Jérusalem

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Modèle:Semi-protection longue Modèle:Méta bandeau de note Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Ville statut controversé

Jérusalem (prononcé en français Modèle:MSAPI ; nom hébreu : Modèle:Langue, Yerushaláyim [dénomination israélienne officielle] ; nom arabe : Modèle:Lang, al Quds, ou Modèle:Langue, Ûrshalîm [dénomination israélienne officielle en arabe]) est une ville du Proche-Orient, qui tient une place centrale dans les religions juive, chrétienne et musulmane.

Elle est aujourd'hui de facto la capitale d'Israël et, pour la partie Est, la capitale proclamée et revendiquée par l'État de Palestine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville abrite également les territoires français enclavés du Domaine national en Terre sainte.

La ville s’étend sur Modèle:Unité pour une population de Modèle:Unité en janvier 2022<ref name="population 2022" />. La ville, chef-lieu du district de Jérusalem, est cosmopolite : s'y mêlent de nombreuses religions, peuples, groupes socio-économiques. La vieille ville, d'une superficie assez réduite (moins de Modèle:Unité), est historiquement composée de quatre quartiers avec : un quartier musulman, un quartier arménien, un quartier chrétien et un quartier juif. Ces quartiers sont entourés de remparts dont la partie visible aujourd'hui a été érigée entre 1535 et 1538. Cependant, les recherches menées par Vincent Lemire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> montrent le caractère Modèle:Page h' (apportée par les pèlerins et les visiteurs) de cette cartographie tardive (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) qui met de côté la complexité des dynamiques de peuplements des différentes parties de la vieille ville.

La municipalité qui se situe à environ Modèle:Unité d'altitude est éloignée de Modèle:Nombre de la mer Morte, Modèle:Unité en dessous du niveau de la mer.

Étymologie et dénominations

Fichier:Western Wall Panoramic.jpg
Vieille ville : panorama du Mur occidental (Mur des Lamentations) surmonté du dôme du Rocher et de la mosquée al-Aqsa.

Modèle:Article détaillé Jérusalem est mentionnée pour la première fois dans les textes égyptiens dits Modèle:Citation<ref name="nomsdejerusalem2">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="mercer">Modèle:Harvsp.</ref> ({{#switch: XIX

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}}, à la période où l'Égypte a vassalisé Canaan) sous le nom de Rushalimu. La prononciation exacte du nom égyptien ne ressort pas clairement des hiéroglyphes (on trouve aussi Urushalimu ou d'autres variantes<ref name="hist2">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="nomsdejerusalem2" />). On peut supposer que le nom de la ville reflète le culte du dieu Shalem ou Shalimu car il était courant alors d'appeler les cités du nom du dieu local<ref name="hist2" />,<ref name="nomsdejerusalem2" />. Le nom de Jérusalem se réfère donc au culte du dieu des Cananéens, Shalem était un dieu populaire dans le panthéon ouest sémitique, divinité de la création, de l'exhaustivité, et du soleil couchant. Comme la première syllabe de Jérusalem vient de uru, qui signifie « fondation » ou « ville fondée par », le sens du nom primitif est donc « fondée par Shalem », ou « sous la protection de Shalem »<ref>N. Na'aman, « Canaanite Jerusalem and its central hill country neighbours in the second millennium B.C.E. », Ugarit-Forschungen Vol. 24 (1992), Modèle:P..</ref>,<ref>L. Grabbe, Ethnic groups in Jerusalem, in Jerusalem in Ancient History and Tradition (Clark International, 2003) Modèle:P..</ref>,<ref>John Day, Yahweh and the gods and goddesses of Canaan, Sheffield Academic Press 2002, Modèle:P..</ref>.

Une étymologie détaillée était donnée en 1859 par Sander et Trenel : le nom de « Yeru-Shalem » provient de deux racines chaldéennes, YeRu (« ville », « demeure »<ref group="Note">Et éventuellement « peuple », selon Wilhelm Gesenius Modèle:Référence Harvard.</ref>) et ShLM, qui ont donné les mots shalom en hébreu et salaam en arabe. Cette racine trilitère ShLM signifie aujourd'hui « paix », mais le sens initial est celui de la complétude, de l'achèvement<ref>Modèle:Référence Harvard sans parenthèses.</ref>,<ref group="Note">Toujours selon Sander et Trenel, la racine verbale ShLM signifie « achever ».</ref>, d'où dérive ultérieurement la notion de paix<ref name="nomsdejerusalem2" />.

En 130 après J.-C., l'empereur romain Hadrien change le nom de Jérusalem en « AElia Capitolina »<ref>BNF - Abbé Lucien Alazard, Souvenirs de mon pèlerinage aux Lieux saints (25 avril-10 juin 1882), éd. Vve E. Carrère, Rodez, 1883, Modèle:P. : « Jérusalem perdit jusqu'à son nom. En la relevant, Adrien l'appela Oelia-Capitolina. » Lire en ligne.</ref>, (Aelius, nom de famille d'Hadrien ; Capitolina, en hommage au dieu de Rome, Jupiter capitolin) et il refonde la ville. Devenue païenne, elle est la seule agglomération de l'Empire romain à être interdite aux Juifs jusqu'en 638. Durant plusieurs siècles, elle est simplement appelée Aelia, jusqu'en 325 où Constantin lui redonne son nom et christianise la ville<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} K.G. Holum, « Hadrian and St. Helena: Imperial Travel and the Origins of Christian Holy Land Pilgrimage », dans R. Ousterhout (éd.), The Blessings of Pilgrimage, Urbana, 1990, Modèle:P..</ref>.

Après la conquête musulmane du calife Omar en 638, elle devient Iliya (إلياء) en arabe, ou Bayt al-Maqdis (« Maison du Sanctuaire »), équivalent du terme hébreu Beit ha-Mikdash (« Maison sainte »), tous deux désignant le Temple de Jérusalem, ou le lieu du voyage et d'ascension de Mahomet, al-Aqsa, (الاقصى), où se situait auparavant le temple juif, détruit en 70<ref>Simon Claude Mimouni, Le judaïsme ancien du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant notre ère au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de notre ère, Paris, 2012, éd. PUF, Modèle:P. 523.</ref>,<ref>Moshe Gil, A History of Palestine, 634-1099, Press Syndicate of the University of Cambridge, 1997, New York, Modèle:P. 297.</ref>.

Histoire

Modèle:Article détaillé La frise chronologique ci-dessous présente la succession des principales puissances ou dynasties qui ont administré Jérusalem.

<timeline> ImageSize = width:680 height:auto barincrement:12 PlotArea = top:10 bottom:30 right:130 left:20 AlignBars = justify

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 from:-2000 till: -1500 color:y text:"Période proto-canaanéenne"
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Géographie

Fichier:Jerusalem 3D.jpg
Reconstitution 3D de la topographie de Jérusalem à partir des données SRTM.

Topographie

Jérusalem, couvrant Modèle:Unité, est localisée entre la mer MéditerranéeModèle:Unité) et la mer MorteModèle:Unité), sur l'extrémité d'un plateau calcaire des monts de Judée (dont le mont Sion) à Modèle:Unité d’altitude moyenne, avec de fortes variations entre monts et vallées (de Modèle:Unité environ). Le mont Scopus culmine à Modèle:Unité au nord-est et la vallée du Cédron descend sous les Modèle:Unité.

Monts

Le point le plus élevé est le mont Herzl à l'ouest, avec Modèle:Unité<ref group="Note">Voir la discussion correspondante.</ref>.

Les sept collines de Jérusalem<ref>Les « sept montagnes » de Jérusalem sont mentionnées dans le midrash Pirke (section 10) du rabbi Eliezer, in Le Livre des Légendes, éd. Bialik et Ravnitzky, parag. 111, Modèle:P..</ref> sont une région vallonnée des montagnes de Judée, dont les longues extensions se poursuivent vers la plaine côtière à l'ouest et la vallée du Jourdain à l'est<ref>Source : Ministry of Tourism.</ref>. En leur centre, Jérusalem est construite à quelque Modèle:Unité d'altitude<ref>Modèle:Article</ref> sur cette série de collines : l'Ophel avec les monts Moriah, Herzl (הר הרצל) à l'ouest, des Oliviers (har HaZeitim) s'étendant sur plus de trois kilomètres<ref>Modèle:Article</ref> avec les monts Sion, Scopus (הַר הַצּוֹפִים, har HaTsofim) au nord-est... Ces collines lui ont servi de défense naturelle par le passé et ont joué un rôle dans son développement au cours des siècles. Elles figurent actuellement des sortes de frontières invisibles entre les divers quartiers de Jérusalem<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.

