Saint-Rémy-de-Provence

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Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Rémy-de-Provence (Sant Roumié de Prouvènço en écriture mistralienne ; Sant Romieg (de Provença) en écriture classique ; Sant Romiech en ancien provençal ; du latin Villa Sancti Remigii) est une commune française du département des Bouches-du-Rhône. Située dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Saint-Rémy-de-Provence est la petite capitale des Alpilles.

À la suite du décret du Modèle:Date-, son territoire est classé au sein du parc naturel régional des Alpilles. Ville touristique et vinicole, elle possède un important patrimoine bâti et naturel. En Modèle:Population de France/dernière année, elle compte Modèle:Unité, appelés les Saint-Rémois. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune se trouve au nord de la chaîne des Alpilles, à environ dix kilomètres des Baux-de-Provence (au sud de la chaîne), entre Avignon (Modèle:Unité au nord), Cavaillon (Modèle:Unité à l'est), Arles (Modèle:Unité au sud-ouest) et Tarascon (Modèle:Unité à l'ouest). La commune fait partie du parc naturel régional des Alpilles.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes

Relief et géologie

Fichier:Alpilles topographic map-fr.svg
Saint-Rémy-de-Provence se situe au pied des Alpilles.

La commune de Saint-Rémy-de-Provence repose sur des colluvions provenant d'épandage de pentes. Il y est également rencontré des marnes et des calcaires datant du Burdigalien.

Hydrographie

Saint-Rémy se situe dans la vallée du Rhône, à une vingtaine de kilomètres à l'est du fleuve. La rivière l'Anguillon prend sa source sur le territoire communal et rejoint la Durance vers le nord, au sud d'Avignon. Les ruisseaux Vigueirat (à l'ouest) et Real (au sud) coulent également dans la commune, le deuxième se jetant dans le premier<ref name=hydraulique>Hydraulique à Saint-Rémy sur le site officiel de la ville.</ref>.

Le canal des Alpines (eau de la Durance) traverse la commune, et permet l'irrigation des cultures<ref name=hydraulique/>.

Climat

Le climat dans les Alpilles est considéré comme méditerranéen. Les hivers y sont doux et secs et les étés chauds et secs. La température moyenne maximale est observée en juillet et août (+Modèle:Unité), la température moyenne minimale en décembre et janvier (+Modèle:Unité)<ref name="wetter">Climat à Maussane-les-Alpilles, commune limitrophe, holidaycheck.fr.</ref>. Le mois le plus pluvieux est janvier avec 7 jours de pluie en moyenne, contre 2 jours en juillet<ref name="wetter" />. La région des Alpilles reçoit davantage de précipitations que le littoral de la Méditerranée : Modèle:Unité/an en Camargue contre 600 à Modèle:Unité/an pour les Alpilles.

Il n'y a eu que trois épisodes de gel du Rhône au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, alors que ce phénomène était plus fréquent pendant le petit âge glaciaire<ref>Article de la revue Persée http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/medit_0025-8296_1993_num_78_3_2832</ref>.

Le mistral

Le mistral souffle violemment du nord ou du nord-ouest, particulièrement en hiver et au printemps. Il est ressenti fortement 100 jours par an en moyenne et faiblement 83 jours, ce qui ne laisse que 182 jours sans vent par an<ref>« Le climat », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, H. Bruneton, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, Modèle:P..</ref>.

On distingue deux types de mistral : le « mistral blanc », qui dégage le ciel en totalité et accentue la luminosité, et le « mistral noir », plus rare, qui s'accompagne de pluie.

Données météorologiques

Le climat de Saint-Rémy est méditerranéen avec des étés chauds et secs mais parfois des orages. Les hivers sont doux, plus frais cependant que sur la côte. On observe environ 30 jours de gel par an. Bien que la neige soit rare (seulement 4 jours par an), elle peut tomber en grande quantité.

La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service en 1964 à 2009 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Milieux naturels et biodiversité

Espèces animales protégées

De nombreuses espèces d'oiseaux nichent dans les Alpilles et peuvent être observées sur le territoire de la commune de Saint-Rémy-de-Provence. Les plus réputées sont l'aigle de Bonelli<ref>Modèle:1er juillet 1996 : Zone de protection de l’aigle de Bonelli sur la commune de Saint-Rémy-de-Provence (La Caume)</ref>, le vautour percnoptère, le faucon crécerellette et le hibou grand-duc<ref name="parc">La patrimoine naturel des Alpilles, parc-alpilles.fr.</ref>.

Quantité de chauves-souris nichent sur le territoire communal, en particulier dans les carrières proches de Glanum. Des arrêtés préfectoraux de protection de biotope ont d'ailleurs été pris pour en assurer la préservation<ref>Arrêté du 27 juillet 1998 : Zone de protection nécessaire à l’hibernation de la reproduction de chauves-souris constitué par les carrières souterraines de Saint-Rémy-de-Provence (carrière Saint-Paul, carrière Deschamp)]</ref>,<ref>FR3800534 – Carrière Saint-Paul et carrière Deschamp, arrêté de protection de biotope naturel ou de site d'intérêt géologique</ref>,<ref>Cartographie du site de la Carrière Saint-Paul et de la carrière Deschamps</ref>..

Les rochers arides abritent une espèce de lézard emblématique des Alpilles, le lézard ocellé, lui aussi considéré comme menacé et également protégé<ref name="parc"/>.

