Novi Sad
Modèle:Infobox Ville de Serbie Novi Sad (en serbe cyrillique : Modèle:Langue ; Modèle:En langue) est une ville et une municipalité de Serbie située dans la province autonome de Voïvodine et dans le district de Bačka méridionale. Selon les données du recensement de 2011, la ville intra muros compte Modèle:Nombre, la municipalité 307 760<ref name="population 1948-2011">Modèle:Serbie Population 1948-2011</ref>,<ref name="mashke">Modèle:Serbie Population 1948-2011 (2)</ref> et le territoire métropolitain de Novi Sad, appelé ville de Novi Sad (Modèle:Lang et Modèle:Lang), 341 625<ref name="population 1948-2011"/>.
Novi Sad, située aux confins des régions de la Bačka et de la Syrmie, est la capitale de la Voïvodine. Par sa population, elle est la deuxième plus grande ville de Serbie après Belgrade<ref name="population 1948-2011"/>. Depuis sa fondation en 1694, elle est devenue l'un des centres les plus importants de la culture serbe, ce qui lui a valu le surnom d'« Athènes serbe ». Novi Sad est aujourd'hui un important centre économique et financier du pays.
Nom de la ville
En serbe, le nom de Novi Sad signifie « le nouveau sillon ». Comme la ville est située à un carrefour de peuples et de cultures, elle est connue sous différents noms dans différentes langues. Aujourd'hui, le nom officiel de Novi Sad, tel qu'il est utilisé par les autorités locales est celui de Modèle:Lang en serbe cyrillique. En hongrois, elle porte le nom de Modèle:Lang, en slovaque celui de Modèle:Lang. En rusyn, elle s'appelle Город Нови Сад, en allemand Modèle:Lang, en latin Modèle:Lang et en bulgare du Banat Mlada Loza.
L'expression Grad Novi Sad, en alphabet latin, en français Ville de Novi Sad, renvoie à l'une des quatre subdivisions administratives officielles de la Serbie ; les trois autres Villes sont Belgrade, Kragujevac et Niš. Dans un sens plus restreint, le nom de Novi Sad se réfère à la municipalité de Novi Sad, c'est-à-dire à l'une des deux municipalités qui composent la Ville de Novi Sad ; la seconde municipalité de la Ville est celle Petrovaradin). Novi Sad peut aussi désigner la zone urbaine de la Ville de Novi Sad, qui outre la vieille cité de Novi Sad inclut également les villes de Sremska Kamenica et de Petrovaradin. Novi Sad peut aussi, au sens le plus restreint du terme, désigner le cœur historique ancien de la zone urbaine de Novi Sad, c'est-à-dire la ville de Novi Sad (ville avec une minuscule), en excluant Sremska Kamenica et Petrovaradin).
Géographie
Novi Sad est située dans la province autonome de Voïvodine. Avec ses alentours, Novi Sad forme un ensemble appelé Ville de Novi Sad, qui couvre une superficie de Modèle:Unité<ref>Data from Serbian Statistical Office</ref>,<ref name="géographie">Le site officiel de Novi Sad indique une superficie de Modèle:Unité : cf. Situation géographique de Novi Sad</ref>. Mais Novi Sad, au sens restreint du terme, couvre une superficie de Modèle:Unité²<ref name="géographie"/>. La ville est située sur les rives du Danube et sur une petite section du canal Danube-Tisa-Danube.
Le territoire de la municipalité est séparé en deux parties : l'une est située dans la région de la Bačka, l'autre dans la région de Syrmie. Le Danube constitue une limite naturelle entre les deux ensembles. La partie située dans la Bačka se trouve dans une des parties les plus méridionales de la plaine pannonienne, tandis que la partie située en Syrmie est située sur les pentes du massif montagneux de la Fruška gora (un horst).
Climat
Novi Sad dispose d'une station météorologique située à Modèle:Unité d'altitude dans le quartier de Rimski Šančevi (coordonnées Modèle:Coord) ; elle enregistre des données depuis sa fondation en 1860<ref name="climat1">Modèle:Lien web</ref>. Le climat de la ville est de type continental modéré, avec une température moyenne annuelle de Modèle:Unité pour la période 1981-2010 ; janvier est le mois le plus froid de l'année, avec une température moyenne de Modèle:Unité ; avec une moyenne de Modèle:Unité, juillet est le mois le plus chaud de l'année<ref name="climat2">Modèle:Lien web</ref>. Pour la même période, la moyenne des précipitations annuelles est de Modèle:Unité, avec les précipitations mensuelles les plus faibles en février et les plus élevées en juin<ref name="climat2"/>. La température la plus basse enregistrée à Novi Sad a été de Modèle:Unité, le Modèle:Date ; la température la plus élevée a été de Modèle:Unité, le Modèle:Date ; le record de précipitations en une seule journée a été établi à Modèle:Unité le Modèle:Date<ref name="climat1"/>.
Un vent du sud-est appelé « Košava », venu des Carpates, apporte souvent un temps clair et sec. Il souffle surtout en automne et en hiver, à des intervalles de deux ou trois jours. La vitesse moyenne de ce vent est de 25 à Modèle:Unité, avec des pointes occasionnelles à Modèle:Unité. En hiver, accompagné d'une tempête de neige, il peut former des congères. Il peut également faire descendre localement la température à Modèle:Unité.
Mois/Année | Jan | Fev | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sep | Oct | Nov | Dec | Année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures maximales moyennes (°C) | 3,7 | 6,1 | 12,0 | 17,7 | 23,0 | 25,8 | 28,1 | 28,3 | 23,6 | 18,0 | 10,5 | 4,8 | 16,8 |
Températures moyennes (°C) | 0,2 | 1,6 | 6,4 | 11,8 | 16,6 | 17,3 | 21,9 | 21,6 | 16,9 | 11,8 | 5,9 | 1,5 |
11,4 |
Températures minimales moyennes (°C) | -3,1 | -2,4 | 1,5 | 6,2 | 11,3 | 14,1 | 15,5 | 15,3 | 11,4 | 6,9 | 2,2 | -1,5 | 6,5 |
Précipitations moyennes (mm) | 39,1 | 31,4 | 42,5 | 49,2 | 63,0 | 91,4 | 64,3 | 57,5 | 53,8 | 52,7 | 53,8 | 48,8 | 647,3 |
Source: Institut hydrométéorologique de la République de Serbie |
Pour la période 1960-1981, la température moyenne annuelle s'établissait à Modèle:Unité et le total des précipitations annuelles à Modèle:Unité<ref name="climat2"/>.
Histoire
Avant la fondation de la ville : de la Préhistoire à la période ottomane
Sur le territoire de l'actuel secteur urbain de Novi Sad, les archéologues ont mis au jour les vestiges d'une présence humaine remontant à âge de la pierre (vers 4500 Modèle:Av JC) ; plusieurs localités et des nécropoles ont été découvertes lors du percement du Bulevar Evrope (le « boulevard de l'Europe ») dans le quartier d'Avijatičarsko naselje, qui furent datées de 5000 Modèle:Av JC<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors de fouilles, une autre localité, datant du début du Paléolithique (19000 à 15000 Modèle:Av JC), a été repérée sur la rive droite du Danube, à l'emplacement de l'actuelle forteresse de Petrovaradin<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans l'Antiquité, la région a été habitée par les Illyriens, les Thraces et par des tribus celtes, notamment les Scordisques, qui au Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle construisirent une première forteresse sur la rive droite du Danube. Au Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle, elle fut conquise par les Romains qui l'inclurent dans la province de Pannonie et donnèrent à la forteresse celte le nom de Cusum. Selon Ammien Marcellin, un historien romain du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une villa appelée Villa Pistrensis se trouvait sur la rive gauche du Danube ; la future impératrice Constantia, femme de l'empereur Gratien, manqua de s'y faire capturer par les Sarmates mais réussit à se réfugier à Sirmium (aujourd'hui Sremska Mitrovica). Ainsi, selon certains, le nom slave de Bistrica, aujourd'hui un quartier de Novi Sad, pourrait être une corruption de Pistrensis. En 1698, dans son Lexicon universale, Jacob Hofmann mentionne cette villa, située Modèle:Citation, ce qui laisserait supposer que le nom du secteur remonte au moins à 374<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Cusum fut dévastée par l'invasion des Huns. À la fin du siècle, elle fut reprise et reconstruite par les Byzantins qui lui donnèrent le nom de Petrikon. Des tribus slaves comme les Séverianes, les Abodrites et les Serbes vinrent s'installer dans la région de Novi Sad aux {{#switch: VII
| e | er | = {{#switch: VII
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: VII|-| – | VII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: VII|-| – | VII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}<ref name="Sava S 1998, page 36">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Sava S. Vujić et Bogdan M. Basarić, Severni Srbi (ne)zaboravljeni narod, Belgrade, 1998, p. 36</ref>. Par la suite, les Serbes assimilèrent la totalité des populations slaves de la région<ref name="Sava S 1998, page 36"/>.
Au début du Moyen Âge, la région fut successivement contrôlée par Ostrogoths, les Gépides, les Avars, les Francs et les Bulgares, avant d'être reconquise par les Byzantins. Elle fut finalement intégrée au royaume de Hongrie aux {{#switch: XII
| e | er | = {{#switch: XII
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} ; à cette époque de nombreux Magyars vinrent s'y installer. Dans des documents remontant à 1237, la principale localité du secteur est mentionnée sous son nom hongrois, Peturwarad ou Pétervárad pour Petrovaradin. Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs localités existaient dans l'actuel secteur urbain de la ville<ref name="Curcin">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Branko Ćurčin, Slana bara nekad i sad, Novi Sad, 2002</ref>,<ref name="Borovszky">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Borovszky Samu: Magyarország vármegyéi és városai, Bács-Bodrog vármegye I.-II. kötet, Apolló Irodalmi és Nyomdai Részvénytársaság, 1909</ref> : sur la rive droite du Danube, Pétervárad (en serbe : Petrovaradin) et Kamanc (Kamenica), sur la rive gauche Baksa ou Baksafalva (en serbe Bakša ou Bakšić), Kűszentmárton (Sent Marton), Bivalyos ou Bivalo (Bivaljoš, Bivalo), Vásárosvárad ou Várad (Vašaroš Varad, Varadinci), Zajol I (Sajlovo I, Gornje Sajlovo, Gornje Isailovo), Zajol II (Sajlovo II, Donje Sajlovo, Donje Isailovo), Bistritz (Bistrica). D'autres localités figurent aussi sur les cartes, comme Mortályos (Mrtvaljoš), Csenei (Čenej), Keménd (Kamendin) et Rév (Rivica).
En 1526, après la chute de Belgrade en 1521 et à la suite de la bataille de Mohács, les Ottomans s'emparèrent de la région, ce qui provoqua notamment une fuite de la population magyare. En 1590, l'actuel secteur urbain de Novi Sad comptait Modèle:Nobr, habités exclusivement par des Serbes ; en revanche, ledit recensement ne tenait compte que de la population payant l'impôt, sans inclure ceux qui servaient dans l'armée de l'Empire<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Đorđe Randelj, Novi Sad slobodan grad, Novi Sad, 1997</ref>.
Après la bataille de Vienne et la défaite militaire des Ottomans (1683), la région passa sous le contrôle de la monarchie de Habsbourg en 1687. Petrovaradin fut alors désigné sous le nom de Peterwardein.
Période austro-hongroise (fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
Fondation et développement de la ville
L'empire des Habsbourgs s'empara de la région à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et le gouvernement autrichien interdit aux populations orthodoxes de résider à Petrovaradin. Ainsi, en 1694, les Serbes fondèrent une nouvelle ville nommée Ratzen Stadt, la « ville des Rasciens » ; elle était également connue sous le nom de Petrovaradinski Šanac. En 1718, les habitants du village d'Almaš vinrent s'installer à Petrovaradinski Šanac, où ils fondèrent Almaški kraj, le « quartier d'Almaš ». Selon le recensement de 1720, Ratzen Stadt comptait Modèle:Nobr serbes, Modèle:Nobr allemands et Modèle:Nobr hongrois<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dušan J. Popović, Srbi u Vojvodini, volume 2, Matica srpska, Novi Sad, 1990, p. 325.</ref>. La nouvelle ville est désignée sous son nom serbe actuel de Novi Sad et sous son nom hongrois d'Újvidék dans un décret de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche daté du Modèle:Date lui accordant le statut de « ville libre royale »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Avec ce nouveau statut, la ville fut dirigée par un maire, dont le premier fut Ignac Hajl, également connu sous le nom de Ignatius Hayll (1748-1752), par un juge et par douze sénateurs ; parallèlement la cité se développa rapidement et, dans les années 1760, elle comptait déjà environ Modèle:Nombre, principalement des artisans et des marchands mais aussi des agriculteurs et des maraîchers. Selon le recensement de 1780, elle comptait environ Modèle:Nombre, dont Modèle:Nombre serbes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} id., ibid., p. 326.</ref>.
En 1813, le philologue Pavel Jozef Šafárik affirmait qu'à Novi Sad se trouvait Modèle:Citation et, en 1817,Vuk Stefanović Karadžić, le grand réformateur de la langue serbe, écrivait que Novi Sad était « la plus grande municipalité serbe du monde »<ref name="7. juli">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 30 godina mesne zajednice 7. juli u Novom Sadu 1974—2004, Novi Sad, 2004.</ref>. Selon le recensement de 1843, Novi Sad comptait Modèle:Nombre, dont Modèle:Nombre orthodoxes, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre et Modèle:Nombre de l'Église arménienne. Les Serbes représentaient la plus grande partie de la population et les Allemands constituaient la seconde communauté dans la villeModèle:Référence nécessaire.
À cette époque, la ville devint un important centre culturel et politique du peuple serbe, rassemblant de nombreuses personnalités qui y naquirent, s'y installèrent ou y séjournèrent, comme Svetozar Miletić, Mihailo Polit-Desančić, Jovan Jovanović Zmaj, Laza Kostić, Đorđe Natošević, Ilija Vučetić, Stevan Branovački, Teodor Mandić, Kosta Trifković ou Arsa Pajević, contribuant à faire de Novi Sad, l'« Athènes serbe » (Modèle:Lang).
De la révolution hongroise de 1848-1849 à la Première Guerre mondiale
À partir de 1848, Novi Sad est emportée par un mouvement que les historiens appellent le « Printemps des peuples ; Pendant la révolution hongroise de 1848-1849, la ville fit partie de la Voïvodine de Serbie, une région autonome au sein de l'empire d'Autriche. En 1849, l'armée hongroise, basée dans la forteresse de Petrovaradin, bombarda la ville, causant de nombreux dommages et de nombreuses pertes. Au recensement de 1850, la ville ne comptait plus que Modèle:NombreModèle:Référence nécessaire. Entre 1849 et 1860, elle fit partie d'un domaine impérial autrichien connu sous le nom de voïvodat de Serbie et du Banat de Tamiš. Après la suppression de cette province, elle fut intégrée dans le comitat de Bács-Bodrog. Après le compromis austro-hongrois de 1867, elle fut rattachée au royaume de Hongrie ou Transleithanie, l'une des deux entités de l'Autriche-Hongrie.
À cette époque, le gouvernement hongrois appliqua une politique de magyarisation qui modifia la structure démographique de la ville. Selon le recensement de 1880, 41,2 % des habitants parlaient serbe et 25,9 % hongrois. Jusqu'en 1910, la pourcentage de locuteurs serbes décrut pour atteindre 34,52 %, tandis que, parallèlement, le pourcentage de locuteurs hongrois montait à 39,72 %<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Triva Militar, Novi Sad na raskrsnici minulog i sadanjeg veka, Novi Sad, 2000, p 320.</ref>. À cette époque, Novi Sad possédait une communauté juive comptant Modèle:Nombre, parlant pour la plupart hongrois<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Parallèlement, cette époque est marquée par le transfert du siège de la Matica srpska du Tekelijanum de Pest au Platoneum de Novi Sad. L'institution devint le symbole de la société civile, de la culture et de l'éducation, ce qui confirma le surnom d'« Athènes serbe » que portait la ville<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les bâtiments endommagés pendant la révolution de 1848-1849 furent restaurés et d'autres virent le jour comme le bâtiment de l'hôtel de ville (1895), le bâtiment du Grand lycée orthodoxe de la ville (1899-1900) ou le palais épiscopal de l'éparchie de Bačka (1899-1901). Beaucoup d'architectes venus de Hongrie introduisirent dans les bâtiments de Novi Sad le style de la Sécession hongroise, variante de l'Art nouveau, particulièrement visible dans le palais Menrath (1908).
Les travaux de la ligne de chemin de fer Budapest-Subotica-Novi Sad-Zemun-Belgrade commencèrent en 1881 ; la gare de l'époque, construite en 1882, se trouvait dans l'actuel quartier de Grbavica ; la ligne entra en activité en 1883 et Novi Sad vit alors l'arrivée de son premier train ; à partir de 1901, un omnibus tiré par des chevaux conduisait les voyageurs de la gare au centre puis, à partir de 1911, cette liaison fut effectuée par un tramway électrique.
Première Guerre mondiale et entre-deux-guerres
Le Modèle:Date, un Conseil national serbe et un Conseil de Sauvegarde furent établis à Novi Sad. Le 6 novembre, le Conseil national serbe demanda à la division du Danube, une division de l'armée serbe qui était déjà entrée en Syrmie, de se rendre dans la région de la Bačka. Le 8 novembre, les derniers soldats austro-hongrois évacuèrent la ville, qui passa entièrement sous le contrôle du Conseil national serbe et du Conseil de sauvegarde. Les troupes serbes entrèrent à Novi Sad le Modèle:Date.
Le Modèle:Date, la Grande assemblée nationale des Serbes, des Bunjevcis et des autres Slaves du Banat, de la Bačka et de la Baranja (en serbe : Modèle:Lang), composée de Modèle:Nobr (Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dušan Bilandžić, Hrvatska moderna povijest, Golden marketing, Zagreb, 1999, p. 60.</ref>, réunie à Novi Sad, proclama le rattachement de la Voïvodine au royaume de Serbie ; à partir du Modèle:Date, la ville fit partie du royaume des Serbes, Croates et Slovènes. Selon le recensement de 1921, elle comptait 39 122, dont Modèle:Nombre, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Narodna enciklopedija, 1927</ref>.
