Poitiers

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Modèle:Méta bandeau de note Modèle:Infobox Commune de France

Poitiers<ref>Potchiers en poitevin
La forme occitane du toponyme est Peitieus.</ref> — prononcé [pwa.tje] <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} en français — est une commune du Centre-Ouest de la France, chef-lieu (préfecture) du département de la Vienne. Capitale de la région culturelle et historique du Poitou et jusqu'en 2016 de l'ancienne région administrative de Poitou-Charentes, elle constitue désormais un pôle d'équilibre dynamique dans le nord de la région Nouvelle-Aquitaine.

Avec plus de Modèle:Nb, Poitiers est une grande ville universitaire depuis la création en 1431 de son université, ayant notamment accueilli René Descartes, Joachim du Bellay ou François Rabelais. Il s’agit du deuxième pôle universitaire de la région après sa capitale Bordeaux, en lien étroit avec les universités de Limoges et Tours, disposant d’antennes universitaires à Angoulême et Niort.

Arrosée par le Clain et la Boivre, avec une population de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, Poitiers est la commune la plus peuplée de la Vienne. Son agglomération compte Modèle:Nb en 2020 et constitue le cœur d’une aire d'attraction de Modèle:Nb en 2020. La communauté urbaine du Grand Poitiers comptait, quant à elle, Modèle:Nb en 2020.

L’agglomération de Poitiers, localisée à mi-chemin entre Paris et Bordeaux, accueille sur son territoire le Futuroscope, premier site touristique de Nouvelle-Aquitaine et l’un des parcs de loisirs français les plus fréquentés avec Modèle:Nb de visiteurs annuels (après Disneyland Paris, au même niveau que le Parc Astérix). Implantée autour du parc, la technopole du Futuroscope compte de grandes administrations ou entreprises publiques (CNED, Canopé …) et privées, d’envergure nationale, des établissements d’enseignement supérieur, ainsi que des laboratoires de recherche de pointe au niveau européen.

Poitiers accueille également sur son territoire des entreprises emblématiques comme Dassault ou Saft et compte parmi ses principaux employeurs le CHU de Poitiers et le siège du Crédit Agricole Touraine-Poitou.

Ville d'art et d'histoire, capitale du Duché d’Aquitaine du Xe au XIIIe siècle, celle qu'on nomme encore « La ville aux cent clochers » ou « La ville aux cent églises », dotée d’un patrimoine ancien et riche, Poitiers regroupe un important ensemble monumental, comprenant notamment le baptistère Saint-Jean (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), l'hypogée des Dunes (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), l'église Notre-Dame-la-Grande (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), l'église Saint-Porchaire (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ou encore la cathédrale Saint-Pierre (fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle — début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).

Ville de culture, elle accueille sur son territoire le Théâtre Auditorium de Poitiers, équipement à rayonnement régional, qui permet au plus grand nombre de bénéficier d’une offre de spectacles à la fois pointus et grand public. Chaque année depuis 1990, se tient le Poitiers Film Festival qui met à l’honneur des jeunes talents du monde entier dans le domaine du cinéma. Elle accueille chaque année les Rencontres Michel Foucault, philosophe mondialement reconnu qui a grandi dans la cité. Elle regroupe également le premier événement national de jeux vidéos, la Gamers Assembly.

Ville de sciences, elle accueille sur son territoire l’Espace Mendes France, centre de culture scientifique et technique marqué par la figure de l’intellectuel Edgar Morin. Camille Guérin, découvreur du vaccin contre la tuberculose, y est né et le paléontologue responsable de la découverte de Toumaï Michel Brunet y a longtemps enseigné.

Ville de sport, elle est dotée de plusieurs infrastructures d’envergure nationale dans de nombreuses disciplines sportives. Elle a vu naître le champion de patinage artistique Brian Joubert et regroupe un tissu de nombreuses associations sportives. Accueillant des événements sportifs et culturels, l’Arena Futuroscope est une salle qui propose une programmation variée dans un équipement aux caractéristiques techniques performantes.

Ville administrative et tertiaire, le cœur historique de Poitiers concentre de nombreux édifices remarquables, de splendides maisons à colombages, quelques hôtels particuliers — hôtel Fumé, hôtel Jean Beaucé — ainsi que le palais des comtes de Poitiers-ducs d'Aquitaine (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), où la reine de France puis d'Angleterre Aliénor d'Aquitaine tenait sa cour.

Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Carte communes limitrophes

Situation

La ville de Poitiers est située sur le seuil du Poitou, passage peu élevé entre le Massif armoricain à l'ouest et le Massif central à l'est. Il s'agit donc d'une voie de passage facile entre le Bassin parisien et le Bassin aquitain, à Modèle:Unité au sud-ouest de Paris, Modèle:Unité de Tours, Modèle:Unité d'Angers, Modèle:Unité de Limoges, Modèle:Unité de La Rochelle, Modèle:Unité de Nantes et à Modèle:Unité de Bordeaux. Poitiers jouit donc d’une position favorable sur un axe nord-sud et est-ouest.

Communes limitrophes

Poitiers est limitrophe des communes suivantes :

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Modèle:Section à sourcer Le site de Poitiers est un vaste promontoire en spatule enserré entre les vallées de la Boivre et du Clain, qu'il domine d’une quarantaine de mètres de haut. Les rivières ont creusé de profondes vallées. Ce promontoire est relié au plateau par un pédoncule étroit, au lieu-dit la Tranchée, qui tire son nom du fossé creusé pour couper ce passage et isoler ainsi Poitiers du pays environnant. Le premier creusement daterait de l’oppidum gaulois, et il fut maintenu jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'aspect défensif du site est donc prépondérant, mais son intérêt provient également d'une vaste superficie (Modèle:Unité sur Modèle:Unité, soit Modèle:Unité) très facilement défendable, jusqu'à l'invention de l'artillerie du moins. Ces deux caractères, étendue et facilité de la défense, ont fait que le site de la ville n'a pas été déplacé à l'époque romaine, comme cela est souvent arrivé (Alésia, Lutèce). Ce vaste espace permettait de faire pâturer les troupeaux à l'abri, puis à partir du Moyen Âge, d'aménager des jardins potagers et des vignes.

Les rivières étaient franchies sur des gués entretenus, sur les sites des actuels pont Joubert et pont Saint-Cyprien. En cas de siège, les gués étaient démolis.

Actuellement, la ville de Poitiers s'étend sur le plateau de part et d'autre des vallées, notamment en direction de l'est (campus, CHU, zones commerciales et d'habitation) et du Nord (technopole du Futuroscope). Situé sur la commune de Poitiers, le lieu-dit le Breuil-Mingot constitue encore une agglomération séparée, malgré la création de nouveaux quartiers à l'est de Saint-Eloi.

La géomorphologie du plateau, enserré entre les vallées de la Boivre et du Clain, doit son origine à la nature carbonatée du sous-sol. Les falaises du promontoire datent des périodes géologiques de l'Aalénien au Bathonien (entre Modèle:Nombre d'années) et forment une épaisse série d'environ Modèle:Unité de calcaire. Cette assise a ensuite été érodée par les rivières dont les vallées se sont profondément enfoncées dans les calcaires, formant ainsi le promontoire pictave. Le toit de l'Aalénien s'observe au sud, dans la grotte à Calvin, sous la forme d'un calcaire gris parfois dolomitisé. Viennent ensuite les calcaires bioclastiques<ref name="bioclastique" group="Note" /> à entroques et nombreux trichites<ref name="trichite" group="Note">Trichite : Cristal capillaire ; A kind of crystallite resembling a bunch of hairs, common in obsidian.</ref> du Bajocien moyen (falaise de Montmidi). Ils sont surmontés par des calcaires grenus à silex du Bajocien supérieur et du Bathonien (falaises du Porteau et de la Porte de Paris). Plus au nord, apparaissent les calcaires blancs sans silex du Callovien, au-dessus d'une surface rubéfiée qui s'observe à la faveur des travaux récents.

