Alençon

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 9 octobre 2023 à 07:24 par 2a01:e0a:9af:fe60:b872:879c:4667:e545 (discussion) (MàJ Données climatologiques)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Infobox Commune de France

Alençon est une commune française, préfecture du département de l’Orne, située en région Normandie.

La ville est excentrée par rapport au territoire départemental. La communauté urbaine d'Alençon (CUA) inclut plusieurs communes dont certaines sont situées dans le département de la Sarthe limitrophe.

Commune la plus peuplée de l'Orne avec Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref>, Alençon était la troisième plus grande ville (après Caen et Cherbourg) de l'ancienne région Basse-Normandie, et se trouve désormais neuvième de la Normandie réunifiée.

Alençon a été au cours des siècles une place administrative (chef-lieu de la généralité d'Alençon) et économique (dentelle d'Alençon, imprimerie), ainsi qu'un carrefour entre communications est-ouest, sur l’axe Paris-Bretagne, et nord-sud, sur l’axe Rouen-Tours.

La ville a subi un déclassement relatif à la suite de la mise en place des réseaux ferroviaires. En 1848, la décision du tracé de la ligne ferroviaire majeure Paris - Brest est prise. Celle-ci passe par Le Mans et Laval, villes plus importantes à l'époque et non par Alençon qui aurait permis un tracé plus court.

Avec le développement du transport routier dans les années 1950 et 1960, Alençon tire à nouveau parti de sa position sur l’axe Paris-Brest (la RN 12) et entre dans une période de dynamisme, symbolisée par l’essor de Moulinex. La population s’accroît, des banlieues pavillonnaires apparaissent et englobent les communes voisines (Damigny, Saint-Germain-du-Corbéis, Valframbert), des immeubles modernes sortent de terre (Courteille, Champ-Perrier, quartier de Perseigne), le centre-ville est remodelé.

Cette phase prend fin en même temps que les années 1970. Le tracé de l’autoroute A11 remet Le Mans en position stratégique sur l’axe Paris-Bretagne, ce que confirme à la fin des années 1980 l’ouverture de la LGV Atlantique. Alençon n'est desservie par une transversale nord-sud, en l’espèce l’autoroute Rouen - Le Mans A28, qu'en 2005.

Toutefois, Alençon s’illustre dans le tourisme vert ou culturel, d’autant plus que la ville est située entre le parc naturel régional Normandie-Maine et le parc naturel régional du Perche. Elle joue aussi son rôle de place administrative, économique et commerciale dans le cadre départemental. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Fichier:SituationAlençon2.JPG
Alençon et ses environs.

Alençon, limitrophe du département de la Sarthe, se situe au sud du département de l’Orne et de la région Normandie, dans la campagne d'Alençon, région naturelle de Normandie aussi appelée « Marches ». Cette région est frontalière de l'ancienne province du Maine.

La ville se trouve à Modèle:Unité de Caen, et à Modèle:Unité de Rouen, chef-lieu de région, alors que Le Mans n’est qu’à Modèle:Unité. Elle se situe entre Paris et Rennes, respectivement à Modèle:Unité et à Modèle:Unité<ref>Les distances indiquées se font par autoroute ou bien par route s’il n’existe pas d’autoroute directe.</ref>.

Alençon se trouve également à une dizaine de kilomètres de la forêt d'Écouves vers le nord, de la forêt de Perseigne vers l’est, et des Alpes mancelles vers le sud.

Ainsi, la ville est devenue la jonction entre les deux parcs naturels régionaux de Normandie-Maine l’englobant (voir carte), et du Perche l’avoisinant à l’est.

Selon le classement établi par l’Insee, Alençon est une commune urbaine. Elle forme avec les huit communes de sa banlieue une unité urbaine, pôle urbain de l’aire urbaine d'Alençon ; cette aire urbaine fait partie de l’espace urbain d’Alençon-Argentan.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont :

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Alençon se situe précisément sur la limite du Bassin parisien et du Massif armoricain. Une majeure partie de la ville a été construite sur des colluvions et des limons indifférenciés datant du début du Quaternaire. Les parties basses de la ville, situées à proximité des cours d'eau, sont bâties sur des dépôts alluvionnaires récents du Quaternaire. Les points les plus élevés de l'est et du nord de la ville sont composés de calcaires micritiques à nérinées datant du Bathonien (Jurassique moyen). La zone entourant le centre de l’agglomération repose sur des calcaires oolithiques du Bajocien supérieur (Jurassique moyen), tandis que le centre-ville est bâti sur une faible épaisseur de galets, graviers et sables datant de l'Aalénien. Le leucogranite alcalin d'Alençon (connu sous le nom de granite<ref>À ne pas confondre avec le mot granit qui désigne une pierre dure et à structure grenue utilisée en construction ou dans les arts et qui rassemble le granite, les gneiss, les calcaires…</ref> d’Alençon) affleure à l’ouest immédiat de la ville à Saint-Germain-du-Corbéis, ainsi qu’à Condé-sur-Sarthe où a été exploitée, jusque vers 1985, une carrière<ref name="brgm">Carte géologique de la France au 1/50 000e consultée sur InfoTerre.</ref>.

Une bonne part de la ville a été bâtie avec ce granite de bonne qualité, pauvre en fer. Les bâtiments traditionnels mêlent très souvent les blocs équarris de granite pour les arêtes et entours d’ouvertures avec les pierres calcaires pour le reste de la maçonnerie, ce qui confère une physionomie spécifique aux quartiers centraux de la ville. A longtemps été extrait des carrières de Condé le « diamant d’Alençon » (appellation aujourd’hui illicite), qui est en réalité un quartz fumé. Connu dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce prétendu « diamant d’Alençon » est resté très populaire en joaillerie jusqu’à la Première Guerre mondiale. Au centre-ville, la bijouterie Camus (autrefois à l’enseigne du « Diamant d’Alençon ») perpétue cette spécialité locale.

Bien que dominé par les plus hauts reliefs de la France du Nord-Ouest (forêt d'Écouves et forêt de Multonne), le territoire communal d'Alençon est peu accidenté : son point culminant se trouve à Modèle:Nobr à La Brebiette, au nord-ouest de la ville, et son point le plus bas, à Modèle:Nobr, à la sortie de la Sarthe, à la limite avec Saint-Germain-du-Corbéis et Condé-sur-Sarthe<ref name="ign">Cartes IGN consultées sur Géoportail.</ref>.

Hydrographie

La ville d’Alençon est située à la confluence de la rivière Sarthe et de la rivière Briante qui descend de la forêt d'Écouves.

Elle appartient donc au bassin versant Loire-Bretagne, débouchant sur l’Atlantique<ref>Bassin Loire-Bretagne - Présentation du bassin.</ref>.

Climat

Une station est ouverte le Modèle:Date- à l'aérodrome à Modèle:Coord, à Modèle:Unité d'altitude<ref>Modèle:Pdf Fiche du poste 61001001, contenant les données publiques de la station Météo-France, consulté le 24 octobre 2015.</ref>.

Alençon est sous climat océanique. Sa région marque la transition entre le climat océanique de Bretagne (climat océanique du littoral, humide) et le climat océanique du Bassin parisien (davantage continental)<ref>Meteo France - Caractéristiques climatiques du département de l’Orne.</ref>. En effet, le climat océanique du Bassin parisien est moins net que celui de Bretagne, le contraste été/hiver est plus marqué. Ainsi, à Alençon, l’amplitude thermique est prononcée : les hivers sont un peu plus froids et les étés un peu plus chauds qu’à Cherbourg par exemple, bien que le climat reste indubitablement océanique.

L'hygrométrie à Alençon s’élève à 82 %<ref name="infoclimat">Infoclimat - Alençon (1961-1990) (consulté le 3 août 2008).</ref>.

Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Modèle:Météo France

Quelques records à Alençon sur la période 1946-1999
Températures minimales Record absolu Modèle:Unité (Modèle:Date-)
Année la plus froide 1963
Températures maximales Record absolu Modèle:Unité (Modèle:Date-)
Année la plus chaude 1999
Pluviométrie Hauteur maximale de pluie en 24 h Modèle:Unité (Modèle:Date-)
Année la plus pluvieuse 1994
Année la plus sèche 1953
Vent Record absolu Modèle:Unité (Modèle:Date-)<ref>Meteo France - Tempêtes de fin décembre 1999 (consulté le 3 août 2008).</ref>
Source : Météo France<ref>Modèle:Img Meteo France - Le climat de l’Orne (consulté le 3 août 2008).</ref>

Urbanisme

Typologie

Alençon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alençon, une agglomération inter-régionale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alençon, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (86,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (80,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (68,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (18,1 %), prairies (8,4 %), terres arables (3 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts

Voies de communication et transports

Transports urbains

Fichier:Heuliez GX127L réseau Alto.jpg
Autobus Alto sur la ligne 1 dans le quartier de Courteille à Alençon.

Modèle:Article détaillé Alençon dispose d'un réseau de bus géré par la Compagnie des bus alençonnais (COBAL) sous la marque commerciale Alto.

Ce réseau est composé de trois lignes de bus régulières qui se croisent au pôle d'échange du champ perrier dans le centre-ville d’Alençon, ainsi que de sept lignes à la demande. Il permet de nombreux échanges entre le centre-ville d'Alençon et sa périphérie. Il dessert l'ensemble des communes de la communauté urbaine d'Alençon et a réalisé Modèle:Unité en 2011, soit une fréquentation moyenne de Modèle:Unité par jour<ref>Présentation Alto, altobus.com.</ref>.