Autres espèces

Le territoire de Saint-Rémy-de-Provence, et notamment ses vallons, compte de nombreux mammifères. Le sanglier y abonde, sa population est en progression. Inversement, le nombre de lièvres et de lapins tend à décroître. La raison semble en être l'épidémie de myxomatose de 1953 qui a causé des ravages<ref>Connaissance et gestion des habitats et des espèces d'intérêt communautaires. Tome 4 Habitats agropastoraux : Action complémentaire des lapins importante, devenue déterminante avec la déprime pastorale jusqu'à l'arrivée de la myxomatose, Modèle:P., 82, 85, 87, 103, 134, 142, 146, 162, 171, 187, 204, 216, 219, 254, 255, 272,341, 437, 441</ref> dans la population et, depuis la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le VHD viral qui provoque la diminution de l'espèce<ref>Liste des espèces recensées sur la commune</ref>.

Flore

La flore de Saint-Rémy-de-Provence est, pour l'essentiel, xérique et méditerranéenne. Le botaniste Bernard Girerd y a dénombré 800 espèces végétales en 1992<ref>« La flore des Alpilles », in Les Alpilles…, op. cit., B. Girerd, Modèle:P..</ref>. Hormis l'olivier, caractéristique du paysage des Alpilles, on note la présence de micocouliers, de chênes kermès de petite taille, d'amélanchiers. Des espèces végétales protégées, comme la nivéole d'été (Leucojum aestivum) ou l'hélianthème à feuilles de Marum (Helianthemum lavandulaefolium), s'y rencontrent au fond des vallons.

Urbanisme

Typologie

Modèle:...

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 6,1 % 551
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 0,4 % 38
Terres arables hors périmètres d'irrigation 13,4 % 1202
Vignobles 1,4 % 128
Vergers et petits fruits 9,4 % 849
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 32,3 % 2901
Forêts de feuillus 5,0 % 454
Forêts de conifères 11,0 % 995
Forêts mélangées 4,9 % 438
Pelouses et pâturages naturels 1,3 % 114
Végétation sclérophylle 8,5 % 762
Forêt et végétation arbustive en mutation 5,7 % 516
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Lieux-dits, hameaux et écarts

  • Quartier des Jardins
  • Quartier de la Galine
  • Quartier de Roussan
  • Quartier du Grès
  • Lagoy - en provençal Lagoua.
  • Romanin - en provençal Roumanin.
  • La Vallongue - en Provençal Vau-Longo
  • Pierredon - en provençal Pue-Redoun.

Logement

En 1999, 82 % des logements étaient individuels, 18 % collectifs, pour un total de Modèle:Nombre logements. Le taux de vacances s'élevait à 5,8 % (281 logements)<ref name=parc_logements/>.

Voies de communication et transports

La gare Avignon TGV se situe à Modèle:Unité. Les aéroports les plus proches sont ceux d'Avignon, Nîmes et Marseille.

Par ailleurs, de Saint-Rémy, plusieurs autoroutes et voies principales sont accessibles : l'autoroute A7, qui descend la vallée du Rhône et relie Lyon à Marseille via Orange, passe à une douzaine de km à l'est de Saint-Rémy. L'autoroute A54 (Nîmes - Salon-de-Provence) traverse le territoire provençal au sud de la commune. À Arles, elle est à Modèle:Unité. Enfin, l'A9, qui va d'Orange à Montpellier puis Perpignan, passe à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest.

La D 571 (D 5 au sud de la commune, vers Maussane-les-Alpilles et Mouriès) permet d'accéder à Avignon au nord, à Modèle:Unité. La D 99 traverse également la commune, vers Tarascon puis Nîmes à l'ouest et Cavaillon à l'est.

Risques naturels et technologiques

Sismicité

Le canton de Saint-Rémy-de-Provence est en zone de sismicité modérée (3) comme la majorité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Le nom de la ville était naguère « Saint Remi », devenant « Saint-Rémy » au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. C'est par une délibération en date du Modèle:Date- que le conseil municipal a plus récemment adopté le nom actuel de « Saint-Rémy-de-Provence »<ref>Archives Municipales de Saint-Remy, délibérations du conseil municipal, cote 1D34, f°190 r°.</ref>. L'absence initiale d'accent sur le « e » de « Remi » vient de Reims et du prénom de l'évêque Remi. C'est bel et bien la version originelle de ce prénom, prononcé de la sorte par les Rémois. Cet usage a été très longtemps respecté à Saint-Rémy, où au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les habitants continuaient à dire « Saint Remi » en français<ref>Témoignage oral de l'érudit saint-rémois Marcel Bonnet (1922-2007).</ref>...

En provençal, le nom de la commune est Sant Roumié de Prouvènço.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Le territoire de Saint-Rémy est habité depuis la Préhistoire, en témoignent les gravures rupestres trouvées dans la grotte Otello que les archéologues qualifient de « grotte ornée<ref name="sauzade136">« La Préhistoire des Alpilles », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, G. Sauzade, op. cit., Modèle:P..</ref> ». Les peintures remontent au Néolithique final et à l'âge du bronze. Elles consistent en signes anthropomorphes et géométriques<ref name="sauzade136"/>. Le site de Romanin est contemporain de celui de la grotte. Il constitue une station préhistorique sur laquelle se sont installées des populations. Un poignard en cuivre y a été découvert<ref name="sauzade137">« La Préhistoire des Alpilles… », op. cit., Modèle:P..</ref>.