Hydrographie

La ville est traversée par le Clain, qui se jette dans la Vienne, et son affluent la Boivre.

Climat

Modèle:Article connexe La commune bénéficie d'un climat océanique.

Modèle:Météo France

Modèle:Climat

Voies de communication et transports

Fichier:Irisbus Citelis 18 n°165 VITALIS Pôle Notre-Dame.jpg
Bus articulé Vitalis à l'arrêt Pôle Notre-Dame, à proximité de l'église Notre-Dame-la-Grande.

La ville de Poitiers est desservie par l’autoroute A10 (sorties 28 : Futuroscope/Chasseneuil-du-Poitou, 29 : Poitiers-Nord, et 30 : Poitiers-Sud), par la nationale 10 qui contourne Poitiers par l'ouest (déclassée en RD910). À l'ouest de la ville, part également la RN 11 vers Niort et La Rochelle et la RN 149 vers Nantes. À l’est, la ville est traversée par la RN 147 (route nationale Angers - Limoges) d'où part la RN 151 (route Poitiers - Auxerre).

La ville de Poitiers (ainsi que le Futuroscope) sont desservis par le TGV Atlantique. La tranche Tours-Bordeaux de la LGV Sud Europe Atlantique permet de rejoindre Bordeaux en Modèle:Heure et Paris en Modèle:Heure. La LGV Poitiers - Limoges est à l’étude mais reportée après 2030 à la suite de l'avis de la Commission mobilité 21<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Poitiers est également desservie par les cars Lignes en Vienne, Eurolines, Flixbus et Ouibus, via la gare routière de Poitiers-Toumaï.

Le TER Nouvelle-Aquitaine permet de relier Poitiers à Bordeaux, Angoulême, Limoges, La Rochelle (via Niort), Royan et les autres agglomérations de la région Nouvelle-Aquitaine ou du Grand Ouest (Nantes).

Au sein de la ville, le transport se fait par :

Urbanisme

Typologie

Poitiers est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine de Poitiers, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2020, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (73,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (63,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (45,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (23,4 %), terres arables (13,9 %), forêts (7,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), prairies (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Les quartiers
  • Centre-ville, quartier historique
    • Quartier Episcopal
    • Quartier Montierneuf
    • Quartier Saint-Hilaire
  • Quartier Poitiers Sud
  • Quartier Poitiers Ouest
  • Quartier Le Pont-Neuf
  • Quartier des Trois-Cités
  • Quartier de La Gibauderie
  • Quartier Beaulieu
  • Quartier Saint-Eloi/Breuil-Mingot
  • Quartier Montbernage
  • Quartier Les Couronneries

Logement

Le nombre de logements sur la commune a été estimé à Modèle:Unité en 2007. Ces logements se composent de Modèle:Unité, Modèle:Unité ou occasionnels ainsi que Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La densité de population de la ville est de Modèle:Unité par km².

Projets d'aménagements

Au-delà de la rénovation du quartier de la gare entrepris depuis 2007 (construction d'immeubles de bureaux et d'un pôle multimodal), la municipalité met en œuvre le projet Cœur d'Agglo<ref>Site de Poitiers Cœur d'Agglo</ref>. Ce vaste programme de renouvellement urbain mené par Yves Lion, s'étendant de 2010 à 2014, vise à changer le visage du centre-ville, notamment par une importante modification du plan de circulation (été 2010), un grand programme de nettoyage des façades du plateau (à commencer par l'Hôtel de ville lui-même, achevé en Modèle:Date-), l'augmentation de la surface de voies piétonnes, le réaménagement de la place du Maréchal-Leclerc (dite « place d'Armes » selon son nom de 1830 à 1948) en 2011, l'aménagement de nouveaux espaces verts (Jardin de Puygarreau à l'arrière de l'hôtel de ville en 2014, baptisé Jardin Simone Veil en 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>), et le déploiement d'un bus à haut niveau de service de 2013 à 2018, avec certaines parties en site propre (dont la construction du viaduc Léon-Blum, remplaçant la passerelle des Rocs détruite en 2012).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Poitiers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Châtellerault, regroupant Modèle:Nobr concernées par un risque de débordement de la Vienne et du Clain. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs pour la Vienne sont les crues de février 1698 (Modèle:Unité à Châtellerault), de juillet 1792 (Modèle:Unité), de mars 1913 (Modèle:Unité), de décembre 1944 (Modèle:Unité) et de janvier 1962 (Modèle:Unité). Les crues historiques du Clain sont celles de 1873 (Modèle:Unité à Poitiers) et de décembre 1982 (Modèle:Unité). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 1993, 1995, 1999, 2010 et 2015<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation (PPRI) de la « vallée du Clain », approuvé le Modèle:Date-, puis par le nouveau PPRI « Vallée du Clain », prescrit le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:86194-Poitiers-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Poitiers.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 99,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 1996, 2003, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999, 2010, 2014 et 2016<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Poitiers vient de Pictavis, forme ablative des Pictavii ou Pictons, et qui signifie « chez les Pictons ». Pour plus de renseignements sur les noms antérieurs de la ville, voir ci-dessous.

Histoire

Modèle:Article détaillé

Poitiers a laissé son nom à trois grandes batailles :

(Voir l'article Poitou pour les autres batailles du Seuil du Poitou).

Antiquité

Modèle:Article connexe La ville existait déjà à l'arrivée de César, sous la forme d'un oppidum celte nommé Lemonum ou Limonum, terme qui serait issu du gaulois lemo- ou limo-, orme (Modèle:Cf. vieil irlandais lem, orme), même racine indo-européenne que le latin ulmus qui a donné orme; Lemonum signifierait « l'ormeraie »<ref>Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, Modèle:P. et 92, éditions Errance Modèle:ISBN.</ref>,<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, 2003, Modèle:P..</ref>. La ville fut réaménagée selon le modèle romain au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de notre ère et fut dotée d’un amphithéâtre de grande taille (détruit presque entièrement en 1857), de plusieurs thermes, d'au moins trois aqueducs (vestiges aux Arcs de Parigny), le tout donnant un statut de premier plan à la ville. Il est possible qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de notre ère, la ville fut la capitale de la province d'Aquitaine.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une épaisse muraille de six mètres d'épaisseur et dix de hauteur ceint la ville sur Modèle:Nobr. Celle-ci est réduite au sommet et flanc est du promontoire. Malgré la réduction drastique de la surface de la ville (l’amphithéâtre est laissé hors de l’enceinte, par exemple), la superficie enclose est l'une des plus grandes du Bas-Empire (Modèle:Unité), ce qui est probablement dû à la topographie du site<ref>Gérard Coulon, Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C., Paris, éd. Errance, 2006, coll. Hespérides Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

Saint Hilaire évangélise la ville au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les fondations du baptistère Saint-Jean datent de cette époque. La cité prend ensuite le nom définitif de Poitiers, en rapport avec le peuple des Pictons.

Moyen Âge

Fichier:Place du marché.jpg
La place du marché et son héritage médiéval.

