France Télévisions

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France Télévisions (également appelé France TV et stylisé france•tv) est une société nationale de programme qui gère les activités de la télévision publique en France, de la production à la diffusion. Créée le Modèle:Date comme un simple groupement des deux chaînes publiques, elle est remplacée par une holding le Modèle:Date avant de devenir une entreprise commune le Modèle:Date.

Premier groupe audiovisuel en France en termes d'audiences, la société regroupe entre autres les chaînes Modèle:Nobr, Modèle:Nobr et ses antennes de proximité, Modèle:Nobr et Culturebox pendant la soirée et la nuit, Modèle:Nobr, France Info ainsi que les chaînes ultra-marines du réseau [[Outre-mer La Première (réseau)|La Modèle:1re]]. Elle détient également des participations dans plusieurs chaînes thématiques et internationales. Elle est présente à la radio en outre-mer et possède plusieurs sites web.

Histoire du groupe

Les origines

Le Modèle:Date-, l'ORTF est démantelé en sept sociétés. Trois sociétés nationales de programmes de télévision autonomes et concurrentes sont créées le Modèle:Date- : Télévision française 1 (TF1), Antenne 2 (A2) et France Régions 3 (FR3)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, elles participent avec la TSR et la RTBF à la création de la chaîne francophone internationale TV5 Monde<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, FR3 participe à la création de La Sept en en devenant actionnaire à 45 %<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, TF1 est privatisée avec la vente de la moitié de son capital au groupe de BTP Bouygues<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1989, à la suite d'une conversation avec le président-directeur général de TF1 Patrick Le Lay, le ministre de la Culture Jack Lang a l'idée de doter les deux chaînes publiques (Antenne 2 et FR3) d'une présidence commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Avec sa ministre déléguée à la Communication, Catherine Tasca, il porte ce projet qui doit promouvoir une stratégie commune et assurer la complémentarité des programmes entre les deux chaînes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, afin de faire face à la montée en puissance de TF1 et de M6 et au développement des chaînes thématiques<ref name="DehéeChauveau">Modèle:Ouvrage.</ref>. La loi du Modèle:Date- institue une présidence commune, tout en maintenant une séparation juridique des deux chaînes<ref name="ChronoPolAudio">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le gouvernement socialiste soutient les candidatures d'Hervé Bourges et de Georges Kiejman, mais le nouveau Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) veut marquer son territoire et nomme le Modèle:Date- à la surprise générale Philippe Guilhaume au poste de président du groupement. Mais ce dernier démissionne au bout de Modèle:Unité, en Modèle:Date-, après une série de polémiques et une grève des journalistes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Echos160894">Modèle:Lien web.</ref>. Il est remplacé par Hervé Bourges le Modèle:Date-<ref name="DehéeChauveau"/>.

Le Modèle:Date-, Antenne 2 et FR3 changent de nom et deviennent respectivement France 2 et France 3. Elles sont désormais regroupées au sein d'une nouvelle entité dénommée France Télévision (sans « s »), qui n'a cependant pas d'existence juridique<ref name="DehéeChauveau"/>,<ref name="ChronoPolAudio"/>. Cette même année, le groupe lance sa première chaîne thématique, France Supervision, qui diffuse d'abord une sélection d'émissions de France 2 et France 3, puis des événements culturels ou sportifs. Elle a la particularité d'émettre sur le satellite au format D2MAC, une combinaison d'analogique et de numérique, en 16/9 et en stéréo<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, France Télévision participe à la création de la chaîne d'information européenne Euronews aux côtés de la Rai et de la RTVE<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.

1993-1996 : Jean-Pierre Elkabbach

En Modèle:Date-, Jean-Pierre Elkabbach est nommé président par le CSA pour un mandat de trois ans<ref name="Bitoun">"Les Cumulards La confiscation de l'argent, du pouvoir et de la parole" par Pierre Bitoun aux Editions Stock en 1998 [1]</ref>. Il décide de concurrencer TF1 sur le terrain de l'audience et se lance dans une coûteuse politique d'embauches d'animateurs-producteurs<ref name=Guthleben/>, avec un slogan « Osons ». Cette décision sera illustrée et moquée par les Guignols de l'info présentant ainsi les protagonistes comme des « voleurs de patates »<ref name=Guthleben/>. C'est une réussite puisqu'en 1995, année électorale présidentielle avec l'arrivée de Jacques Chirac au pouvoir, l'audience de France Télévision (43 %) dépasse celle de TF1 (35 %). Mais en Modèle:Date-, le député Alain Griotteray rend publics les mirobolants contrats des animateurs-producteurs vedettes, comme celui de Jean-Luc Delarue, Nagui ou encore Arthur créant une vive polémique dans le pays. Jean-Pierre Elkabbach doit s'expliquer sur sa gestion de l'argent public devant les salariés, les syndicats, le CSA et les parlementaires<ref name="DehéeChauveau"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Jean-Pierre Elkabbach est mis aussi sous pression par les syndicats de la société et par le CSA<ref name=Bitoun/>. D'abord candidat à sa réélection, il démissionne finalement tant la pression est forte<ref name=Bitoun/>, à la fin Modèle:Date-<ref name="Libération3061996">Modèle:Lien web.</ref>.

Jean-Pierre Elkabbach lance par ailleurs une politique visant à des programmes permettant de rajeunir les cibles publicitaires de France Télévisions, en exigeant que la régie publicitaire soit plus entreprenante et il obtient que sa part de marché progresse en trois ans de 1994 à 1997<ref> "France Télévisions, Off the Record. Histoires secrètes d'une télé publique sous influences" par Marc Endeweld chez l'Éditeur Flammarion, en Modèle:Date- [2]</ref>. Le recours à de grandes notoriétés vise à obtenir plus d'émissions parmi les plus regardées, afin d'obtenir que les spots soient vendus à un prix élevé<ref name="Guthleben">"Sauvons France Télévisions" par Francis Guthleben chez l'Éditeur Ginkgo en 2015 [3]</ref>.

1996-1999 : Xavier Gouyou-Beauchamps

Le Modèle:Date-, le CSA nomme Xavier Gouyou-Beauchamps, directeur général de France 3, au poste de président de France Télévision<ref name="Libération3061996"/>.

Le Modèle:Date-, la chaîne Festival, dédiée à la fiction, est lancée. Elle est détenue par France 2 (28 %), France 3 (28 %), le britannique Carlton Communications (28 %), La Sept-Arte (11 %) et l'américano-néerlandais Regency Monarchy (5 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, le bouquet numérique de télévision par satellite TPS est lancé pour concurrencer Canalsatellite. Il est détenu à parts égales, c'est-à dire à 25 %, par TF1, M6, Suez-Lyonnaise des eaux et France Télévision Entreprises (France Télévision 34 % - France Télécom 66 %)<ref name="ChronoPolAudio"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, la chaîne Histoire est lancée. Elle est détenue par un groupement public à 60 % (France Télévision 25 %, La Sept-Arte 25 %, INA 10 %), ainsi que par Finances et Communication (20 %), France Télécom (10 %) et Lyonnaise Communication (10 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, la chaîne thématique Mezzo remplace France Supervision. Cette nouvelle chaîne, consacrée à la musique, la danse et l'opéra, est détenue par France Télécom (50 %), France 2 (40 %), Arte (5 %) et La Cinquième (5 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, la chaîne thématique Régions, consacrée à la découverte et à l'information des régions, est lancée sur le satellite<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>

En 1998, les Modèle:Unité du groupe, jusqu'ici répartis sur Modèle:Unité dans Paris, déménagent pour s'installer dans le nouveau siège de France Télévision situé le long de la Seine, dans le [[15e arrondissement de Paris|Modèle:15e de Paris]]. Le projet est issu de la volonté d'Hervé Bourges en 1992 et le choix de son emplacement a été décidé par le Premier ministre Édouard Balladur en Modèle:Date-. Conçu par l'architecte Jean-Paul Viguier, le bâtiment de Modèle:Unité, dont Modèle:Unité de bureaux et de studios, a été construit de 1995 à 1998. Le coût total de l'opération est de Modèle:Unité de francs (soit plus de Modèle:Unité d'euros)<ref name="Express260298">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1998, la ministre de la Culture Catherine Trautmann lance un projet de réforme de l'audiovisuel public. Ce projet prévoit notamment la création d'une holding regroupant les sociétés France 2, France 3, La Cinquième, La Sept-Arte et RFO pour faire face aux groupes privés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

1999-2005 : Marc Tessier

Le Modèle:Date-, Marc Tessier, président du CNC, est nommé à la présidence de France Télévision par le CSA<ref name="Croix310599">Modèle:Lien web.</ref>.

La loi du Modèle:Date- crée la holding France Télévisions (avec un « s » cette fois) rassemblant les chaînes France 2, France 3 et La Cinquième. Le président du groupe est nommé par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et son mandat est porté à cinq ans contre trois auparavant. Dans le même temps, le temps de publicité sur les chaînes publiques est réduit de 12 à Modèle:Unité par heure<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="HistoireFTV">Modèle:Lien web.</ref>. Marc Tessier, qui était déjà le président commun de France 2 et France 3, est nommé à la présidence du nouveau groupe<ref name="Strategies10900">Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, la chaîne gastronomique du chef cuisinier Joël Robuchon, Gourmet TV, détenue à 40 % par France Télévisions Entreprises (France Télévisions et France Télécom), est lancée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, France Télévisions signe son premier Contrat d'Objectifs et de Moyens (COM) avec l'État pour la période 2001-2005<ref name="HistoireFTV"/>.

Le Modèle:Date-, le groupe dévoile sa nouvelle identité visuelle qui doit lui donner plus d'homogénéité. France Télévisions est désormais stylisé « francetélévisions » et La Cinquième devient France 5. Chaque chaîne se voit attribuer une couleur : rouge pour France 2, bleu pour France 3 et vert pour France 5. Ce nouvel habillage est conçu par l'agence Gédéon Communications pour un coût de Modèle:Unité d'euros<ref name="Telesatellite70102">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Obs70102">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:VidModèle:Lien web.</ref>. Ce même mois, France Télévisions Entreprises (France Télévisions 34 % - France Télécom 66 %) vend sa participation dans TPS au groupe TF1 pour un montant de Modèle:Unité d'euros, répartis en Modèle:Unité d'euros pour France Télécom et Modèle:Unité d'euros pour France Télévisions<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, la chaîne thématique Planète Thalassa commence à émettre à la suite d'un accord entre MultiThématiques (Groupe Canal+) et France Télévisions. Dédiée au monde maritime, la grille de la chaîne s'articule autour des émissions emblématiques Thalassa et Faut pas rêver<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, le gouvernement utilise le droit de priorité du service public pour demander des canaux sur la future télévision numérique terrestre française pour ses chaînes de télévision France 2, France 3, France 5, Arte et La Chaîne parlementaire. Il réserve également trois canaux supplémentaires pour des services de télévision numérique régionale édités par France 3, ainsi que deux sociétés provisoirement dénommées « La Chaîne de rediffusion » et « La Chaîne d'information continue ». Mais en Modèle:Date-, le nouveau gouvernement renonce à deux de ces canaux et attribue le dernier à la chaîne Festival<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, la chaîne thématique Régions, détenue à 50 % par France Télévisions, à 40 % par Wanadoo (France Télécom) et à 10 % par Dexia, cesse d'émettre faute d'audience<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En juillet, le capital de l'agence de coopération Canal France International (CFI) est racheté par France Télévisions (75 %) et Arte France (25 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, la chaîne thématique Ma Planète est lancée à destination des enfants. Elle est le fruit d'une nouvelle collaboration entre MultiThématiques (Groupe Canal+) et France Télévisions<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À la suite de la loi du Modèle:Date-, la société de programme Réseau France Outre-mer (RFO) est intégrée au groupe France Télévisions. Le Modèle:Date-, la chaîne RFO Sat est renommée France Ô, dans le même esprit que les autres chaînes du groupe<ref name="HistoireFTV"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, la télévision numérique terrestre (TNT) est lancée en France. Ce même jour, la chaîne France 4 succède à Festival<ref name="HistoireFTV"/>.

2005-2010 : Patrick de Carolis

État des lieux et projet de réforme interne

Le Modèle:Date-, Patrick de Carolis, présentateur-producteur Des racines et des ailes, devient président de France Télévisions pour un mandat de cinq ans. Il a été nommé par le CSA le Modèle:Date-<ref name="RFI60705">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, la chaîne Gulli, propriété de Lagardère Active (66 %) et France Télévisions (34 %), est lancée sur la TNT<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, France Télévisions constitue à parité avec le groupe TF1 la société de la future chaîne française d'information internationale en continu<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce partenariat décidé en Modèle:Date- fait suite à la volonté du président de la République Jacques Chirac en 2002 de donner à la France une voix à l'étranger. La chaîne d'information, finalement intitulée France 24, commence à émettre le Modèle:Date- en streaming sur Internet puis dès le lendemain sur les autres réseaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, la présidence de France Télévisions publie un état des lieux sévère sur la situation du groupe, réalisé entre septembre et Modèle:Date-. Ce rapport souligne plusieurs points préoccupants : la baisse continuelle des audiences du groupe, l'absence de gain de productivité dans les ressources humaines, la situation financière très dégradée de RFO, la stratégie de programmation de France 3, la mauvaise gestion éditoriale des stocks de programmes, la hausse du coût des contrats des animateurs-producteurs, le déséquilibre économique structurel de la filière de production et le manque de synergie entre les rédactions. Il souligne aussi les points positifs : la situation économique et financière saine du groupe et l'efficacité du plan de réduction des coûts (Synergia). Le rapport est contesté par l'ancien PDG Marc Tessier et par les syndicats du groupe (SNRT-CGT, SNJ-CGT)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'année 2006 est aussi marquée par des tensions sur le front de l'information, Modèle:Cita, des numéros de Pièces à conviction, une émission de journalisme d'investigation ayant enquêté sur les lobbies pharmaceutiques, « vendeurs de maladies », l’évasion fiscale et les industriels de la malbouffe<ref name="Azizi">"Politiques versus journalistes – Enquête sur un scandale démocratique" par Abdellatif El Azizi, dans le Courrier de l'Atlas le Modèle:Date- lecourrierdelatlas.com</ref>.

En Modèle:Date-, le groupe lance France Télévisions VOD, son site internet de vidéo à la demande<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En décembre, il ouvre le Club France Télévisions, qui permet de gagner des invitations pour assister à des événements sportifs ou culturels et découvrir les coulisses des émissions<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, le groupe lance la Fondation France Télévisions, la première fondation d'entreprise d'un groupe audiovisuel français<ref name="HistoireFTV"/>. Le Modèle:Date-, France Télévisions et le groupe Canal+ lancent la chaîne Planète Justice consacrée au système judiciaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette même année, le groupe signe son deuxième Contrat d'Objectifs et de Moyens (COM) pour la période 2007-2010<ref name="HistoireFTV"/>.

En Modèle:Date-, Patrick de Carolis annonce pour l'année à venir un plan de réforme dont l'objectif est de Modèle:Citation le groupe public et de faire des économies de Modèle:Citation. Il lance huit chantiers, dont la création d'un statut unique pour l'ensemble des chaînes jusqu'alors juridiquement indépendantes, la mutualisation des moyens de production de l'information, la création d'une direction commune pour les unités jeunesse, acquisition et études et la prise de mesures concernant les directions financières, ressources humaines, technique et informatique. Face aux inquiétudes des salariés, le PDG répond qu'il n'y aura pas de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réforme de Nicolas Sarkozy

Le Modèle:Date-, le président de la République Nicolas Sarkozy annonce lors d'une conférence de presse une Modèle:Citation avec la possible suppression totale de la publicité sur les chaînes publiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le manque à gagner serait financé par une taxe accrue sur les recettes publicitaires des chaînes privées et une taxe infinitésimale sur le chiffre d'affaires de nouveaux moyens de communication comme la téléphonie mobile et l'accès à Internet. L'annonce est une surprise pour tout le milieu audiovisuel et un choc pour la direction de France Télévisions, où les Modèle:Unité de France télévisions publicité sont inquiets pour leur avenir<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Monde210910">Modèle:Lien web.</ref>. Une commission présidée par Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, est mandatée pour revoir de fond en comble les missions de France Télévisions<ref name="EchosSagaPub">Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Logo des chaines du Groupe Francetélévisions avril 2008.jpg
Logos des chaînes de France Télévisions du Modèle:Date- au Modèle:Date-.

Le Modèle:Date-, France Télévisions adopte une nouvelle identité visuelle, avec de nouveaux logos de chaînes désormais en 3D. Le logo du groupe arbore les cinq couleurs de ses cinq chaînes : rouge pour France 2, bleu pour France 3, violet pour France 4, vert pour France 5 et orange pour France Ô. De plus, l'habillage est modernisé pour accompagner le basculement de France 2 et France 5 au format 16/9<ref name="TLT20408">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. France 4 adopte à son tour ce format le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, à la suite de la remise du rapport de la commission Copé, Nicolas Sarkozy confirme sa volonté de supprimer la publicité des chaînes publiques entre Modèle:Unité et Modèle:Unité à partir du Modèle:Date-. Le manque à gagner évalué à Modèle:Unité d'euros sera financé par une taxe de 3 % sur les recettes publicitaires des chaînes privées et une autre de 0,9 % sur le chiffre d'affaires des opérateurs de téléphonie et d'internet (taxe télécoms). Il annonce également que le président de France Télévisions ne sera plus nommé par le CSA, mais par l'exécutif, c'est-à-dire par le chef de l'État lui-même. Cette dernière décision déclenche une nouvelle polémique, les politiques de l'opposition parlant d'une Modèle:Citation<ref name="ChronoPolAudio"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, la société de journalistes de France 2 et celle de la rédaction nationale de France 3 publient une tribune dans Libération intitulée « Ni pub mais soumise ». Ils jugent que la nomination du président de France Télévisions par l'exécutif est un Modèle:Citation du temps de l'ORTF et porte atteinte à leur indépendance et à leur crédibilité. Concernant le financement de la suppression de la publicité, ils dénoncent un Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le lendemain sur RTL, le PDG Patrick de Carolis estime sur ce point que Modèle:Citation et ajoute que ses chaînes n'accepteront pas d'émission imposée de l'extérieur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, alors que la loi n'est pas encore votée, la publicité est supprimée du service public entre Modèle:Unité et Modèle:Unité du matin. Les programmes de première partie de soirée débutent désormais à Modèle:Heure au lieu de Modèle:Heure auparavant<ref name="HistoireFTV"/>,<ref name="EchosSagaPub"/>,<ref name="Monde210910"/>. Le Modèle:Date-, le groupe lance son site Internet mobile à destination des smartphones, comprenant un guide des programmes, des informations et un service de messagerie pour interagir avec les émissions<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, la chaîne ludo-éducative Planète Juniors, détenue par France Télévisions et MultiThématiques (groupe Canal+), cesse d'émettre. Elle était née le Modèle:Date- de la fusion de Ma Planète (France Télévisions et MultiThématiques) et Eurêka ! (TPS)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, France 3 passe en totalité au format 16/9<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2009, la nouvelle holding Audiovisuel extérieur de la France (AEF), créée en Modèle:Date-, rachète au groupe TF1 et à France Télévisions leur participation dans la chaîne d'information France 24 pour un montant de Modèle:Unité d'euros chacun. France Télévisions s'engage à fournir des programmes d'actualité pendant Modèle:Unité pour un montant d'un million d'euros par an<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'année précédente, France Télévisions avait déjà dû céder une grande partie de ses parts dans TV5 Monde à l'AEF pour ne conserver que 12,58 %<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, à la suite de la loi du Modèle:Date-, France Télévisions devient une entreprise commune, société nationale de programme, en fusionnant la quarantaine de sociétés qui composait jusque-là une holding. Le cahier des charges du groupe fixe la nouvelle ambition éditoriale du service public de la télévision, libéré de la pression de l'audience grâce à la suppression de la publicité<ref name="HistoireFTV"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, la Commission européenne ouvre une procédure officielle d'infraction contre la France, estimant que la taxe imposée au secteur des télécoms (taxe télécoms) pour financer l'audiovisuel public est Modèle:Citation<ref name="Monde210910"/>. France Télévisions lance son portail sportif Francetv sport en juin et son service de télévision de rattrapage Pluzz en juillet<ref name="HistoireFTV"/>.

2010-2015 : ère Rémy Pflimlin

Le Modèle:Date-, Rémy Pflimlin, directeur général de Presstalis, prend ses fonctions de président de France Télévisions. Il est le premier président nommé par le chef d'État.

Rémy Pflimlin commence par réorganiser l'organigramme du groupe France Télévisions en recréant des postes de directeurs pour chaque chaîne, afin de garantir leur indépendance du groupe France Télévisions. De plus, il supprime le poste de numéro deux du groupe occupé par Patrice Duhamel et remplace Arlette Chabot par Thierry Thuillier à la direction de l'information.

Ces deux départs sont vus comme l'œuvre de Nicolas Sarkozy, qui était en froid avec Duhamel et Chabot. Les chantiers de Pflimlin sont de rajeunir l'audience du groupe, développer son offre numérique et de mettre plus de diversité dans les programmes<ref name="Europe1230810">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Parisien210810">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, deux sénateurs déposent une proposition de loi repoussant au Modèle:Date- la suppression de la publicité en journée sur les chaînes publiques, prévue pour Modèle:Date-. Le même jour, les sociétés La Financière Lov et Publicis Groupe renoncent à acheter une partie de France télévisions publicité, considérant que le maintien de la publicité va rendre sans effet ce projet de privatisation. En février, les sociétés étaient entrées en négociations exclusives avec France Télévisions pour lui acheter 70 % du capital de la régie publicitaire pour un montant de Modèle:Unité d'euros<ref name="EchosSagaPub"/>,<ref name="Monde210910"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, la Commission européenne somme la France d'abolir la taxe télécoms instaurée par la loi Modèle:Date- et qui devait compenser la perte financière de France Télévisions avec la suppression de la publicité sur ses chaînes. Elle estime que la taxe est Modèle:Citation. C'est une perte de Modèle:Unité d'euros par an pour le groupe public<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, la TNT arrive en outre-mer. Pour l'occasion, Réseau France Outre-mer (RFO) change de nom pour devenir [[Outre-mer La Première (réseau)|Outre-mer Modèle:1re]], constitué de Modèle:Unité télévisées, de Modèle:Unité associées en plus d'une webradio nationale et de Modèle:Unité internet<ref name="HistoireFTV"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, le département France Télévisions Nouvelles écritures est créé. Il cherche de nouvelles expériences narratives propres aux médias numériques ou les mariant avec la télévision<ref name="HistoireFTV"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, les chaînes de France Télévisions changent d'habillage<ref name="JMM220811">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Nodal250711">Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, le portail d'information Francetv info est lancé. Le Modèle:Date-, la France abandonne définitivement la télévision analogique pour le numérique. Ce même mois, France Télévisions signe son troisième Contrat d'Objectifs et de Moyens (COM) pour la période 2011-2015<ref name="HistoireFTV"/>. En Modèle:Date-, le service de télévision de rattrapage Pluzz est renommé Francetv pluzz et propose de nouvelles fonctions<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, Rémy Pflimlin dévoile aux salariés son plan d'économies de près de Modèle:Unité d'euros pour combler le manque à gagner. Cela pourrait se traduire par un plan social de plus de Modèle:Unité. Le directeur de l'information, Thierry Thuillier, annonce également l'unification des rédactions de France 2, France 3 national et Francetv info à l'horizon 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, France Médias Monde, la société nationale de programmes gérant l'audiovisuel extérieur, cède 36,42 % de ses parts de TV5 Monde à France Télévisions pour un montant de Modèle:Unité. France Télévisions monte ainsi sa participation dans la chaîne francophone à 49 %, retrouvant la situation antérieure à la création de France Médias Monde en 2008<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette même année, la plateforme numérique culturelle Culturebox est mise en ligne<ref name="HistoireFTV"/>.

Le Modèle:Date-, France Télévisions se voit attribuer le label « Diversité » par AFNOR Certification<ref name="HistoireFTV"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, l'offre Francetv info est lancée sur les télévisions connectées et les box. En 2015, Francetv éducation, la première offre audiovisuelle éducative gratuite en France, est lancée le Modèle:Date- et Francetv zoom, une application proposant des vidéos sélectionnées parmi les chaînes du groupe, sort le Modèle:Date-<ref name="HistoireFTV"/>.

À partir du Modèle:Date-, France Télévisions est perturbée par des grèves quotidiennes des principaux syndicats. Ces derniers demandent l'abandon du projet d'unification des rédactions et l'arrêt de la sous-traitance de plusieurs émissions. Ils dénoncent le manque de dialogue avec les dirigeants, qui doivent être remplacés quelques mois plus tard après la nomination d'un nouveau président<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En février, les médias publient un rapport accablant sur les conditions de travail au sein du groupe, commandé par la direction et trois syndicats à la suite de deux suicides d'employés en 2013. Ce rapport souligne plusieurs points problématiques : un sentiment d'être mal-aimé de son actionnaire (l'État), une non-adhésion au projet d'entreprise unique (les tensions entre chaînes sont toujours présentes), une absence de véritable politique managériale (aucune vision à long terme), un manque de communication et d'accompagnement de la part des ressources humaines, une évolution des métiers entrainant la disparition de certains, des violences verbales et une dégradation du climat de travail avec une démotivation et une individualisation des salariés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au cours de son mandat, le président des chaînes publiques, se brouille avec des vedettes du petit écran qui ont contribué à la forte audience des chaînes du groupe parmi lesquelles l'animateur Nagui<ref name=nagui/>, pour des raisons que ce dernier a déclaré ignorer. Il lui lance même « heureusement que vous n'êtes pas salariés, sinon je vous aurai déjà viré depuis longtemps »<ref name="nagui">"NAGUI, UN ENFANT DE LA TÉLÉ" par René Chiche, publié chez Mareuil Éditions, en Modèle:Date- [4]</ref>.

Depuis 2015 : ère Delphine Ernotte

Nomination

Le Modèle:Date-, Delphine Ernotte, directrice générale adjointe d'Orange France, devient la nouvelle présidente de France Télévisions. Elle a été nommée le Modèle:Date- par le CSA, qui avait récupéré la mission de nommer les présidents des sociétés nationales de programme avec la loi du Modèle:Date-<ref name="Monde230415">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="CultCom50214">Modèle:Lien web.</ref>. Cette nomination déclenche une polémique sur le manque de transparence de la procédure, notamment avec l'autorisation des candidatures secrètes. Le recalage de candidats sérieux sans les avoir auditionnés face à l'inexpérience de Delphine Ernotte dans l'audiovisuel laisse penser à des manœuvres en coulisse. Le candidat Didier Quillot porte plainte contre le CSA pour Modèle:Citation tandis que la CGC et la CFDT déposent des recours en annulation devant le Conseil d'État<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Finalement, ce dernier valide la nomination de Delphine Ernotte, considérant que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Création d'une chaîne d'information publique en continu

Le premier grand projet de la nouvelle présidente est la création d'une chaîne d'information publique en continu, s'appuyant sur les moyens de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l'Institut national de l'audiovisuel. La chaîne, dont le choix du nom est bien difficile, est lancée le Modèle:Date-<ref name="Telerama180316">Modèle:Lien web.</ref> sur le Modèle:Nobr de la TNT. Son nom, France Info (stylisé « franceinfo: ») et son logo sont dévoilés le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, France Télévisions revend une partie de ses parts dans la chaîne euronews, dont elle est l'un des fondateurs, pour un montant de Modèle:Unité d'euros. Elle conserve 10,73 % du capital de la chaîne européenne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, la chaîne Planète+ Thalassa, détenue par France Télévisions (34 %) et le groupe Canal+ (66 %), s'arrête<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, Michel Field est nommé directeur de l'information à la surprise générale. S'il est plutôt bien reçu à son arrivée, des maladresses vont écorner son image auprès des journalistes du groupe. En moins de quatre mois, il se met à dos les trois sociétés de journalistes, notamment à propos de plusieurs dossiers : le nom de la future chaîne d'information avec Radio France, la fusion des rédactions, la refonte des émissions politiques en faisant appel à l'extérieur et la réorganisation du « jeudi de l'info ». Le Modèle:Date-, les journalistes votent à plus de 65 % en faveur d'une motion de défiance à son égard. Mais la présidente Delphine Ernotte lui renouvelle sa confiance<ref name="Monde290416">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date le site internet de la nouvelle offre d’info publique, baptisée « France Info », remplace FranceTVInfo, le site d’information de France Télévisions lancé en 2011. C’est la première étape visible de la naissance de la nouvelle offre d’information du service public<ref>Le site « FranceTVInfo » disparaît pour devenir « franceinfo », le Monde, Modèle:Date-</ref>.

Rapport de la Cour des comptes

En Modèle:Date, la Cour des comptes publie un rapport sur le groupe audiovisuel public « France Télévisions : mieux gérer l’entreprise, accélérer les réformes »<ref>Modèle:Lien web</ref>. La Cour couvre la période de 2009-2015 et est passablement critique vis-à-vis de la gestion de l'entreprise. Elle met en avant la perte d'audience globale entre 2008 et 2015 (-5,5 points), le déficit d'exploitation élevé (plus de 30 millions de pertes), le retard dans le numérique, le « risque sérieux de dérapage financier » que représente la nouvelle chaîne d'info, des fonctions en sureffectifs qui n'ont pas été réduites significativement<ref>France Télévisions : la Cour des comptes dresse un portrait au vitriol, lesechos.fr, 24 octobre 2016</ref>. Alors même que la Cour des comptes publie son rapport critiquant la politique « insuffisamment rigoureuse » de gestion du groupe, une enquête menée par BFM Business affirme que la nouvelle directrice touche un salaire qualifié d'« exorbitant » par Le Figaro, constitué d'un fixe de Modèle:Nombre brut par an, avec un bonus variable pouvant aller jusqu'à Modèle:Nombre, soit un total de Modèle:Nombre bruts par an. Cette rémunération serait identique à celle de son prédécesseur, Rémy Pflimlin<ref>Les salaires mirobolants de France Télévisions, lefigaro.fr, Modèle:Date-</ref>. La Cour des comptes pointe également du doigt la hausse entre 2009 et 2013 de près de 57 % du nombre de salariés gagnant plus de 70 000 € par an<ref>Panique à France Télévisions : les gros salaires épinglés, leparisien.fr, Modèle:Date-</ref>.

Réforme de France 3

Le Modèle:Date, France Télévisions entame une importante réforme de France 3. L'objectif fixé par la direction est de doubler le temps d'antenne consacrés aux programmes régionaux. En parallèle le réseau de France 3 est redécoupé pour calquer les régions issues du redécoupage de 2015. La nouvelle structure comptera 12 directions régionales plus une direction territoriale en Corse et devrait bénéficier de davantage d'autonomie notamment en ce qui concerne la production d'émissions politiques ou de documentaires, mais ce dernier point est contesté.

En revanche, pas de modification du point de vue des rédactions régionales qui resteront au nombre de 24. La grande nouveauté réside dans la possibilité pour les stations régionales de « décrocher » de l'antenne nationale en première partie de soirée, en clair une antenne régionale pourra diffuser un contenu produit en région en lieu et place du programme national. La réforme devrait se faire à budget constant<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date est lancé france·tv, nouvelle plateforme remplaçant le service de télévision de rattrapage FranceTVPluzz ainsi que tous les sites internet des chaînes<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date, le groupe change les identités visuelles des chaînes du groupe, basés maintenant sur le point introduit par le lancement de la plateforme france·tv<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Chaînes du groupe France.tv logos.svg
Logos des chaînes de France Télévisions depuis le Modèle:Date-.

En 2018, la ministre de la Culture Françoise Nyssen dévoile ses propositions de réforme de l'audiovisuel public<ref>Modèle:Lien web</ref>. Parmi les grands axes, on retrouve notamment la suppression des chaînes France 4 et France Ô. En début d'année 2020, on apprend que l'arrêt des deux chaînes publiques est fixé au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

France Télévisions s'associe avec TF1 et M6 pour le lancement d'une plateforme en ligne et sur abonnement nommée Salto pour concurrencer Molotov TV et les plateformes internationales (Netflix, Amazon, Disney+). Mi-Modèle:Date-, l’Autorité de la Concurrence autorise cette initiative commune sous certaines conditions pour éviter tout abus de position dominante<ref>Modèle:Article</ref> validée par la suite par le CSA. La plateforme consistera à créer un service audiovisuel en ligne qui, notamment, distribuera les offres de direct et de rattrapage des chaînes de la TNT en clair éditées par les parties, tout service de télévision et/ou SMAD d’éditeurs tiers et éditera une offre de vidéo à la demande par abonnement (VàDA).

Fin 2019, France Télévisions présente un budget en équilibre pour 2020 pour la cinquième année consécutive<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Candidature à sa propre succession

Début Modèle:Date-, Delphine Ernotte annonce être candidate à sa propre succession<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'épidémie de Covid-19 bouleverse les programmes des chaînes, France 4 se tournant vers la diffusion de cours pour faire face à la fermeture des écoles, des collèges et des lycées<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, Jean-Paul Philippot, administrateur général de la RTBF depuis Modèle:Date-, se porte candidat pour succéder à Delphine Ernotte. Le CSA français décide de renouveler le mandat de cette dernière<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, le ministère de Culture annonce dans un communiqué l'arrêt de la chaîne France Ô à compter du Modèle:Date-, soit deux semaines après l'échéance initiale. Le Modèle:Date- à Modèle:Heure, France Ô cesse de diffuser ses programmes. Une boucle diffusant de la musique et des bandes-annonces du groupe, est diffusé jusqu'au Modèle:Date-, date à laquelle la chaîne cessera définitivement d'émettre<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Ministère de la Culture, Modèle:Legifrance, Modèle:Date- (consulté le Modèle:Date-).</ref>,<ref name="csa1">Modèle:Lien web.</ref>. Quant à France 4, dont la fermeture était prévue en même temps que France Ô, Modèle:Référence nécessaire, et obtient ainsi un an de sursis<ref name="www.ozap.com">Modèle:Lien web</ref> avant d'être finalement pérennisée à la suite d'une annonce du président de la République Emmanuel Macron le Modèle:Date- via Twitter<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Entre Modèle:Date- et Modèle:Date-, les chaînes du réseau [[Outre-mer La Première (réseau)|Outre-mer La Modèle:1re]] passent en HD pour les téléspectatrices et téléspectateurs qui les reçoivent par la TNT<ref name="csa1"/>.

En Modèle:Date-, France Télévisions décide de passer un film par soir pendant le couvre-feu<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Accusations de partialité

Sur fond de concentration des médias aux mains de milliardaires soucieux de peser sur l'élection des trois derniers présidents de la République<ref>"Comment les milliardaires "fabriquent" nos présidents", le Modèle:Date- dans Le Média [5]</ref>, afin accroître leur influence, accusée de Modèle:Cita<ref>"La « concentration-droitisation » des médias fausse le jeu démocratique" le Modèle:Date- dans L'Obs [6]</ref> et Modèle:Cita<ref>"Concentration des médias : la France au cœur d’un grand Monopoly" par Pierre Manière, le Modèle:Date- dans La Tribune [7]</ref>, France Télévisions n'est pas non plus épargnée par les accusations de partialité, qui s'ajoutent à celles de 2015<ref>3France Télévisions: Accusé de partialité, le CSA rejette des «accusations infondées» par l'AFP, reprise dans 20 Minutes le 04/06/15 [8]</ref>,<ref>France Télévisions : la mise au point du CSA par Caroline Sallé, dans Le Figaro le Modèle:Date- [9]</ref>.

Delphine Ernotte est accusée d'avoir supprimé le Modèle:Date l'émission Pièces à conviction, diffusée depuis le Modèle:Date<ref name="oligarque">"L'élysée (et les oligarques) contre l'info", par Jean-Baptiste Rivoire, publié le Modèle:Date- aux Editions Les liens qui libèrent [10]</ref>,<ref name="Bercoff">Jean-Baptiste Rivoire - "L’Élysée et les oligarques contre l’info", entretien avec le journaliste André Bercoff sur Sud Radio [11]</ref>,<ref>"LA LIBERTÉ D’INFORMER EST EN DANGER DE MORT" par Denis Robert, sur la Web TV Blast</ref>,<ref name="www.youtube.com_Théophile_KOUAMOUO" />. Un livre-enquête de Jean-Baptiste Rivoire, l'ex-rédacteur en chef adjoint des magazines d'investigation de Canal+, publié en Modèle:Date-, dénonce les pressions d'Emmanuel Macron pour Modèle:Cita<ref name=Azizi/>,<ref name=Bercoff/>,<ref name="www.youtube.com_Théophile_KOUAMOUO"/>,<ref name=oligarque/>, notamment via la décision de Delphine Ernotte de centraliser en une seule main le feu vert aux documentaires de toutes les chaînes de France Télévisions<ref name=Bercoff/>, créant un seul décideur en matière de journalisme d'investigation et réduisant sa place<ref name=oligarque/> alors qu'il était jusque-là un des points forts du groupe<ref>"Jean-Baptiste Rivoire : « Bolloré a supprimé les enquêtes à Canal+ et Delphine Ernotte a créé un guichet unique pour les documentaires »" par Anne Sogno le Modèle:Date- dans L'Obs [12]</ref>.

Malgré des articles décrivant ce problème dans Le Monde, Libération ou Télérama, France Télévisions n'en dit pas un mot à l'antenne et se voit aussi accusée de conflits d'intérêts : Léa Salamé, qui travaille pour la chaîne mais aussi pour France Inter, ne pose aucune question sur le sujet à la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte quand elle la reçoit pour une interview<ref name=Guémart>"Ce que Léa Salamé n'a pas demandé à la patronne de France Télé. Ou comment ignorer un livre-enquête contenant des informations sur Delphine Ernotte" par Loris Guémart le Modèle:Date- dans Arrêts sur images arretsurimages.net</ref>. Sur CNews, Pascal Praud s'est de son côté emporté contre France Télévisions, accusée de boycotter Éric Zemmour<ref name="Kucinskas">"Éric Zemmour "censuré" sur France Télévisions?" par Audrey Kucinskas, dans L'Express le Modèle:Date- [13]</ref>, Léa Salamé déclarant publiquement peu après que les journalistes ont l'impression qu'on leur reproche Modèle:Cita parce qu'ils ne font pas la campagne d'Éric Zemmour<ref>Emission "Quotidien" du Modèle:Date- [14]</ref>. Ce dernier sera invité le Modèle:Date- à une heure de grande écoute pour un débat de deux heures avec la conseillère municipale PS Samia Ghali le ministre de l'économie Bruno Le Maire<ref>"Présidentielle 2022 : comment s'est déroulé le débat entre Éric Zemmour et Bruno Le Maire ?", sur France Télévisions le Modèle:Date-</ref>. Mais durant l'émission, selon le magazine Télé 7 Jours, des téléspectateurs ont accusé Léa Salamé de ne Modèle:Cita, au point de Modèle:Cita<ref>"Elysée 2022 : le comportement de Léa Salamé face à Éric Zemmour sidère les téléspectateurs" par Télé Sept Jours le Modèle:Date- [15] </ref>.Dès le lendemain la chaine diffuse sur Internet une analyse lapidaire de son journaliste Guillaume Daret dénigrant le candidat, jugé Modèle:Cita<ref name=Kucinskas/>.

Dès Modèle:Date-, Le Monde avait révélé qu'une partie variable de la rémunération des rédacteurs en chef de France Télévision dépend de leurs efforts pour renforcer la couverture des sujets suivants : « Diversité, visibilité, Outre-mer, Europe »<ref>A France Télévisions, les rédacteurs en chef incités à parler davantage d’Europe, dans les colonnes du quotidien Le Monde, le Modèle:Date-</ref>, Marianne jugeant qu'une contrainte éditoriale pour mettre en avant l'européisme « pose problème » car prenant les devants d'un projet gouvernemental « qui consiste à pousser les Français à aimer l'Europe »<ref>Etienne Campion, Des journalistes de France TV mieux payés s'ils parlent de l'UE ? Le rêve européen à marche forcée, marianne.net, Modèle:Date-</ref>. Peu après, la société des journalistes de France 2 avait critiqué la nomination du journaliste Cyril Graziani, réputé proche d'Emmanuel Macron à la tête du service politique de France Télévisions<ref>Adrien Franque, Roselyne Bachelot encense le nouveau chef du service politique de France Télévisions et agace la rédaction, liberation.fr, Modèle:Date-</ref>, qui pourrait être perçu comme un parachutage mettant en doute l'indépendance du service public selon Le Figaro<ref>Caroline Sallé et Enguérand Renault, Cyril Graziani en route pour prendre la tête du service politique de France Télévisions, lefigaro.fr, Modèle:Date-</ref>.

Le Modèle:Date-, en pleine pandémie de maladie à coronavirus, le groupe France Télévisions annonce le lancement d'une chaîne de télévision, présentée comme temporaire et destinée à Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>, alors que les salles de spectacles, de concert et de cinéma, tout comme les musées et autres lieux de culture, sont fermés jusqu'à nouvel ordre. Le projet, soutenu par la ministre de la Culture Roselyne Bachelot et par le Conseil supérieur de l'audiovisuel, sera financé sur fonds propres par le groupe France Télévisions<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À vocation éphémère, Culturebox sera diffusée en mode hertzien numérique sur tout le territoire métropolitain (pas en outre-mer)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais également sur le satellite, le câble, la télévision IP ainsi que sur la plateforme numérique france.tv. La chaîne est lancée le Modèle:Date- à Modèle:Heure. Elle récupère le canal no 19 en métropole, laissé vacant par l'arrêt de France Ô à la fin de l'été 2020<ref>Modèle:Lien web</ref>. Alors que l'arrêt de la diffusion était acté à fin Modèle:Date-, le ministère de la Culture annonce dans un communiqué le prolongement de la chaîne sur le canal no 14 en soirée à partir de Modèle:Heure. Culturebox devient ainsi une chaîne à mi-temps avec France 4 à partir du Modèle:Date-. Ce prolongement est censé être effectif jusqu'à l'arrêt de France 4<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, prévu en Modèle:Date-<ref name="a1">Modèle:Légifrance</ref>. À la suite de l'annonce du maintien de France 4 par le président de la République Emmanuel Macron en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, une décision du Modèle:Date- acte l'arrêt de Culturebox en tant que chaîne de télévision à compter du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cependant, à la suite de la réorganisation de la ligne éditoriale de France 4, la marque culturelle de France Télévisions continue à diffuser ses programmes en soirée sur la chaîne récemment sauvée de la fermeture<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Identité visuelle

Habillages et logos

Ère du premier logo (1992-2002)

Le Modèle:Date-, Antenne 2 et FR3 changent de nom en France 2 et France 3 et sont désormais regroupées au sein d'une nouvelle entité dénommée France Télévision (sans « s »)<ref name="ChronoPolAudio"/>. Pour souligner la complémentarité des deux chaînes, l'agence Gédéon créé des logos proches : le chiffre « 2 » rouge et le « 3 » bleu, avec le mot « France » inscrit dans le chiffre. Le logo commun rassemble les deux chiffres, encadrant verticalement le nom du groupe<ref name="HabillageFTV">Modèle:Ouvrage.</ref>.

La loi du Modèle:Date- crée la holding France Télévisions (avec un « s » cette fois) rassemblant les chaînes France 2, France 3 et La Cinquième<ref name="HistoireFTV"/>. Il faut donc changer le logo du groupe et une solution provisoire est trouvée : les logos des trois chaînes sont alignés au-dessus du nom du groupe<ref name="HabillageFTV"/>.

Ère du deuxième logo (2002-2018)

En 2001, France Télévisions lance un appel d'offres pour un nouvel habillage. Ce dernier doit pouvoir évoluer et le nom du groupe doit apparaître en entier, ne pouvant être réduit à un sigle comme les autres groupes audiovisuels mondiaux tels que la BBC ou CNN, car « FTV » est déjà utilisé par Fashion TV. L'agence Gédéon remporte l'appel d'offres en créant un logo unicolore consistant en quatre écrans en mouvement surplombant le nom du groupe. Les graphistes se sont inspirés du logo de la BBC, en faisant pivoter les trois carrés noirs du groupe britannique. Les chaînes adoptent des nouveaux logos : un trapèze de couleur (rouge pour France 2, bleu pour France 3 et vert pour France 5 rappelant les couleurs RVB des écrans) avec le chiffre en blanc positionné à l'intérieur le long du côté droit<ref name="HabillageFTV"/>. France Télévisions est désormais stylisé « francetélévisions », sans majuscules<ref name="Telesatellite70102"/>. Le groupe adopte également une nouvelle police d'écriture : elle abandonne le Franklin Gothic pour une version spéciale de l'Heldustry dans différentes graisses, où les accents des caractères accentués se retrouvent collés aux lettres<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce nouvel habillage, d'un coût de Modèle:Unité d'euros, est dévoilé le Modèle:Date-<ref name="Obs70102"/>.

Le Modèle:Date-, France Télévisions adopte une nouvelle identité visuelle, avec de nouveaux logos de chaînes avec un effet de relief. Le logo du groupe arbore désormais cinq écrans symétriques de cinq couleurs différentes représentant ses cinq chaînes : rouge pour France 2, bleu pour France 3, violet pour France 4, vert pour France 5 et orange pour France Ô<ref name="TLT20408"/>.

Le Modèle:Date-, les chaînes de France Télévisions changent d'habillage<ref name="JMM220811"/>,<ref name="Nodal250711"/>. Avec l'arrivée du réseau Outre-mer Modèle:1re, le logo du groupe doit évoluer mais la direction ne veut pas rajouter un sixième écran jaune. France Télévisions adopte alors un logo provisoire affichant les six logos des six chaînes au-dessus du nom du groupe<ref name="HabillageFTV"/>.

En Modèle:Date-, France Télévisions change de logo en enlevant ceux de ses chaînes et en ne gardant que son nom, tout attaché et écrit en deux graisses différentes pour différencier les mots « France » et « télévisions ».

Ère du troisième logo (2018-)

Le Modèle:Date-, France Télévisions renouvelle les identités visuelles de toutes les entités du groupe. Ceux-ci sont réalisés par les agences Movement et Joosnabhan pour un coût de 1,4 million d'euros<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Depuis le 29 mars 2022, une nouvelle version du logo a fait son apparition : le •tv est désormais aux couleurs des différentes chaînes du groupe. Cette version du logo est utilisée par la plateforme en ligne du groupe, le site de France Télévisions et dans l'habillage à l'antenne.

Slogans

Organisation

Direction

Présidents-directeurs généraux

Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, les deux chaînes publiques, Antenne 2 et FR3, sont dirigés par un président commun nommé par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour un mandat de trois ans. Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, la holding France Télévision est dirigée par un président, également nommé par le CSA pour une durée de trois ans.

Depuis le Modèle:Date-, France Télévisions est dirigée par un président-directeur général (PDG) nommé par le CSA pour un mandat de cinq ans. Entre la loi du Modèle:Date- et celle du Modèle:Date-, le PDG était nommé par l'exécutif, plus précisément par le président de la République, après avis conforme du CSA, de la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation de l'Assemblée nationale et de la commission de la Culture, de l'Éducation et de la Communication du Sénat<ref name="CultCom50214"/>.

Présidents communs à Antenne 2 et FR3
Présidents de France Télévisions
Présidents-directeurs généraux de France Télévisions

Autres dirigeants

Modèle:Saut Modèle:Boîte déroulante/début

Directeurs de l'information
Directeurs des programmes
Directeurs des sports

Modèle:Boîte déroulante/fin

Comité exécutif

Le comité exécutif de France Télévisions est composé au Modèle:Date- de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Conseil d'administration

Le conseil d'administration de France Télévisions est composé, outre son président, de Modèle:Unité dont le mandat est de cinq ans : deux parlementaires désignés par le Parlement, cinq représentants de l'État, cinq personnalités indépendantes nommées par le Conseil supérieur de l'audiovisuel et deux représentants du personnel. Le président du conseil d'administration est le président-directeur général de France Télévisions<ref name="ConseilAdministration">Modèle:Lien web.</ref>.

Comité d'éthique

En application de la loi du Modèle:Date- et de son décret d’application du Modèle:Date-, un comité d'éthique est créé visant à renforcer la liberté, l’indépendance et le pluralisme des médias. […]. Ce comité est composé de cinq personnalités indépendantes nommées pour trois ans et dont le mandat est renouvelable<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Capital

France Télévisions est détenue à 100 % par l'État français via l'agence des participations de l'État (APE).

Le capital social est fixé à la somme de Modèle:Unité et divisé en Modèle:Unité dont la valeur nominale est de Modèle:Unité chacune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Statut et missions

France Télévisions est une société nationale de programme dont les missions sont définies par l'Modèle:Nobr de la [[Loi relative à la liberté de communication|loi Modèle:N° du Modèle:Date- relative à la liberté de communication]], modifiée par la loi Modèle:N° du Modèle:Date- relative à l'indépendance de l'audiovisuel public. Elles sont également explicitées dans le cahier des charges de la société, fixé par le décret Modèle:N° du Modèle:Date- portant approbation des statuts de la société nationale de programme France Télévisions. De plus, les orientations stratégiques du groupe font l'objet d'un Contrat d'Objectifs et de Moyens (COM) passé entre France Télévisions et son actionnaire, l’État, tous les cinq ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>Modèle:Refins. Modèle:Citation bloc

Données financières

Indicateurs financiers (en millions d'euros)
2000 2001 2002 2003 2004<ref group="Note">Rapport financier 2004 de France Télévisions.</ref> 2005<ref group="Note">Rapport financier 2005 de France Télévisions.</ref> 2006<ref group="Note">Rapport financier 2006 de France Télévisions.</ref> 2007<ref group="Note">Rapport financier 2007 de France Télévisions.</ref> 2008<ref group="Note">Rapport financier 2008 de France Télévisions.</ref> 2009<ref group="Note">Rapport financier 2009 de France Télévisions.</ref>
Chiffre d'affaires 2 102,3 2 179,9 2 282,1 2 372,0 2 667,4 2 727,0 2 853,0 2 927,7 2 750,3 3 034,2
dont redevance audiovisuelle 1 259,8 1 431,8 1 470,5 1 499,5 1 632,7 1 796,8 1 834,3 1 879,5 1 945,3 2 412,4
Résultat net 38,5 36,1 53,2 14,2 25,4 23,9 13,0 22,2 - 78,4 19,7
Capacité d'autofinancement 370,4 74,1 106,0 117,0 136,3 146,8 141,8 82,6 - 11,6 172,4
Indicateurs financiers (en millions d'euros)
2010<ref group="Note">Rapport financier 2010 de France Télévisions.</ref> 2011<ref name="CdC" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref> 2012<ref name="CdC"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> 2013<ref name="RapportFinancier2014">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> 2014<ref name="RapportFinancier2014"/> 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref> 2016<ref>Modèle:Lien web</ref> 2017<ref>Modèle:Lien web</ref> 2018<ref>Modèle:Lien web</ref>
3 140,0 3 107,7 3 186,1 3 032,6 3 018,1 3 020,9 3 054,2 3 107,2 3 084,2
2 472,7 Modèle:NC Modèle:NC 2 253 2 382 2 481,4 2 371,1 2 383,7 Modèle:NC
12,8 5,9 2,0 - 84,6 - 38,4 0,2 2,4 - 20 -128
146,6 Modèle:NC Modèle:NC 80,7 79,7 112,6 162,9 119,7 142,5

Siège

Depuis 1998, le siège de France Télévisions se trouve au 7, esplanade Henri-de-France, dans le [[15e arrondissement de Paris|Modèle:15e]] de Paris<ref>Modèle:Lien web</ref>. Conçu par l'architecte Jean-Paul Viguier, le bâtiment de Modèle:Unité, dont Modèle:Unité de bureaux et de studios, a été construit de 1995 à 1998<ref name="Express260298"/>. Sous le bâtiment, se trouve un parking de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2010, une extension est créée par le même architecte sur la parcelle juste au sud du bâtiment existant, le long du boulevard du Général-Martial-Valin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le siège abrite les chaînes France 2 (auparavant située au 22, avenue Montaigne dans le [[8e arrondissement de Paris|Modèle:8e]]<ref name="Parisien40998">Modèle:Lien web.</ref>), France 3 (auparavant située au 28 [[Cours Albert-Ier|cours Albert-{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] dans le Modèle:8e<ref name="Parisien40998" />), France 4 et France Info. La chaîne France 5 se trouve au 10, rue Horace-Vernet à Issy-les-Moulineaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tandis que le réseau [[Outre-mer La Première (réseau)|Outre-mer La Modèle:1re]] se situe au 35-37, rue Danton à Malakoff<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plusieurs sociétés du groupe ont leur siège ailleurs à Paris et en Île-de-France.

Le siège de France Télévisions est constitué de 7 plateaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les studios Le Franay à Saint-Cloud sont situés au 48, quai du Président-Carnot, 22, rue Marius-Franay, 48, avenue des Pâtures à Saint-Cloud dans les Hauts-de-Seine.

Les studios de la Filière Production sont situés au 14, rue des Cuirassiers à Lyon et au 24 Chemin de la Cépière à Toulouse.

Les studios de Vendargues sont situés au 1090, avenue des Bigos à Vendargues dans l'Hérault.

Studios situés au siège
Plateau Surface Émissions télévisées
A

(Studio Pierre-Sabbagh)

Modèle:Unité
B

(Studio Armand-Jammot)

Modèle:Unité
C

(Studio Pierre-Desgraupes)

Modèle:Unité
D

(Studio Jean-d'Arcy)

Modèle:Unité
E

(Studio Janine-Thiers)

Modèle:Unité
F Modèle:Unité
Studio Batiment Valin
Atrium Gilles-Jacquier Modèle:Unité
Studios Le Franay à Saint-Cloud
Plateau Surface Émissions télévisées
Plateau A Modèle:Unité
Plateau B Modèle:Unité
Studio de Lyon
Plateau Surface Émissions télévisées
Modèle:Unité
Studio de Toulouse
Plateau Surface Émissions télévisées
Modèle:Unité Modèle:NC
V Studios - Studios de Vendargues
Plateau Surface Émissions télévisées
Plateau A Modèle:Unité
Plateau B Modèle:Unité
Plateau C Modèle:Unité
Plateau D Modèle:Unité

Effectifs

Fin 2014, selon le rapport financier de France Télévisions, le groupe emploie Modèle:Unité (équivalent temps plein), dont Modèle:Unité et Modèle:Unité. Parmi les permanents, il y a Modèle:Unité (55,5 %), Modèle:Unité (29,0 %), Modèle:Unité et agents de maîtrise (14,6 %) et Modèle:Unité et ouvriers (0,9 %)<ref name="RapportFinancier2014"/>.

Effectifs du personnel (en équivalent temps plein)
Année Total Permanents Non permanents
Total PTA<ref group="alpha" name="PTA">PTA pour « Personnels techniques et administratifs »</ref> journalistes Total PTA<ref group=alpha name="PTA"/> journalistes
2002<ref name="Rapport2004">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> 6 727 rowspan="7" Modèle:N/A rowspan="7" Modèle:N/A rowspan="7" Modèle:N/A rowspan="7" Modèle:N/A rowspan="7" Modèle:N/A rowspan="7" Modèle:N/A
2003<ref name="Rapport2004"/> 6 897
2004<ref name="Rapport2004"/> 11 258
2005<ref name="RapportAPE2008">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> 11 400
2006<ref name="RapportAPE2008"/> 10 997
2007<ref>Modèle:Lien web</ref> 10 580
2008<ref name="SenatFTVAmbition">Modèle:Lien web.</ref> 10 900
2009<ref name="SenatFTVAmbition"/> 10 211 8 555 6 003 2 552 1 656 1 285 371
2010<ref name="BFMBusiness210615">Modèle:Lien web.</ref> 10 207 8 445 5 910 2 535 1 762 1 380 382
2011<ref name="BFMBusiness210615"/> 10 397 8 406 5 859 2 548 1 991 1 540 451
2012<ref name="BFMBusiness210615"/> 10 491 8 581 5 965 2 615 1 911 1 493 417
2013<ref name="BFMBusiness210615"/> 10 120 8 562 5 934 2 629 1 558 1 232 326
2014<ref name="BFMBusiness210615"/> 10 131 8 654 6 014 2 641 1 477 1 144 332
2015<ref name="CdC">Modèle:PDF Modèle:Lien web.</ref> 9 932 8 531 5 930 2 600 1 401 1 087 314
2016<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref> 9 840 s.o. s.o. s.o. s.o. s.o. s.o.
2017<ref name=":0" /> 9 842 s.o. s.o. s.o. s.o. s.o. s.o.
2018<ref name=":0" /> 9 618 s.o. s.o. s.o. s.o. s.o. s.o.
2019<ref>Modèle:Lien web</ref> 9 456 s.o. s.o. s.o. s.o. s.o. s.o.
2020<ref>Modèle:Lien web</ref> 9 021 s.o. s.o. s.o. s.o. s.o. s.o.

Activités

Fichier:Mercedes-Benz Vito - France Télévisions (Chambéry).jpg
Un véhicule satellite (VS) de France Télévision à Chambéry en Modèle:Date-.

La holding France Télévision a été créée le Modèle:Date- puis est devenue une entreprise commune, société nationale de programme, le Modèle:Date-.

Le groupe France Télévision détient des chaînes de télévision généralistes, thématiques et locales ainsi que des stations de radio. Elle possède de nombreux sites web sur l'information, l'éducation, la jeunesse et propose des plateformes de création audiovisuelle et des services associés à ses chaînes. Elle compte plusieurs filiales comme des sociétés de production audiovisuelle ou des régies publicitaires<ref name="RapportFinancier2014"/>.

La société est membre de l'Union européenne de radio-télévision (UER) depuis sa création<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Télévision

Chaînes de télévision

Logo Chaîne Date de création Actionnaires
Fichier:France 2 - logo 2018.svg France 2

Chaîne généraliste nationale, succédant à Antenne 2 (1975-1992)

Modèle:Date- 100 % France Télévisions
Fichier:France 3 - logo 2018.svg France 3

Chaîne généraliste nationale à vocation régionale et locale, succédant à France Régions 3 (1975-1992)

Fichier:France 4 - logo 2018.svg France 4

Chaîne généraliste nationale consacrée à la jeunesse, la famille et à la culture, succédant à Festival (1996-2005)

Modèle:Date-
Fichier:France 5 - logo 2018.svg France 5

Chaîne généraliste nationale consacrée au décryptage, partage des savoirs et à la transmission des connaissances, succédant à La Cinquième (1994-2002)

Modèle:Date-
Fichier:Franceinfo.svg France Info

Chaîne d'information en continu en collaboration avec divers acteurs du service public

Modèle:Date- France Télévisions, Radio France
France Médias Monde, INA
Fichier:Logo TV5 Monde - 2021.svg TV5 Monde

Chaîne généraliste francophone internationale

Modèle:Date- 49 % France Télévisions
12,64 % France Médias Monde
+ 6 autres actionnaires
Fichier:Arte Logo 2017.svg Arte

Chaîne franco-allemande culturelle à vocation européenne (via Arte France)

Modèle:Date- 45 % France Télévisions
25 % État français
15 % Radio France, 15 % INA
Fichier:Euronews 2016 logo.svg Euronews

Chaîne pan-européenne d'information internationale en continu (via Euronews SA)

Modèle:Date- 88 % Media Globe Networks
10,73 % France Télévisions
+ 23 autres actionnaires
Fichier:Africanews logo.svg Africanews

Chaîne panafricaine d'information internationale en continu (via Euronews SA)

4 janvier 2016
Fichier:Planetepluscrime.png
Planète+ Crime

Chaîne thématique nationale consacrée au système judiciaire, succédant à Planète+ Justice (2007-2013)

Modèle:Date- 66 % Groupe Canal+
34 % France Télévisions

Réseaux de chaînes de télévision de proximité

Logo Réseau Chaînes Date de création Actionnaires
Fichier:France 1 2018.svg Outre-mer La Première
(9 chaînes)
Modèle:Date- 100 % France Télévisions
Fichier:France 3 2018.svg Réseau régional France 3
(24 chaînes)
Modèle:Colonnes Modèle:Date-
Chaînes régionales
(2 chaînes)
Via Stella Modèle:Date-
NoA Modèle:Date-

Chaînes cédées

Logo Chaîne Date de création vendue à / au Date de cession
Fichier:Logos FRANCE24 RVB 2013.svg
France 24 Modèle:Date France Médias Monde 2009
Fichier:Gulli 2017 nouveau logo.jpg
Gulli Modèle:Date Lagardère Active Modèle:Date
Fichier:Histoire TF1.png
Histoire Modèle:Date Groupe TF1 Modèle:Date
Fichier:Logo Mezzo (2023).svg

Mezzo Modèle:Date<ref group="Note">Conjointement détenu à 60 % par Lagardère Active et à 40 % par France Télévisions</ref> Groupe Les Échos-Le Parisien (50 %)
Groupe Canal+ (50 %)
Modèle:Date
Fichier:Logo Mezzo Live (2023).svg
Mezzo Live HD Modèle:Date

Chaînes disparues

Logo Chaîne Date de création remplacée par Depuis le
Fichier:Tele emploi.svg
Télé Emploi Modèle:Date Modèle:NC Modèle:Date
Fichier:FranceSupervision.jpg
France Supervision Modèle:Date Mezzo Modèle:Date
Fichier:La Cinquième 1999.svg
La Cinquième Modèle:Date France 5 Modèle:Date
Fichier:Regions2002.png
Chaîne Régions Modèle:Date Modèle:NC Modèle:Date
Fichier:RFO Sat.svg
RFO Sat Modèle:Date France Ô Modèle:Date
Fichier:Festival 2000.svg
Festival Modèle:Date France 4 Modèle:Date
Fichier:Logo Gourmet TV.svg
Gourmet TV Modèle:Date Modèle:NC Modèle:Date
Fichier:MA PLANETE 2005.jpg
Ma Planète Modèle:Date Planète Juniors Modèle:Date
Fichier:Planète Juniors.gif
Planète Juniors Modèle:Date Modèle:NC Modèle:Date
Fichier:Rfo tempo.jpg
Tempo 1983 Modèle:NC Modèle:Date
Fichier:PlanetePlusThalassa.svg
Planète+ Thalassa Modèle:Date Modèle:NC Modèle:Date
Fichier:France Ô - logo 2018.svg
France Ô Modèle:Date Modèle:NC Modèle:Date
Fichier:Culuturebox logo 2021.svg
Culturebox Modèle:Date Modèle:NC Modèle:Date

Radio

Stations de radio

Logo Radio Date de création Actionnaires
Fichier:La Première - logo 2018.svg Outre-mer La Première

Webradio nationale consacrée à la musique et à l'information des outre-mer succédant à Radio Ô (2008-2013) et Outre-mer Première (2013-2018)

Modèle:Date- 100 % France Télévisions

Réseaux de radios de proximité

Logo Réseau Radios Date de création Actionnaires
Fichier:France 1 2018.svg Outre-mer La Première
(9 radios)
Modèle:Date- 100 % France Télévisions

Internet

Services Internet actuels

Logo Nom du service Description Note
Fichier:France.tv - logo 2022.svg
France.tv Service de télévision de rattrapage et de vidéo à la demande Lancé depuis le Modèle:Date- sous le nom de francetv-pluzz
Fichier:Franceinfo.svg
France Info Portail d'information Lancé en Modèle:Date- sous le nom de francetv-info devenu France Info le Modèle:Date-
Fichier:France.tv Sport (2018).svg
France.tv Sport Portail sportif Lancé en Modèle:Date- existant en infrastructure de l'offre globale de France Info mais indépendamment du portail (depuis 2017)
Fichier:Logo Lumni.svg
Lumni Plateforme éducative de vidéos à la demande pour les parents, les élèves et les enseignants Lancée en Modèle:Date
Fichier:France.tv Slash (2018).svg
France.tv Slash Offre pour les jeunes adultes Disponible sur les réseaux sociaux et le site de france.tv (lancée début 2018)
Fichier:Logo Okoo.svg
Okoo Plateforme de vidéo à la demande pour la jeunesse Regroupe site internet, application, habillage d'antenne (France 3, France 4, France 5 et La Modèle:1re) lancée en Modèle:Date-
Fichier:Logo Culturebox TV - 2021.svg
Culturebox Portail culturel Lancé en Modèle:Date- et intégré en 2017 dans l'offre globale (site, application, podcasts) de France Info et dans la rubrique culture de france.tv
Fichier:Francetv slash studio logo.jpg
Studio par France.tv slash Plateforme de web-séries Lancée en Modèle:Date- et fusionnée dans la nouvelle web TV francetv-slash en Modèle:Date-
Fichier:Salto.svg
Salto Plateforme de vidéo à la demande avec abonnement Lancée le Modèle:Date- par le Groupe M6, France Télévisions et le Groupe TF1

Services Internet disparus

Logo Nom du service Description Note
Sites internet des chaînes Sites internet des chaînes du groupe (France 2, France 3, France 4, France 5, France Ô, Outre-mer Modèle:1ere) Intégrés à la plateforme France.tv en 2017 et à France Info pour le réseau Outre-mer Modèle:1re
Fichier:France.tv - logo 2022.svg
éducation
France.tv éducation Plateforme éducative de vidéos à la demande pour les parents, les élèves et les enseignants Lancés en Modèle:Date- et fusionnés dans Lumni en Modèle:Date-
Le Site.tv Site internet de vidéos à la demande réservés aux enseignants
Fichier:Ludo logo 2018.png
Ludo Marque jeunesse regroupant site internet, application, web TV, habillage d'antenne (France 3 et France 4) et produits dérivés Remplacées par Okoo en Modèle:Date-
Fichier:Zouzou logo 2018.svg
Zouzous Marque jeunesse (des 3 à 6 ans) regroupant site internet, application, web TV, habillage d'antenne (France 4 et France 5) et produits dérivés
Géopolis Portail d'information géopolitique Intégré en 2017 dans l'offre globale (site, application, podcasts) de France Info

Production audiovisuelle

Publicité

Édition et distribution

Twitch

Depuis le Modèle:Date, France Télévisions a lancé son portail sur la plate-forme Twitch.

Vérification des faits dans l'information

La rubrique de vérification des faits de France Télévisions, commune avec France Info, via une plateforme de vérification des faits de l'ensemble de l'audiovisuel public<ref name=Recorbet>"Cinq sites pour vous aider à démasquer les fake news" par Solange Recorbet le 8 avril 2020 dans le quotidien régionale Le Progrès</ref>, qui a pour ambition, par son rythme quotidien, "de coller de près à l’actualité"<ref name=Navamuel/>, afin "de démêler le vrai du faux dans l’actualité"<ref name=Navamuel/> et dans "les déclarations percutantes des femmes et des hommes politiques"<ref name="Navamuel">"Éducation aux médias et à l’information : 5 sites de presse qui font la chasse aux fake news", par Fidel Navamuel, le 26 mars 2023 [16]</ref>. Mise à contribution pour démentir ou relativiser les infox de la réforme des retraites 2023, elle fait partie des six rubriques de vérification des faits en France qui ont reçu une certification<ref>"Le manuel de journalisme" en 202 aux Editions Ellipses [17]</ref>.

Diffusion des chaînes télévisées

Selon l'Modèle:Nobr de la [[Loi relative à la liberté de communication|loi Modèle:N° du Modèle:Date- relative à la liberté de communication]], en France métropolitaine et en outre-mer, tout distributeur de services doit mettre gratuitement à disposition de ses abonnés les chaînes nationales de France Télévisions<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les chaînes télévisées nationales du service public sont donc diffusées en numérique :

Les Modèle:Unité de proximité de France 3 Régions sont diffusées dans toutes les régions de France métropolitaine et les Modèle:Unité de proximité du réseau [[Outre-mer La Première (réseau)|La Modèle:1re]] sont diffusées en outre-mer.

Jusqu'au Modèle:Date date d'extinction de l'analogique en France France 2, France 3 et France 5 (en canal partagé avec Arte) était diffusé en analogique SECAM IIIB. En outre-mer, les chaînes du réseau [[Outre-mer La Première (réseau)|Outre-mer Modèle:1re]] ont cessé d'émettre en analogique à la même date tandis que Tempo a coupé son signal le Modèle:Date (date de la disparition de la chaîne).

Le Modèle:Date, France Télévisions cesse la diffusion en clair des chaînes France 2, France 3, France 4, France 5 et France Ô sur le satellite Eutelsat 5 West A<ref>Modèle:Article</ref>.

Audiences du groupe

Télévision

En 2021, la part d'audience moyenne des chaînes de France Télévisions est de 28,9 %<ref>Modèle:Lien web</ref>, permettant au groupe public d'être le premier de France, devant le groupe TF1 à 27,2 % et le groupe M6 à 14,5 %<ref name="Ozap2021">Modèle:Lien web</ref>.

La part d'audience moyenne des chaînes de France Télévisions a baissé de plus de Modèle:Unité entre 2000 et 2018. Dans le détail, sur cette même période, France 2 a perdu Modèle:Unité, France 3 a perdu Modèle:Unité tandis que France 5 a gagné Modèle:Unité. De plus, France 4 a gagné Modèle:Unité entre 2007 et 2018. Cette baisse générale peut s'expliquer par l'arrivée de nouvelles chaînes avec la TNT lancée en 2005.

Audiences des chaînes de France Télévisions (en %)
Année France 2 France 3 France 4 La Modèle:5e /
France 5
France Ô France Info Total groupe
2000 22,1 16,8 rowspan="7" Modèle:N/A 1,8 rowspan="14" Modèle:N/A rowspan="17" Modèle:N/A 40,7
2001 21,1 17,1 1,9 40,1
2002 20,8 16,4 2,4 39,6
2003 20,5 16,1 2,9 39,5
2004 20,5 15,2 3,0 38,7
2005 19,8 14,7 3,1 37,6
2006 19,2 14,7 3,1 37,0
2007<ref name="Médiamat2008">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> 18,1 14,1 0,4 3,3 35,9
2008<ref name="Médiamat2008"/> 17,5 13,3 0,9 3,0 34,7
2009<ref name="Médiamat2010">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> 16,7 11,8 1,1 3,1 32,7
2010<ref name="Médiamat2010"/> 16,1 10,7 1,6 3,2 31,6
2011<ref name="Médiamat2012">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> 14,9 9,7 2,0 3,3 29,9
2012<ref name="Médiamat2012"/> 14,9 9,7 2,1 3,5 30,2
2013<ref>Modèle:Lien web.</ref> 14,0 9,5 1,8 3,3 28,6
2014<ref name="Médiamat2015">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> 14,1 9,4 1,6 3,2 0,5 28,8
2015<ref name="Médiamat2015"/> 14,3 9,2 1,7 3,4 0,6 29,2
2016<ref>Modèle:Lien web.</ref> 13,4 9,1 1,9 3,4 0,8 28,6
2017<ref>Modèle:Lien web.</ref> 13,0 9,1 1,8 3,6 0,6 0,3 28,4
2018<ref name="2018_www.20minutes.fr"/> 13,5 9,4 1,6 3,5 rowspan="4" Modèle:N/A 0,4 28,4
2019<ref>Modèle:Lien web.</ref> 13,9 9,3 1,6 3,6 0,5 28,9
2020<ref>Modèle:Lien web</ref> 14,1 9,4 1,2 3,5 0,7 28,9
2021<ref name="Ozap2021"/> 14,7 9,4 0,8 3,3 0,7 28,9

Sites web

En Modèle:Date-, le site internet de France Télévisions a été victime d'une importante fuite de données, orchestrée par des pirates informatiques se faisant appeler "Linker Squad", concernant plus de 100 000 de ses contacts, annonce mercredi Modèle:Date- le groupe audiovisuel public<ref>Modèle:Article</ref>.

Le groupe se classe Modèle:2e sur les téléphones mobiles avec Modèle:Unité de visiteurs uniques, derrière Le Figaro (Modèle:Unité) et Modèle:3e sur les tablettes avec Modèle:Unité de visiteurs uniques, derrière Le Figaro (Modèle:Unité) et 20 minutes (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2016, la société de journalistes de France.tv info estime à Modèle:Unité le nombre de visites par mois pour le site web d'information de France Télévisions<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Conflits d'intérêts

Dans les années 1980, Catherine Nay poursuit sa carrière de commentatrice politique malgré sa liaison avec le ministre de la justice Albin Chalandon<ref name=Perrignon/>.

Les médias évoquent souvent la « jurisprudence Anne Sinclair » de 1997<ref name=Daragonjuri/>,<ref name="Fratjuri">"Audrey Pulvar et ses liaisons dangereuses" par Muriel Frat le Modèle:Date- dans Le Figaro [18]</ref>, journaliste politique qui avait accepté, pour faire taire les critiques, de renoncer à son émission vedette 7 sur 7 lorsque son mari Dominique Strauss-Kahn occupait un poste de ministre en 1997<ref name=Daragonjuri/>. En Modèle:Date-, le président François Mitterrand avait ainsi été interviewé à la télévision par Christine Ockrent et Anne Sinclair, toutes deux épouses de deux de ses ministres<ref name=Perrignon/>.

Dans les années 2000, sous Jacques Chirac, Béatrice Schönberg et Marie Drucker n'ont pas respecté la « jurisprudence Anne Sinclair » en demeurant présentatrices des grands journaux de France 2 et France 3, alors que Jean-Louis Borloo et François Baroin étaient ministres, n'y renonçant qu'au lancement officiel de la campagne présidentielle deux mois avant le vote pour le retrouver juste après concernant Marie Drucker. Tenant compte des critiques, Béatrice Schönberg a cependant accepté de quitter définitivement le JT quand Jean-Louis Borloo redevint ministre. Marie Drucker, compagne de François Baroin, a un peu plus tard, elle aussi accepté de quitter l'ensemble des plateaux de télé pour n'y revenir qu’à l'issue de sa relation avec le ministre de l’Outre-mer en 2008<ref>Modèle:Article</ref>.

Dans la décennie suivante, le secteur privé montre à nouveau l'exemple: dès Modèle:Date-, en pleine primaire socialiste, Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande, cesse définitivement d'animer sur Direct 8 l'émission «2012 : Portrait de campagne». Une semaine après, Audrey Pulvar fut critiquée sur internet et twitter<ref name=Fratjuri/> pour s'être affichée avec un autre candidat, Arnaud Montebourg<ref name=Fratjuri/>, au QG de campagne<ref name=Fratjuri/>, alors qu'elle participait au talkshow de Laurent Ruquier le samedi soir sur France 2<ref name=Fratjuri/>, le CSA déclarant même que son temps de parole à l'antenne sera décompté de celui Arnaud Montebourg<ref name=Fratjuri/>. Elle proteste, assurant que son compagnone « n'aura un rôle majeur que pendant les quelques jours »<ref name=Daragonjuri/>, mais sera finalement contrainte de laisser définitivement sa place sur France Inter et France 2 dès qu'il sera nommé ministre de l’Économie. Les médias révèlent alors qu'un autre futur ministre, Michel Sapin, va épouser Valérie de Senneville, journaliste du quotidien Les Echos<ref name="Perrignon">"Journalistes et politiques : liaisons dangereuses ?" par Judith Perrignon, dans Le Monde le Modèle:Date- [19]</ref>.

Audrey Pulvar jugera ensuite Modèle:Cita<ref name=Daragonjuri/> la simple mise en retrait de Léa Salamé, fin Modèle:Date-, des émissions qu’elle animait, pour la durée de la campagne électorale officielle de son époux Raphaël Glucksmann, tête de liste du Parti socialiste aux élections européennes de 2019. Cette décision avait pourtant été applaudie par Françoise Laborde, présidente d'honneur de l'association des femmes dans les médias<ref name="Daragonjuri">"Retrait de Léa Salamé : ce qu’ont fait ses consœurs avant elle" par Benoît Daragon le Modèle:Date- [20]</ref>. Son compagnon avait alors dit dans la presse people qu'il culpabilisait<ref>"Léa Salamé revient sur son "acte d'amour incroyable" pour Raphaël Glucksmann" dans public le Modèle:Date- [21]</ref> mais Léa Salamé avait ensuite repris la présentation de son émission politique dès que son compagnon fut élu chef de file des députés socialistes à Bruxelles, même si un proche des époux avait pourtant reconnu que la profession de journaliste « est tellement décriée qu'il faut savoir anticiper les ennuis et ne pas choquer le public » en cas de conflits d'intérêts<ref name=Daragonjuri/>. Peu avant, en Modèle:Date-, quand Roxana Maracineanu fut nommée ministre des Sports, son mari Franck Ballanger, journaliste sportif à Radio France, avait accepté de suspendre ses missions pendant toute la durée du mandat de son épouse<ref name=Daragonjuri/>.

France Télévisions annoncera une autre mise en retrait pour la durée de la campagne électorale, celle de Thomas Sotto, équipier de Léa Salamé, dans l'émission politique Élysée 2022, dont la presse a rapporté qu'il est depuis l'été 2021 en couple avec la responsable communication de Jean Castex<ref name=MeganeBelle/>. La décision sera cette fois prise dès Modèle:Date- et Léa Salamé réagira en affirmant être « sous pression »<ref name="MeganeBelle">« C'est assez dur ! » : Léa Salamé assure être « sous pression » par Megane Belle le Modèle:Date- dans Gala [22]</ref>. Conscient de la polémique suscitée, le journaliste déclare publiquement que la décision est Modèle:Cita et qu'il doit s'y plier Modèle:Cita<ref>"Thomas Sotto arrête "Elysée 2022" car il entretient une relation avec une conseillère de Castex", par la rédaction numérique de France Inter le Modèle:Date- [23]</ref> mais confirme qu'il continuera à présenter Télématin ainsi que les éditions du JT de 20 heures le week-end, en joker de Laurent Delahousse.

Polémiques et condamnations

Émission On n'est pas couché et Éric Zemmour

Le Modèle:Date-, Éric Zemmour est condamné par le tribunal correctionnel de Paris pour provocation à la discrimination raciale à la suite de ses propos sur Modèle:Citation tenus dans des émissions de Canal+ et France Ô. Le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, puis la CGT, écrivent une lettre ouverte au président de France Télévisions, Rémy Pflimlin, lui demandant des sanctions contre le journaliste, comme sa suspension de l'émission On n'est pas couché. Mais le PDG refuse de désavouer Éric Zemmour et répond que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Syndicat de la Magistrature

En 2013, à la suite de l'affaire du mur des cons, la direction de France Télévisions demande une mise à pied de Clément Weill-Raynal, le journaliste à l'origine des révélations<ref>« "Mur des cons" : demande de mise à pied de Clément Weill-Raynal », lemonde.fr, Modèle:Date-.</ref>, le Syndicat national des journalistes ayant estimé que Modèle:Citation<ref>: «Mur des cons» : le syndicat des journalistes soutient celui de la magistrature, le parisien, Modèle:Date-</ref>.

Discrimination antiblancs

En Modèle:Date-, la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte déclare lors d'une interview sur Europe 1<ref>Modèle:Lien web</ref> qu'Modèle:Citation. Ces propos suscitent une controverse, Ernotte se retrouvant accusée de « racisme » notamment par l'ancien animateur de Nulle part ailleurs Philippe Gildas<ref>Modèle:Article</ref>.

Aide à la Fondation des Femmes

En 2016, deux syndicats de France Télévisions demandent des comptes à leur direction au sujet d'une aide de 7 000 euros accordée à la Fondation des Femmes, dont la dirigeante, Anne-Cécile Mailfert, est également, selon Le Canard Enchaîné, la compagne d'un proche de Delphine Ernotte. Les syndicats s'interrogent aussi sur l'attribution de la réalisation de trois clips contre les clichés sexistes au réalisateur Maxime Ruszniewski, administrateur de cette fondation<ref>Aide de FranceTV à la Fondation des Femmes, clips anti-sexistes : les syndicats demandent des comptes, lexpress.fr, 16 mars 2016</ref>.

Fichage de journalistes

En Modèle:Date-, France Télévisions est condamnée pour fichage illicite de cinq journalistes de la rédaction de France 3 Auvergne, qui avaient porté plainte pour des faits remontant à 2015<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Manipulation et retouche des images

En Modèle:Date-, le CSA met en demeure France Télévision pour une retouche d'image lors d'un reportage traitant d'une manifestation des Gilets jaunes diffusé au 19/20 du samedi Modèle:Date- de France 3, estimant que « la modification d’un élément de la photographie d’origine lors de sa reproduction à l’antenne altérait sa signification dans un contexte particulièrement sensible »<ref>Modèle:Article</ref>.

Conflits d'intérêt et corruption

En Modèle:Date-, le journal Le Monde met en évidence l'incitation à la mise en avant de sujets européens en échange d'une part variable de la rémunération des rédacteurs en chef de France Télévisions<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Cloisonnement du journalisme d'investigation

Un livre-enquête du journaliste d'investigation Jean-Baptiste Rivoire publié en Modèle:Date-, dénonce les pressions d'Emmanuel Macron pour Modèle:Cita à la télévision<ref name=Azizi/>,<ref name=Bercoff/>,<ref name="www.youtube.com_Théophile_KOUAMOUO"/>,<ref name=oligarque/>. Delphine Ernotte est en particulier accusée d'avoir supprimé le Modèle:Date l'émission Pièces à conviction, diffusée sur France 3 depuis le Modèle:Date<ref name=oligarque/> et d'avoir Modèle:Cita à toutes les chaines de France Télévision<ref name=Bercoff/>, qui réduit à un seul décideur les choix en matière de journalisme d'investigation et réduit sa place<ref name=oligarque/> alors que c'était jusque-là un des points forts du groupe. Léa Salamé, qui travaille pour la chaîne mais aussi pour France Inter, a renoncé à poser la question à la présidente de France Télévisions lors de l'interview de sa patronne sur la radio<ref name=Guémart/>.

Condamnation pour licenciement abusif

En mars 2022, le conseil de prud'hommes a condamné la direction de France Télévisions à verser 45.000 euros d'indemnité et 100.000 euros de dommages-intérêts pour cause de licenciement « abusif » et « sans cause réelle ou sérieuse » du journaliste sportif Pierre-Etienne Léonard<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Manque de pluralisme

En 2022, le collectif #PasAvecMaRedevance dénonce l'absence de pluralisme et le manque d'impartialité à destination d'un public jeune de la plateforme internet France.tv Slash<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Projet de privatisation et de fin de la redevance

Dès novembre 2021, le quotidien Le Monde observe que l'audiovisuel public est devenu Modèle:Cita, et que sa privatisation est évoquée par les trois principaux rivaux d'Emmanuel Macron<ref name=enjeu/>. Roselyne Bachelot, ministre de la culture, a en décembre 2021 écarté publiquement l'idée, avancée par trois des candidats à l'élection présidentielle<ref name=Boullay/>,<ref name=Sallé/>,, d'une privatisation de France Télévision <ref name="Sallé">"Roselyne Bachelot tacle Zemmour et Le Pen sur la privatisation de l'audiovisuel public" par Caroline Sallé, dans Le Figaro le 20/12/2021 [24]</ref>. « Je suis évidemment vent debout contre la privatisation de l'audiovisuel public. Que ce soit Radio France ou France Télévisions, il s'agit d'un joyau », assure-t-elle, en rappelant que la redevance audiovisuelle n'est pas de 168 euros mais 138 euros. Éric Zemmour avait indiqué en Modèle:Date- qu’il souhaitait la supprimer<ref name="lemonde20211019">Modèle:Lien web.</ref>. Lors de son premier discours de campagne à Poissy, reçu par le Maire de la ville Karl Olive le 7 mars 2022, sous forme de questions/réponses retransmis en direct par toutes les chaînes d’informations en continues, le candidat/président Emmanuel Macron annonce lui aussi la suppression totale de la redevance télévisuelle dans son programme pour l’élection présidentielle 2022, avec pour explication de « redonner du pouvoir d’achat aux Français ». Sur le même sujet, Éric Zemmour avait poursuivi de son côté, quelques mois auparavant : vouloir en plus privatiser « en particulier France Inter et France Télévisions »<ref>"Présidentielle 2022. Éric Zemmour veut privatiser France Inter et France Télévisions", article de Philippé Mathé le 15 décembre dans Ouest France [25]</ref>, en fustigeant un Modèle:Citation. L'ex-président de la République François Hollande avait réagi en déclarant dans la presse que l'industriel Vincent Bolloré, déjà propriétaire de deux chaînes de télévisions, a Modèle:Cita<ref>"Présidentielle : Vincent Bolloré roule-t-il pour Éric Zemmour ?" article d'Alexis Boisselier le 15 décembre dans Ouest France [26]</ref> tandis qu'une enquête révèle qu'Éric Zemmour a été favorisé par des milliardaires des médias actifs lors des trois présidentielles précédentes<ref name=Bercoff/>. Conseiller d'Éric Zemmour, le trentenaire Jonathan Nadler, banquier d’affaires chez JP Morgan, est chargé du projet<ref name=Boullay/>, qui consiste à transférer aux conseils régionaux, sur le modèle espagnol, France 3 et France Bleu, pour ne privatiser que France 2, France Info TV, France Inter, le Mouv et FIP<ref name="Boullay">"Privatiser l’audiovisuel public: est-ce si fou?" Catherine Boullay Par Catherine Boullay, dans L'Opinion le 30 décembre 2021 [27]</ref>. Valérie Pécresse a de son côté déclaré le 23 septembre, que la privatisation n'était pas un « tabou » pour elle<ref name="enjeu">"L'audiovisuel public, un enjeu démocratique au cœur de la présidentielle" par Sandrine Cassini, dans Le Monde, le 16 novembre 2021 [28]</ref>. Marine Le Pen avait été la première, dès le 8 septembre, à proposer les mêmes réformes dans un entretien au Figaro<ref name=enjeu/>. En 2015, une proposition de loi rédigé par le député LR Patrick Balkany, visant à privatiser l'audiovisuel publié avait été écarté par l'Assemblée nationale<ref name=enjeu/>.

En janvier 2022, alors que le Sénat auditionne de puissants industriels des médias comme Vincent Bolloré et Bernard Arnault sur la concentration en France<ref name=AFP/>, le journaliste Jean-Baptiste Rivoire, en présentant son livre-enquête sur le sujet à l'Agence France-Presse<ref name="AFP">"Médias: le système des "oligarques de l'info" dénoncé par un journaliste d'investigation", dépêche de l'Agence France-Presse, le 17 janvier 2022 [29]</ref>,<ref name=edition>Modèle:Ouvrage</ref>, a proposé que Modèle:Cita<ref name=AFP/>.

Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

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Liens externes

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