Vallées

La cité est entourée de toutes parts de plusieurs vallées, parmi lesquelles celles au nord, proches du plateau, sont moins prononcées que celles situées dans les autres directions. Les deux principales se trouvent au nord-ouest de la ville actuelle.

À l'est de l'ancien Temple, la vallée de Josaphat descend une partie de la ville pour devenir vallée du Cédron (nahal Kidron, נחל קדרון) ; elle sépare la Vieille ville du mont des Oliviers. La vallée Beth Zeita part du nord de la vieille ville actuelle et suit presque en parallèle la vallée du Cédron qu'elle rejoint au pied de l'extrémité nord-est de l'esplanade du Temple ; on y trouve des piscines (de Bethesda, d'Israël) alimentées par les pluies que charrie la vallée. À l'ouest, se trouve l'étroite vallée de la Géhenne (Guei Hinnom, גיא הנום) qui débute près de la porte de Jaffa où ici, elle prend parfois le nom de « vallée de Mamilla »<ref>Wulfran Barthelemy, « Ketef Hinnom ou le trésor de Jérusalem », Histoire antique et médiévale in Histoire de l'Antiquité à nos jours | Magazine bimestriel, sur www.histoire-antique.fr, éd. Faton, 2015 (consulté le 12 août 2018), Modèle:P. 54-61. Lire en ligne.</ref>, se poursuit vers le sud puis bifurque vers l'est pour rejoindre la vallée transversale (débutant vers la porte de Jaffa et allant d'est en ouest) et celle de Kidron. Entre Kidron et Hinnom, et à l'ouest du mont Moriah, la fine vallée transversale du Tyropéon<ref group="Note">« Tyropoeon » provient de la Guerre des Juifs de F. Josephe, et doit être « la forme corrompue d'un nom sémitique originel perdu ». V. Lemire, op. cit., « Topographie »</ref> qui a été en partie comblée (et en partie par l'actuelle rue King David), commence au nord de la porte de Damas, entre dans la Vieille ville et continue sa route pour rencontrer la vallée latérale jusqu'à la Porte des Maghrébins (dite aussi « des Immondices »). Ces trois grandes vallées se rejoignent au sud de l'Ophel, notamment au niveau de l'actuelle piscine de Siloé, pour s'unir en Cédron qui s'élargit et poursuit sa course plus loin au sud-est, vers le désert de Judée et la mer Morte<ref name=":0" />.

Modèle:Wide image

Climat

Jérusalem possède un climat méditerranéen et dans une moindre mesure montagnard<ref>V. Lemire, op. cit., chap. « Topographie du Jérusalem »</ref>. Il est marqué par une forte chaleur et une forte aridité en été. Seuls quelques mois en hiver sont humides, en particulier février, où tombe plus de la moitié des précipitations totales annuelles. La neige survient une année sur trois, particulièrement en février ; certaines tempêtes ont fait beaucoup de dégâts, notamment en Modèle:Date-, avec Modèle:Unité de neige, et en 1920, avec Modèle:Unité<ref> Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:Climat

Urbanisme

Modèle:…

Démographie

Modèle:Article détaillé

Modèle:Diagramme circulaire

On appelle Hiérosolymitains les habitants de Jérusalem.

En 1947, il y avait Modèle:Nb dont Modèle:Nb (49 %) et Modèle:Nb et autres (51 %) dans le territoire incluant Jérusalem et les villes et villages proches dont Ein Kerem, Abu Dis, Bethléem et Shuafat<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1967, il y avait Modèle:Nb dont Modèle:Nb (74 %) et Modèle:Nb (21 %). En 2004, on comptait Modèle:Nb dont Modèle:Nb (65 %) (dont 200 000 à l’est) et Modèle:Nb (32 %). En 2019, 60,3 % des habitants de Jérusalem étaient juifs, 36,8 % musulmans et 1,4 % chrétiens<ref name="religions">Religions à Jérusalem en 2019</ref>.

La population chrétienne de Jérusalem est de plus en plus faible : elle compte actuellement environ 10 000 personnes, soit un peu plus d'un pour cent de la population de la ville, alors qu'elle représentait un quart de la population un siècle plus tôt<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2005, le taux de fécondité des populations juives et arabes de Jérusalem est identique pour la première fois avec Modèle:Nb par femme — conséquence de la baisse significative de la natalité arabe enregistrée depuis quelques années<ref>Modèle:Article.</ref>. Depuis cette date, la fécondité des populations juives (Modèle:Nb par femme en 2018) a même largement dépassé celle des populations musulmanes (Modèle:Nb par femme en 2018).

Un autre aspect démographique est le déficit migratoire de la ville, puisque chaque année, les habitants quittant la ville sont de 6 000 ou 7 000 plus nombreux que ceux qui viennent s'y installer. La majorité part habiter dans la proche banlieue de Jérusalem où les coûts du logement sont nettement inférieurs.

La ville dite « trois fois sainte »

Fichier:Das Österreichische Hospiz zur Heiligen Familie März 2012.jpg
Vue sur la vieille ville depuis l'hospice autrichien sur la Via Dolorosa.

La ville de Jérusalem est considérée comme « trois fois sainte » car elle contient les lieux les plus sacrés des religions juive et chrétienne et le troisième lieu saint de l'islam. Au total, on dénombre 56 lieux saints (et une centaine d'autres de moindre importance) majoritairement placés à Jérusalem-Est<ref>Chapitre « Les Lieux Saints et le bassin historique » in (he) Ha'agan Hahistori shel Yerushalayim : Be'ayot v'Chalufot Lepitronan (Le Bassin historique de Jérusalem : Problèmes et solutions de rechange pour les résoudre), Institut de Jérusalem pour les études israéliennes, Jérusalem, 2007, de Modèle:Lien (professeur émérite à l'Université hébraïque), cité in (en) Jerusalem, Delusions of Division, Jerusalem center, 2015, chap. 4-B, par Nadav Shragai (chercheur et ancien journaliste à Haaretz, actuellement à Israel Hayom). Lire en ligne.</ref>. Parmi les lieux saints les plus notables :

Jérusalem est donc un site privilégié :

Pour les Juifs

Fichier:Half Shekel.jpg
Demi-shekel d'argent, Judée, v. 68-9 ap. J.-C. Inscription : « Jérusalem-la-Sainte ».
Fichier:Jewish Quarter (Jerusalem).JPG
Rue du Kotel dans le Quartier juif de la vieille ville de Jérusalem.
Fichier:Jerusalem 07-2012 (7550182272).jpg
Le Kotel, dit Mur des Lamentations, vestige du grand Temple de Jérusalem.

Depuis plus de Modèle:Unité<ref>Diane Slavik, Cities through Time: Daily Life in Ancient and Modern Jerusalem, Geneva, Illinois: Runestone Press, 2001, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref> car Jérusalem est considérée à la fois comme un lieu important des pérégrinations bibliques des patriarches hébreux, la capitale du roi David et plus tard du royaume juif hasmonéen. Jérusalem est mentionnée Modèle:Nobr dans la Bible hébraïque et son synonyme Sion y apparaît Modèle:Nobr.

Après les deux destructions du Temple de Jérusalem (587 Modèle:Av JC ; 70 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}}) et les dispersions du peuple juif qui ont suivi, le judaïsme a toujours évoqué un retour à Jérusalem, ancienne capitale du royaume d'Israël de David. Le premier exil babylonien avait déjà entraîné un premier retour des Juifs sur la Terre promise pour reconstruire le Temple. L'identité juive, elle, est restée constamment et intimement liée à Jérusalem, la « fille de Sion », à travers l'héritage biblique et historique qui a continué à être transmis et enseigné de génération en génération depuis le second exil dit « de Rome » du Peuple juif.

