Histoire de la télévision française

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:À délister Modèle:À illustrer Modèle:Infobox Événement historique

L'histoire de la télévision française résume par grandes étapes l'évolution scientifique, économique et sociale de ce dispositif technique en France, devenu un média de masse.

Les Français s'équipent massivement de la télévision à partir des années 1960 : si 1 foyer sur 10 possède un poste au début de la décennie, ils sont plus de 9 sur 10 à la fin.

Cette période voit aussi l'arrivée de la couleur dans la quasi-totalité des programmes, même si les téléviseurs couleurs restent très chers au début, tandis que les chaînes se multiplient à partir de 1984.

Dans les années 1990, les paraboles succèdent aux antennes-râteau avant d'être à leur tour remplacées par les box internet à la fin des années 2000. En 2011, la télévision en France est passée au tout numérique, puis, 5 ans plus tard, à la haute définition.

Pionniers et développement : années 1920 et 1930

Fichier:Plaque premiers programmes de télévision.JPG
Plaque commémorative 103 rue de Grenelle (Paris), ancien siège du ministère des PTT, de là où en 1935 furent diffusés les premiers programmes réguliers de la télévision française.

La période de la guerre

La Libération

  • Modèle:Date : reprise des émissions de télévision après la libération de Paris. Les émissions sont diffusées en circuit fermé dans les locaux de Cognacq-Jay.
  • 1945 : après restitution du sommet de la tour Eiffel par les troupes américaines, les émissions de télévision reprennent avec une définition variant de Modèle:Unité (matériel Telefunken) à Modèle:Unité (matériels Grammont et CDC d'avant-guerre) en fonction des équipements mis à l'antenne.
  • Modèle:Date : premier direct en dehors des studios depuis le théâtre des Champs-Élysées à Paris.
  • 1948 : la télévision diffuse 600 heures de programme par an (soit en moyenne Modèle:Heure par jour)<ref name = "Isabelle Gaillard">Modèle:Article.</ref>.
  • Modèle:Date : la définition du futur réseau national est fixée par le décret Mitterrand à Modèle:Unité (image positive et modulation d'amplitude), les émissions commencent fin 1949 dans cette définition avec un programme (limité à une heure par jour au début) différent du Modèle:Unité. Des standards à 729 et 1015 lignes existaient déjà, avec des stations qui émettront jusqu'au milieu des années 1950. Il est admis aujourd'hui qu'il s'agissait d'une forme de télévision HD<ref>https://www.redsharknews.com/business/item/471-france-had-a-national-hd-tv-system-in-1949 : Over a four year period, various different systems were proposed (and it was during this time of both development and obfuscation that the French industry really started going its own way from the other two main standards, the British 405 line and the US 525 line systems). By 1947 three main contenders had emerged, pegged at 729, 819 and 1015 lines respectively, and a year later the Minister of Information, a certain Francois MitterandModèle:Sic, opted for the 819 system that had been developed by Henri de France. While the 1015 system would have been even more impressive, the 819 one was arguably the first HD service. Protectionism and military security were both cited in the French parliament as reasons for choosing it, while the fact that the country had a TV service far superior to anyone else for many years was certainly a factor in retaining it beyond the logic of all economic sense.</ref>
La France sera en fin de compte le seul pays à adopter cette diffusion en 819 lignes, avec uniquement en complément, ses voisins immédiats en langue française (le Luxembourg avec Télé Luxembourg en 1955, Monaco avec Télé Monte-Carlo dès Modèle:Date- et enfin la Belgique francophone avec la RTB dès 1955). Le Royaume-Uni gardant son 405 lignes et tous les autres pays européens (sans exception) vont progressivement choisir les Modèle:Unité, image négative et modulation de fréquence pour l'image, variante du Modèle:Unité américain adapté au courant alternatif européen à Modèle:Unité). Le son restera hélas en modulation d'amplitude (et donc vulnérable aux parasites) jusqu'à la standardisation du NICAM bien plus tard.

RTF : Radiodiffusion-Télévision Française

Le Modèle:Date la RTF retransmet le couronnement d'Élisabeth II. Le beffroi de Lille est le « centre nodal » du réseau avec la conversion des images anglaises à 405 lignes en 819 lignes vers Paris (qui les reconvertit ensuite en 441 lignes) et vers la Belgique francophone, et en 625 lignes vers la Belgique flamande, l'Allemagne et le Danemark.
Le Modèle:Date un émetteur local est inauguré en urgence rue Lauth, près de la Place de Bordeaux, en plein centre de Strasbourg, de crainte que les Alsaciens (dont certains ont suivi le couronnement sur l'émetteur de Baden-Baden) ne s'équipent de récepteurs allemands en 625 lignes qui ne capteraient pas la RTF. Ce sera ainsi, le troisième émetteur français (après Paris Tour-Eiffel et celui de Lille Beffroi) à entrer en service et il restera opérationnel jusqu'au lancement en 1965 du puissant Émetteur TV de Nordheim-Strasbourg qui le remplacera.
  • Modèle:Date : naissance officielle de l'Eurovision : ce jour-là, des téléspectateurs de l'Europe assistent à la Fête des narcisses et ses chars fleuris, à Montreux.
  • 1954 :
  • La Piste aux étoiles de Gilles Margaritis et Pierre Tchernia ;
  • 1 % des ménages français ont la télévision<ref name = "Isabelle Gaillard"/>.
  • octobre 1955 : reprise du Service des dramatiques de la RTF par André Frank, homme de théâtre, auteur de La Dramaturgie de la télévision, l'Écriture par l'image UNESCO 1970.
Mise en service de l'émetteur local de Lyon sur la tour de Fourvière, et de celui de Marseille sur le massif de l'Étoile, qui est reçu jusqu'à Avignon, Nîmes et Montpellier. Sur la Côte d'Azur, la RTF est devancée par la mise en service de la chaîne monégasque Télé Monte-Carlo, également en 819 lignes et captée jusque dans les quartiers hauts de Marseille et dans le nord de la Corse.
De puissants émetteurs régionaux sont mis en service à Mulhouse (Belvédère), Caen (Mont Pinçon), Metz (Luttange), Cannes (pic de l'Ours), et Toulon (cap Sicié) pour contrer la concurrence de la Télévision allemande et de la Télévision suisse, de Télé-Luxembourg, de Télé Monte-Carlo et même de la chaîne publique britannique BBC et de la chaîne privée britannique ITV Channel Television depuis l'émetteur de Jersey. S'y ajoutent les émetteurs de Rouen (Grand-Couronne) et de Bourges (Neuvy Deux Clochers).

Le Modèle:Date, l'émetteur 819 lignes d'Alger (cap Matifou) est inauguré. Une astuce technique permet la diffusion simultanée du son en deux langues (français et arabe) pour certaines de ses émissions.Modèle:Référence nécessaire Celles-ci sont entièrement réalisées sur place, aucun relais n'étant possible avec la métropole.

  • 1957-1958 : par manque de crédits, la RTF doit se contenter de relais locaux de faible puissance à Rennes, Nantes, Limoges, Amiens, Carcassonne, Ajaccio… Les émetteurs de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et de Toulouse (pic du Midi) permettent de couvrir de vastes zones de l'Auvergne et du Morvan, et de l'Aquitaine entre Toulouse et Bordeaux. En 1957, seulement 50 % des Français peuvent recevoir la télévision<ref name = "Isabelle Gaillard"/>
  • 1958 : 10 % des foyers français sont équipés d'un téléviseur<ref name = "Isabelle Gaillard"/>. Mais l'audience est un peu plus grande du fait de la pratique d'aller voir la télévision chez de la famille ou des voisins, dans des cafés ou dans les télé-clubs<ref name = "Isabelle Gaillard"/>.
  • 1959 :

Les années 1960 marquent le grand boom de la télévision en France. Elle pénètre largement les foyers français et installe un cadre chronologique clairement organisé, la grille de programmes avec une chaine unique la grande majorité des Français<ref name = "Isabelle Gaillard"/>. En 1960, 17% des foyers sont équipés d'un téléviseur<ref name = "Isabelle Gaillard"/>.. Ce chiffre va être multiplié par 4 en 10 ans<ref name = "Isabelle Gaillard"/>.

Courant 1964-1965, inaugurations par le ministre de l'Information Alain Peyrefitte, d'un Centre d'actualités télévisées (CAT) dans chaque province de France. Deux possèdent deux CAT : la future région des Pays de la Loire (Nantes et Le Mans), et la future région PACA avec Marseille (qui couvre aussi l'actualité en Corse) et Nice. Deux stations locales sont aussi inaugurées à Millau (Quercy) et Grenoble (Alpes).

ORTF : Office de radiodiffusion-télévision française

  • 1970 : 70 % des foyers sont équipés d'un téléviseur<ref name = "Isabelle Gaillard"/>.
  • Modèle:Date : André Frank est nommé secrétaire général des comités de programmes de l'ORTF.
  • Modèle:Date : premier générique d'ouverture en couleur pour la deuxième chaîne couleur et aussi toute une série de génériques sur cette chaîne dont celui dessiné par Jean-Michel Folon, sur une musique d'Ennio Morricone pour l'émission Italiques produite et animée par Marc Gilbert.
  • Modèle:Date : lancement de la troisième chaîne hertzienne française (C3 pour « Chaîne 3 », mais aussi pour « Couleur 3 »). Comme la deuxième chaîne à ses débuts, elle n'est reçue que par 25 % de la population française (essentiellement l'Île-de-France, Lyon, le Nord et l'Est de la France) pour contrer la concurrence des émissions en couleurs de Télé-Luxembourg, des chaînes belges, suisses et allemandes. Par la suite, comme pour la deuxième chaîne, la priorité sera donnée aux principales agglomérations de l'Ouest, du Sud-Est et du Midi.
Ses programmes, très réduits, ne commencent qu'à Modèle:Heure pour finir vers Modèle:Heure. Ils sont surtout composés de productions des différentes stations régionales et de documentaires.

L'après-ORTF et le maintien du monopole de télévision pour trois chaînes publiques autonomes

Fin du monopole des chaînes publiques

L'avènement de la télévision numérique

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • Marie-Eve Chamard et Philippe Kieffer, La télé, 10 ans d'histoires secrètes, Flammarion, 1992.
  • Christian Brochand, Histoire générale de la radio et de la télévision en France, Paris, La Documentation Française, 3 volumes, 1994.
  • Monique Sauvage et Isabelle Veyrat-Masson, Histoire de la télévision française de 1935 à nos jours, Paris, Nouveau Monde éditions, 2012, 402 p.
  • Léo Scheer, TV6, la plus jeune des télés, Editions Léo Scheer, 2016.
  • Amaury de Rochegonde, Richard Sénéjoux, Médias, les nouveaux empires, First éditions, 2017.

Liens externes

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