En 1929, Novi Sad devint le chef-lieu de la banovine du Danube, une province du royaume de Yougoslavie nouvellement proclamé. Selon le recensement de 1931, la banovine du Danube comptait Modèle:Nombre, dont 56,9 % de Serbes et de Croates, 18,2 % de Hongrois et 16,3 % d'AllemandsModèle:Référence nécessaire. Le siège de la banovine, construit entre 1936 et 1939 et aujourd'hui classé (identifiant Modèle:N°SK 200)<ref>Modèle:Lien web</ref>, a été édifié sur des plans de l'architecte Dragiša Brašovan dans un style moderniste<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Seconde Guerre mondiale et après-guerre
En 1941, le royaume de Yougoslavie fut envahi puis démembré par les puissances de l'Axe. La partie septentrionale du pays, dont Novi Sad, fut annexée par la Hongrie de Miklós Horthy. Pendant la Seconde Guerre mondiale, environ Modèle:Nombre de la ville furent tués et d'autres furent déplacés. Lors du massacre de Novi Sad, qui eut lieu du 21 au Modèle:Date, la police hongroise tua Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Zvonimir Golubović, Racija u Južnoj Bačkoj, 1942. godine, Novi Sad, 1992, p. 147.</ref>. Leurs corps furent jetés dans les eaux du Danube<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le nombre total de morts lors du massacre s'élevait à environ 2 500<ref name=Cesarani>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} David Cesarani, Genocide and Rescue : The Holocaust in Hungary 1944, Berg Publishers, 1997 Modèle:ISBN</ref>. En 1971, un monument en l'honneur des victimes du massacre a été érigé sur la rive du fleuve ; il est considéré comme un site mémoriel de grande importance de la République de Serbie (n° d'identifiant ZM 30)<ref name="monument sur le quai">Modèle:Lien web</ref>.
Pendant la guerre, Novi Sad connut un mouvement de résistance contre les autorités de l'Axe particulièrement actif<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Milorad Grujić, Vodič kroz Novi Sad i okolinu, Novi Sad, 2004</ref> et, en 1975, la ville de Novi Sad tout entière a été décorée de l'Ordre du Héros national de Yougoslavie. Les Partisans de Syrmie et de la Bačka entrèrent dans la ville le Modèle:Date. Pendant l'Administration militaire du Banat, de la Bačka et de la Baranja (Modèle:Date - Modèle:Date), Les Partisans pratiquèrent des purges contre ceux qui étaient considérés comme des collaborateurs des puissances de l'Axe ou comme une menace pour le nouveau régime ; la commission d'enquête mise en place en 2009 au sein du ministère serbe de la Justice fait état de Modèle:Nombre ou disparus à Novi Sad après la libération<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le cimetière commémoratif des combattants de la lutte de libération nationale à Novi Sad est aujourd'hui inscrit sur la liste des entités spatiales historico-culturelles de grande importance de la République de Serbie<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Après la guerre, Novi Sad fit partie de la nouvelle République fédérative socialiste de Yougoslavie ; la ville devint la capitale de la province de Voïvodine, autonome au sein de la République socialiste de Serbie. La ville s'industrialisa rapidement et elle vit sa population plus que doubler entre la fin de la guerre et la chute de la Yougoslavie communiste.
Après 1992, Novi Sad fit partie de la République fédérale de Yougoslavie. En 1999, pendant la guerre du Kosovo, la ville fut gravement endommagée par les bombardements de l'OTAN. Ses trois ponts sur le Danube furent détruits, ainsi que les voies de communication, le système d'alimentation en eau et les installations électriques. Des quartiers résidentiels furent touchés. La raffinerie de pétrole de la ville fut bombardée quotidiennement, ce qui provoqua d'importants dommages écologiques.
En 2003, la ville fit partie de la Serbie-Monténégro et, depuis 2006, elle fait partie de la Serbie indépendante.
Organisation de l'espace urbain
Modèle:Article détaillé Au recensement de 2002, le secteur urbain de Novi Sad comptait Modèle:Nombre<ref name="Statistiques officielles">Bureau des statistiques de la République de Serbie</ref>. Ce secteur est divisé en trois parties : la ville de Novi Sad proprement dite (Modèle:Nombre) située sur la rive gauche du Danube, Petrovaradin (Modèle:Nombre) et Sremska Kamenica (Modèle:Nombre). Ces deux dernières localités sont, elles, situées sur la rive droite du Danube. La zone métropolitaine de Novi Sad, appelée aussi Ville de Novi Sad, englobe Futog, Veternik, Bukovac et Ledinci ; en 2002, ce grand ensemble comptait Modèle:Nombre<ref name="Statistiques officielles"/>.
Quartiers de Novi Sad
Les quartiers les plus anciens de la ville sont Stari grad (« la vieille ville »), Rotkvarija, Podbara et Salajka ; formant autrefois des localités séparées, ils ont été réunis en 1694, lors de la fondation de la ville. Sremska Kamenica et Petrovaradin, sur la rive droite du Danube, restent aujourd'hui des villes à part entière mais font partie de la « zone urbaine » de Novi Sad. Liman (divisé en quatre parties numérotées de I à IV) et Novo naselje sont des quartiers construits dans les années 1960, 1970 et 1980, avec des immeubles modernes et de larges avenues ; conçus pour accueillir des populations autrefois rurales, ils ont remplacé des champs et des forêts qui entouraient la ville. De nombreuses maisons anciennes, dans les quartiers de Rotkvarija et de Bulevar, ont cédé la place à des immeubles de plusieurs étages dans les années 1950 et 1960. De la même manière, des quartiers comme celui de Grbavica ont complètement changé d'aspect.
Des quartiers résidentiels, avec des maisons individuelles, ont été construits à l'écart du centre ancien. Telep, à l'ouest de la ville, est le plus ancien de ces quartiers. Klisa, au nord, Adice et Veternička rampa, à l'ouest, ont connu un développement important, notamment avec l'arrivée de nombreux réfugiés après les guerres de Yougoslavie.
Communautés locales
En 2011, la « Ville » de Novi Sad comptait les communautés locales suivantes, ces communautés correspondant à la plus petite unité administrative locale de la République de Serbie<ref>Modèle:Lien web</ref> :
Localités de Novi Sad et de Petrovaradin
Outre la partie urbaine de la Ville de Novi Sad, qui englobe Novi Sad proprement dite, Petrovaradin et Sremska Kamenica, la municipalité compte Modèle:Nobr supplémentaires. Parmi ces localités, une seule, Futog, est officiellement classée parmi les « localités urbaines », c'est-à-dire parmi les villes de Serbie ; les autres sont officiellement considérées comme des « villages ». Outre Futog, qui compte Modèle:Nombre, Veternik, avec Modèle:Nombre est la localité la plus importante de la municipalité ; avec l'expansion démographique des années 1990, ces deux localités ont fini par former une continuité avec Novi Sad. Le village le plus isolé et le moins peuplé de la municipalité est Stari Ledinci (Modèle:Nobr). Ledinci, Stari Ledinci et Bukovac sont situés sur les pentes du massif de la Fruška gora.
|
Démographie
Novi Sad intra muros
Évolution historique de la population dans Novi Sad intra muros
{{#invoke:Démographie|demographie}}
Modèle:Graphique polygonal |
Données de 2002
- Pyramide des âges (2002)
Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Pyramide des âges Modèle:Boîte déroulante/fin
En 2002, l'âge moyen de la population de Novi Sad intra muros était de 38,3 ans pour les hommes et 41,2 ans pour les femmes<ref name="âge et sexe 2002"/>.
- Répartition de la population par nationalités dans Novi Sad intra muros (2002)
Nationalité | Nombre | % |
Serbes | 141 475 | 73,91 |
Magyars | 11 538 | 6,02 |
Yougoslaves | 7 055 | 3,68 |
Monténégrins | 4 261 | 2,22 |
Croates | 3 519 | 1,83 |
Slovaques | 1 673 | 0,87 |
Ruthènes | 1 556 | 0,81 |
Roms | 1 177 | 0,61 |
Macédoniens | 910 | 0,47 |
Roumains | 750 | 0,39 |
Musulmans | 664 | 0,34 |
Slovènes | 344 | 0,17 |
Allemands | 301 | 0,15 |
Gorans | 288 | 0,15 |
Ukrainiens | 247 | 0,12 |
Russes | 217 | 0,11 |
Albanais | 188 | 0,09 |
Bunjevcis | 184 | 0,09 |
Tchèques | 119 | 0,06 |
Bulgares | 103 | 0,05 |
Bosniaques | 42 | 0,02 |
Valaques | 11 | 0,00 |
Inconnus/Autres<ref name="nationalités 2002">Modèle:Serbie Population par nationalités 2002</ref> |
En 2002, les Serbes représentaient près de 74 % de la population de Novi Sad intra muros, les Magyars 6 %, les Monténégrins 2,2 % et les Croates 1,8 % ; la catégorie de recensement des Yougoslaves, qui se réfère à la République fédérative socialiste de Yougoslavie sans marque de nationalité, représentait environ 3,7 % de la population<ref name="nationalités 2002"/>.
Données de 2011
- Pyramide des âges (2011)
Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Pyramide des âges Modèle:Boîte déroulante/fin
En 2011, l'âge moyen de la population de Novi Sad intra muros était de Modèle:Nombre, soit Modèle:Nombre pour les hommes et Modèle:Nombre pour les femmes<ref name="âge et sexe 2011"/>.
- Répartition de la population par nationalités dans l'agglomération de Novi Sad (2011)
Nationalité | Nombre | % |
Serbes | 197 058 | 78,68 |
Magyars | 9 735 | 3,88 |
Croates | 3 295 | 1,31 |
Roms | 3 172 | |
Monténégrins | 3 001 | 1,19 |
Yougoslaves | 1 878 | 0,75 |
Slovaques | 1 780 | 0,71 |
Ruthènes | 1 721 | 0,69 |
Macédoniens | 892 | 0,35 |
Musulmans | 870 | 0,34 |
Roumains | 772 | 0,31 |
Gorans | 568 | 0,23 |
Allemands | 348 | 0,14 |
Slovènes | 335 | 0,13 |
Ukrainiens | 301 | 0,12 |
Albanais | 291 | 0,12 |
Russes | 267 | 0,11 |
Bunjevcis | 242 | 0,10 |
Bosniaques | 126 | 0,05 |
Bulgares | 121 | 0,05 |
Valaques | 11 | 0,00 |
Inconnus/Autres<ref name="nationalités 2011">Modèle:Serbie Population par nationalités 2011</ref> |
Les chiffres communiqués sont ceux de l'agglomération de Novi Sad, qui compte Modèle:Nombre. En 2011, avec plus de 78 % de la population, la proportion de Serbes est en nette augmentation ; au contraire, avec 3.9 % de la population, la proportion de Magyars est en nette diminution ; les Croates représentaient 1,3 % de la population. Avec 1,26 % des habitants, les Roms devançaient les Monténégrins (1,19 %) ; la catégorie de recensement des Yougoslaves, qui, en 2002, représentait environ 3,7 % de la population, n'en représentait plus que 0,75 % en 2011<ref name="nationalités 2011"/>.