Fichier:Site de Glanum Nord 2006-07-16.jpg
Vue générale du site de Glanum.

On trouve aussi sur le territoire de Saint-Rémy-de-Provence d'autres grottes ornées, comme la grotte Baldouin, dont les parois représentent des guerriers casqués. Leur datation est en revanche plus récente ; on les estime datées de l'âge du fer<ref name="sauzade137"/>. Au premier âge du fer, les habitats préhistoriques continuent d'être habités pour la plupart, notamment au vallon Notre-Dame de Laval mais d'autres sites sont désormais peuplés, comme la Vallongue<ref name="arcelin142">« Le peuplement des Alpilles durant l'âge du Fer », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, P. Arcelin, op. cit., Modèle:P..</ref>. Aux alentours du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle, le mont Gaussier se peuple, alors qu'il est à l'écart de l'agglomération qui se dessine sur le site de Glanum, même s'il finit incorporé dans l'ensemble. On estime que la ville de Glanon, outre son centre monumental, s'étend jusqu'au mont Gaussier<ref>Les Alpilles - Mont Gaussier - Les 2 Trous</ref>, sur une superficie totale de Modèle:Unité<ref name="marcadal144">Yves Marcadal, « Les oppida des Alpilles », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, op. cit, Modèle:P..</ref>. Le peuplement de quartiers périphériques se remarque au même moment dans d'autres d'endroits des Alpilles, comme aux Caisses de Jean-Jean (Mouriès), en retrait de Tericiae<ref name="arcelin143">« Le peuplement des Alpilles durant l'âge du Fer », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, P. Arcelin, op. cit, Modèle:P..</ref> et, alors que la Protohistoire est fortement marquée par le pastoralisme et l'agriculture dans les Alpilles, on extrait de la pierre calcaire dans des carrières aux alentours de Saint-Rémy<ref name="arcelin143"/>. Les activités liées à l'extraction de la pierre dureront jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Modèle:Article détaillé Lors de la seconde partie du premier âge du Fer (Modèle:-sp-), la population, jusqu'alors essentiellement nomade, se sédentarise et se met à construire en dur. Le castrum se structure à la manière d'un village avec ses rues et ses maisons adossées<ref name="marcadal146">Y. Marcadal, « Les oppida des Alpilles », in Les Alpilles, op. cit, Modèle:P..</ref>. Le processus d'installation permanente est à mettre en parallèle avec l'intensification des échanges économiques avec les commerçants méditerranéens<ref name="marcadal146"/>. En échange de produits de luxe, les habitants des Alpilles produisent des céréales et passent d'un état d'autarcie à une véritable économie d'échange<ref name="marcadal146"/>. Au cours des siècles suivants, la population des Alpilles diminue de façon conséquente : le comptoir grec d'Arles attire de nombreux habitants venus de toute la région<ref name="marcadal146"/>.

Mais le site de Glanum est peu à peu abandonné pour un autre, plus au nord, situé au commencement de la plaine et sur le bord de la voie Domitienne. C'est là que s'établit la nouvelle agglomération. qui deviendra Saint-Rémy.

Moyen Âge

Au Moyen Âge, sous la dynastie carolingienne, le territoire est la propriété de l'abbaye Saint-Remi de Reims, d'où le nom de Saint-Rémy. Une légende affirme que le roi Clovis aurait parcouru la région accompagné par l'évêque de Reims Remi qui l'avait sacré roi. Le prélat ayant réalisé un miracle, un notable local lui aurait légué ces biens fonciers<ref>Marie-Céline Isaia, Remi de Reims, Paris, Éditions du Cerf, 2010</ref>. Une autre tradition prétend que les rois de France étaient sacrés avec de l'huile provenant de ces domaines, et donc de Saint-Rémy. Quoi qu'il en soit, L’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y a été aussi un important propriétaire, en possédant pas moins de six églises, dont cinq simultanément à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du {{#switch: au

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}} », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. Modèle:ISSN, Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref> :

Le Modèle:Date-, Rostaing Andrée de Mayronis (?-ap. 1343), noble, habitant de Sisteron, coseigneur de Meyronnes, Tournoux, Gleisoles et probablement de Larche (Baillie de Barcelonnette) en 1328<ref>Isnard, État documentaire, Modèle:P.</ref> fut chargé avec Pierre Audiberti, par le sénéchal, de faire le bornage de Saint-Rémy et de Lagoy<ref>Leroy, les Archives communales, Modèle:P.</ref>, fief qui restera indépendant de Saint-Rémy jusqu'à la Révolution.

Saint-Rémy fait alors partie du diocèse d’Avignon, ce qui sera le cas jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cela lui vaudra une certaine aisance au Moyen Âge, en particulier lors du séjour des Papes à Avignon. C’est dans ce contexte qu’il faut mettre l’érection de l’église paroissiale en collégiale par le pape Jean XXII en 1331, qui finance aussi la construction d’un magnifique clocher <ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.

La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre [[Louis Ier de Naples|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} d'Anjou]]. Le roi de France, Charles VI, intervient et envoie le sénéchal de Beaucaire, Enguerrand d’Eudin, auquel se rallie Guillaume-Roger de Turenne. Saint-Rémy, tenu par ce dernier, se trouve donc neutre en début de guerre, et du côté angevin à la fin de la décennie<ref>Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, Modèle:N°162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, Modèle:P.407 et 413 (note 61).</ref>.