Poitiers est caractérisé par son architecture médiévale. À cette époque, Poitiers tire parti de son site défensif, et de sa situation géographique, loin du centre du pouvoir franc. Siège d'un évêché depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville se développe également autour du monastère Sainte-Croix fondé par Radegonde, reine des Francs.

La ville est la capitale du comté de Poitiers, dont les comtes, longtemps également titrés duc d'Aquitaine dirigent une importante principauté regroupant plusieurs comtés et anciens comtés : Poitiers, Limoges, Angoulême, Périgueux, SaintesModèle:Etc. formant le duché d'Aquitaine. De 927 à 1216, Poitiers est la capitale du duché d'Aquitaine. Les ducs d'Aquitaine y construisent leur château et Aliénor d'Aquitaine y réside régulièrement.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le nom de Grand-rue apparaît dans les chartes. C'est la plus ancienne trace d'un nom de rue conservée en Europe. Cette rue correspond à la ligne de plus faible pente, et donc la moins fatigante, pour monter du gué (actuel pont) Saint-Joubert au plateau, et elle est un itinéraire remontant à l'Âge du Fer. Grossièrement orienté est-ouest, il sert d'axe decuman au quadrillage orthogonal des rues à l'époque romaine. C'est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que l'abbé Mellebaude fait construire l'hypogée des Dunes.

Fichier:Quartier-sainte-Radegonde-Poitiers.jpg
Quartier Sainte-Radegonde.

Une première tentative de création de commune a lieu, de façon autonome par les habitants en 1138 (peut-être par la confrérie Saint-Hilaire<ref>André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux {{#switch: XII

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}}, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais ({{#switch: –

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: –|-| – | – }}Modèle:S mini- siècles

}}) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, Modèle:5e, tome VIII (2002), à Poitiers Modèle:ISBN, Modèle:P.12</ref>), qui appellent les bourgs et villes voisins à former une ligue<ref>André Chédeville, Le mouvement communal en France…, Modèle:P..</ref>. La commune est rapidement supprimée par le roi de France. Aliénor d'Aquitaine fit construire une nouvelle muraille au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle longue de Modèle:Unité, enserrant tout le promontoire. Aliénor d'Aquitaine tenait sa cour à Poitiers. Sa demeure, le palais des ducs d'Aquitaine est devenu en partie le palais de justice de Poitiers à la Révolution française.

Fichier:PA00105788poitiers-enceinte porte de paris.JPG
Tour de la porte de Paris, vestige de l'enceinte fortifiée de Poitiers.

Lors de la révolte des fils d’Modèle:Noble, la ville reste fidèle au roi d’Angleterre, ce qui lui permet d’obtenir une charte communale vers 1175<ref>André Chédeville, Le mouvement communal en France…, Modèle:P..</ref>,<ref>Robert Favreau, « Naissance des communes en Poitou, Aunis, Saintonge et Angoumois », in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais ({{#switch: -

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}}) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, Modèle:5e, tome VIII (2002), à Poitiers Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, sur le modèle des Établissements de Rouen. La charte est confirmée par Aliénor d’Aquitaine en 1199, puis par les rois de France. Aliénor d’Aquitaine fait également des travaux au palais des comtes-ducs et construire un nouveau marché. Elle meurt à Poitiers en avril 1204, et la ville est prise par Philippe Auguste en le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> de la même année.

La ville accueille de nombreux pèlerins qui viennent vénérer les reliques de sainte Radegonde ou de saint Hilaire, certains poursuivant vers Saint-Jacques-de-Compostelle.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville échoit en apanage au troisième fils de Modèle:Noble, le duc de Berry (commanditaire des Très Riches Heures du duc de Berry). Il embellit le palais médiéval des comtes de Poitiers, en y aménageant notamment le donjon (dit tour Maubergeon). De même, il embellit l'ancien château triangulaire, visible dans le manuscrit des Très Riches Heures, au mois de juillet. En 1385 il fait construire un des premiers beffrois, le « gros horloge », aujourd'hui disparu.

Modèle:Article détaillé

En 1360, à la suite du traité de Brétigny, la ville, comme tout le Poitou, passe aux mains des Anglais. Du 22 au 25 septembre 1361, John Chandos, lieutenant du roi Modèle:Noble d'Angleterre et connétable d'Aquitaine, chargé d'appliquer le traité dans les provinces cédées à l'Angleterre, prend possession de la ville et de son château. Le maire Jehan Barré lui en remet les clefs. Jean Chandos les lui rend, puis il reçoit les serments de fidélité au roi d'Angleterre des principales personnalités de la ville. Il met en place une nouvelle administration de la province, sous l'autorité de Guillaume de Felynton, chevalier anglais, comme sénéchal du Poitou<ref>Procès-verbal de délivrance à Jean Chandos, commissaire du roi d’Angleterre, des places françaises abandonnées par le Traité de Brétigny, d’après le manuscrit du Musée Britannique - A. Bardonnet - Niort - 1867 Histoire passion.</ref>.

Le Modèle:Date-, grâce à quelques bourgeois infiltrés dans la ville, du Guesclin se fait ouvrir les portes de Poitiers et reprend la ville aux Anglais par surprise. Pour consolider cette conquête militaire, Charles V par son édit de Modèle:Date- accorde la noblesse au Modèle:1er aux maires de Poitiers. Poitiers est alors la première ville du royaume de France où une dignité devient anoblissante<ref name="lar">[1]</ref>. Les maires étaient élus pour deux ans.

Dans les premiers maires ayant été élevés à cette dignité, il est à noter que Guillaume Taveau le fut à plusieurs reprises entre 1388 et 1414. En épousant Sibille de Saint-Martin, il devint baron de Morthemer. Cette famille est l'une des plus anciennes du comté. Cette baronnie a eu un rôle important dans l'histoire du Poitou. Sa descendance a œuvré aux côtés des rois de France jusqu'à la Révolution<ref name="lar"/>.

Pendant la guerre de Cent Ans, la ville devient temporairement capitale du royaume de France et accueille le Parlement royal en 1418. C'est également à Poitiers que Jeanne d'Arc est examinée en 1429 avant de recevoir le commandement de l'ost royal.

Profitant de la faveur royale et de la présence de nombreux érudits parisiens exilés, Poitiers obtient la création d'une université en 1431. Elle compte Modèle:Unité à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Parmi la douzaine d'Universités ouvertes dans l'équivalent de la France actuelle, elle fut suffisamment renommée pour accueillir et former des esprits brillants tels que René Descartes, François Rabelais, Joachim du Bellay ou Pierre de Ronsard.

Les Hospitaliers

Le grand prieuré d’Aquitaine Modèle:Incise il comprenait la Bretagne, l'Anjou, la Touraine, le Poitou, l’Angoumois et le Saintonge<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il a été créé quelques années après la dévolution des biens de l'ordre du Temple<ref>dissout le Modèle:Date- par le pape Clément V.</ref> aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem<ref>à l'exception des biens de la péninsule ibérique, les Hospitaliers reçoivent les biens de l'Ordre du Temple le Modèle:Date-.</ref>. En Modèle:Date-, le grand maître Foulques de Villaret ayant été déposé, le pape Modèle:Noble prend la direction de l'Ordre. À la suite d'une demande de plusieurs dignitaires hospitaliers, il décide le démembrement du Prieuré de France, devenu trop important, et il crée deux autres prieurés, celui d'Aquitaine, et celui de Champagne.

Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la Révolution française

La ville s'assoupit à la Renaissance. De fait, peu de changements ont lieu dans le tissu urbain, à part le percement de la rue de la Tranchée, et la construction de ponts qui remplacent les anciens gués. Quelques hôtels particuliers datent de cette époque : hôtels Jean-Baucé, Fumé, Berthelot, notamment.

La ville tire sa prospérité essentiellement de ses fonctions administratives : justice royale, évêché, monastères, intendance et le Bureau des finances de la généralité de Poitiers. C'est d'ailleurs de l'intendance que viennent quelques évolutions à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : le comte de Blossac, intendant de 1750 à 1784, fait aménager un jardin à la française (voir espaces verts de Poitiers). Il fait également abattre la muraille d'Aliénor d'Aquitaine et aménager des boulevards sur leur emplacement.

L’Ancien Régime est une période où, malgré les antagonismes de classe très marqués, des solidarités temporaires pouvaient se nouer contre l’ennemi commun, souvent la monarchie en la personne des commis chargés de lever les impôts. Ainsi, en 1676, les bouchers, profession fortement organisée, se révoltent contre les commis des aides. Ils sont soutenus par le maire<ref>Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris, Gallimard, 2008, Modèle:Coll., Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. La Révolution est précédée à Poitiers de quelques moments de remise en cause du pouvoir royal : arrachage des affiches publiant les édits royaux à la fin du règne de Modèle:Noble<ref>Jean Nicolas, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref> avec une émeute rassemblant Modèle:Unité en Modèle:Date-<ref>Jean Nicolas, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

Depuis la Révolution

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de nombreuses casernes sont construites, faisant de Poitiers une ville de garnison. La gare est construite dans les années 1850, en 1899, la ville est desservie par un réseau de tramway comprenant trois lignes dont la jonction se fait place d'Armes.

En 1901, un fait divers<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> devient une affaire nationale et inspire à André Gide le roman La Séquestrée de Poitiers.

Fichier:Mobeye-ÉtéDesVilles-Poitiers-790.jpg
Copie du Manneken-Pis dans le hall de l'Hôtel de police de Poitiers.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Poitiers a accueilli le gouvernement belge en exil du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref>Dominique Bordier, « Quand Poitiers était la capitale de la Belgique », La Nouvelle République, Modèle:Date-.</ref>. Pour remercier la ville de son accueil, une copie du Manneken-Pis a été offert en 1950 par la Police belge. Un camp d'internement situé sur la route de Limoges, initialement établi pour accueillir des réfugiés espagnols, devient une étape sur la route des camps de la mort pour près de Modèle:Unité et de plus d'une centaine de Tziganes. Le Modèle:Date-, l'aviation américaine bombarde l'axe vallée du Clain / quartier de la gare / vallée de la Boivre. Modèle:Nobr ou immeubles sont rasés, plus de 2 000 sont largement endommagés. Le nombre de morts est inconnu de manière précise, entre plusieurs dizaines et une centaine<ref>http://www.poitou-magazine.com/1-234-Le-bombardement-de-Poitiers.php.</ref>.

La ville de Poitiers s'étend considérablement depuis les années 1960, avec la création de la ZUP des Couronneries et du quartier des Trois-Cités, et la création de grands axes routiers en rocade (avenue John-F.-Kennedy puis avenue du 11-Novembre) et en pénétration (voie André-Malraux), au-delà desquelles se développent dans les années 1970 d'autres quartiers (la Gibauderie, Beaulieu…), puis un nouveau contournement nord-est de la ville (RN147) à la fin des années 1980. L'urbanisation de la ville se poursuit encore vers l'est avec la ZAC de Saint-Éloi pendant les années 1990 et 2000.

L'activité de la ville bénéficie de la décentralisation industrielle depuis les années 1970, avec notamment l’implantation d’une usine Michelin (fermée en 2006), compagnie des compteurs Schlumberger (compteurs industriels et résidentiels).

Le projet du Futuroscope (bâti sur les communes proches de Jaunay-Marigny et de Chasseneuil-du-Poitou), construit en 1986-1987 sur une idée de René Monory, a permis le développement du secteur touristique de l’agglomération et a ouvert la cité à l’ère technologique et touristique. Aujourd’hui, Poitiers se visite en complément du parc, et bénéficie d’une clientèle de plus en plus européenne, notamment anglaise avec l’ouverture d’une ligne aérienne directe entre l’aéroport de Poitiers-Biard et Londres Stansted.

En écho aux mouvements sociaux de début de 2009, Poitiers voit des manifestations rassembler Modèle:Nombre le Modèle:Date-, et 30 000 le Modèle:Date-<ref>Didier Monteil, « Plus fort que l’anti-CPE et le 29 janvier », La Nouvelle République, numéro du 20 mars 2009, Modèle:P..</ref>. Le Modèle:Date- de la même année a lieu une manifestation anticarcérale où près de 300 militants de l'ultragauche brisèrent des vitrines et des abribus et taguèrent également sur le Baptistère Saint Jean, l'un des plus anciens monuments chrétiens de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, le tribunal déménage, il quitte ainsi l'ancien Palais des Ducs d'Aquitaine et s'installe dans ce qui était auparavant le lycée des Feuillants situé boulevard de Tassigny. La ville deviendra alors officiellement propriétaire du Palais des Ducs d'Aquitaine le Modèle:Date-. Une Modèle:3e s'ouvre ainsi pour le Palais, il fut résidence des duc d'Aquitaine et comtes de Poitou, puis Palais de Justice et maintenant centre consacré principalement à la culture. Il se veut désormais comme la porte d'entrée sur la ville. Toutefois de nombreuses années de travaux seront nécessaires afin de définitivement le rendre au public.

Politique et administration

Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de Poitiers sont les suivantes :

Élection Territoire Titre Nom Tendance politique - Début de mandat Fin de mandat
Municipales Poitiers Maire de Poitiers Léonore Moncond'huy Europe Écologie Les Verts Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Date- Modèle:Date-
Départementales Canton de Poitiers-1 - ouest et sud de Poitiers Conseillers départementaux Anthony Brottier et Aline Fontaine LREM Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | 2021 2028
Départementales Canton de Poitiers-2 - nord de Poitiers Conseillers départementaux Ludovic Devergne et Sarah Rhallab PS et DVG Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | 2021 2028
Départementales Canton de Poitiers-3 - est de Poitiers Conseillers départementaux Florence Harris et Grégory Vouhé PCF et DVG Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | 2021 2028
Départementales Canton de Poitiers-4 - sud de Poitiers Conseillers départementaux Catherine Bourgeon et Francis Gomez PS Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | 2021 2028
Départementales Canton de Poitiers-5 - sud-ouest de Poitiers Conseillers départementaux Alain Joyeux et Joëlle Peltier DVD Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | 2021 2028
Régionales Nouvelle-Aquitaine Président du conseil régional Alain Rousset PS Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Date- 2027
Législatives Première circonscription de la Vienne - nord de Poitiers Député Lisa Belluco EELV Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Date- Modèle:Date-
Législatives Deuxième circonscription de la Vienne - sud de Poitiers Député Sacha Houlié LREM Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Date- Modèle:Date-

Cantons

Poitiers est chef-lieu de cinq cantons :

Communauté d'agglomération

Poitiers fait partie du Grand Poitiers qui, à sa création, regroupait les communes de Biard, Buxerolles, Chasseneuil-du-Poitou, Fontaine-le-Comte, Mignaloux-Beauvoir, Migné-Auxances, Montamisé, Poitiers, Saint-Benoît et Vouneuil-sous-Biard. Au Modèle:Date-, les communes de Béruges et Croutelle sont entrées dans l'agglomération, ainsi que Ligugé le Modèle:Date-. La communauté d'agglomération totalise Modèle:Nb (valeur 2012). En 2016, Grand Poitiers s'élargit à Modèle:Nb et compte Modèle:Nb.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Modèle:Résultats élections communes françaises

Administration municipale

Modèle:…

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Instances judiciaires et administratives

  • Palais des Ducs d'Aquitaine abritant le palais de justice jusqu'en 2019, puis le Palais de Justice est transféré dans la nouvelle cité judiciaire créée dans l'ancien lycée des Feuillants.
  • Tribunal administratif de Poitiers
  • Hôtel de police de Poitiers.
  • Commissariat de police des Couronneries.
  • Commissariat de police des Trois Cités.