C'est la ville où le culte religieux était rendu à l'époque des deux Temples et où demeure le Kotel dit Mur des Lamentations, vestige du Temple d'Hérode et lieu de prière adossé au Mont du Temple<ref group="Note" name=":1">En 1967, Israël possède le Mont du Temple, lieu le plus sacré pour les Juifs, devenu ensuite Esplanade des Mosquées, lieu sacré pour les musulmans, et confie son administration (affaires religieuses et internes) sauf sa sécurité, au Waqf islamique. Il établit alors un modus vivendi selon lequel les Juifs peuvent visiter l'endroit mais ne peuvent pas y prier - accord dans le but d'« éviter de blesser les sentiments des musulmans et provoquer un conflit entre les religions », N. Shragaï, op. cit., 2015.</ref> ou Esplanade des Mosquées<ref name=":2" group="Note" />. C'est à Jérusalem que, selon leurs textes saints, les Juifs attendent l'arrivée du Messie. C'est aussi un lieu de pèlerinage religieux au cours des trois fêtes de pèlerinage (Pâques, Pentecôte, Tabernacles). Ainsi, tous les ans durant la fête de Pessa'h (Pâque juive), les mots Modèle:Citation viennent clôturer chaque cérémonie. Après chaque repas, la prière du Birkat hamazone (bénédiction pour la nourriture) cite Jérusalem<ref group="Note">Conformément à Deut. 8:10, la prière du Birkat bôneh yerušalayîm, comprise dans celle d'« action de grâces » du Birkat hamazone dite après chaque repas, bénit « Celui qui construit Jérusalem ».</ref>. Et partout dans le monde, la prière quotidienne traditionnelle du Juif pieux est toujours adressée en se tournant vers Jérusalem et bénit la construction de cette ville, tout en appelant au retour des exilés. Modèle:Citation, Amida.

Modèle:Citation, Is. 62:1.

Pour les chrétiens

Fichier:Icon 03025 V`ezd v Ierusalim. 1570-e g. Ukraina.jpg
L'entrée à Jérusalem (de Jésus-Christ). Icône ukrainienne, vers 1570.

Depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et les récits de la vie de Jésus de Nazareth, telle que décrite dans les Évangiles, depuis sa montée au Temple de Jérusalem jusqu'à sa crucifixion et sa résurrection, selon le dogme chrétien, Jérusalem est le théâtre de la Passion du Christ. Consécutivement, on y trouve le Cénacle, la via Dolorosa ou le jardin de Gethsémani au pied du Mont des Oliviers où figure l'église de l'Ascension<ref group="Note">L'église de l'Ascension sur le mont des Oliviers, est détenue par les musulmans comme une mosquée, N. Shragaï, op. cit., 2015.</ref>, lieux de pèlerinage. On y vénère aussi des souvenirs de Marie de Nazareth, de saints Étienne et Jacques qui y furent martyrisés, etc. Sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin, et les empereurs byzantins y érigèrent des sanctuaires somptueux sur les lieux saints dont le Saint Sépulcre.

Ce lien entre les chrétiens et Jérusalem a également été entretenu par les croisades successives en Terre sainte au Moyen Âge. Jérusalem fut alors la capitale du Royaume latin de Jérusalem de 1099 à 1187. Elle est l'un des patriarcats historiques (avec Rome, Antioche, Alexandrie, Constantinople).

C'est aussi à Jérusalem, à l'endroit où il était monté au ciel, que les chrétiens attendent le retour du Christ, le jour du Jugement dernier.

Pour les musulmans

Modèle:Article détaillé

Fichier:Israel-2013-Aerial-Temple Mount 02.jpg
Haram al Sharif, Esplanade des mosquées, troisième lieu saint de l'islam, avec le Dôme du Rocher au centre et la mosquée al-Aqsa à droite.
Fichier:Jerusalem-Felsendom-12-2010-gje.jpg
Le dôme du Rocher surmonté de sa coupole.
Fichier:Al-Aqsa.jpg
La mosquée al-Aqsa.

Pour les musulmans, la sainteté de la ville provient de toutes les raisons précédemment citées et surtout à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, du fait que selon la tradition, le prophète de l'islam Mahomet y aurait effectué son voyage nocturne (Isra) en 620 ap. J.-C.

Le Coran ne mentionne pas explicitement le nom de la ville de Jérusalem mais les traditions l'associent à quelques passages du texte coranique<ref group="Note">« Il faut toutefois noter que ces interprétations se trouvent le plus souvent en concurrence avec des lectures de ces mêmes passages qui proposent d'autres identifications ». Cf : François Déroche.</ref>. Le premier est le récit de la montée au ciel de Mahomet (al Mi'raj : l'ascension), accompagné par l'ange Gabriel, à l'emplacement de la « Mosquée la plus lointaine ». C'est en référence à ce récit que la mosquée de Jérusalem sur l'Esplanade des Mosquées<ref name=":1" group="Note" />,<ref name=":2" group="Note">Seule la presse française utilise l'expression « Esplanade des Mosquées ». Pour le reste du monde, l'endroit est appelé « Haram al Sharif » ou « Temple mount » (mont du Temple). Voir Jérôme Bourdon, Le Récit impossible : Le conflit israélo-palestinien et les medias, Groupe De Boeck, 2009, Modèle:P..</ref> (al-Ḥaram aš-Šarīf, « Noble Sanctuaire ») a été appelée « al-Aqsa », ce qui veut dire « le plus éloigné », et identifiée comme telle au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIIe{{#if:|  }} }} ou au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Note">La « Mosquée la plus lointaine » (Coran 17:1) sera identifiée comme la Mosquée al Aqsa à partir de la moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (selon S. Nuseibeh et O. Grabar in Le Dôme du Rocher, 1997, Albin Michel, Modèle:P.) voire au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (selon P. Soucek in « The Temple of Solomon in Islamic Legend and Art », éd. Joseph Gutman, The Temple of Solomon : Archaelogical Fact and Medieval Tradition in Christian, Islamic and Jewish Art (Religion and the Arts, 3), Scolars Press, Montana, États-Unis, Modèle:P.).

Ce n'est qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que les mots masjid Al-Aqsa (« la Mosquée la plus lointaine »), issus du Coran, figureront sur cette même mosquée (Simonnot, op. cit. Modèle:P.).</ref>. Absent donc du Coran, le nom de Jérusalem comme lieu du Voyage nocturne de Mahomet est, par contre, parfaitement explicite dans le récit d'Ibn Ishaq<ref>Modèle:OuvrageModèle:Citation bloc.</ref>, rédigé 120 à Modèle:Nobr après l'Hégire<ref>Hichem Djaït, « La vie de Muhammad », T.2, dans Google livres (Section : La Sira d'Ibn Ishaq et les débuts de l'histoire prophétique) : [1]</ref> (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Pour François Déroche, Modèle:Citation<ref name=":1">François Déroche, "Jérusalem" in Amir-Moezzi, Dictionnaire du Coran, Paris, 2007, Modèle:P..</ref>.

De même, selon les traditions musulmanes, les premiers musulmans priaient en direction de Jérusalem<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> - choix communément « interprété comme une tentative en vue de convertir les Juifs de Médine et des environs »<ref name=":4" /> ; la direction de la Ka'ba de La Mecque est établie par Mahomet plus tard, en 624<ref>« Nous voyons souvent ton visage tourné vers le ciel. Nous te donnerons donc une Qibla qui te plaira. Tourne ton visage dans la direction de la Mosquée Sacrée (...). Ceux qui ont reçu le Livre savent que c'est la Vérité venue de leur Seigneur » (Coran 2:144) cité in Al'Sîra, Mahmoud Hussein, 2007, Modèle:P..</ref>. Si le texte coranique mentionne un changement de qibla, il ne cite pas la ville de Jérusalem<ref name=":1" />. Enfin, s'appuyant sur des traditions juives et chrétiennes, l'islam reconnait dans l'expression « l'endroit proche », le lieu du Jugement dernier, à Jérusalem<ref name=":1" />.

L'islamologue Pierre Lory indique que « la sacralité de Jérusalem était déjà présente aux premiers siècles de l’Hégire, comme en témoignent les mosquées omeyyades. Mais son poids s’est accru à partir des Modèle:S mini- et Modèle:S mini-, et s’est encore accentué à l’ère moderne »<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>. Pour les musulmans, Jérusalem se voit reconnaître les critères du lieu saint islamique : « nombril de la terre, haut lieu, sanctuaire privilégié ». Ces trois qualités lui étaient déjà appliquées par la tradition juive, et dès le début de l'islam, des Juifs convertis à la religion musulmane, tels Ka‘b al-Ạhbār et Wahb b. Munabbih, « introduisent dans le corpus primitif, des éléments midrashiques les attribuant à cette ville »<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>. Quant à la notion de « mémorial prophétique », elle s'inscrit dans la tradition islamique (Jérusalem est la cité des prophètes (nabî) David (داوود, Dāwūd) et Salomon (سُلَيْمان, Sulaymān), comme le Coran les décrit), et dans le fait qu'« elle a servi de point de départ pour le mi‘rāj, l'Ascension de Mahomet au ciel » ; ainsi, elle a eu un rôle fondamental dans la piété populaire et mystique<ref name=":4" />.

L'islam a déclaré Jérusalem comme étant sa troisième ville sainte, mais son statut pour l'islam Modèle:Citation<ref name=":2">Encyclopedia of islam, "al-kuds", §11, Modèle:P. et suiv. trad. de l'anglais</ref>. Si les hadiths et les traditions musulmanes lui reconnaissent une place importante<ref group="Note">Ce fut un lieu de pèlerinage, notamment lorsque de grands projets architecturaux furent réalisés par les Omeyyades et plus tard par les Mamelouks.</ref>,<ref name=":3" />, elle est très fortement critiquée dès les premiers siècles de l'islam<ref group="Note">« Jérusalem au cours des {{#switch: -

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XI|-| – | XI }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}} n'a pas occupé une place prépondérante dans la conscience religieuse du mot islamique. » : Encyclopédie de l'islam, "Al Kuds", trad. de l'anglais.</ref>. La dimension religieuse de Jérusalem se développe principalement à partir de 1144 et de l'apparition du religieux dans le discours politique de Zengi dans sa lutte contre les royaumes francs<ref name=":2" /> ; les mots masjid Al-Aqsa (« la Mosquée la plus lointaine »), issus du Coran, ne figureront sur cette même mosquée qu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Simonnot, op. cit. Modèle:P.</ref>.

Ce changement de rapport à Jérusalem s'observe par les critiques s'élevant du monde musulman contre le démantèlement des fortifications de Jérusalem en 1219 et la cession de la ville à Frédéric II en 1229, alors que la conquête de la ville par les croisés de la Première croisade, au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} siècle, n'avait pas créé de telles réactions<ref group="Note">"The often-noted astoundind fact that the conquest of Jerusalem by the crusaders and its conversion into an exclusively Christian city did not arouse any strong Muslim reaction for decades also indicates that the veneration for the Holy City had not yet become a spiritual force in Islam", cf. Encyclopedia of islam.</ref>,<ref name=":2" />. Modèle:Citation<ref group="Note">« Le culte de Jérusalem - au rebours de celui de la Mecque et de Médine - n'était par conséquent, qu'un phénomène local, limité à la ville et à la province palestinienne, peut-être aussi à certaines parties de la Syrie. » Cf : E. Sivan, op. cit.</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Administration et politique

Fichier:Charles-Théodore Frère, Jerusalem et ses environs 1837.JPG
Charles-Théodore Frère, Jérusalem et ses environs, 1837.

Modèle:Article détaillé La ville tient également une place importante dans les sentiments nationaux israélien et palestinien. L’État d’Israël a fait de Jérusalem-Ouest sa capitale en 1949 (la Jordanie occupant le reste de la ville) puis a fait de Jérusalem Modèle:Citation sa capitale après la conquête de la ville en 1967. Bien que de manière générale, ce soit le pouvoir exécutif d'un pays qui choisisse sa propre capitale où siègent ses institutions fondamentales, la grande majorité des pays du monde ont depuis retiré leur ambassade de la ville, contestant à Israël ce choix de 1967. Pour la communauté internationale, Jérusalem-Est est considérée comme « occupée ».

Fichier:Jews evacuate the Old City, 1936.jpg
Juifs évacués de la vieille ville par l'armée anglaise en 1936.

Jérusalem a été proclamée « capitale éternelle » d'Israël en 1980 puis capitale de la Palestine en 1988, bien que l'autorité palestinienne n'y siège pas. Selon la communauté internationale, le statut de la ville doit faire l'objet de négociations entre Israéliens et Palestiniens.

Limites administratives

La municipalité israélienne administrait Modèle:Unité de la ville avant la guerre des Six Jours. La municipalité jordanienne ne couvrait que les Modèle:Unité dont la Vieille ville. Le conseil des ministres israélien du Modèle:Date- étend le territoire municipal à Modèle:Unité incluant des terres en bordure des villes d'Al-Bireh, Ramallah et Bethléem. Après la loi de Jérusalem de 1980, un amendement du Modèle:Date- fixe définitivement les limites de la municipalité<ref>Modèle:Harvsp</ref> dont la surface est en 2016 de Modèle:Unité<ref name="abstract 2020">Modèle:Lien web</ref>.

Question du statut de Jérusalem

Fichier:EastJerusalemMap-en.svg
Extension des limites municipales de Jérusalem.

Le statut de la ville, intégralement sous administration civile israélienne depuis la guerre des Six Jours, est contesté. La « ligne verte » séparait auparavant Jérusalem-Ouest (Israël) et Jérusalem-Est (territoire occupé par la Jordanie) depuis les accords d'armistice israélo-arabes de 1949. Ces accords indiquent explicitement que la ligne d'armistice ne préjuge pas des revendications territoriales ultérieures. En particulier l'accord israélo-jordanien stipule dans son article VI.9 : Modèle:Citation. La tentative de confirmation de ces lignes d'armistice en frontières a échoué à la conférence de Lausanne de 1949 (Modèle:Date--Modèle:Date-). Elle avait été convoquée par la commission de conciliation des Nations unies<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Finalement les accords d'armistice n'ont pas été enregistrés par les Nations unies qui ont néanmoins contribué à leur surveillance. Ils ont fait l'objet d'une garantie par les membres occidentaux du Conseil de sécurité des Nations unies (États-Unis, France, Royaume-Uni). C'est la déclaration tripartite du Modèle:Date-. Entre-temps, la Chambre des députés jordanienne et la Chambre des notables a voté le Modèle:Date- l'annexion de Jérusalem-Est et de la Cisjordanie.

La loi fondamentale israélienne du Modèle:Date- déclare que Modèle:Citation<ref name="Cypel">Modèle:Lien web</ref>. La résolution 476 et la résolution 478 du Conseil de sécurité de l'ONU estiment que le vote du Parlement israélien constitue Modèle:Citation et appelle les Modèle:Citation<ref name="Cypel" />. Elles réaffirment que Modèle:Citation, qu'il doit être mis fin à l'occupation de Jérusalem et que Modèle:Citation. Le Conseil de sécurité mentionne dans ses attendus la ville sainte de Jérusalem, en effet, la délimitation de la vieille ville est la seule internationalement établie.

Fichier:Jerusalem Dome of the rock BW 14.JPG
Vue générale avec le dôme du Rocher sur l'esplanade des Mosquées (Haram al Sharif), ou mont du Temple.

Le Modèle:Date-, le roi Hussein déclare à la télévision que la Jordanie abandonne ses revendications de souveraineté sur la Cisjordanie et Jérusalem-Est à l'Organisation de libération de la Palestine<ref>Modèle:Article.</ref>. Pour autant, cette déclaration n'a pas de valeur en droit international. Le Modèle:Date- le Traité de paix israélo-jordanien est signé. Les frontières internationales entre Israël et la Jordanie sont fixées. Mais, le statut des territoires Modèle:Citation, c'est-à-dire notamment Jérusalem-Est, est réservé<ref>Traité de paix israélo-jordanien, article 3, paragraphe 2.</ref>. Il est néanmoins précisé que « le rôle spécial » du royaume de Jordanie sur les lieux de pèlerinage musulmans de Jérusalem est reconnu. Une priorité sera accordée à ce rôle historique lors des négociations sur le futur statut permanent de la ville<ref>Traité de paix israélo-jordanien, article 9, paragraphe 2.</ref>, ceci conformément à la Déclaration de Washington du Modèle:Date-<ref>Déclaration de Washington, partie B, paragraphe 3.</ref>. En 2000, l'Autorité palestinienne vote une loi établissant Jérusalem capitale d'un futur État, cette loi est ratifiée en 2002. Pour les parties en présence, le statut de Jérusalem reste une question clé de la résolution du conflit israélo-palestinien. En décembre 2003, l'Initiative de Genève, plan de paix alternatif établi par les anciens partenaires des négociations de Taba, prévoit, dans le cadre d'un règlement global du conflit israélo-palestinien, le partage de la souveraineté sur Jérusalem qui serait la capitale des deux États, les quartiers arabes et l'esplanade des Mosquées étant sous souveraineté palestinienne.

La question de la légitimité de chacune des deux parties sur Jérusalem entraîne également des débats d'ordre archéologique. Les Israéliens ont entamé depuis 1967 des recherches pour tenter d'apporter des preuves du Temple de Jérusalem. Palestiniens et Israéliens s'accusent réciproquement de mener des travaux, les uns pour détruire des preuves archéologiques de cette existence, les autres pour fragiliser les fondations des mosquées de la vieille ville. D'après les experts israéliens, les fondations des mosquées ont été fragilisées par plusieurs tremblements de terre au cours des derniers siècles. La discussion sur l'utilisation des expressions mont du Temple/esplanade des Mosquées (Haram al Sharif)<ref name=":2" group="Note" /> est significative par rapport aux soucis des deux parties de gagner la bataille de la légitimité sur Jérusalem.

Position d'Israël

Après la déclaration d'indépendance de l'État d'Israël en 1948 et la guerre qui s'ensuivit, la ville se retrouve divisée entre une partie occidentale annexée par Israël et une partie orientale (comprenant toute la vieille ville) annexée par la Jordanie, séparées par un Modèle:Langue. En 1949, Jérusalem-Ouest est proclamée capitale d'Israël.

En 1967, lors de la guerre des Six Jours, Tsahal conquiert Jérusalem-Est et Israël déclare Jérusalem réunifiée, sa capitale éternelle et indivisible. Toutefois, en 1996, aucun État n'a reconnu cette annexion et aucun n'y a encore d'ambassade<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>EmbassyPages.com, Israël Ambassades et Consulats, 13 octobre 2015, sur http://www.embassypages.com.</ref> car le droit international a jugé nulle et non avenue cette modification du statut de la ville. Israël a confirmé la gestion de l'esplanade reste depuis lors sous la juridiction d'un organisme musulman, le Waqf.

En 1980, dans une des lois fondamentales d'Israël, la Knesset déclare Jérusalem capitale éternelle et indivisible : c'est la Loi de Jérusalem<ref name="Cypel"/>. Les différents pouvoirs israéliens, législatif, exécutif, judiciaire et administratif, sont regroupés à Jérusalem.

En 2000 au sommet de Camp David II, Ehud Barak propose de donner la souveraineté palestinienne sur certains quartiers de Jérusalem comme Abou Dis<ref>Modèle:Lien web.</ref> (où se situe l'université al-Qods) ainsi qu'une gestion autonome des quartiers palestiniens. L'échec de ce sommet met fin à ces négociations. En 2005, la question du statut et de l'éventuel partage de Jérusalem reste au cœur du futur processus de paix mais aucune tentative de négociations n'a plus été entamée sur ce point depuis le sommet de Taba.

Position de l'OLP et de l'autorité palestinienne

Dès le début du Mandat britannique et tout au long de leur combat nationaliste, les Palestiniens ont revendiqué le contrôle de l'ensemble de la Palestine, avec Jérusalem pour capitale mais sans pouvoir concrétiser ses revendications.

Lors de la proclamation d'un État palestinien par l'OLP en 1988, Jérusalem est choisie comme capitale<ref>« Quel État palestinien ? », Le Monde diplomatique.</ref>,<ref>copie de la proclamation.</ref>. L'OLP de Yasser Arafat s'est souvent positionnée dans le sens de ces revendications refusant d'avoir une autre capitale que Jérusalem. L'OLP possédait à Jérusalem un siège officieux, la « Maison d'Orient », dirigée par Fayçal Husseini ; en 2001, cette institution a été fermée de force. Jérusalem est par ailleurs la ville d'origine de réfugiés palestiniens qui souhaitent revenir y vivre. La question du statut final de la ville est ainsi intimement liée à la question des réfugiés palestiniens.

Position du Saint-Siège

Le Saint-Siège n'accepte pas l'annexion de Jérusalem par Israël. Il préconise Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Position de l'ONU

La position de l'ONU concernant Jérusalem est liée à la Résolution 181 de l'Assemblée générale des Nations unies (le plan de partage de la Palestine) ainsi qu'aux résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité qui en découlent.

Le Conseil de sécurité, dans ses résolutions 476 et 478, déclare que la loi israélienne établissant Jérusalem capitale éternelle et indivisible est nulle et non avenue, et constitue une violation du droit international. La résolution invite les États membres à retirer leur mission diplomatique de la ville.

Dans sa dixième session extraordinaire réunie en urgence le Modèle:Date- après la décision du président américain Donald Trump de déplacer l'ambassade américaine à Jérusalem, l'Assemblée générale des Nations unies a demandé aux États de s'abstenir d'établir leur ambassade à Jérusalem et déclaré nulle et non avenue toute décision contraire. Malgré les pressions des États-Unis, la résolution a été largement adoptée par Modèle:Unité pour, Modèle:Unité contre et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Première proposition de l'ONU

À l'expiration du mandat britannique, le plan de partage de la Palestine de Modèle:Date- prévoyait que Jérusalem et Bethléem deviennent un corpus separatum sous contrôle international et indépendant de ce qui devait devenir un État arabe et un État juif<ref name="Cypel"/>. Cette séparation devait ainsi garantir à tous les cultes le libre accès à tous les lieux saints en sécurité. Le Comité spécial sur la Palestine avait prévu qu'après un délai de dix ans de Modèle:Langue, le statut définitif de Jérusalem serait fixé par la population consultée par référendum.

Historique des résolutions

Les résolutions suivantes ont été adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies. Elles concernent Jérusalem de manière tacite (résolution 252) ou explicite pour toutes les résolutions ultérieures :

Positions internationales

Fichier:UN General Assembly vote on USA's recognition of Jerusalem as the capital of Israel.svg
Votes à l'Assemblée générale de l'ONU le 21-12-2017.
En vert: États condamnant la décision américaine ; en rouge : approuvant ; en bleu : s'abstenant ; en gris : absents ou non membres.
La décision de Donald Trump tranchait sur la politique de la Maison-Blanche de Barack Obama dont le porte-parole, par exemple, à l'occasion de l'éloge mortuaire de Shimon Peres, corrigeait l'expression « Jerusalem, Israel » en supprimant le mot « Israel »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} What Trump would gain from moving the U.S. Embassy to Jerusalem, Washington Post, 25-01-2017.</ref>. La décision de Trump a été condamnée par des alliés de Washington et par l'Assemblée générale des Nations Unies. Le roi saoudien a déclaré qu'elle risque de provoquer Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>, trois jours après que son fils a proposé à Mahmoud Abbas de renoncer à Jérusalem-Est comme capitale<ref>Talk of a Peace Plan That Snubs Palestinians Roils Middle East, New-York Times, Modèle:Date-</ref>.
Les États-Unis inaugurent officiellement leur ambassade à Jérusalem le Modèle:Date-<ref>Les États-Unis inaugurent officiellement leur ambassade à Jérusalem</ref>, suivis par le Guatemala le Modèle:Date-<ref>Après les États-Unis, le Guatemala inaugure son ambassade à Jérusalem</ref> et le Paraguay le Modèle:Date-<ref>Le président du Paraguay inaugure à son tour l’ambassade de son pays à Jérusalem</ref>. Toutefois, le Paraguay annule cette orientation trois mois plus tard sur décision de son nouveau président, Mario Abdo<ref name="Australie"/>..

Question démographique

Modèle:À sourcer Modèle:Article détaillé

Fichier:Jer2.jpg
Comparaison entre les zones de population juive et arabe de « Jérusalem réunifié » en 1967 et en 1997 (Selon Institut de Jérusalem pour la recherche israélienne).

Statistiques

En 1967, les autorités israéliennes recensent Modèle:Nb résidents dans le territoire annexé par Israël, dont 44 000 de Jérusalem-Est, occupée par la Jordanie. Aucun Juif ne vivait à Jérusalem-Est, du fait de l'expulsion en 1948 par l'armée jordanienne<ref>Michael J. Totten, « Between the Green Line and the Blue Line », City-journal.org.</ref>. L'ONU a critiqué Israël dans plusieurs résolutions et considère que des mesures administratives ou législatives altérant la composition démographique de la ville n'a aucune validité<ref>http://www.un.org/depts/dpi/palestine/.</ref>.

Miron Benvisti, politologue israélien et ancien adjoint à la mairie de Jérusalem, qui a longtemps écrit dans le journal « Haaretz », remarque qu'il n'y a pas de statistiques officielles et considère que la proportion démographique n'a pas changé<ref>Meron Benvenisti, City of Stone: The Hidden History of Jerusalem (Reprint, illustrated ed.), University of California Press, 1998.</ref>. L'ancien secrétaire général du Congrès juif mondial (CJM) et analyste du Moyen-Orient, Modèle:Lien, critique le concept de judaïsation, entre autres, car Jérusalem était à majorité juive jusqu'à l'occupation jordanienne. Selon Diker, la population arabe de la ville passe de 26,6 % en 1967 à 31,7 % en 2000 et le nombre de constructions dans les quartiers arabes est plus important que dans les quartiers juifs<ref>Dan Diker, «Does the International News Media Overlook Israel's Legal Rights in the Palestinian-Israeli Conflict? », Modèle:Date-.</ref>.

Politique et territoires démographiques

Il existe un débat quant à la volonté politique qu'aurait Israël de modifier l'écart démographique à l’est, peuplé essentiellement par les Palestiniens en 1967.

Fichier:East Jerusalem.jpg
Jérusalem-Est.

En 1980, Israël passe la loi de Jérusalem proclamant Jérusalem une et indivisible et avec des frontières municipales étendues. Le politologue Frédéric Encel le comprend comme une façon de Modèle:CitationModèle:Refnec. Il faut ajouter à cela les colonies juives relativement proches de la ville : au nord (Giv'at Ze'ev), au sud (Kedar) et à Modèle:Nb à l’est (Ma'aleh Adumim), ce qui augmente le nombre de Juifs dans la région aux alentours de Jérusalem, d'un périmètre de Modèle:UnitéModèle:Refnec.

Fichier:Mur separation jerusalem est.jpg
Mur de séparation à Jérusalem-Est, vu depuis la Vieille Ville. Haut de huit mètres, il isole Jérusalem de la Cisjordanie.

Les limites municipales de la ville ne reposent pas totalement sur des territoires accordés par le droit international à l’État d’Israël et la construction de la barrière de séparation impose de fait des frontières non reconnues à l’est de Jérusalem. Les quartiers arabes seraient selon certainsModèle:Qui, victime d'une politique d'encerclement par les limites municipales de 1967. Jérusalem-Est faisait Modèle:Unité en 1967, sous l'occupation jordanienne. Et par l'effet de cette limite de municipalité, Modèle:Unité par la construction de quartiers juifs. Cet état de fait est accentué par le tracé du projet de barrière de séparation<ref>Modèle:Article.</ref> qui pourrait encercler Maale Adoumim à Modèle:Unité à l'est de Jérusalem. La barrière est destinée, selon Israël, principalement à réduire le nombre d'attentats terroristes palestiniens. Selon l'ONG palestinienne LAW (affilée à la Commission internationale de juristes) : Modèle:Citation<ref name="ONUconstruire">Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Modèle:Article détaillé

Fichier:Schekel, Jerusalem, 66-67 AD - Bode-Museum - DSC02588 cropped.jpg
Shekel de Jérusalem avec calice à l'avers (66-67 ap. J.-C.).

Historiquement, l'économie de Jérusalem était centrée principalement sur les pèlerinages religieux<ref name="politics-1967">Modèle:Ouvrage.</ref> et maintenant plus généralement sur le tourisme, et les entreprises publiques de l'État d'Israël<ref group="Note">Étant donné qu'il s'agit de la capitale d'Israël.</ref>,<ref name="Alya"/>. Depuis la création de l’État d’Israël, le gouvernement est demeuré un acteur majeur dans l'économie de la ville. Il ne génère pas seulement un grand nombre d'emplois mais œuvre à offrir les conditions propices à la création d'entreprises<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Michael Dumper, The Politics of Jerusalem Since 1967 Modèle:ISBN, Modèle:Date, Columbia University Press, pages=207–10.</ref>.

Bien que Tel Aviv reste le centre financier d'Israël, un nombre grandissant de sociétés high tech quittent Tel Aviv pour Jérusalem. La zone industrielle Har Hatzvin située au nord de la ville accueille plusieurs grandes sociétés comme Intel, Teva Pharmaceutical, et ECI Telecom<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Parmi les principales industries de Jérusalem, citons les fabriques de chaussures, le textile, l'industrie pharmaceutique, les produits de métaux, et les articles imprimés. Les usines sont situées surtout dans la zone industrielle d'Atarot au nord, le long de la route de Ramallah<ref name="Alya">Alya.</ref>.

Art et culture

Modèle:Article détaillé

Fichier:JerusalemStoneJosephSherman (46).JPG
Pierre de Jérusalem.

Pierre de Jérusalem

En application d'un décret de 1918, toutes les constructions nouvelles et les restaurations patrimoniales effectuées à Jérusalem sont réalisées essentiellement en pierre calcaire dite « pierre de Jérusalem », particulièrement la catégorie grey gold (« or gris ») issue des monts de Judée aux alentours de la capitale israélienne, utilisée déjà dans l’Antiquité Modèle:Incise.

Monuments et archéologie

Fichier:Partie centrale du seul sanctuaire du Royaume de Juda retrouvé 8ème siècle avant JC, Arad, Musée d'Israël.jpg
Partie centrale du seul sanctuaire du royaume de Juda retrouvé, (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle), Musée d'Israël.
Fichier:Jerusalem Modell BW 2.JPG
Maquette du temple d'Hérode de la Jérusalem antique, Musée d'Israël.

On trouve à Jérusalem un grand nombre de monuments religieux et historiques, comme le Mur occidental Modèle:Incise la mosquée al-Aqsa et le dôme du Rocher, l'église du Saint-Sépulcre. La Vieille Ville est complètement ceinturée de murailles qui datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. De nombreux sites archéologiques existent à Jérusalem, notamment les écuries de Salomon, la Cité de David.

Musée national d'Israël

Fondé en 1965, le Musée national d'Israël est l'un des plus riches du Moyen-Orient avec près de Modèle:Nombre. Ce musée encyclopédique contient des collections issues de fouilles archéologiques de la préhistoire à l'époque moderne, et de dons importants provenant de tous les continents. Chacune de ses cinq ailes thématiques trouve son public : Archéologie, Beaux-arts, Judaïca (ethnologie juive), Sanctuaire du Livre (les plus anciens manuscrits bibliques au monde, dits manuscrits de la Mer morte, des grottes de Qumran), Jeunesse et médiation culturelle où certains programmes stimulent la compréhension entre jeunes juifs et arabes. Y figurent aussi la spectaculaire maquette de Jérusalem à l'époque du Second Temple (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) avant sa destruction par les Romains, des répliques à l'identique de synagogues européennes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et le célèbre Jardin d’art Billy Rose, conçu par le sculpteur nippo-américain Isamu Noguchi, tenu pour être l’un des plus beaux jardins d’art sculptural du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, où se déroulent festivals, spectacles de danse ou concerts de qualité au milieu de nombreuses aires de détente. Ce vaste musée, sur un campus de plus de Modèle:Unité carrés, accueille près d'un million de visiteurs par an dont un tiers de touristes<ref>Voir le site du Musée d'Israël en ligne.</ref>. Outre les programmes proposés sur son campus principal, le Musée d'Israël se déploie sur deux autres établissements de Jérusalem : la Maison Ticho<ref>Voir {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien.</ref> (exposant des œuvres d'artistes de toutes disciplines) liée à l'École des beaux-arts Bezalel, institut centenaire sur le mont Scorpus, et le musée Rockefeller (archéologie de la terre d'Israël et de Palestine), édifice érigé en 1938.

Musée des pays de la Bible

Le Musée des pays de la Bible de Jérusalem est le seul musée d'histoire au monde qui explore et retrace la civilisation et la culture de tous les peuples mentionnés dans la Bible. Ses trésors archéologiques des cultures du Proche-Orient remontent de la préhistoire jusqu'à la rédaction du Talmud, au début de l'ère chrétienne. Il dispense en outre des conférences sur tous les aspects culturels de la région. Ce musée a acquis une renommée internationale en tant que centre universel pour la programmation culturelle et éducative<ref>Voir le site Bible Lands Muséum Jerusalem {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} en ligne.</ref>.

Musée d'art islamique

Fichier:Islam art museum1.JPG
L'entrée du Musée d'art islamique à Jérusalem.

Le musée d'art islamique fondé par la mécène britannique, Lady Vera Salomons<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Vera Salomons, Philanthropist and Peace-seeker », sur islamicart.co.il</ref>, a ouvert ses portes en 1974 et est le seul de son genre en Israël. Il contient l'une des plus importantes collections au monde d'art islamique allant du {{#switch: au

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
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}}, avec plus de Modèle:Nb rares en provenance d'Égypte, Syrie, Irak, Iran, Turquie, Afghanistan, Inde ou Espagne, qui instruisent sur les raffinements du monde artistique et culturel musulman. Une collection permanente d'œuvres est présentée face à des expositions temporaires qui lui font toujours écho. En outre, le musée expose la collection Salomons de montres et horloges remarquables. Il développe aussi des partenariats culturels, éducatifs ou événementiels en Israël et à l'étranger pour établir des ponts culturels et promouvoir le dialogue entre arabes et juifs, conformément aux vœux de sa fondatrice et de son illustre famille.

Parcs

Fichier:Hamifletzet.JPG
Le Golem ou Monstre, Jérusalem, N. de Saint Phalle, 1972.

Le parc Rabinovitch également désigné sous le nom de Mifletzet (Monster) Park<ref>Rabinovitch park Mifletzet.</ref>, contient une sculpture monumentale de Niki de Saint Phalle : Le Golem<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> commandée à l'artiste par Teddy Kollek, maire de Jérusalem en 1971, inaugurée en 1972. Ce même parc contient aussi un stabile d'Alexander Calder, réalisé en 1976/1977 sous le titre Hommage à Jérusalem, comparable à l'Araignée Rouge du même artiste<ref name="Jerusalem Times">voir la sculpture de Calder.</ref>.

Le Monstre et le stabile sont tous deux situés sur le mont Herzl, à l'ouest de Jérusalem<ref>le stabile de Calder.</ref>.

Un autre parc intitulé le Zoo biblique de Jérusalem, contient un grand nombre de sculptures monumentales d'animaux, réalisées par Niki de Saint Phalle en 1994<ref name="Jerusalem Times"/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> que l'artiste a réunis sous le titre L'Arche de Noé<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Vie sociale

Religion

Modèle:… Jérusalem est une ville qui revêt une importance religieuse significative pour trois grandes religions monothéistes : le judaïsme, le christianisme et l'islam. Ces religions considèrent Jérusalem comme un lieu saint et sacré, ce qui en fait l'une des villes les plus contestées et les plus sensibles sur le plan religieux et politique.

Éducation

Fichier:Founding of the Hebrew University.jpg
Cérémonie d'inauguration de l'université hébraïque de Jérusalem (avril 1925).
Fichier:HebrewU-MtScopus.JPG
Campus de l'université hébraïque de Jérusalem sur le mont Scopus.
Fichier:Bezalel.jpg
École des beaux-arts Bezalel.
Fichier:The National Library of Israel building - Amitay Katz.jpg
Bibliothèque nationale d'Israël sur le campus Givat-Ram.

Jérusalem accueille de nombreuses universités prestigieuses offrant des cours en hébreu, arabe et en anglais. L'université hébraïque de Jérusalem a été fondée en 1925 ; elle fait depuis partie des Modèle:Nb universités du monde<ref>Modèle:Lien web.</ref> et accueille des professeurs et étudiants de toute confession. Albert Einstein ou Sigmund Freud ont fait partie du conseil de ses gouverneurs<ref name="huji-history"/>. L'université compte parmi ces anciens élèves quelques lauréats du prix Nobel dont les universitaires Avram Hershko<ref>Modèle:Lien web.</ref>, David J. Gross<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Daniel Kahneman<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le travail des étudiants et chercheurs est facilité par la bibliothèque nationale d'Israël, qui dispose de près de cinq millions de volumes<ref name="huji-history">Modèle:Lien web.</ref>. La bibliothèque a ouvert ses portes en 1892, près de trente ans avant la première université. C'est le site où figure le plus grand nombre de livres à thème hébraïque. Aujourd'hui, elle réunit la bibliothèque nationale et la bibliothèque universitaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'université hébraïque de Jérusalem est composée de trois campus, l'un au mont Scopus, l'autre à Guivat Ram, et le campus de médecine au centre médical Hadassah.

Fichier:Al Quds University 2018 36.jpg
Université al-Qods en 2018.

L'université al-Qods a été fondée en 1984<ref name="al-quds1">Modèle:Lien web.</ref> et son campus principal est situé à Abu Dis (plus précisément en "zone B", sous contrôle israélien et palestinien) au sud-est de la ville, sur près de Modèle:Nb<ref name="al-quds1" />. Il existe quatre autres sites de l'université al-Qods développés dans l'agglomération de Jérusalem, à Jérusalem-est (Haram) à Sheikh Jarrah, Beit Hanina ou Ramallah. L'université accueille des universitaires locaux et de pays arabes<ref>Modèle:Lien web.</ref> pour enseigner à Modèle:Nb venus des régions de Jérusalem, Bethléem, Hébron, Jénine, Jéricho, Naplouse, Ramallah, Tulkarem et Qalqilya, dans les domaines des arts, sciences et technologie, ingénierie, administration, économie, éducation, médecine, para-médecine, dentisterie, santé publique, pharmacie, droit, fondements de la religion ou études coraniques et islamiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'université al-Qods a fait l'objet de controverses quant à la pratique de la liberté d'expression<ref>The Telegraph 10 juin 2014 https://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/middleeast/palestinianauthority/10885313/Palestinian-professor-resigns-over-students-trip-to-Auschwitz.html, et article dans La Libre, 31 mai 2017, de Claire Bastier, correspondante à Jérusalem, https://www.lalibre.be/international/bien-que-taboue-en-palestine-la-shoah-est-mise-au-service-de-la-reconciliation-592db9bfcd702b5fbee0f6bb</ref>.

D'autres instituts d'études supérieures dans Jérusalem sont l’Académie de musique et de danse de Jérusalem<ref>Modèle:Lien web.</ref> et l’École des beaux-arts Bezalel dont les bâtiments sont situés sur le campus de l'université hébraïque de Jérusalem.

La faculté des Technologies de Jérusalem a été fondée en 1969 et offre un enseignement d'ingénierie et de hautes technologies industrielles<ref>Modèle:Lien web.</ref> de réputation mondiale. Différents cursus y sont organisés, notamment en bio-informatique, en chimie numérique ainsi que des programmes spéciaux tels que Modèle:Langue.

Critiques

L'enseignement pour les Arabes de Jérusalem et d'Israël est critiqué pour sa qualité inférieure à celle de l'enseignement pour les Juifs<ref name="human-rights">Modèle:Lien web.</ref>. De nombreuses écoles de l'Est de Jérusalem sont remplies à leur capacité maximum, au point qu'on enregistre des plaintes contre la surpopulation. Cependant, la municipalité de Jérusalem est en train de construire plus d'une douzaine de nouvelles écoles dans les quartiers arabes de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les écoles dans Ras el-Amud et Umm Lison ont ouvert en 2008<ref name="lis">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jonathan Lis, Modèle:Lien web.</ref> En Modèle:Date-, le gouvernement israélien propose un plan sur Modèle:Nb de construction de Modèle:Nb classes dans la ville, dont 40 % dans le secteur arabe et 28 % dans le secteur haredim. Un budget de Modèle:Nb de shekels a été accordé pour le projet<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Or Kashti, Modèle:Lien web.</ref>. En 2008, un philanthrope britannique a fait un don de Modèle:Nobr de dollars américains pour la construction d'écoles dans la partie arabe de l'Est de Jérusalem<ref name="lis"/>. Les lycéens arabes passent le Modèle:Lien, comme examen, la majeure partie de leur programme d'études est identique à celui des autres écoles secondaires israéliennes et comprend certains sujets portant sur la culture juive<ref name="human-rights"/>.

Santé

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Hôpital Augusta Victoria.
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Hôpital St-Louis.

Liste des hôpitaux et centres médicaux de Jérusalem :

  • Centre pédiatrique de Réinsertion Alyn
  • Hôpital Augusta Victoria
  • Hôpital Bikur Holim
  • Centre médical Hadassah (Ein Kerem)
  • Centre médical Hadassah (mont Scopus)
  • Hôpital Hansen
  • Hôpital Herzog
  • Hôpital Kfar Shaul (hôpital psychiatrique spécialisé dans le « syndrome de Jérusalem »)
  • Hôpital de l'université Al-Qods (Muqased)
  • Centre médical Shaare Zedek<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
  • Hôpital ophtalmique St. John
  • Hôpital St-Joseph
  • Hôpital St-Louis (spécialisé aujourd'hui dans les soins gériatriques et palliatifs)<ref group="Note" name=":0">En 1988, l’hôpital français St-Louis reçoit à la Knesset le « Prix de la Qualité de la Vie » pour son « dévouement excellent », le « pont de solidarité humaine, de tolérance mutuelle et de respect » qu’il établit et « l’esprit de bénévolat » au sein des volontaires. En 2007, l’hôpital est encore décoré du « Mount Zion Award » pour la Paix, prix qui salue l’œuvre œcuménique de réconciliation qui y est menée.</ref>
  • Hôpital Summit

Quelques quartiers

La plupart des quartiers de Jérusalem-Ouest ont été construits en deuxième partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, quand la Vieille ville n'était plus en mesure de contenir sa population croissante, du fait des différents mouvements migratoires et de son propre développement.

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Détail architectural de la German colony, près de la rue Emek Refaïm.
  • La German colony (« Colonie allemande ») est l'un des quartiers les plus huppés de la capitale, situé à son sud-est dans le district de Katamon. Fondé en 1873, il tient son nom des Allemands protestants du mouvement sectaire « Temple Society » en conflit avec l'Église d'État, qui avaient considéré Sion comme leur deuxième patrie pour s'y exiler. Durant la Seconde Guerre mondiale, les descendants de ces Templiers, la plupart devenus nazis, sont expulsés<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Aujourd'hui, le quartier a gardé ses agréables maisons aux volets en bois et à toit de tuiles rouges, entourées de jardins, qui sont habitées par une population d'origine plutôt européenne et aisée. L'environnement offre une réelle qualité de vie avec un Musée de la Nature, un ancien monastère arménien, une école d'art dramatique, une piscine olympique, nombre de terrasses ombragées de cafés et de restaurants à dimension humaine.
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Rue principale du quartier juif ultra-orthodoxe Méa Shéarim.
  • Méa Shéarim (lit. « cent portes » ; sens « cent mesures ») est un quartier de Jérusalem situé au nord-ouest de la vieille ville. C'est l'un des cinq premiers quartiers juifs construit en 1874 en dehors de celle-ci. À l'origine, il était beaucoup moins étendu qu'aujourd'hui et ne comportait qu'un bloc de bâtiments qui existe toujours. Le quartier originel était composé de petites maisons de deux pièces pour une dizaine de personnes chacune qui, serrées les unes contre les autres, formaient un rempart naturel. Refermé sur lui-même, le quartier comportait des portes d'accès qui étaient fermées la nuit. Il est très connu car c'est un quartier où vivent exclusivement des Juifs ultra-orthodoxes<ref>https://www.i24news.tv/fr/actu/culture/169072-180304-mea-shearim-la-vie-quotidienne-d-une-ville-figee-dans-le-temps-a-jerusalem</ref>. La majorité des hommes ne travaillent pas, consacrant leur vie à la seule étude de la Bible, ce qui fait de ce quartier l'un des plus pauvres de Jérusalem<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Aux entrées de Méa Shéarim, les habitants du quartier ont installé de nombreux écriteaux destinés aux visiteurs incitant ces derniers à ne pas rentrer dans ce quartier vêtus de manière « indécente »<ref>https://www.geo.fr/photos/vos-reportages-photo/jerusalem-mea-shearim-ultra-orthodoxe</ref>.
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Vue d'une partie du centre commercial de Mamilla.
  • Mamilla est un quartier d'habitation et de commerce situé à l'extérieur ouest de la porte de Jaffa. Avant la guerre des Six Jours, il figurait une sorte de zone-frontière et l'endroit était délaissé par les pouvoirs publics. Après 1967, il bénéficie d'un vaste programme de réhabilitation et rénovation urbaines achevées en 2007 sous la houlette du célèbre architecte israélien, Moshé Safdie. Ce concepteur respecte l'empreinte du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en intégrant à ce nouvel espace de vie un grand nombre de structures historiques restaurées à l'identique et de nouvelles dans le même esprit, en utilisant une pierre de Jérusalem vieillie. Entre autres, s'y trouvent un secteur résidentiel dit « David village », une longue allée piétonne pavée au sein d'un centre commercial à ciel ouvert, bordée des vitrines de magasins d'enseignes locales ou internationales, et de restaurants attirant nombre de visiteurs qui bénéficient à son extrémité d'une vue spectaculaire sur la vieille ville, la Tour de David à proximité et le mont Sion. Ce quartier permet aussi la visite de l'antique piscine de Mamilla au centre de l'ancien cimetière musulman sur une partie duquel le futur musée de la Tolérance ouvre ses portes et fait l'objet d'une polémique internationale. L'endroit offre en outre des parcs verdoyants, des centres culturels (comme le Musée de la musique hébraïque, le Musée Nahon d'art juif italien ou le centre événementiel de la Création juive, Beit Avi Chaï) qui côtoient l'ancien Palace Hotel ottoman Art déco devenu le luxueux Waldorf Astoria ou le fameux hôtel King David, l'hôpital gériatrique français St-Louis<ref group="Note" name=":0" />,<ref>Modèle:Article</ref> construit en 1881 et ayant permis une percée dans les murailles de la vieille ville, dite « Porte Neuve » à l'époque ottomane, le monastère des Sœurs du Rosaire fondé en 1880 et accueillant les pèlerins depuis 1960, ou le Consulat de France.

Sport

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Stade Teddy Kollek.

Les deux sports les plus populaires sont le football et le basket-ball<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Beitar Jérusalem Football Club, dans le championnat d'Israël de football, est le plus connu en Israël, ayant été vainqueur cinq fois de la coupe d'Israël de football<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Jérusalem compte une autre équipe de football, le Hapoel Katamon F.C., vainqueur une seule fois de la coupe d'Israël de football, qui est en troisième division, la liga Artzit.

En basket-ball, le Hapoel Jérusalem joue dans la première division. Le club a gagné le championnat d'Israël de basket-ball trois fois, et la coupe ULEB en 2004. Inauguré en 1992, le stade Teddy Kollek est le plus grand stade de football de Jérusalem avec une capacité de Modèle:Nb<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le marathon de Jérusalem a été créé en 2011 malgré quelques protestations<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le huitième marathon s'est tenu en mars 2018 avec une participation de Modèle:Nombre dont Modèle:Nombre. Le parcours commençait près de la Knesset pour continuer vers le marché de Mahané Yehuda, le mont Scopus, la Vieille Ville, la tour de David. L'invité d'honneur était l'Éthiopien Haile Gebrselassie<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Institutions israéliennes

C'est également le siège de plusieurs institutions gouvernementales israéliennes, comme la Knesset (l'assemblée nationale), la Cour suprême, ou d'institutions comme l'Université hébraïque, le Yad Vashem (le mémorial de la Shoah), le Yad Ben-Zvi ou l'École biblique et archéologique française.

Institutions palestiniennes

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Transports

Transport aérien

L'aéroport le plus proche est celui d'Atarot, au nord de Jérusalem (Modèle:Coord), qui a été utilisé pour les vols intérieurs israéliens jusqu'en octobre 2000 notamment pour les vols vers Eilat, et est désormais placé sous le contrôle de Tsahal en raison de sa proximité géographique avec les territoires autonomes palestiniens<ref>Modèle:Article.</ref>. Depuis lors, les vols ont été transférés vers l'aéroport Ben Gourion, proche de Tel Aviv à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest.

Transports routiers

La coopérative d'autobus Egged, deuxième plus grande compagnie d'autobus dans le monde<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dessert la plupart des localités autour de Jérusalem et gère les services d'autocars vers le reste du pays depuis la gare routière centrale sur la rue Jaffa, près de l'entrée ouest de Jérusalem.

La gare routière de Jérusalem-Est se situe rue du Sultan Suleiman, proche de la porte de Damas. Elle dessert les localités palestiniennes de Cisjordanie.

Transports ferroviaires

Jérusalem est relié par le chemin de fer à Tel Aviv depuis 1892 (ancienne Modèle:Lien). Son service a été interrompu en 1998 en raison du mauvais état des infrastructures qui furent alors rénovées. Elle fut rouverte dans sa totalité en Modèle:Date-, avec l'inauguration de la nouvelle gare de Jérusalem Malha, située dans le sud de la ville.

Une seconde ligne abusivement qualifiée de liaison à grande vitesse en provenance de Tel Aviv, la ligne de chemin de fer Tel Aviv–Jérusalem, au nord de cette première ligne, est en construction. Elle est électrifiée et utilise plusieurs longs tunnels pour permettre le passage à grande vitesse des trains de la côte à la région montagneuse de Jérusalem. Dans un premier temps, elle atteindra une nouvelle gare souterraine de Binyanei HaUma nommée Yitzhak Navon située sous la gare routière centrale. Dans un deuxième temps, elle sera prolongée de façon à être reliée à la ligne historique. Le trajet de Tel Aviv à Jérusalem doit prendre environ Modèle:Nb.

Tramway

Modèle:Article détaillé La première ligne du tramway est ouverte le Modèle:Date- sur Modèle:Unité et dessert Modèle:Nb entre Heil Ha-Aus au nord et Mont Herzl au sud-ouest. La ligne est équipée de rames Citadis, construites par Alstom<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La société Veolia Transport avait été choisie pour exploiter la ligne dans le cadre du consortium CityPass, mais face aux critiques s'est retirée en 2010. L’exploitation est assurée par le groupe de transports israélien Egged Holding Ltd.

Jumelage

Jérusalem-Est

Blason et drapeau israélien de Jérusalem

Modèle:Article détaillé

Modèle:Référence nécessaire

Centre du monde ou Axis mundi

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références nombreuses

Bibliographie

Ouvrages sur Jérusalem

Ouvrages généraux

Sites internet

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Bases de données

En anglais

Autres liens

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