chapelles, dont l'une se nommait la Chapelle-Neuve et l'autre la Chapelle-Vieille, à la congrégation de Saint-Maur-des-Fossés, qui possédait un prieuré à Tournan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Quelque temps après, des maisons s'élèvent autour de ces chapelles qui devaient être situées au lieu-dit aujourd'hui « Les Vieilles-Chapelles » et forment une paroisse qui prend le nom de « Chapelles Haoüis » du nom de sa fondatrice. Cette paroisse était au civil de l'élection de Rozoy, province de Brie, et pour les affaires ecclésiastiques du doyenné du Vieux-Corbeil, diocèse de Paris en 1536. Les deux chapelles d'origine ont été détruites. L'église actuelle, qui remplace une des chapelles, ne parait pas être antérieure au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

  • Vers 1110, Gilbert de Garlande dit « Le Jeune », frère d'Anseau de Garlande, est seigneur de Tournan-en-Brie et La Houssaye, grand bouteiller de France (1112-1127/28), disgracié.
  • Vers 1140, Gui de Garlande est seigneur de La Houssaye, Possesse vers 1166/67 et Tournan-en-Brie vers 1173. Il ratifia la donation faite par son aïeule en 1182.
  • En 1166, sont seigneurs des Chapelles, Anseau et Guy de Garlande, seigneur de Possesse, comme représentant Hugues de Possesse, seigneur de Tournan.

Les seigneurs de Garlande se perpétuent pendant plus d'un siècle : Ansel (ou Anseau) II de Garlande et son frère Jean de Garlande en 1191, Dame veuve d'Ansel II de Garlande en 1201, Robert de Garlande en 1218, Anseau III de Garlande en 1246, Anseau IV de Garlande en 1257.

La châtellenie de Tournan est ensuite peu à peu démembrée et appartint à différents seigneurs. Il est probable que la seigneurie des Chapelles fut détachée à cette époque de la châtellenie de Tournan. Les seigneurs de la terre des Chapelles ne sont pas connus pour la période allant de 1293 à 1405.

  • En 1405, le seigneur des Chapelles est Louis de Villiers, seigneur de Neufmoutiers.
  • En 1450, le seigneur est Jacques de Villiers, puis sa sœur et héritière Dame de Villiers en 1457, mariée à Adam de Cuise. La famille de Cuise, dont Antoine de Cuise (14..) et René de Cuise (1501) régnera jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Époque moderne

Fichier:Les Chapelles-Bourbon - L'Église.jpg
L'église dans les années 1900.
  • En 1522, N. Paillard, dit « de la Chapelle » est seigneur des Chapelles, son nom se trouve sur la cloche de l'église qui était consacrée à saint Vincent.
  • En 1532, naissance à Paris d'Étienne Jodelle, sieur du Lymodin, poète de la Pléiade.
  • En 1536, la nomination du curé de la paroisse, qui appartenait à l'abbé de Saint-Maur, passe à l'évêque de Paris, lors de la réunion de l'abbaye à l'évêché. La Houssaye, Neufmoutiers et Villeneuve-Saint-Denis étaient avec Les Chapelles-Bourbon, les seules paroisses de la province relevant de l'évêché de Paris. Toutes les autres environnantes étaient à l'évêché de Meaux.
  • En 1550, Estiennette Paillard, dame de Neufmoutiers, Egrefin, Trois-Maisons et la Vieille-Chapelle est mariée à Clérambault le Picard, seigneur d'Atilly-en-Brie, morte le Modèle:Date-. Sa tombe existe dans l'église de Neufmoutiers.
  • En 1556, la paroisse prend concurremment avec son ancien nom « Les Chapelles-Haoüis », dans des actes peu nombreux, le nom de « Les Chapelles-en-Brie » du nom de la province de Brie. Constatation de l'existence d'un château dit « château des Chapelles », présumé se trouver à l'emplacement des Vieilles-Chapelles.
  • En 1639, ouverture d'un registre tenu par les curés et contenant les mariages, baptêmes et inhumations qui ont lieu dans la commune.
  • Le seigneur messire François de Biet, conseiller à la cour du parlement de Paris, meurt aux Chapelles le Modèle:Date-. Le seigneur est alors messire Jehan François de Biet, écuyer, conseiller du roi, chevalier, maréchal de camp, capitaine, seigneur de Boytron, Villemigeons et Courcelles.
  • En 1665, le seigneur est Claude de Biet, chanoine de Notre-Dame de Paris, abbé de Villiers, conseiller et aumônier ordinaire du roi.
  • En 1674, le seigneur est Alexandre Guibillon du Colombier, seigneur de la Motte.
  • En 1690, le seigneur est François Le Tonnelier, comte de Breteuil, marquis de Fontenay-Trésigny<ref>Famille Le Tonnelier de Breteuil sur le site Racines et Histoire.</ref>.
  • En 1691, la paroisse prend le nom de « Les Chapelles-Breteuil » du nom du comte de Breteuil, seigneur du pays (lettres patentes du Modèle:Date-).
  • En 1692, la paroisse dépend de l'élection de Rozoy.
  • En 1705, François Le Tonnelier de Breteuil, marquis de Fontenay-Trésigny, conseiller d'État ordinaire et intendant des finances, est enterré le Modèle:Date- à Fontenay.
  • En 1709, hiver exceptionnellement rigoureux : céréales gelées, disette, grande mortalité des habitants.
  • En 1728, les terres des Chapelles sont à Dame de Breteuil, née Calonne de Courtebonne, qui meurt en Modèle:Date-.
  • François Victor Le Tonnelier de Breteuil, marquis de Fontenay-Trésigny, sire de Villebert, baron de Boytron, seigneur des Chapelles, Villenevotte, du Mesnil, Chasse-Martin, L'Hopiteau, Palaiseau, Théligny, L'Oribeau, etc., commandeur des ordres du roi, chancelier de la Reine, ministre et secrétaire d'État de la Guerre, meurt en 1743 et est enterré à Fontenay le Modèle:Date-. Sa veuve Marie-Anne Angélique Charpentier d'Ennery, dame de Breteuil, lui succède.

Le village n'apparaît que tardivement dans la cartographie, contrairement aux villages environnants (Tournan, Marles, La Houssaye...). La carte de l'Île-de-France dressée par Pierre Duval vers 1650 le mentionne, mais pas la carte de la généralité de Paris dressée par Hubert Jaillot en 1708. Le village ainsi que les fermes seront distinctement répertoriés dans la carte de Cassini dressée après 1756.

La paroisse prend le nom de « Les Chapelles-Bourbon ».

Époque contemporaine

Fichier:Les Chapelles-Bourbon - Mairie et Écoles.jpg
La mairie-école dans les années 1900.

La commune prend le nom de « Les Chapelles-Union ». Jusqu'à cette époque il y avait un curé titulaire, le presbytère était au Pavillon des Chapelles. À partir de la fin de 1793, l'église des Chapelles a été desservie par le curé de La Houssaye puis par celui de Neufmoutiers.

  • En 1802, Les Chapelles-Union sont rattachées du point de vue de la religion catholique, au diocèse de Meaux (Concordat).
  • En 1812, le département de Seine-et-Marne doit ensemencer mille hectares en betterave, dont cent soixante-sept dans l'arrondissement de Coulommiers et deux hectares dans la commune des Chapelles-Union.
  • En 1814, réquisition en nature pour l'armée française pendant l'invasion.
  • En 1815, un dépôt de l'armée russe tient garnison aux Chapelles pendant six semaines.

La commune reprend son nom de « Les Chapelles-Bourbon ».

  • En 1824, la commune est desservie par le bureau de poste de Tournan.
  • En 1827, la commune croit se dispenser du service d'un garde champêtre et ne vote pas le traitement qu'elle faisait figurer au budget depuis 1818. De 1827 à 1869, il n'y a pas eu de garde champêtre dans la commune.
  • En 1830, délibération du conseil municipal qui demande que la commune soit détachée du canton de Rozoy et rattachée à celui de Tournan. La demande est repoussée (Modèle:Date-).
  • En 1830, organisation de la garde nationale. La commune des Chapelles-Bourbon fait partie du bataillon de La Houssaye, Modèle:3e du canton de Rozoy.
  • En 1831, levée du plan parcellaire de la commune par M. Auxerre, géomètre.
  • En 1835, arrêté du Modèle:Date- qui réunit Les Chapelles-Bourbon à La Houssaye pour l'entretien d'une école primaire dans cette dernière commune.

La même année, donation à la commune par François-Antoine Caron (1763-1835) d'une rente perpétuelle de Modèle:Unité, cinq pour cent. Une plaque commémorative se trouve scellée au mur dans la salle de la mairie.

  • En 1839, conformément à un arrêté ministériel du Modèle:Date-, fondation d'une école primaire aux Chapelles-Bourbon dans des bâtiments loués aux époux Vignier, au lieu-dit la Cour commune . À partir de ce jour, les mariages, précédemment célébrés dans la mairie, sont célébrés dans la salle d'école.

L'instituteur devient secrétaire de la mairie qui est définitivement établie dans la maison d'école.

  • En 1840, projet de réunion de la commune à celle de La Houssaye (abandonné).
  • En 1841, projet de réunion de la commune à celle de Neufmoutiers (abandonné)
  • En 1844, achat par la commune aux époux Vignier, du bâtiment avec dépendance où se faisait l'école et où logeait l'instituteur depuis 1839.
  • En 1851, délibération du conseil municipal sur le recrutement de la garde nationale qu'on organise dans le département (Modèle:Date-).
  • En 1861, le conseil municipal émet un avis favorable à ce que la commune soit desservie par le bureau de poste à établir à La Houssaye (Modèle:Date-).

Don d'une pompe à incendie à la commune par M. Granger. En 1863, construction d'un bâtiment pour remiser la pompe à incendie.

Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, les Prussiens réquisitionnent chevaux, vaches, moutons, pain, fromage, avoine, voitures, vin, argent, etc. Pendant la guerre, il y eut peu de séjours prolongés de troupes, mais un très grand nombre de passages de soldats allemands et de convois de ravitaillement. À partir de l'armistice, la commune est occupée et pillée par les soldats allemands. Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, les troupes logent dans le château de Beaumarchais. Vols et pillages au château. En Modèle:Date-, départ de la commune des troupes allemandes. Passage des dernières colonnes. Contribution de guerre imposée par l'Allemagne : Modèle:Unité pour le département de Seine-et-Marne, Modèle:Unité pour l'arrondissement de Coulommiers, Modèle:Unité pour la commune des Chapelles-Bourbon.

  • En 1873, inondation par suite d'un orage, moins grave qu'en 1867, avec Modèle:Unité d'eau dans les rues.
  • En 1875, le conseil municipal vote l'acquisition d'un corps de bibliothèque pour la fondation d'une bibliothèque scolaire (Modèle:Date-). Le ministère de l'instruction publique donne 46 volumes à la bibliothèque en 1876 (Modèle:Date-).
  • En 1879, le conseil municipal vote la gratuité absolue de l'école (Modèle:Date-).
Fichier:Les Chapelles-Bourbon - Auberge.jpg
Une auberge dans les années 1900.
  • En 1881, la commune est rattachée au bureau de poste de La Houssaye-en-Brie (Modèle:Date-). Reconstitution de la subdivision des sapeurs-pompiers (Modèle:Date-).

Fermeture du cimetière situé autour de l'église. Ouverture d'un nouveau cimetière construit sur un terrain acheté à M. Charpentier, le long du chemin vicinal Modèle:N° allant des Chapelles-Bourbon à Neufmoutiers (Modèle:Date-).

Politique et administration

Situation administrative

Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Fontenay-Trésigny est devenu le chef-lieu du canton de Fontenay-Trésigny<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui regroupe 33 communes et 49 804 habitants<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le canton de Fontenay-Trésigny comprend les communes suivantes : Bernay-Vilbert, La Chapelle-Iger, Les Chapelles-Bourbon, Châtres, Chaumes-en-Brie, Coubert, Courpalay, Courquetaine, Crèvecœur-en-Brie, Dammartin-sur-Tigeaux, Évry-Grégy-sur-Yerre, Faremoutiers, Fontenay-Trésigny, Grisy-Suisnes, Guérard, La Houssaye-en-Brie, Limoges-Fourches, Lissy, Liverdy-en-Brie, Lumigny-Nesles-Ormeaux, Marles-en-Brie, Mortcerf, Neufmoutiers-en-Brie, Ozouer-le-Voulgis, Pécy, Le Plessis-Feu-Aussoux, Pommeuse, Presles-en-Brie, Rozay-en-Brie, Soignolles-en-Brie, Solers, Vaudoy-en-Brie, Voinsles. Le redécoupage a pris effet en Modèle:Date-, lors du renouvellement général des assemblées départementales.