Jumelages

Population et société

Démographie

Selon l'usage et les principaux dictionnaires, le gentilé de Poitiers est Poitevins (comme celui des habitants du Poitou)<ref>Poitevin sur le Trésor de la langue française informatisé ; consulté le 26 novembre 2015</ref>,<ref name="Larousse">Larousse, Grand Larousse universel, Paris, Larousse, 1999</ref>,<ref>Josette Rey-Debove, Alain Rey, Le nouveau Petit Robert, version électronique, 2010</ref>. Les gentilés Pictaves ou Pictaviens<ref>Par exemple : Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 17/07/2008.</ref>, formés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à partir du nom du peuple celte des Pictavii en latin (les Pictons en français) pour distinguer les habitants de Poitiers de ceux du Poitou, sont ignorés par les dictionnaires courants<ref name="Larousse"/> et ne se sont jamais imposés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

La densité de population de la commune est de 2 138 Modèle:Hab./km2. Celle du département est de 63 Modèle:Hab./km2. Elle est de 72 Modèle:Hab./km2 pour la région Nouvelle-Aquitaine et de 120 Modèle:Hab./km2 pour la France métropolitaine (INSEE- Recensement de 2020).

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 49,5 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (35,1 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à Modèle:Nobr (20 %) est inférieur au taux départemental (28,7 %).

En 2020, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 54,06 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,78 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Fichier:Sciences Po Poiters.jpg
Hôtel Chaboureau.

La ville de Poitiers a une ancienne tradition universitaire. L'université de Poitiers a été fondée en 1431 et a formé plusieurs penseurs ou écrivains renommés : Descartes, Bacon, Du Bellay ou Rabelais.

Poitiers est actuellement la ville la plus étudiante de France (avec plus de Modèle:Nombre), en considérant la proportion d'étudiants à la population totale (environ 22 %). Elle possède deux sites universitaires : le centre-ville et le domaine universitaire de Poitiers (nommé aussi campus).

L'université de Poitiers<ref>Site de l'université de Poitiers</ref> accueille douze composantes :

  • sept Unités de formation et de recherche (UFR), dites facultés, (Droit et Sciences sociales, Médecine et pharmacie, Sciences humaines et arts, Lettres et langues, Sciences du sport, Sciences fondamentales appliquées, Sciences économiques) ;
  • six instituts (IUT d'Angoulême, IUT de Poitiers, institut d'administration des entreprises de Poitiers, Institut de préparation à l’administration générale, Instituts des risques industriels assurantiels et financiers, Institut universitaire de formation des maîtres, avec deux sites à Angoulême et Niort) ;
  • une grande école d'ingénieurs : l’École nationale supérieure d'ingénieurs de Poitiers (ENSI Poitiers) sur le campus.

Elle accueille également en grand nombre de centres de formation privés, comme l'Isfac. L'École nationale supérieure de mécanique et d'aérotechnique (ENSMA) est une école d'ingénieurs qui se situait précédemment à Poitiers. L’École supérieure de commerce et de management (ESCEM) a ses locaux en ville.

Depuis 1991, l’ENSMA et une partie de la faculté des sciences (le SP2MI) ont été déplacés sur la technopole du Futuroscope. Le Centre d'études supérieures de civilisation médiévale (CESCM) est un pôle de recherche de référence dans son domaine, il est hébergé dans l'hôtel Berthelot du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Depuis 2001, la ville de Poitiers accueille le campus délocalisé « Premier cycle Amérique latine, Espagne et Portugal » de l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po Paris). Depuis 2019, le campus est hébergé dans l'ancien collège des Jacobins, rebaptisé collège Aliénor, rue Jean-Jaurès<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Parmi les collèges de Poitiers, le collège privé de l’union chrétienne de Saint-Chaumond a deux bâtiments séparés de plusieurs kilomètres : l'un en centre-ville est réservé exclusivement aux filles, et l'autre à La Gibauderie est réservé aux garçons. Les élèves reçoivent un enseignement catholique qui a été l'objet de polémiques car jugé traditionaliste<ref>Il n’y aura que des garçons au collège Saint-Chaumond, Poitiers-ma-ville, publié le 24 août 2009, consulté le 19 juin 2010</ref>,<ref>Jean-Michel Gouin, « Darwin contesté à l’union chrétienne ? », La Nouvelle République, publié le 10 mai 2010, consulté 19 juin 2010.</ref>.

Le lycée Camille-Guérin, situé au sud-est de la ville, compte plusieurs classes préparatoires littéraires, scientifiques, et économiques et commerciales. Le lycée Aliénor d'Aquitaine accueille des classes préparatoires économiques. Le lycée polyvalent Nelson-Mandela possède une classe préparatoire scientifique, ainsi que deux BTS. Enfin, le Lycée général et technologique du Bois d'Amour compte plusieurs filières d'enseignement de BTS. De plus, le centre-ville est doté du lycée Victor-Hugo, anciennement lycée de jeunes filles.

Manifestations culturelles et festivités

  • Les rencontres cinématographiques Henri-Langlois, rebaptisées Poitiers Film Festival, festival du film et du court-métrage.
  • La Gamers Assembly, plus importante manifestation française de jeux vidéo, regroupant des équipes venant de toute l'Europe. En 2019, Modèle:Nombre et Modèle:Nombre ont participé à la Modèle:19e édition de la gamers assembly.
  • Les Expressifs : le festival annuel du spectacle de rue.
  • Trouver Sonnette à son Pied : le festival en appartements et autres lieux insolites.
  • La Semaine estudiantine, organisée au printemps par les Bitards.
  • Les Rencontres Gourmandes du Poitou, manifestation organisée par la Confrérie de la Grand'Goule.
  • Make Art : festival consacré aux mondes du logiciel libre et des arts numériques.
  • BRUISME : festival consacré aux musiques improvisées et expérimentales, organisé par l'association Jazz à Poitiers.
  • Le festival Filmer le Travail : festival cinématographique et photographique autour de l'image dans le monde du travail.
  • Le festival Raison d'agir : festival qui vise à croiser les expériences individuelles et collectives avec les savoirs issus des sciences sociales.
  • Le Poitou Bière Festival : festival des passionnés de la bière artisanale et locale en Poitou.
  • Traversées : un événement artistique et culturel qui s'articule autour du Palais des Ducs d'Aquitaine et d'une quinzaine d'autres sites patrimoniaux de Poitiers. La première édition a lieu du 12 octobre 2019 au 19 janvier 2020. Traversées serait amené à être une biennale d'art contemporain (et donc à revenir tous les deux ans). Pour cette première, c'est l’artiste sud-coréenne Kimsooja qui est le fil conducteur de l’événement, entourée d'une vingtaine d'autres artistes d'art contemporain.

Santé

Sports

  • Le Stade poitevin est le club omnisports de la ville, fondé en 1900. Il englobe notamment une équipe de rugby évoluant en Fédérale 3, une équipe de football américain qui évolue en championnat national D3 depuis la saison 2014-2015, une fameuse équipe de volley-ball évoluant au plus haut niveau national en Ligue A (et qui l'a même remporté) et d'une équipe de football, le Stade Poitevin Football Club fondéé en 1921. Cette dernière évolue aujourd'hui en National 3, et est membre de la Ligue du Centre-Ouest. Son principal fait d'armes est un quart de finale de la Coupe de la Ligue joué en 1997-1998 à Bordeaux (perdu 4-3) si l'on prend en compte l'historique du Stade Poitevin PEPP.
    Le club compte à son actif 3 titres de champion du Centre-Ouest en division d'honneur et 6 Coupes du Centre-Ouest.
  • Le Poitiers Basket 86 est le club de basket de la ville, qui évolue actuellement en Pro B, après quatre années consécutives en Pro A. Champion de Pro B en 2008/2009 (en battant son grand rival Limoges CSP en finale), le club créé en 2004 (issu d'une fusion entre le Stade Poitevin et le CEP) découvre donc le haut niveau. Le club a notamment révélé le joueur français Evan Fournier qui évolue désormais en NBA.
  • Le Poitiers Étudiants Club, club omnisports poitevin lié à la population étudiante de la ville, dispose d'une section handball aujourd'hui sous le nom de Grand Poitiers Handball 86, avec une équipe masculine et féminine évoluant respectivement en Championnat de France masculin de handball de Nationale 2 2019-2020 pour les garçons et en Championnat de France féminin de handball de Nationale 2 2019-2020 pour les filles.
  • L'athlétisme est représenté l'Entente Poitiers Athlétisme 86 et la section athlétisme du Poitiers Étudiants Club. Elles évoluent au stade Paul-Rébeilleau.
  • Le Poitiers TTACC 86 est le principal club de tennis de table de la ville. Fruit de la fusion en 2007 entre l'ASPTT Poitiers, le CEP Poitiers et le CCL Fontaine-le-Comte, le club monte pour la première fois de sa très jeune histoire en Championnat de Pro B, en 2011, grâce à son équipe féminine. Elle retrouve le Championnat de Pro A à la suite de la saison 2014/2015.
  • Au mois de mai se déroule le marathon Poitiers-Futuroscope.
  • Le golf de Poitiers-Châlons est situé au nord du campus, sur la commune. Il est entretenu par l'université de Poitiers, fait unique sur le continent européen. Des extérieurs peuvent y jouer mais il est principalement réservé aux étudiants.

Médias

Presse locale

  • La Nouvelle République du Centre-Ouest : La Nouvelle République est un quotidien issu de la Résistance dont le premier numéro paraît le samedi Modèle:Date- avec un tirage de Modèle:Unité. Il est diffusé sur cinq départements du centre-ouest, dont la Vienne. Le siège du groupe La Nouvelle République est situé à Tours.
  • Centre-Presse : ce quotidien d'information local est diffusé dans le seul département de la Vienne. Il appartient aujourd'hui au groupe La Nouvelle République.
  • 7 à Poitiers : ce quotidien gratuit parait toutes les semaines et traite de l'actualité propre à la ville de Poitiers et à son agglomération.

Télévision régionale

France 3 Poitou-Charentes est la seule chaîne locale depuis la disparition de Villages tv en 2011. On peut la capter à Poitiers grâce au site TDF situé près de l'Hôpital des Champs. La chaîne régionale publique est situé au 35 rue Léopold Sédar Senghor, près de l'aéroport, depuis son déménagement de son site historique des Couronneries.

Radios locales

Poitiers dispose de plusieurs radios locales, dont quatre associatives (catégorie A), deux commerciales (catégorie B), une nationale avec décrochages locaux (Catégorie C) et une publique :

  • France Bleu Poitou (87.6 FM) est la radio locale publique émettant dans la Vienne et les Deux-Sèvres. Elle est arrivée en 2002 ;
  • rMZ (88.9 FM) est la radio associative du Lycée Nelson Mandela, situé rue de la Bugellerie ;
  • delta FM (90.2 FM) est la radio associative implantée au Lycée pilote innovant international de Jaunay-Clan, situé tout près du Futuroscope ;
  • Forum (91.7 FM) est une radio régionale émettant depuis Orléans. Elle appartient au Groupe 1981 qui détient plusieurs autres radios locales ;
  • Chérie FM Poitiers (93.3 FM) est la déclinaison locale de la radio nationale Chérie FM à destination des poitevins. C'est la seule radio dans ce cas-là sur Poitiers. Sa programmation musicale vise un public essentiellement féminin ;
  • RCF Poitou (94.7 FM) est la radio locale de la communauté chrétienne du Poitou. Elle s'appelait « RCF Accords » mais proposait un autre programme plus local que sa consœur d'Angoulême ;
  • Radio Pulsar (95.9 FM) est la radio étudiante de Poitiers. Elle est basée à l'Université de Poitiers depuis que le lycée des Feuillants est fermé (2010) ;
  • Alouette (98.3 FM) est une radio régionale basée aux Herbiers, en Vendée. Sa couverture va d'une partie de la Bretagne jusqu'au Limousin.

Cultes

Catholicisme

Protestantisme

Judaïsme

  • Synagogue, boulevard Jeanne d'Arc.

Orthodoxie

  • Église orthodoxe Saint-Savin et Saint-Cyprien, rue Émile Faguet.
  • Église orthodoxe de la Trinité-Saint-Hilaire, avenue de le Libération.

Islam

Autres

  • Salle du royaume des témoins de jehovah, rue Chardonnerets.
  • Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, avenue Iaroslav.

Économie

Revenus et fiscalité

Le niveau de vie médian pour cette localité est de Modèle:Euro par an, soit un niveau moins élevé (-10,74 %) que le revenu médian national, estimé à Modèle:Euro.

Le taux de pauvreté (21,1 %) est nettement supérieur au taux de pauvreté français (13,9 %).

Près de 48,4 % des foyers fiscaux de la commune sont non imposables<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Grandes entreprises

Poitiers est le siège social de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> réalisant plus de dix millions d'euros de chiffre d'affaires.

Poitiers était, jusqu'en 2011, le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de la Vienne (déménagé sur la technopole du Futuroscope à Chasseneuil-du-Poitou). Elle gère l’aéroport de Poitiers-Biard.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé Poitiers et Grand Poitiers ont le label Villes et Pays d'Art et d'Histoire.

Architecture religieuse

La ville de Poitiers, aujourd'hui encore surnommée la « ville aux cent clochers », compte de nombreuses églises. Reconnue internationalement pour son architecture de l'époque romane, la ville de Poitiers est l'écrin de nombreux édifices religieux d'envergure comme l'église Notre-Dame-la-Grande ou l'église Saint-Hilaire.

Antiquité tardive et haut Moyen Âge
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Baptistère Saint-Jean.
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Vitrail de la Crucifixion (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) dans la cathédrale Saint-Pierre.
Période romane
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Église Sainte-Radegonde, console sculptée (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
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}}). Elle abrite l'ancienne cloche de l'Université qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. C'est l'une des plus anciennes de France avec celle de l'église Saint-Meriadec à Pontivy datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et celle en fer forgé de Rocamadour qui remonterait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

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}}), ancienne paroisse de quartier, aujourd'hui auditorium pour le Conservatoire à Rayonnement Régional.

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}}) ancienne paroisse, vestiges d'une voûte romane et d'un grand fenestrage gothique flamboyant (privé).

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}), ruinée par les guerres de religion, devenue au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l'hôpital Pasteur (ancien). Vestiges romans découverts en fouille au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Période gothique
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}}, de style gothique Plantagenêt).

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}), fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle puis reconstruite plusieurs fois, vestiges visibles dans la galerie commerciale des Cordeliers. Voûtes Renaissance à caissons.

  • Église Saint-Savin-Saint-Cyprien, rue Émile-Faguet ({{#switch: -
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}), très restaurée dans les années 1880.

Époque moderne
Fichier:Sur les toits de l'école des Beaux-Arts de Poitiers.JPG
Clocher du collège des Jésuites (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
Fichier:Vue d'ensemble-du-retable de la chapelle Saint-Louis de Poitiers.jpg
Chapelle Saint-Louis.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
  • Chapelle du Sacré-Cœur des Feuillants, rue Pré Abbesse, énorme édifice de style Restauration, construit à partir de 1818.
  • Palais de justice de Poitiers et ancien lycée des Feuillants, inscrit partiellement au titre des monuments historiques fut construit entre 1858 et 1864 par le révérend père Tournesac, architecte de formation (également auteur du Gésù et de la chapelle des Sœurs de la Providence). En 2016, le site est renové pour accueillir la nouvelle cité judiciaire dès 2019.
  • Chapelle de l'abbaye des filles de Notre-Dame, rue de la Trinité (années 1840), aujourd'hui amphithéâtre Venance-Fortunat de la maison diocésaine.
  • Chapelle du Gésu, rue Édouard-Grimaux (milieu Modèle:S mini-), chapelle Jésuite, œuvre du père Tournesac, anciennes archives départementales puis hôtel.
  • Église Sainte-Thérèse-Sainte-Jeanne-d'Arc, rue de l'Aviation (1867) ancienne chapelle du lycée Victor-Hugo, démontée et reconstruite dans le quartier des Rocs dans les années 1930, aujourd'hui paroisse.
  • Ancienne chapelle du collège des frères de Saint-Gabriel puis du collège Saint-Stanislas, rue Ancienne Comédie (années 1880), de style romano-byzantin elle est aujourd'hui convertie en salle de conseil de Région.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Autres Édifices religieux

  • Église Saint-Martin, avenue de la Libération.
  • Église Sainte-Bernadette, rue de la Tourelle.
  • Chapelle de collège de la Providence, rue René-Descartes.
  • Chapelle du couvent des Dominicains, rue Pascal-Lecoq.
  • Chapelle de l'école Cornet Coligny, boulevard Coligny.
  • Chapelle des Filles de la Sagesse, rue Cueille-Mirebalaise.
  • Chapelle des Gaillards, rue Gaillards.
  • Chapelle de ancien hôpital de la Charité, rue Sarrail.
  • Chapelle de l'hôtel de Briey, Grand-Rue
  • Chapelle ancien hôtel-Dieu, rue Hôtel-Dieu.
  • Chapelle Notre-Dame de l'Annonciation, avenue de la Libération.
  • Chapelle Notre-Dame des gens du voyage, boulevard Anatole.
  • Chapelle Notre-Dame de la Salette, rue Feuillants.
  • Chapelle Saint-Hilaire entre les Églises, impasse de la Cathédrale.
  • Chapelle Sainte-Croix du Pas de Dieu, rue Sainte-Croix.
  • Chapelle Sainte-Marie-Reine-des-Cœurs, rue Montbernage.
  • Chapelle des Sœurs de Picpus, rue Théophraste-Renaudot.
  • Chapelle de la congrégation Union Chrétienne, rue Sainte-Radegonde.
  • Vestiges église Saint-Martin entre les deux églises, impasse de la Cathédrale.
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Fichier:St-Cyprien-Poitiers-86.jpg
Église Saint-Cyprien (1964), aux Trois-Cités.

Architecture militaire

  • Vestiges de la muraille du Bas-Empire ({{#switch: -
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}}) dans le square des Cordeliers, rue des Carolus, dans la médiathèque.

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}}).

  • Tours de cette même muraille dans la vallée de la Boivre ({{#switch: -
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}}) (actuels établissements de la poste).

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: , fin|-| – | , fin }}Modèle:S mini- siècle

}}).

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Les Très Riches Heures du duc de Berry, mois de juillet avec le château triangulaire de Poitiers, musée Condé, ms.65, f.7v

Architecture civile

Fichier:Palais de justice 2012.jpg
Le Palais des Ducs d'Aquitaine et ancien palais de justice de Poitiers.
Néolithique
Antiquité
Période romane
  • Vestiges de maisons romanes rue Jean-Bouchet, place de la Cathédrale et du Cardinal-Pie.
Période gothique
Fichier:Vieilles maisons 16.JPG
Maison dite « des Trois-Clous ».
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}) ancien palais de justice de Poitiers, avec notamment la tour Maubergeon (ancien donjon réaménagé à la fin du Moyen Âge) et la salle dite salle des Pas Perdus (ancienne Aula du palais d'Aliénor d'Aquitaine) et la « Belle Cheminée ».

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}) rue de la Chaîne, place du Marché-Notre-Dame, rue de la Regratterie, rue des Vieilles-Boucheries.

Renaissance
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
  • Hôtel Isaïe de Rochefort, (1599-1629) élégant hôtel particulier, aujourd'hui DRAC Poitou-Charentes.
  • Hôtel Pinet, (vers 1662) construit pour Jean Pinet, receveur général des finances, aujourd'hui présidence de l'Université.
  • Ancien hôpital (1687-1682).
  • Hôtels particuliers rue Descartes, rue Saint-Germain et Grand'Rue.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
  • Hôtel de Nieul, (vers 1785) de Modèle:Style Louis XVI place du Maréchal-Leclerc.
  • Hôtel Vétault, (vers 1790) rue de la cathédrale. Un autre hôtel (1783) du même nom se trouve rue Carnot.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Architecture Art Déco
Fichier:Bâtiment de la Société Générale de Poitiers.jpg
Façade Art Déco (1928) sur la place du Maréchal-Leclerc.
Fichier:Ancien-théâtre-municipal-de-Poitiers-décembre-2013.jpg
Ancien Théâtre Municipal (1954), place du Maréchal-Leclerc.
Monuments commémoratifs et statues
Fichier:Notre-dame des dunes.jpg
Notre-Dames des Dunes (1876).

Ouvrages d’art

Fichier:Pont Joubert.jpg
Le pont Joubert sur le Clain.
Fichier:Poitiers-tunnel-du-chemin-de-fer.jpg
Tunnel du chemin de fer, orné des armoiries de la ville.
  • Ponts :
    • sur le Clain :
      • pont Joubert (pont médiéval, à sens unique depuis début 2015),
      • pont Neuf, construit par l'ingénieur Barbier en 1778 (routier, quatre voies),
      • pont Saint-Cyprien (routier, quatre voies),
      • pont de la Pénétrante (voie rapide, années 1970),
      • pont de Rochereuil (routier, deux voies),
      • pont de l’Intendant Le Nain (routier, trois voies),
      • pont de chemin de fer (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, deux voies) ;
    • sur la Boivre :
      • pont Achard (également au-dessus des voies de chemin de fer).
  • Autres :
    • tunnel du chemin de fer, ornée de portiques imitant des portes de ville médiévales (1849-1850).

