Kervignac
Modèle:Infobox Commune de France Kervignac {{#ifeq:1|0|[kɛʁviɲak]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
Géographie
Localisation
Elle constitue Blavet Bellevue Océan Communauté, avec Merlevenez, Nostang, Plouhinec et Sainte-Hélène.
Communes limitrophes
Relief, géologie et hydrographie
Modèle:Images La commune de Kervignac est séparée de la commune de Lanester par l'estuaire du Blavet dont le franchissement est rendu possible grâce au pont du Bonhomme.
La commune a une superficie de Modèle:Unité. Le paysage peu vallonné est formé à l'ouest d'un plateau qui domine le Blavet dans sa partie nord, tandis que le sud vers Saint-Sterlin est bordé de larges vasières de slikke et de schorre.
Les altitudes sont comprises entre 70 mètres et le niveau de la mer. Les points culminants se trouvent dans la partie nord de la commune, près de Coët Sapin et du hameau de Castello ; la majeure partie du finage communal forme un plateau situé autour d'une cinquantaine de mètres dans la moitié nord de la commune (par exemple autour d'une cinquantaine de mètres entre Lotuën et Kerbalay et près du Blavet entre Locguénolé et le Pont du Bonhomme) et s'abaissant progressivement vers le sud, devenant une plaine située vers 20 mètrs d'altitude ou même moins par endroits (12 mètres près de la chapelle Saint-Efflam par exemple). Le bourg est vers 45 mètres d'altitude.
Le sous-sol est constitué majoritairement de granit ; du gneiss et du micaschiste affleurent dans la partie nord de la commune<ref name="Présentation de la commune de Kervignac">Modèle:Lien web.</ref>.
Outre l'estuaire (ria) du Blavet, dont Kervignac borde la rive gauche, deux petits fleuves côtiers, le Riant et le Ruisseau du Moulin de Saint-Georges traversent le finage communal ; ce dernier sert de limite communale, côté est de la comune, avec Brandérion et alimente un chapelet d'étangs, près du château de Kerlivio (situé en Brandérion) d'une part, puis plus en aval l'étang de Coëtrivas, avant de se jeter dans la partie nord de la rivière d'Étel. Le Riant et plusieurs de ses affluents, qui ont leurs sources à l'ouest du bourg drainent la partie sud-ouest de la commune avant de la quitter pour traverser Riantec et se jeter dans la Petite mer de Gâvres.
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La rive gauche de la ria du Blavet vue depuis le sentier littoral à hauteur de Saint-Sterlin en aval du pont du Bonhomme ; à l'arrière-plan Lanester.
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La rive gauche de la ria du Blavet vue depuis le sentier littoral à hauteur de Saint-Sterlin en aval du pont du Bonhomme ; à l'arrière-plan Lanester.
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Schorre le long de la rive gauche de la ria du Blavet près de Kergatamignan le long du sentier piétonnier littoral.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Transports
La construction du Pont du Bonhomme en 1905 a permis une liaison routière directe avec Lorient, sans faire le détour par Hennebont comme c'était le cas jusque-là. Un nouveau pont l'a remplacé en 1974, seules les piles du premier pont ont été conservées. Modèle:Article détaillé Au nord de la commune se trouve l'échangeur entre la RN 165, voie express reliant Nantes à Brest via Lorient la RN 24 reliant Rennes à Lorient, aussi voie express. Kervignac est desservi par l'échangeur de Locoyarne (situé sur le territoire de la comune d'Hennebont).
La commune est aussi traversée par deux autres routes très fréquentées : la D 781 (ancienne Route nationale 781), axe nord-sud venant d'Hennebont et de l'échangeur de Locoyarne, traverse la partie ouest de la commune et dessert ensuite côté sud Locmiquélic, Riantec et Port-Louis ; la D 194, axe ouest-est, vient côté ouest de Lorient et Lanester, entre sur le territoire de Kervignac via le Pont du Bonhomme, croise la D 781 au carrefour giratoire de Kernours, traverse la partie sud du finage communal et poursuit son tracé vers le sud-est en direction de Merlevenez et Étel. L'ancienne Route nationale 165, désormais D 765, traverse l'extrême nord du territoire communal et est raccordé à la voie express RN 24 par un échangeur.
Mais le bourg de Kervignac est à l'écart de ces grands axes de circulation, desservi seulement par des routes secondaires, la principale étant la D 9 qui vient d'Hennebont. Mais le bourg est raccordé par diverses routes aux grands axes de circulation routière précités.
La ligne ferroviaire venant de Nantes via Vannes et se dirigeant vers Lorient et Quimper, anciennement dénommée Ligne de Savenay à Landerneau, désormais ligne pacourue par des TGV Atlantique traverse la partie nord de la commune, mais Kervignac ne dispose pas de gare, la plus proche étant clle de Lorient. Kervignac a disposé par contre pendant quelques années, entre 1921 et 1934 d'une gare située juste à l'ouest du bourg sur la ligne de chemin de fer d'intérêt local et à voie métrique des Chemins de fer du Morbihan venant de Port-Louis et allant, via Hennebont, jusqu'à Baud.
Paysages et habitat
La commune présentait traditionnellement un paysage de bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux (appelés localement "villages") et fermes isolées, mais ce payage a été modifié lors du remembrement qui a créé de grandes parcelles agricoles.
Le bourg, traditionnellement de très modeste dimension, a beaucoup grossi dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en raison de la proximité de l'agglomération de Lorient, surtout depuis la construction du premier Pont du Bonhomme ouvert à la circulation en 1904 qui a facilité les communications avec Lanester et Lorient et, malgré le coup d'arrêt et le traumatisme des destructions de la Seconde Guerre mondiale, depuis les Trente Glorieuses avec la construction de nombreux lotissements par périurbanisation à sa périphérie. Quelques parties du finage comunal ont connu une rurbanisation (notamment autour de Kernours et à proximité du Pont du Bonhomme à l'ouest de la commune, ainsi qu'autour du Porzo au nord-ouest de la commune, en raison de la proximité de la ville d'Hennebont. Une importante zone d'activité économique, dite du Braigno, s'est développée à proximité de l'échangeur des deux voies expresses RN 24 et RN 165. Le reste de la commune a pour l'essentiel échappé à la rurbanisation, y compris la zone littorale de la rive gauche de l'estuaire du Blavet, en raison des falaises de plusieurs dizaines de mètres et pentues (notamment au niveau de la Pointe de Tal ar Mor) formant son versant pour la partie située au nord du Pont du Bonhomme, et des vasières littorales pour la partie située au sud de ce pont.
Les bois occupent environ 20 % de la superficie communale, un pourcentage élevé pour une commune de plaine ; ils se présentent pour la plupart en petits massifs discontinus de 5 à 20 ha, notamment dans la partie nord du finage communal, sur le plateau de part et d'autre de la route départementale n° 9 et en bordure de l'estuaire du Blavet, de part et d'autre du pont du Bonhomme. Les zones humides (vasières, marais, étangs) couvrent 650 hectares, soit 16 % du territoire communal.
Urbanisme
Typologie
Kervignac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Kervignac, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 8,8 % | 345 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 1,6 % | 64 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 25,0 % | 982 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 0,1 % | 4,5 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 34,5 % | 1357 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 3,5 % | 138 |
Forêts de feuillus | 14,6 % | 574 |
Forêts de conifères | 8,9 % | 351 |
Forêts mélangées | 2,2 % | 88 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 0,7 % | 26 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Héraldique
Blasonnement :Modèle:Blason-ville-fr
Toponymie
Attesté sous la forme latine Plebs Veneaca dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Dans le cartulaire de l'Abbaye Sainte-Croix de Quimperlé.</ref>, ce nom, d'origine gallo-romaine selon Joseph Loth (ce que le suffixe -ac laisse supposer)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, s’est progressivement transformé en Plou Vénéac, Chervenac, puis Kerveniac en 1279<ref>Dans les archives de l'Abbaye de la Joie d'Hennebont.</ref> et de nos jours Kervignac.
Vénéac pourrait être saint Vennec, ou Venoc, qui serait le frère de saint Guénolé<ref name="Site officiel de la ville de Kervignac - Histoire">Modèle:Lien web.</ref>.
Une autre hypothèse affirme que le toponyme provient de l'agglutination du breton ker et du nom de personne obscur, ou bien dérivé du breton KilliWinieg ou du gallo-roman Calviniacus<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Le nom breton de la commune est Kervignag (prononcé [cɛɾviˈɲak]).
Histoire
Préhistoire
La commune abrite le dolmen de Tri-Men-de-Castello. Des vestiges d'un autre dolmen (sous lequel on trouva une urne funéraire en terre rougeâtre grossièrement ciselée qui était remplie de cendres et deux vases oblongs<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>) subsistent près du manoir de Kermadio et François Marie Cayot-Délandre cite aussi un dolmen depuis disparu à Lopriac.
Une bonne dizaine de stèles protohistoriques parsèment le territoire communal, dont celle qui est intégrée au mur d´enclos de la fontaine Saint-Efflam.
Antiquité
La voie romaine reliant Darioritum (Vannes) à Civitas Aquilonia (Quimper) traverse le nord de la commune.
Des tuiles à rebords et des fragments de poteries d'époque gallo-romaine ont été trouvés près du château de Kerbalay<ref name="Présentation de la commune de Kervignac" />.
Moyen-Âge
La paroisse de Kervignac aurait été donnée à saint Gurthiern par le comte de Vannes Waroch Ier pour avoir débarrassé la contrée d'insectes qui dévastaient les récoltes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le saint aurait établi son ermitage à Locoyarne au sud d’Hennebont dans la grotte qui porte toujours son nom<ref name="Présentation de la commune de Kervignac" />.
Faisant partie historiquement du Broerec, la paroisse dépendait du doyenné de Pou-Belz, de la châtellenie de Nostang et par la suite de la sénéchaussée d'Hennebont.
Temps modernes
Un aveu de 1564 indique que le seigneur de Kermadio (en Kervignac) est prévôt et sergent féodé des paroisses de Languidic et Brandérion<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Cette commune est connue pour des faits liés à la révolte des Bonnets rouges en 1675.
En 1759 une ordonnance du roi Louis XV impose à la paroisse de Kervignac de fournir 47 hommes et de payer 308 livres pour la défense de la côte et pourvoir aux besoins des garde-côtes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'ancienne église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul menaçant ruine fut interdite d'utilisation en 1760 et reconstruite vers 1765 ; dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le culte se transporta alors dans la chapelle Notre-Dame de Pitié, située dans le cimetière et qui fut agrandie vers 1825<ref>Modèle:Article</ref> pour être utilisée comme église paroissiale, ce qu'elle devint officiellement en 1929 après des travaux de transformation, notamment la démolition de la flèche qui menaçait ruine en 1911 et sa reconstruction en 1914<ref>Modèle:Lien web et Modèle:Lien web.</ref>.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Kervignac en 1778 : Modèle:Citation bloc
Révolution française
En 1790 la création de la commune de Kervignac s'accompagne de son érection en chef-lieu d'un canton qui comprend aussi les communes de Merlevenez, Sainte-Hélène et Nostang. Ce canton fait partie du district d'Hennebont jusqu'à la suppression des districts ; Kervignac est alors inclus dans l'arrondissement de Lorient et perd en 1801 son statut de chef-lieu de canton, la commune étant alors incluse dans le canton de Port-Louis<ref name="Site officiel de la ville de Kervignac - Histoire" />.
Mathurin Sévéno, recteur de Kervignac lors du déclenchement de la Révolution française et son vicaire Yves Leslé, refusèrent de prêter serment à la Constitution civile du clergé et devenus donc prêtres réfractaires, durent quitter le paroisse (le recteur s'exila un temps en Espagne), y revenant toutefois clandestinement par la suite. « La municipalité de Kervignac [était] entièrement dévouée aux réfractaires qui vivaient errant de çi de là, couchant la nuit dans les paillers et surgissant à l'improviste devant leurs anciens paroissiens (...) ». Un détachement du régiment de la Martinique venu d'Hennebont pourpourchasser les prêtres réfractaires à la fin de l'année 1791 fut mal reçu par la municipalité et les habitants de Kervignac. Guillaume Cohéléach, recteur constitutionnel de Kervignac depuis le Modèle:Date-, fut assassiné le 13 frimaire an III (Modèle:Date) dans son presbytère envahi par une soixantaine d'individus, des chouans, qui avaient auparavant arraché l'arbre de la liberté planté sur une place du bourg<ref>Modèle:Article.</ref>.
Des concentrations de chouans eurent lieu en 1799 dans toute la région : à Languidic dans le village de Kergohan ; une grande cache souterraine fut pratiquée au milieu du bois taillis de Kerallan, près du hameau du même nom ; un autre repaire des chouans se trouvait à 250 mètres à l'ouest du bourg de Sainte-Hélène, dans le hameau de Pen-er-Lan : là aussi il y aurait eu dépôt d'armes et d'habillements ; des chouans se cachaient aussi dans le hameau de Kerroué, à 400 mètres à l'est du bourg de Sainte-Hélène. Les jeunes gens enrôlés par les Chouans, notamment par Le Lan de Kervignac « qui a égorgé les patriotes de Nostang, grand égorgeur et embaucheur depuis longtemps et d'autres sclérérats de sa trempe »<ref>Lettre du commissaire du Directoire près l'administration de Landévant, réfugié à Hennebont, à l'administration, en date du 19 Brumaire, Archives du Morbihan, liasse 316.</ref> affluaient dans l'un ou l'autre de ces trois villages. Une fois équipés et armés, on les conduisait dans une grande lande entre Pluvigner et Grandchamp, près du hameau de Kerhuitton [probablement Kervranton]<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Jean Le Lan<ref group=Note>Jean Le Lan, né le Modèle:Date- à Locmaria en Kervignac, cultivateur, commit de nombreux assassinats, émigra un temps en Angleterre, guillotiné le Modèle:Date- Place de Grève à Paris.</ref>, dit Brutus, fut le chef redouté des Chouans de Kervignac ; il fit partie de la conspiration de Cadoudal, fut condamné à mort en même temps que celui-ci et exécuté le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Yves Guyonwarch, né le Modèle:Date- à Kervignac, participa à la Chouannerie de 1815 lors des Cent-Jours avant d'embrasser la vie religieuse en devenant Carme sous le nom de Frère Saint-Joseph, puis Jésuite à Sainte-Anne-d'Auray, puis Vannes au collège Saint-François-Xavier sous le nom de Frère Yvon. Il décéda le Modèle:Date-. L'éloge panégyrique de sa vie est un exemple de la vie religieuse à cette époque<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La flèche de l'église de Kervignac (ancienne chapelle Notre-Dame dela Pitié) fut détruite par la foudre le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 1843 une bande d'une quinzaine réfractaires légitimistes, soutenant les prétentions au trône d'Henri V, se cachèrent dans le bois de Rohabon en Kervignac et commirent quelques méfaits<ref>Modèle:Article.</ref>.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Kervignac en 1843 : Modèle:Citation bloc
Une école d'agriculture existait à Kervignac en 1843 ; c'était l'une des 9 écoles d'agriculture existant alors en France<ref>Modèle:Article.</ref> ; elle abritait une ferme-modèle et un haras<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. C'est l'origine de l'actuel lycée professionnel d'enseignement agricole Ker Anna.
Julien Le Priol<ref group=Note>Julien Le Priol, né le Modèle:Date- au bourg de Kervignac, décédé en 1886 à Hennebont.</ref> fut zouave pontifical, participant notamment à la défense de Rome en 1870, avant d'être Volontaire de l'Ouest pendant la Guerre de 1870<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La vicomtesse Gustave de Perrien de Crenan, née Alice Roger de Sivry<ref group=Note>Alice Roger de Sivry, née le Modèle:Date- au château de Croix-Fontaine en Seine-Port (Seine-et-Marne);</ref>, décéda prématurément âgée de seulement 32 ans au château de Locunolay [Locguénolé] le Modèle:Date- : « d'une piété exemplaire et d'une générosité sans limites, Mme de Perrien était la providence des pauvres et notamment de ceux de la commune de Kervignac »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Un incendie brûla 22 maisons dans le hameau de Saint-Sterlin dans la nuit du 7 au 8 juillet 1887 (« par ce temps de sécheresse, les maisons couvertes de chaume offraient au fléau un aliment trop facile pour qu'on songeât à l'arrêter »<ref>Modèle:Article.</ref>). Les toits en chaume étaient alors généralisés, favorisant la propagation des incendies ; Ernest Capendu écrit dans son roman La corvette la « Brûle-Gueule » (publié initialement en 1862) que « les toits en chaume de Kervignac allaient apparaître à l'horizon » et parle de « l'unique rue qui, à cette époque, composait à elle seule toute la ville »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Une épidémie de variole survint en 1889<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et une de dysenterie en 1898 à Kervignac<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le journal La Croix du Modèle:Date- écrit que l'école libre (privée) de Kervignac compte alors 126 élèves, celle des filles 103 élèves alors que l'école de garçons compte 8 ou 9 élèves et celle des filles une élève<ref>Modèle:Article.</ref>. Un témoignage datant de 1888 dit qu'« à Kervignac, quand un homme ne faisait pas ses Pâques, on le montrait au doigt et le curé en parlait en chaîre... mais on ne nommait pas, dame, non ! »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
En application de la loi sur les congrégations du Modèle:Date-, l'école congréganiste tenue par les Frères des écoles chrétiennes dût fermer à partir du Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 1906 la maire de Kervignac, Gustave de Perrien démissionna, ainsi que 12 des 21 conseillers municipaux, à la suite de la mise en demeure des autorités préfectorales d'avoir à construire une école publique de filles à Kervignac (finalement construite d'office sur décision préfectorale<ref>Modèle:Article.</ref>), ce qui entraîna la dissolution du conseil municipal. Mais il fut réélu et resta maire jusqu'en 1923<ref>Modèle:Article.</ref>.
La création d'un bureau de bienfaisance est autorisée à Kervignac par un arrêté ministériel en date du Modèle:Date- ; sa dotation initiale est constituée par les biens mis sous séquestre ayant appartenu à la fabrique de la paroisse avant la loi de séparation des Églises et de l'État<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Kervignac porte les noms de 92 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 3 (Pierre Le Person, Joseph Le Roux et Joseph Maho) sont morts dès le Modèle:Date- dans les combats de Maissin (Belgique) ; Toussaint Le Moing, marsouin au 37e régiment d'infanterie coloniale, est mort (disparu) en 1917 et Julien Gahinet en 1918, tous deux dans l'actuelle Macédoine du Nord ; Henri Guégan, lui aussi marsouin, est mort le Modèle:Date- lors du naufrage du Provence II ; Vincent Gourden est mort en captivité en Allemagne le Modèle:Date- ; la plupart des autres sont morts sur le sol français dont le capitaine Marie Henri Secondat de Montesquieu, tué à l'ennemi le Modèle:Date- à Mondement-Montgivroux (Marne) lors de la bataille des Marais de Saint-Gond et le lieutenant Raymond Dauchez de Beaubert, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date- à l'hôpital temporaire de Beauvais (Oise), tous deux décorés de Légion d'Honneur et de la croix de guerre ; Armand Le Fur, Louis Le Garrec, Jean Le Moing et Vincent Le Quéven, tous les quatre décorés de la médaille militaire et de la croix de guerre ; Pierre Gléour, Pierre Kerzerho, Pierre Le Blimeau, Jean Le Bouter, Julien Le Floch et Yves Le Labour, tous les six décorés de la croix de guerre ; Pierre Kernin, décoré de la médaille militaire<ref name="Kervignac. Monument aux Morts (Relevé n° 5330)">Modèle:Lien web.</ref>.
L'entre-deux-guerres
La ligne de chemin de fer d'intérêt local à voie métrique des chemins de fer du Morbihan allant de Port-Louis à Baud avec embranchements à Hennebont et à Port-Louis, déclarée d'utilité publique par la loi du Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>, ouvrit en 1921 mais ferma dès 1934. Elle passait par Kervignac.
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L'église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul en 1927 : côté sud.
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L'église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul en 1927 : porche ouest.
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L'église paroissiale de Kervignac vers 1925 (carte postale).
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Kervignac : l'entrée du bourg, près de la gare (carte postale).
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Le château de Locunolé (Locguénolé) vu du Blavet vers 1920 (carte postale)
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Le château de Kerbalay (construit en 1766) vers 1925 (indiqué à tort situé en Inzinzac par l'auteur de la carte postale).
En 1935 le maire de Kervignac fit transférer sans autorisation la veille de la rentrée scolaire le matériel de l'école laïque de garçons à l'école des filles ; le jour de la rentrée l'instituteur et les élèves trouvèrent porte close. Il fallu que l'inspecteur d'Académie se déplace à Kervignac et menace le maire de demander au préfet de le suspendre de ses fonctions pour obtenir que l'école soit rouverte<ref>Modèle:Article.</ref>.
Madeleine Desroseaux a décrit de manière détaillé en 1938 le pardon de Saint-Efflam en Kervignac<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Modèle:Article détaillé Lors des combats de la Poche de Lorient les troupes allemandes occupaient dans la commune plusieurs positions stratégiques : forteresse et miradors de Kermoello, camp allemand de Kermainguair, poste de commandement des liaisons de l'Atlantique à Kérandin ainsi que le Pont-du-Bonhomme, seul point de passage d'un côté à l'autre de la rade. La Résistance tenait une ligne allant de Sainte-Hélène à Hennebont passant à l'Est de Kervignac afin d'interdire tous mouvements de l'armée allemande, lui coupant ainsi les vivres<ref name="Libération de la Poche de Lorient : le bourg entièrement détruit">Modèle:Article.</ref>. Le journal La France libre : organe de "Ceux de la Libération-Vengeance" écrit dans son numéro du Modèle:Date- que « ce sont les villages de Nostang, Kervignac, Merlevenez et Sainte-Hélène qui sont l'objet des plus violentes attaques. Chaque jour, des hommes tombent .. »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le bourg de Kervignac a été détruit à 90 % pendant ces combats qui se déroulèrent entre août 1944 et mai 1945, pilonné par environ Modèle:Nobr obus ; l'église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul est détruite lors des échanges d’artillerie entre la garnison allemande de la Poche de Lorient et les troupes franco-américaines de libération ; son clocher tombe le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le monument aux morts de Kervignac porte les noms de 34 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles, 6 au moins sont des soldats morts lors de la Débâcle française au printemps 1940 ( dont 2 en Belgique (Louis Devise et Joseph Le Bobinnec) et 4 dans la partie nord de la France (Émile Fouillé, Victor Le Diméet, Joseph Le Rezollier et Théophile Ollier) ; d'autres sont des résistants morts lors des combats de la Poche de Lorient (Philippe Kernilis et Robert Le Bon, tués tous les deux le Modèle:Date- à Kervignac lors d'un accrochage avec les Allemands et Pierre Teffaine, résistant FFI tué le Modèle:Date- à Lopriac en Kervignac ; 19 sont des victimes civiles de la guerre dont 5 personnes (Jean Boulard, Louis et Marie Huchon, Marie Portanguen et le lorientais Louis Le Ral) fusillées le Modèle:Date- dans le village de Kermassonet en représailles à l'attaque de deux soldats allemands<ref>Modèle:Lien web.</ref> ainsi qu'Hélène et Guy Le Bouille, tués le Modèle:Date- à Kervignac (leur fille Louisa, âgée de 8 ans, décède le Modèle:Date-) et aussi Louis Thomas, décédé le Modèle:Date- à Lorient, donc après la fin de la guerre ; Lucien Huet et Léon Raude sont morts en captivité en Allemagne, tous les deux en 1941<ref name="Kervignac. Monument aux Morts (Relevé n° 5330)" />.
L'après Seconde Guerre mondiale
La reconstruction du bourg
Kervignac fut la commune rurale de la Poche de Lorient la plus sinistrée avec 397 immeubles détruits ; il ne subsistait dans le bourg que deux ou trois maisons réparables ; en mars 1946 le bourg n'avait encore reçu que 15 baraquements alors qu'il y avait 116 familles à reloger<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le retour des réfugiés qui avaient fui les combats survint progressivement, mais les difficultés des habitants furent grandes au lendemain de la guerre. Le journal L'Espoir du Morbihan écrit le Modèle:Date- que « la population de Kervignac est sans pain depuis quelques jours »<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Croix de guerre a été attribuée à la commune le Modèle:Date-<ref name="Libération de la Poche de Lorient : le bourg entièrement détruit" />.
La reconstruction du bourg commence en 1949, en respectant pour l'essentiel le plan de l'ancien bourg. L'église a été reconstruite après 1956 par l'architecte lorientais René Delayre et dotée de beaux vitraux modernes dûs à Gabriel Loire<ref>sur le site France, le trésor des régions, Roger Brunet</ref> et dédiée à Notre-Dame-de-Pitié<ref name="Libération de la Poche de Lorient : le bourg entièrement détruit" />.
Les guerres d'Indochine et d'Algérie
Deux soldats (Armel Le Garrec et Joseph Cano) originaires de Kervignac sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine et un (François Le Livec) pendant la Guerre d'Algérie mais à Fès (Maroc) le Modèle:Date-<ref name="Kervignac. Monument aux Morts (Relevé n° 5330)" />.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Economie
- Cité Marine a son siège et sa plus grande unité de production dans la ville
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Domaine de Kerlivio (Modèle:Inscrit MH). Le parc s'étend sur les communes de Kervignac et de Brandérion ;
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L'étang de Kerlivio et, à l'arrière-plan, le château éponyme (situé en Brandérion).
- Dolmen de Tri-Men-de-Castello (Modèle:Inscrit MH), à proximité de la RD 765 ;
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Le dolmen de Tri-Men-de-Castello.
- Chapelle Notre-Dame de la Clarté à Locadour, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Modèle:Inscrit MH) ;
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Chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté : vue extérieure d'ensemble.
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Chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté : statue de saint Amadour.
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Chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté : statue de Notre-Dame de la Clarté.
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Chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté : statue de sainte Marguerite.
- Croix armoriée de Kério (Modèle:Inscrit MH)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
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Croix armoriée de Kério : recto.
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Croix armoriée de Kério : verso.
- Église Notre-Dame-de-Pitié (Label [[Label « Patrimoine du XXe siècle »|patrimoine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]]) - vitraux en dalles de verre de Gabriel Loire (1958) ;
- Chapelle Saint-Efflam et sa fontaine de dévotion, laquelle date probablement du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et une stèle datant de l'Âge du fer est insérée dans son mur d'enclos<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; la chapelle actuelle date de 1895 et est de style néogothique ; elle a été construite à l'emplacement d'une chapelle plus ancienne ; le hameau était nommé "le Moustoer" dans un acte de 1398 et est renommé "Moustoir Saint-Efflam" en 1752<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
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Chapelle Saint-Efflam : vue extérieure d'ensemble.
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Chapelle Saint-Efflam : autre vue extérieure d'ensemble.
- Chapelle Saint-Laurent : la chapelle datait de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et aurait appartenu initialement à l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem ; dégradée pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est abanndonnée et détruite en 1972 avant d'être reconstruite à partir de 1992 en réutilisant une partie des pierres d'origine<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Chapelle Saint-Jean : située dans le hameau de Locjean, elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, même si son clocher a été reconstruit en 1700 ; à l'intérieur le lambris de couvrement a été refait en 1889<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Chapelle Saint-Abibon-et-Sainte-Suzanne : située dans le hameau de Trévidel, elle date probablement de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais sa partie ouest (sacristie) a été agrandie ou reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; une stèle hémisphérique datant de l'Âge du fer est située dans l'angle sud-ouest<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Chapelle Saint-Adrien : située dans le hameau de Keroual, elle a été construite à une date située entre le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; une seigneurie de Keroual existait en 1490, possédée alors par Iehann de Corrapé ; elle abrite notamment deux statues de saint Adrien le représentant l'une drapé d’une étoffe en travers du corps, retenant de sa main les viscères qui s’échappent de son ventre ouvert, l'autre en chevalier du Moyen-Age finissant, tenant en main l’enclume de son martyre, avec, à ses pieds le lion, symbole du courage dont il a fait preuve, la première classée et la seconde inscrite Monuments historiques, ainsi qu'une Vierge à l'Enfant, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>;
- Château de Locguénolé<ref>Site du château de Locguénolé</ref> ; le château actuel date du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la famille de Perrien à l'emplacement d'un ancien manoir (Locguénolé est signalé comme lieu noble en 1427)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
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Le château de Locguénolé.
- Le manoir de Kermadio, berceau de la famille éponyme<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Le manoir de Kermassonnet<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Plusieurs fermes présentent un intérêt architectural, par exemple la ferme de Kermainguer<ref>Modèle:Lien web.</ref>, celles de Keranhouarn<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de Locadour<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de Penhoët<ref>Modèle:Lien web.</ref>, etc.. ;
- Neuf croix et sept fontaines sont recensées sur le territoire communal : les croix de Lothuen et Kerlidec dateraient du Moyen-Âge ;
- La fontaine-lavoir de Saint-Sterlin (le lavoir date de 1800)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Pont du Bonhomme (pont franchissant le Blavet, reliant Kervignac à Lanester, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
Équipements sportifs et de loisirs
La ville de Kervignac a mis en place plusieurs structures, dont un boulodrome couvert, un terrain multisports<ref>http://3rplayground.weebly.com/blog/terrain-multisports-3r-kervignac</ref>, un skatepark, un terrain de football, etc.
Personnalités liées à la commune
- Abbé François Marie Falquerho, prêtre et poète, né à Kervignac.
- Jean Jaffré, homme d'église et politique, né à Kervignac.
- Henry Joubioux (1924/1986), peintre