Saint-Pierre-sur-Erve

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Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Pierre-sur-Erve est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.

Géographie

À la limite nord de la commune, schistes et quartzites de la base du Dévonien, auxquels succèdent l'assise des grès à Orthis Monnieri, passant au nord du bourg et supportant les schistes et calcaires dévoniens qui traversent celui-ci. À ces différentes assises succèdent, en allant vers le sud, des schistes et calcaires carbonifères.

Le territoire, situé sur la rive droite de l'Erve, qui forme sa limite Est, est, dans le voisinage de la rivière et spécialement près du bourg, montueux et escarpé, la vallée s'y trouvant assez resserrée. Selon Alphonse-Victor Angot, Pierre-François Davelu<ref>Supérieur des prêtres de la Mission du Mans de 1766 à 1775</ref> écrit qu'on voit au bourg, « très petit, quelques débris d'anciennes fortifications », mais ces traces ne sont pas connues de l'abbé Angot.

La route de Laval au Mans passait par Saint-Pierre-sur-Erve en 1513. Hubert Jaillot l'indique avec pont (qui existe encore) et gué; mais le nouveau tracé par Saint-Jean-sur-Erve est indiqué par Cassini. Les routes actuelles mènent à Thorigné-en-Charnie (Modèle:Unité est), Saulges (Modèle:Unité sud), Vaiges (Modèle:Unité nord-ouest) et Saint-Jean-sur-Erve (Modèle:Unité nord-ouest).

La superficie cadastrée de la commune est de Modèle:Unité<ref>« Fond ingrat de 360 arpens, sçavoir : 200 en terres labourables, 50 en préz, 170 en bois et landes; 8 métairies » (Miroménil, 1696).«  Le sol », écrit André René Le Paige en 1777, « produit du seigle, du froment et de l'avoine ».</ref>

En 1558, on va chercher à Saint-Pierre 3 muids de chaux pour l'église d'Épineux-le-Seguin. Des carrières de castines sont exploitées au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par les forges de Moncor. Une ancienne carrière de calcaire est située près de la Saumellière.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 3,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Georges-le-Flechard », sur la commune de Saint-Georges-le-Fléchard, mise en service en 1993<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Le Mans », sur la commune du Mans, dans le département de la Sarthe, mise en service en 1944 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Pierre-sur-Erve est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,8 %), terres arables (38,9 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), forêts (3,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Histoire

Préhistoire

Les grottes ornées et gravées présentes sur le territoire de Saint-Pierre-sur-Erve attestent de la présence de l'homme depuis les temps préhistoriques. Modèle:Article détaillé

Faits chronologiques

Modèle:À délister

  • Sous le règne de Judicaël (632-636), les Bretons, en guerre avec [[Dagobert Ier|Dagobert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] roi des Francs, firent des incursions sur les terres des Francs. Sur ce thème, Pierre-Jean Le Corvaisier<ref>Modèle:P..</ref> a brodé le récit d'une bataille sanglante entre Budic, comte de Cornouailles, et le comte de Chartres qui commandait les 6000 hommes de l'armée de Dagobert. Ce comte, amené dans une embûche, après une défense opiniâtre et une lutte corps à corps avec un seigneur breton nommé du Pont-l'Abbé, fut obligé de se rendre prisonnier, et comme le combat avait eu lieu entre Saint-Pierre-sur-Erve et Vaiges, on enterra les morts dans ces deux villages. Mais ceci relève davantage de la légende que de l'histoire.
  • Paroisse mentionnée dès 1226.
  • Fief des templiers.
  • Guerre de Cent Ans : en 1368, on se plaint des « dévastations de la guerre, de la stérilité des biens et fortunes des ennemis ». Un paroissien nommé Jean, emmené prisonnier par les Anglais, « se trouvait réduit à la mendicité ».
  • On a de nouveau interprété dans le sens d'une bataille livrée à Saint-Pierre-sur-Erve le récit de Froissart qui indique seulement le passage en 1380 d'une armée anglaise, partie de Noyen et se rendant en Bretagne, « pendant que la puissance des François était au Mans ». Les Anglais passèrent à Saint-Pierre 4 jours après la mort de Charles V, c'est-à-dire le Modèle:Date, et gagnèrent la Mayenne par le chemin Renais pour continuer leur route par Cossé.
  • D'après un auteur régionaliste René de Quatrebarbes, la seigneurie paroissiale, dépendante de la terre de Chantepie, aurait été acquise, le Modèle:Date, à titre d'échange, de Jean Possard, sieur de la Sionnière, par Émard de Quatrebarbes.
  • Le mémoire de l'intendant de Tours, en 1696, désigne aussi M. de Quatrebarbes comme seigneur de la paroisse, où il possédait, mais par une alliance du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec la famille de Cibel, la terre des Pins.
  • Urbain de Cibel, écuyer, jouissait en 1588 de la « messon seigneuriale de la paroesse d'Erve ».
  • Par ailleurs, Jean de Thévalle, chevalier, est seigneur, en 1434, des féages de Saint-Pierre-d'Arve que possède aussi le seigneur de Thévalle en 1532.
  • Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle la famille de Thévalle se dit, sans conteste, fondatrice de Saint-Pierre-sur-Erve.
Fichier:Panorama Saint Pierre sur Erve.JPG
Panorama depuis la chapelle Saint-Sylvain, vers Sainte-Suzanne.
  • Épidémie en janvier 1637.
  • Par suite du dégel et de l'inondation de 1784, le pont sur l'Erve, très nécessaire, est grandement dégradé.
  • Chouannerie : Modèle:Date, désarmement des suspects ; Modèle:Date, installation d'un détachement de 25 hommes. Décembre 1797, rassemblement de royalistes sous la conduite de Joseph Deshaies, ex-capitaine de la compagnie d'Épineux, demeurant au Moulin-aux-Moines; il est décrété d'arrestation, ainsi qu'un prêtre réfractaire nommé Jacques, caché à Saint-Pierre. Le 3 vendémiaire an VII, l'arbre de la liberté est abattu. En janvier 1799, la commune est mise en état de siège par suite du meurtre du gendarme Michelet; deux individus, arrêtés comme complices du meurtre, sont tués par les soldats qui les avaient saisis<ref>François Midy, juge au tribunal criminel de Laval, se plaignit de ce procédé ; Le juge de paix ne rédigea pas de procès-verbal parce que, expliqua-t-il, « cela lui semblait dangereux de verbaliser contre un officier », et qu'« il croyait qu'il y avait des ordres d'agir ainsi ». Le procès-verbal rédigé après coup ne servira à rien parce que le général prendra l'affaire sur lui et couvrira ses soldats. (Bull., t. XXIV, Modèle:P.).</ref>
  • Guerre de 1870 : Le Modèle:Date, le lendemain du combat de Saint-Jean-sur-Erve, à 7 h., passage d'un bataillon d'infanterie prussienne, qui prend la route de Vaiges ; à 4h. du soir, arrivée de 3 régiments (dragons, uhlans, fantassins) et de l'artillerie. Les chevaux sont logés dans l'église, dont on viole le tabernacle, dans les maisons, dans les écoles. Il y eut 4000 hommes dans le bourg pendant 8 jours. Une taxe de 10 500 F. réclamée par l'ennemi ne fut pas payée.
  • La paroisse dépendait anciennement de l'archidiaconé de Sablé et du doyenné de Brûlon ; de l'élection de La Flèche, du ressort judiciaire et du grenier à sel de Sainte-Suzanne ; du district d'Évron et du canton de Vaiges en 1790. Par arrêté du Modèle:Date, le département supprime la paroisse en l'unissant à Thorigné; par défaut de prêtre constitutionnel, les cloches sont démontées le Modèle:Date. La paroisse dépend de la mission d'Évron en 1797; érigée en succursale par décret du 5 nivose an XIII ; à nouveau réunie à Thorigné en 1808 ; de nouveau érigée en paroisse par décret du Modèle:Date ; de l'archiprêtré de l'Église Saint-Vénérand de Laval et du doyenné de Sainte-Suzanne.
  • L'ancien presbytère près de l'église, aliéné pendant la Révolution, reconstruit en 1848 par M. Launay, entrepreneur à Ballée, a été récemment réhabilité par la Commune et transformé en chambre d'hôtes. Le cimetière, primitivement autour de l'église, fut transféré le Modèle:Date sur la route de Vaiges, dans une pièce de terre appelée le grand-cimetière, où l'on inhumait autrefois.

Aujourd'hui, Saint-Pierre-sur-Erve fait partie de la paroisse de Saint-Barnabé-en-Charnie ; la commune, quant à elle, appartient au canton de Sainte-Suzanne et à la Communauté de communes d'Erve et Charnie.

Modèle:Boîte déroulante/début

  • 1411 : N..., volé par Robin Buison.
  • 1525 : Jean de Beaumanoir, ordonné prêtre à Angers, où étudiait également Jacq. de Beaumanoir, son parent, prêtre en 1530.
  • 1559 : Jean Richard, permute.
  • Modèle:Date : Émery Courbier, religieux d'Évron, curé de Saint-Louant (diocèse de Tours), maintenu en 1560 contre Philippe Boulard, bachelier en droit canon; permute en 1563.
  • 1563 : Marc de Bouillé, curé de Saint-Christophe-du-Luat, permute 1573.

* Modèle:Date : Gaspard de Lorme baptise à Saulges une fille de Louis de la Ligerie et de Louise Giron.

Jamais pour les trésors son cœur n'eut de penchants,
L'heureuse éternité fixa ses sentiments,
Pasteur zèlé, parent sans égal et vrai père,
Son objet le plus cher fut à son Dieu de plaire.</ref>

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

|- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Moyenne des naissances : 13 par an de 1600 à 1610; 14 de 1700 à 1710 ; 75 feux en 1696 ; de 200 à 250 communiants en 1778. On comptait 27 fermes en 1843. En 1902 on comptait 330 habitants, dont 183 agglomérés dans le bourg, et le reste disséminé en 28 hameaux, fermes, closeries ou écarts.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Économie

Modèle:…

Lieux et monuments

Depuis 1977, la commune est inscrite sur l’inventaire des sites pittoresques du département de la Mayenne, au titre de la Vallée de l’Erve ; elle est titulaire du label Petite cité de caractère.

Installé près d'un gué qui permettait le franchissement de l'Erve, traversé par la voie romaine Corseul-Le Mans, puis par la route Laval-Le Mans au Moyen Âge, Saint-Pierre-sur-Erve constitue un bel ensemble architectural.

Architecture civile

  • Pont piétons ({{#switch: XIII
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}}), sur l'Erve. Il est bordé par un lavoir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du gué correspondant à l'ancienne voie romaine.

Architecture sacrée

  • Église Saint Pierre d'origine romane<ref>L'église comprend une nef romane, avec tour de même époque au pignon occidental, remarquablement forte et terminée par un toit en bâtière. Le chœur est éclairé au levant par une fenêtre ogivale, à meneau et tympan inscrivant un quatrefeuille. À l'intrados de l'arc triomphal était peint un zodiaque du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle dont l'abbé Angot a vu quelques fragments. Il poursuit par ailleurs : « On a découvert plus complètement en 1894, tout autour du chœur, des peintures murtales plus récentes, où l'on distinguait à côté de l'évangile le couronnement d'épines, de grandes dimensions ; en face, des niches avec personnages, d'autres scènes indéchiffrables et un appareil dont chaque moellon avait dans les angles intérieurs un petit remplissage cintré avec deux boules. Tout cela caché sous le badigeon n'a revu la lumière quelques semaines que pour être anéanti sans retour par un nouvel enduit ».</ref>. On signale un autel de saint Julien du Mans en 1559. À l'entrée du chœur sont actuellement -(soit au temps de l'abbé Angot : début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)- celui de saint Joseph et celui de la Vierge, dont une statue assez bonne, en pierre, était dans le jardin du presbytère en 1888. Au fond du chœur, un groupe du Calvaire et, au-dessous, dans un médaillon, le serpent d'airain, statues en pierre de sainte Catherine Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, sainte Marguerite, saint Évroul, qu'on invoque pour les enfants "noués", les rachitiques. À mentionner aussi la tombe d'Huet Courtin (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Sur sa pierre tombale, Huet Courtin est représenté avec l'habit religieux et la tonsure monacale dans un encadrement finement gravé autour duquel on lit : « † ci gist M Huet Cortin qui trepassa en l'an de graice mil trois ccc trente Dieu vueille avoir lame en son paradis. Amen ». Les insignes religieux qu'il porte ne sont probablement que l'attestation d'un vœu in extremis du défunt, et l'on peut croire qu'il fut le mari d'Alix, dont la tombe était près de la sienne avec cette inscription : « † Ci gist Alis fame feu Huet Cortin laquelle trespassa [le jour de Pent]ecouste en l'an de graysse mil CCC quarante e trais ».</ref>; celle de sa femme Alix<ref>On y voit un écusson losangé et on lit autour, en caractères gothiques : ...fame feu Huet Courtin laquelle trespassa [le jour de pent]ecouste en l'an de graysse mil CCC quarente e trais qui de....</ref>, rapportée de la chapelle Saint-Sylvain; un bénitier portatif en potin, de même genre, mais sans inscription, que ceux de Colombiers et de Hercé, et un plat à quêter en étain, divisé en quatre compartiments, avec statuette au milieu et ornement style Louis XV. Clocher-porche au toit en bâtière, fenestrage gothique.
  • La chapelle Saint-Sylvain, dont la construction est antérieure au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, porte le nom d'un ermite qui se serait réfugié sur ce site au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle; elle est bâtie au sommet d'une colline abrupte d'où l'on jouit d'un superbe panorama sur la vallée de l'Erve et la cité. Ce petit oratoire, non clos, couronné d'un campanile, avec une fenêtre en plein cintre, était dans un bois dont Jean de Thévalles rendit aveu à La Cropte en 1431, et dont il ne reste plus qu'un petit taillis. En 1748 la possession du fief de Saint-Sylvain fut en litige entre M. de Montfraud, seigneur de la Salle, et Mlle de Charolais, dame de Thévalle et de Saint-Pierre, qui s'appuya sur l'aveu de 1431. En 1658, Jeanne Leduc, femme d'Antoine Aveneau, paracheva la chapelle, où l'on avait placé comme pierre d'autel une belle dalle tumulaire aujourd'hui encastrée dans le mur de la tour de l'église paroissiale.
  • Ancien presbytère du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, restauré en 2002 et aménagé en gîte rural 4 épis.

Grottes dites de Saulges situées sur la commune

Mayenne Miniatures

Le musée Mayenne Miniatures est ouvert sur rendez-vous et expose une collection privée de plus de 35 maisons de poupées et modèles de taille réduite. Situé au domaine des Hallais un gîte de groupe entre Saint-Pierre et Saulges.

Activité et manifestations

Jumelages

Modèle:Jumelage. Le jumelage du canton de Sainte-Suzanne / communauté de communes d'Erve et Charnie, avec Sulzheim (Rhénanie-Palatinat) a été initié en 1966 par Victor Julien, conseiller général, maire de Thorigné-en-Charnie, et Adam Becker, dans la famille duquel Victor Julien avait été prisonnier de guerre de 1940 à 1945.

Sports

Manifestations culturelles et festivités

Fêtes locales : Saint-Sylvain, patron de la paroisse, fêté le 17 février. Le 15 août, à la nuit tombée, s'inspirant de la Fête des Lumières (Lyon), le bourg s'illumine de plusieurs milliers de bougies (6000 en 2017 pour les vingt ans de la manifestation)<ref>Modèle:Article.</ref>.

Personnalités liées

Modèle:…

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

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