Patrimoine naturel

Modèle:Article détaillé Le plus célèbre est le parc de Blossac siège d'un petit parc animalier. La communauté d'agglomération de Poitiers mène un effort d'extension des espaces verts, notamment le long des vallées du Clain et de ses affluents. Ces terrains autrefois construits sont souvent en zone inondable. Ces nouveaux espaces verts s'ajoutent aux squares et jardins publics plus anciens.

Fichier:Parc de Blossac 2012.jpg
Parc de Blossac.

La forêt de Moulière et le bois de Saint-Pierre

Musées

Poitiers compte trois musées dont deux réunis en une seule administration. Yves Bourel, conservateur et ancien directeur du musée de l’Hôtel Sandelin<ref>Hôtel Sandelin Modèle:Lien archive.</ref> à Saint-Omer, a dirigé le début de la restructuration des musées de Poitiers et du lancement du projet pôle muséal de la ville de Poitiers. Il quitte la direction des musées en Modèle:Date-.

Fichier:Musee de Chievres.jpg
Musée Rupert-de-Chièvres.
Musée Sainte-Croix
C'est le plus grand musée de la ville. Construit en 1974 sur les plans de l'architecte poitevin Jean Monge, le musée Sainte-Croix se dresse à la place de l'ancienne abbaye Sainte-Croix. C'est une vaste structure de béton et de verre, dans le plus pur style des années 1970. Il accueille en exposition permanente les époques de la préhistoire à l'art contemporain, en passant par la période médiévale et les Beaux-Arts. Il possède notamment plusieurs sculptures majeures de Camille Claudel.
Musée Rupert-de-Chièvres
Deuxième musée de la ville de Poitiers, le musée Rupert-de-Chièvres est un ancien hôtel particulier situé en plein centre-ville, entre la préfecture et l'hôtel de ville. Le musée couvre les périodes inexplorées par le musée Sainte-Croix, du {{#switch: au
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}}. Hypogée de Mellebaude est le troisième musée de la ville de Poitiers. Situé sur la colline des Dunes, c'est un témoignage unique du paléo-chrétien.

Œuvres

Les œuvres peuvent se trouver dans l’un ou l’autre des deux musées.

Établissements culturels

  • Médiathèque François-Mitterrand.
  • Espace Mendès-France, centre de culture scientifique, technique et industrielle.
  • Le Confort moderne, salle de concert et d'exposition gérée par l'association l'Oreille est Hardie, où programme également l'association Jazz à Poitiers.
  • La Fanzinothèque, première bibliothèque de fanzines en France.
  • Le conservatoire national de région.
  • Théâtre Auditorium de Poitiers (TAP) : scène nationale proposant théâtre, danse, cinéma art et essai.
  • Le cinéma salle art et essai Le Dietrich.
  • Le Carré Bleu.
  • Maison des jeunes et de la culture (MJC) quartier des Couronneries
  • Palais des Ducs d'Aquitaine

Ville de garnison

Éloignée des frontières, située à un nœud de communications et à proximité d’un champ de tir, la ville de Poitiers a accueilli de nombreuses unités militaires en garnison.

  • Artillerie :
    • le [[20e régiment d'artillerie|Modèle:20e d’artillerie]] : dissous en 1996,
    • le [[33e régiment d'artillerie|Modèle:33e d’artillerie]],
    • le [[49e régiment d'artillerie|Modèle:49e d’artillerie]] : créé à Poitiers en 1911, il y reste jusqu’en 1914,
    • le [[109e régiment d'artillerie lourde|Modèle:109e d’artillerie lourde]] ;
  • matériel :
  • transmission :
  • cavalerie :
    • en 1832 : le [[4e régiment de hussards|Modèle:4e de hussards]] ;
  • infanterie :
    • le [[125e régiment d'infanterie|Modèle:125e d’infanterie]].
  • Actuellement, sont présents à Poitiers :

Personnalités liées à la commune

Modèle:Article détaillé

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Article connexe

Modèle:Blason commune

Fichier:Poitou Arms.png
Armoiries de Richard de Cornouailles, prétendant Plantagenêt au comté de Poitiers<ref>http://ouest.heraldique.free.fr/poitou_armoiries.htm.</ref>.
Fichier:Logo Poitiers 2010.jpg
Logotype de 2010 à 2021

Les sceaux des anciens comtes héréditaires du Poitou ne nous présentent pas d'armoiries visibles. C'est Guillaume, frère d’Henri II (roi d'Angleterre), et comte de Poitiers, qui porte le premier en tant qu’armes personnelles, les armes au lion rampant. Richard Cœur-de-Lion et Othon IV, comtes de Poitiers, portent également ces armes. C’est le dernier prétendant Plantagenêt au comté de Poitiers, Richard de Cornouailles, frère du roi Henri III (roi d'Angleterre), qui nous fait connaître les couleurs de ces armes et qui vulgarise leur usage<ref>Historia minor, par Mathieu Paris & Catalogue of english medieval Rolls of arms Modèle:N°, par Wagner</ref>. Richard portait : d'argent au lion de gueules couronné d'or à la bordure de sable besantée d'or. Ces armes entrent dans plusieurs grandes maisons, qui ont la charge honorifique de lever la bannière du Poitou, comme les Mauléon ou les Châtellerault. Ceux-ci regroupaient la milice municipale de Poitiers derrière la bannière du Poitou, portant ces armes.

Les armes au lion rouge ont servi de base aux armes héraldiques d’officiers royaux de la province (maréchaux et sénéchaux du Poitou) et de villes : Châtellerault, Mauléon et Poitiers<ref>Armoiries de la ville de Poitiers (1872).</ref>, capitale du Poitou. Cette dernière ville a même conservé la version besantée du prince de Cornouailles, avec un chef aux lys d'or des rois de France, mêlant ainsi les armes des deux ennemis capétiens et Plantagenêt sur son blason.

Il existe encore de très nombreuses représentations de ces armes en vitraux ou sculptées à Poitiers<ref>« Les armoiries des comtes de Poitiers », in Revue française d'héraldique et de sigillographie, Modèle:8e année, 1952, Modèle:P. ss.</ref>.

Le chef de France (d'azur à trois fleurs de lys d'or) surcharge la partie haute de la bordure et ses trois besants depuis que la ville fut rattachée au royaume de France. Elle le conserva sous domination anglaise. Le blasonnement actuel sous-entend une bordure chargées de 8 besants (valeur défaut pour le besanté). Cependant, les représentations les plus fréquentes présentent 9 besants visibles, ce qui, avec les trois cachées par le chef brochant, conforte la thèse de 12 besants de Victor Adolphe Malte-Brun<ref>En effet ce dernier, dans la France illustrée, tome V (1884), blasonne ainsi : D'argent, au lion de gueules, à la bordure de sable, chargée de 12 besants d'or, au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lys d'or. (alias : D'or, au lion grimpant de sable, à la bordure du même, chargée de 12 besants d'or, au chef d'azur, semé de fleurs de lys d'or).</ref>.

Le logo de la ville de 2010 à 2021 reprenait les couleurs des armoiries. La communauté d'agglomération du Grand Poitiers et l'office de tourisme de Poitiers utilisaient une déclinaison de ce logo avec des couleurs différentes.

Fin décembre 2021, la ville se dote d'un nouveau logo<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Poitiers dans la culture

Le nom de la ville en moyen français, Poictiers, a inspiré l'écrivain américain James Branch Cabell pour créer le Poictesme. Cette province historique française fictive sert de cadre à sa série littéraire de fantasy satirique Modèle:Lien<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

INSEE

Modèle:Article détaillé <references group="I"/>

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail