Gouesnou
Modèle:Infobox Commune de France
Gouesnou {{#ifeq:1|0|[gwenu]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère (Pays de Léon), dans la région Bretagne, en France.
Géographie
Gouesnou est une ville de Brest Métropole avec les communes de Bohars, Guilers, Guipavas, Le Relecq-Kerhuon, Plougastel-Daoulas, Plouzané et Brest. Gouesnou adhère aussi à la démarche du Pays de Brest et est située au nord de Brest. La ville est traversée par un fleuve côtier : la Penfeld qui se jette ensuite dans la rade de Brest, via l'arsenal de Brest. La ville accueille dans sa partie sud une partie de la zone industrielle et commerciale majeure de la région brestoise<ref>La majeure partie de la ZIC est à Brest et une autre partie est sur la commune de Guipavas.</ref>.
L'altitude du finage communal varie de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr, le bourg, situé sur une éminence, se trouvant vers Modèle:Nobr d'altitude.
La commune profite d'un climat océanique, temps frais en hiver et doux en été.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Brest-Guipavas », sur la commune de Guipavas, mise en service en 1945<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Gouesnou est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Brest, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,3 %), zones urbanisées (25,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11 %), terres arables (9,2 %), prairies (5,4 %), forêts (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Origines
Toponymie
Le nom en breton de la commune est Gouenoù.
Dénommée initialement Langoueznou<ref>Les dénominations suivantes : Landa, peniticium Goeznovei (en 1019), Sanctus Goeznovei (en 1282), Langoeznou (à partir de 1420), Sainct Goueznou (en 1544), Lannoznou (en 1551), Sainct Gouesnou (en 1607) et Gouesnou dès 1665 peuvent être relevées (d'après InfoBretagne)</ref> et faisant partie de la paroisse primitive de l'Armorique de Guipavas, faisant partie de l'évêché de Léon<ref name="ib-gouesnou">InfoBretagne</ref>, le nom de cette commune viendrait de saint Goueznou, anachorète originaire de l'île de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle), qui vécut au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et qui, après avoir débarqué âgé de Modèle:Nobr sur la côte du Léon, peut-être à Landéda, en compagnie de son père Tudon, de son frère Majan<ref>La chapelle de Loc-Majan en Plouguin honore saint Majan, frère de saint Gouesnou, voir Topic Topos et le nom du château de Trémazan provient de la contraction de « trève Majan»</ref> et de sa sœur Tudona (ou Tugdone)<ref>Tugdone aurait vécu au couvent de Loc-Ronan-ar-Fanq, c'est-à-dire à Saint-Renan</ref>. Il aurait établi un monastère dans un lieu appelé Land (Lantel) en 642<ref>Ergué-Gabéric, Le Grand Terrier</ref>. L'emplacement lui fut donné par le comte Conomor, seigneur du pays qui lui offrit « pour bâtir un monastère, autant de terre qu'il pourrait clore de fossez en un jour ; le saint accepta le don et ayant mandé à son frère Majan » qu'il vînt à son aide, il prit une fourche et, la traînant par terre, il marcha environ deux lieues de Bretagne en quarré et à mesure qu'il traînait ce bâton fourché, la terre, chose étrange, se levait de part et d'autre et formait un gros fossé qui servait pour séparer les terres qui luy avaient esté données de celles du seigneur fondateur, lequel enclos est toujours tenu en telle révérence qu'autrefois il servait d'azile et de lieu de refuge aux malfaiteurs<ref>selon Albert Le Grand</ref>. « On tient pour certain que saint Gouesnou, la charité des fidèles étant venue à son aide, bâtit sur les plans de saint Majan, son frère, habile architecte, le monastère qu'il gouverna jusqu'en 650 »<ref>Onésime Pradère, Brest, son château, son port, sa rade et ses environs, guide du touriste, 1889, Gallica</ref>. La terre de Land Gouesnou était donc un minihy et c'est sans doute en souvenir de cette délimitation merveilleuse du territoire de cette paroisse que s'accomplit tous les ans<ref>Cette procession est désormais tombée en désuétude</ref> la procession solennelle (qui aurait été suivie par Charles de Blois en 1342 et Modèle:Souverain3 en 1417), une troménie, du jour de l'Ascension » dite de saint-Gouesnou à Gouesnou et de Saint-Thudon à Guipavas<ref>Chanoine Paul Peyron, Pèlerinages, Troménies, Processions votives au diocèse de Quimper, Comptes-rendus, procès-verbaux, mémoires... de l'Association bretonne, Agriculture, Archéologie, 1912, Gallica</ref>. En 1803, le prêtre Olivier Quéré qualifie ce pardon « un des plus célèbres du diocèse »<ref>Lettre d'Olivier Quéré à Modèle:Mgr, évêque de Quimper</ref>. En 1889, Benjamin Girard évoque encore le « Grand Pardon de saint Gouesnou »<ref>Benjamin Girard, La Bretagne maritime, 1889, Gallica</ref>. Selon M.L.F. Sauvé, ce pardon était aussi connu sous le nom de Pardon des hannetons car « tout coq de village qui se respecte doit avoir au moins un hanneton piqué sur le ruban de son chapeau »<ref>Cité par Eugène Rolland, Faune populaire de la France, tome 3, 1877, Gallica</ref>.
Cette procession fait aussi l'objet d'une description en 1912, faite par l'abbé Duval, alors recteur de Gouesnou et reprise dans le même texte par le chanoine Paul Peyron<ref>Chanoine Paul Peyron, Pèlerinages, Troménies, Processions votives au diocèse de Quimper, Comptes-rendus, procès-verbaux, mémoires... de l'Association bretonne, Agriculture, Archéologie, 1912, Gallica</ref>. Ses habitants s'appellent les Gouesnousiens<ref name="ann-mairie">Gentilé de Gouesnou sur habitants.fr</ref>
Le lit et la pierre percée de saint Gouesnou
Édouard Vallin raconte ainsi en 1859 les histoires du lit et de la pierre percée<ref>Topic Topos</ref> de saint Gouesnou (cette dernière se trouvait initialement dans un champ près du village de Kerangolet<ref>Paul-Armand du Châtellier, Mégalithes du Finistère</ref>, puis fut conservée dans la petite chapelle de Saint-Mémor, maintenant disparue, et se trouve désormais au pied d'un calvaire, rue du Calvaire à Gouesnou) : Modèle:Citation bloc
Selon le chevalier de Fréminville dans son livre Les Antiquités du Finistère, cette pratique superstitieuse se pratiquait encore à Gouesnou vers 1820.
Héraldique
De gueules à la fasce d'or, chargé en chef et à la pointe de six besants d'or posés 3 et 3 en fasce ; timbré de la mitre et de la tête de crosse d'or de saint Gouesnou.
Supports : à dextre le cheval d'argent, à senestre le lion morné de sable du Léon. À la pointe, la banderole de gueules portant la devise en breton en lettres d'argent : « Unan e skoulm ar garantez » (Unis dans le nœud de l'amitié) ayant à chaque extrémité l'hermine de Bretagne.
Explication : l'écu est celui de la famille de saint Gouesnou. La mitre et la tête de crosse indiquent que saint Gouesnou fut évêque du Léon. Le cheval d'argent rappelle les grands marchés de chevaux de Gouesnou, et le lion du Léon place la commune dans le comté devenu le Léon.
Antiquité
Des traces d'un important établissement gallo-romain ont été trouvées à Kereozen<ref>Le musée du patrimoine, Gouesnou</ref>, à environ Modèle:Nobr à l'ouest du bourg de Gouesnou, et les prospections ont permis de trouver quelques morceaux de brique, un fragment de colonne en granite, des pièces de monnaie, etc.
Moyen Âge
Le monastère de Land Gouesnou survécut à son fondateur. « Autour des cloîtres se groupèrent des habitations et, au milieu du Moyen Âge, le village de Gouesnou avait acquis une importance indiscutable. Les évêques du Léon y établirent par la suite une de leurs juridictions temporelles auxquelles étaient attachés un sénéchal et un procureur et qu'on nommait (...) regaires. On voyait jadis, au centre de la grande place du bourg, l'ancien auditoire de cette juridiction »<ref name="Lorme 1897">A. de Lorme, L'art breton du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- : l'église de Gouesnou, Bulletin de la Société académique de Brest, 1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207643p/f32.image.r=Guipavas.langFR</ref>.
Gouesnou devint alors une position militaire dominante : une forteresse au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est située juste derrière l'église et souvent dénommée bastille de saint Gouesnou. Les montres de la noblesse du Léon se passaient sous les murs de cette forteresse jusqu'au règne du [[François II de Bretagne|duc Modèle:Souverain-]]<ref name="Lorme 1897"/>.
L'église actuelle comporte des parties datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
La seigneurie du Bois en la paroisse de Gouesnou était aux mains de la famille Denis du Bois et de Cosquérou<ref>René Kerviler, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, tome 6, 1886, Gallica</ref>, qui figura aux Montres et Réformations pendant cinq générations entre 1445 et 1503 et dont la dernière représentante épousa Samuel de Sanzay en 1688<ref>Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Nobr romains. For-Fyo, 1927, Gallica</ref>.
Gouesnou était le siège de l'un des trois membres, englobant une dizaine de paroisses, du régaire du Léon et ne perdit ce rôle, au profit de Brest, que pendant le règne de Modèle:Souverain2<ref>Armand Corre et Paul Aubry, Documents de criminologie rétrospective (Bretagne, {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}), A. Storck, Lyon, 1895, Gallica</ref>, mais la dernière affaire qui y fut jugée (une femme du bourg de Gouesnou condamnée à mort pour infanticide de son nouveau-né), date seulement de 1772<ref>Armand Corre et Paul Aubry, Documents de criminologie rétrospective (Bretagne, {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}), A. Storck, Lyon, 1895, Gallica</ref>.
Époque moderne
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Gouesnou faisait partie de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan<ref>Jean Kerhervé, Anne-Françoise Pérès, Bernard Tanguy, Les biens de la Couronne dans la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan, d'après le rentier de 1544, Institut culturel de Bretagne, 1984.</ref>.
L'église de Gouesnou, construite en 1608, possède une petite porte conduisant sous le clocher à un espace carré réservé aux cacous ou Kakous (= lépreux), ainsi qu'un bénitier qui leur était réservé<ref>Démétrius Alexandre Zambaco Pacha, Anthologie. La Lèpre à travers les siècles et les contrées, Masson, Paris, 1914, Gallica</ref>.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Sébastien de Plœuc et Marie de Rieux, qui vivaient au château du Breignou en Bourg-Blanc, étaient seigneurs prééminenciers de l'église paroissiale de Gouesnou, possédant deux enfeus à l'intérieur du transept. Leurs armoiries sont toujours visibles sur le gable du pignon nord de l'abside.
Dans la nuit du 14 au Modèle:Date, l'église de Gouesnou fut totalement détruite par la foudre et deux personnes (qui sonnaient les cloches pour écarter la foudre) tuées.
En 1725, les frères René Jean et Augustin de Sanzay, parents du soldat-brigand Anne de Sanzay de la Magnane, et eux aussi personnages peu recommandables, qui habitaient dans la maison noble de Keriber en Guitalmézeau, « qui ont domicile sur le fief des regaires de Gouesnou », mais qui relèvent en qualité de nobles de la cour royale du ressort, celle de Brest, sont condamnés à une amende de trois cents livres à payer au roi « convaincus d'avoir maltraité et excédé par voye de fait et de coups plusieurs paysans et habitans de Gouesnou et paroisses voisines »... mais les plaignants eux-mêmes n'obtiennent aucun dédommagement<ref>Armand Corre et Paul Aubry, Documents de criminologie rétrospective (Bretagne, {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}), A. Strock, Lyon, 1895, Gallica</ref>.
En 1759, une ordonnance de Modèle:Souverain2 ordonne à la paroisse de Gouesnou de fournir Modèle:Nobr et de payer 65 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>.
Jean Lecorre, de Gouesnou, participa comme mousse à la guerre d'indépendance américaine dans l'escadre des comtes de Guichen et de Grasse<ref>Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783, Motteroz-Martinet, 1903, Gallica</ref>.
En 1774, répondant à une enquête sur la mendicité dans le Léon à l'initiative de Jean-François de La Marche, le curé de Gouesnou écrit : Modèle:Citation bloc
La borne de corvée de Kergolven, placée sur l'ancienne route royale allant de Gouesnou à Saint-Renan et au Conquet, porte des inscriptions, désormais difficilement lisibles, indiquant la distance en toises de Plouguin et de Gouesnou. Il s'agissait d'une borne servant de repère pour limiter la portion de route que chaque paroisse devait entretenir au titre de la corvée d'entretien des routes<ref>Le musée du patrimoine, Gouesnou</ref>.
La Révolution française
Le curé et le vicaire de Gouesnou refusent de prêter serment à la Constitution civile du clergé, ils sont obligés d'abandonner leurs ministères et sont remplacés le Modèle:Date par Claude Le Gléau, prêtre jureur originaire de Plougastel-Daoulas, auquel la population tourne le dos.
Le saccage du tombeau de Saint Gouesnou
Selon le Chevalier de Fréminville le tombeau de saint Gouesnou, qui se trouvait dans l'église de Gouesnou, fut saccagé par les Révolutionnaires. Le squelette du Saint y fut trouvé tout entier. Ses ossements furent dispersés ; la tête seule fut conservée et déposée, comme objet d'anatomie, à l'amphithéâtre de l'hôpital de la marine à Brest. Depuis des années, écrit-il en 1844, elle a disparu<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Gouesnou décrit lors de l'insurrection de 1793
Ernest Capendu évoque ainsi dans son roman Le roi des gabiers<ref>C'est un roman de chouannerie dont l'action se passe à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui évoque l'insurrection du Léon de Modèle:Date-</ref>, Gouesnou à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Modèle:Citation bloc Le Modèle:Date le maire convoque la population masculine de 18 à Modèle:Nobr pour procéder à un tirage au sort dans le cadre de la levée en masse. Une violente émeute éclate sous prétexte que le tirage au sort n'a pas eu lieu à Plabennec, le chef-lieu de canton ; lors de l'insurrection du Léon de Modèle:Date-, plus de Modèle:Nombre venus de Plabennec, Plouguerneau, Tremenac'h, Plouvien, Bourg-Blanc, etc., refusant la levée en masse, attaquèrent les forces de l'ordre entre Gouesnou et Guipavas, mais la population de Gouesnou n'a pas participé à cette insurrection<ref>Abbé Peyron, Documents touchant l'insurrection du Léon en Modèle:Date-, Imprimerie de Lafolye frères, Vannes, 1902, Gallica</ref>. Gouesnou devient le dépôt des chevaux et bestiaux qui étaient réquisitionnés dans les communes avoisinantes et ses habitants furent dispensés de pourvoir à la nourriture de ces animaux. Les 12 statues des apôtres situées sous le porche de l'église, les armoiries et vitraux rappelant la noblesse, les cloches, les objets du culte (dont la châsse de saint Gouesnou) sont victimes de la tourmente révolutionnaire et disparaissent ou sont détruits (sauf une cloche, restituée par la suite)<ref>Gouesnou, commune du Finistère</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Gouesnou fut concerné à deux reprises par des épidémies de choléra pendant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en 1849 - 1850 (Modèle:Nobr, Modèle:Nobr) et en 1885 - 1886, dans le hameau de Kersimon (Modèle:Nobr, Modèle:Nobr), mais la commune fut moins frappée que des communes voisines comme Brest ou Saint-Pierre-Quilbignon<ref>Henri Monod, Le choléra : histoire d'une épidémie, Finistère 1885-1886, Imprimerie administrative, Melun, 1892, Gallica</ref>.
Gouesnou ne disposait vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que de deux foires annuelles et en raison de la construction de nouvelles halles obtint par arrêté préfectoral du Modèle:Date la création de 4 foires supplémentaires le Modèle:1er des mois de janvier, mars, juillet et septembre, renvoyées en 1871 au Modèle:4e des mêmes mois<ref>Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, 1871, Gallica</ref>. En 1921, le journal L'Ouest-Éclair qualifie la foire du Modèle:Date- de « très importante pour tous poulains de trait du Bas Léon »<ref>L'Ouest-Éclair Modèle:N° du Modèle:Date-, Gallica</ref>. En 1931, le même journal évoque « l'importante foire aux chevaux de Gouesnou »<ref>L'Ouest-Éclair Modèle:N° du Modèle:Date-, Gallica</ref>.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Gouesnou fut l'une des premières communes du Finistère à créer une société d'assurance mutuelle contre la mortalité des animaux de ferme, n'assurant toutefois que les chevaux (41 agriculteurs adhéraient en 1899)<ref>Association bretonne - Agriclulture Comptes-rendus et procès-verbaux, 1900, Gallica</ref>.
La section Le Rufa - Plabennec via Gouesnou de la ligne allant de Brest à Saint-Pol-de-Léon et Lannilis des Chemins de fer départementaux du Finistère, déclarée d'utilité publique le Modèle:Date<ref>Le Journal des transports, revue internationale des chemins de fer et de la navigation, n° du Modèle:Date-, Gallica</ref> ouvrit le Modèle:Date. Le Modèle:Date une collision de deux trains entre les gares du Rufa et de Gouesnou, à Moulin Neuf, le jour du Grand Pardon de Gouesnou, alors que l'affluence était grande, provoqua Modèle:Nobr dont neuf blessés graves et d'importants dégâts matériels, en particulier aux deux locomotives<ref>Le Petit Parisien Modèle:N° du Modèle:Date-, Gallica et Modèle:N° du Modèle:Date-, Gallica</ref>. Le Modèle:Date-, un autre accident grave survint, la collision d'un car avec un train se produisit à Modèle:Nobr à l'est de Gouesnou, à un passage à niveau situé sur la route de Lesneven, provoquant également plusieurs blessés graves<ref>L'Ouest-Éclair Modèle:N° du Modèle:Date-, Gouesnou</ref>. Cette voie ferrée ferma en 1946.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Dans un rapport daté de Modèle:Date-, le préfet du Finistère indique qu'à Gouesnou « la moitié des adultes » sait le français<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
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La mairie au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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L'église paroissiale au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Les anciennes halles (construites vers 1867) au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Gouesnou porte les noms de Modèle:Nobr et marins mort pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux quatre sont morts sur le front belge (trois en 1914 (Yves Cauzien, Pierre Crouan, Jean Gestin) lors des combats de Maissin et un (François Luslach) en 1918 ; un au moins (Alain Le Saout) en Serbie lors de l'expédition de Salonique ; un (Jean Inizan) est mort alors qu'il était prisonnier en Allemagne ; deux au moins (Georges Godoc<ref>Georges Godoc, disparu en mer le Modèle:Date lors du naufrage du croiseur cuirassé Amiral Charner le Modèle:Date en Méditerranée orientale au large de Sour, torpillé par un sous-marin allemand</ref>, Yves Troadec<ref>Yves Troadec, disparu en mer lors du naufrage du cuirassé Bouvet, victime d'une mine lors de la bataille des Dardanelles le Modèle:Date.</ref> sont des marins disparus en mer ; la plupart des autres sont des soldats morts sur le sol français ; parmi eux, Jean Troadec<ref>Jean Troadec, né le Modèle:Date à Gouesnaou, soldat au 146e régiment d'infanterie, mort le Modèle:Date des suites de ses blessures à l'hôpital franco-anglais du Tréport (Seine-Maritime)</ref>, un séminariste, fut décoré de la Médaille militaire et de la Croix de Guerre<ref name="YTICJT">http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=15041</ref>.
Entre Modèle:Date- et Modèle:Date-, de nombreux soldats stationnèrent à Gouesnou (plus de 2 400 un moment), repliés pour beaucoup depuis la région de Beauvais<ref>Le musée du patrimoine, Gouesnou</ref>. Des réfugiés venus de Belgique et de la région de Maubeuge vécurent aussi à Gouesnou.
Quand l'armistice fut signé le Modèle:Date, 42 Gouesnousiens avaient été tués sur les champs de bataille<ref>MémorialGenWeb.org - gouesnou : monument aux morts</ref>. Le Modèle:Date un monument aux morts fut érigé à la mémoire des combattants morts pour la patrie. Il a été transféré à Penguerec où il marque l'emplacement du massacre perpétré par les Allemands le Modèle:Date.
Entre Modèle:Date- et Modèle:Date-, des soldats américains s'installent à Gouesnou en raison de la proximité du camp de Pontanézen, situé sur la commune voisine de Lambézellec.
L'entre-deux-guerres
Dans la décennie l'affaire Herriquet passionna l'opinion publique : un facteur de Gouesnou, Jean Herriquet, accusé d'avoir volé deux plis importants, dont un contenait Modèle:Nombre de l'époque, le 16 ou le Modèle:Date, fut condamné par la cour d'assises du Finistère à quatre ans de prison. Homme estimé, il fut toutefois réintégré dans ses fonctions dès 1922 et en 1928 un autre homme s'accusa d'avoir commis ces vols ; Jean Herriquet entama alors une campagne pour sa totale réhabilitation<ref>Le Petit Parisien Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:N° du Modèle:Date-, Modèle:N° du Modèle:Date-, Gallica</ref>.
L'hôtel des Trois-Piliers, qui était aussi une auberge, fut un établissement renommé de la région brestoise pendant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fréquenté entre autres par le poète Saint-Pol-Roux<ref>Les Cahiers de l'Iroise Modèle:N°, année 1970 ; voir aussi Le musée du patrimoine, Gouesnou</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Gouesnou porte les noms de Modèle:Nobr mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="YTICJT" />.
L'occupation allemande et les bombardements
Gouesnou est occupé par les Allemands à partir du Modèle:Date, qui installent des projecteurs au Trichorn et à Penguerec et un poste de radio pour le repérage des avions et des sous-marins à Penhoat à partir de 1942, ce qui vaut à la commune d'être bombardée par l'aviation alliée, en raison aussi de la proximité de l'aéroport de Brest-Guipavas.
Le Modèle:Date les soldats allemands retranchés dans le clocher de l'église paroissiale sont assaillis par des parachutistes français. C'est ce jour-là qu'a lieu le massacre de Penguerec. L'église paroissiale fut incendiée par les Allemands dans la nuit du 12 au Modèle:Date et de nombreuses maisons du bourg incendiées le Modèle:Date. Gouesnou a été classée commune sinistrée le Modèle:Date à la suite notamment des bombardements alliés, les plus violents étant ceux de Modèle:Date- et des années 1942-1943<ref>Gouesnou, commune du Finistère</ref>.
Le bilan pour la commune fut de :
- Modèle:Nobr dont les 44 fusillés de Penguerec. La commune comptait Modèle:Nombre en 1944 ;
- Modèle:Nobr rasées sur 279 ;
- 80 % du cheptel bovin tué ainsi que la moitié des chevaux.
Le Modèle:Date, un avion britannique est abattu par la DCA allemande installée à Saint-Thudon en Guipavas (Modèle:Nobr). Le Modèle:Date, un autre avion britannique est abattu (Modèle:Nobr)<ref>Le musée du patrimoine, Gouesnou</ref>. Ces cinq soldats alliés de nationalité britannique sont enterrés dans le carré militaire du cimetière de Gouesnou<ref>MémorialGenWeb.org - Gouesnou : carré militaire, soldats britanniques</ref>, ainsi qu'un aviateur américain, Harry Richard Stoh, mort en combat aérien au-dessus de Kergaradec le Modèle:Date<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=992971</ref>. Une stèle commémorative porte le nom de deux autres soldats britanniques<ref>MémorialGenWeb.org - Gouesnou : stèle commémorative soldats britanniques</ref>.
Le massacre de Penguerec et la libération de Gouesnou
Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date-, le Combat Command A, de la [[6e division blindée (États-Unis)|Modèle:6e blindée américaine]], venant du Huelgoat via Landivisiau, ville près de laquelle les soldats ont bivouaqué la nuit précédente, contourne Landerneau, mais est bombardé par les Allemands dans les environs de Saint-Thonan et Kersaint-Plabennec ; il passe la nuit suivante dans le secteur de l'Ormeau entre Plabennec et Gouesnou, nuit pendant laquelle il fut victime de tirs d'artillerie allemands qui firent de nombreuses victimes dans ses rangs<ref>Éric Rondel, "La libération de la Bretagne", éditions Ouestetcompagnie, 2014, Modèle:ISBN.</ref>.
Le Modèle:Date, Gouesnou allait vivre sa journée la plus sombre. En début d'après-midi, des parachutistes français arrivent à déloger du clocher de l'église des soldats allemands. On annonce aussi l'arrivée des alliés. Les soldats allemands sentent le vent tourner. Ils commencent par assassiner quatre occupants de la ferme Phelep de Penguerec puis raflent toutes les personnes qu'ils rencontrent sur leur chemin vers Gouesnou. En fin de journée, les prisonniers seront emmenés jusqu'à Penguerec et mitraillés. On dénombrera quarante-deux morts dont neuf inconnus. Seule une fillette survivra à ce massacre. Après le massacre, les Allemands incendièrent la ferme Phelep et les maisons avoisinantes.
Tous les ans, la population gouesnousienne et des anciens combattants commémorent le massacre de Penguerec.
La place principale de Gouesnou a été baptisée « place des Fusillés ». Sur la route de Guipavas, un monument célèbre les soldats des Modèle:2e et Modèle:8e américaines tombés lors de la libération de Gouesnou, dont le major Harry R. Stroh, abattu le Modèle:Date à Kergaradec.
Après la Seconde Guerre mondiale
Une modification administrative est survenue en 1950, la commune annexant cinq hameaux (dénommés villages en Bretagne) qui faisaient partie jusque-là de la commune de Plabennec.
Deux soldats de Gouesnou sont morts pour la France lors d'opérations extérieures (François Jestin et Maurice Saliou ; leurs noms ont été ajoutés sur le monument aux morts en 2015)<ref name="YTICJT" />.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Gouesnou appartient à quatre structures intercommunales :
- Brest Métropole Océane ;
- syndicat intercommunal du vélodrome de Brest - Ponant - Iroise ;
- syndicat intercommunal des pompes funèbres des communes associées de la région brestoise ;
- syndicat intercommunal d'électrification de Ploudalmézeau.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/introduction Le maximum de la population a été atteint en 2007 avec Modèle:Nombre.
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Commentaire : La population de Gouesnou a atteint un maximum secondaire en 1851 avec Modèle:Nombre, ayant gagné modestement Modèle:Nobr dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avant de décliner légèrement ou stagner ensuite pendant près d'un siècle, la commune ayant alors toutes les caractéristiques d'un bourg rural. Ce n'est qu'après la Seconde Guerre mondiale que la proximité brestoise se fait sentir, la commune amorçant un phénomène de périurbanisation, se transformant progressivement en banlieue-dortoir de Brest : la population double une première fois en Modèle:Nobr entre 1946 et 1975, et une seconde fois en Modèle:Nobr entre 1975 et 1999, continuant à augmenter, mais à un rythme beaucoup plus modeste, dans la première décennie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En rythme annuel, c'est entre 1975 et 1982 que l'augmentation de la population a été la plus forte, croissant alors de Modèle:Nombre en Modèle:Nobr, soit une croissance moyenne annuelle de presque Modèle:Nobr par an (+4,2 % l'an alors qu'elle n'est plus que de +0,5 % l'an entre 1999 et 2008)<ref name="insee-2946-3">INSEE</ref>.
La situation périurbaine de Gouesnou a entraîné une prolifération des lotissements, le nombre des logements étant multiplié par 4 entre 1968 (656) et 2008 (2 399), en quasi-totalité des résidences principales. Il s'agit essentiellement d'un urbanisme pavillonnaire (89,5 % du total des logements en 2008 sont des maisons individuelles), même si ces dernières années ont vu l'essor d'un habitat collectif, en partie sous l'effet des contraintes législatives<ref>INSEE</ref>. Le centre de la commune, plus ancien, est peuplé de retraités aux revenus moyens alors que sa partie nord, d'un développement plus récent, accueille des familles aux revenus plutôt aisés. L'essentiel de l'urbanisation de Gouesnou dans sa partie nord s'est faite au travers de lotissements pavillonnaires familiaux ; par contre la « Vallée verte » (Kerargalet), à proximité immédiate de la zone commerciale de Kergaradec (Brest), tout en se situant dans un environnement de campagne, est un secteur constitué exclusivement de maisons individuelles avec jardin s'est développé à partir des années 1970 autour de hameaux existants (neuf logements sur 10 y sont postérieurs à 1975). Quartier résidentiel, il accueille de nombreuses familles avec enfant(s) dont le revenu est supérieur à la moyenne (48 % des habitants sont le quartile supérieur des revenus)<ref>INSEE</ref>.
Le solde naturel et le solde migratoire sont tous deux constamment positifs depuis au moins 1968 (probablement avant), même si pour ce dernier il ne l'a été que très faiblement entre 1999 et 2008 (+0,1 % l'an) ; même le solde naturel se dégrade ces dernières années : alors que l'excédent des naissances par rapport aux décès était d'une vingtaine chaque année (record de +25 en 2005), naissances et décès se sont équilibrés en 2009 (Modèle:Nobr, Modèle:Nobr), l'année 2008 ayant même enregistré pour la première fois depuis longtemps un déficit naturel (Modèle:Nobr, Modèle:Nobr)<ref name="insee-2946-3"/>.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 26,3 % la même année, alors qu'il est de 29,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,25 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
- La ville est très active économiquement. Elle accueille dans sa partie sud une partie de la zone industrielle et commerciale de Kergaradec. Cette zone est la plus attractive du Finistère et comprend les principales enseignes françaises et internationales.
- Par ailleurs, toujours dans la partie sud de la ville, E.Leclerc possède un très grand hypermarché (Modèle:Unité), le deuxième E.Leclerc français quant au chiffre d'affaires après celui de Blagnac. L'hypermarché réalise Modèle:Nombre d'euros de chiffre d'affaires annuel et se classe en première position dans l'Ouest de la France, toutes enseignes confondues. C'est un des magasins historiques d'Édouard Leclerc, le fondateur de l'enseigne.
Langue bretonne
L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le Modèle:Date. La commune a reçu le label de niveau 1 de la charte le Modèle:Date- 2010.
À la rentrée 2018, Modèle:Nobr étaient scolarisés dans la filière bilingue publique<ref>http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm</ref>. La crèche Dorn-ha-dorn a signé la charte "Divskouarn".
Lieux et monuments
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L'église paroissiale (autre vue).
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Chœur de l'église.
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L'église et la fontaine Saint-Gouesnou.
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Gouesnou : l'église paroissiale vue du cimetière.
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Gouesnou : la fontaine Saint-Gouesnou.
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Gouesnou : la fontaine Saint-Gouesnou.
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Gouesnou : fontaine Saint-Gouesnou, statue de saint Gouesnou.
- L’enclos paroissial s'ouvre par une porte triomphale en forme d'arc de triomphe qui porte les statues de saint Jean et de la Vierge Marie. L'église, la fontaine, et l'arc de triomphe datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1615 à 1642) et sont classés depuis le Modèle:Date-<ref>Ministère de la Culture dans la base Mérimée.</ref>.
- L’église Saint-Gouesnou, qui date de 1552 si on en croit une inscription désormais illisible, fut agrandie en 1607<ref>Voir le procès-verbal du Modèle:Date, InfoBretagne</ref>. Son chevet à noues multiples est de style Beaumanoir, le porche nord date de 1642, un bénitier de style Renaissance de 1583. L'autel du Rosaire possède un retable à colonnes torses dont les médaillons illustrent les quinze mystères du Rosaire, les mystères joyeux, les mystères douloureux et les mystères glorieux. L'église a été restaurée en 1970. Elle possède des statues de Notre-Dame et de saint Gouesnou. Sur l'autel nord, un bas-relief représente saint Yves. L'église et son clocher furent détruits par la foudre en 1718 et la flèche à nouveau endommagée par un orage en 1894 (ou 1896)<ref name="ib-gouesnou"/>. Elle fut détruite à nouveau par les Allemands en 1944<ref>Le musée du Patrimoine, Gouesnou</ref>. L'église a été dotée de vitraux modernes dus à J. Le Chevallier (1896-1987), restaurés en 2010.
- La fontaine de saint-Gouesnou a été édifiée entre 1562 et 1613, alors que l'évêque de Léon était Rolland de Neufville, dont les armoiries figurent sur le socle de la statue du saint patron, à l'emplacement où le saint aurait découvert la source qu'il aurait fait jaillir pour abreuver les ouvriers occupés à la construction de l'église. De style Renaissance, elle forme un carré parfait de près de Modèle:Nobr de côté, entouré d'un muretin assez épais que recouvrent des dalles moulurées surplombant l'intérieur d'une hauteur de Modèle:Unité. L'édicule du fond se compose d'une partie verticale ornée de deux petits pilastres aux extrémités et supportant un entablement et un fronton interrompu par un motif central. La niche est ornée d'une coquille et à son pied se trouve un petit autel et, de chaque côté, deux sièges de pierre<ref>Charles Chaussepied, « Notes sur la fontaine de Gouesnou », in Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1915, Gallica</ref>. Elle est classée monument historique depuis le Modèle:Date. La tradition disait que son eau était très efficace contre les maladies cutanées.
- La chapelle Sainte-Anne, située aussi dans l'enclos paroissial, date de 1813 (reconstruite en 1868).
- La chapelle Notre-Dame-du-Bon-Voyage, qui datait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a été ruinée en 1916. Un dessin de Louis Le Guennec datant du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la représentant existe<ref>VB'Breizh</ref>.
- De nombreuses croix parsèment le territoire communal<ref>musée du patrimoine, Gouesnou</ref>.
- Le château de Mesléan (ou Mezléan)<ref>Topic Topos</ref> date des {{#switch: XVII
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}}. Il est situé entre le bourg de Gouesnou et Brest, pratiquement inclus dans une zone urbaine. Il n'en reste que des ruines : une partie de la façade d'entrée, de ses tours et ses courtines. La courtine située au-dessus de l'entrée est couverte par des dalles de granit et percée de fenêtres et meurtrières sur ses deux faces avec des mâchicoulis sur la face externe. L'escalier de la tour d'angle est un escalier circulaire en granit sur pivot central. L'intérêt de ce château est sa façade médiévale avec son système de défense qui en fait une place forte. Il était habité par la famille Rivoalen. Le Barzaz Breiz d'Hersart de La Villemarqué évoque un membre de cette famille dans une pièce bretonne Azénor la Pâle retranscrite qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (il est aimé d'Azénor<ref>Cette Azénor n'est pas la même que celle qui fut emprisonnée au château de Brest et parfois connue sous le nom de sainte Azénor</ref> qui est mariée contre son gré à un seigneur riche et puissant et elle meurt le soir de ses noces).
- Le château du Bois<ref>Topic Topos</ref> date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : il fut successivement la propriété des familles Du Bois, Denis (à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et Sanzay (Sancay). En 1768, le domaine fut vendu à Jean François Gillard de L'Archantel, puis acquis par une famille d'armateurs de Saint-Malo, les Desperles. La propriété fut réquisitionnée par l'armée allemande en 1940, achetée par la Caisse d'Épargne en 1970 avant d'être revendue à un propriétaire privé.
Jumelages
Gouesnou est jumelée avec les communes de :
Personnalités liées à la commune
- Joseph Romain-Desfossés (né le Modèle:Date à Gouesnou, décédé le Modèle:Date à Paris) fut capitaine de vaisseau en 1841, contre-amiral en 1847, député du Finistère en 1849, ministre de la Marine entre Modèle:Date- et Modèle:Date-, vice-amiral en 1853, sénateur en 1855 et amiral en 1860<ref>Paul Guérin, Dictionnaire des dictionnaires, Lettres, sciences, arts, encyclopédie universelle, tome 3, Gallica</ref>.
- Virginie Cueff, née le Modèle:Date à Gouesnou, coureuse cycliste spécialiste de la piste.
- Élodie Manach, joueuse professionnelle de handball au HBC Brest Pen Ar Bed, a débuté dans le club local.
- Marie-Aurélie Castel, née le Modèle:Date-, joueuse internationale de rugby à XV, est originaire de Gouesnou<ref>« XV de France féminin : première titularisation réussie pour la Gouesnousienne Marie-Aurélie Castel », sur letelegramme.fr, Modèle:Date- (consulté le Modèle:Date-)</ref>.
- Valentin Madouas, né le 12 juillet 1996, coureur cycliste professionnel, champion de France sur route 2023 réside à Gouesnou
Associations sportives et culturelles
- Les « Amis Aquariophiles de Gouesnou » est une association créée en 1992 afin de réunir tous les passionnés d'aquariophilies (débutants et expérimentés) autour d'une passion. Le but de cette association est de faire découvrir et partagé le monde merveilleux des aquariums. Site internet : www.aquariophilie-gouesnné ou.fr.
- Le dojo « Aikido Shobukan Gouesnou » est créé en Modèle:Date- grâce à l'initiative de Serge Givaja, enseignant Modèle:3e du club « Aikido Shobukan Brest » et élève de Maurice Le Treut et de Toshiro Suga.
- L'Amicale cycliste de Gouesnou (ACG) a été créée en 1976. Son premier président fut Ferdinand Pelleau. Affilié à la Fédération française de cyclisme (FFC) et à la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT), le club compte en 2010, Modèle:Nobr.
- Fondé en 1983 par Pierrot Bonthonou et Bernard Le Bris, le Judo Club Gouesnousien comptait alors une soixantaine de licenciés apprenant l'art martial sous les conseils avisés de Joël Boucher et Jacques Kenet. Aujourd'hui, le club forme quelque Modèle:Nobr.
- L'association de parents d'élèves Div Yezh Gouenou, créée en 2004, accompagne le développement de la filière bilingue français-breton à l'école du Château d'Eau. Elle est également à l'origine d'animations sur le thème de la culture et la langue bretonne (concerts, cinéma...).
- L'Echiquier Gouesnousien est un club d'échecs créé en 1985 par trois passionnés. Aujourd'hui, l'Echiquier Gouesnousien compte près de Modèle:Nobr, avec comme principal axe de développement : initier et entraîner les jeunes.
Œuvres littéraires
- Parrain et filleul, dont la première partie est intitulée « Le pardon de Gouesnou », est une nouvelle de Guillaume de La Landelle, publiée en 1864<ref>Guillaume Joseph Gabriel de La Landelle, Les Nouveaux Quarts de nuit, récits maritimes, P. Brunet, 1864, Gallica</ref>.
- L'Auberge du Grand-Cerf d'E. Parmentin, roman publié en 1882, évoque le bourg de Gouesnou<ref>E. Parmentin, L'Auberge du Grand-Cerf, E. Ardent, Limoges, 1882, Gallica</ref>.
- L'hôtel de Niorres, roman d'Ernest Capendu évoque à de nombreuses reprises Gouesnou<ref>Ernest Capendu, L'hôtel de Niorres, tome 2, J. Rouff, Paris, 1893, Gallica</ref>.