Le canton de Fontenay-Trésigny se situe dans le département de Seine-et-Marne qui a pour commune chef-lieu la ville de Melun. Le canton de Fontenay-Trésigny est composé de communes appartenant aux arrondissements de Provins (17 communes), Melun (13 communes) et Meaux (3 communes). La commune des Chapelles-Bourbon appartient à l'arrondissement de Provins, le plus étendue mais le second moins peuplée et le moins dense du département. Cet arrondissement de Modèle:Unité et Modèle:Unité comptait Modèle:Unité en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune des Chapelles-Bourbon appartenait jusqu'alors au canton de Rozay-en-Brie, qui comprenait Modèle:Unité et comptait Modèle:Unité en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Fontenay-Trésigny était la commune la plus peuplée du canton, loin devant Rozay-en-Brie qui compte près de la moitié de sa population. Le canton de Rozay-en-Brie faisait partie de l’arrondissement de Provins. De la Révolution à 1926, La commune des Chapelles-Bourbon et le canton de Rozay-en-Brie appartenaient à l'arrondissement de Coulommiers, puis de 1926 à 2005 à l'arrondissement de Melun avant de passer à l'arrondissement de Provins en 2006<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Longtemps marquée par les rapports sociaux découlant de la propriété foncière, la Seine-et-Marne est, de manière générale, un département de tradition plutôt conservatrice, même si elle a été rapidement, sous la Troisième République, gagnée aux idées républicaines. Cette tradition conservatrice se manifeste notamment dans les arrondissements ruraux de Seine-et-Marne, où sont régulièrement élus des candidats issus des partis de droite.

Modèle:Article connexe Lors des élections départementales de 2015, Jean-Jacques Barbaux (maire de Neufmoutiers-en-Brie et conseiller général sortant du canton de Rozay-en-Brie) et Daisy Luczak (maire de Courquetaine), binôme UMP, ont été élus conseillers départementaux au second tour pour le canton de Fontenay-Trésigny<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Jean-Jacques Barbaux a été ensuite élu président du conseil départemental de Seine-et-Marne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Intercommunalité

Les Chapelles-Bourbon faisait partie de la communauté de communes du Val Bréon, créée en 1995.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité (et Modèle:Unité en zone de montagnes), le préfet de Seine-et-Marne a approuvé un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes de la Brie boisée, de la communauté de communes du Val Bréon et de la communauté de communes les Sources de l'Yerres, avec rattachement de la commune de Courtomer<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette fusion entraîne d'importantes tensions entre les présidents de la CCVB et la CCCB<ref>Modèle:Article.</ref>.

Par arrêté préfectoral du Modèle:Date-<ref name="ref1">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>, le Val Bréon fusionne le Modèle:Date- avec d'autres communautés de communes pour former la nouvelle intercommunalité du Val Briard, dont la commune est désormais membre.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Instances judiciaires et administratives

La commune relève du tribunal d'instance de Meaux, du tribunal de grande instance de Meaux, de la cour d'assises de Melun, de la cour d'appel de Paris, du tribunal pour enfants de Meaux, du conseil de prud'hommes de Meaux, du tribunal de commerce de Meaux, du tribunal administratif de Melun et de la cour administrative d'appel de Paris<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Politique environnementale

La commune adhère au Syndicat Intercommunal d'Enlèvement et de Traitement des Ordures Ménagères de la région de Tournan-en-Brie (SIETOM) qui a pour compétence la collecte et le traitement des déchets des habitants de 41 communes membres. Le SIETOM exploite au total 5 déchetteries, une usine de tri des déchets à Tournan-en-Brie et une usine de valorisation des ordures ménagères à Ozoir-la-Ferrière. Fontenay-Trésigny possède une déchetterie, ouverte en 2005 et située sur la route de Chaubuisson le long de la Modèle:Route nationale.

Équipements et services

Eau et assainissement

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Assainissement des eaux usées

En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune des Chapelles-Bourbon est assurée par le SIAEPA de la région de La Houssaye-en-Brie pour la collecte, le transport et la dépollution<ref name=EaufranceCom>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=EaufranceCol>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. Le SIAEPA de la région de La Houssaye-en-Brie assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Eau potable

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAEPA de la région de La Houssaye-en-Brie qui gère le service en régie<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

La commune des Chapelles-Bourbon est située dans l'académie de Créteil.

Le groupe scolaire communal comprend une école maternelle et élémentaire ainsi qu’une cantine<ref>École maternelle et élémentaire des Chapelles-Bourbon sur le site du Ministère de l'Éducation Nationale.</ref>.

La commune est rattachée au collège Jean-Baptiste Vermay de Tournan-en-Brie. L’établissement, qui a été entièrement rénové et agrandi de plus de Modèle:Unité en 2014, fait partie des plus grands collèges de Seine-et-Marne<ref>Tournan-en-Brie : le collège Jean-Baptiste Vermay, rénové et agrandi Site collèges77.</ref>.

Santé

Les hôpitaux les plus proches sont la clinique privée de Tournan-en-Brie et le centre hospitalier de Marne-la-Vallée.

Sécurité

Police - Gendarmerie

La commune des Chapelles-Bourbon dépend de la gendarmerie de Mortcerf.

Sapeurs-Pompiers

Fontenay-Trésigny dispose d'un nouveau centre d'intervention et de secours inauguré en Modèle:Date- et situé en périphérie d'agglomération à l'extrémité de la rue Bertaux<ref>Site du pays briard.</ref>.

Sports

Activités

La commune des Chapelles-Bourbon compte une association sportive et de loisirs, le Club Omnisports Loisirs Capello-Bourbonnais. Les communes limitrophes comptent également de nombreuses associations sportives couvrant de multiples sports.

La commune est adhérente au syndicat intercommunal de la piscine de Fontenay-Trésigny<ref>Piscine Intercommunale sur le site de la mairie de Fontenay-Trésigny.</ref>.

Équipements sportifs

La commune dispose d'un petit terrain multisports dans la cour de l'école, avec à proximité un terrain de tennis.

Médias

Le quotidien régional Le Parisien, dans son édition locale Seine-et-Marne, ainsi que le bi-hebdomadaire Le Pays Briard relatent les informations locales.

La commune est en outre dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre et d'IDF1.

L’information institutionnelle est assurée par plusieurs publications périodiques : le journal de la communauté de communes du Val Bréon<ref>Le journal de la communauté de communes du Val Bréon (archive) sur le site de l'ancienne communauté de communes du Val Bréon.</ref> ; Seine-et-Marne Magazine, mensuel diffusé par le conseil général de Seine-et-Marne<ref>Le Magazine de Seine-et-Marne sur le site du conseil général de Seine-et-Marne.</ref> et le Journal du Conseil régional, bimensuel diffusé par le conseil régional d'Île-de-France<ref>Le Journal du Conseil régional sur le site du conseil régional de l’Île-de-France.</ref>.

Cultes

Fichier:Les Chapelles-Bourbon - Église (1).jpg
L'église Saint-Vincent.

La commune des Chapelles-Bourbon fait partie de la paroisse catholique « Pôle missionnaire de Mormant » au sein du diocèse de Meaux. Elle dispose de l'église Saint-Vincent<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

Chaque année se tiennent dans la commune les commémorations de la victoire du 8 mai 1945 et de l'armistice du 11 novembre 1918.

Les vœux du maire se tiennent en janvier de chaque année. Une petite brocante est organisée tous les deux ans.

L'association Les Enfants d'Abord organise des activités sportives, récréatives et de loisirs pour les enfants.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de Modèle:Nombre, représentant Modèle:Nombre et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 27 740 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2018», consultée le 3 novembre 2021.</ref>.

Emploi

En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nombre, occupant Modèle:Nombre résidants (dont 12,1 % dans la commune de résidence et 87,9 % dans une commune autre que la commune de résidence).

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 75 % contre un taux de chômage de 3,4 %. Les 21,5 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 12,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 3,8 % de retraités ou préretraités et 5,3 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2018», consultée le 3 novembre 2021.</ref>.

Secteurs d'activité

Entreprises et commerces

Entreprises et commerces

En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, Modèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nobr dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, Modèle:Nobr dans l’Information et communication, Modèle:Nobr dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien et Modèle:Nobr étaient relatifs aux autres activités de services<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consultée le 3 novembre 2021.</ref>.

En 2020, Modèle:Nobr ont été créées sur le territoire de la commune, dont Modèle:Nobr individuelles.

Au Modèle:Date-, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2021», consultée le 3 novembre 2021.</ref>.

Agriculture

Le territoire fait l’objet d’exploitations peu diversifiées, principalement consacrées à la culture des céréales et de la betterave sucrière. Depuis la naissance des Chapelles-Bourbon, l'agriculture était la principale activité économique. Le village, avec le développement de la mécanisation, a connu l'exode de sa population rurale. Le recensement agricole 2010 fait état de deux exploitations agricoles en activité ayant leur siège dans la commune contre 2 en 2000 et 4 en 1988. La superficie agricole utilisée a fortement décru de Modèle:Unité à Modèle:Unité puis Modèle:Unité<ref>/Recensement agricole 2010 sur le site du ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt.</ref>.

Les Chapelles-Bourbon est dans la petite région agricole dénommée la « Brie boisée », une partie de la Brie autour de Tournan-en-Brie<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économiqueModèle:Note de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)<ref name="AgriGéné"/>.

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de Modèle:Unité par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 4 en 1988 à 2 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles des Chapelles-Bourbon, observées sur une période de Modèle:Unité :

Évolution de l’agriculture aux Les Chapelles-Bourbon entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.</ref>
Nombre d’exploitations (u) 4 2 2
Travail (UTA) 6 4 3
Surface agricole utilisée (ha) 497 415 307
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref>
Terres labourables (ha) 496 s s
Céréales (ha) 395 s s
dont blé tendre (ha) 186 s s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 155 s s
Tournesol (ha) 0
Colza et navette (ha) 0 s s
Élevage<ref name="AgriGéné"/>
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) 0 0 0

Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux remarquables

La première mention qui est faite de cette terre date de 1548, par un acte où Guillaume Prudhomme, seigneur de Liverdy, Fontenay-en-Brie, etc., conseiller du roi, trésorier de l'épargne, puis trésorier de France, avoue tenir de demoiselle Anne Godonvillier, dame de Pézarches, le dit fief de Beaumarchais, qu'il a acquis de Jacques de Poisieu, chevalier, seigneur de Vallery, et d'Antoinette de Costée.
Sa fille Jeanne Prudhomme a été mariée à Nicolas III « Legendre » de Neufville, parents de Nicolas IV de Neufville de Villeroy.
Le Modèle:Date, Nicolas Lamberty, écuyer, seigneur de Beaumarchais et du Breuil, fonde une chapelle dans la cour du donjon du et affecte à cette fondation cent cinquante francs de rente à prendre sur la ferme de la Pigeonnière.
Le fief passe dans de nombreuses mains sous l’Ancien Régime et après la Révolution.
Une maison seigneuriale, datant probablement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et une ferme y sont construites.
Le château, la ferme ainsi que le Petit-Beaumarchais formaient un groupe d'habitation contenant dix à douze familles ;
Fichier:Les Chapelles-Bourbon manoir.jpg
Le manoir de Beaumarchais.
Le Ménillet (autrefois Méniet) était une terre noble. Cette terre, appelée Mesnil-Forteret dans les plus anciens titres, était avant 1378 un monastère portant le nom de Sainte-Catherine-des-Enfants. Ce domaine a appartenu au duc de Montpensier. Le Modèle:Date, MM. Dupuis et Godefroy, devenus acquéreurs de cette terre, l'ont revendu à M. Singer, propriétaire du château du Chemin, situé à Neufmoutiers.
Le château du Ménillet présente les caractères d'une petite forteresse, les bâtiments étaient alors entourés de fossés remplis d'eau à l'instar des maisons seigneuriales du pays de Brie. Plusieurs familles vivaient dans le domaine ;

Autres lieux et monuments

La structure est très simple, sans retrait ni colonne, avec deux petites chapelles de chaque côté du chœur, formant une croix latine.
L'église est petite, voûtée d'un seul jet, avec cinq poutres apparentes et montantes. Le clocher, à l'extrémité ouest, est lourd et flanqué de contreforts aux angles, couvert en bâtière et surmonté d'une petite flèche en ardoise.
La cloche est de la Renaissance, ornementée de rinceaux, de dauphins, d'arabesques et d'armoiries. Elle porte la date de 1522 et une inscription en caractères gothiques en relief.
À l'intérieur de l'église se trouvent une statue de saint Roch en bois peint du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et une statue de sainte Geneviève, également en bois peint, placée sur l'autel.
S'y trouve par ailleurs une inscription sur marbre noir à la mémoire de François-Antoine Caron, bienfaiteur du village.
La porte d'entrée en bois peint est surmontée d'une imposte en vitrail<ref>Église Saint-Vincent des Chapelles-Bourbons sur le site Topic Topos (archive).</ref>.
  • Monument aux morts et à la mémoire d'Albert Besson, accolé au mur du clocher, sur la place de l'église.
  • La ferme de Champrose.
Champrose (également écrit Champ-Rose et Champrouze en 1254), était une seigneurie qui, en 1739, appartenait à François Peyrenc de Moras. En 1770, son frère François Marie Peyrenc de Moras résidait en sa terre de Champrose dont il avait hérité. Le duc de Penthièvre était en 1789 propriétaire du château de Champrose. Le Modèle:Date, le maréchal Augereau acheta cette propriété de madame Micault de la Vieuville. Différents propriétaire se succédèrent avant que M. Singer en fît l'acquisition le Modèle:Date.
Quant aux bois de Champrose, ils faisaient partie du domaine d'Armainvilliers, cédé par le roi Louis XV au comte d'Eu. Le duc de Penthièvre, son cousin germain, hérita de ces bois.
Le château de Champrose a complètement disparu, il ne reste que la ferme. Dans le domaine de Champrose se trouvaient, outre le château et la ferme, également un moulin.
  • La ferme des Vieilles-Chapelles, vraisemblablement le berceau de la commune.
Le château des Chapelles devait être élevé en ces lieux, disparu à une époque inconnue.
La ferme, qui remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fut vendue comme bien national en 1793. La vente comprenait la ferme du Grand-Boitron, la propriété de la Bourdelle et une maison de berger au Palis. Plusieurs propriétaires ses succédèrent, dont M. Pierre-Alexis Caron en 1818, son neveu M. Grangier en 1851 et M. Hastier en 1862.
Le pavillon des Chapelles fut vendu nationalement avec les Vieilles-Chapelles. Plusieurs propriétaires se succédèrent. S'y trouvait un très beau parc aménagé avec des pièces d'eau.

Personnalités liées à la commune

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Histoire

  • Christian de Bartillat, Au Village de Brie, Presses du Village, 1984, 352 p.
  • Frédéric-Auguste Denis, Lectures sur l'histoire de l'agriculture en Seine-et-Marne, Presses du Village, 1982, 376 p.
  • André Laurent, La Seine-et-Marne autrefois, Éditions Horvath, 1982, 192 p. Modèle:ISBN
  • Jules Legoux, réédition de l'ouvrage intitulé Histoire de la commune des Chapelles-Bourbon paru en 1886, Res Universis, 1991, 186 p. Modèle:ISBN
  • Félix Pascal, Histoire topographique, politique, physique et statistique du département de Seine-et-Marne, Tome 2, Crété Imprimeur, 1836, 692 p.
  • René-Charles Plancke, La vie rurale en Seine-et-Marne 1853-1953, Éditions Amatteis, 1982, 256 p.
  • René-Charles Plancke, Histoire de Seine-et-Marne vie paysanne, Éditions Amatteis, 1986, 432 p.

Patrimoine architectural

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

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Références

Modèle:Références nombreuses

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