Municipalité de Novi Sad
Évolution démographique dans la municipalité
Selon une estimation effectuée par les autorités locales en avril 2005, la population de la municipalité s'élevait à Modèle:Nombre<ref name=informatika>Estimations - Site officiel de la municipalité de Novi Sad</ref>.
Données de 2002
- Répartition de la population dans la municipalité (2002)
Nationalité | Nombre | % |
Serbes | 225 967 | 75,5 % |
Hongrois | 15 683 | 5,24 |
Yougoslaves | 9 488 | 3,17 |
Slovaques | 7 213 | 2,41 |
Croates | 6 255 | 2,09 |
Monténégrins | 5 028 | 1,68 |
Inconnus/Autres |
Toutes les localités de la Ville de Novi Sad ont une majorité de peuplement serbe, à l'exception du village de Kisač qui est majoritairement habité par des Slovaques.
Données de 2011
« Ville » de Novi Sad
Évolution historique de la population dans la « Ville »
Données de 2002
Données de 2011
Religions (2011)
Sur le plan religieux, la « Ville de Novi Sad » est peuplée à plus de 79 % par des Serbes orthodoxes. La partie de son territoire située au nord du Danube relève de l'éparchie de Bačka (en serbe cyrillique : Modèle:Lang), qui a son siège à Novi Sad<ref>Modèle:Lien web</ref>, tandis que la partie situé au sud du fleuve relève de l'éparchie de Syrmie (Modèle:Lang), qui a son siège à Sremski Karlovci<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les Catholiques, qui représentent 6,3 % de la population, relèvent soit du diocèse de Subotica, qui fait partie de l'archidiocèse de Belgrade, pour la partie située sur la rive droite du Danube<ref>Modèle:Lien web</ref> soit du diocèse de Syrmie, qui fait partie de l'archidiocèse de Đakovo-Osijek, pour la partie située sur la rive gauche<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les Protestants sont partagés en plusieurs communautés comme la communauté nazaréenne, la communauté adventiste, la communauté baptiste, la communauté méthodiste, la communauté évangélique, la communauté évangélique slovaque ou encore la communauté calviniste. Parmi les courants chrétiens, l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours (mormonisme) et les Témoins de Jéhovah sont également présents dans la ville.
Comme la communauté musulmane du pays, celle de Novi Sad est partagée entre la Communauté islamique de Serbie (Modèle:Lang, dont le siège est à Belgrade<ref>Modèle:Lien web</ref>, et la Communauté islamique en Serbie (en serbe : Modèle:Lang)<ref>Modèle:Lien web</ref> ; de cette dernière dépend la Communauté islamique en Voïvodine, qui a son siège dans la capitale provinciale<ref>Modèle:Lien web</ref> ; les Musulmans disposent de deux lieux de culte, l'un dans le quartier d'Adamovićevo naselje, l'autre dans le quartier de Veliki rit.
Avant la Seconde Guerre mondiale, Novi Sad comptait une communauté juive forte de Modèle:Nombre, dont 3 020 furent assassinés ou exécutés dans des camps pendant la guerre ; après la guerre, 654 Juifs partirent s'installer en Israël ; selon le site de la communauté, Modèle:Nobr habitent encore à Novi Sad<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les données du recensement de 2011 en Serbie attestent de la présence d'une communauté de Modèle:Nobr déclarés<ref name="langues et religions">Modèle:Lien web</ref>.
Religion | Nombre | % |
Orthodoxes | 270 831 | 79,27 |
Catholiques | 21 530 | 6,30 |
Athées | 9 221 | 2,70 |
Protestants | 8 499 | 2,49 |
Musulmans | 4 760 | 1,39 |
Religions orientales | 130 | 0,04 |
Juifs | 84 | 0,02 |
Autres<ref name="langues et religions"/> |
Langues (2011)
Politique
Novi Sad est la capitale de la province autonome de Voïvodine et, de ce fait, elle héberge le gouvernement et l'Assemblée de la province. Depuis 2002, Novi Sad est soumise à un nouveau statut. La Ville de Novi Sad est divisée en 46 communautés locales, réunies dans deux municipalités urbaines, celle de Novi Sad et celle de Petrovaradin, séparées par le Danube.
En tant que chef-lieu d'une municipalité, la ville possède également une assemblée municipale (pouvoir législatif), un maire et un gouvernement (pouvoir exécutif). Les membres de l'assemblée de la ville, ainsi que le maire, sont élus au suffrage direct, tous les quatre ans. L'assemblée compte Modèle:Nobr. Le gouvernement municipal, quant à lui, compte Modèle:Nobr ; il est élu par l'assemblée, sur proposition du maire.
Élections locales de 2004
Aux élections locales de 2004, Maja Gojković, membre du Parti radical serbe (SRS), a été élue maire de Novi Sad ; à l'assemblée une coalition composée du Parti radical serbe, du Parti démocrate de Serbie (DSS) et du Parti socialiste de Serbie (SPS), détenait la majorité. Les sièges étaient répartis de la manière suivante<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultats des élections municipales de 2004 - Novi Sad</ref> :
Parti | Sièges |
---|---|
Parti radical serbe | 34 |
Parti démocrate | 21 |
Ensemble pour la Voïvodine | 9 |
Parti démocrate de Serbie | 5 |
G17 Plus | 3 |
Parti socialiste de Serbie | 3 |
Liste « Pour Novi Sad » | 3 |
Élections locales de 2008
Aux élections locales serbes de 2008, les 78 sièges de l'Assemblée municipale étaient répartis de la manière suivante<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> :
Parti | Sièges |
---|---|
Pour un Novi Sad européen | 30 |
Parti radical serbe | 26 |
Ensemble pour la Voïvodine | 9 |
Liste « Maja Gojković » | 7 |
Parti démocrate de Serbie | 4 |
Coalition hongroise | 1 |
Au terme de ces élections, une alliance a été conclue entre la liste Pour un Novi Sad européen, expression locale de la liste Pour une Serbie européenne qui, aux élections législatives anticipées de mai 2008, était soutenue par le président Boris Tadić, Ensemble pour la Voïvodine et la Coalition hongroise. De ce fait, Igor Pavličić, membre du Parti démocrate a été élu maire de Novi Sad, remplaçant ainsi à la tête de la ville Maja Gojković.
Élections locales de 2012
Aux élections locales serbes de 2012, les 78 sièges de l'Assemblée municipale étaient répartis de la manière suivante<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> :
Parti | Sièges |
---|---|
Un choix pour un meilleur Novi Sad | 18 |
Donnons de l'élan à Novi Sad (Parti progressiste serbe, etc.) | 15 |
Ligue des sociaux-démocrates de Voïvodine - « Novi Sad, notre maison » | 15 |
Parti socialiste de Serbie - Parti des retraités unis de Serbie - Serbie unie | 7 |
Parti démocrate rom | 6 |
Parti démocrate de Serbie | 5 |
Dveri za život Novog Sada | 5 |
Parti radical serbe | 5 |
Alliance des Magyars de Voïvodine | 1 |
Aucune des réponses proposées | 1 |
Architecture et monuments
Plusieurs ensembles de Novi Sad sont inscrits sur la liste des entités spatiales historico-culturelles de Serbie, à commencer par le centre ancien de la ville (en serbe : Modèle:Lang), inscrit sur la liste des entités protégées (identifiant Modèle:N°PIKC 66)<ref name="entités">Modèle:Lien web</ref>. Plusieurs entités sont distinguées : l'ensemble de Jodna banja qui remonte au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (identifiant PKIC 42)<ref>Modèle:Lien web</ref>, les « vieux cimetières » des {{#switch: XX
| e | er | = {{#switch: XX
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
| Modèle:S mini{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini siècle
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
}}
}} (PKIC 43)<ref>Modèle:Lien web</ref>, l'ensemble de la synagogue, de l'école et du bâtiment de la communauté juive à Novi Sad (PKIC 45) et le cimetière commémoratif des combattants de la lutte de libération nationale à Novi Sad (PKIC 46), qui sont considérés comme des entités de grande importance<ref name="entités"/>. Jusqu'en juillet 2015, un ensemble de maisons situé rue Kraljevića Marka (PKIC 63), datant de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, était également protégé<ref name="entités"/>,<ref name="politika">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web - Déprotection</ref>.
En 2015, 49 monuments de Novi Sad intra muros sont plus particulièrement inscrits sur la liste du patrimoine culturel de Serbie<ref name="protection">Modèle:Lien web</ref> :
- la galerie de la Matica srpska (Trg galerija 1) ;
- le bâtiment de la Collection commémorative Pavle Beljanski (Trg galerija 2) ;
- la Galerie des beaux-arts - Donation et collection de Rajko Mamuzić (Vase Stajića 1) ;
- le Platoneum (Nikole Pašića 6) ;
- l'église d'Almaš (Almaška 15)<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- la cathédrale orthodoxe Saint-Georges (Nikole Pašića 2)<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- l'église orthodoxe de la Dormition-de-la-Mère-de-Dieu (Uspenska 12)<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- l'église Saint-Nicolas (Nikolajevska porta bb)<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- le monument de Svetozar Miletić (Trg slobode)<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- le bâtiment de la Matica srpska (Matice srpske 1)<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- le bureau de la paroisse catholique de Novi Sad (Plebanija) (Katolička porta 3)<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- le bâtiment du lycée Jovan Jovanović Zmaj (Zlatne grede 4)<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- la maison de la JNA (Trg slobode 5)<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- le quartier général des Partisans (Vojislava Ilića 15)<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- la tombe de Jovan Hranilović (Grko-katoličko groblje, Bulevar kralja Petra)<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- vingt-quatre tombes de personnalités dans le cimetière de la Dormition (Uspensko groblje)<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- trente tombes de personnalités dans le cimetière d'Almaš (Almaško groblje)<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- la tombe de Stevan Milovanov (Almaško groblje)<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- tombes de personnalités liées à l'histoire de Novi Sad, Petrovaradin, Sremski Karlovci et Sremska Kamenica (Novi Sad : Almaško groblje, Uspensko groblje, etc. ; Petrovaradin : Vojničko groblje ; Sremska Kamenica : Pravoslavno groblje)<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- maison située 37 rue Kraljevića Marka ;
- maison située 7 rue Dunavska ;
- un vieux cinéma (Zmaj Jovina 4 / Ilije Ognjanovića 22) ;
- maison située 20 rue Dunavska ;
- maison située 18 rue Dunavska ;
- maison située 69 rue Karađorđeva ;
- maison située 23 rue Zmaj Jovina ;
- maison située 2 Trifkovićev trg ;
- le tombeau de la famille Chenazy (Bulevar Mihajla Pupina / rue Narodnih heroja) ;
- le bâtiment de la bibliothèque municipale (Dunavska 1) ;
- maison située 5 Trg Marije Trandafil ;
- maison située 2 Pozorišni trg ;
- maison située 6 rue Dunavska ;
- le bâtiment de l'hôtel de ville (Trg slobode 1) ;
- le bâtiment du greffe (Trg mladenaca 7) ;
- le Palais Menrath (14 rue Kralja Aleksandra) ;
- le bâtiment du Bureau central de crédit (Grčkoškolska 2) ;
- le bâtiment de l'école grecque (Grčkoškolska 3) ;
- l'entrepôt tchèque (Bulevar despota Stefana 7) ;
- le complexe de l'Institut Pasteur (Hajduk Veljkova 1) ;
- le bâtiment de l'école Sokol (Ignjata Pavlasa 4) ;
- maison située 48 rue Petra Drapšina ;
- la maison familiale de Mileva Marić-Einstein (Kisačka 20) ;
- le complexe de la Banovine (Bulevar Mihajla Pupina 16) ;
- le bâtiment du Vieux champ de tir (Antona Čehova 4) ;
- le complexe du Musée et des Archives de Voïvodine (Dunavska 35) ;
- le Palais épiscopal de l'éparchie de Bačka (Gimnazijska 2) ;
- maison située 10 rue Dositejeva ;
- bâtiment situé 1 rue Temerinska ;
- l'école de génie électrique Mihajlo Pupin.
En 1971, le Monument sur le quai, également connu sous le nom de La Famille, une œuvre du sculpteur Jovan Soldatović, dédié aux victimes du raid de janvier 1942 et plus généralement à celles de la Seconde Guerre mondiale, a été inauguré sur le Sunčani kej (le « quai du soleil »), ; il est inscrit sur la liste des sites mémoriels de grande importance de la République de Serbie<ref name="monument sur le quai"/>.
Culture
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Novi Sad fut la capitale de la culture serbe et, à cette époque, elle reçut le surnom d'« Athènes serbe »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. À cette époque, presque tous les intellectuels serbes, romanciers, poètes, juristes, etc. ont vécu dans la ville. Parmi eux, on peut citer Vuk Stefanović Karadžić, le grand réformateur de la langue serbe, Mika Antić, Đura Jakšić, ainsi que beaucoup d'autres. La Matica srpska, fondée en 1826 à Pest, fut transférée à Novi Sad en 1864 ; entre 1967 et 1976, cette institution culturelle, la plus ancienne de Serbie, a publié un Vocabulaire de la langue littéraire serbe standard en six volumes. Le Théâtre national serbe, créé en 1861, est le plus ancien théâtre professionnel du pays<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Outre le Théâtre national serbe, la ville compte d'autres salles comme le Théâtre de la jeunesse (en serbe : Modèle:Lang et Modèle:Lang)<ref>Modèle:Lien web</ref>, le Centre culturel de Novi Sad (Modèle:Lang et Modèle:Lang), en abrégé KCNS)<ref>Modèle:Lien web</ref> et le Théâtre de Novi Sad (en serbe : Modèle:Lang et Modèle:Lang, en hongrois : Modèle:Lang), qui présente la particularité d'offrir un répertoire en hongrois<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'Azbukum est un « centre pour la langue et la culture serbes »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Parmi les autres institutions culturelles de la ville, on peut signaler la section de Novi Sad de l'Académie serbe des sciences et des arts, installée dans le bâtiment du Platoneum<ref>Modèle:Lien web</ref>, la bibliothèque de la Matica srpska, la bibliothèque municipale de Novi Sad, qui gère un réseau de Modèle:Nobr dans la ville intra muros et dans sa banlieue<ref>Modèle:Lien web</ref>, les Archives de Voïvodine<ref>Modèle:Lien web</ref> et les Archives historiques de la Ville de Novi Sad<ref>Modèle:Lien web</ref>. La ville est également le siège de l'Académie des sciences, des arts et de la culture de Voïvodine<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sur le plan de la présence culturelle internationale, Novi Sad dispose notamment d'un Institut français, inauguré en 2004<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, et d'un American Corner, inauguré le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Novi Sad est une ville de festivals. Depuis 2000, elle accueille le festival EXIT<ref>Modèle:Lien web</ref>, le plus grand festival de musique du pays ; il se déroule tous les étés dans la forteresse de Petrovaradin. Elle organise aussi le festival de théâtre d'avant-garde Infant (en serbe : Modèle:Lang et Modèle:Lang, « Festival international du théâtre alternatif et nouveau »)<ref>Modèle:Lien web</ref>, le festival de littérature pour enfants appelé Zmajeve dečje igre (« Les Jeux d'enfant de Zmaj »), qui chaque année décerne un prix<ref>Modèle:Lien web</ref>, le festival de théâtre Sterijino pozorje<ref>Modèle:Lien web</ref> ainsi qu'un festival de jazz<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Musées
Le plus célèbre musée de Novi Sad est le Musée de Voïvodine (Modèle:Lang), fondé par la Matica srpska en 1847, qui abrite des collections permanentes consacrées l'archéologie, à l'histoire et à l'ethnologie de la Voïvodine ; dans la ville intra muros, il gère deux sites situés Modèle:N°35 et 37 rue Dunavska, ainsi que le complexe-musée de Kulpin, qui englobe notamment deux châteaux construits pour la famille Stratimirović, et l'ethno-parc Brvnara de Bački Jarak, consacré aux arts et traditions populaires<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Musée de la ville de Novi Sad présente des collections consacrées à l'archéologie, à l'histoire, à l'ethnologie et aux beaux-arts ; son organe central est situé dans l'ancien arsenal de la forteresse de Petrovaradin et il gère plusieurs ensembles<ref>Modèle:Lien web</ref> : le musée de la forteresse de Petrovaradin, la collection d'art étranger, située 29 rue Dunavska à Novi Sad, la collection nationale de Sremski Karlovci et la collection commémorative de Jovan Jovanović Zmaj à Sremska Kamenica<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La Galerie de la Matica srpska est la plus prestigieuse des galeries de Novi Sad ; elle présente des collections comptant environ Modèle:Nombre représentatives de la peinture serbe du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>. Parmi les autres galeries, la Collection commémorative Pavle Beljanski présente l'une des plus importantes collections d'art serbe des années 1900 à 1970<ref>Modèle:Lien web</ref> et la Galerie des beaux-arts - Donation et collection de Rajko Mamuzić présente des œuvres d'art créées par des artistes yougoslaves ou serbes de la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>. La ville abrite aussi le Musée d'art contemporain de Voïvodine<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La collection d'histoire naturelle de l'Institut provincial de protection de la nature présente notamment le crâne et les défenses d'un mammouth laineux (Mammuthus primigenius) découvert en 1947 dans le lit de la rivière Tisa près de Novi Bečej ; elle abrite aussi une importante collection d'ornithologie et gère un arboretum<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
-
Le bâtiment de la Collection commémorative Pavle Beljanski
-
Le bâtiment de la Galerie des beaux-arts - Donation et collection de Rajko Mamuzić
-
Le bâtiment du musée d'art contemporain de Voïvodine
Médias
Deux importants quotidiens paraissent à Novi Sad, le journal Dnevnik<ref>Modèle:Lien web</ref> et le Građanski list, tous deux en langue serbe. Jusqu'en 2006, Magyar Szó, un journal en hongrois, avait son siège à Novi Sad, mais il a été transféré à Subotica<ref>Modèle:Lien web</ref>. La ville abrite la chaîne régionale publique de télévision Radio Télévision de Voïvodine (RTV)<ref>Modèle:Lien web</ref> ; TV Apolo, une chaîne autrefois publique, a été privatisée en 2015 et rachetée par le groupe Srbija danas qui a son siège à Novi Beograd<ref>Modèle:Lien web</ref>. Plusieurs télévisions privées émettent depuis la ville, comme TV Kanal 9<ref>Modèle:Lien web</ref>, RTV Panonija<ref>Modèle:Lien web</ref> et TV Most<ref>Modèle:Lien web</ref>, ainsi que de nombreuses stations de radio, parmi lesquelles on peut citer Radio 021<ref>Modèle:Lien web</ref> et Radio As<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Éducation
La ville de Novi Sad compte quatre lycée. L'actuel lycée Jovan Jovanović Zmaj (4 rue Zlatne grede), créé en 1810, est le plus ancien d'entre eux ; il trouve son origine dans le Grand lycée orthodoxe serbe de Novi Sad (en serbe : Modèle:Lang) ; lycée général, il est d'abord consacré aux humanités et aux sciences (notamment les mathématiques)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le lycée Isidora Sekulić (2 rue Vladike Platona) a été créé en 1990<ref>Modèle:Lien web</ref> ; bien que son origine soit beaucoup plus ancienne, le lycée Svetozar Marković (22 rue Njegoševa) est devenu un établissement d'enseignement général en 1993<ref>Modèle:Lien web</ref> ; les cours y sont dispensés en serbe et en hongrois. Ces trois lycées sont tous établis dans le quartier central de Stari grad. Le lycée Laza Kostić (1 rue Laze Lazarevića) a été créé en 1996 comme une annexe du lycée Svetozar Marković et est devenu une institution indépendante en 1998 ; il a reçu son nom actuel en 2000<ref>Modèle:Lien web</ref> ; il est situé dans le quartier de Telep.
L'université de Novi Sad, créée en 1960, compte 14 facultés, dont la plupart sont situées à Novi Sad mais d'autres à Subotica, Zrenjanin et Sombor<ref>Modèle:Lien web</ref>. La plus ancienne d'entre elles est la Faculté de philosophie<ref>Modèle:Lien web</ref>, fondée dès 1954, avant même la création de l'organe central<ref>Modèle:Lien web</ref>.
-
Le rectorat de l'université de Novi Sad
Santé
- Institut de santé publique de Voïvodine
- Institut Pasteur de Novi Sad
- Centre clinique de Voïvodine
- Centre de santé de Novi Sad
- Centre de gérontologie de Novi Sad
- Institut des maladies cardiovasculaires de Voïvodine à Sremska Kamenica
Sport
Le sport a commencé à se développer à Novi Sad en 1790, avec l' Association des tireurs d'élite de la Ville, mais il prit surtout son essor après la création de l' Association municipale de culture physique en 1959 et plus encore à partir de 1981, quand le Centre sportif SPENS fut construit. Aujourd'hui, il existe dans la ville environ 220 associations sportives<ref name="sport">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. De ce fait, Novi Sad est la deuxième ville sportive de Serbie après Belgrade.
Le sport le plus populaire de la ville est le football. On trouve ainsi de nombreux terrains qui lui sont affectés, à Novi Sad et jusque dans les plus petites localités des faubourgs. Le club le plus célèbre est le FK Vojvodina Novi Sad qui, fondé en 1914, participe au championnat de Serbie de football, mais la ville possède également des clubs moins importants, jouant en deuxième ou troisième ligue, comme le FK Novi Sad, le FK Kabel, le FK Mladost ou le FK Slavija Novi Sad. La ville dispose aussi de clubs de basket-ball, comme le KK Novi Sad et le KK Vojvodina, qui participent à la Naša Sinalko Liga (championnat de Serbie de basket-ball), ou encore le ŽKK Vojvodina, section féminine du KK Vojvodina. D'autres sports sont également représentés, comme le volley-ball, avec le Vojvodina Novi Sad, ou le hockey sur glace, avec le HK Novi Sad et le HK Vojvodina Novi Sad.
Parmi les installations les plus importantes de Novi Sad, on peut signaler le Stade Karađorđe et le Centre sportif SPENS.
Des citoyens de Novi Sad ont participé aux premiers Jeux olympiques à Athènes en 1896. En 1996, onze sportifs de la ville participèrent aux JO d'Atlanta, où ils remportèrent 6 médailles<ref name="sport"/>.
Novi Sad a accueilli le championnat du monde de tennis de table en 1981, la Modèle:29e Olympiade d'échecs en 1990, le championnat d'Europe et le championnat du monde de sambo, le championnat des Balkans et le championnat d'Europe de judo, le match de finale de la Coupe Saporta de basket-ball en 1987 et une finale de la Coupe d'Europe de volley-ball. Novi Sad a encore accueilli la ligue mondiale de volley-ball et, en 2005, a partiellement accueilli le championnat d'Europe de basket-ball. En 2009, elle a accueilli le Championnat d'Europe d'échecs des nations.
En 2021, Novi Sad accueille les Championnats d'Europe de VTT.
Économie
Novi Sad est le centre économique de la province de Voïvodine, la région agricole la plus fertile de Serbie. De ce fait, elle constitue l'un des centres économiques les plus importants du pays.
Selon les données de 2010, sur les Modèle:Unité du territoire métropolitain de la « Ville de Novi Sad », 425 sont dévolus à l'agriculture dont 395 sont constitués terres arables<ref name="profil">Modèle:Lien web</ref>. Parmi les cultures les plus importantes, on peut citer le maïs (Modèle:Unité en 2008), le blé (Modèle:Unité), le tournesol (Modèle:Unité), la betterave sucrière (Modèle:Unité), la pomme de terre (Modèle:Unité), le haricot ; on y fait également pousser des plantes fourragères comme le trèfle et la luzerne (Modèle:Unité) ; on y récolte des fruits comme les poires, les prunes et le raisin<ref name="profil"/>. Une partie de cette production est destinée à l'industrie agroalimentaire.
Dans les années 1990, la ville, comme le reste de la Serbie, a été touchée par l'embargo commercial imposé au pays par la communauté internationale et par l'hyperinflation du dinar yougoslave. Ces difficultés entraînèrent la disparition ou le déclin de groupes industriels autrefois prospères, comme Novkabel (câbles électriques), Pobeda (métallurgie), Jugoalat (machines-outils) ou HINS (industrie chimique). Désormais, l'installation industrielle la plus importante de la ville est la raffinerie de pétrole, située au nord-est de la ville, près de la centrale thermique et à proximité du quartier de Šangaj.
Depuis 2001, l'économie de la ville a connu un important redressement qui s'accompagne notamment d'un report des activités de l'industrie sur le secteur tertiaire.
La ville abrite la Naftna industrija Srbije (NIS), une compagnie pétrolière détenue à plus de 56 % par la société russe Gazprom Neft<ref name="fiche NIS">Modèle:Lien web</ref> ; la NIS entre dans la composition du BELEX15 et du BELEXline, les deux indices principaux de la Bourse de Belgrade<ref>Modèle:BELEX15 - Basket</ref>,<ref name="belex">Modèle:BELEXline - Basket</ref>.
Dans le secteur agroalimentaire, on peut citer la laiterie de Novi Sad (Modèle:Lang), qui dépend de la société Imlek dont le siège est à Belgrade<ref>Modèle:Lien web</ref>. La société BB Minaqua, créée en 1989, est spécialisée dans la production d'eaux minérales et de boissons non alcoolisées<ref name="fiche NIS" />. La ville est le siège de la société Neoplanta, qui fabrique de la charcuterie<ref>Modèle:Lien web</ref> ; le groupe Matijević, qui travaille dans la boucherie-charcuterie, est implanté dans la ville<ref>Modèle:Lien web</ref> ; il y dispose de plusieurs filiales comme la société Mat-Agro qui stocke et commercialise des produits agricoles<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La société Albus opère dans le domaine de l'industrie chimique ; elle produit notamment des cosmétiques et des détergents à usage ménager<ref>Modèle:Lien web</ref> ; elle fait partie des entreprises du BelexLine<ref name="belex"/>. La société Alas holding a, depuis 2007, son siège social à Novi Sad ; cette holding opère notamment, à travers ses quatre filiales, dans le domaine des matériaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le secteur financier et ceux des services marchands et non marchands occupent une place prépondérante. Novi Sad est ainsi un important centre financier. Sur les 30 banques privées officiellement autorisées par la Banque nationale de Serbie à opérer dans le pays, 5 y possèdent leur siège social<ref>Modèle:Lien web</ref> : la Vojvođanska banka (7 Trg slobode)<ref>Modèle:Lien web</ref>, la Erste Bank (5 Bulevar oslobođenja)<ref>Modèle:Lien web</ref>, le Crédit Agricole banka Srbija (4-6 Braće Ribnikar)<ref>Modèle:Lien web</ref>, la Opportunity banka (2a Bulevar oslobođenja)<ref>Modèle:Lien web</ref>, la OTP banka (80 Bulevar oslobođenja)<ref>Modèle:Lien web</ref>. La ville possède également la deuxième compagnie d'assurances de Serbie, avec la DDOR Novi Sad<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Novi Sad est notamment le siège de la société Novosadski sajam, qui travaille dans le domaine de la communication évènementielle ; elle organise en particulier des foires et des expositions<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2009, le salaire brut moyen dans la « Ville de Novi Sad » s'élevait à Modèle:Unité, soit environ 424 euros ou Modèle:Unité, contre Modèle:Unité pour l'ensemble de la Serbie ; le salaire net moyen, quant à lui, s'établissait à Modèle:Unité (environ Modèle:Unité ou Modèle:Unité), contre Modèle:Unité pour le reste du pays<ref name="profil"/>. Toujours en 2009, 17,15 % des actifs travaillaient dans l'industrie de type process, 16,87 % dans le commerce, 12,11 % dans la santé et le travail social, 9,49 % dans l'éducation, 9,08 % dans le bâtiment, 7,54 % dans l'immobilier et 6,85 % dans le transport, le stockage et les télécommunications<ref name="profil"/>.
Tourisme
Parcs et loisirs
Novi Sad intra muros possède plusieurs parcs, dont le plus célèbre et le plus fréquenté est le Dunavski park, le « parc du Danube », créé à l'emplacement d'anciens marécages asséchés<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> ; ce parc s'étend sur environ Modèle:Unité sur la rive gauche du fleuve et abrite des sculptures dont celle du poète et peintre serbe Đura Jakšić, une œuvre de Jovan Soldatović réalisée en 1982 ; depuis 1998, il est inscrit sur la liste des monuments naturels botaniques de la République de Serbie<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Futoški park (le « parc de Futog ») a été conçu au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et redessiné au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour être intégré à l'ensemble thermal de Jodna banja ; il s'étend sur Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> ; depuis 2006, il est lui aussi classé parmi les monuments naturels. Le Limanski park (le « parc de Liman ») (Modèle:Unité) est situé dans le quartier de Liman III<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sur le territoire de la municipalité de Petrovaradin, sur la rive droite du Danube, se trouve le Kamenički park (le « parc de Kamenica »), créé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, qui s'étend sur Modèle:Unité, du nord du massif de la Fruška gora jusqu'au bord du fleuve ; il est situé à proximité du château Marczibányi-Karátsonyi<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> ; il est inscrit sur la liste des monuments naturels botaniques<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Zones naturelles protégées
En plus des quelques aires naturelles de la ville intra muros et de sa zone urbaine, notamment les parcs, Novi Sad possède plusieurs ensembles protégés reconnus sur le plan international. Le plus important d'entre eux est le parc national de la Fruška gora, créé en 1960, qui s'étend en tout sur Modèle:Unité et dont une partie se trouve dans la partie méridionale du territoire de la « Ville »<ref>Modèle:Lien web</ref> ; le parc est classé dans la catégorie V de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)<ref>Modèle:Lien web</ref> et son centre administratif est établi à Sremska Kamenica<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 1999, un secteur de Modèle:Unité a été classé comme une zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le site protégé du Koviljsko-petrovaradinski rit, qui couvre Modèle:Unité de Kovilj à Petrovaradin, est inscrit depuis 2012 sur la liste des sites Ramsar pour la conservation des zones humides<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> ; en 2009, une bande de Modèle:Unité, le long du Danube, a été définie comme une zone importante pour la conservation des oiseaux<ref>Modèle:Lien web</ref>. À Begeč se trouve le parc naturel de la Begečka jama (la « fosse de Begeč ») qui s'étend sur Modèle:Unité (catégorie UICN V)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
-
Autre vue du Koviljski rit
Monuments culturels
En plus des monuments de Novi Sad intra muros, plusieurs monuments culturels se trouvent sur le territoire de la « Ville » et sont inscrits sur la liste du patrimoine culturel.
Dans la municipalité de Novi Sad, la ville de Futog abrite quatre monuments inscrits au patrimoine. L'église orthodoxe Saint-Côme-et-Saint-Damien remonte à 1776 et est caractéristique du style baroque ; l'église catholique du Sacré-Cœur-de-Jésus, dont l'origine remonte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, a été construite entre 1906 et 1908 dans un style néo-gothique ; ces deux églises sont inscrites sur la liste des monuments culturels de grande importance de la République de Serbie (identifiants Modèle:N° SK 1157 et SK 1155)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le « château Chotek », de style baroque, a été construit en 1777 à l'instigation du comte Andreas Hadik, maréchal hongrois de l'empire des Habsbourg et chef du Conseil de guerre à la cour de Vienne ; il a appartenu à la famille Chotek et a hébergé l'archiduc François-Ferdinand d'Autriche et sa femme Sophie Chotek quelques jours avant l'attentat de Sarajevo<ref name="notice">Modèle:Lien web</ref>. La ville abrite aussi une croix votive érigée en 1803. Ces deux monuments sont inscrits sur la liste des monuments culturels protégés (identifiants Modèle:N°SK 1603 et SK 1530)<ref name="protection"/>.
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Rumenka a été construite au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et le temple calviniste de la localité dans la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; ces deux édifices religieux sont inscrits sur la liste des monuments culturels de grande importance (identifiants Modèle:N°SK 1111 et Modèle:N°SK 1161)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- le monastère de Kovilj ;
- le monument aux morts de la Première Guerre mondiale à Kovilj ;
- la maison natale d'Ilija Nešin à Kovilj ;
- l'église Saint-Thomas à Kovilj ;
- le site archéologique de Castellum Onagrinum à Begeč ;
- le bâtiment Vizić à Begeč ;
- l'église de la Translation-des-Reliques-de-Saint-Nicolas à Kać ;
- [[Trois tombes du XVIIIe siècle à Čenej|trois tombes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]] à Čenej ;
- maison rurale bosniaque à Veternik ;
Sur la rive droite du Danube, Petrovaradin, dans la municipalité du même nom, abrite plusieurs monuments classés. Le plus important d'entre eux est la forteresse de la ville qui domine le fleuve et dont le site est occupé depuis le Paléolithique ; la construction actuelle remonte à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; avec le quartier de Podgrađe, situé à ses pieds, elle est inscrite sur la liste des entités spatiales historico-culturelles de grande importance de la République de Serbie (identifiant Modèle:N°PKIC 41)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Deux églises catholiques, l'église Saint-Georges, construite entre 1701 et 1714, et l'église Notre-Dame-des-Neiges, construite en 1881 figurent parmi les monuments culturels protégé du pays (identifiants Modèle:N°SK 1585 et SK 2026)<ref name="protection"/>. La maison Špiler, construite par les Jésuites à l'extrême fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ainsi qu'une maison avec jardin sont elles aussi protégées (identifiants Modèle:N°SK 2113 et SK 1076)<ref name="protection"/>.
- l'église de la Nativité-de-la-Mère-de-Dieu de Sremska Kamenica ;
- le château Marczibányi-Karátsonyi à Sremska Kamenica ;
- la maison de Jovan Jovanović Zmaj à Sremska Kamenica ;
- une [[Maison du XVIIIe siècle à Sremska Kamenica|maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]] à Sremska Kamenica ;
- le monument de Jovan Jovanović Zmaj à Sremska Kamenica ;
- deux tombes à Sremska Kamenica ;
- un [[Bâtiment du milieu du XVIIIe siècle à Sremska Kamenica|bâtiment du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]] à Sremska Kamenica ;
- l'hôpital anglo-yougoslave pour les enfants à Sremska Kamenica ;
- l'église de l'Ascension de Bukovac ;
- deux fontaines turques à Stari Ledinci ;
- les ruines de l'église médiévale de Klisa à Stari Ledinci.
Transports
Sur le plan routier, Novi Sad est située sur la route européenne E 75, qui, en Serbie, correspond à l'autoroute serbe A1 et conduit de Horgoš (à la frontière avec la Hongrie) à Preševo (à la frontière avec la Macédoine) en passant par Subotica, Belgrade et Niš. D'autres routes desservent la ville comme les routes nationales M-7 (Bačka Palanka-Srpska Crnja), M-21 (Novi Sad-Gostun), M22 (Horgoš-Ribariće) et M-22.1 (Horgoš-Belgrade). Dans la ville, plusieurs ponts traversent le Danube, notamment le pont de la Liberté et le pont de Varadin. Un réseau d'autobus, géré par la société Dunavprevoz, dont le siège est à Bačka Palanka, assure des liaisons régulières avec des villes comme Sombor, Vršac, Senta, Bačka Palanka, Belgrade ou Trebinje (en Bosnie-Herzégovine)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Novi Sad dispose également d'une gare ferroviaire, située dans le quartier de Banatić à côté de la gare routière, ainsi que d'un port fluvial sur le Danube, affecté au transport des marchandises<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'aéroport de Novi Sad, situé à Čenej à Modèle:Unité de la ville, est principalement utilisé pour l'agriculture ou pour le sport aérien ; il pourrait être ouvert au transport de passagers à la fin de l'année 2015 grâce à un investissement de Modèle:Unité d'euros<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'aéroport international le plus proche est l'aéroport Nikola-Tesla de Belgrade.
Sur le plan local, la société publique JGSP Novi Sad, dont le siège est situé sur le Fustoški put (la « route de Futog »), gère le transport en bus dans la ville. Elle dessert la ville elle-même ainsi que Petrovaradin ou Sremska Kamenica qui sont situées dans la zone urbaine de la ville ; elle permet aussi de rejoindre Futog ou Sremski Karlovci<ref>Modèle:Lien web</ref> ; Modèle:Nobr d'autobus desservent uniquement la ville, 34 desservent la banlieueModèle:Référence nécessaire. Un système de tramways est prévu dans le cadre du projet NostramModèle:Référence nécessaire.
Personnalités liées à Novi Sad
De très nombreuses personnalités sont liées à Novi Sad, qu'elles en soient originaires ou qu'elles y aient vécu.
Personnalités politiques
Parmi les personnalités politiques, parfois devenues des personnages historiques, figure Stevan Branovački (1804-1880), né à Senta, qui fut avocat, homme politique et maire de Novi Sad ; il a également été président de la Matica srpska et l'un des fondateurs du Théâtre national serbe ; il est aujourd'hui inhumé dans le cimetière de la Dormition de Novi Sad<ref name="dormition">Modèle:Lien web</ref>. Petar Biga, né en 1811 dans l'actuelle Croatie et mort en 1879, a été l'un des généraux serbes de la révolution hongroise de 1848-1849 ; défenseur de Srbobran, il est lui aussi enterré dans le cimetière de la Dormition<ref name="dormition"/>. Svetozar Miletić (1826-1901), avocat et homme politique, a été maire de Novi Sad et l'un des principaux chefs politiques des Serbes de Voïvodine à l'époque austro-hongroise ; né au village de Mošorin dans la région de la Šajkaška, il est lui aussi enterré dans le cimetière de la Dormition<ref name="dormition"/> ; un monument en son honneur a été érigé sur le Trg slobode (la « place de la Liberté »), la place centrale de Novi Sad. Son ami et collaborateur Jaša Tomić (1856-1922), journaliste et homme politique, est enterré dans le même cimetière.
Slobodan Jovanović, né en 1869 à Novi Sad, a été Premier ministre du gouvernement yougoslave en exil pendant la Seconde Guerre mondiale ; il est mort à Londres en 1958. Joseph Lapid, ministre de la Justice d'Israël est né dans la ville en 1931 ; il a été président et fondateur du parti libéral et laïque Shinouï de 1999 à 2006 et est mort à Tel Aviv en 2008.
D'autres personnalités comme Jovan Subotić (1817-1886), homme politique et écrivain, né à Dobrinci près de Ruma, Mihailo Polit-Desančić (1833-1920), juriste, journaliste et homme politique et enterré au cimetière de la Dormition, Miša Dimitrijević (1841-1889), homme politique et journaliste et enterré au cimetière d'Almaš, sont nées ou ont vécu à Novi Sad.
Plus récemment, des personnalités politiques comme Maja Gojković (née en 1963), ancien maire de Novi Sad et présidente de l'Assemblée nationale de Serbie, Svetozar Ćiplić (né en 1965), ancien ministre, le ministre Aleksandar Vulin (né en 1972) et Borislav Stefanović (né en 1974) sont originaires de la ville.
Personnalités des Lettres et des Arts
Jovan Jovanović Zmaj (1833-1904), l'un des plus célèbres poètes serbes, est né à Novi Sad ; il a donné son nom au principal lycée de la ville et une statue en son honneur est érigée devant le Palais épiscopal de l'éparchie de Bačka ; sa maison de Sremska Kamenica est aujourd'hui transformée en un musée qui constitue l'un des éléments du Musée de la ville de Novi Sad. Le dramaturge Kosta Trifković (1843-1875), auteur de nombreuses comédies, est né lui aussi dans la ville et y est mort ; l'écrivain Lajos Zilahy (1891-1974), auteur du roman Deux prisonniers, y est quant à lui décédé. La poétesse Milica Stojadinović-Srpkinja (1830-1878) est née dans le village de Bukovac, près de Novi Sad, dans l'actuelle municipalité de Petrovaradin.
Beaucoup d'autres écrivains et intellectuels ont été attirés par Novi Sad, qui constituait un centre d'attraction culturels. Sans être nés dans la ville, ils y ont séjourné ou vécu comme Jovan Rajić (1726-1801), écrivain et historien, né à Sremski Karlovci, Jovan Pačić (1771-1849), peintre et poète, né à Baja en Hongrie, Pavel Jozef Šafárik (1795-1861), philologue slovaque, qui fut l'un des premiers à étudier scientifiquement les langues slaves. Vuk Stefanović Karadžić (1787-1864), un linguiste serbe, grand réformateur de la langue serbe, a passé l'hiver 1809-1810 à Novi Sad. Parmi les célébrités nées au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et liées à la ville, on peut encore citer l'écrivain Jakov Ignjatović (1822-1889), Đura Jakšić (1831-1878), poète, peintre, dramaturge et patriote serbe, né à Srpska Crnja, Laza Kostić (1841-1910), né à Kovilj, Jovan Grčić Milenko (1846-1875), un poète né à Čerević dans la municipalité de Beočin et qui a effectué ses études au lycée de Novi Sad, Branislav Nušić (1864-1938), romancier, dramaturge, essayiste, qui est l'un des fondateurs de la rhétorique moderne en Serbie ainsi que Vasa Stajić (1878-1947), un philosophe et un écrivain né à Mokrin, près de Kikinda.
Parmi les écrivains nés au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, on peut encore citer Vasko Popa (1922-1991), un poète yougoslave de descendance roumaine qui a vécu à Novi Sad, ou encore Alexandre Tišma (1924-2003), homme de Lettres et résistant, né à Horgoš près de Kanjiža et mort à Novi Sad, le poète et académicien Miodrag Pavlović (1928-2014), né dans la ville, Mika Antić (1932-1986), un poète né Mokrin, et Danilo Kiš (1935-1989), l'un des écrivains les plus célèbres de l'ex-Yougoslavie avec Ivo Andrić. L'écrivain et académicien Miro Vuksanović, né en 1944 au Monténégro, a été directeur de la bibliothèque de la Matica srpska ; il a été le créateur et le directeur des Éditions Matica, qui publie des auteurs serbes contemporains, et le premier rédacteur en chef du Centre d'édition de la Matica srpska (Modèle:Lang)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le poète Jovan Zivlak (né en 1947) vit et travaille à Novi Sad ; sa femme Jovanka Nikolić, née en 1952 dans la ville, est également une poétesse et une écrivaine. Le poète Selimir Radulović (né en 1953) est directeur de la bibliothèque de la Matica srpska. L'écrivaine Sonja Veselinović est née en 1981 à Novi Sad.
L'homme de théâtre Joakim Vujić (1772-1847) a vécu à Novi Sad, tout comme l'actrice Mira Banjac (née en 1929). Le réalisateur Želimir Žilnik (né en 1942) est né dans la ville.
Le peintre Uroš Predić (1857-1953) est né à Orlovat dans la municipalité de Zrenjanin et a vécu à Novi Sad. L'artiste plasticien Igor Antić, né en 1962 dans la ville, vit actuellement à Paris. L'architecte et académicien Milan Marić est né dans la ville en 1940 ; il y a réalisé de nombreuses constructions.
De nombreuses personnalités du monde musical sont liées à Novi Sad, comme les compositeurs Josip Runjanin (1821-1878), qui a composé la mélodie de l'hymne national croate Modèle:Lang et est mort dans la ville, et Isidor Bajić (1878-1915), le joueur de tambura Janika Balaž (1925-1988), le percussionniste et compositeur Nebojša Jovan Živković (né en 1962) et le violoniste Dejan Bogdanović, né à Novi Sad. Des chanteurs et musiciens populaires sont également nés dans la ville, comme Đorđe Balašević (né en 1953), Rex Ilusivii (1961-1999), musicien, producteur, et l'un des pionniers de la musique électronique en Yougoslavie, Dara Bubamara (née en 1976) et Nataša Bekvalac (née en 1980).
Personnalités du monde des sciences
Albert Einstein, considéré comme un des plus grands savants du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a vécu à Novi Sad entre 1905 et 1907, au 20 rue Kisačka, avec sa première femme, Mileva Marić (1875-1948), une mathématicienne serbe.
Plusieurs membres scientifiques de l'actuelle Académie serbe des sciences et des arts sont nés dans la ville : les mathématiciens Vojislav Marić (né en 1930), Olga Hadžić (née en 1946) et Stevan Pilipović (né en 1950), président de la Section de Novi Sad de l'Académie serbe des sciences et des arts, le physicien Branislav Jelenković (né en 1950), expert dans les domaines de la physique quantique et de l'optique non linéaire, le chimiste Velimir Popsavin (né en 1951), le biologiste Radomir Crkvenjakov (né en 1946), spécialiste de biologie moléculaire, et le spécialiste en génie mécanique Đorđe Đukić (né en 1943)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le mathématicien et académicien Bogoljub Stanković, né en 1924 à Botoš près de Zrenjanin, a effectué toute sa carrière universitaire à Novi Sad. L'ingénieur agronome, généticien et académicien Dragan Škorić, né en 1937, a étudié et a enseigné à la Faculté d'agriculture de l'université de Novi Sad.
La linguiste et académicienne Jasmina Grković-Major, née en 1959 à Stanišić près de Sombor, spécialiste de slavistique, a étudié à la Faculté de philosophie de l'université de Novi Sad et y enseigne aujourd'hui ; l'académicien Milorad Radovanović, né en 1947 à Belgrade, enseigne au département de langue et de linguistique serbes de la même faculté.
Personnalités du monde des sports
Le Grand maître international d'échecs Branko Damljanović est né à Novi Sad en 1961.
Le basket-ball est représenté par Milan Gurović, un joueur de basket-ball qui est né en 1976 et a grandi dans la ville ; il s'est illustré en équipe nationale (Serbie-et-Monténégro) et avec les plus grands clubs d'Europe. Dragan Tarlać (né en 1973), ancien joueur de l'Olympiakos, des Chicago Bulls, du Real Madrid et du CSKA Moscou est également né dans la ville. Plus récemment, Darko Miličić (né en 1985), est un joueur professionnel sélectionné en Modèle:2e de la draft 2003 de la NBA. Slobodanka Tuvić, née en 1977 dans la ville, est elle aussi une joueuse professionnelle de basket-ball.
Monica Seles, née en 1973 à Novi Sad, a été numéro un mondiale de tennis dans les années 1990. Tatjana Ječmenica, née en 1978 a été joueuse puis entraîneur de tennis. Sandra Naćuk, née en 1980, est une joueuse de tennis professionnelle.
Le volley-ball est représenté par Slobodan Boškan (né en 1975), Andrija Gerić (né en 1977) et Goran Marić (né en 1981).
Le footballeur Ilija Pantelić (1942-2014) est né à Novi Sad.
La championne olympique de tir Aleksandra Ivošev est née à Novi sad en 1974.
Coopération internationale
Depuis 1974, la ville a signé des accords de jumelage avec les villes suivantes<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> :
Elle a également signé d'autres formes de partenariat avec les villes suivantes :
La ville est affiliée au réseau Eurocities<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site officiel
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Office du tourisme
- Modèle:Fallingrain Serbie