Dès la période médiévale, Saint-Rémy jouit du privilège d’être une ville comtale, c’est-à-dire dépendant directement du prince, sans pouvoir être aliénée par lui. C’est de là que proviennent les armoiries de la cité, dans lesquelles brillent le « sang et or » de la Maison princière des Raymond-Bérenger. Les historiens ont prouvé que cet insigne ne proviendrait pas de Catalogne mais de la bannière pré-héraldique de l’ancien royaume de Bourgogne ou d’Arles<ref>Remi Venture.- Sang et or: un drapeau européen pour la Provence.- Grans: Collectif Prouvènço, 2014</ref>… Même s’il avait déjà été quelque peu rogné, en particulier par le Roi René, ce statut de ville comtale sera maintenu de manière formelle lors de l’annexion de la Provence à la France à la mort du dernier prince provençal, Charles V d'Anjou - en Provence, Charles III.

Comme ce fut le cas dans toute la Provence, l'annexion française entraîna l’expulsion de la communauté israélite locale, d'où était issue la famille du fameux Nostradamus, convertie au catholicisme, dès le Modèle:S mini- s. puis anoblie. Cela explique la naissance à Saint-Rémy de Michel de Nostredame le Modèle:Date-.

Temps modernes

Sous l’Ancien Régime, Saint-Rémy est considérée comme une « ville » à part entière, et non comme un simple village. La présence sur son territoire de ce que l’on appelle alors les « Antiquités » - actuel site des Antiques avec son arc de triomphe et son mausolée - lui donne un prestige non négligeable. À ce titre, elle envoie un député aux États de Provence remplacée par l’assemblée des Communautés, qui votent chaque année les impôts de la principauté, puis de la province annexée à la France. Dans l'ouest de la Provence, elle partage seulement ce privilège avec Tarascon - Arles et les Baux étaient alors « terres adjacentes » du comté... Si cette assemblée se réunissait traditionnellement à Lambesc, elle le fit de manière exceptionnelle à Saint-Rémy en 1661<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Après avoir connu quelques soubresauts lors de l’apparition de la Réforme, Saint-Rémy subit de plein fouet l’épidémie de peste de 1720-1721, au cours de laquelle périt près d’un tiers de sa population<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>.

Depuis 1642 et le traité de Péronne, l’agglomération avait aussi perdu de fait son statut de « ville royale ». En effet, le roi Louis XIII attribua alors la seigneurie de Saint-Rémy aux princes de Monaco, qui conserveront cette suzeraineté théorique jusqu’à la Révolution<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Si les rapports entre les Grimaldi et leur fief saint-rémois furent toujours cordiaux<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, il n’en fut pas de-même entre les représentants locaux des princes, les membres de la famille Pistoye, qui cumulaient cette fonction avec celles de viguier et de juge royal. Véritable petits potentats locaux imbus de leurs privilèges, les Pistoye exacerberont la vie publique locale<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Cela explique en grande part l’accueil très favorable de la Révolution à Saint-Rémy<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Deux Saint-rémois seront ainsi élus à l’Assemblée Nationale puis à la Convention: Pierre-Toussaint Durand de Maillane (1729-1814), ainsi qu’André Pellissier (1742-1791), remplacé par la suite par son fils Denis-Marie (1765-1829), qui votera la mort de Louis XVI<ref>Modèle:Article</ref>.

Révolution française et Empire

Modèle:...

Époque contemporaine

Apogée économique

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle verra l’apogée économique de Saint-Rémy avec le développement de la culture du chardon cardaire<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et des graines<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, grâce à l’extension du Canal des Alpines. En favorisant l’irrigation, cela transforma la ville en un centre de renom international qui entretenait des rapports commerciaux avec toute l'Europe ou les États-Unis. Les grandes familles de négociants, tels les Mistral-Bernard<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, les Blain ou les Roumanille se font bâtir d’opulentes maisons à l’extérieur des remparts<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Cette activité durera jusqu’à la Première Guerre mondiale avant de connaître un déclin notable.

En 1874, la ville se voit dotée d'une gare, grâce à l'ouverture d'une ligne de chemin de fer jusqu'à Tarascon, sur laquelle circuleront marchandises et voyageurs, contribuant à la prospérité économique. La ligne connaît même une extension jusqu'à Orgon en 1887. Elle ferme en 1950. La gare et ses halles sont toujours en place, sur l'actuelle place Charles-de-Gaulle. La portion de 8 km de ligne jusqu'à Saint-Étienne-du-Grès a été depuis transformée en voie verte.

Ville d'artistes et d'intellectuels

Dès l’Ancien Régime avec la présence en ses murs d’un petit collège tenu par les Trinitaires, la ville possède une élite cultivée. Avec ce contexte favorable, Saint-Rémy connaît dès cette époque une certaine vocation intellectuelle qui ne fit que se développer et ne se démentira jamais jusqu'à nos jours. Le souvenir de Nostradamus, la richesse de son patrimoine et la beauté de ses paysages attirent aussi de manière précoce artistes et intellectuels. Si c’est sans doute seulement en raison de sa proximité avec Arles que Vincent van Gogh y est interné dans la maison de santé de Saint-Paul de Mausole (1889), le peintre hollandais y réalisera quelques-unes de ses œuvres les plus connues, qui augmenteront plus encore la notoriété du site. D’autres artistes viendront ensuite séjourner ou s’établir à Saint-Rémy comme René Seyssaud (1867-1952), Jean Baltus (1880-1946), Albert Gleizes (1881-1953), André Hambourg (1909-1999) ou Mario Prassinos (1916-1885).

Avec la renaissance provençale initiée par Frédéric Mistral (1830-1914) dans les années 1850, Saint-Rémy devient le centre névralgique de ce mouvement tout comme ses voisines Maillane, Avignon, puis Arles. Frédéric Mistral lui-même était d’origine saint-rémoise par son père. C’est dans ce contexte qu'il faut remettre des écrivains saint-rémois d'expression provençale tels que Joseph Roumanille (1818-1891), Marius Girard (1838-1906) et sa fille Marie Gasquet (1872-1960), Charles Mauron (1899-1966), sa première épouse Marie Roumanille, en littérature Marie Mauron (1896-1986). On citera aussi Charles Galtier (1913-2004) du village voisin d'Eygalières mais très lié à Saint-Rémy, ou le poète et érudit Marcel Bonnet (1922-2007)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. C'est aussi dans le même contexte que Charles Gounod vint séjourner à Saint-Rémy en 1862 pour y composer son opéra Mireille, tiré du poème de Frédéric Mistral<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Des intellectuels et écrivains britanniques comme Roger Eliott Fry (1866-1934) ou Edward Morgan Forster (1879-1970) séjournent volontiers à Saint-Rémy, grâce à leur amitié avec l'écrivain Charles Mauron, déjà cité. Ancien Résistant, Maire de Saint-Rémy entre 1945 et 1959, militant de la culture provençale mais aussi mais grand intellectuel inventeur de la psychocritique, ce dernier traduira en français certaines œuvres de Forster ainsi que d'autres écrivains anglais du groupe de Bloomsbury<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.Il convient aussi d'évoquer les noms d’érudits ou archéologues tels que le Docteur Edgar Leroy (1883-1963), Pierre de Brun (1874-1941) ou Henri Rolland (1887-1970). On signalera enfin que l’écrivain, journaliste et polémiste Léon Daudet (1867-1942) décéda à Saint-Rémy pendant la Seconde Guerre Mondiale dans la maison qu’il y possédait, ce qu’il explique qu’il est enterré au cimetière de cette commune<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Si la ville a malheureusement perdu en grande partie sa vocation agricole, Saint-Rémy-de-Provence est devenu un lieu de villégiature privilégié de nombreux touristes et personnalités qui apprécient plus que jamais son cadre enchanteur.

Politique et administration

Administration municipale

Fichier:St Rémy de Provence - Ancienne Mairie.JPG
Ancien hôtel de ville (1806-1820).
Fichier:Mairie de Saint Rémy de Provence.JPG
Mairie actuelle.

Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal de Saint-Rémy-de-Provence :

Conseil municipal de Saint-Rémy-de-Provence (mandature 2022-2026).
Liste Tendance Président Effectif Statut
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| « Défendons notre histoire, construisons notre avenir » PS Hervé Chérubini 23 Majorité
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| « Le renouveau Saint-Rémois » SE Romain Thomas 6 Opposition

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Le tribunal administratif de Marseille annule en février 2021 les élections municipales de Saint-Rémy-de-Provence, remportées par Hervé Chérubini de seulement cinq voix en 2020. Des bulletins de vote ne mentionnaient pas la nationalité belge d'une colistière du maire sortant<ref>Article de France-Bleu</ref>.

Finances communales

Budget et fiscalité 2016

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune de Saint-Rémy-de-Provence</ref> :

Liste des maires

De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.

De 1799 à 1848, la constitution du 22 frimaire an VIII (Modèle:Date) revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de Modèle:Nombre. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés par le roi pour les communes de plus de Modèle:Nombre, par le préfet pour les plus petites, mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.

Du Modèle:Date à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de Modèle:Nombre.

De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de Modèle:Nombre et pour 5 ans à partir de 1855.

Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Saint-Rémy-de-Provence est une des dix communes de la communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles.

Jumelages

La commune de Saint-Rémy-de-Provence est jumelée avec les villes :

Équipements et services publics

Eau et déchets

Le traitement des déchets des ménages et déchets assimilés est assuré dans le cadre des missions de la communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles<ref>http://www.aspic.interieur.gouv.fr/Aspic2/asvixGroupementHTML.php?idGrpt=74&style=doc&x=1288173399</ref>.

Espaces publics

Enseignement

Les élèves de Saint-Rémy-de-Provence commencent leurs études aux écoles maternelles « Mas Nicolas » ou « Marie Mauron » puis aux écoles élémentaires de l’Argelier, de Saint-Martin, ou de la République. Ils les poursuivent au collège Glanum, accueillant 791 collégiens en 2012<ref>Collège Glanum</ref>. Une école d'enseignement privé est également installée sur la commune<ref>école privée Saint Martin</ref>, qui possède aussi un lycée agricole. Mais les jeunes saint-rémois sont généralement contraints d'aller dans les lycées des villes voisines - Tarascon, Arles ou Avignon - afin d'y préparer le baccalauréat.

Créée en 1981 sous forme associative par Philippe Latourelle, l'école de musique de Saint-Rémy-de-Provence est à l'origine de l'actuel Conservatoire de musique du Pays d'Arles créé en 2012, qui regroupe les communes de la communauté d'agglomérations Arles Camargue Crau Montagnette (ACCM), mais y intègre toujours la commune saint-rémoise<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Santé

L'établissement de santé le plus connu de Saint-Rémy-de-Provence est la clinique Saint-Paul-de-Mausole, intégrée au monastère Saint-Paul-de-Mausole, lieu où Vincent van Gogh fut interné. De nombreux médecins sont installés sur la commune. L'ancien hôpital municipal a été transformé en maison de retraite, l'EHPAD Marie-Gasquet<ref>Modèle:Lien web</ref>, tandis que la commune possède aussi une clinique de rééducation fonctionnelle, Korian-Glanum<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 26,6 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (35,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (36,2 %) est supérieur au taux départemental (26,3 %).

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,09 % de femmes, supérieur au taux départemental (52,24 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Manifestations culturelles et festivités

Fichier:Berger à la fête de la transhumance de Saint-Rémy-de-Provence.jpg
Berger à la fête de la transhumance de Saint-Rémy.
  • La Dame de Saint-Rémy et ses demoiselles d’honneur représentent la tradition provençale et la ville, dans et hors les murs, lors des manifestations traditionnelles.
Fichier:Dame de Saint Rémy de Provence.jpg
Dame de Saint-Rémy.
  • La Fête du Vin et de l'Artisanat d'Art organisée chaque année le dernier week-end de juillet depuis 1982 par l'association « Fêtes & Salons » est un événement régional très fréquenté où des viticulteurs venus de toute la France ainsi que de nombreux artisans d'art créateurs et producteur alimentaire proposent leur production durant trois jours dans les rues du centre-ville<ref>Site officiel : Association « Fêtes et salons »</ref>.
  • La Transhumance qui a lieu chaque année pour le lundi de Pentecôte.
  • La Feria de Saint Rémy et ses nombreuses manifestations taurines (Abrivado, Bandido, Encierro, Corrida Portugaise, etc.) qui se déroulent chaque année autour du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée Arènes Chomel-Coinon, les plus anciennes de Saint-Rémy-de-Provence, auraient été créées en 1844 par le charron Étienne Coutelan</ref>, <ref>Modèle:Base Mérimée Les arènes Barnier inaugurées en 1909</ref>, <ref>Modèle:Base Mérimée arènes de la manade Petite Camargue actuellement Manade des Alpilles</ref>.
  • Le Carnaval de Saint-Rémy-de-Provence qui célèbre l'équinoxe de printemps dont le personnage emblématique est la Chauche Vieille - en provençal chaucho-vièio - sorcière crainte mais respectée, guérisseuse et gardienne de la nature qui observe les humains et leurs turpitudes depuis les égouts car elle y a été entraînée jadis, par un violent orage avec son monstre dégoûtant et farceur.
  • Jusqu'en 2010 Saint-Rémy-de-Provence eut son Festival International de Jazz, dirigé par Coco Briaval, formation de jazz manouche créée en 1964 par son leader Henri Briaval, dit Coco.
  • Depuis 2016 a été mise en place une carte « Ambassadeurs du Patrimoine » donnant droit à la gratuité dans les musées et monuments aux résidents saint-rémois - dépôt archéologique de l'Hôtel de Sade, Glanum, Musée des Alpilles, Musée Estrine, Saint-Paul de Mausole. De manière parallèle, les touristes peuvent acquérir un « pass » leur permettant de visiter tous ces sites à un prix réduit.

Sports et loisirs

Vol à voile : Aéroclub de Saint-Rémy-les-Alpilles (aérodrome du Mazet de Romanin) détenteur des records mondiaux de durée masculins et féminins sur planeur mono et biplace<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Les records de durée en vol à voile ne sont plus homologués depuis 1956.

Cultes et religions

Le culte catholique est représenté par les paroisses de Saint-Rémy-de-Provence, Eygalières, Mollégès, Saint-Andiol, Plan-d'Orgon, Verquières et Cabannes qui sont regroupées en un ensemble pastoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Situé dans le voisinage de la terre des Baux-de-Provence, où le protestantisme s'établit de manière précoce, Saint Rémy-de-Provence a vu l'apparition de la Réforme durant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>[http://www.appy-histoire.fr/telechargementpublic/jeandelrieuxconf.pdf Les manifestations de ceux de la religion prétendue réformée aux {{#switch: XVII

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}}

}} à Saint Rémy de Provence, par les amis et chercheurs de la Bibliothèque Roumanille de St-Rémy-de-Provence]</ref>. Cette petite communauté possédait même son propre cimetière, qui voisinait celui des catholiques - actuelle place de la République, au niveau de l'Hôtel Ville-Verte Charles-Gounod<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Mais le protestantisme disparut vite, le cimetière étant alors désaffecté et réunit au principal.

Disparue lors de son expulsion de Provence à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la communauté juive saint-rémoise s'est progressivement reconstituée dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec l'installation de familles venant d'Avignon et du Comtat Venaissin<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Ayant toujours conservé le souvenir de ce dernier, pourtant abandonné depuis des siècles, les Israélites saint-rémois restaurèrent leur ancien cimetière sur son site initial, clos de murs par la municipalité en 1847. Ils n'y ouvrirent pourtant jamais de synagogue, sans doute indice prouvant déjà leur déjudaïsation. Portant pour la plupart le patronyme de Millaud, les juifs saint-rémois, totalement intégrés dans la communauté française, s'y disperseront au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Après qu'une ultime inhumation y ait été réalisée en 1910, le cimetière fut désaffecté en 1977 et placé sous la protection de la Ville de Saint-Rémy. Le site a été inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques en Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Saint-Rémy-de-Provence au 19 054e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nobr en métropole <ref>

Modèle:Lien web</ref>.

En 2014 le revenu est de Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Fiscalité

L'imposition des ménages et des entreprises à Saint-Rémy-de-Provence en 2014<ref>Les comptes de la commune de Saint-Rémy-de-Provence : Impôts locaux à Saint-Rémy-de-Provence|éditeur=taxes.com</ref>
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 18,23 % ?, % ?, % ?, %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 19,39 % ?, % ?, % ?, %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 49,53 % ?, % ?, % ?, %
Taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties (TA) 0,00 % ?, % ?, % ?, %
Cotisation foncière des entreprises (CFE) 0,00 % ?, % ?, % ?, %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle a été remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name=loifin2010>Modèle:Légifrance (Légifrance)</ref>).

Emploi

Le taux de chômage s'élevait à 14,5 % en 1999<ref>Modèle:Lien brisé</ref>, et le nombre d'actifs à 3878. 66,1 % des actifs ayant un emploi travaillaient et résidaient dans la même commune en 1999<ref>Modèle:Lien brisé</ref>. Le tertiaire représentait alors le secteur d'activité le plus développé, avec Modèle:Nombre (soit 68,4 % des actifs), devant l'agriculture (12,9 %), l'industrie (10,9 %) et la construction (7,8 %)<ref name=parc_logements>Modèle:Lien brisé</ref>. Modèle:Nombre étaient artisans, commerçants ou chefs d'entreprise en 1999 (soit 13,3 % des actifs)<ref name=emplois>Modèle:Lien brisé</ref>. L'Économie Sociale et Solidaire est un secteur important de la commune. L'ESS représente 13,9 % de l'emploi soit Modèle:Nombre répartis sur Modèle:Nombre. Cela représente un total de Modèle:Unité d'euros de rémunération brute versée<ref>"portrait initial de l'Économie Sociale et Solidaire, Contrat Local de Développement de L'ESS de Saint Rémy de Provence" Chambre Régionale de l'Économie Sociale et Solidaire, 2012</ref>. Saint-Rémy-de-Provence, par l'intermédiaire de l'association La Courte Echelle, bénéficie du premier Contrat Local de Développement de l'ESS signé avec la Région PACA en 2010.

La ville accueille dans un ancien moulin un studio d'enregistrement, La Fabrique, où sont notamment passés Mika, Nick Cave, Chimène Badi, Jacques Higelin, Jay-Z, Beyoncé, Johnny Hallyday, Kanye West, Patrick Bruel, Jean-Louis Aubert, Rammstein ou encore Charles Aznavour. Une des plus riches collections de 78 tours au monde (plusieurs dizaines de milliers de disques) s'y trouve également ; elle appartient au critique musical de l'ORTF Armand Panigel, ancien locataire du bâtiment<ref>Matthias Debureaux, « La Fabrique, paradis sonore », Vanity Fair Modèle:N°, septembre 2013, Modèle:P.. (Lire en ligne)</ref>.

Tourisme

Fichier:Saint-remy-de-pce-confiseries.jpg
Fruits déguisés, un des fleurons de la gastronomie à Saint-Rémy.

Hormis l'agriculture, l'économie la plus facilement identifiable autour du massif des Alpilles est liée au tourisme<ref>Découvrez Saint-Rémy-de-Provence</ref>. Même les producteurs viticoles et oléicoles semblent tenir compte du développement du tourisme et de plus en plus de domaines proposent de la dégustation, voir dans certains cas de véritables cours d'initiation à l'œnologie.

On peut considérer trois principales sortes de tourisme dans les Alpilles. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche (les Baux-de-Provence, Glanum, etc.) ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme de résidence et de détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante résidences secondaires avec piscines. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le massif et ses environs.

La commune de Saint-Rémy est fortement touristique. Elle dispose de nombreux hôtels, gîtes, chambres d'hôtes, restaurants, bars et bars à vins, ainsi que 4 campings<ref name=":2">Choix d'hôtellerie sur le site officiel de la ville</ref>. Elle comptait, en 1999, 497 résidences secondaires, soit 10,2 % du total des logements de la commune<ref name=parc_logements/>.

Agriculture

Fichier:Olive Trees (Van Gogh).jpg
Vincent van Gogh, Oliveraie de Saint-Rémy, 1889.

La commune comptait 244 agriculteurs exploitants en 1999<ref name=emplois/>. Ce nombre est en baisse constante. Et avec la pression immobilière, de nombreux « mas » qui constituaient jadis autant d'exploitations agricoles sont aujourd'hui acquis à prix d'or par des propriétaires fortunés.

Plusieurs agriculteurs et bénévoles valorisent la production locale à la petite ferme pédagogique de Saint-Rémy de Provence ( association loi 1901).

Oléiculture

La commune produit de l'huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence, protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis un décret pris sur proposition de l'INAO le Modèle:Date. Les variétés d'olives qui entrent dans son élaboration sont la salonenque, la beruguette, la grossane et la verdale des Bouches-du-Rhône<ref name="Décret Huile Baux">Huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence AOC</ref>. Elle produit aussi des olives cassées et des olives noires qui relèvent du même décret pris sur proposition de l'INAO. Les variétés d'olives cassées proposées à la commercialisation sont la salonenque et la beruguette. Pour les olives noires, la seule variété acceptée est la grossane<ref>Olives cassées de la vallée des Baux-de-Provence AOC</ref>,<ref>Olives noires de la vallée des Baux-de-Provence AOC</ref>.

Vignoble

Fichier:Wiki vigne.jpg
Vignoble de Saint-Rémy au pied des Alpilles.

La commune a son terroir classé en AOC et produit des vins Coteaux-des-baux-en-provence<ref name="AO">Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine</ref> qui recouvre le territoire viticole des Alpilles. Cette AOC a été reconnue par un décret du Modèle:Date pour les vins rouges et rosés. D'abord classé VDQS par un arrêté du Modèle:Date dans le cadre des Coteaux-d'aix-en-provence, un second décret daté du Modèle:Date permit l’utilisation de la dénomination générique « Les Baux de Provence » reconnaissant l’identité spécifique de ce vignoble de la région des Baux concernant sept communes du massif des Alpilles. Sa production est de Modèle:Unité par an dont 75 % en rouge et 25 % en rosé<ref>Coteaux-des-baux-de-provence (AOC) sur le site de l'Institut national des appellations d'Origine</ref>.

Le Alpilles est un vin de pays de zone, au nord des Bouches-du-Rhône qui a vocation à labelliser, après dégustation, les vins ne pouvant postuler à l'appellation d'origine coteaux-des-baux-de-provence. Jusqu'en 2000, il portait le nom de vin de pays de la Petite Crau. La production est d'environ Modèle:Unité par an. Son vignoble, installé sur un plateau caillouteux, est limité, au nord, par la Durance et au sud, par les Alpilles<ref>Louis Menjucq, président de l'ANIVIT (sous la direction de), Vins de pays de France, Modèle:Éd. Romain Pages, Saint-Cloud, 1991, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

Production fromagère

Industrie, artisanat, commerce

Les entreprises industrielles, de commerce et d'artisanat se répartissent entre deux zones d'activités : la zone d'activités de la gare, avec 88 établissements et 1236 salariés, et le parc d'activités de la Massane avec 45 établissements et 259 salariés<ref>zones d'activités sur le site officiel de la ville.</ref>.

L'entreprise Aqualux, fabricant de produits et d'équipements de piscine, est le premier employeur privé de la commune depuis 1993<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

Monuments religieux

Monuments civils

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Les Antiques (Glanum).
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Fontaine Nostradamus à Saint-Rémy-de-Provence.
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}}, ancien fief de la famille du même nom puis de la famille Gantelme<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Une légende tenace mais fausse en a fait le lieu de mythiques cours d'amour. Cette supercherie est dans doute due à Jean de Nostredame, frère de Nostradamus, dans son ouvrage Les vies des plus célèbres et ancien poètes provençaux. Ce fait a inspiré à Frédéric Mistral un magnifique poème; Roumanin (Romanin), publié dans le recueil poétique Lis Isclo d'or, publié en 1876<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Hôtels particuliers

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Hôtel Estrine.
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}} dont les biens furent dispersés au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Charles Gounod y donna la première audition de Mireille en 1863 devant Frédéric Mistral. Après avoir abrité les œuvres du peintre Jean Van Naeltwijks, ce bâtiment vient d'être transformé en un hôtel de luxe sous le nom d'Hôtel de Tourrel - ancien nom lié à celui des Almeran de Maillane.

  • Hôtel Mistral de Mondragon Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, abrite le Musée des Alpilles<ref name="mé" />. D'époque Renaissance il a été construit pour sa plus grande part vers 1550 pour François Mistral, baron de Croze en Dauphiné. Dix ans plus tard, à sa mort, son fils Paul en hérite et complète le bâtiment. Puis en 1592 son oncle et parrain Paul d'Albert de Mondragon le désigne comme héritier à condition qu'il relève le nom des Mondragon sur le point de s'éteindre; l'hôtel comme son propriétaire prennent ainsi le nom de Mistral de Mondragon et les armes des deux familles sont alors sculptées sur le garde-corps d'une des galeries de la cour intérieure surmontées de la devise des Mistral : "Tout Rien", à gauche celles des Mistral, à droite celles des Mondragon.
  • Maison Blain (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), abrite la Bibliothèque Municipale Joseph-Roumanille. En plus d'une médiathèque dédiée à la lecture publique, elle abrite aussi un riche fonds patrimonial ouvert au public - archives municipales anciennes et modernes, imprimés et manuscrits sur l'histoire locale, l'archéologie, la langue et la culture provençales, van GoghModèle:Etc.<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
  • Maison Mistral-Bernard. Vaste édifice édifié en 1870 a été transformé par la suite en un hôtel (« Hôtel des Antiques ») avant d'être revendu à un particulier qui a restauré le bâtiments.
  • La Cloutière. Cette bastide Saint-rémoise construire par un ancien maire de Saint-Rémy a été acquise en 2007 par le Parc Naturel Régional des Alpilles afin d'y aménager sa Maison du Parc, terminée en 2016<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Patrimoine culturel

Culture gastronomique

La gastronomie est un élément de l'industrie du tourisme : une cuisine gastronomique étoilé - L'Auberge De Saint-Rémy-de-Provence de Jonathan Wahid<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Œuvres cinématographiques

Personnalités liées à la commune

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}}.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason-ville-fr

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

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Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail