Bubry

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Modèle:Infobox Commune de France

Bubry {{#ifeq:1|0|[bybʁi]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Géographie

Modèle:Communes limitrophes Bubry appartient par ses traditions au pays Pourlet dont la capitale est Guémené-sur-Scorff et à la Basse Bretagne. Historiquement, elle fait partie du Pays vannetais et du Kemenet-Héboé.

Situation

Bubry a une superficie de Modèle:Unité, ce qui en fait une des plus vastes communes du département. Elle présente un paysage au vallonnement adouci, avec une altitude comprise entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref group=Note>Juste au nord du manoir de Keraly et à l'est de Kerantalm.</ref> et une altitude moyenne de Modèle:Unité.

Le bourg de Bubry est situé à Modèle:Unité au sud-ouest de Pontivy à vol d'oiseau, à Modèle:Unité au nord-est de Lorient et à Modèle:Unité au nord-ouest de Vannes.

Les communes limitrophes en suivant le sens horaire des aiguilles d'une montre sont Guern au nord, Melrand à l'est, Quistinic au sud, Lanvaudan au sud-ouest, Inguiniel à l'ouest et Persquen au nord-ouest.

Situation vis-à-vis des occupations humaines

Bubry est une vaste commune rurale. Le bourg, occupant une position centrale sur le territoire communal, constitue la principale agglomération. Le reste de la population se disperse dans des centaines de lieux-dits (témoins du mode d'habitat dispersé) reliés entre eux par un étroit maillage de voies secondaires.

Réseau hydrographique

Les cours d'eau qui drainent la commune appartiennent aux bassins versants du Blavet et du Scorff. La Sarre coule à l'est et sert en partie de limite avec Melrand. Le Brandifrout, appelé aussi ruisseau de Brûlé<ref group=Note>Du nom du château de Brûlé, site où le ruisseau se jette dans le Brandifrout.</ref>. dans sa partie amont, arrose le bourg et sert de limite aussi à l'est avec Melrand. Bubry se trouve au creux du vallon du Brulé et de ce fait voit sa situation contrainte par la topographie, ce qui limite son étalement urbain peu dense<ref name="PLU">Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>. Le ruisseau de Coëtano, un affluent du ruisseau de Brandifrout, coule au sud et sert de limite avec Quistinic. Le vallon d'un autre affluent, le ruisseau de Trévengard, marque une frontière à l'ouest<ref group=Note>Ces affluents font régulièrement l'objet d'opérations de nettoyage qui restaurent l'alternance des mouilles et des radiers favorables à une meilleure oxygénation de l'eau et donc à une meilleure qualité physico chimique, ce qui améliore la restauration des frayères à poissons. Cf Modèle:Lien web</ref>. Le ruisseau des moulins de Hedenec et de Botconan coule à l'ouest et sert un temps de limite avec Inguiniel. Le ruisseau de Saint Vincent, un affluent du Scorff, prend sa source sur la commune de Bubry et coule en direction du nord.

Modèle:Images

Paysages

Modèle:Article connexe Si Bubry appartient historiquement au Vannetais et plus précisément au Pays Pourlet la commune fait partie géographiquement à l'unité paysagère du plateau de Guémené dans le pays de Cornouaille intérieureModèle:Note, et qui correspond à un paysage de bocage à maille élargie. Elle est caractérisée par un plateau ondulé aux vallées parfois très encaissées en raison de la présence d'un réseau hydrographique denseModèle:Note, généré par un socle granitique empêchant l'infiltration des eaux en profondeur. Le vallonnement du territoire, marqué par l'alternance de collines et de vallons, donne des vues paysagères principalement fermées, cette fermeture étant renforcée par les bois et les landes, concentrés sur les versants de vallées abandonnées par l'activité agricole, et le réseau bocager constitué de haies bocagères davantage plantées à plat<ref group=Note>Dans ce maillage élargi, les haies bocagères ne sont pas toujours bien connectées entre elles mais cette déconnexion est freinée par les politiques de replantation de haies.</ref>. Ce maillage bocager voué initialement à l'élevage (orientation lait dominant sur des prairies permanentes) est remanié par des agrandissements de parcelle (remembrement pour le développement des cultures fourragères et céréalières). Le paysage s'ouvre parfois sur de grands îlots de parcelles non bocagères (bocage résiduel). Les ambiances paysagères du plateau de Guémené sont aussi marquées par une relative rareté des hommes, disséminés en fermes isolées et petits villages, ou regroupés dans des bourgs ou des villes modestes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Cadre géologique

Modèle:Article général

Fichier:Carte géologique de Bubry.jpg
Carte géologique : le leucogranite de Bubry fait partie du « massif de Pontivy ».

Le territoire de Bubry est situé dans le domaine centre armoricain marqué par la phase orogénique bretonne de l'orogenèse varisque, au début du Carbonifère inférieur, ou Tournaisien, il y a environ 360 Ma. La collision continentale au cours de l'orogenèse varisque proprement dite se traduit dans le Massif armoricain par un métamorphisme général de basse-moyenne pression, formant les gneiss et micaschistes, par des phases de cisaillement et par une anatexie générant migmatites et granites. Elle se traduit enfin, par la mise en place de nombreux leucogranites à muscovite et biotite intrusifs à travers les schistes cristallins, concomitamment aux cisaillements et à ce métamorphisme<ref>Modèle:PdfNotice explicative de la feuille Lorient (383) à 1/50 000e par Fanch Béchennec, Bernard Hallégouët, Denis Thiéblemont, Isabelle Thinon, avec la collaboration de Alain Cocherie, Catherine Guerrot, Flora Lucassou, BRGM, 2012, p.18</ref>.

La région est un témoin de la tectonique tangentielle hercynienne, avec le cisaillement sud-armoricain (décrochement dextre selon une orientation cadomienne dont le rejet horizontal atteindrait 500 km<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>). Ce décrochement, appelé aussi « zone broyée sud-armoricaine », forme un couloir de failles hercyniennes courant de la pointe du Raz à la Loire d'orientation NW-SE (N120) et affecte l'anticlinal de Cornouaille. La géologie de la commune est caractérisée par les granitoïdes de collision, post-épaississement du complexe plutonique de Pontivy-Rostrenen et plus précisémnent du massif granitique de Pontivy à deux micas (biotite et muscovite) qui affleure au sud-ouest de l'ensellement micaschisteux de Guémené. Ce massif correspond à des venues leucogranitiques qui s'échappent à partir du Carbonifère de la branche nord du cisaillement sud-armoricain<ref>Modèle:Article.</ref>. Ce leucogranite daté de 344 +/- 8 Ma est produit par fusion de métasédiments avec des taux de fusion faibles, les racines de cet ensemble granitique étant allongées dans le secteur distensif lié au fonctionnement senestre de failles conjuguées (N60 W) associées à la direction principale du cisaillement sud-armoricain, postérieurement à l'épaississement crustal (phénomène de relaxation thermique plusieurs dizaines de millions d'années après l'épaississement)<ref>Modèle:Article.</ref>. Différents gisements d'uranium sont localisées dans ce granite en raison de minéralisations uranifères ou plombo-uranifères associées à des filons liés à des failles transversales porteuses N20 W et N60 W<ref group=Note>Des petites exploitations de mines d'uranium à ciel ouvert et en souterrain (percement de puits d'exploration à plus de 100 mètres et de galeries) sont menées de 1956 à 1984 par la SIMURA (société industrielle et minière de l'uranium), possédée par la famille Monpas, de Lignol, avant que les concessions passent dans le giron de la COGEMA. Cf Modèle:Article.</ref>. Dans le leucogranite, les cristaux de taille homogène donnent la texture équante de la roche gris blanc à grain fin moyen. La paragenèse comprend quartz, orthose-microcline, albite (5-8 % d'anorthose), muscovite, biotite (3-4 % de ce mica noir contenant du fer qui s'oxyde facilement en hydroxyde de fer, limonite prenant une teinte « rouille »), apatite et exceptionnellement cordiérite<ref>Éric Marcoux, « Le massif de Pontivy (Massif armoricain, France) : une association géographique de trois unités leucogranitiques », Comptes rendus des séances de l'Académie des sciences, t. 294, série II, 1982, p. 1097.</ref>. Lorsque ce granite est altéré, il est caractérisé par des auréoles de couleur rouille entourant les cristaux de biotite. Lorsque l'altération est plus importante, il présente en surface une couleur marron ocre, les cristaux de biotite désagrégés n'étant plus reconnaissables. Ce leucogranite fournit par altération climatique un horizon oxydé caractérisé par une coloration qui va du jaune au roux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le massif granitique qui forme la zone centrale de la commune correspond au faciès type du « granite de Guern » à texture grenue, à grain moyen et moyen-fin, assez hétérogène, relativement riche en petites paillettes de biotite, la muscovite étant subordonnée<ref group=Note>Sa paragénèse comprend du quartz globuleux (36-38 % en petites et moyennes plages engrenées et cataclasées, isolées ou regroupées en îlots holoquartzeux), du feldspath potassique (25-30 % d'orthose en petites et moyennes plages xénomorphes intimement associées à celles de feldspath plagioclase et plus rarement en plages moyennes Modèle:Incise sub-automorphes et présentant éventuellement le macle de Carlsbad ; dans tous les cas, ces plages montrent de fréquentes « bulles » de quartz), du feldspath plagioclase (26-32 % d'albite-oligoclase en petites et moyennes plages xénomorphes ou sub-automorphes Modèle:Incise plus ou moins damouritisées), de la biotite (3-4 % en petites et moyennes paillettes plus ou moins chloritisées, ce qui lui donne des nuances depuis le brun verdâtre jusqu'au violet), de la muscovite (2-3 % généralement en petites et moyennes et plus rarement en grandes paillettes parfois kinkées, c'est-à-dire dotées de bande étroite déterminée par la flexuration du cristal déformé ; au contact du feldspath potassique, elle est aciculaire et disposée en gerbes), rarement de la sillimanite (en fines baguettes regroupées en amas et associées aux micas, ou en aiguilles de type mullite, associées au quartz et à la muscovite) et accessoirement de l’apatite (gros granules, parfois sub-automorphes). Modèle:Cf. BÉCHENNEC F., THIÉBLEMONT D., avec la collaboration de Cocherie A., Mougin B., Notice explicative, Carte géol. France (1/50 000), feuille Bubry (349), éditions du BRGM, 2011, p. 42</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pontivy », sur la commune de Pontivy, mise en service en 1968<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Bubry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits

La commune compte 229 lieux-dits administratifs répertoriés<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et qui révèlent certains aspects particuliers de la toponymie bretonne<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 2,8  % 191
Terres arables hors périmètres d'irrigation 27,7 % 1919
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 10,9 % 756
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 24,4 % 1690
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 3,9  % 267
Forêts de feuillus 10,7 % 737
Forêts de conifères 9,8 % 676
Forêts mélangées 9,0 % 626
Forêt et végétation arbustive en mutation 0,8 % 56
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Risques naturels et technologiques

Le territoire de la commune est exposée à des risques majeurs classés selon la nature matérielle de l'aléa (risques naturels et technologiques) : inondation (par débordement de la Sarre à l’est et du ruisseau de Botconan au sud), tempête, mouvement de terrain (affaissements peu marqués de cavités minières liées à l'exploitation de l'uranium), séisme (sismicité faible). Il est également exposé à des risques technologiques (accueil d'ICPE<ref group=Note>ICPE dont la concession de mines de Lignol composée de 3 anciens sites d'uranium (Galhaut Modèle:Coord, Keryacunff Modèle:Coord et Ty Gallen Modèle:Coord) et faisant partie des 22 mines d'uranium exploitées par la SIMURA puis la Cogema entre Guern et Le Faouët, de 1956 et 1984. Après l'arrêt de l'exploitation, un dispositif de surveillance inclut une visite annuelle et un compte-rendu à la DRIRE. Cf Lucien Barbaroux, Modèle:Opcit.</ref>, transport de matières dangereuses), et à un risque particulier, le risque radon (commune classée en catégorie 3 par l'IRSN)<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Document d'information communal sur les risques majeurs décrit les mesures de prévention prises par la commune de Bubry pour gérer ces risques (prise en compte dans le plan local d'urbanisme)<ref name="PLU"/>.

Toponymie

Attestations anciennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.


  • Bubri ou Beubri en 1282 ;
  • Boubry en 1284 ;
  • Beubry en 1322 ;
  • Biubry en 1345 ;
  • Beaubry en 1354 ;
  • Beubri en 1387 ;
  • Buibri en 1453 ;
  • Bubry en 1477 ;
  • Beubry en 1516 ;
  • Bubric en 1630.

Modèle:Article connexe Le nom breton de la commune est Bubri (prononcé [bøˈbɾi]).

L'étymologie du toponyme Bubry est discutée (Modèle:Langue).

Albert Dauzat penche pour un composé des appellatifs busc, forme dialectale de bois, qu'il croit aussi reconnaître, entre autres, dans Bubertré (Orne) et Buc (Yvelines, de Busco 1159), suivi du breton bri « flanc de montagne »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, hypothèse également suggérée par Hervé Abalain qui reprend [busco], « bois » et [bri/ bre], mais en lui donnant le sens de « colline »<ref name="Abalain"/>, autrement dit « bois sur une éminence ». Ce dernier évoque cependant la possibilité d’un anthroponyme pris absolument dans lequel on reconnaît le thème [bri], « élevé »<ref name="Abalain">Modèle:Ouvrage (lire en ligne) [1].</ref>.

Histoire

Protohistoire et Antiquité

Fichier:C voies romaines bretagne.jpg
Carte des principales voies romaines en Armorique.

L'existence de populations dans la région est attestée dès le Néolithique et l'âge du fer, comme le suggère le lec'h christianisé sur la place de l'église<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La commune se trouve sur le tracé de la voie romaine qui relie Rennes à Quimper<ref group=Note>Un tronçon de cette voie est relevé de Quimperlé à Castennec : ses traces (talus et fossés d'enclos correspondant à des limites parcellaires au sud de Kervalan et au niveau de la chapelle de St-Trémeur, traces archéologiques) reportées sur le fond parcellaire du cadastre napoléonien, permettent de matérialiser un axe constitué de chemins parfois repris par des routes communales (Poulfetan, Lann Justice, Botbonalec) ou départementales (route de Plouay au niveau de Poulgroix). Cf Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, et celui d'une Modèle:Lien qui relie Carhaix à Locmariaquer<ref group=Note>Cette voie passe par le pont Davy sur le ruisseau du Brûlé, pont de pierre considéré à tort comme gaulois mais indatable à ce jour. Empruntant le GR 341, elle s'observe sur la rive gauche Modèle:Citation. Cf Modèle:Article.</ref>.

Lors du défrichement d'une lande de Botcalper en 1974, un lingot de cuivre estampillé de l'époque romaine est découvert. Son origine semble être le pays de Galles, ce qui témoigne de l'exportation de ce métal vers les régions armoricaines pauvres en cuivre<ref>Modèle:Article.</ref>.

La ferme fortifiée de Kerorguen, située à Kerourio sur le bord de la voie antique Baud-Carhaix, est datée de l'époque gallo-romaine d'après les artéfacts trouvés à proximité (poids de tisserand, meule tournante et stèle). Les traces au sol ont révélé une enceinte avec douves profondes et fossés élevés<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La situation géographique stratégique du bourg de Bubry, au carrefour des voies reliant Pontivy à Quimperlé et Guémené-sur-Scorff à Hennebont, explique que ce site est occupé par les Bretons dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Bourret">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Du Moyen Âge à l'époque moderne

Fichier:Bubry château brûlé.jpg
Les ruines du château de Brûlé au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (carte postale ancienne)<ref group=Note>Château de Brûlé ou Bruslé édifié par Jean de Bruslé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.</ref>.

Faute de sources écrites, il est difficile de retracer l'histoire de la commune durant le Moyen Âge.

À l'époque féodale, Bubry dépend de la seigneurie de PontCallec constituée par les ducs de Bretagne pour contrebalancer le pouvoir des Rohan de Guémené-sur-Scorff. Les seigneurs de Bubry ne sont alors que les vassaux du marquis de Pontcallec. Le hameau de Saint-Yves est une trève de Bubry et, selon la tradition locale, passe pour avoir été fondé par les seigneurs de Saint-Nouay propriétaire d'un manoir voisin nommé Kernivinen. Ses fondateurs prétendent même appartenir à la même famille que le bienheureux Yves Hélory de Kermartin. Ils érigent la motte féodale du Vieux Saint-Yves (entourée de douves de seize mètres de longueur et six mètres de profondeur), ancien siège de la seigneurie de Kernivinen, et participent au financement de la chapelle Saint-Yves au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La seigneurie de Brûlé s'étendait à l'est de la paroisse. Elle a appartenu aux Bruslé, puis aux Chefdubois et enfin aux Botderu. Le château de Brûlé fut édifié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Jean de Bruslé, puis remanié en 1747 et en 1882. En ruine en 1950, il est démantelé et vendu en partie. Seuls subsistent les piliers du portail, les linteaux des portes et fenêtres ainsi que la corniche qui orne toute la longueur de l'édifice<ref>infobretagne, bubry, page consultable : http://www.infobretagne.com/bubry.htm</ref>. Le propriétaire du château de Brulé à la veille de la Révolution française était le comte Victor du Botdéru, qui émigrera en Pologne à la faveur des évènements.

L'application de la Constitution civile du clergé pendant la Révolution française entraîne à Bubry une guérilla menée par le prêtre réactionnaire et des épisodes de Chouannerie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La commune connaît une certaine prospérité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle grâce aux nombreuses scieries et minoteries. Bubry compte seize moulins à la fin du siècle, se posant alors en rival de Guémené-sur-Scorff<ref name="Bourret"/>.

En 1804 est construite l'actuelle église Saint Pierre et Saint Paul. Elle remplace deux belles églises flamboyantes, réunies par un grand clocher de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, que la Révolution a fait disparaître. Le nouvel édifice est dépourvu de clocher. Les cloches sont logées provisoirement dans une baraque près de la sacristie. Il faudra attendre l'année 1895 pour que la tour servant à loger les cloches soit construite<ref>chanoine Joseph Marie Le Mené - 1891, Histoire archéologique, féodale et religieuse des paroisses du diocèse de Vannes.</ref>.

En 1867 une épidémie de rougeole provoqua 51 décès à Bubry<ref>Dr Alfred Fouquet, "Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiène du Morbihan..", 1867, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6485891h/f18.image.r=Plumelec?rk=364808;4</ref>. Une épidémie de variole sévit à Bubry en 1869, qui fit 150 malades, dont 120 moururent<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Première Guerre mondiale

La liste des morts pour la France de Bubry pendant la Première Guerre mondiale est consultable sur un site Internet<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=47745</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Modèle:Pertinence section En février 1941 les Conseils municipaux de Bubry et de plusieurs autres communes adressent « au maréchal Pétain l'hommage de leur admiration, de leur loyalisme et de leur gratitude pour l'œuvre de redressement qu'il a entreprise »<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'abbé Le Brazidec, titulaire de la paroisse de Saint-Yves au cours de l'occupation allemande, a relaté ces événements dans son ouvrage « Saint-Yves-la-Vérité, village breton »<ref>Louis Le Brazidec, Saint-Yves-la-Vérité, village breton, ses curiosités, son histoire, son maquis, Hennebont, 1947, 211 p.</ref>.
La région de Bubry - Quistinic fait partie des premiers maquis dans l'ouest du département. Vers la fin de l'année 1942 et au début de l'année 1943, deux groupes de résistants FTP se constituent dans la région de Bubry : le groupe Vaillant-Couturier, animé par trois militants communistes Émile Le Carrer, dit "Max", Marcel Le Du (dit "Mario") et René Jehanno (dit "Jean") et le groupe Corentin Cariou. Parmi leurs actions, l'attaque de la gendarmerie de Guémené le Modèle:Date afin de se procurer des armes et plusieurs sabotages de voies ferrées. Le Modèle:Date, huit résistants du groupe Vaillant-Couturier cachés dans une ferme abandonnée à Malguénac sont arrêtés par des gendarmes de la brigade de Pontivy : l'un d'entre eux, André Le Mouel, parvient à s'échapper le lendemain, les sept autres sont condamnés à mort ; cinq (Ferdinand Malardé<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Jean Mahé<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Jean Robic<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Joseph Le Mouël<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Raymond Guillemot<ref>Modèle:Lien web.</ref>) sont exécutés le Modèle:Date à Vannes, deux voyant leur condamnation à mort commuée, André Le Garrec et André Cojan<ref name="Q637L5">http://www.lesamisdelaresistancedumorbihan.com/styled-11/styled-13/page80/index.html</ref>. Ferdinand Malardé a laissé une lettre poignante avant son exécution<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date, des feldgendarmes, épaulés de membres du Bezen Perrot (dont Ange Péresse, originaire de Bubry) et du groupe de Guy Vissault de Coëtlogon (dont Joseph Le Ruyet, originaire de Bubry) arrêtent 17 résistants à Baud, Bubry, Camors et Quistinic<ref>http://www.histoquiz-contemporain.com/Histoquiz/Lesdossiers/LaFrance19391945/pnb/Dossiers.htm</ref> ; parmi eux Robert Pourchasse<ref group=Note>Robert Pourchasse, né en 1923 à Bubry, décédé en novembre 2020. Il assurait des missions de liaison pour les Francs-Tireurs et Partisans et leur fournissait des tickets de rationnement ; torturé à Rennes, il est déporté au camp de concentration de Neuengamme dont il revint vivant.</ref> qui travaillait au secrétariat de la mairie de Bubry<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/bubry-56310/morbihan-l-ancien-resistant-et-deporte-robert-pourchasse-est-decede-7063042</ref>.

Deux membres de la gendarmerie, le gendarme Pierre Mourisset et le lieutenant Jean Jamet, originaire de Lanvénégen, et Mathieu Donnart, sont arrêtés par des feldgendarmes (gendarmerie allemande) à Bubry le Modèle:Date. Ils sont ensuite détenus et torturés dans une annexe du lycée de Pontivy. 14 personnes sont fusillés à Bieuzy le Modèle:Date (4 jeunes FFI des Côtes-du-Nord, 5 parachutistes SAS, 3 résistants dont Pierre Mourisset et deux personnes non identifiées)<ref>https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article194396</ref> ; Jean Jamet et Mathieu Donnart sont fusillés à Pluméliau le Modèle:Date en compagnie de 4 autres résistants et de trois parachutistes SAS pour leur participation à la Résistance<ref>https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article195877</ref>.

Pendant la nuit du 25 au Modèle:Date, la Gestapo, aidée de collaborateurs locaux, surprend, grâce à une dénonciation, une réunion du Comité militaire régional des FTP du Morbihan au village de Maneguy Coscodo<ref group=Note>Maneguy (« lande à Guy »), Mane dérivé de Modèle:Page h' désignant une zone élevée ou une zone de lande peu propice à la culture, située plutôt sur une hauteur. Coscodo (« bois anciens ») vient du breton koz et couedo (pluriel de coat désignant un bois).</ref> en Bubry : six résistants sont arrêtés et exécutés immédiatement (deux hommes : Désiré Le Douairon, dit "Alphonse", Georges Le Borgne, dit "Serge" et quatre femmes agentes de liaison : Marie-Anne Gourlay, dite "Dédée", Anne-Marie Mathel, dite "Jeanne", Anne-Marie Robic, dite "Nénette", Marie-Joséphine Kervinio, dite "Martine")<ref name="KYKLH8">Memorialgenweb.org - Bubry : stèle commémorative de Keryagunff et http://www.lesamisdelaresistancedumorbihan.com/styled-11/styled-13/page80/index.html</ref>. Une stèle de granit est érigée à Keryacunff<ref group=Note>Littéralement « village du doux ». Du breton Ker, « hameau, village » et kuñv, « doux, aimable, débonnaire ».</ref>. en leur mémoire<ref group=Note>La stèle est érigée le 21 juillet 1946 sur le lieu-même de leur exécution. En 1982, elle est déplacée à Keryacunff. Chaque année, le dernier dimanche de juillet, une cérémonie commémorative organisée par la municipalité et l'Association nationale des anciens combattants de la Résistance (Anacr) de Bubry-Quistinic, se déroule au pied de ce monument. Cf Modèle:Ouvrage.</ref>.

Plusieurs personnes originaires de Bubry ont été gravement compromises dans la collaboration avec l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment Ange Péresse<ref group=Note>Ange Péresse, dit "Cocal" ou "Carcal", né en 1910 à Bubry, fut l’archétype du nazi breton, un des responsables du Bezen Perrot et indicateur du SD, n’hésitant pas à frapper et torturer les personnes arrêtées suspectées d’être des résistants. Chassé de Bretagne par la défaite des nazis, il fut avec les ultimes combattants de cette unité qui se retrouvèrent à Tübingen, regroupés autour de Célestin Lainé. Il resta en Allemagne, où il vécut pendant de nombreuses années sous une fausse identité, et où il mourut en 1984.</ref>, Joseph Le Ruyet<ref group=Note>Joseph Le Ruyet, agent du groupe de Guy Vissault de Coëtlogon, déguisé en résistant, réussit à pénétrer plusieurs maquis, provoquant l'arrestation en novembre 1943 de plusieurs résistants (Jean L'Hours, Le Doaré et Flaud) dans la région de Châteaulin, puis de 17 résistants le Modèle:Date à Bubry, Camors, Quistinic et Baud, voir http://www.histoquiz-contemporain.com/Histoquiz/Lesdossiers/LaFrance19391945/pnb/Dossiers.htm, de deux autres (Roger Cotte et Toquet) à Pontivy, de résistants de Penmarch et de deux résistants quimpérois (Monges et Mingant) à Rennes. Instituteur à l'école privée de Bubry et militant de la Bezenn Perrot ; il fut condamné à mort par la cour de justice du Morbihan et fusillé à Rennes le Modèle:Date.</ref>, Hélène Le Ruyet et Job Le Padellec (ces deux derniers furent tués par des maquisards).

Blasonnement

Modèle:Blason-ville-fr

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Transports en commun

La commune de Bubry est desservie par le réseau CTRL<ref>le site de la CTRL</ref> :

Ligne 103 Bubry - Centre ↔ Plouay - Gare routière
Ligne 104 Bubry - Centre ↔ Inzinzac-Lochrist - Les forges

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 23,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 40,0 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,21 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,49 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Les indicateurs de revenus et de fiscalité à Bubry et dans l'ensemble du Morbihan en 2016 sont présentés ci-dessous.

Revenus des ménages à Bubry (56) en 2016.
Bubry<ref name="Revenus">Modèle:Lien web.</ref> Morbihan<ref name="Revenus56">Modèle:Lien web.</ref>
Nombre de ménages fiscaux 1 076 332 909
Nombre de personnes dans les ménages fiscaux 2 245 740 023
Médiane du revenu disponible par unité de consommation (en euros) 18 370 20 607
Part des ménages fiscaux imposés 38,0 % 49,1 %

Secteur primaire

Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Bubry, observées entre 1988 et 2010, soit sur une période de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Culture

Fichier:FIL 2012 - Championnat national des bagadoù - deuxième catégorie - Bagad Sant Ewan Bubry-2.jpg
Le bagad lors d'une épreuve de championnat au festival interceltique de Lorient, les hommes portant le traditionnel « mil bouton » (profusion de boutons argentés et dorés sur la veste).

Pour les ethnologues, la commune de Bubry tient au Pays Pourlet qui a pour capitale Guémené-sur-Scorff : même costume traditionnel, même parler et une rivalité du fait que Guémené était Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La ville dispose d'un bagad, créé en 1964 par l'abbé Grouhel, et évoluant en Modèle:2e du championnat national des bagadoù<ref>« Anniversaire. A Bubry, le bagad Sant-Ewan fêtera ses 50 ans en septembre 2014 », dans Ouest-France, 19 novembre 2013, consulté sur ouest-france.fr le 19 novembre 2013</ref>.

La ville s'enorgueillit d'accueillir, le deuxième et quatrième mercredi de chaque mois, un marché depuis 400 ans, comme l’indique une pancarte à l’entrée du bourg<ref>Modèle:Article.</ref>. La fin des marchés aux bestiaux, le développement des chéquiers et des grandes surfaces ayant accéléré la mort de cette forme de commerce, elle perdure à Bubry mais souffre comme de nombreuses places morbihannaises d'une baisse de fréquentation par les jeunes générations<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux et monuments

Monument aux morts

Le monument aux morts, œuvre en bronze sculptée par Gaston-Auguste Schweitzer, est inauguré le 11 novembre 1923.

Un monument<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=83039</ref> dédié au maréchal Louis Franchet d'Espérey et à sa famille se trouve près de l'église paroissiale de Bubry. Celui-ci n'a jamais vécu à Bubry, mais plusieurs membres de sa famille y sont inhumés, notamment son épouse Alice Joséphine Dumaine de la Josserie, son fils Louis François<ref group=Note>Louis François Franchet d'Espérey, né le Modèle:Date à Stenay (Meuse), tué à l'ennemi le Modèle:Date à Fleury-devant-Douaumont (Meuse), décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre.</ref> mort pendant la Première Guerre mondiale, sa fille Jacqueline et son gendre, le lieutenant colonel Antoine Macé de Gastines<ref>André Macé de Gastines, né le Modèle:Date à Paris (16e arrondissement), mort des suites de ses blessures à l'hôpital Lannessan d'Hanoï le Modèle:Date pendant la Guerre d'Indochine.</ref>.

Châteaux & manoirs

Vestiges préhistoriques et antiques

  • Le lec'h sur la place de l'église, stèle gauloise de l'âge du fer. Dressée à l'origine sans doute dans une forêt ou une lande des environs, cette pierre de forme circulaire et qui porte neuf petites cupules sommitales, est déplacée à plusieurs reprises. La stèle en granit est rehaussée de deux croix pattées au haut Moyen Âge suite à l'entreprise de christianisation menée par Charlemagne : dans son Admonitio generalis de 789 renouvelé dans l'article 41 du capitulaire des missi dominici mis au point vers l'an 800, l'empereur ordonne la destruction des pierres païennes que vénèrent les populations. Pour ne pas trop les mécontenter, il est accepté que de nombreux menhirs, milliaires et stèles gallo-romaines soient christianisés par l'adjonction d'une croix ou de divers motifs illustrant la nouvelle religion<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ;
  • Menhir de Plomedec.

Église et chapelles

Fontaines

Fichier:Chapelle Sainte-Hélène (Bubry) 3787.JPG
Fontaine Sainte-Hélène.
  • La fontaine Sainte-Hélène du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, située en contrebas de la chapelle Sainte-Hélène. Considérée comme une fontaine de protection, elle se déverse dans un lavoir, grand bassin rectangulaire utilisé jadis par les lavandières. L'édicule, surmonté de trois flammes dont la centrale est couronnée d'une croix sommitale, est prolongé de murets. Son fronton est orné d'une coquille St-Jacques, ce qui laisse supposer qu'elle se situait sur une des routes du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. La niche surmontant l'arche préservant la source abrite une statue de Sainte Hélène tenant une croix.

Calvaires et croix

Fichier:Bubry (56) Croix Saint-Yves 01.JPG
Le calvaire, monument historique.

Moulins

  • Moulin le Bigot
  • Moulin Le Stunff

Four

Curiosités

Jumelages

Modèle:Jumelage.

Modèle:Jumelage.

Personnalités liées à la commune

  • Maréchal Louis Franchet d'Espèrey (1856-1942), propriétaire du manoir de Perros, commandant les armées des Balkans pendant la guerre 1914-1918. Un mémorial en son nom est dressé près de l'église. Le cimetière de Bubry abrite un caveau familial avec son épouse, son fils mort à la guerre, sa fille Jacqueline et son gendre, le lieutenant colonel Antoine Macé de Gastines ainsi que certains enfants du couple<ref>Philippe Landru,

« BUBRY (56) : cimetière », 11 février 2012, sur landrucimetieres.fr</ref>.

  • Le résistant André Le Mouel, André Le Garrec et André Cojan<ref name="Q637L5" />.
  • Les résistants FTP, militants communistes, Émile Le Carrer, dit "Max", Marcel Le Du (dit "Mario") et René Jehanno (dit "Jean").
  • Robert Pourchasse, résistant, déporté.
  • Les résistants du groupe Vaillant-Couturier, Raymond Guillemot, Joseph Le Mouel, Jean Mahé, Ferdinand Malardé, Jean Robic, condamnés à mort, exécutés le Modèle:Date à Vannes<ref name="Q637L5" />.
  • Les trois membres de la gendarmerie en 1944, le gendarme Pierre Mourisset, le lieutenant Jean Jamet et Mathieu Donnart, arrêtés par des "feldgendarmes" (gendarmerie allemande) à Bubry le Modèle:Date, détenus et torturés dans une annexe du lycée de Pontivy. Le premier fusillé à Bieuzy le Modèle:Date, les deux autres, fusillés à Pluméliau le Modèle:Date pour leur participation à la Résistance.
  • Les quatorze victimes du bataillon FTP, à Kerbourden brûlé par les Allemands, (Georges Pardoux, Jean Bellec, Yves Cloirec, Jean Dily, Paul Doussal, René Le Droulot, Eugène Dubois, Pierre-Marie Gicquel, Jean Graignic, Fernande Uzel, dite "Evelyne", et trois inconnus dont seuls des prénoms, peut-être des pseudonymes, sont connus: Fernando, Jean-Claude, dit "Rascasse", Pierrot<ref name="GP4Q03" />.
  • Les sept résistants du Comité militaire régional des FTP du Morbihan, arrêtés et exécutés dans la nuit du 25 au Modèle:Date, par la Gestapo, lors d'une réunion à Keryagunff en Bubry, dénoncés par des collaborateurs locaux, deux hommes : Désiré Douaron, dit "Alphonse", Georges Le Borgne, dit "Serge" et quatre femmes, agentes de liaison : Marie-Anne Gourlay, dite "Dédée", Anne-Marie Mathel, dite "Jeanne", Anne-Marie Robic, dite "Nénette", Marie-Joséphine Kervinio, dite "Martine"<ref name="KYKLH8" />.
  • Le chanoine Joseph Le Sourd, recteur de Bubry (1942-1972) pendant la guerre il a empêché les Allemands de détruire le bourg après la mort d'un soldat, en proposant d'être emmené lui-même en représailles (Ordre national du Mérite).

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

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