Transports interurbains

Modèle:Article détaillé Alençon se situe au cœur du réseau Cap'Orne, le réseau de transport interurbain ornais. Cinq lignes régulières de car ont pour terminus la gare routière d’Alençon (lignes 20, 21, 40, 61, 70, 71) et qui partent relier la préfecture de l'Orne aux principales villes du département telles que Flers, L'Aigle, La Ferté-Macé, Bagnoles-de-l'Orne, Mortagne-au-Perche, Bellême ou encore Nogent-le-Rotrou<ref>Nogent-le-Rotrou est située en Eure-et-Loir mais est un terminus de la ligne 71 du réseau de bus Cap'Orne.</ref>,<ref>Il n'existe pas de ligne de car interurbaine vers Argentan étant donné que la ligne 7 du TER Basse-Normandie assure déjà cette fonction.</ref>.

Alençon étant immédiatement frontalière de la Sarthe, et sa communauté urbaine incluant plusieurs communes sarthoises, elle est également le terminus de la ligne 4 des transports interurbains de la Sarthe (vers Fresnay-sur-Sarthe).

Liaisons routières et autoroutières

Modèle:Article détaillé Alençon est au croisement de la route nationale 12 reliant Paris à la Bretagne avec les anciennes routes nationales RN 138 et RN 155. De plus, à quelques kilomètres d'Alençon bifurquent respectivement depuis l’ex-Modèle:Nobr et Modèle:Nobr les anciennes RN 158 et RN 176.

Ainsi, Alençon se trouve à un carrefour routier duquel partent des routes vers Caen, Rouen, Dreux, Paris, Chartres, Orléans, Le Mans, Laval, Fougères, Rennes, Le Mont-Saint-Michel et Saint-Malo.

En ce qui concerne le réseau autoroutier, Alençon est desservie par l'A 28, une transversale nord-sud faisant partie du Grand contournement de Paris et permettant de partir de Calais et rejoindre Bayonne en n'utilisant que le réseau autoroutier et en évitant Paris. Cette autoroute double l'ancienne Modèle:Nobr (Rouen - Le Mans) ; ouverte en 2005 elle dessert Alençon par deux diffuseurs. Elle permet pour la ville d'Alençon, outre un désenclavement logique, un accès rapide aux villes du Mans, de Tours, Angers, Rouen, Le Havre, Lisieux et Deauville<ref>Alis - Concessionnaire de l’A 28 entre Rouen et Alençon - Site officiel (consulté le 4 août 2008).</ref>.

À Modèle:Unité au nord d'Alençon, au niveau de la ville de Sées, l'A28 donne naissance à l'A88 partant relier les villes d'Argentan et de Caen.

Suivant les sections, la RN 12 d'Alençon à Paris est à 2×2 voies ou est en projet d'aménagement en 2×2 voies en Normandie (région administrative) et en Île-de-France. Ailleurs, son tracé, limitrophe de la région Centre-Val de Loire, freine son élargissement en cohérence avec le reste. La RN 12 est déviée du centre-ville d'Alençon par le nord et croise l'A 28 par un échangeur. La partie ouest de la déviation d'Alençon est par ailleurs en cours d'élargissement à 2×2 voies, sa mise en service est prévue pour l'été 2013<ref>« Déviation Nord : pas d'ouverture avant juin », ouest-france.fr, 4 avril 2013.</ref>.

Le reste dans anciennes routes nationales (Alençon-Chartres/Orléans et Alençon-Rennes/Le Mont-Saint-Michel) est à 2×1 voies, bien que des projets d'élargissement aient vu le jour, notamment en vue de doubler la RN 12 au-delà d’Alençon vers Rennes et Le Mont-Saint-Michel<ref>Blog en faveur de la mise en 2×2 voies de la RN 12 au-delà d’Alençon.</ref>.

Liaisons ferroviaires

Fichier:Gare Alençon 01.JPG
La gare d'Alençon avant sa rénovation été 2017.

Modèle:Article détaillé Alençon dispose d'une gare SNCF, la gare d'Alençon, située sur la ligne Caen-Alençon-Le Mans-Tours.

Des liaisons quotidiennes vers les gares de Caen, du Mans, de Tours et de Saint-Pierre-des-Corps sont donc proposées. Des correspondances pour la gare de Paris-Montparnasse sont organisées via la gare de Surdon ou la gare du Mans, respectivement grâce à des trains Intercités et des trains express régionaux ou le TGV Atlantique.

La gare d'Alençon se situe sur les lignes 3 et 7 du réseau TER Normandie.

Le trajet Alençon – Le Mans dure entre 30 et 40 minutes, et Alençon–Caen en Modèle:Heure environ<ref>Horaires SNCF.</ref>. Les meilleurs temps de parcours permettent de faire Alençon – Paris-Montparnasse en Modèle:Heure.

La modernisation de la ligne Caen - Tours, et notamment son électrification, est un sujet récurrent dans la vie politique locale<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.

La gare d'Alençon, reconstruite en 1952 après les bombardements de 1944, était à l'origine une gare standard origine Ouest<ref>Site de l’architecture ferroviaire - Gare d’Alençon (consulté le 4 août 2008).</ref>.

Historiquement, Alençon se trouve au centre d'une étoile ferrée dont les branches forment les ligne Alençon - Domfront, ligne Alençon - Condé-sur-Huisne, ligne Alençon - Sillé-le-Guillaume, ligne Alençon - Mamers.

Liaisons aériennes

Modèle:Article détaillé Alençon dispose d’un aéro-club qui est situé sur l'aérodrome Alençon-Valframbert. Il propose des formations au brevet de pilote privé, au brevet d'initiation aéronautique et au brevet de base ; il propose aussi des baptêmes de l'air et des vols découvertes.

Toponymie

Mentionnée sous la forme Alencione à l’époque mérovingienne<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. Modèle:P..</ref>, Alercio 1060 (probable cacographie pour * Alencio) et Alencio 1070<ref name="Negre_222">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Pour Albert Dauzat et Charles Rostaing<ref>Modèle:Ibid..</ref>, il s’agit du nom de personne gaulois Alantius, suivi du suffixe -o / - onem marquant la localisation. Pour Ernest Nègre<ref name="Negre_222"/> et René Lepelley<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, il s’agit du nom de personne gaulois Allontius.

En l’absence de formes plus anciennes, il est difficile de trancher entre ces deux affirmations. Ces deux noms de personnes contiennent deux suffixes gaulois connus par ailleurs -(a)nti- comme dans Brégence (jadis Brigantia) ou (o)nti- comme dans Besançon (jadis Vesontio). On peut y voir un appellatif toponymique suffixé en * - onti-o ou * - anti-o, plutôt qu'un nom de personne pris absolument. En effet, ces deux finales, notamment * - onti-o, se rencontrent dans de nombreux noms de lieux comme Lyons-la-Forêt qui remonterait à * Licontio / * Ligontio, Ressons-sur-Matz (Rosontio)<ref>François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, éditions Picard 1981. Modèle:P..</ref>, Sigonce (Segontia, variante * - onti-a), Besançon (voir ci-dessus), etc.

Le premier élément al- pourrait être le même que celui reconnu par Pierre-Yves Lambert<ref>La Langue gauloise, Paris, Errance 1994, 239Modèle:Nb p., Modèle:ISBN.</ref> dans les toponymes gaulois du type Alauna (Modèle:Page h' / Modèle:Page h', etc.) et qui viendrait d'un thème indo-européen * al- 'nourrir' qu'on retrouve en vieil irlandais alim, en latin alō (cf. dérivé alumnus, nourrisson, nourricier) et en vieux norrois ala 'nourrir'<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Son sens serait donc celui de « lieu nourricier », « lieu fertile », ce qui correspond bien à la situation d'Alençon dans une plaine fertile qui tranche avec les terres plus rudes des collines environnantes.

Paronymie avec Notre-Dame-d'Allençon (Alintumno 658) et Lançon-Provence (de Alanzone, 980).

Le gentilé est Alençonnais.

Histoire

Origines du peuplement à Alençon et dans ses environs

Les recherches les plus récentes permettent de comprendre comment le site de la ville d’Alençon a été occupé. Les périodes anciennes : dans les environs de la ville, les archéologues ont étudié des sites remontant au Néolithique, comme à Saint-Germain-du-Corbéis où il s’agit d’une carrière d’extraction de schiste destiné à la fabrication de bijoux, ou à Cerisé où des vestiges d’habitats ont été fouillés. L’âge du bronze est aussi représenté à Cerisé avec l’existence de cercles funéraires. L’âge du fer est très présent dans la campagne alençonnaise, ne serait-ce qu’au travers de nombreux noms de communes et de lieux-dits. Il existe aussi de nombreuses fermes indigènes, terme désignant les exploitations agricoles gauloises avant la romanisation.

Toutes ces périodes ne sont pas représentées sur le site même de la ville d’Alençon. La période gallo-romaine est aussi présente avec de nombreux sites. Lorsque les archéologues font le bilan des données, les sites se concentrent sous la forme de deux couronnes entourant Alençon. Ils en déduisent que ces sites, à vocation agricole, ont fait vivre un centre plus peuplé. S’agit-il d’une villa ou d’un vicus ? Le problème majeur est qu’aucune trace d’occupation gallo-romaine n’est connue dans les limites actuelles d’Alençon. En revanche, il existe des traces d’un passage. Plusieurs monnaies ont été retrouvées à travers la ville : rue des Grandes-Poteries, Grande Rue, vieux Pont de Sarthe, rue des Tisons.

