L'histoire de la télévision française résume par grandes étapes l'évolution scientifique, économique et sociale de ce dispositif technique en France, devenu un média de masse.
Les Français s'équipent massivement de la télévision à partir des années 1960 : si 1 foyer sur 10 possède un poste au début de la décennie, ils sont plus de 9 sur 10 à la fin.
Cette période voit aussi l'arrivée de la couleur dans la quasi-totalité des programmes, même si les téléviseurs couleurs restent très chers au début, tandis que les chaînes se multiplient à partir de 1984.
Dans les années 1990, les paraboles succèdent aux antennes-râteau avant d'être à leur tour remplacées par les box internet à la fin des années 2000.
En 2011, la télévision en France est passée au tout numérique, puis, 5 ans plus tard, à la haute définition.
1880-1881, différents chercheurs, George R. Carey de Boston, Adriano de Paiva à Porto, Constantin Senlecq<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Ardres en France, émettent de manière quasi contemporaine l'idée qu'on pourrait transmettre une image de télévision en projetant celle-ci sur une surface photosensible composée de points de sélénium, matériau photoélectrique ; le résultat de chaque point est transmis séquentiellement à un récepteur synchronisé avec l'émetteur (télectroscope). On a là le grand principe de l'analyse séquentielle qui est la base de tout système de transmission d'images animées.
1884, un ingénieur allemand, Paul Nipkow, étudie un dispositif semblable à base de disque en mouvement. Il obtient un brevet en 1885.
Modèle:Date : René Barthélemy réalise un programme expérimental en noir et blanc (définition : Modèle:Unité) d'une heure par semaine, « Paris Télévision ». Il y a très peu de postes de réception (une centaine) qui sont surtout dans les services publics.
Modèle:Date : sous l'impulsion de Georges Mandel, lancement de Radiovision-PTT, première émission et première chaîne officielles de télévision française (Modèle:Unité) depuis le ministère des PTT, 103, rue de Grenelle à Paris. La comédienne Béatrice Bretty, Jean Toscane et René Barthélemy sont les premiers visionnés de la télévision en France. Les premiers programmes réguliers seront tournés du même endroit en novembre, une plaque commémorative rendant hommage à cet évènement.
Modèle:Date : première diffusion à destination du public, six centres équipés de récepteurs ayant été installés à Paris (au ministère des PTT, à la maison de la Chimie, à l'office du tourisme sis avenue des Champs-Élysées, à la maison des Ingénieurs civils, à la [[Mairie du 5e arrondissement de Paris|mairie du Modèle:5e arrondissement]] et au Conservatoire national des arts et métiers). 3000 personnes regarderont quelques minutes à tour de rôles les programmes diffusés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Date : après les sabotages réalisés par la Résistance en juin juste avant leur arrivée, la radiodiffusion et la télévision françaises sont prises en main par les autorités allemandes en zone occupée.
Modèle:Date vers Modèle:Heure, la première émission de Fernsehsender Paris est émise depuis le 13-15 rue Cognacq-Jay (ancienne pension de famille). Les prises de vue sont faites depuis un vaste studio aménagé rue de l'Université dans l'ancien « Magic City » transformé ad hoc. Pour cela un émetteur Telefunken est installé au sommet de la Tour Eiffel. Ces émissions régulières en français et partiellement en allemand dureront jusqu'au Modèle:Date. Elles étaient reçues par un millier de récepteurs en Modèle:Unité, essentiellement installés dans les hôpitaux et les foyers pour soldats.
Modèle:Date : reprise des émissions de télévision après la libération de Paris. Les émissions sont diffusées en circuit fermé dans les locaux de Cognacq-Jay.
1945 : après restitution du sommet de la tour Eiffel par les troupes américaines, les émissions de télévision reprennent avec une définition variant de Modèle:Unité (matériel Telefunken) à Modèle:Unité (matériels Grammont et CDC d'avant-guerre) en fonction des équipements mis à l'antenne.
1948 : la télévision diffuse 600 heures de programme par an (soit en moyenne Modèle:Heure par jour)<ref name = "Isabelle Gaillard">Modèle:Article.</ref>.
Modèle:Date : la définition du futur réseau national est fixée par le décret Mitterrand à Modèle:Unité (image positive et modulation d'amplitude), les émissions commencent fin 1949 dans cette définition avec un programme (limité à une heure par jour au début) différent du Modèle:Unité. Des standards à 729 et 1015 lignes existaient déjà, avec des stations qui émettront jusqu'au milieu des années 1950. Il est admis aujourd'hui qu'il s'agissait d'une forme de télévision HD<ref>https://www.redsharknews.com/business/item/471-france-had-a-national-hd-tv-system-in-1949 : Over a four year period, various different systems were proposed (and it was during this time of both development and obfuscation that the French industry really started going its own way from the other two main standards, the British 405 line and the US 525 line systems). By 1947 three main contenders had emerged, pegged at 729, 819 and 1015 lines respectively, and a year later the Minister of Information, a certain Francois MitterandModèle:Sic, opted for the 819 system that had been developed by Henri de France. While the 1015 system would have been even more impressive, the 819 one was arguably the first HD service. Protectionism and military security were both cited in the French parliament as reasons for choosing it, while the fact that the country had a TV service far superior to anyone else for many years was certainly a factor in retaining it beyond the logic of all economic sense.</ref>
La France sera en fin de compte le seul pays à adopter cette diffusion en 819 lignes, avec uniquement en complément, ses voisins immédiats en langue française (le Luxembourg avec Télé Luxembourg en 1955, Monaco avec Télé Monte-Carlo dès Modèle:Date- et enfin la Belgique francophone avec la RTB dès 1955). Le Royaume-Uni gardant son 405 lignes et tous les autres pays européens (sans exception) vont progressivement choisir les Modèle:Unité, image négative et modulation de fréquence pour l'image, variante du Modèle:Unité américain adapté au courant alternatif européen à Modèle:Unité). Le son restera hélas en modulation d'amplitude (et donc vulnérable aux parasites) jusqu'à la standardisation du NICAM bien plus tard.
Modèle:Date : Lille est la première ville de province équipée d'une station émettrice de télévision. Le studio et l'émetteur sont installés au sommet du Beffroi de l'Hôtel de Ville et les émissions, reçues jusqu'en Belgique, comportent même un programme en flamand. On estime le parc à Modèle:Nombre téléviseurs, principalement en Île-de-France. Les émissions de la tour Eiffel et du Beffroi couvrent à peine 10 % du territoire national.
1951 : Lille est reliée à Paris par un faisceau hertzien et relaie désormais le programme national, tout en conservant quelques émissions locales avant ou après celles de Paris.
Début des années 1950 : naissance de télé-clubs (à l'image des ciné-clubs) dans les campagnes du nord de la France à l'initiative d'instituteurs<ref name = "Isabelle Gaillard"/>. Ils remporteront un franc succès avant la démocratisation du téléviseur dans les foyers<ref name = "Isabelle Gaillard"/>.
1952 : début de La Vie des animaux de Frédéric Rossif et Claude Darget. Mais également de La Joie de vivre de Henri Spade, avec Jacqueline Joubert pour les émissions populaires de variétés. En juillet, en vue du couronnement de la reine Élisabeth II, une « semaine franco-britannique » est organisée à Paris. La BBC et la RTF ont enfin trouvé le moyen d'échanger des images avec des définitions différentes : à Lille, une caméra anglaise à 405 lignes « filme » l'image d'un moniteur 819 lignes à tube cathodique spécial. Le signal est envoyé à Londres via un faisceau hertzien Calais-Douvres. Grâce à ce même « convertisseur », les téléspectateurs en 441 lignes, jusque-là limités à des vieux films et des émissions de plateau, peuvent désormais voir le même programme que ceux en 819 lignes, avec des variétés, des directs sportifs, etc.
Le Modèle:Date la RTF retransmet le couronnement d'Élisabeth II. Le beffroi de Lille est le « centre nodal » du réseau avec la conversion des images anglaises à 405 lignes en 819 lignes vers Paris (qui les reconvertit ensuite en 441 lignes) et vers la Belgique francophone, et en 625 lignes vers la Belgique flamande, l'Allemagne et le Danemark.
Le Modèle:Date un émetteur local est inauguré en urgence rue Lauth, près de la Place de Bordeaux, en plein centre de Strasbourg, de crainte que les Alsaciens (dont certains ont suivi le couronnement sur l'émetteur de Baden-Baden) ne s'équipent de récepteurs allemands en 625 lignes qui ne capteraient pas la RTF. Ce sera ainsi, le troisième émetteur français (après Paris Tour-Eiffel et celui de Lille Beffroi) à entrer en service et il restera opérationnel jusqu'au lancement en 1965 du puissant Émetteur TV de Nordheim-Strasbourg qui le remplacera.
Modèle:Date : naissance officielle de l'Eurovision : ce jour-là, des téléspectateurs de l'Europe assistent à la Fête des narcisses et ses chars fleuris, à Montreux.
1 % des ménages français ont la télévision<ref name = "Isabelle Gaillard"/>.
octobre 1955 : reprise du Service des dramatiques de la RTF par André Frank, homme de théâtre, auteur de La Dramaturgie de la télévision, l'Écriture par l'image UNESCO 1970.
Mise en service de l'émetteur local de Lyon sur la tour de Fourvière, et de celui de Marseille sur le massif de l'Étoile, qui est reçu jusqu'à Avignon, Nîmes et Montpellier. Sur la Côte d'Azur, la RTF est devancée par la mise en service de la chaîne monégasque Télé Monte-Carlo, également en 819 lignes et captée jusque dans les quartiers hauts de Marseille et dans le nord de la Corse.
1956 : on atteint cinq cent mille récepteurs de télévision. L'émetteur 441 lignes, victime d'un incendie le Modèle:Date-, qui devait fonctionner jusqu'en 1958, n'est pas reconstruit. Ses téléspectateurs sont indemnisés pour l'achat d'un récepteur 819 lignes.
Le Modèle:Date, l'émetteur 819 lignes d'Alger (cap Matifou) est inauguré. Une astuce technique permet la diffusion simultanée du son en deux langues (français et arabe) pour certaines de ses émissions.Modèle:Référence nécessaire Celles-ci sont entièrement réalisées sur place, aucun relais n'étant possible avec la métropole.
1957-1958 : par manque de crédits, la RTF doit se contenter de relais locaux de faible puissance à Rennes, Nantes, Limoges, Amiens, Carcassonne, Ajaccio… Les émetteurs de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et de Toulouse (pic du Midi) permettent de couvrir de vastes zones de l'Auvergne et du Morvan, et de l'Aquitaine entre Toulouse et Bordeaux. En 1957, seulement 50 % des Français peuvent recevoir la télévision<ref name = "Isabelle Gaillard"/>
1958 : 10 % des foyers français sont équipés d'un téléviseur<ref name = "Isabelle Gaillard"/>. Mais l'audience est un peu plus grande du fait de la pratique d'aller voir la télévision chez de la famille ou des voisins, dans des cafés ou dans les télé-clubs<ref name = "Isabelle Gaillard"/>.
le directeur de la Télévision, Jean d'Arcy, est remplacé par Albert Ollivier. Les émetteurs régionaux définitifs de Rennes (Saint-Pern), Aurillac (La Bastide du Haut-Mont), Limoges (Les Cars) couvrent désormais de vastes zones de la Bretagne et du Massif central. Dans le Nord, l'émetteur situé dans le beffroi de Lille est remplacé par le nouveau et puissant émetteur du grand centre de Bouvigny, près de Lens, qui émet sur deux canaux différents, l'un vers Lille et le Nord-Pas-de-Calais, l'autre vers Amiens et la Picardie.
Il y 850 télé-clubs en France<ref name = "Isabelle Gaillard"/>.
Les années 1960 marquent le grand boom de la télévision en France. Elle pénètre largement les foyers français et installe un cadre chronologique clairement organisé, la grille de programmes avec une chaine unique la grande majorité des Français<ref name = "Isabelle Gaillard"/>. En 1960, 17% des foyers sont équipés d'un téléviseur<ref name = "Isabelle Gaillard"/>.. Ce chiffre va être multiplié par 4 en 10 ans<ref name = "Isabelle Gaillard"/>.
Modèle:Date : émission expérimentale de la deuxième chaîne, uniquement sur Paris en bande VUHF à partir de la tour hertzienne des Buttes-Chaumont.
Modèle:Date : inauguration de la deuxième chaîne en noir et blanc en 625 lignes UHF, afin de faciliter les échanges avec les autres pays européens qui utilisent presque tous cette définition. Les antennes au sommet de la Tour Eiffel ont été modifiées, portant la hauteur totale de l'édifice à Modèle:Unité.
Courant 1964-1965, inaugurations par le ministre de l'Information Alain Peyrefitte, d'un Centre d'actualités télévisées (CAT) dans chaque province de France. Deux possèdent deux CAT : la future région des Pays de la Loire (Nantes et Le Mans), et la future région PACA avec Marseille (qui couvre aussi l'actualité en Corse) et Nice. Deux stations locales sont aussi inaugurées à Millau (Quercy) et Grenoble (Alpes).
ORTF : Office de radiodiffusion-télévision française
1964 D'après le Centre d’étude des supports de publicité (CESP), les Français de 15 ans et plus, avec un téléviseur dans leur foyer, regardent la télévision 134 minutes par jour.
1965 : Le puissant émetteur TV de Nordheim-Strasbourg est inauguré en remplacement de celui de faible puissance situé au centre-ville de Strasbourg. La puissance de diffusion du nouvel émetteur permet aux alsaciens habitants dans l'ensemble du Bas-Rhin de recevoir désormais les deux chaînes de télévision françaises en parfaite condition.
La télévision diffuse Modèle:Nombre heures de programmes dans l'année<ref name = "Isabelle Gaillard"/> (plus de 14 heures en moyenne par jour, près de 60% de plus qu'en 1963).
Modèle:Date : diffusion de la première émission de télévision en couleur en direct et en dehors des studios (sur les bords de la Loire) et diffusée sur l'ensemble du réseau français de la deuxième chaîne. Pendant une demi-heure, les quelques rares téléspectateurs qui possèdent des récepteurs équipés ont pu voir en couleur, et les autres en noir et blanc, la reconstitution de la chevauchée de Jeanne d'Arc qui, le Modèle:Date-, traversa la Loire en amont d'Orléans<ref>L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, 8 mai 1967 : "Télé en couleur. Succès total de la première émission en direct"</ref>.Logo avec 2 bandes horizontales orange et rouge avec écrit en caractère majuscule et gras "DEUXIEME CHAINE COULEUR"Logo de la deuxième chaîne couleur de l'ORTF du Modèle:1er octobre 1967 au 21 août 1972.
Modèle:Date : première publicité sur la première chaîne (en 1971 éclatera un scandale sur la publicité clandestine, quand une marque est vue dans une émission ; auparavant, les étiquettes des bouteilles étaient affichées à l'opposé de la caméra, et les marques des pianos lors de concerts étaient masquées).
1970 : 70 % des foyers sont équipés d'un téléviseur<ref name = "Isabelle Gaillard"/>.
Modèle:Date : André Frank est nommé secrétaire général des comités de programmes de l'ORTF.
Modèle:Date : lancement de la troisième chaîne hertzienne française (C3 pour « Chaîne 3 », mais aussi pour « Couleur 3 »). Comme la deuxième chaîne à ses débuts, elle n'est reçue que par 25 % de la population française (essentiellement l'Île-de-France, Lyon, le Nord et l'Est de la France) pour contrer la concurrence des émissions en couleurs de Télé-Luxembourg, des chaînes belges, suisses et allemandes. Par la suite, comme pour la deuxième chaîne, la priorité sera donnée aux principales agglomérations de l'Ouest, du Sud-Est et du Midi.
Ses programmes, très réduits, ne commencent qu'à Modèle:Heure pour finir vers Modèle:Heure. Ils sont surtout composés de productions des différentes stations régionales et de documentaires.
Modèle:Date : lancement du satellite de télécommunication Télécom 1A.
Modèle:Date : mise en service à 8h00 du matin de la Modèle:4e hertzienne de télévision française, sous le nom de Canal+, qui est aussi la première chaîne privée française. Elle est aussi la première chaîne de télévision codée et payante en France, mais aussi en Europe. Elle utilise la bande de fréquences des émetteurs VHF libérés à la suite de l'arrêt l'année précédente de TF1 en noir et blanc.
Modèle:Date : les chaînes périphériques TMC, RTL Télévision, la chaîne étrangère Sky Channel et la chaîne diffusée par satellite TV5 sont diffusées sur les premiers réseaux de télévision par câble à Cergy Pontoise en France.
Modèle:Date : Canal J est inaugurée et lancée par le groupe Lagardère. Il s'agit de la première chaîne de télévision française jeunesse et thématique, destinée en premier lieu aux enfants de Modèle:Unité et uniquement proposée, à cette époque, via la télévision par câble. Le rythme de création de chaînes de télévision va augmenter dans les années qui vont suivre. Ces chaînes seront accessibles via le câble mais également ensuite par satellite.
Modèle:Date : lancement à Modèle:Heure de la Modèle:5e de télévision hertzienne française, nommée La Cinq. C'est aussi la première chaîne généraliste privée et commerciale française en clair. Elle est dirigée par Silvio Berlusconi et émettra, après différents changements d'actionnaires, jusqu'au soir du Modèle:Date.
Modèle:Date : création à Modèle:Heure de La Sept (Société d'édition de programmes de télévision). Cette chaîne n'utilisant que le réseau de FR3 le samedi soir.
Modèle:Date : naissance à Modèle:Heure de la Modèle:6e de télévision hertzienne française, qui est aussi la première chaîne musicale hertzienne, nommée TV6 et qui ne durera qu'un an.
Modèle:Date : François Léotard annonce la privatisation de TF1 et l'attribution de la sixième chaîne de télévision française à un autre opérateur, qui sera finalement donnée au groupe RTL.
Modèle:Date : Paris Première est lancée uniquement via le câble. Il s'agit de la première chaîne de télévision locale en France.
Modèle:Date : lancement d'Arte sur le Modèle:5e hertzien (de Modèle:Heure à Modèle:Heure du matin, la Cinquième puis France 5 occupant le reste du temps d'antenne), la chaîne culturelle franco-allemande.
Modèle:Date : fin du standard numérique de diffusion MPEG-2 sur la TNT au profit du MPEG-4. La majorité des chaînes passent à la haute définition, hormis certaines chaînes locales, Paris Première et LCI. Cette dernière en profite également pour passer sur la TNT gratuite.
Modèle:Date : France Ô est la première chaîne hertzienne supprimée depuis la création de la TNT en 2005. Avec la multiplication des chaînes proposées, et les évolutions de comportement des téléspectateurs vis-à-vis d'internet, des smartphones et des tablettes en particulier, se pose depuis les années 2010 la question de l'avenir des chaînes généralistes<ref>Modèle:Lien web</ref>.