Košice

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Commune de Slovaquie Košice (prononcé en slovaque Modèle:MSAPI <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}, Modèle:Langue avec nom, Modèle:Langue avec nom Modèle:MSAPI), appelée parfois Cassovie (Modèle:MSAPI) en français sur la base du nom latin Cassovia, est la deuxième ville de Slovaquie par sa population et était la cinquième de l'ancienne Tchécoslovaquie.

Située sur la rivière Hornád, carrefour routier et ferroviaire, Košice est la capitale régionale de la région de Košice (Košický kraj) mais elle étend son influence au-delà des frontières régionales à toute la Slovaquie orientale. La ville est le siège de plusieurs universités, de la Cour constitutionnelle de Slovaquie et des diocèses catholique romain (depuis 1995 archidiocèse) et catholique grec.

Le centre-ville s'articule autour de la rue Hlavná, rendue piétonne depuis 1986. Celle-ci comprend de nombreuses maisons, palais aristocratiques et églises mêlant les architectures gothiques, baroques ou art nouveau avec en son centre la plus grande église de Slovaquie, la cathédrale Sainte-Élisabeth. Le tout constitue le plus grand centre historique protégé de Slovaquie.

Ville royale, chef-lieu historique du comitat de Abaúj, c'est la première ville d'Europe à s'être vu attribuer des armoiries.

Košice démontre actuellement son regain d'attractivité en devenant pour un an capitale européenne de la culture en 2013 avec Marseille.

Modèle:Sommaire

Toponymie

Fichier:Coat of Arms Statue, Košice, Slovakia 1.jpg
Stèle comportant les armoiries de la ville et Cathédrale.

Le premier document écrit faisant mention de l'implantation d'une communauté est daté de 1230 sous le nom de « Villa Cassa »<ref name = History group=k>Modèle:Lien web.</ref>. Les autres anciennes formes rencontrées du nom Košice sont Cassa, Kassa et Kossa. L'origine la plus probable est slave en lien avec le fauchage (kosa la faux, kosačky le faucheur) pouvant avoir donné le patronyme Kosa ou Koša, le toponyme Košice signifiant alors « les gens de Koša ». Le bassin de Košice était habité par des slaves occidentaux à l'époque de l'arrivée des Hongrois (qui l'applèrent Kassa) et des colons germaniques (qui l'appelèrent Kaschau). La forme latinisée Cassovia et son adjectif Cassoviensis apparaissent dans les documents de la Renaissance<ref>Modèle:Lien web.</ref> et sont à l'origine de la forme francisée Cassovie qui fut utilisée jusqu'à la Seconde Guerre mondiale mais est aujourd'hui très rare et remplacée par le nom local<ref>Modèle:Article.</ref> ; mais en 1781, on pouvait lire dans l'Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Diderot et D’Alembert : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le tableau suivant reprend les noms locaux officiels de la ville à différentes époques<ref name="nom">Modèle:Lien web.</ref> :

Années Noms Années Noms
1230 Kassa 1420 Caschowia
1257 Cassa 1441 Cassovia, Kassa, Kaschau, Košice
1261 Cassa, Cassa-Superior 1773 Cassovia, Kassa, Kaschau, Kossicze
1282 Kossa 1786 Cassovia, Kascha, Kaschau, Kossice
1300 Cossa 1808 Cassovia, Kaschau, Kassa, Kossice
1307 Cascha 1863–1913 Kassa
1324 Casschaw 1920–1938 Košice
1342 Kassa 1938–1945 Kassa
1388 Cassa-Cassouia 1945-1948 Košice
1394 Cassow depuis 1948 Košice

On la surnomme en outre Ville de la tolérance et de la paix<ref group=k>Modèle:Lien web.</ref>.

Géographie

Situation

Fichier:Kosice 21.25005E 48.71672N.jpg
Image satellite.
Fichier:Kosice.20080908.png
Plan d'ensemble.

Košice est située dans une cuvette ouverte vers le sud dans laquelle coule la rivière Hornád, un sous-affluent de la Tisa. Elle est encerclée par les montagnes de la Čierna Hora au nord et les collines des Volovské vrchy à l'ouest, ces deux formations faisant partie de l'ensemble des monts Métallifères slovaques. À l'est, les collines de Slanec (Slanské vrchy) ferment le paysage.

L'altitude moyenne du territoire de la ville est de Modèle:Unité, le point le plus bas est à Modèle:Unité sur la rivière Hornád et le plus élevé culmine à Modèle:Unité au sommet de la colline dénommée Vysoký vrch<ref name=cartographicinfo group=k/>. Les zones bâties se situent dans la cuvette à une altitude de d'environ Modèle:Unité seuls quelques quartiers périphériques sont construits sur les versants des collines environnantes jusqu'à une altitude de Modèle:Unité. La superficie du territoire de la ville est de Modèle:Unité dont Modèle:Unité (38 %) étaient toujours en 2003 des terres agricoles<ref name=cartographicinfo group=k/>. Au nord et à l'ouest de la ville, dans les massifs des Volovské vrchy et de la Čierna Hora, la ville exploite Modèle:Unité de forêts qui dépassent ses frontières administratives, ce qui en fait le second propriétaire forestier d'Europe centrale non étatique après la ville autrichienne de Vienne<ref name=foret>Modèle:Article.</ref>.

La ville forme un carrefour entre les différents états voisins de la Slovaquie ; en effet, celle-ci n'est située qu'à Modèle:Unité de la Hongrie, Modèle:Unité de l'Ukraine, et Modèle:Unité de la Pologne, pays avec lesquels elle a des échanges économiques importants<ref name=basicinfo group=k>Modèle:Lien web.</ref>. Néanmoins, elle souffre de la distance relativement grande avec les principales capitales de la région car si Budapest, la capitale de la Hongrie, n'est qu'à Modèle:Unité, Bratislava, la capitale slovaque, est elle à Modèle:Unité. La distance qui la sépare de Vienne est à peine supérieure à celle de Bratislava (Modèle:Unité) et Prague, l'ancienne capitale de la Tchécoslovaquie, est à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toutes ces villes se situent nettement à l'ouest de la ville de sorte que celle-ci reste à l'écart des routes commerciales qui les relient.

Košice est la deuxième ville de Slovaquie après Bratislava de par sa population<ref name=basicinfo group=k/> et la cinquième de l'ancienne Tchécoslovaquie après Prague, Bratislava, Brno et Ostrava<ref name=cinq/>. La ville la plus proche dépassant la population de la ville est Budapest. Au niveau européen, il est difficile de comparer la taille des villes en raison de statistiques organisées par chaque état à des dates et pour des organisations territoriales parfois hétérogènes. Néanmoins, le site city mayors la place en Modèle:274e dans sa liste des villes européennes<ref name=villes>Modèle:Lien web.</ref>.

Tableau reprenant les trois plus grandes villes de Slovaquie selon la population et la superficie<ref name=mosmis>Modèle:Lien web.</ref> :

Modèle:1er Modèle:2e Modèle:3e
Selon la population Bratislava (Modèle:Unité) Košice (Modèle:Unité) Prešov (Modèle:Unité)
Selon la superficie Bratislava (Modèle:Unité) Vysoké Tatry (Modèle:Unité) Košice (Modèle:Unité)

Communes limitrophes

Le territoire de la ville est limité par Modèle:Nobr. Toutes ces communes sont des communes rurales et il n'y a pas de continuité du tissu urbain avec ces communes<ref name=geoportal/>.

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

On compte pas moins de Modèle:Nobr sur le territoire de la ville, appartenant tous aux bassins des rivières de Hornád, Slaná et Tisa. Trois d'entre eux sont des rivières : Hornád, Ida et Torysa, cette dernière ne formant qu'une petite partie de la frontière est de la ville<ref name=riekazoznam>Modèle:Lien web.</ref>. Le nombre des ruisseaux s'élève à 22 dont 18 ont leur source à Košice ; les plus importants d'entre eux sont Myslavský potok et Čermeľský potok. Au Moyen Âge, ce dernier traversait dans sa longueur la rue principale de la ville (Hlavná) avant d'être dévié en amont<ref group=k>Modèle:Lien web.</ref>. Trois canaux ont également été creusés dans les zones agricoles du sud de la ville. L'écoulement se fait de manière générale du nord vers le sud. Le barrage de Ružín en amont de la ville près du village de Malá Lodina permet de réguler la rivière Hornád. Malgré celui-ci, certains quartiers de la ville ont subi des inondations début juin 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Géologie

La ville se situe dans le système alpino-himalayen ou système téthysien, le sous-système des Carpates, la province des Carpates occidentales et la sous-province des Carpates occidentales intérieures, en partie dans la dépression de Lučenec-Košice et dans la région des monts Métallifères slovaques<ref name=AtlasSR/>. La structure géologique locale est dominée par la faille de Košice s'étendant du nord au sud et séparant les monts Métallifères slovaques des Slanské vrchy, monts d'origine volcanique. Cette faille s'est formée au Miocène à l'époque de l'activité volcanique des Slanské vrchy. La zone affaissée par cette faille est appelée cuvette de Košice et est recouverte de sédiments d'Argile du Miocène. La région des monts Métallifères slovaques au nord et à l'ouest de la ville repose sur des roches plus anciennes du Mésozoïque et du Paléozoïque<ref name=AtlasSR>Modèle:Ouvrage.</ref>. Parmi les richesses minérales de la ville, on peut citer la magnésite qui fut exploitée jusqu'en 1997 et la pechblende non exploitée à proximité de la montagne Jahodná<ref>{{#invoke:Langue|indicationMultilingue}} Modèle:Ouvrage.</ref>.

Climat

Le climat de Košice est de type continental tempéré avec quatre saisons bien distinctes. Les températures moyennes varient de Modèle:Tmp en janvier à Modèle:Tmp en juillet<ref name=basicinfo group=k/> avec une moyenne annuelle qui se situe entre 8,4 et Modèle:Tmp. Le total annuel des précipitations est de 600 à Modèle:Unité. Le nombre moyen d'heures d'ensoleillement est de 2 053,20 par an et le taux moyen d'humidité de 76,1 %<ref name=invest2010 group=k>Modèle:Lien web.</ref>. Les extrêmes de températures enregistrées à Košice sont pour la plus élevée de Modèle:Tmp le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et la plus basse de Modèle:Tmp la Nuit du Modèle:Date au Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Relevé météo

Toutes les données du tableau de relevés météorologiques sont calculées sur Modèle:Nobr à l'exception des données relatives aux précipitations qui le sont sur Modèle:Nobr.

Environnement

Le centre-ville ne compte qu’un seul parc. Le nom de celui-ci a régulièrement varié au cours du temps bien qu’il n’ait qu’une centaine d’années, période à laquelle il a remplacé des jardins privés. Il fut tour à tour appelé Széchenyi liget durant les périodes hongroises de la ville, Sokolský sad dans l’entre-deux-guerres et parc général Petrov sous le communisme. Il est maintenant simplement appelé parc urbain (Modèle:Langue avec nom)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un second parc de Modèle:Nobr dans lequel se trouvent trois châteaux est situé dans le quartier de Barca au sud de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De nombreux espaces verts sont présents dans les quartiers périphériques entre les immeubles à appartements.

Le véritable poumon vert de la ville se situe à l’ouest et au nord de celle-ci : il s'agit d'un parc forestier de Modèle:Unité qui correspond à environ un quart de la superficie de forêt que possède la ville<ref name=foret/>. On y trouve de nombreux lieux de relaxation dont des sentiers balisés pour cyclistes et randonneurs, une ligne de chemin de fer touristique ou des pistes de ski<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces forêts comportent un territoire protégé d'importance européenne depuis 2004 grâce à la présence de biotopes d'importance européenne<ref group=note>Liste des biotopes d'importance européenne présents :

  • 6110 - Pelouses rupicoles calcaires ou basiphiles du Alysso-Sedion albi ;
  • 6190 - Pelouses pannoniques rupicoles (Stipo-Festucetalia pallentis) ;
  • 6210 - Pelouses sèches semi-naturelles et faciès d'embuissonnement sur calcaires (Festuco Brometalia) ;
  • 6240 - Pelouses steppiques sub-pannoniques ;
  • 6510 - Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba officinalis) ;
  • 8160 - Éboulis médio-européens calcaires des étages collinéen à montagnard ;
  • 8210 - Pentes rocheuses calcaires avec végétation chasmophytique ;
  • 8310 - Grottes non exploitées par le tourisme ;
  • 9110 - Hêtraies du Luzulo-Fagetum ;
  • 9130 - Hêtraies du Asperulo-Fagetum ;
  • 9150 - Hêtraies calcicoles médio-européennes à Cephalanthero-Fagion ;
  • 9170 - Chênaies-charmaies du Galio-Carpinetum ;
  • 9180 - Forêts de pentes, éboulis ou ravins du Tilio-Acerion ;
  • 91E0 - Forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior (Alno-Padion, Alnion incanae, Salicion albae) ;
  • 91H0 - Bois pannoniques à Quercus pubescens ;
  • 91Q0 - Forêts calcicoles Pinus sylvestris des Carpates occidentales.

</ref> comprenant des espèces protégées au niveau européen<ref group=note>Espèces d'importance européenne.

</ref>. Six réserves naturelles sont comprises dans ce territoire dont une, la réserve de Vysoký vrch, se situe en grande partie sur le territoire de la ville. Elle couvre une superficie de Modèle:Nobr et a reçu son statut de protection en 1993<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La firme Kosit a.s. est chargée de la gestion des déchets communaux ainsi que de l’entretien des voiries en été comme en hiver. Son capital est détenu à 34 % par la ville et 66 % par deux entreprises privées. Elle gère un incinérateur d’une capacité de Modèle:Unité inauguré en 1991. L’énergie produite est distribuée sous forme d’eau chaude pour le chauffage des habitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Deux entreprises furent des sources d'importantes pollutions industrielles. La décision de fermer la mine de magnésite de la colline de Bankov et l'usine de traitement de cette dernière à cause de leurs nuisances a été prise en 1993<ref group=k>Modèle:Ppt Modèle:Lien web.</ref>. Depuis, le site est abandonné et attend une dépollution et une revalorisation. Le complexe sidérurgique U. S. Steel Košice est toujours en activité. Éloigné de plus de Modèle:Unité du centre-ville, des investissements ont été réalisés ces dernières années pour répondre aux normes plus sévères mises en place en Slovaquie sur base des directives européennes aussi bien du point de vue de la qualité de l'air, des rivières que de la pollution des sols autour de l'usine<ref>Modèle:Ppt Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Armoiries

Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date, le roi [[Louis Ier de Hongrie|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Hongrie]] conféra à Košice dans une bulle des armoiries qui deviendront les plus anciennes conférées à une ville<ref name=armoiries group=k>Modèle:Lien web.</ref>. En 1423, le roi [[Sigismond Ier du Saint-Empire|Sigismond {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} du Saint-Empire]] conféra à la ville ses deuxièmes armoiries et ses premiers privilèges en ajoutant au chef trois fleurs de lys<ref group=k>Modèle:Lien web.</ref>. Les seconds privilèges furent accordés en 1453 par le roi [[Ladislas Ier de Bohême|Ladislas {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Bohême]] en y apposant une couronne d'or<ref group=k>Modèle:Lien web.</ref>. Les troisièmes et derniers privilèges furent ceux du roi Vladislas IV de Bohême en 1502 qui compléta les armoiries et ajouta dans la pointe les armes de son épouse Anne de Foix<ref group=k>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Blason-ville-fr

Occupation du territoire avant la fondation de la ville

Les archéologues ont trouvé de nombreuses traces, notamment à Barca, montrant que la région était habitée à l'âge de la pierre et l'âge du bronze. Selon toute vraisemblance, les Celtes auraient commencé à s'installer dans la région vers 300 Modèle:Av JC, les Germains autour du Modèle:Sap, les Avars au Modèle:Sap et les Slaves à partir du Modèle:Sap. Des tombes slaves et avares des Modèle:S mini - Modèle:S mini ont été trouvées dans les localités de Barca, Kechnec, Šebastovce et Valaliky<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les slaves occidentaux bâtirent dans la région plusieurs villages fortifiés gravitant autour de la Grande-Moravie aux Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sans qu'il soit possible de déterminer si la cuvette de Košice en était une partie intégrante ou seulement sous influence culturelle de celle-ci. On a retrouvé ces forts dans les localités de Seňa, Barca et à Krásna, actuellement Krásna nad Hornádom, sur le futur site d’un monastère bénédictin.

Le nom du comitat hongrois Abaújvár, organisation administrative qui perdure en Hongrie sous le nom de Borsod-Abaúj-Zemplén, est lié à l’implantation progressive des Hongrois dans la région. En effet, újvár, à proximité du village de Abaújvár, signifie « nouveau fort », par opposition au Óvár, ancien fort slave situé à Seňa, et fut construit durant le court règne de Samuel Aba entre 1041 et 1044<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette époque est aussi marquée par la christianisation des slaves et des hongrois qui abandonnent alors leurs croyances antérieures, respectivement pravoslave et tengriste. Une première organisation en diocèse date de la Grande Moravie, organisation renouvelée par le roi [[Étienne Ier de Hongrie|Étienne {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] peu après l'an mil. Dans la région, le monastère de Krásna, fondé en 1143, marque l’implantation définitive du christianisme<ref name=Marsina>Modèle:Lien web.</ref>.

Moyen Âge

Fichier:Bitka pri rozhanovciach.jpg
Bataille près de Rozhanovce.

À partir de la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Košice fut sous la domination de la dynastie hongroise des Árpád. La ville fut fortifiée à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par le roi Émeric de Hongrie.

Les invasions mongoles n'épargnèrent pas la région : en 1241, une bataille eut lieu à Jasov à Modèle:Unité de Košice. Le roi Béla IV de Hongrie, après ces invasions, repeupla le pays dévasté en faisant appel à des colons allemands établis comme hôtes (hospites), qui jouissaient déjà d’un statut particulier daté du Modèle:Date. En 1250, les dominicains installèrent leur premier couvent sur le territoire de l'actuelle Slovaquie. L'église qui fut construite à l'époque est le plus ancien bâtiment de la ville encore visible de nos jours et le couvent qui jouxte l'église est toujours occupé par l'ordre des Prêcheurs<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. De nouvelles fortifications furent entreprises vers 1270 sous le règne d'Étienne V et en 1290, André III était en possession d'une place forte de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ce qui en fit la localité fortifiée la plus orientale de l'Europe catholique<ref name=ppz>Modèle:Lien web.</ref>. C'est cette année-là que fut conféré le statut de ville.

En 1301, à la mort d'André III et à l'extinction de la dynastie des Árpád, la ville connut une période d'instabilité. La ville prit d'abord le parti de Ladislas V dans la guerre de succession qui l'opposait à Charles Robert d'Anjou. Cependant, en 1307, la ville changea de camp et soutint Charles Robert d'Anjou qui fut nommé roi en 1308. Le Modèle:Date, Máté Csák qui contestait toujours le pouvoir royal engagea une bataille à Rozhanovce avec Charles Robert d'Anjou qui ne fut sauvé que par un renfort venant de Košice<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La paix revenue sous la dynastie des Anjou, le centre urbain a continué à prendre de l'importance et en 1342 et 1347 les privilèges de ville royale lui furent accordés<ref name = History group=k/>. La ville se développa au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sous les rois [[Sigismond Ier du Saint-Empire|Sigismond {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} du Saint-Empire]] (1386-1437), avec notamment la construction de la cathédrale, et [[Matthias Ier de Hongrie|Matthias {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Hongrie]] (1458-1490). La population atteignit un maximum de Modèle:Unité vers la fin de son règne (vers 1480)<ref name=KE1100-1599>Modèle:Lien web.</ref> dans une Europe encore très peu urbanisée. En Autriche-Hongrie<ref group=note>Autriche-Hongrie prise dans ses frontières de 1870.</ref>, seules deux villes en 1400 et cinq en 1500 dépassaient Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

=== Années de crise aux {{#switch: XVII 

 | e | er | = 
   {{#switch: XVII

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}} 

 | 
   {{#switch: et

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle

 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} ===

Fichier:Cassovia 1617.jpg
Cassovia Superioris Hungariae Civitas Primaria Košice capitale de la Haute Hongrie en 1617.

Aux {{#switch: XVII 

 | e | er | = 
   {{#switch: XVII

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}} 

 | 
   {{#switch: et

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle

 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, à la suite des menaces d'invasions turques et aux troubles religieux de la réforme et de la Contre-Réforme, la ville a vu ralentir son expansion<ref name = History group=k/>.

La défaite des Hongrois à la Bataille de Mohács en 1526 fit remonter la frontière turque vers le nord. De nombreux Hongrois fuyant les Turcs s'installèrent dans la région à cette époque. En 1556, un incendie affaiblit la position des catholiques en faveur des protestants, nombreux parmi les populations d'origines allemandes (luthériens) et hongroises (calvinistes) en détruisant de nombreux édifices religieux. Néanmoins, à la suite de l'occupation de la ville d'Eger, l'évêché est déplacé à Košice en 1597 dans une ville à grande majorité protestante<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est l'Empereur autrichien Rodolphe II qui entama la reconquête catholique. En 1603, un coup de force de ce dernier pour reprendre la cathédrale aux mains des protestants mena à la révolte de Étienne II Bocskai, la première des Hongrois contre les Habsbourg<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plus tard, Košice a joué un rôle de bastion pendant les soulèvements de la noblesse hongroise contre les Habsbourg, en particulier durant le soulèvement mené par François II Rákóczi qui éclata en 1703 pour se terminer par la paix de Satu Mare (Modèle:Langue avec nom) en 1711<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pour lutter contre la Réforme, l'université de Košice fut fondée en 1657 par les jésuites. Celle-ci fut la seconde dans le royaume de Hongrie de l'époque après celle de Trnava fondée en 1635<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Renaissance au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et industrialisation

Fichier:Ottov plan.jpg
Carte de Kaschau/Košice vers 1840.

Les {{#switch: XIX 

 | e | er | = 
   {{#switch: XIX

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}} 

 | 
   {{#switch: et

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle

 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} ont vu un nouvel essor de la ville, les champs de bataille de cette époque étant éloignés de la cité. L'aristocratie vint s'y installer ; fleurirent alors l'architecture baroque, néo-classique et romantique<ref name = History group=k/>.

En 1755, la ville est la dernière ville libre royale à accepter les réformes de l'impératrice Marie-Thérèse visant à uniformiser leurs privilèges. Grâce au domaine de la ville constitué de forêts, moulins et vignobles, les excédents de revenus lui permirent de prêter la somme de Modèle:Unité à l'impératrice pour financer la guerre de Sept Ans. En 1773, la Compagnie de Jésus est expulsée et ses écoles sont reprises par d'autres ordres ; l'université est depuis lors gérée par l'État, devenant l'académie royale de Kaschau<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sous le règne de Joseph II la ville perdit définitivement sa fonction militaire en 1783 par l'annulation de son statut de forteresse et par l'ouverture d'une troisième porte dans des remparts en mauvais état<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Kaschau.General view.jpg
Vue de Kaschau/Košice vers 1900.

L'industrialisation fit ses débuts à Kaschau (Košice) en 1791 avec l'implantation de la première manufacture de chapeaux mais la véritable modernisation de la ville ne se réalisa qu'après la révolution hongroise de 1848. La première machine à vapeur commença à fonctionner en 1852, le premier train arriva en gare en 1860<ref name=L169>Modèle:Lien web.</ref>, en 1891 les premiers trams à traction chevaline firent leur apparition jusqu'en 1914 où le réseau fut électrifié<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, le développement de la ville a souffert de la concurrence de Miskolc plus proche de la capitale Budapest et en 1910, Kaschau (Košice), avec Modèle:Nobr industrielles et Modèle:Unité, ne représentait pas 1 % de la production industrielle du Royaume de Hongrie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Après le compromis austro-hongrois de 1867 une forte magyarisation de la société est entreprise. Le pouvoir hongrois, dominé par l'aristocratie, tenta de faire de Kaschau (Košice), depuis des siècles ville bilingue (slovaque - hongrois), voire trilingue (allemand), un lieu de rayonnement de la culture hongroise en Haute-Hongrie. Promue chef-lieu du comitat d'Abaúj-Torna, on y rénova la cathédrale Sainte-Élisabeth<ref>Modèle:Lien web.</ref>, on bâtit le Théâtre d'État, les restes de François II Rákóczi furent transférés à Kaschau/Košice le Modèle:Date<ref name=Rakoczi>Modèle:Lien web.</ref>. Cette politique eut pour conséquence un nombre croissant de citoyens se déclarant hongrois dans les recensements (voir le paragraphe : Minorités ethniques).

Première république tchécoslovaque et retour à la Hongrie

Fichier:CeskyLevNadDomom.jpg
Affiche de propagande hongroise montrant le lion héraldique tchécoslovaque voulant dévorer Kassa (Košice).

Le Modèle:Date, l'indépendance de la Première république tchécoslovaque fut proclamée à Prague, mais jusqu'au Modèle:Date Košice resta sous administration hongroise<ref name=Histoire20s group=k>Modèle:Lien web.</ref>. La frontière fut tracée début 1919 par la commission internationale Lord où des géographes Alliés comme Modèle:Lien ou Emmanuel de Martonne et l'historien Ernest Denis, grand défenseur de la cause tchécoslovaque, jouèrent un rôle important. Košice fut alors détachée de la Hongrie qui contesta cette décision en affirmant que « les observateurs américains censés être neutres étaient en fait des Tchèques récemment naturalisés américains, qui ont falsifié la commission d'enquête et déclaré qu'il n'y avait aucun Hongrois à Košice »<ref>Robert Vallery-Radot, « La Hongrie et l'esprit maçonnique des traités », extrait de La Revue hebdomadaire, Paris, 1929.</ref>. Le Modèle:Date éclata une grève générale contre le tracé de la frontière et l'État tchécoslovaque : les fonctionnaires déclarèrent qu'ils ne reconnaissaient pas la souveraineté tchécoslovaque, démissionnèrent en bloc et on dut faire venir des fonctionnaires de la région d'Orava pour les remplacer<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En mars, une révolution communiste éclata à Budapest, la République des conseils de Hongrie fut proclamée le Modèle:Date et les troupes hongroises communistes réoccupèrent Košice et l'Est de la Slovaquie, proclamant le Modèle:Date à Prešov la République slovaque des conseils. Cet état éphémère s'effondra rapidement et le Modèle:Date les troupes tchécoslovaques reprirent Košice et Prešov<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La frontière hungaro-tchécoslovaque fut finalement officialisée Modèle:Date par le Traité de Trianon<ref>Olivier Lowczyk, La fabrique de la paix : du Comité d'études à la Conférence de la paix, l'élaboration par la France des traités de la Première Guerre mondiale, Economica, coll. « Bibliothèque stratégique », Paris 2010, 533 p.</ref> mais lors du premier arbitrage de Vienne le Modèle:Date, l'administration tchécoslovaque reçut l'ordre de quitter la ville pour le Modèle:Date. Le Modèle:Date à 9 heures du matin les premiers soldats hongrois entraient dans la ville et le Modèle:Date, l'amiral Horthy, régent du royaume de Hongrie, fit célébrer son entrée dans la Première ville royale de Haute Hongrie par un défilé militaire. Les habitants d'origine hongroise l'accueillirent avec des drapeaux hongrois<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le discours de l'amiral Horthy en partie en slovaque promettait à la minorité slovaque une liberté linguistique et culturelle absolue<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

C'est le bombardement de Košice (Kassa) en 1941 par des avions encore non-identifiés à ce jour qui servit à la Hongrie de prétexte pour déclarer la guerre à l'Union soviétique et participer à l'opération Barbarossa. Un second bombardement eut lieu durant l'été 1943 par les forces alliées et visait les casernes et l'aéroport<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La dernière année de la Seconde Guerre mondiale a été la plus meurtrière pour la ville. Après l’occupation allemande de la Hongrie, la communauté juive fut déportée en quatre convois du Modèle:Date au Modèle:Date<ref name=zidia/>. La prise de pouvoir le Modèle:Date du Parti des Croix fléchées dirigé par Ferenc Szálasi, originaire de Košice, fut une période de terreur durant laquelle on pendit « pour l’exemple » Modèle:Nobr sur des arbres et des poteaux d’éclairage de la rue principale le Modèle:Date et l’on fusilla Modèle:Nobr personnes le Modèle:Date près de Ťahanovce<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date, les troupes allemandes se retirèrent sans livrer bataille de la ville qui fut occupée le lendemain par les armées soviétiques et roumaines du [[Quatrième front ukrainien|Modèle:4e ukrainien]] dirigées par les généraux Ivan Iefimovitch Petrov et Nicolae Rădescu sous le commandement de Fiodor Tolboukhine. Le Modèle:Date, le gouvernement national provisoire de Hongrie établi à Debrecen annula le premier arbitrage de Vienne<ref name=liberation group=k>Modèle:Lien web.</ref> et Košice fut ainsi rendue à la Tchécoslovaquie reconstituée. Le Modèle:Date elle devint pour trois mois le siège du gouvernement provisoire tchécoslovaque<ref name=liberation group=k/> car Prague était toujours sous occupation allemande<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date, le programme du gouvernement de Košice dominé par les communistes fut publié à Košice<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'épuration de Košice fut effectuée par les commissaires politiques soviétiques du NKVD qui firent la chasse aux collaborateurs, ou supposés tels, des régimes hongrois de Miklós Horthy et de Ferenc Szálasi, du Parti des Croix fléchées ou du Troisième Reich, qui furent déportés en Union soviétique<ref group=note>En Slovaquie, environ Modèle:Unité furent déportées dans les goulags d'Union soviétique.</ref>, suppliciés et fusillés avec leurs familles<ref name=Histoire20s group=k/>. Le Modèle:Date le communiste Július Mauer fut élu président du comité national de la ville. Le Modèle:Date, les rues aux noms hongrois furent renommées.

L'après guerre

Fichier:SídliskoMier.jpg
Paneláks des cités périphériques.

Les résultats des élections parlementaires de 1946 correspondirent aux résultats des autres régions slovaques et virent la victoire des démocrates sur les communistes<ref group=note>Sur Modèle:Unité les communistes ne récoltèrent que Modèle:Unité. Les Allemands et les Hongrois de la ville ne votèrent pas car ils avaient abandonné la citoyenneté tchécoslovaque lors du premier arbitrage de Vienne et étaient en attente d'expulsion.</ref>. Durant la période gouvernement de crise d'union nationale, les communistes se préparèrent au coup de force de février 1948. Le Modèle:Date fut créée la première milice populaire de Slovaquie et le Modèle:Date, plus de Modèle:Nombre manifestèrent leur soutien au gouvernement de Klement Gottwald<ref name=communiste1948>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date, la ville devint le chef-lieu de la région de Slovaquie Orientale qui comprenait les régions actuelles de Košice et de Prešov. Dans le début des années 1960, on bâtit un complexe sidérurgique à Šaca au sud de la ville. Ce fut le début d'une croissance importante du nombre d'habitants et de la construction des cités périphériques<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Quand, le Modèle:Date, les troupes du pacte de Varsovie mirent fin au printemps de Prague en occupant la Tchécoslovaquie, des habitants tentèrent d'arrêter un convoi militaire. Celui-ci répliqua en tirant dans la foule en causant la mort de sept personnes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les étudiants de l'université technique se joignirent à la révolution de velours, le Modèle:Date l'université se mit en grève et tous les cours furent suspendus. Le Modèle:Date, ils furent des dizaines de milliers à manifester sur la rue Hlavná<ref group=note>La rue était toujours à l'époque appelée Leninová.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1992, la ville recouvra ses droits de propriété sur les forêts nationalisées en 1948<ref name=meleskosiceHistoire>Modèle:Lien web.</ref>.

Au niveau de la Tchécoslovaquie, la ville occupait la cinquième place par sa population<ref name="cinq">Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis le Modèle:Date, la ville est la seconde ville de Slovaquie<ref name="basicinfo" group="k" />.

La succession des puissances de tutelle et grands événements du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à nos jours est représentée ci-dessous : Modèle:Histoire de Košice

Population

Évolution de la population

L'augmentation de la population a été constante depuis le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à la fin des années 1980 à l'exception de la Seconde Guerre mondiale où la population a régressé entre autres par la déportation de la communauté juive et par l'expulsion de Hongrois à la suite des décrets Beneš. La plus forte expansion démographique de la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est nettement marquée sur le graphique qui suit. Elle s'explique par une demande importante de main d'œuvre dans l'industrie, principalement sidérurgique<ref name = History group=k/> et par l'annexion de plusieurs villages dans le territoire de la ville. La stagnation actuelle depuis la fin du régime communiste est également bien visible car la demande de main d'œuvre a régressé et l'émigration, principalement vers l'ouest de la Slovaquie et les villages avoisinant, a progressé, le solde migratoire devenant négatif : -Modèle:Unité en 2008<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

<timeline>

Colors= 

 id:lightgrey value:gray(0.9)
 id:darkgrey value:gray(0.7)
 id:sfondo value:rgb(1,1,1)
 id:barra value:rgb(0.6,0.7,0.8)

ImageSize = width:650 height:400 PlotArea = left:50 bottom:50 top:30 right:30 DateFormat = x.y Period = from:0 till:245.000 TimeAxis = orientation:vertical AlignBars = justify ScaleMajor = gridcolor:darkgrey increment:10 start:0 ScaleMinor = gridcolor:lightgrey increment:2 start:0 BackgroundColors = canvas:sfondo

BarData= 

 bar:1480 text:1480
 bar:1762 text:1762
 bar:1785 text:1785
 bar:1799 text:1799
 bar:1820 text:1820
 bar:1846 text:1846
 bar:1869 text:1869
 bar:1880 text:1880
 bar:1890 text:1890
 bar:1900 text:1900
 bar:1910 text:1910
 bar:1921 text:1921
 bar:1938 text:1938
 bar:1942 text:1942
 bar:1950 text:1950
 bar:1961 text:1961
 bar:1970 text:1970
 bar:1980 text:1980
 bar:1991 text:1991
 bar:2001 text:2001
 bar:2009 text:2009
 bar:2011 text:2011

PlotData= 

 color:barra width:20 align:left

 bar:1480 from:0 till: 10.000
 bar:1762 from:0 till: 3.990
 bar:1785 from:0 till: 7.257
 bar:1799 from:0 till: 7.934
 bar:1820 from:0 till: 8.700
 bar:1846 from:0 till: 13.700
 bar:1869 from:0 till: 21.742
 bar:1880 from:0 till: 26.097
 bar:1890 from:0 till: 28.884
 bar:1900 from:0 till: 40.102
 bar:1910 from:0 till: 44.200
 bar:1921 from:0 till: 52.900
 bar:1938 from:0 till: 58.090
 bar:1942 from:0 till: 67.000
 bar:1950 from:0 till: 60.700
 bar:1961 from:0 till: 79.400
 bar:1970 from:0 till: 142.200
 bar:1980 from:0 till: 202.400
 bar:1991 from:0 till: 235.160
 bar:2001 from:0 till: 236.093
 bar:2009 from:0 till: 233.880
 bar:2011 from:0 till: 240.688

PlotData= 

 bar:1480 at: 10.000 fontsize:S text: 10 shift:(-10,5)
 bar:1762 at: 3.990 fontsize:S text: 4,0 shift:(-10,5)
 bar:1785 at: 7.257 fontsize:S text: 7,3 shift:(-10,5)
 bar:1799 at: 7.934 fontsize:S text: 7,9 shift:(-10,5)
 bar:1820 at: 8.700 fontsize:S text: 8,7 shift:(-10,5)
 bar:1846 at: 13.700 fontsize:S text: 13,7 shift:(-10,5)
 bar:1869 at: 21.742 fontsize:S text: 21,7 shift:(-10,5)
 bar:1880 at: 26.097 fontsize:S text: 26,1 shift:(-10,5)
 bar:1890 at: 28.884 fontsize:S text: 28,9 shift:(-10,5)
 bar:1900 at: 40.102 fontsize:S text: 40,1 shift:(-10,5)
 bar:1910 at: 44.200 fontsize:S text: 44,2 shift:(-10,5)
 bar:1921 at: 52.900 fontsize:S text: 52,9 shift:(-10,5)
 bar:1938 at: 58.090 fontsize:S text: 58,1 shift:(-10,5)
 bar:1942 at: 67.000 fontsize:S text: 67,0 shift:(-10,5)
 bar:1950 at: 60.700 fontsize:S text: 60,7 shift:(-10,5)
 bar:1961 at: 79.400 fontsize:S text: 79,4 shift:(-10,5)
 bar:1970 at: 142.200 fontsize:S text: 142,2 shift:(-10,5)
 bar:1980 at: 202.400 fontsize:S text: 202,4 shift:(-10,5)
 bar:1991 at: 235.160 fontsize:S text: 235,2 shift:(-10,5)
 bar:2001 at: 236.093 fontsize:S text: 236,0 shift:(-10,5)
 bar:2009 at: 233.880 fontsize:S text: 233,9 shift:(-10,5)
 bar:2011 at: 240.688 fontsize:S text: 240,6 shift:(-10,5)

TextData= 

 fontsize:S pos:(20,20)

</timeline>

Tableau représentant l'évolution de la population de Košice de 1480 à 2009<ref name=KE1100-1599/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=UPN/>,<ref name=mosmis/> en milliers

L'espérance de vie est en croissance entre 2001 et 2008 pour le district de Košice I. Elle est passée pour les hommes de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr et pour les femmes de Modèle:Nombre à Modèle:Nobr<ref name=lifeexpectancy>Modèle:Lien web.</ref> soit une augmentation de plus d'une année en seulement Modèle:Nobr. Une tendance similaire est observée dans les trois autres districts.

Pyramide des âges

La pyramide des âges possède deux pics. Le premier de 50 à Modèle:Nobr qui correspond à la génération qui s'est installée à l'époque de la forte croissance démographique des années 1960 à 1980. Le second pour la tranche d'âge des 30-Modèle:Nobr qui sont les enfants des 50 à Modèle:Nobr. Le recul des naissances est bien marqué dans les années 1990 avec une légère reprise actuellement.

Modèle:Pyramide des âges

Religions

Modèle:Article détaillé

Fichier:Arcidieceze kosicka.jpg
Armoiries de l'archidiocèse catholique de Košice.

La population de Košice se réclamait en 2001 en majorité de religion catholique romaine avec 58,3 % suivi des grecs-catholiques avec 7,55 %, des luthériens avec 4,11 % et des orthodoxes avec 1,45 %. Le reste de la population, 19,35 %, s'est déclaré non croyant et 4,88 % ne se sont pas définis<ref name=mosmis/>.

C'est le Modèle:Date que fut érigé le diocèse catholique de Kaschau/Košice. Après 1977, celui-ci fait partie de l'archidiocèse de Trnava, avant cela il était lié à archidiocèse d'Eger en Hongrie. Le Modèle:Date, le pape Jean-Paul II élève le diocèse au rang d'archidiocèse avec les diocèses de Spiš (siège à Spišské Podhradie) et de Rožňava suffragants<ref name=catholic-hierarchy>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:GréckokatKE.jpg
Cathédrale de l'église grecque-catholique slovaque.

L'archidiocèse a une superficie de Modèle:Unité. On y compte 447 prêtres pour Modèle:Unité. À leur tête, on trouve l'archevêque Bernard Bober depuis le Modèle:Date<ref name=catholic-hierarchy/>. La ville elle-même est partagée en 4 doyennés : Košice-centre, Košice-Ouest, Košice-Est et Košice-sud. Ces derniers englobent également des villages des alentours. 15 unités pastorales pour 22 paroisses couvrent la ville<ref name=rymkat>Modèle:Lien web.</ref>. Les catholiques de la ville furent honorés par une visite pontificale de Jean-Paul II le Modèle:Date lors de son second séjour en Slovaquie. Le pape retournera dans la région lors de son troisième et dernier voyage en Slovaquie en 2003 en s'arrêtant dans la ville de Rožňava<ref name=Visitepontif>Modèle:Lien web.</ref>.

L'éparchie de l'Église grecque-catholique slovaque de Košice a été créée le Modèle:Date par la séparation en trois entités de l'unique éparchie slovaque ayant pour siège Prešov. Les frontières de l'éparchie correspondent aux frontières de la région de Košice<ref name=grcatho>Modèle:Lien web.</ref> et comprennent 93 paroisses pour 164 églises, 160 prêtres et Modèle:Unité<ref name=grcathoStat>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis sa création, l'éparchie est dirigée par Milan Chautur. Un pèlerinage des grecs-catholiques a lieu chaque année le 8 septembre<ref name=grcathoPelerinage>Modèle:Lien web.</ref>.

L'éparchie orthodoxe a son siège à Michalovce depuis le Modèle:Date. Le Modèle:Date l'éparchie prend le nom d'éparchie de Michalovce-Košice à Michalovce (Modèle:Langue avec nom) et le Modèle:Date l'éparchie devient archiéparchie<ref name=mpeorthodox>Modèle:Lien web.</ref>.

Minorités ethniques

Hongrois

Les Hongrois forment la plus importante minorité de la ville et sont aussi présents dans de nombreux villages au sud de la ville ; au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, jusqu'à l'indépendance de la Tchécoslovaquie en 1918, le bassin de Košice était en plein processus de magyarisation et en 1910, les trois quarts des habitants de la ville se déclaraient Hongrois<ref name=HistHongrois>Modèle:Lien web.</ref>. Après 1918, la politique de slovaquisation de la Tchécoslovaquie puis de la Slovaquie a réduit fortement le nombre de citoyens se réclamant de cette communauté. Une partie de ceux-ci ont fait partie d'échanges de populations dans l'entre-deux-guerres, certains ont émigré, d'autres ont été expulsés par les décrets Beneš<ref name=Dekréty>Modèle:Ouvrage .</ref>. En 2001, seuls 3,79 % de la population se déclarait hongroise<ref name=mosmis/> mais de nombreuses personnes sont bilingues : elles furent enregistrées comme Hongroises durant les périodes d'administration hongroise et comme Slovaques sous le régime tchécoslovaque comme le montrent les écarts entre les recensements. D'un point de vue culturel, les magyarophones ont depuis 1969 à leur disposition un théâtre en hongrois : le Théâtre « Thalie » (Modèle:Langue avec nom<ref>Modèle:Lien web.</ref>), deux écoles<ref name=GymMarai/>,<ref name=Gresakova/> et certaines librairies vendent des livres en hongrois.

Modèle:Minorité de Košice
Proportion des différentes communautés à Košice de 1850 à nos jours<ref group=note>Les chiffres proviennent des statistiques officielles. Jusqu'en 1910, les statistiques prennent en compte la langue maternelle, les juifs sont donc enregistrés en fonction de ce critère et comptabilisé en général comme allemand ou hongrois.</ref>,<ref name=Szotar1851>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=mosmis/>.

Juifs

Fichier:New Orthodox Synagogue, Košice.jpg
Synagogue juive orthodoxe de la rue Pouchkine.

La présence juive à Košice remonte au Moyen Âge mais ils en furent expulsés au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sous le règne de Rodolphe II, pour être autorisés à revenir à partir du Modèle:Date sous le règne de Ferdinand I<ref group=k>Modèle:Lien web.</ref>. En 1938, sur Modèle:Unité, 11 420 étaient de confession juive<ref name=UPN>Modèle:Lien web.</ref> : avant la Shoah, Košice était un centre juif important, avec plusieurs communautés présentes<ref name=skjewher>Modèle:Lien web.</ref>. Ils furent livrés à l'Allemagne nazie par le gouvernement hongrois de Miklós Horthy<ref>Les Juifs de Košice, bien que pour la plupart magyarophones, ne récupèrent pas la citoyenneté hongroise qu'ils avaient eue jusqu'en 1918. Lorsque par les arbitrages de Vienne la Hongrie récupère la ville, ils deviennent apatrides. Le régime conservateur de Miklós Horthy ne traite pas les Modèle:Unité vivant en Hongrie en 1941 de manière égale (voir [1]) : la moitié d'entre eux, restés citoyens hongrois en 1920 (traité de Trianon) est soumise à diverses restrictions et persécutions mais échappe jusqu'en 1944 à la déportation en Allemagne (100 000 personnes d’après l’encyclopédie multimédia de la Shoah) ; en revanche l'autre moitié, apatride (juifs ex-tchécoslovaques, roumains ou yougoslaves entre 1920 et 1940) est soumise au décret du Modèle:Date- stipulant leur recensement et leur expulsion (Modèle:Harvsp, « La Hongrie avant l'occupation allemande » in : Encyclopédie multimédia de la Shoah : [2] et {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Uzhorod » sur le site www.jewishvirtuallibrary.org).</ref> et déportés vers Auschwitz en quatre convois entre le Modèle:Date et le Modèle:Date<ref name=skjewherkos>Modèle:Lien web.</ref> ; les survivants furent ensuite pendus par le régime pro-nazi hongrois de Ferenc Szálasi (natif de Košice)<ref name=zidia>Modèle:Lien web.</ref>. Aujourd'hui, une petite communauté habite toujours à Košice, qui comptait 406 recensés en 2001<ref name=zidia/>, faisant de la ville le deuxième centre juif du pays derrière Bratislava<ref name=skjewherkos/>. La ville abrite plusieurs monuments témoins de son passé juif, avec ses communautés orthodoxes, hassidiques, néologues ou statu quo ante<ref name=skjewher/>, tel que le cimetière juif, toujours utilisé, et 4 des Modèle:Nobr d'avant-guerre. La synagogue néologue a été transformée en salle pour la Philharmonie d'État de Košice tandis que l'étoile de David qui surmontait son dôme sert aujourd'hui de mémorial de la Shoah au cimetière. Une synagogue hassidique abrite aujourd'hui un laboratoire d'analyses ; une autre, rue Pouchkine, a été restaurée en 2007 : c'est la Nouvelle synagogue orthodoxe de Košice. La dernière, la synagogue orthodoxe de la rue Zvonárska, centre communautaire orthodoxe, abrite depuis 2013 le Mémorial des communautés juives de Slovaquie orientale, inauguré quand Košice a été Capitale européenne de la culture<ref name=skjewherkos/>.

Roms

La première communauté tsigane est mentionnée ici en 1417<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement hongrois pro-nazi décida l'extermination de cette communauté mais beaucoup s'enfuirent alors vers la Slovaquie voisine et s'y cachèrent dans les forêts des Carpates, pour revenir apès la guerre. De nos jours, le quartier Luník IX abrite la plus grande communauté tsigane de Slovaquie : près de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Concernant cette communauté les statistiques sont contestées comme biaisées, car seuls ceux de ses membres qui sont socialement défavorisés sont comptabilisés comme « tsiganes », soit officiellement 2,14 % seulement de la population de la ville, tandis que ceux qui ont un travail, un niveau de vie correct et payent des impôts sont comptés comme slovaques lors des recensements<ref name=mosmis/>. Cette population défavorisée est particulièrement jeune et possède une espérance de vie inférieure à la moyenne de la population comme le montre la pyramide des âges comparée entre le quartier de Luník IX et le reste de la ville ci-dessous. La communauté tsigane est cependant bien plus nombreuse, plus dynamique et mieux intégrée si l'on compte tous les citoyens qui partagent plus ou moins la culture rom présente par la langue, la musique, les costumes, les fêtes traditionnelles et le théâtre Romathan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Pyramide des âges de Luník IX

Allemands

L'histoire du peuplement allemand en Slovaquie remonte au Moyen Âge. Il y a Modèle:Nobr, le roi Béla IV de Hongrie auquel appartenait alors Košice, fait appel à des mineurs germanophones : ce sont les Allemands des Carpates. En 1945, 90 % des Allemands de Slovaquie furent expulsés selon les décrets Beneš. Aujourd'hui, seule une communauté résiduelle, à laquelle appartient l’ancien président de la Slovaquie Rudolf Schuster, habite toujours la ville. Officiellement, ils ne sont que Modèle:Nobr (2001) soit 0,17 % de la population de la ville et sont traditionnellement associés à la région Spiš<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ukrainiens

Après la guerre lancée le 24 février 2022 par la Russie contre l'Ukraine, de nombreux refugiés ukrainiens passèrent par la ville<ref>Le Monde, 15.3.2022, p.8 J.-B. Chastand</ref>.

Économie

Fichier:Ussteel kosice slovakia.JPG
L'entreprise sidérurgique U. S. Steel Košice.

La ville a connu ces dernières années une croissance économique importante qui s'est traduite par une réduction du chômage, qui est passé de Modèle:Unité d'emplois en 2001 à 7 913 en 2008<ref>Modèle:Lien web.</ref> et un accroissement des salaires, le salaire brut moyen pour la région de Košice passant de Modèle:Unité en 2002 à Modèle:Unité en 2008<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En termes d'effectif, le secteur de l'administration, de l'éducation et de la santé représente 27 % des emplois<ref name=runua>Modèle:Lien web.</ref>. Il est suivi de près par le secteur industriel avec 25,7 % des emplois<ref name=runua/> dont le moteur de l'économie locale, régionale (et en partie nationale) est la société U. S. Steel Košice. Cette entreprise sidérurgique construite dans les années 1960 est le principal employeur de la région avec Modèle:Unité en moyenne en 2008<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le secteur des commerces et de l’HORECA avec 19,5 % représente un secteur en forte expansion ces dernières années. Un nombre croissant de centres commerciaux est apparu en périphérie de la ville. Le premier fut l'« Hypermarket Tesco » en 1999<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il a été suivi de « cassovia » (2001)<ref>Modèle:Lien web.</ref> « Optima » (2002)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et « Galeria » (2004). Ces deux derniers ont subi une extension de leur surface commerciale en 2008<ref>Modèle:Lien web.</ref> et 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La construction d’un centre supplémentaire (Aupark) dans le centre-ville a commencé en 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De 2001 à 2008, on a donc vu un accroissement des salariés dans ce secteur de 46 %<ref name=regdateco>Modèle:Lien web.</ref>.

Les secteurs des finances avec 13 %, des transports de la logistique et des communications avec 8,6 % et de la construction avec 5,5 % des actifs sont des employeurs secondaires. Le secteur de l’agriculture est marginal avec moins de 1 % des emplois<ref name=runua/>.

Le développement futur de la ville s’appuie sur les nouvelles technologies pour cela, en 2007, un partenariat entre le public et le privé a vu l'émergence de la Košice IT valley qui regroupe actuellement Modèle:Nobr privées, la ville de Košice, la région de Košice et trois établissements scolaires dont l'Université technique de Košice et l'Université Pavol Jozef Šafárik. Cet organisme a pour objectif de développer un pôle de hautes technologies dont les entreprises membres occupaient, en 2009, Modèle:Unité dans le secteur des technologies de l'information et de la télécommunication<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La principale entreprise de ce secteur est la filiale de Deutsche Telekom, T-Systems, qui employait plus de Modèle:Unité en 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Transport

Transport routier

Fichier:Mestský okruh I (Košice).jpg
Plan du centre en bleu mestský okruh (I).
Fichier:PrešovskáSečovská.jpg
mestský okruh (II), carrefour avec la Route I/50 vers Michalovce.

La ville forme un carrefour entre, au nord, la Pologne et le Nord de la Slovaquie via Prešov. À l'est, la route vers l'Ukraine conduit au principal poste frontière entre ces deux pays, au sud, celle-ci mène à l'Est de la Hongrie et Budapest et, vers l'ouest, elle se dirige vers le Sud de la Slovaquie et Bratislava.

Les principaux axes routiers quittant la ville dans le sens horaire à partir du nord sont<ref group=k>Modèle:Lien web.</ref> :

La ville se comporte 2 ceintures de boulevards circulaires :

Un contournement autoroutier à l'est de la ville est en projet par la construction des routes Fichier:Diaľnica D1.svg, Fichier:Rýchlostná cesta R2.svg et Fichier:Rýchlostná cesta R4.svg.

La gare routière se situe à côté de la gare ferroviaire, de celle-ci partent de nombreux bus pour les villages des environs et pour les principales villes de Slovaquie. Les lignes internationales sont principalement orientées vers l'Ouest de l'Europe ainsi que des liaisons quotidiennes vers Oujgorod en Ukraine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Des pistes cyclables existent mais sont principalement orientées nord-sud le long de la rivière Hornád et le long de certaines artères : Južná trieda, trieda SNP, Moyzesová et Hlavná. Elles permettent toutefois de relier les différents quartiers situés dans la vallée au centre-ville.

Transport ferroviaire

Modèle:Article détaillé

Le premier train est arrivé à Košice le Modèle:Date depuis Miskolc (Hongrie)<ref name=ZSR169/>. Par la suite, de nouvelles lignes ont été ouvertes faisant de la ville le nœud ferroviaire le plus important de Slovaquie orientale. Ces lignes sont :

  1. redirect Modèle:Tchéquie) via Žilina, ouverte en 1870<ref>Modèle:Lien web.</ref> avec embranchement de la ligne 188 pour Prešov - Muszyna (Modèle:Pays)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;

La gare ferroviaire dont l'ancien bâtiment fut détruit au début des années 1970 pour faire place en 1973 au bâtiment actuel<ref name=ZSR>Modèle:Lien web.</ref> est située à Modèle:Unité à l'est du centre-ville. Elle dessert quotidiennement de nombreuses destinations nationales et internationales. Les capitales reliées quotidiennement à Košice sont Bratislava, Prague, Budapest, Vienne, Kiev et Moscou.

Un chemin de fer touristique à écartement étroit appelé Chemin de fer à écartement étroit des enfants de Košice (Modèle:Langue avec nom<ref>Modèle:Lien web.</ref>) circulant en été dans la vallée de Čermeľ complète l'offre de transport passager ferroviaire.

Outre les lignes précédemment citées, une ligne à écartement large (ligne 500) qui n'est pas utilisée en service passager et venant d'Užgorod en Ukraine par laquelle transite le minerai de fer vers U. S. Steel Košice passe au sud de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des projets d'extension de la ligne vers Vienne existent<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Chemin de fer à Košice

Transport urbain

Fichier:Kt8d5 ke.jpg
Tram sur la ligne Modèle:Ligne DPMK.

Modèle:Article détaillé L'ouverture de la première ligne de tram tiré par des chevaux date du Modèle:Date et constitue les débuts des transports en commun public de la ville. En parallèle de la traction hippomobile, des trams à traction vapeur parcourent la ville à partir du Modèle:Date. Juste avant la Première Guerre mondiale, le Modèle:Date, le réseau est électrifié<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

De nos jours, Dopravný podnik mesta Košice exploite un réseau de tram de Modèle:Nobr (Modèle:Unité), de trolleybus depuis le Modèle:Date avec Modèle:Nobr (Modèle:Unité), Modèle:Nobr de bus et Modèle:Nobr circulant la nuit<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Transport aérien

Modèle:Article détaillé

Fichier:Kosice airport.JPG
Aéroport international de Košice : Terminal.

L'histoire de l'aéronautique locale commence en 1906 par le décollage public de montgolfières militaires place de la gare et d'un terrain de football à proximité. En 1924 est lancée la ligne Prague-Bratislava-Košice et retour par la compagnie Československé aerolinie<ref name=aerohist>Modèle:Lien web.</ref>.

L'aéroport actuel sur le site de Barca à Modèle:Unité du centre-ville<ref>Modèle:Lien web.</ref> a été ouvert en 1953. Un nouveau terminal fut ouvert en 2004<ref name=aerohist/>. Après plusieurs années de forte hausse, l'aéroport a connu une baisse de 40 % du nombre de passagers à la suite de la faillite de la compagnie SkyEurope Airlines le Modèle:Date<ref name=airportstat>Modèle:Lien web.</ref>.

Les lignes régulières à partir de Košice se limitent à Prague, Bratislava, Vienne et Varsovie. Ces lignes sont complétées par des charters saisonniers principalement vers le bassin méditerranéen<ref name=airportstat/>.

Transport fluvial

La région ne comporte pas de voies fluviales navigables. La voie navigable saisonnière la plus proche est la rivière Bodrog au niveau du port de Ladmovce<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tourisme

En 2008, on estimait à 141 758 le nombre de touristes ayant visité la ville ce qui représente Modèle:Unité dont Modèle:Unité pour Modèle:Unité<ref name=cestruch>Modèle:Lien web.</ref>. Ils proviennent principalement, pour le tourisme international, de République tchèque, de Pologne, de Hongrie, d'Allemagne et des États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le parc hôtelier est en rénovation et en expansion ces dernières années. En 2008, on comptait Modèle:Nobr hôteliers pour 1 653 chambres et Modèle:Unité<ref name=cestruch/>.

L'attraction touristique principale est la Cathédrale Sainte-Élisabeth ainsi que le centre historique de la ville et son offre culturelle principalement le musée de la Slovaquie de l'Est et l'opéra. À proximité immédiate de la ville le zoo ou le chemin de fer des enfants attirent les familles avec enfants dans un cadre de verdure. Plus largement, la région de Košice ne manque d'attractions touristiques parmi celle-ci les grottes du karst de Slovaquie classées patrimoine mondial par l'UNESCO la plus proche se situant à Jasov à Modèle:Unité de la ville, le Château de Spiš également classé par l'UNESCO à une heure de route ou les vignobles de Tokaj. Pour les amoureux de la nature, les collines à l'ouest de la ville sont un terrain idéal pour les randonnées en particulier dans le paradis slovaque<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le centre d'information touristique a organisé en 2008 - 2009 une enquête auprès des habitants pour élire les sept merveilles de Košice. Les résultats ont été officiellement proclamés le Modèle:Date. En première place : la cathédrale Sainte-Élisabeth ; suivent ensuite le théâtre d'État, le Marathon international de la Paix, la fontaine Chantante, la chapelle Saint-Michel, la rue Hlavná et le palais Jakabov<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Morphologie

Fichier:Cittadella di Cassovia.jpg
Plan du centre-ville dans ses remparts avec la citadelle actuellement démantelée au sud-est<ref>Le plan est apparu dans un livre de Leon Andrea Maggiorotti traitant d'œuvre d'architecte italien en Europe L´Opera del genio italiano all´estero , Architetti e architetture militari, édité vers 1939 et cité par Modèle:Lien web.</ref>.

Le centre ancien est articulé autour de la rue principale (Hlavná) oblongue orientée nord-sud. Cette disposition est caractéristique des villes de l'Est de la Slovaquie<ref>Modèle:Lien web.</ref> que l'on retrouve entre autres dans les villes de Prešov, Spišská Nová Ves ou Sabinov. La rue principale est plus large au niveau de la cathédrale, là où elle croise les rues Alžbetiná vers l'ouest et Mlynská vers l'est menant vers la gare. Le centre-ville intra muros est donc articulé sous forme de croix entourée de rues formant une ellipse au niveau des anciens remparts.

Košice possède le centre historique de Slovaquie qui comprend le plus grand nombre d'édifices classés<ref name=centrehistorique>Modèle:Lien web.</ref>. Cette zone (Modèle:Langue avec nom) s'étend sur Modèle:Nobr, ce qui représente 0,925 % de la superficie totale de la ville<ref group=m>p. 122.</ref>. Elle comprend le Košice médiéval intra muros ainsi que les rues avoisinantes et concentre la quasi-totalité des édifices bâtis avant 1900.

Fichier:Occupation du sol Kosice.png
Occupation du sol<ref name=Histmaps>Modèle:Lien web.</ref>
Légende : Modèle:Légende/Début Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende/Fin Fichier:Sign bw stripes r.png Zone bâtie vers 1910.

Autour du centre-ville se sont développés les faubourgs. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, il s'agissait principalement de maisons familiales. Quelques-unes de ces maisons familiales ont survécu dans les quartiers proches du centre, en particulier dans le quartier sud. Durant l'essor démographique de la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avec notamment l'afflux de Slovaques expulsés de Ruthénie subcarpatique devenue soviétique, une partie de ces maisons a été rasée pour faire place à des quartiers appelés sidlisko (« réglementés ») et où furent construits des immeubles collectifs, d'abord en briques pour les plus anciens 1954-1956 au nord et au sud du centre-ville) puis en panneaux préfabriqués en béton, assemblés pour former la structure : ces immeubles furent appelés paneláks (« préfabriqués »)<ref>La méthode de construction des paneláks fut largement utilisée dans tout le bloc de l'Est jusqu'à la chute des régimes communistes en Europe : on y a ensuite renoncé en raison des inconvénients, notamment au niveau de l'ajustement des panneaux, de leur manque d'étanchéité et du mauvais isolement (Modèle:Article).</ref> et furent bâtis en périphérie, y compris sur d'anciens terrains agricoles, entre 1954 et 1958. C'est le cas de la cité cités Comenius, dans laquelle le bâtiment le plus haut atteint déjà sept étages, Sever (« Nord »), Mlynský náhon et Mier. Toutes ces cités font actuellement partie du quartier Sever. Dans les années 1960 ont suivi les cités de Podhradová et Solovjevova toujours au nord de la ville. Avec la construction du complexe sidérurgique dans les années 1960, une nouvelle cité est planifiée pour Modèle:Unité habitants à l'ouest de la ville. Cette cité appelée Terasa est la seconde en taille en Slovaquie après Petržalka à Bratislava. Les quartiers de Nad jazerom au sud, Dargovských Hrdinov à l'est<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ou Sídlisko KVP au nord-est ont suivi dans les années 1970 et 1980. Le dernier quartier de ce type, Sídlisko Ťahanovce, commencé à la fin des années 1980, ne fut jamais terminé mais compte cependant actuellement plus de Modèle:Unité<ref name=mosmis/>. En construisant ces quartiers, d'anciens villages comme Barca, Myslava ou Košická Nová Ves se sont fait intégrer dans la ville tout en gardant leur architecture villageoise. Actuellement l'extension de la ville en surface se fait par la construction de villas dans les quartiers comme Pereš ou Krásna. Certains quartiers, bien qu'administrativement rattachés à la ville, ne présentent pas de continuité du bâti avec le centre-ville. Ce sont les quartiers de Pereš, Lorinčík, Poľov, Šaca, Kavečany, Šebastovce<ref name=Futur group=k>Modèle:Lien web.</ref>. L'extension principale actuellement planifiée est une cité satellite à l'est de la ville pour 45 000 futurs habitants sous forme d'habitations basses<ref name=Futur group=k/>.

L'industrie est historiquement concentrée au sud de la ville le long du chemin de fer et de la route vers Budapest. Le complexe sidérurgique US Steel Košice est excentré au sud-ouest de la ville entre le chemin de fer et la route menant à Rožňava. Entre ces deux pôles, les terrains situés à proximité de l'aéroport sont destinés à accueillir à l'avenir la croissance de la superficie destinée à l'industrie. La première entreprise à s'être déjà installé près de l'aéroport est l'équipementier automobile Valeo<ref name=Valeo group=k>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:-

Architecture

Architecture des premiers temps

Les plus anciens édifices visibles actuellement datent du premier âge d'or de la cité aux Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Ils sont principalement situés sur la rue Hlavná<ref group="m" name="mp7" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cependant, le plus ancien de tous se situe un peu à l'écart. Il s'agit de l'église des dominicains située sur la place du même nom construite dans les environs de 1290<ref name=dominikansky>Modèle:Lien web.</ref>.

Le centre de la ville abrite la cathédrale Sainte-Élisabeth de style gothique occidental tardif, bâtie entre 1378 et 1508 et remplaçant une ancienne église paroissiale romane. Elle constitue l'extrémité orientale de ce style architectural<ref name=dom-sv-alzbety>Modèle:Lien web.</ref> et l'apogée de l'art médiéval dans la région. Avec ses Modèle:Unité, cet édifice en cinq nefs est la plus grande église de Slovaquie. À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, des rénovations importantes dans un style néogothique ont modelé la forme que l'on peut observer aujourd'hui. La cathédrale est complétée au sud par la chapelle Saint-Michel de 1330<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et au nord par la tour Urban datant de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle début Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces trois monuments sont depuis 1970 classé monument culturel national.

L'une des plus anciennes constructions civiles est la maison dite de Levoča (Modèle:Langue avec nom) car son second propriétaire en 1542 provenait de cette ville. Elle date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et est sise sur la rue principale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. On la reconnaît par l'inclinaison de la façade nord de cet édifice d'architecture gothique.

Les restes d'architecture militaire de cette époque, les premiers remparts construits entre 1260 et 1290, sont conservés au niveau du sous-sol archéologique de la porte base (Dolná Brana) au sud de la chapelle Saint-Michel<ref group=k>Modèle:Lien web.</ref>.

==== Architecture des {{#switch: XIX 

 | e | er | = 
   {{#switch: XIX

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}} 

 | 
   {{#switch: et

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle

 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} ==== La première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle marque l'arrivée du style baroque qui bénéficie d'une relative prospérité économique. De plus, après la Contre-Réforme, les catholiques reconvertissent la ville à leur foi ce qui explique l'importance de l'architecture religieuse du début de cette période, l'église de la Sainte Trinité en est le premier monument significatif<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La statue baroque de l'Immaculée et de la Sainte trinité de 1723 fut construite en remerciement de la fin de l'épidémie de peste qui frappa la ville en 1709 et 1710<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'église des dominicains fut rénovée en 1741<ref name=dominikansky/>.

Par la suite, la noblesse s'installe en ville et s'y construit des palais. Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Košice étant une ville de province, les bâtiments de styles classique et Empire ne sont pas très nombreux, exception notable du palais Csáky-Dezőfi de style classique, occupé depuis peu par la plus grande librairie de la ville après avoir été jusqu'en 2007 le siège de la cour constitutionnelle slovaque, et du palais Forgács de style Empire, actuellement bibliothèque publique.

Le style romantique de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle se matérialise par la rénovation néo-gothique de la cathédrale Sainte-Élisabeth entre 1877 et 1896 et des constructions néo-baroque comme le palais Jakabov<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le Théâtre d'État<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou le palais Andrássy de 1899. Modèle:-

Architecture sous la première république

Le style dominant de l'entre-deux-guerres est le fonctionnalisme et le cubisme pragois. Les principaux bâtiments de ce style que l'on peut observer aujourd'hui sont l'hôpital d'État (štátná nemocnica connu aujourd'hui sous le nom de « vieil hôpital », Stará nemocnica) de 1924<ref name=hopital/>, la caserne des pompiers (Modèle:Langue avec nom) de 1928 et l'ensemble Poste et Télégraphe construit entre 1928 et 1930<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toujours dans ce style, en 1931, on bâtit les premiers logements collectifs pour des employés de banque dans les faubourgs nord et le premier immeuble construit en hauteur commandé par les assurances Generali et terminé en 1939.

C'est de 1927 que l'on doit les principales constructions issues de la communauté juive à savoir la synagogue néologue et la synagogue orthodoxe<ref group=k>Modèle:Lien web.</ref>.

Architecture sous la période communiste

La période communiste fut celle de la création des grands quartiers périphériques composés presque exclusivement d'immeubles collectifs préfabriqués nommés paneláks. Leur construction se poursuivit jusqu'au début des années 1990<ref name=20siecle group=k>Modèle:Lien web.</ref>. De nombreux bâtiments à vocation publique ont accompagné l'accroissement démographique de la ville. Il s'agit de centres commerciaux disséminés dans les quartiers résidentiels, de bureaux ou du nouvel hôpital inauguré en 1981<ref name=hopital>Modèle:Lien web.</ref> actuellement la plus haute construction de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

De nombreux bâtiments ont été détruits pour faire place à des constructions en béton comme la gare<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'hôtel Schalkház<ref name=Schalkház>Modèle:Lien web.</ref>, et le quartier Huštáky, banlieue de maisons unifamiliales, qui fit place à des immeubles d'habitation verticaux<ref group=m>p. 19.</ref>. Il faut attendre le Modèle:Date pour que le centre-ville bénéficie d'une protection et soit déclaré réserve architecturale urbaine<ref group=m name="mp7">p. 7.</ref>.

Architecture après l'indépendance

La fin du régime communiste a radicalement changé les tendances architecturales et le rythme de construction qui s'est fortement ralenti. Il en résulte que le paysage urbain, en particulier celui des banlieues, est toujours très fortement marqué par cette dernière période. Quelques bâtiments significatifs de la période en cours sont la banque nationale, construit en 1996<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'aéroport, en 2004<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la Steel Aréna construite entre 1996 et 2006<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou le complexe Cassovar ouvert en 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, premier complexe multifonctionnel de bureaux et d'habitations bâti sur le site d'une ancienne brasserie.

Administration

Politique

Le nom de près de Modèle:Nobr occupant la plus haute fonction administrative de la ville a été conservé depuis 1307, certains de ceux-ci l'ayant occupée à plusieurs reprises. Le statut de ville puis de ville libre royale et les privilèges qui les accompagnent définirent leur fonction durant le Moyen Âge et la renaissance. Leur titre a changé avec le temps et depuis 1983, ils portent le nom de primator<ref name=cityofficials group=k/>.

Modèle:Palette

Fichier:Frant Knapik.JPG
František Knapík, Primator (maire) de Košice de 2006 à 2010.

Actuellement, Košice est avec Bratislava une des deux villes slovaques à statut spécial. La loi du Conseil national de la République slovaque 401/1990 Zb. du Modèle:Date sur la ville de Košice lui donne le cadre de son autonomie administrative et définit les Modèle:Nobr autonomes. L'autonomie de ces derniers a été élargie par la loi 222/2006 Zb. de 2006<ref name=Loi group=k>Modèle:Lien web.</ref>. Le conseil communal (Modèle:Langue avec nom) est composé de 50 membres élus pour 4 ans au suffrage proportionnel. À sa tête, le primator est élu au suffrage universel direct en un tour. Il est l'organe exécutif et représentatif de la ville. Le maire actuel est Jaroslav Polaček, il a été inauguré le 10 décembre, 2018.

L'administration de la ville est appelée Magistrát. Son siège, l'hôtel de ville, est situé dans le quartier Západ dans un bâtiment surnommé localement 'la maison blanche' (Modèle:Langue avec nom<ref name=Bielydom>Modèle:Lien web.</ref>) construit entre 1981 et 1985<ref name=Chronologie3>Modèle:Lien web.</ref>. L'ancien hôtel de ville (Modèle:Langue avec nom) situé au centre sur la rue Hlavná et bâti en 1780 est utilisé comme siège représentatif<ref name=Chronologie3 group=k>Modèle:Lien web.</ref>.

Répartition des sièges au conseil communal<ref name=Election2006>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=k>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=Election2010>Modèle:Lien web.</ref>
Nombre de sièges
(2006 - 2010) 		Parti politique
(2006 - 2010) 		Nombre de sièges
(2011 - 2014) 		Parti politique
(2011 - 2014)
32 Modèle:Liste horizontale 19 Modèle:Liste horizontale
11 Modèle:Liste horizontale 18 Modèle:Liste horizontale
4 Candidats indépendants 10 Candidats indépendants
1 HZD 1 ĽS-HZDS
1 Prosperita Slovenska (PS) 1 Európska demokratická strana (EDS)
1 Modèle:Liste horizontale 1 Modèle:Liste horizontale

Le budget ordinaire de la ville pour 2009 était en bénéfice de Modèle:Unité pour des revenus de Modèle:Unité mais la ville possède une dette historique assez lourde qui plombe ses budgets annuels. Le budget après service de la dette est en déficit de Modèle:Unité<ref group=k>Modèle:Lien web.</ref>. L'agence de cotation Moody's changea sa perspective sur la notation Aa2.sk de stable à négative le Modèle:Date en raison des résultats opérationnels de la ville<ref group=k>Modèle:Lien web.</ref>.

Divisions administratives

La ville est divisée en Modèle:Nobr pour les besoins administratifs nationaux numérotés de I à IV. Un cinquième district nommé Košice-okolie ou environ de Košice est administré depuis Košice pour Modèle:Nobr autour de la ville.

Pour l'administration locale, Modèle:Nobr autonomes (Modèle:Langue avec nom) exercent leurs compétences<ref name=cartographicinfo group=k>Modèle:Lien web.</ref>. Ils sont administrés par un Starosta entouré d'un conseil dont le nombre de membres varie de 5 à 23 en fonction du nombre d'habitants du quartier concerné<ref name=Election2010/>. Certains de ces quartiers sont d'anciennes communes intégrées dans la ville de Košice au cours de la seconde partie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. En effet, en 1968, les villages de Barca, Košická Nová Ves, Myslava, Poľov, Šaca<ref group=note>y compris le hameau de Buzinka qui fut réuni à Šaca en 1943.</ref>, Ťahanovce, Vyšné Opátske sont rattachés à la ville et à partir de 1976 les communes de Kavečany, Krásna nad Hornádom<ref group=note>y compris le hameau de Opátska qui fut réuni à Krásna en 1942.</ref>, Lorinčík et Šebastovce firent également partie du territoire de la ville<ref name="nom"/>.

Les districts, avec les quartiers qui les composent, sont :

Fichier:Košice city parts colored.svg Divisions territoriales de Košice (districts et quartiers)
Košice I [[District de Košice II|Košice Modèle:Rom-maj]] [[District de Košice III|Košice Modèle:Rom-maj]] Košice IV
Džungľa Lorinčík Dargovských Hrdinov Barca
Kavečany [[Luník IX|Luník Modèle:Rom-maj]] Košická Nová Ves Juh (Sud)
Sever (Nord) Myslava   Krásna
Sídlisko Ťahanovce Pereš   Nad jazerom
Staré mesto (Vieille Ville) Poľov   Šebastovce
Ťahanovce Sídlisko KVP   Vyšné Opátske
  Šaca    
  Západ (Ouest)    

La division administrative de base est le territoire cadastral. Celui-ci correspond en général au quartier autonome. Certains quartiers sont cependant divisés en 2 ou Modèle:Nobr cadastraux comme le quartier de Šaca divisé en Šaca et Železiarne, d'autres territoires cadastraux correspondent bien aux quartiers mais portent un autre nom comme Dargovských Hrdinov qui devient Furča<ref name=kataster>Modèle:Lien web.</ref>. Dans ce cas, les deux noms sont utilisés dans le langage courant pour désigner un même quartier.

Modèle:Boîte déroulante/début

Košice I
  1. Brody
  1. Kavečany
  1. Severné Mesto
  2. Kamenné
  3. Čermeľ
  1. Sídlisko Ťahanovce
  1. Letná
  2. Huštáky
  3. Stredné Mesto
  1. Ťahanovce
Košice II
  1. Lorinčík
  1. Luník
  1. Myslava
  1. Pereš
  1. Poľov
  1. Grunt
  1. Šaca
  2. Železiarne
  1. Terasa
Košice III
  1. Furča
  1. Košická Nová Ves
Košice IV
  1. Barca
  1. Skladná
  2. Južné Mesto
  1. Krásna
  1. Jazero
  1. Šebastovce
  1. Vyšné Opátske
  2. Nižná Úvrať

Modèle:Boîte déroulante/fin

Autonomie régionale et administration de l'état

Košice est la capitale régionale de la région homonyme<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville est également le siège de la cour constitutionnelle de Slovaquie<ref name=constitution>{{#invoke:Langue|indicationMultilingue}} Modèle:Lien web.</ref> et de l'administration territoriale (obvodný úrad) compétente pour la région de Košice<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture

Musique

La ville de Košice est dotée d'un orchestre symphonique, la Philharmonie d'État de Košice (en slovaque Štátna filharmónia Košice) créée en 1968. Elle se produit au Dom umenia (Maison des Arts), ancienne synagogue reconvertie en salle de concerts. C'est le deuxième orchestre du pays en importance, derrière l'Orchestre philharmonique slovaque basé à Bratislava.

Théâtres

Modèle:Article détaillé

Fichier:InterierSD.jpg
Intérieur du Théâtre d'État.

Le Théâtre d'État, qui présente un programme classique, est le principal de la ville. Il est animé par trois troupes professionnelles l'une de théâtre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'autre de ballet<ref>Modèle:Lien web.</ref> et la dernière d'opéra<ref>Modèle:Lien web.</ref> se produisant sur deux scènes. La première, la principale, est située dans le bâtiment historique de 1899, l'on y joue principalement du ballet et de l'opéra, parfois du théâtre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La seconde, la petite scène (Modèle:Langue avec nom), se situe à proximité dans un bâtiment de style Art nouveau<ref>Modèle:Lien web.</ref> et est consacrée exclusivement aux représentations théâtrales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Théâtre de marionnettes (Modèle:Langue avec nom) présente, depuis le Modèle:Date, un programme pour les petits et les grands et depuis 1995, le studio Jorik le complète en jouant dans les mêmes locaux pour un public jeune un théâtre de type expérimental<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Divadlo na peróne (Modèle:Langue avec nom), fondé en 2005, est un petit théâtre indépendant et contemporain<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui se produit dans le centre culturel Tabačka kulturfabrik<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Théâtre Cassia Košice programme des comédies et des comédies musicales dans une ancienne salle de cinéma<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les minorités ethniques hongroise, depuis 1969, avec le théâtre Thália et roms, depuis 1992, avec le théâtre Romathan ont leurs propres scènes et troupes professionnelles<ref group=k>Modèle:Lien web.</ref>.

Musées

Fichier:Bauer, Konstantin - Zo starych Kosic (1928).jpg
Konštantín Bauer, De l'ancienne Cassovie (1928).

En 1872, est fondé le Musée de la Haute Hongrie, aujourd'hui, Musée de la Slovaquie de l'Est. Il présente sur plusieurs sites une exposition sur l'histoire de l'Est de la Slovaquie depuis l'âge de la pierre. On peut y admirer le "Trésor de Košice" retrouvé en 1935 sous le 68, de la rue Hlavná et composé de Modèle:Unité d'or ; l'église en bois du village de Kožuchovce, déplacée et remontée à Košice en 1927 ; le Rodošto, réplique de l'habitation de François II Rákóczi durant son exil en Turquie construite en 1943; l'ancienne prison de Mikluš. Il présente aussi des expositions d'art, de numismatique et de la nature des Carpates, c'est le musée le plus visité de la ville et sa collection est riche de plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Musée slovaque des techniques présente une collection d'objets qui décrivent l'histoire des techniques à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, notamment dans le domaine du travail des métaux, de l'extraction minière, de l'horlogerie, de la physique et de la chimie. Un planétarium et le musée de l'aviation y sont associés ainsi que huit autres expositions décentralisées à Prešov, Vlachovo, Medzev, Moldava nad Bodvou, Spišská Belá, Budimír et Bratislava<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La Galerie de la Slovaquie de l'Est, fondée en 1951, expose plus de Modèle:Unité artistiques principalement de l'Est de la Slovaquie des Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle est située depuis 1992 dans les anciens bâtiments du gouverneur du comitat en style baroco-classique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il existe au centre, en plus des trois institutions déjà mentionnées, deux petits musées. Le premier, le Musée Vojtech Löffler, est consacré au sculpteur local Vojtech Löffler et propose une rétrospective de ses œuvres dans la maison où l'artiste a vécu<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le second, le Musée de figurine en cire est le premier de ce type en Slovaquie. Il est implanté dans la Tour Urban à proximité immédiate de la cathédrale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le jardin zoologique et le jardin botanique sont les musées du vivant de Košice. Le zoo de Modèle:Nobr est considéré comme le plus grand d'Europe centrale<ref name=cinq/> par sa superficie. Il présentait, en 2007, Modèle:Nobr de Modèle:Nobr différentes présentes sur Modèle:Nobr. Il est situé à Modèle:Nobr du centre-ville de Košice dans le quartier de Kavečany<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le jardin botanique est tenu par l'Université Pavol Jozef Šafárik<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ses serres présente toute l’année une collection de plantes tropicales et subtropicales en particulier des orchidées et des cactus. L’arboretum de Modèle:Nobr est constitué de Modèle:Nobr indigènes et introduits<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cinémas

Le premier cinéma permanent à Košice a ouvert ses portes le Modèle:Date sous le nom de Uránia<ref name=cine1909>Modèle:Lien web.</ref>. Sous le régime communiste, on comptait plusieurs salles de cinéma dispersé en ville dont la plus grande, le cinéma Družba, fut construite en 1973 dans le quartier de Terasa et avait une capacité de Modèle:Nobr<ref name=cine1973>Modèle:Lien web.</ref>. En 2008, il existait encore en ville cinq petits cinémas à une salle. Le paysage cinématographique a depuis profondément changé avec l'arrivée des complexes multisalles associés à un centre commercial Optima en 2008 et Galéria en 2009. Au total, 11 salles pour Modèle:Unité ont été ouvertes en l'espace d'un an et un troisième complexe est en construction dans le futur centre commercial Aupark<ref name=cine2008>Modèle:Lien web.</ref>. Actuellement, en plus de ces complexes multisalles, seul le cinéma Úsmev dans le centre-ville et le cinéma alternatif Biograf sont en activité.

Centres culturels alternatifs

Dans le cadre de Košice capitale européenne de la culture en 2013, un site de casernes désaffectées a fait la place à Kasárne Kulturpark, un centre culturel consacré aux arts contemporains et à la culture moderne et indépendante accueillant tous types d'événements culturels<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le second centre, le Tabačka kulturfabrik, est un espace logé dans d'anciens locaux industriels proche du centre-ville et propose au public des expositions, des représentations théâtrales, musicales, de danse ou de productions multimédia.

Événements culturels

La Commission européenne a annoncé le Modèle:Date que Košice serait, avec la ville française de Marseille, Capitale européenne de la culture en 2013<ref name=capitale>Modèle:Lien web.</ref>. Dans ce cadre, de nouveaux événements culturels sont proposés comme une Nuit Blanche (Modèle:Langue avec nom) organisé pour la première fois en octobre 2010. D'autres événements annuels antérieurs à la nomination de capitale culturelle sont le Cassovia folkfest, un festival folklorique, et le festival des télévisions locales Zlatý žobrák en juin<ref name=localTV/>, le festival gastronomique Gurmán Fest en septembre. En octobre, sont organisés le JAZZ festival et le Festival Moon Ride un festival d'art contemporain.

La Philharmonie d'État de Košice, en plus de son programme régulier de concerts de musique classique, organise trois festivals annuels, le Printemps musical de Košice (Modèle:Langue avec nom), le Festival international d'orgue (Modèle:Langue avec nom) et le festival Ars nova Cassoviæ (Modèle:Langue) depuis 2003.

Curiosité

Jusqu'en 2007, Joseph Staline (décédé en 1953) faisait partie de la liste des citoyens d'honneur de Košice<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Éducation

Enseignement primaire et secondaire

Fichier:Gymnazium postova.jpg
Gymnasium de la rue Poštová.

Les Modèle:Nobr primaires publiques, 6 écoles primaires privées et Modèle:Nobr primaires confessionnelles sont fréquentées par Modèle:Nombre<ref name="uips">Modèle:Lien web.</ref>.

Le système éducatif au niveau du secondaire se répartit en Modèle:Nobr avec Modèle:Unité<ref name="uips2">Modèle:Lien web.</ref>, 24 écoles techniques avec Modèle:Unité<ref name="uips3">Modèle:Lien web.</ref> et 13 écoles professionnelles avec Modèle:Unité<ref name="uips8">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="uips5">Modèle:Lien web.</ref>.

L'enseignement en langue étrangère se compose, d'une part, d'un réseau de trois gymnasiums proposant un programme bilingue et dont les cours sont dispensés en slovaque et en français<ref>Modèle:Lien web.</ref>, anglais<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou espagnol<ref>Modèle:Lien web.</ref>. D'autre part, l'école Márai Sándor<ref name=GymMarai>Modèle:Lien web.</ref> pour les cycles primaires et secondaire, et l'école secondaire technique Grešákova<ref name=Gresakova>Modèle:Lien web.</ref> sont des instituts proposant un programme d'enseignement en hongrois destiné cette minorité linguistique. Une école privée accueille les enfants des expatriés et suit en anglais les programmes des États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Enseignement supérieur

Fichier:Technická univerzita Košice XXV.JPG
Aula maxima de l'université technique.

L'université de Košice fondé en 1657 par les jésuites fut renommée en académie royale de Košice en 1777<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle perdurera jusqu'en 1921 mais à la suite des modifications frontalières, elle déménage à Miskolc puis à Debrecen ce qui laissa la ville sans université jusqu'en 1937.

Aujourd'hui, Košice est la seconde ville étudiante de Slovaquie après Bratislava. L'université technique de Košice est la plus grande université avec environ Modèle:Unité<ref name="uips24">Modèle:Lien web.</ref> ; une autre université importante est l'université Pavol Jozef Šafárik avec plus de Modèle:Unité<ref name="uips4">Modèle:Lien web.</ref>. Les autres établissements d'enseignement supérieur sont notamment l'université de médecine vétérinaire à Košice avec Modèle:Unité dont Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et l’École supérieure de management de la sécurité de Košice privée avec Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

De plus l'université d'économie de Bratislava<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'université slovaque d'agronomie à Nitra<ref>Modèle:Lien web.</ref> et l'université catholique de Ružomberok<ref>Modèle:Lien web.</ref> disposent d'une antenne à Košice.

Enseignement artistique

Deux conservatoires sont accessibles aux étudiants du cycle secondaire. Le conservatoire d'État ouvert en octobre 1951 enseigne la musique, la danse, les arts dramatiques et le chant<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il existe de plus depuis septembre 2004 un conservatoire privé de danse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Médias

Le quotidien régional Korzar tirait en décembre 2009 à Modèle:Unité pour Modèle:Nobr régionales dans l'Est de la Slovaquie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le mensuel gratuit Kam do Mesta reprend la totalité des activités culturelles et de loisirs pour la ville de Košice<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le mensuel Kassai Figyelő rapporte l'actualité de la région de Košice en hongrois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le jour de Pâques 1927, les premières émissions de radio ont été émises depuis Košice par la radio publique tchécoslovaque. La radio Regina en est l'héritière et émet toujours depuis Košice des émissions régionales pour l'Est de la Slovaquie. C'est l'une des radios publiques de Slovenský rozhlas<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Košice étant la seconde ville du pays, la majorité des radios nationales ont une rédaction locale en ville<ref name=media>Modèle:Lien web.</ref>. Les ondes locales sont partagées par deux fréquences. La première, Radio Košice, est une radio commerciale musicale et d'information<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle émet 24h/24 en FM avec une puissance de Modèle:Nobr depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La seconde radio basée à Košice, Radio Hornet, est à vocation musicale et sportive. Elle émet également à Žilina et Prešov<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Radio Tatras International basée à Poprad est diffusée en FM à Poprad et Košice<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle propose des informations touristiques en anglais<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La télévision publique STV possède ses studios en ville depuis le Modèle:Date<ref name=stv>Modèle:Lien web.</ref>. La principale chaîne privée slovaque Markíza possède aussi sa rédaction à Košice<ref name=media/>. La télévision locale TV Naša (Modèle:Langue avec nom) fut une des premières télévisions locales de Slovaquie en proposant sa première émission le Modèle:Date<ref name=TVnasa>Modèle:Lien web.</ref>. Actuellement, elle diffuse une émission quotidienne entre 18 et Modèle:Heure. Elle est diffusée sur le canal d'une télévision à programmation musicale TV Music Box<ref name=media/>. Chaque année en juin a lieu le festival Zlatý žobrák (Modèle:Langue avec nom) consacré aux télévisions locales<ref name=localTV>Modèle:Lien web.</ref>.

Sport

Fichier:Ladislav Troják.jpg
Ladislav Troják, premier joueur slovaque de hockey sur glace de l'équipe nationale tchécoslovaque et premier joueur slovaque à remporter un titre mondial en 1947.

Le Marathon international de la Paix de Košice, en abrégé MMM pour Medzinárodný Maratón Mieru, est le plus ancien marathon d'Europe<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est couru chaque année depuis 1924 sauf en 1938 et 1940 en raison de la situation politique et militaire, et les marathons des années 1939 et de 1941 à 1944 se sont déroulés sans la participation d'un seul coureur étranger<ref>{{#invoke:Langue|indicationMultilingue}} Modèle:Lien web.</ref>.

Le HC Košice, héritier du TJ VSŽ Košice, est le principal club de hockey sur glace de Košice et évolue en Extraliga, la première lige slovaque, qu'il a déjà remporté à six reprises et dont il est le seul à l'avoir remporté trois éditions consécutives 2009 2010 et 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Avant l'indépendance de la Slovaquie, le club a remporté championnat de Tchécoslovaquie en 1986 et 1988<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son stade Steel Aréna a une capacité de Modèle:Unité et a accueilli le Championnat du monde de hockey sur glace en 2011. Il est également utilisé pour accueillir de grands évènements culturels<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le principal club de football de la ville est le MFK Košice, fondé en 1993. Le club joue en Corgoň Liga, la division slovaque la plus élevée, qu'il a remportée à deux reprises. Le club a également remporté la Coupe de Slovaquie une fois, et fut le premier club slovaque à atteindre la phase de poules de la Ligue des champions. Le club est actuellement en train de construire un nouveau stade qui aura une capacité de 19 300, mais ne sera pas prêt avant la saison 2011-2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il existe un autre club, le FC Lokomotíva Košice, qui joue en Modèle:3e est<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le principal club de basket-ball de la ville est le Slávia TU Košice, qui joue en Modèle:1re slovaque (le Modèle:2d plus haut niveau du basket-ball en Slovaquie<ref>Modèle:Lien web.</ref>).

ČH Hornets Košice est le club de water polo de la ville. Avec son prédécesseur le ČH Košice, il totalise plus de Modèle:Nobr de champion national<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Deux stations de ski se situent sur le territoire de la ville. Elles sont toutes les deux accessibles par les transports en commun urbains<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La première à Kavečany comporte Modèle:Nobr et Modèle:Nobr, la seconde, Jahodná, possède Modèle:Nobr et Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Relations internationales

Représentations diplomatiques

On compte à Košice Modèle:Nobr. Le consulat général de Hongrie est situé sur la rue Hlavná<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; les huit autres sont des consulats honoraires (Belgique<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Espagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Turquie<ref name=Consulats group=k>Modèle:Lien web.</ref>, Russie<ref name=Consulats group=k/>, Mongolie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Allemagne<ref>Modèle:Lien web .</ref>, Serbie<ref name=Consulat group=k>Modèle:Lien web.</ref> et Lettonie<ref name=Consulat group=k/>).

La France entretient un centre culturel, l'Alliance française de Košice<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Eurorégions

Košice joue un rôle majeur dans la coopération régionale transnationale en étant le siège du bureau national de l'Eurorégion des Carpates<ref>{{#invoke:Langue|indicationMultilingue}} Modèle:Lien web.</ref> et est depuis le Modèle:Date l'un des pôles de l'Eurorégion bipolaire de Košice-Miskolc<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Jumelages

Košice a tissé de nombreux liens avec des villes de par le monde<ref group=k>Modèle:Lien web.</ref> :

Fichier:Kosice (Slovakia) - Tree of Partnership.jpg
Arbre du partenariat à l'extrémité sud de la rue Hlavná.

Personnalités liées à la ville

Modèle:Article détaillé

Panorama de Košice

Fichier:Sckeskova panoráma Košíc.jpg

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Liens Modèle:Autres projets Modèle:Catégorie principale Modèle:GeoGroup

Sites de la ville

Photos

Cartes et plans

Modèle:Palette

Modèle:Portail

Modèle:Bon article

Récupérée de « https://wiki.trucsazeb.re:443/index.php?title=Košice&oldid=65608 »