Antiquité

Alençon s’est développée à l’origine dans un méandre de la rivière Sarthe, soit l’actuel quartier de Montsort. En effet, les Gaulois préféraient s’installer dans des endroits sains, comme l’extrémité du plateau calcaire que constitue Montsort, plutôt que dans l’encaissement marécageux où Alençon s’est étendu à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

La christianisation de la Normandie commence au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Tout d’abord des aristocrates gallo-romains, vivant à la fois dans des centres urbains et possédant de vastes domaines ruraux, importent cette nouvelle religion. À cette période, Alençon est dans la Seconde Lyonnaise mais, à partir des Modèle:Nobr, cette province est coupée en deux. Les capitales sont respectivement Tours et Rouen, sous l’autorité de deux évêques, anciens militaires : Martin et Victrice. En outre, l’ouest de la Gaule bénéficie d’une relative stabilité. Saint Victrice entretient des relations soutenues avec Ambroise de Milan. En 396, saint Ambroise offre des reliques à saint Victrice, notamment celles de saint Gervais et saint Protais. Des reliques des deux saints sont amenées à Sées cette même année, consacrant la cathédrale. De là, les aristocrates gallo-romains vont permettre au christianisme de pénétrer davantage les campagnes, de faire reculer le paganisme. La région qui correspond plus ou moins à l’actuelle Normandie (la Seconde Lyonnaise) fait partie d’un ensemble dénommé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Tractus Armoricanus et Nervicanus, division militaire et administrative. Il faut en effet empêcher les invasions des Saxons par la mer. Le Tractus armoricanus fonctionne durant tout le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L’autorité est détenue par les évêques. Les Pays, pagi, vont servir de cadre à la création des évêchés. Ainsi, le pagus oxismensis, le pays d’Exmes, correspond à l’évêché de Sées. Il est divisé en quatre centenae dont une à Alençon pour chef-lieu administratif : pagus novaciensis avec Neuvy-au-Houlme, pagus saginsis avec Sées, pagus corbonnensis avec Corbon, pagus alencionnensis avec Alençon. C’est la première mention d’Alençon, tardive car du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais ces divisions sont mises en place au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Moyen Âge

Durant l’Antiquité tardive et la période mérovingienne, Alençon se nomme Montsort. « Montsort » est un nom tardif, quant au nom « Alençon », il est capté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la suite d'un déplacement du centre des pouvoirs sur la rive nord de la Sarthe. Le village mérovingien d’Alençon correspond à la paroisse Saint-Pierre soit Montsort. Il est massé sur l’extrémité du plateau sur la rive sud de la Sarthe. Saint-Pierre indique une église funéraire du {{#switch: ou du

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: VII|-| – | VII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: ou du|-| – | ou du }}Modèle:S mini- siècle

}}. La paroisse est imposée en nature par l’évêque du Mans avec de l’huile et de la cire destinées à l’éclairage de la cathédrale et d'un tiers de sou mérovingien. La Sarthe est la limite entre les évêchés du Mans et de Sées. Alençon est le chef-lieu d'un centenier mérovingien puis d'une vicairie carolingienne, qui est une division équivalente.

À la période carolingienne, Alençon se trouve dans le ducatus cenomannensis, le duché du Mans, qui est une partie de la Neustrie. La région subit les raids vikings. Les envahisseurs pénètrent la région en remontant le cours de l’Orne vers le sud, ou vers le nord en suivant la Loire, la Maine et la Sarthe. En 911, le traité de Saint-Clair-sur-Epte stipule que le roi carolingien cède un vaste territoire à Rollon, chef viking. Ce territoire est un royaume entre Seine et Loire, trop vaste pour que les hommes, qu’on appelle désormais les Normands, puissent l’investir. Une prise de possession progressive est mise en place, évêché après évêché. En 924, Sées est revendiquée par les Normands. Ils arrivent jusqu’à la limite méridionale, soit la Sarthe. Un nouveau centre est créé sur la rive nord, pour concurrencer le village de la rive sud (Montsort-Alençon), et affirmer le nouveau pouvoir. En attendant de revendiquer l’évêché du Mans, des pactes sont passés avec les nobles du secteur, élargissant l’orbite normande. La famille de Bellême est la plus importante autorité sur la marche méridionale de la Normandie, de Mortagne à Domfront. Cette seigneurie de Bellême est une vaste zone tampon entre le Perche, l’Anjou, la Bretagne et la Normandie. Alençon est dès lors dans une position avantageuse.

En 1118-1119, Foulques V d'Anjou (1092-1143) appelé à la rescousse par les barons mécontents de la gestion tyrannique d'Étienne de Mortain recut Alençon<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Un prieuré de l’abbaye de Lonlay est implanté dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Lors de la guerre de Cent Ans, après le siège et la prise de Caen en Modèle:Date- par le roi d'Angleterre Modèle:Noble, la ville ouvre ses portes aux Anglais<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Époque moderne

Fichier:GeneraliteAlencon1774.jpg
Carte de la généralité d’Alençon.

Érigée en duché, en 1414, Alençon est le lieu de résidence de Marguerite d’Angoulême, qui a épousé, en 1509, à l’âge de dix-sept ans, le duc d’Alençon Modèle:Noble, en premières noces. Même après la mort de Charles, survenue en 1525 à la bataille de Pavie, Marguerite d’Angoulême, grand-mère maternelle du futur Modèle:Noble, et sœur du roi Modèle:François Ier, établit, après son veuvage, sa cour à Alençon, où elle est demeurée après son remariage avec le roi de Navarre. Amoureuse des belles-lettres, la duchesse Marguerite réunit à sa cour un grand nombre d’hommes de lettres, dont les poursuites dirigées contre les partisans de la Réforme ne fit qu’augmenter le nombre. C’est ainsi qu’Alençon devint l’asile de savants persécutés au nombre desquels on comptait les hommes de lettres Clément Marot, Charles de Sainte-Marthe, Bonaventure Des Périers, Claude Gruget, qui publiera son Heptaméron, Antoine Le Maçon, traducteur de Boccace, Guillaume Le Rouillé, Thomas Cormier, l’évêque de Séez Nicolas de Danguye, ou Sylvius de la Haye.

Venait d’Alençon aussi la sœur de Modèle:Charles IV d’Alençon, Françoise d’Alençon duchesse de Vendôme par son mariage avec Modèle:Noble et ainsi elle aussi grand mère de Modèle:Henri IV en lignée masculine.

La Réforme protestante fut prêchée dans le duché d’Alençon, dès 1524, et l’esprit de tolérance de Marguerite de Valois, qui permit également aux prédicateurs Michel d'Arande et Pierre Caroli de faire pénétrer les idées nouvelles à Alençon, y fit de nombreux prosélytes parmi ses habitants, durant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Première ville de Normandie acquise aux idées calvinistes, celle-ci devient rapidement un foyer de la Réforme, au point que, en 1530, un réformé allemand qualifiait Alençon de « petite Allemagne ». Dès 1529, Simon Du Bois y imprime Le Petit Catéchisme de Luther. L’historien Jean-Jacques Gautier, curé de La Lande-de-Goult, écrit : Modèle:Citation bloc Les protestants s'emparent alors de la ville, saccagent les églises et interdisent le culte catholique.

À la mort de la reine de Navarre, en 1549, le duché d’Alençon, malgré les contestations des héritiers collatéraux du duc Modèle:Charles IV, fut définitivement rattaché au domaine royal. Après la mort de Modèle:Noble, Modèle:Noble céda le duché à sa mère Catherine de Médicis, qui en jouit jusqu'en 1566, date à laquelle elle le remit au roi, qui le donna à son plus jeune frère François, alors âgé de douze ans. Dès le commencement du règne de Modèle:Charles IX, les protestants alençonnais se mirent à piller les églises Notre-Dame, Saint-Biaise et le couvent de l'Ave-Maria. Les catholiques furent obligés de s'armer pour protéger leur vie ; la procession le jour de la Fête-Dieu fut escortée par le chef de la corporation des bouchers accompagné de ses collègues armés de leurs assommoirs, de leurs coutelas et suivis de leurs chiens<ref group="Note">Depuis ce temps, et en commémoration de cet événement, les bouchers d'Alençon, ainsi armés et escortés, firent tous les ans une procession solennelle qui ne cessa qu'en 1789.</ref>. Aidés des protestants du Mans, les protestants s’emparèrent de la ville et pillèrent de nouveau les églises. L’ordre se rétablit enfin dans la cité, où catholiques et protestants se partagèrent les fonctions municipales, à parts égales.

Fichier:Alencon Prefecture.jpg
L'hôtel Fromont de la Besnardière.

Pendant les guerres de Religion, Montgommery, qui propageait avec ferveur la foi nouvelle dans toute sa province, s'empara d'Alençon, qu’il fut bientôt obligé de quitter pour aller rejoindre l'armée du prince de Condé à La Rochelle. En 1572, à l'époque de la Saint-Barthélemy, Matignon empêcha les catholiques de prendre leur revanche, sauvant les très nombreux protestants du pays d'Alençon, qui reprirent une seconde fois Alençon en 1574. Lorsque, en 1575, le duc François, qui avait pris la tête du parti des Malcontents, parvint à s'échapper de la cour, où le retenait presque prisonnier son frère Modèle:Noble, il se réfugia dans sa ville ducale d'Alençon, où ne tarda pas à venir le rejoindre le futur Modèle:Noble, pour mettre à exécution les plans qu'ils avaient combinés ensemble. C’est d'ailleurs à Alençon qu'Henri fit sa rentrée dans l'Église protestante, en reniant publiquement le catholicisme qu’il avait embrassé sous la contrainte quelques semaines après le jour du massacre de la Saint-Barthélemy.

Le duché d'Alençon, qui avait été de nouveau réuni à la couronne à la mort du duc François, en 1584, devint, pendant la Ligue, le théâtre de la guerre. Bien que la ville soit restée fidèle à Modèle:Henri III, elle fut néanmoins prise et rançonnée par le duc de Mayenne, chef de la Ligue. Sous le règne d’Modèle:Henri IV, le maréchal de Biron l’assiégea à la tête de l’armée royale ; son artillerie y fit un dégât considérable, et les ligueurs furent contraints à capituler. Comme le roi avait le plus pressant besoin d’argent, il se fit payer par la ville Modèle:Unité qu’elle devait au duc de Mayenne, sur le prix de sa capitulation. En 1605, Modèle:Henri IV engagea la ville et le duché au duc Modèle:Noble, à qui Marie de Médicis le racheta en 1613. Compris par la suite dans l’apanage du frère de Modèle:Louis XIII, Gaston d’Orléans, le duché d’Alençon passa, en 1660, à sa seconde fille, Élisabeth d’Orléans, épouse du duc de Guise.

De 1633 à 1639, six ans durant la peste revient à nouveau à Alençon<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 1636, lors de la refonte de l’administration territoriale du royaume par Richelieu, le duché d’Alençon est supprimé et remplacé par la généralité d'Alençon faisant partie, avec celles de Rouen et de Caen, du gouvernement de Normandie.

En 1637, la ville accueille un synode protestant<ref>Modèle:601 communes de la Manche.</ref>. Dans les années 1660, la protestante Marthe La Perrière invente le point de France ou point d'Alençon et fonde, en 1665, la manufacture à laquelle Colbert accordera un privilège de manufacture royale. Alençon emploiera, à l’apogée de son art, jusqu'à huit mille dentellières.

Lors des premières persécutions des protestants, qui préluderont à la révocation de l'Édit de Nantes, les Alençonnais réformés préféreront fuir les dragonnades, plutôt que d’attendre passivement l’arrivée des dragons, et laissent une ville vide aux troupes. Élisabeth de Guise commença la persécution contre les protestants de son duché, allant jusqu'à faire exhumer leurs restes et les faire jeter à la voirie, pour réunir leur cimetière à ses jardins d'Alençon. Lors de la proclamation définitive de l'édit de Fontainebleau, le pasteur d’Alençon adresse à ses ouailles sa Lettre d’un pasteur banni de son pays à une église qui n’a pas fait son devoir dans la dernière persécution, à la suite de laquelle pas un seul protestant ne restera à Alençon. Cette forte émigration des forces vives de l’économie alençonnaise, occupée dans la dentelle Modèle:Incise et l’imprimerie, fuiront vers l'Angleterre, les Pays-Bas ou les îles Anglo-Normandes, laissant la ville exsangue.

De 1766 à 1789, Antoine Jean-Baptiste Alexandre Jullien est l'intendant de la généralité d'Alençon. Il remplit son rôle avec efficacité. Grand administrateur, grand travailleur, clairvoyant et énergique, il décide d'importants travaux d'urbanisme mais ne réussit pas à freiner la décadence de la cité et à stimuler l'activité économique. Il fait construire, en 1767, le pavillon en retour d'équerre vers le nord de l'hôtel Fromont de La Besnardière ; fait dresser, en 1769, le plan d'une nouvelle route vers la Bretagne ; fait démolir les portes de Lancrel, de la Barre et de Sarthe en 1776. Il fait commencer, en 1779, les travaux du Pont-Neuf contre l'avis de l'administration municipale ; cherche à donner du travail aux ouvriers en leur procurant, durant l'hiver surtout, des travaux de charité ; s'intéresse aux enfants abandonnés, se chargeant de les faire accueillir dans les hôpitaux de province, puis de les confier à des nourrices de campagne ; tente de développer l'agriculture. Il s'inquiète, en 1787, du régime des impôts, de son fardeau trop lourd pour le peuple et de « l'inégalité du partage ». Le Modèle:Date-, alors que la disette sévit, « parce que la récolte a été médiocre et que les accapareurs du blé profitent indignement des circonstances malheureuses pour accroître la misère publique, des misérables ont été tués par des troupes qu'on a fait marcher contre eux ».

De la révolution à la fin de la seconde guerre mondiale

La Révolution occasionna moins d’épreuves que dans beaucoup d’autres endroits. Un capucin y fut seule victime des violences. Après le renversement des Girondins par les Montagnards, le Modèle:Date-, après avoir d’abord semblé se prononcer pour le parti girondin, auquel elle avait donné Dufriche-Valazé, l’un de ses plus énergiques représentants, Alençon se soumit bientôt à l’autorité de la Convention. La même année, après la défaite des Vendéens au Mans, un grand nombre d’insurgés furent pris et conduits à Alençon où ils furent fusillés. Plus tard, les environs furent ravagés et ensanglantés par les chouans, sous la conduite de Cadoudal et de Frotté, leur dernier chef, qui fut arrêté alors qu’il négociait avec le général Guidal à l’hôtel du Cygne à Alençon avant d’être fusillé, après quoi la ville retrouva le calme.

En 1843, le duc de Nemours, second fils du roi et jeune marié, visite Alençon. La population lui demande instamment de proclamer son futur fils « duc d'Alençon » ce qui fut fait dès l'année suivante à la naissance du prince Ferdinand d'Orléans (1844-1910). Le prince épousera une sœur de l'impératrice d'Autriche, la duchesse Sophie-Charlotte en Bavière, qui après une conversion connaîtra une fin tragique et édifiante dans l'incendie du Bazar de la Charité le Modèle:Date-.

Au début des années 1850, la population dépasse Modèle:Unité. C'est dans une maison de la rue Saint-Blaise que vivent Louis et Zélie Martin, respectivement horloger et dentellière avec leurs cinq filles qui toutes seront religieuses. En 1877, à la mort de sa femme, Louis Martin et ses filles s'installeront à Lisieux. Louis et Zélie Martin seront canonisés en 2018 tandis que leur fille Thérèse, devenue carmélite, l'a été en 1925 et proclamée Docteur de l’Église en 1970. Une autre de leur fille Léonie Martin, visitandine à Caen a été proclamée Vénérable.

Le Modèle:Date-, lors de la guerre franco-allemande, le maire Eugène Lecointre s’oppose au préfet Alain Dubost pour les plans de défense de la ville. Il évite ainsi la destruction des ponts ainsi que du quartier de Montsort. Après combats, les Allemands entrent dans Alençon le Modèle:Date-, la quittent le 19 pour revenir le 29. En février, l’armée occupante réclame une contribution financière aux habitants de la ville. Le préfet ayant fui, Lecointre reste la seule autorité et fait voter un emprunt pour payer cette contribution. Une seconde contribution est exigée par les Allemands mais Lecointre déclare que la ville ne peut pas et ne veut pas payer. Le Modèle:Date-, le commandant allemand annonce alors qu’il va livrer la cité au pillage. Lecointre lui jette les clefs de sa maison en disant : Modèle:Citation<ref>Plaque commémorative sur la façade de l’ancien domicile d’Eugène Lecointre à Alençon.</ref>, reprenant l’une des phrases favorites de Bismarck (alors chancelier de la confédération de l’Allemagne du Nord). Alençon est finalement épargnée mais Lecointre et d’autres conseillers municipaux sont arrêtés et envoyés vers l’Allemagne, ils sont finalement libérés quelques jours plus tard, le Modèle:Date-, à Chartres. La ville est libérée le Modèle:Date-.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Alençon est occupée par les Allemands à partir de Modèle:Date-, après qu'ils eurent bombardé la ville le Modèle:Date-, faisant 31 victimes. La Gestapo arrive à Alençon au cours de l'été 1943 et fait exécuter des résistants. Pendant l'occupation, 38 personnes sont condamnées à mort et exécutées pour résistance.

Un Frontstalag (camp de prisonniers de l'Armée allemande en zone occupée lors de la Seconde Guerre mondiale<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Liste des camps de prisonnier de la Wehrmacht: Abréviations et Frontstalag</ref>) est créé à Alençon. Il portait le numéro 201<ref>Fichier matriculaire des prisonniers de guerre en Frontalag, 1940-1945</ref>,<ref>Journal Paris-Soir 1940.</ref>.

À la fin du mois d'Modèle:Date-, les bombardements alliés sur les grands axes de communication (routes et voies ferrées) font prévoir un débarquement prochain. Le Modèle:Date-, la gare d'Alençon est bombardée par les avions américains. Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, la ville subit une vingtaine de bombardements alliés faisant environ 200 victimes. Le Modèle:Date-, venant de Champfleur, la [[2e division blindée (France)|Modèle:2e blindée]] du général Leclerc rentre dans Alençon et libère cette ville du joug allemand avant de partir après quelques jours vers Argentan puis vers Paris. Une maison en pierre situé au no 33 rue du Pont-Neuf porte une plaque rappelant ce moment historique : Modèle:Citation. La ville a été libérée sans un coup de feu, les Allemands ayant quitté Alençon quelques heures plus tôt, pour préparer une contre-attaque dans la forêt d'Écouves, et la relève allemande retardée n’étant pas encore arrivée ; c’est un jeune résistant, Raymond Ciroux, qui est venu à la rencontre des forces alliées pour les prévenir de l’opportunité<ref>Alençon libéré sans un coup de feu.</ref>. La manœuvre audacieuse du général Leclerc, qui consistait à attaquer le plus rapidement possible, a été payante. Le grand intérêt de la prise rapide d'Alençon par la Modèle:2e, en dehors de la ville elle-même, sont ses ponts sur la Sarthe qui sont tombés intacts, permettant aux armées américaines et anglaises, nombreuses en Normandie à ce moment, de foncer vers l'est, vers Paris et la Seine, et au-delà. Alençon est la première ville française à être libérée par des forces françaises et non par des Alliés d’autres nationalités<ref>Exposition sur la libération d'Alençon.</ref>. La ville est citée à l'ordre de l'armée.

La commune a été décorée, le Modèle:Date-, de la croix de guerre 1939-1945 avec palme de bronze<ref>Communes décorées de la croix de guerre 1939 - 1945</ref>.

De la seconde guerre mondiale à aujourd'hui

Modèle:…

Politique et administration

Fichier:Logo Alençon.svg
Logo de la Ville jusqu'à l'été 2017.

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune est le chef-lieu de l'arrondissement d'Alençon et du département de l'Orne.

Elle était divisée de 1801 à 1982 entre les cantons d'Alençon-Ouest et d'Alençon-Est, année où le découpage de la ville est modifié, avec mise en place des trois cantons d'Alençon-1, Alençon-2 et d'Alençon-3<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur des cantons de :
- canton d'Alençon-1, formé d’une partie d’Alençon et de la commune de Cerisé,
- canton d'Alençon-2, formé d’une partie d’Alençon et de la commune de Saint-Germain-du-Corbéis. Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Orne. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Alençon est le siège de la communauté urbaine d'Alençon, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1996 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Cette structure intercommunale succède au district de l’Agglomération alençonnaise, créé le Modèle:Date-

Tendances politiques et résultats

Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans l'Orne ; la liste PS menée par le maire sortant Joaquim Pueyo obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (50,48 %, 27 conseillers municipaux élus, dont 23 communautaires), devançant de 86 voix celle menée par Christine Roimier (UMP-UDI, Modèle:Unité, 49,51 %, 8 conseillers municipaux élus dont 7 communautaires).
Lors de ce scrutin, 42,25 % des électeurs se sont abstenus. Modèle:Article connexe

Au second tour des élections municipales de 2020 dans l'Orne, la liste PS menée par Joaquim Pueyo obtient la majorité des suffrages exprimés, avec Modèle:Date- '42,90 %, 26 conseillers municipaux élus dont 20 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> :
- Sophie Douvry<ref>Modèle:Lien web</ref> (LR, Modèle:Unité, 24,58 % 4 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires ;
- Emmanuel Darcissac, maire sortant<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="darcissac">Modèle:Lien web.</ref> (LREM - UDI, Modèle:Unité, 19,86 %, 3 conseillers municipaux et communautaires) ;
- Pascal Mesnil (EÉLV-PCF-G.s-GRS, 701 voix, 12,63 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 61,10 % des électeurs se sont abstenus. Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluFin

Instances de démocratie participative

Modèle:Section à actualiser En Modèle:Date-, ont été créés des conseils de quartier, nommés « conseils de démocratie locale », pour les quartiers suivants :

  • Croix Mercier, Châtelet, Nord Lancrel
  • Boulevard Duchamp, Villeneuve, Brebiette, Chapeau Rouge, Guéramé
  • Montsort, Saint-Léonard, Haut-Éclair, Martelet
  • Courteille
  • Centre-ville
  • Perseigne

Budget et fiscalité 2016

Modèle:Section à actualiser En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 10,68 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 11,21 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 25,76 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2016 : Médiane en 2016 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Politique de développement durable

Modèle:Section à actualiser La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Alençon, consultée le 27 octobre 2017</ref>.

Jumelages

Alençon s'ouvre à l'international depuis plus de 40 ans, elle s'est notamment jumelée avec trois villes étrangères (deux européennes et une africaine). Grâce à ces jumelages, de nombreuses rencontres sont organisées, ces échanges permettent aux Alençonnais de s'ouvrir au monde et de découvrir des civilisations parfois très différentes de la leur<ref>Site de la ville d’Alençon - Alençon, ville jumelée (consulté le 5 août 2008).</ref>.

Alençon est jumelée avec les villes suivantes :

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 37,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 29,4 % la même année, alors qu'il est de 33 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 54,08 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,31 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Enseignement supérieur

Alençon possède une antenne de l'université de Caen-Normandie, une des cinq antennes dont l'université dispose dans la région Basse-Normandie, comme à Cherbourg-Octeville, Saint-Lô, Lisieux ou Vire.

Le pôle universitaire d'Alençon se situe à Montfoulon, au nord-ouest du centre-ville, sur la commune de Damigny.

Le site universitaire de Montfoulon est une antenne de l'UFR de Droit et de Sciences politiques de Caen. Créée en 1991 et rénovée en 2003, elle dispense le même enseignement qu'à la Faculté de Caen, par les mêmes enseignants, mais en effectif réduit et en contact permanent avec des professionnels, dès le Modèle:1er d'étude. Cette université à taille humaine permet donc une meilleure réussite aux examens ainsi qu'une meilleure adaptation à la vie étudiante<ref>Antenne universitaire d’Alençon - Présentation (consulté le 16 août 2008).</ref>.

De plus, le pôle universitaire de Montfoulon accueille :

Enseignement secondaire

Alençon dispose de six collèges (quatre publics et deux privés)<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Alençon dispose de sept lycées (tous types confondus). En tant que chef-lieu de département, Alençon jouit de nombreux enseignements variés (enseignement du chinois, du grec ancien, etc.) offerts plus généralement à l'ensemble des jeunes Ornais<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Collèges d'Alençon :
Collèges publics
  • Honoré-de-Balzac
  • Jean-Racine
  • Louise-Michel
  • Antoine-de-Saint-Exupéry
Collèges privés
Lycées d'Alençon :
Lycées publics d'enseignement général et technologique
  • Alain
  • Marguerite-de-Navarre
Lycées publics d'enseignement professionnel
  • Maréchal-Leclerc
  • Marcel-Mézen
  • Lycée agricole
Établissements de formation pour jeunes de 16 à 25 ans
  • CFA (Centre de formation des apprentis de l'Orne)
  • CFAI (Centre de formation des apprentis de l'Industrie de l'Orne)
Lycée privé d'enseignement général et technologique
Autre établissement
  • MFR (Maison familiale rurale)

Enseignement primaire

Alençon dispose de onze écoles élémentaires publiques réparties dans tous les quartiers de la ville, auxquelles il faut rajouter cinq écoles élémentaires privées, portant ainsi le total à seize établissements élémentaires. Chaque établissement est à la fois une école maternelle et élémentaire<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Écoles primaires d'Alençon :
Écoles élémentaires publiques
  • Albert-Camus
  • Courteille
  • Robert-Desnos
  • Émile-Dupont
  • Application Jeanne-Géraud – Jules-Ferry
  • Masson
  • Molière
  • Montsort
  • Point-du-Jour
  • Jacques-Prévert
  • Jules-Verne
  • La Fontaine
Écoles élémentaires privées

Vie étudiante

La vie étudiante à Alençon se déroule en centre-ville. Elle regroupe plusieurs établissements d'enseignement supérieur tels que l'IUT, l'antenne de la fac de droit, l'ISPA, l'ESPE, l'école de kiné ou encore l'école d'ergothérapie<ref>APGSU, Association pour la Promotion et la Gestion du Site Universitaire}</ref>. Lors de la deuxième semaine de septembre a lieu tous les ans l'intégration des nouveaux étudiants arrivant dans la ville. C'est un moment festif regroupant tous les étudiants alençonnais lors d'une semaine basée sur l'intégration et la rencontre entre chacun. Cette semaine se conclut par un week-end d'intégration.

Manifestations culturelles et festivités

Sont organisés annuellement à Alençon<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web. Modèle:P..</ref> :

  • Orn'expo, en février-mars ;
  • Alencon-Médavy : course pédestre, en mars-avril ;
  • Fête d’ici et d’ailleurs, en juin ;
  • Festival des Folklores du monde, en juillet, depuis 1992<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • Les Échappées belles : spectacles de rue, de mi-juillet à fin juillet ;
  • Le Cithém Festival, festival pluri-artistique en centre-ville, fin août<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • Les Galopades du patrimoine, course à pied intra-muros, en septembre ;
  • Septembre musical de l’Orne : festival annuel de musique classique créé en 1982<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • Les Journées européennes du patrimoine : avec des thématiques changeantes selon l'année, organisées par les archives municipales.

Santé

Professionnels et établissements de santé<ref>Professionnels et établissements de santé</ref> :

  • médecins ;
  • pharmacies ;
  • hôpitaux ;
  • l'association Handichiens y a ouvert un centre d'éducation de chiens d'assistance. Crée en 1989 dans le cadre d'un projet d'action éducative, il est premier des quatre centres d'éducation pour chiens d'assistance aux personnes handicapés.

Sports

Football

L’Union sportive alençonnaise 61 fait évoluer une équipe de football en National 3 (équivalent à la Modèle:5e nationale). Une autre équipe masculine et une féminine participent aux championnats de la ligue de Normandie, et une troisième équipe masculine évolue en division de district<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L’Association sportive Courteille-Alençon fait évoluer une équipe en ligue de Normandie et deux autres en district<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Deux autres clubs alençonnais jouent en district de l’Orne : l’Entente sportive alençonnaise (une équipe)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et l'Olympique alençonnais (une équipe)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Autres sports

Union sportive du district d'Alençon

Issu de l'ancien grand club omnisports de la ville, le CS Alençon, disparu en 1995, l'Union sportive du district d'Alençon regroupe huit associations<ref>Site de l'USDA.</ref> :

  • Badminton : le Club Alençon badminton (CAB), une équipe en nationale 3, une équipe en régionale 1, une équipe en régionale 2 et trois équipes en départementale (D1, D2, D4).
  • Volley-ball : le club Contres et Smatchs alençonnais (CSA), une équipe en prénationale féminine, une équipe masculine et une équipe cadette. Gymnase Louvrier.
  • Boxe anglaise olympique : le Ring alençonnais.
  • Escrime : les Ducs d'Alençon.
  • Handball : l'Entente Handball Alençon-Saint-Germain-du-Corbéis.
  • Athlétisme : Association athlétique alençonnaise.
  • Tennis : Tennis club d'Alençon, 8 courts dont 3 couverts avec près de 400 adhérents
Autres clubs
  • ARC-Alençon Running Club
  • Basket-ball : Union sportive basket Damigny Alençon 61 (USBDA61) en Prénationale masculine et en Nationale 1 féminine. C'est le club de basket le plus important de Normandie en nombre de licenciésModèle:Référence nécessaire (plus de 500).
  • Rugby : Rugby club d’Alençon (RCA) en championnat régional.
  • Tennis de table : Étoile d’Alençon, en nationale 3.
  • Cyclisme : Union cycliste Alençon-Damigny.
  • Triathlon, VTT : Alençon Triathlon.
  • Tir à l'arc : ASPTT, affilié Fédération française de tir à l'arc.
  • Judo Club alençonnais affilié à la Fédération française de judo.
  • ATCPA : Association de tir civil et de la police d'Alençon.

Complexe sportif

  • Alençéa, ouvert depuis 2000, proche du centre commercial Condé-sur-Sarthe, propose une piscine avec un bassin de Modèle:Unité et un bassin extérieur de Modèle:Unité, un bassin de Modèle:Nobr et six lignes d’eau, un bassin d’apprentissage, une pataugeoire et d’autres activités ayant un lien avec l’eau. Alençéa propose aussi un hammam, un bain tourbillon, un bassin de relaxation ainsi que d’autres activités pour la remise en forme, la détente ainsi que des cours aquagym. La gestion de l'établissement est assurée par un délégataire.
  • La patinoire, située non loin du centre commercial Condé-sur-Sarthe, propose à tous de s’adonner aux plaisirs du patinage.
  • Le dojo Fabien-Canu, inauguré en 1997, en hommage à Fabien Canu, double champion du monde de judo en 1987 et 1989 et ancien élève du judo club Alençon. Le complexe, utilisé dans toutes les disciplines d'art martial, comporte quatre surfaces de combats réglementaires avec une tribune de 450 places assises, un club house, une salle de musculation et un sauna.

Hippodrome

L’hippodrome d'Alençon est situé dans le quartier Croix-Mercier non loin de la zone d’Écouves. Il est géré par la Société des courses d’Alençon.

En moyenne huit courses hippiques de trot attelé ou monté sont inscrites au programme des six réunions annuelles. La qualité de la piste en herbe de l’hippodrome lui vaut d’accueillir des épreuves d’importance telles que courses à support PMU ou étapes du Trophée vert.

Médias

Presse locale

Historique des journaux localisés ou ayant été localisés à Alençon<ref>Jean Quellien et Christophe Mauboussin, Journaux de 1786 à 1944, l'aventure de la presse écrite en Basse-Normandie, Cahiers du Temps, 1998. Modèle:ISBN.</ref> :

  • Affiches, annonces et avis divers de la province du Perche (1788-1789)
  • Journal pour le département de l'Orne (1790-1791)
  • Journal du département de l'Orne (1803-1817)
  • Journal d'Alençon et du département de l'Orne (1803-1923)
  • Feuille hebdomadaire de l'Orne (1818-1828)
  • L'Abeille de l'Orne (1832)
  • Le Nouvelliste alençonnais (1843-1867)
  • Le Républicain de l'Orne (1848)
  • Le Courrier de l'Ouest (1867-1889)
  • Le Bonhomme normand (1868-1913)
  • Le Progrès de l'Orne (1871-1876)
  • Le Messager de l'Orne (1873-1884)
  • L'Avenir de l'Orne et de la Mayenne (1876-1943)
  • Le Causeur normand (1879-1884)
  • Le Progrès libéral de Basse-Normandie, du Maine et du Perche (1884-1885)
  • Le Petit normand (1884-1890)
  • L'Orne illustré (1885-1886)
  • Le Foyer républicain (1885-1897)
  • Bulletin du syndicat des agriculteurs de l'Orne (1889-1935)
  • Le Courrier normand (1889-1936)
  • L'Avenir d'Alençon. Journal des intérêts du travail (1894-1895)
  • Les Affiches alençonnaises (1895-1920)
  • L'Indépendant de l'Orne (1895-1920)
  • Le Républicain de l'Orne (1903)
  • L'Annonce, organe des notaires, avoués… (1903-1904)
  • Bulletin de l'Agence centrale d'indication (1905)
  • Les Dépêches de l'avenir (1905)
  • L'Écho d'Alençon (1907-1944)
  • Petites affiches d'Alençon, de Normandie et de l'Ouest (1908-1909)
  • Le Petit patriote de Normandie et du Maine (1908-1916)
  • Le Radical de l'Orne (1910)
  • L'Echo du dimanche (1921)
  • L'Informateur de l'Orne (1923-1934)
  • La Tribune de l'Orne (1924-1930)
  • La Tribune d'Alençon et des environs (1930)
  • Journal de l'Orne (1931-1935)
  • L'Orne (1932-1939)
  • Alençon-Gazette (1937)
  • L'Orne combattante (1944-1981), rédaction actuellement située à Flers
  • L'Orne Hebdo (depuis 1981)

Radios locales

  • 89.4 Normandie FM programme Tendance Ouest : radio commerciale de l'Orne basée à Alençon. Elle a été créée en 1984. Elle est rachetée par Tendance Ouest en 2011. La station implantée à Saint-Lô y diffuse son programme et le décroche à certaines heures pour proposer du contenu entièrement consacré au département de l'Orne.
  • 90.0 Pulse : radio associative alençonnaise.
  • 93.8 RCF Orne : radio adhérente au réseau RCF.
  • 95.8 Sweet FM : radio commerciale basée au Mans.
  • 98.5 Chérie FM Maine Normandie : programme local manceau de Chérie FM.
  • 101.8 France Bleu Normandie : radio locale publique. La déclinaison caennaise est diffusée à Alençon.

Télévision locale

La chaîne France 3 Basse-Normandie est diffusée sur Alençon grâce au site TDF des Monts d'Amain à Brullemail. qui émet les chaînes de la TNT et les radios publiques France Culture (88.0 FM), France Musique (91.0 FM) et France Inter (93.0 FM).

Cultes

Économie

Généralités

Modèle:Article connexe

Fichier:Halle aux bles Alencon.jpg
La halle aux blés.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la dentelle, qui connaîtra son apogée deux siècles plus tard, débute en concurrence avec le « point de Venise ».

Apparue dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec le protestant Simon Du Bois, l’imprimerie est vite florissante. La famille Malassis fondera une grande lignée d’imprimeurs.

Le tissage de la toile et du canevas de chanvre au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle amène la prospérité. Alençon fabrique à cette époque, une sorte de toile appelée « fleuret » ou « blancard ». la ville connaît un début de révolution industrielle auquel la révocation de l’Édit de Nantes portera un coup fatal en provoquant la fuite des industriels huguenots vers l’Angleterre et la Hollande.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Alençon connaît un renouveau industriel grâce à l’ouverture de plusieurs fabriques. Des réseaux de transports routiers et ferroviaires se développent, mais la décision de faire passer la ligne ferroviaire Paris-Brest par Le Mans au lieu d’Alençon la condamne, en dépit d’une industrie typographique florissante, au déclin jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Alençon devient un des bastions de Moulinex (entreprise industrielle de petit électroménager). L’usine Moulinex d’Alençon, créée en 1937 par Jean Mantelet, d’où sort notamment le fameux « moulin-légumes », devient le cœur industriel de la ville. La fermeture définitive de l’usine, en 2002, comptant encore à l’époque près de Modèle:Unité et assurant du travail à de nombreux sous-traitants locaux, est un énorme choc pour la ville et le département.

Aujourd’hui, le groupe Seb qui a racheté la marque, a créé un magasin d'usine et de stockage où sont vendues la plupart des marques du groupe dans une partie de l'ancienne usine et sous-traite la fabrication du moulin-légumes à la société Adiamix (Modèle:Nobr), ouvert sur ce qui reste en partie de l’ancien site de Moulinex.

Au lendemain de la fermeture de Moulinex, la municipalité a lancé le plan Phénix, dont le slogan est Modèle:Unité en Modèle:Unité.

Créé en 1983, l’Institut supérieur de plasturgie d’Alençon (ISPA) a contribué, en formant aux métiers de la plasturgie, à l’implantation de nouvelles entreprises, spécialisées notamment dans le moulage des plastiques.

Alençon est le deuxième pôle de plasturgie en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plastalliance, syndicat de la plasturgie, des composites, des bioplastiques et de la fabrication additive, a son siège historique à Alençon, le nouveau siège social est prévu au Mans fin 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L’ouverture de l’A28, entre Alençon et Le Mans en Modèle:Date-, et entre Alençon et Rouen en Modèle:Date-, a permis, en outre, de désenclaver la ville.

Alençon est le siège de la chambre de commerce et d'industrie d'Alençon.

Industries

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Article connexe

Architecture civile

Fichier:Château des ducs - Alençon 1.JPG
Le château des Ducs.
Fichier:Luciole Alençon 01.jpg
La Luciole.
Fichier:Alencon Maison d'Oze.JPG
La maison d'Ozé<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.
Fichier:Halle au blé 2.JPG
La halle aux Blés.
Fichier:Maison a l'Etal.jpg
Façade de la maison à l'Étal.
Fichier:GrandeRue-Rue des Granges.jpg
Angle Grande Rue / rue des Granges, au cœur du centre ancien d'Alençon<ref>Alençon : maisons à pans de bois de la Grande-Rue</ref>.

Édifices religieux

Fichier:Basilique Notre-Dame - Alençon 1.JPG
La basilique Notre-Dame.

Alençon, contrairement à beaucoup de préfectures, n’est pas le siège de l’évêché, puisque celui-ci est à Sées.

 | e | er | = 
   {{#switch: XVI
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, tour Saint-Martin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, très remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la suite de l’effondrement des voûtes de la nef et restaurée outrageusement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Alençon : église Saint-Léonard</ref>.

Monuments et autres lieux aujourd’hui disparus

  • La caserne Jean-Pierre-François-Bonet qui avant de devenir une caserne en 1792 était un monastère de capucins. Elle fut démolie en 1959, mais avant sa destruction, elle servit pendant la guerre de prison à la Gestapo. La caserne Bonet se trouvait sur l’actuelle place Bonet, autour de laquelle ont été bâtis le centre administratif d’Alençon (centre des impôts, Sécurité sociale, commissariat de police) ainsi que des logements sociaux.
  • Le site Moulinex situé boulevard Jean-Mantelet, [[Label « Patrimoine du XXe siècle »|labellisé « Patrimoine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle »]], nom du fondateur historique (situé à gauche face à la grande usine route de Mamers), avec un tunnel d'accès passant sous la route, qui exista de 1935 jusqu’à la fermeture de Moulinex en 2001<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Le bâtiment fut presque entièrement détruit en 2005. Il n'en reste qu'un vestige appelé « la cathédrale ». Avant 1935, il y avait au même emplacement la filature du chanvre d’Ozé. Actuellement se trouvent un bâtiment de bureaux et une résidence pour personnes âgées.
  • L’imprimerie Poulet-Malassis se trouvait sur la place qui porte son nom actuellement. Cette imprimerie fut détruite et transférée dans la zone d’Écouves en 1969. Ont été construits à son emplacement les logements de la « Résidence des Ducs ». Autour de cette place se trouvent les sièges des principaux médias alençonnais : France 3, L'Orne Hebdo, et l'édition locale de Ouest-France.
  • L’espace de la Pyramide (à l’angle des avenues de Quakenbrück ou anciennement route de Paris et de Basingstoke ou anciennement route de Sées) était autrefois le cimetière Saint-Blaise, puis le champ de foire. Sur cette place, s’y tenait la foire aux chevaux qui dura de 1824 à 1960. Au centre du rond-point attenant se dresse un monument aux morts inauguré an 1954<ref>Monument aux morts</ref>. Cet endroit est toujours appelé la place de la Pyramide du nom d’un obélisque érigé entre 1738 et 1821, alors que son nom officiel est « place de Gaulle ».
  • Un théâtre se trouvait sur la place de la Halle-aux-Blés, à l'emplacement où a été ouverte en 1972 la rue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny. Cette salle a été en service de 1828 jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, et démolie en 1951. Aujourd’hui, seul le Café du Théâtre rappelle qu’il y avait un théâtre sur la place, trois maisons plus loin.
  • La gare des tramways (boulevard de la République) se trouvait à l’emplacement de l’ancienne piscine municipale Marcel-Hébert, en service de 1960 à 1999, détruite depuis. Juste à côté se trouvent de nos jours les locaux de la police municipale.

Parcs et jardins

Fichier:Parc Promenades Alençon 02.JPG
Le parc des Promenades.

Le parc des Promenades (plus de Modèle:Unité) est le lieu de promenade préféré des Alençonnais. Construit en 1783, rénové en 1999, situé à proximité de la mairie et du palais de justice, il offre un kiosque à musique, un bassin, des aires de jeux pour les enfants et des enclos pour animaux. Il offre aussi un terrain de boules ainsi qu’une buvette. Il n’est pas rare de voir au printemps des lycéens et étudiants réviser leurs devoirs sur les larges pelouses qu’offre le parc des Promenades, qui est fermé la nuit. Différentes animations ont lieu régulièrement dans ce parc<ref>Parc des Promenades à Alençon.</ref>.

Le parc Gustave-Courbet (Modèle:Unité), situé en face de l’hôpital d’Alençon, offre un vaste lieu de promenade le long de la Sarthe, ainsi que des aires de jeux avec une balançoire et un toboggan pour les enfants. Il permet, aussi, de rejoindre, en passant sous l’avenue de Koutiala, l’arboretum d’Alençon et la commune de Saint-Germain-du-Corbéis.

L’arboretum Koutiala (Modèle:Unité), situé à la limite de Saint-Germain-du-Corbéis, sur l’avenue de Koutiala propose sur Modèle:Unité un lieu de pique-nique, de promenades et on peut admirer plus de 70 variétés différentes d’arbres et plus de 40 chênes.

Le parc urbain de Perseigne (Modèle:Unité) ou petit bois offre un lieu de promenade et de détente pour les habitants de Perseigne. Ce parc est actuellement en rénovation. Un peu plus loin, à la limite du département de la Sarthe, se trouvent les jardins familiaux.

Le parc de la Pyramide appelé aussi champ de foire (place Charles-de-Gaulle), coincé entre l’avenue de Basingstoke (anciennement route de Sées) et l’avenue de Quakenbrück (anciennement route de Paris), offre un espace important pour jouer aux boules ainsi que des jeux pour les enfants.

Le parc de Cerisé, rue d’Argentan, dans le quartier de Lancrel, offre un lieu de repos.

Le parc de la Préfecture<ref>Modèle:Base POP Mérimée pré-inventaire (jardins remarquables ; documentation préalable).</ref>.

La commune est une ville fleurie (trois fleurs) au concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Patrimoine industriel

Les dossiers du patrimoine industriel de l'Orne pour Alençon : deux moulins à farine<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> sur la Sarthe, des usines de bonneterie<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>,<ref>Usine de Bonneterie</ref>, teinturerie<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>,<ref>Usine de Teinturerie</ref>, céramique<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, une tannerie<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, trois imprimeries<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>,<ref>Imprimerie Alençonnaise</ref>, la scierie Prout-France Confort<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>,<ref>Scierie Prout</ref> et une usine liées au travail du bois<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.

Patrimoine culturel

Fichier:Alençon, Maison natale de sainte Thérèse de l'enfant-Jésus et chapelle 1.jpg
La maison natale de sainte Thérèse.

Archives municipales

Situées dans la cour carrée avec le musée de la dentelle et la médiathèque Aveline, les archives municipales mettent régulièrement le patrimoine local en exposition dans leurs locaux.

Elles organisent des rencontres intergénérationnelles et proposent des ateliers découverte des archives et de l'histoire pour les classes de la ville et de la communauté urbaine.

Musées

Le musée des beaux-arts et de la dentelle d’Alençon, contigu à la bibliothèque, se consacre, en plus de la dentelle, aux écoles de peinture française, italienne et nordique du {{#switch: au début du

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au début du|-| – | au début du }}Modèle:S mini- siècle

}} et aux arts du Cambodge. Des expositions temporaires, notamment sur de célèbres couturiers, y sont organisées régulièrement.

La maison natale de sainte Thérèse, située 50 rue Saint-Blaise, a été rouverte le Modèle:Date- après d’importants travaux d’accessibilité et de scénographie. Elle comporte un hall d’accueil, une galerie exposant des objets personnels de la famille Martin, un auditorium avec présentation de film, et les différentes pièces meublées de la maison : salon, chambres, cuisine.

Le musée du piano, au Modèle:Nobr, est ouvert depuis l'été 2014<ref>« Alençon ne fait plus dans la dentelle », in 88 notes pour piano solo, Jean-Pierre Thiollet, Neva Editions, 2015, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref>.

Espace Internet

La Rotonde, située rue des Filles-Saint-Clair, qui était autrefois l’hôtel de Bouville offre au rez-de-chaussée un espace Internet gratuit ouvert du lundi au samedi. Dans les étages, se trouvent des services de la mairie.

La médiathèque Aveline et la médiathèque de Perseigne offrent un espace Internet du mardi au samedi et la médiathèque Aveline propose aussi une connexion en Wi-Fi gratuite dans ses espaces.

Réseau des médiathèques et bibliothèques

Fichier:Bibliotheque alencon 670px.jpg
La bibliothèque d’Alençon.

La ville d’Alençon a délégué sa compétence Lecture Publique à la communauté urbaine d'Alençon (CUA). Géographiquement, quatre établissements sont situés sur la commune mais ils font partie d'un réseau qui compte dix médiathèques et bibliothèques sur l'ensemble du territoire de la CUA. Une carte unique pour les dix établissements permet d'emprunter et rendre indifféremment les documents dans l'une ou l'autre des bibliothèques.

  • La médiathèque Aveline est la médiathèque centrale. Elle offre des collections sur tous les supports livre, audio, vidéo, presse. Elle propose un espace destiné au travail et à l'étude. Internet est accessible gratuitement en Wi-Fi.
  • La médiathèque de Perseigne propose un espace numérique, un juke-box et une salle de jeux vidéo équipée d'une Xbox avec Kinect.
  • La bibliothèque de Courteille dispose notamment d'un fonds DVD tout public.
  • La bibliothèque des Quatre Saisons est située dans un foyer logement pour personnes âgées.

Un fonds patrimonial exceptionnel de Modèle:Unité est conservé à la médiathèque Aveline dont l'ancienne église jésuite devenue bibliothèque fait partie. Ces documents sont uniquement consultables sur place et sur rendez-vous, toutefois le fonds patrimonial est en cours de numérisation et une partie des collections sont déjà accessibles en ligne.

Cinémas, théâtres, arts contemporains et spectacles

La Luciole est la scène de musique actuelle structurante de production et de diffusion. Elle a été rénovée récemment et fait partie de la restructuration de la zone Ouest d’Alençon.

Le cinéma Planet'Ciné propose chaque semaine des films dans ses sept salles. L'ancien Cinéma, Les 4 Normandy, a été reconverti en emplacement pour magasin temporaire.

Les Bains-Douches, lieu d'art contemporain situé dans le quartier de Courteille, est un lieu de diffusion et de production implanté depuis 2011 dans les anciens bains-douches de la ville d'Alençon construits en 1931.

La Scène nationale 61 est une structure théâtrale française, implantée dans le département de l'Orne. Elle regroupe depuis 2004, le théâtre d'Alençon, celui de Flers, et celui de Mortagne-au-Perche.

Minéralogie

Alençon et la littérature

Citations

Modèle:Vers

Modèle:Vers

Modèle:Citation bloc (1836)

Vie militaire

Unités ayant été stationnées à Alençon :

  • [[103e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:103e d’infanterie]], 1906 ;
  • [[14e régiment de hussards|Modèle:14e de hussards]], 1906.

Gastronomie

Confréries

Spécialités

Personnalités liées à la commune

Natifs d’Alençon

Modèle:Catégorie détaillée

Fichier:Macrino d’Alba, Ritratto di Anna d’Alençon. Tempera su tavola. Crea, Santuario dell’Assunta.jpg
Anne d’Alençon.
Fichier:Marie-Catherine Villedieu.jpg
Marie-Catherine de Villedieu.
Fichier:Jacques Hebert.jpg
Hébert, le père Duchesne.
Fichier:JacquesFromentin.jpg
Le Modèle:Gal Fromentin.
Fichier:Anonymous - Nicolas René Dufriche-Desgenettes (1762-1837), médecin en chef de l'armée d'Orient - P133 - Musée Carnavalet.jpg
Le Modèle:Dr Dufriche Desgenettes.
Fichier:AugustePoulet-Malassis.jpg
L’imprimeur Poulet-Malassis.
Fichier:Teresa-de-Lisieux.jpg
Thérèse de Lisieux.
Fichier:Daniel Balavoine sur TF1 en 1980.jpg
Daniel Balavoine.
Fichier:Anne Consigny.jpg
Anne Consigny.

Autres

Fichier:Jean Clouet (Attributed) - Portrait of Marguerite of Navarre - Google Art Project.jpg
Marguerite de Navarre.
Fichier:Émile Chartier portrait.jpg
Alain.
  • Marguerite de Lorraine (+1521), duchesse d'Alençon, béatifiée ;
  • Marguerite de Navarre (1492-1549), duchesse d'Alençon, reine de Navarre et sœur de Modèle:François Ier ;
  • Antoine Jean-Baptiste Alexandre Jullien (1715-1794), intendant de la généralité d'Alençon de 1766 à 1789 ;
  • Jacques Mercier (1776-1858), industriel et maire d'Alençon ;
  • Jean-François Nicot (1828-1903), pédagogue, a vécu à Alençon où il a été directeur de l'école normale de 1880 à 1888 ;
  • Louis Martin, horloger (1823-1894) et son épouse Zélie, dentellière (1831-1877) se sont mariés à Alençon et ont eu à Alençon cinq filles qui toutes furent religieuses (quatre au Carmel de Lisieux et une à la visitation de Caen) dont Thérèse, canonisée en 1925 et proclamée docteur de l'Église, vénérée dans le monde entier et Léonie, proclamée servante de Dieu. Louis et Zélie Martin ont été canonisés ;
  • Ferdinand d'Orléans (1844-1910), duc d'Alençon ;
  • Sophie-Charlotte en Bavière (1847-1897), duchesse d'Alençon, morte héroïquement dans l'incendie du Bazar de la Charité ;
  • Alain (1868-1951), philosophe, a étudié cinq ans au lycée d'Alençon, qui prit son nom en 1956 ;
  • Wes (1964-2021), chanteur, a vécu à Alençon de 2006 à sa mort en 2021.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Fichier:Odolant-Desnos.jpg
Page de titre des Mémoires historiques sur la ville d’Alençon d’Odolant-Desnos.

Histoire :

  • Modèle:Article. — Tiré à part : Caen, H. Le Roy, s. d.
  • Louis Duval, État de la généralité d’Alençon sous Louis XIV, Alençon, Loyer-Fontaine, 1890.
  • Pierre-Joseph Odolant-Desnos, Mémoires historiques sur la ville d’Alençon et sur ses seigneurs. Précédés d’une dissertation sur les peuples qui ont habité anciennement le Duché d’Alençon & le Comté du Perche, & sur l’état ancien de ces pays, Alençon, J. Z. Malassis, 1787.
  • Jean-Marie Foubert, Alençon, Corlet, 1995.
  • Modèle:Ouvrage.
  • Éléonore-Aglaé-Marie Despierres, Établissement d’imprimeries à Alençon de 1529 à 1575, E. Leroux, Paris, 1894.
  • Éléonore-Aglaé-Marie Despierres, Le Théâtre et les comédiens à Alençon au seizième et au dix-septième siècle, Plon, Paris, 1892.
  • Gilles Bry, sieur de la Clergerie, Histoire des pays et comté du Perche et duché d’Alençon, Paris, Pierre Le-Mur, 1620.
  • Pierre-Antoine Cadeau, Histoire des gens de finances à Alençon aux {{#switch: XVI
 | e | er | = 
   {{#switch: XVI
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, l’activité financière, Bibliothèque Interuniversitaire Cujas, Paris, 1986.

  • Henri Chardon, Le Rôle de Matignon à la Saint-Barthélemy à Alençon, à Caen, et dans toute la Basse-Normandie, Champion, Paris, 1906.
  • Marius Dargaud, Le Début de la Révolution bourgeoise à Alençon, 1787-1790, CLEF 89 Orne, [S.l.], 1991.
  • Yvonne Deschamps, Une École de Croix-Rouge, Alençon 1870, 1906, 1970, dans la tourmente, Modèle:Date- - Modèle:Date-, [s.n.], Alençon, 1991.
  • Claude Devinant, Alençon Ouest-France, Rennes, 1987.
  • Louis Duval, État de la généralité d’Alençon sous Louis XIV, Alençon, Loyer-Fontaine, 1890.
  • Jean-Marie Foubert, Alençon, C. Corlet, Condé-sur-Noireau, 1995. Modèle:ISBN.
  • Jouanne René, Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} à Alençon (Modèle:Date-, Modèle:1er et Modèle:Date-), Alençon, Imprimerie alençonnaise, 1921.
  • Champion Alain, Alençon, Une cité dans l'histoire, Alençon, éditions de l'Etrave, 2016; 463 p., Modèle:ISBN.
  • Adhémar Leclère, La Révolution à Alençon, année 1789, Coueslant, Alençon, 1912.
  • Gérard Louise, Annie Bugat, et al., Alençon, Orne, CNRS, Paris, 1994.
  • Pierre-Joseph Odolant-Desnos, Mémoires historiques sur la ville d’Alençon et sur ses seigneurs. Précédés d’une dissertation sur les peuples qui ont habité anciennement le Duché d’Alençon & le Comté du Perche, & sur l’état ancien de ces pays, Alençon, J.Z. Malassis, 1787.
  • Galerie de cartes postales anciennes d'Alençon

Les conflits mondiaux :

  • Champion Alain, La Seconde Guerre mondiale à Alençon, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2007 ; 160 p.
  • Alençon en 1939-1945, sur le site AJPN.

Patrimoine bâti et naturel :

  • Marius Dargaud, Alençon en cartes postales anciennes, Bibliothèque européenne, Zaltbommel, 1974.
  • Le Noach Yves, Champion Alain, Alençon, images du passé, Rennes, Alan Sutton, 1995.
  • Stéphanie Dargaud, L’Hôtel de Guise, Alençon : préfecture et conseil général de l’Orne, Itinéraires du patrimoine, no 232, 2000.
  • Marius Dargaud, Images du vieil Alençon, Dargaud, Alençon, 1973.
  • Éléonore-Aglaé-Marie Despierres, Portail et vitraux de l’Église Notre-Dame d’Alençon, Paris, Typo. E. Plon, Nourrit et cie, 1891.
  • Éléonore-Aglaé-Marie Despierres, Histoire du point d’Alençon, depuis son origine jusqu’à nos jours, Paris, Renouard, H. Laurens, 1886.
  • Adhémar Leclère, Alençon. Histoire des deux halles ; la Halle aux toiles, la Halle aux blés, A. Coueslant, Alençon, 1914.
  • Jean-Marie Foubert, Escapades à Alençon, Corlet, 2007.
  • Henri Duterte, Catalogue des plantes phanérogames et cryptogames semi-vasculaires croissant spontanément à Alençon ou dans un rayon de 20 kilomètres, [s.n.], Caen, 1884.
  • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
  • Jouanne René, Promenade à travers le vieil Alençon ; guide littéraire et artistique d’Alençon et ses environs ; avec 26 bois originaux de Albert-Henri Besnard, Alençon, Imprimerie alençonnaise, 1923.
  • Modèle:Ouvrage
  • Fortification d'agglomération
  • Vestiges des remparts

Religions :

  • A. Granger, La Réforme à Alençon, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à nos jours, [s.l.], 1929.
  • Louis Duval, L’Imprimerie et la librairie à Alençon et dans le diocèse de Sées, A. Herpin, Alencon, 1900.
  • Adhémar Leclère, Les Œuvres de charité à Alençon sous l’ancien régime, Imprimerie alençonnaise, Alençon, 1914.
  • Benjamin Robert, Les Débuts du protestantisme à Alençon d’après les pièces du procès intenté à quarante Alençonnais en 1533-1534, Corbière et Jugain, Alençon, 1937.
  • Benjamin Robert, Alençon protestant en 1562 d’après un document catholique de l’époque, Corbière et Jugain, Alençon, 1937.
  • Alençon, église réformée

Informations générales et administratives :

Articles sur Persée :

  • La construction du comté d'Alençon (1269-1380). Essai de géographie historique, par A. Vallez,
  • Bailliage d'Alençon [dossier thématique], par Emile Laurent et Jérôme Mavidal,
  • La plaine d'Alençon [article], par Jean Delvert et R. Crozet,
  • La dentelle d'Alençon, par Valéry-Hélot,
  • Les orfèvres d'Alençon, par Brigitte Bouret,
  • La dentelle d'Alençon et la mode, R. M.,
  • Cahier du clergé du bailliage d'Alençon (cahier de doléances),
  • Cahier de la noblesse du bailliage d'Alençon (cahier de doléances),
  • Cahier du bailliage particulier d'Alençon (cahier de doléances),
  • L'évolution économique de la plaine d'Alençon, par J. Delvert,
  • Cahier du tiers-état du bailliage d'Alençon (cahier de doléances),
  • Alençon en 1857 : apogée d'un modèle industriel et social, par Jean-Louis Lenhof.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail