Mombasa

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Subdivision administrative Mombasa (anciennement en français Mombasse) est une ville portuaire du sud du Kenya sur l'océan Indien ; c'est le chef-lieu du comté de Mombasa. Elle se trouve à Modèle:Unité au sud-est de la capitale Nairobi.

Mombasa comprend la vieille ville, située sur une petite île Modèle:Incise de Modèle:Unité formée par la confluence de deux estuaires et dont la côte sud-est est bordée par l'océan. Cette île est flanquée d'une zone métropolitaine plus récente d'une superficie de plus de Modèle:Unité, qui s'est développée sur le continent. Cette nouvelle zone est reliée à Mvita par des ponts et des bacs.

En 2009, la population de Mvita est de Modèle:Unité et celle de l'agglomération est de Modèle:Unité ce qui en fait, après Nairobi, la deuxième agglomération du Kenya au regard de la population.

Géographie physique

L'île de Mombasa est située entre deux estuaires (Port Reitz Creek, à l'ouest, et Tudor Creek, au nord et à l'est) qui la protègent des rigueurs de l'océan et forment une passe dans la barrière de corail, permettant la circulation des bateaux. L'eau y est suffisamment profonde pour autoriser l'amarrage de navires d'un tirant d'eau de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> alors qu'aucun des cours d'eau alimentant ces deux estuaires n'est adapté à la navigation commerciale.

Carte des divisions administratives de Mombasa
Divisions administratives de Mombasa.

Modèle:AncreIl est d'usage courant, dans les guides touristiques et les agences de voyages, de qualifier de Modèle:Citation la partie du littoral située au sud de l'île de Mombasa, c'est-à-dire à partir de Likoni (soit moins d'un cinquième de la côte kényane), et de Modèle:Citation tout le reste à partir de Kisauni. Ces appellations, qui n'ont absolument rien d'officiel, datent de l'époque où Mombasa était le point de départ obligé pour tout voyageur voulant accéder à la côte kényane au départ de Nairobi. Bien que Malindi et Lamu Modèle:Incise soient maintenant directement accessibles au départ des deux aéroports de Nairobi, ces dénominations sont restées ancrées dans l'usage.

Modèle:Territoires limitrophes

Hydrographie

Carte hydrographique et géologique de Mombasa
Hydrographie et géologie de Mombasa.

Si l'île de Mombasa, en elle-même, ne comporte aucun cours d'eau, l'agglomération englobe trois bassins versants de l'océan Indien :

  • l'estuaire de Port Reitz alimenté par :
    • le Mwachi qui s'écoule du comté de Kwale,
    • le Shimba qui s'écoule du comté de Kwale ;
  • l'estuaire de Tudor alimenté par :
    • le Kombeni qui s'écoule du comté de Kilifi,
    • le Tsalu qui s'écoule du comté de Kilifi ;
  • l'estuaire de Mtwapa (rive sud) alimenté par :
    • le Lwandani qui s'écoule du comté de Kilifi.

Mombasa est l'une des villes les plus exposées d'Afrique à la montée des eaux due au réchauffement climatique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Relief et géologie

Dans l'océan Indien, le littoral est barré par les récifs coralliens d'Andromache sur la Modèle:Citation et de Leven sur la Modèle:Citation avec une passe récifale face à l'île de Mombasa et une autre face à l'estuaire de Mtwapa.

Précédé par une plage de sable blanc formé par les débris coralliens et de coquillages et n'allant jamais au-delà des soixante mètres de largeur, le littoral est une côte basse qui dépasse rarement les vingt mètres de hauteur. La côte de l'île, quant à elle, ne possède pas de plage et est constituée d'une falaise haute de Modèle:Unité/2 d'origine corallienne.

Si l'altitude la plus basse est l'océan Indien, la plus élevée de l'île est de 18 m sur Modèle:Traduction (Modèle:Coord) et la plus élevée de l'agglomération est au lieu-dit Kisimani (dans la division administrative de Changamwe) à Modèle:Unité (Modèle:Coord).

Du point de vue géologique, le sous-sol est divisé en trois zones à partir du rivage océanique :

  • sur une largeur variant entre un kilomètre, au nord de l'agglomération, et trois kilomètres, au sud, le sous-sol est composé du récif corallien fossile formé au Pléistocène sur une profondeur pouvant atteindre les cent mètres. Celui-ci est par ailleurs exploité par la société Modèle:Langue au nord de l'agglomération, en bordure du parc Haller ;
  • une plaine côtière sableuse molassique large d'entre un et cinq kilomètres, formée au Crétacé, offre ses plus grandes largeurs en bordures des trois estuaires ;
  • une zone de schiste argileux formé au Jurassique, recouverte d'une couche sableuse d'origine éolienne, se trouve dans la division administrative de Changamwe ; c'est au nord de cette couche que les plus hautes élévations du relief se trouvent.

Climat

Modèle:Climat

Toponymie

La ville tient son nom de celui de l'île sur laquelle elle se trouve. L'explorateur marocain Ibn Battûta appelle cette île Modèle:Langue dans un rihla datant de 1330 (ou 1331). Les Portugais l'ont traduit par Modèle:Langue<ref name="IB">Modèle:Ouvrage.</ref> au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou Modèle:Langue vers la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Ce serait la traduction arabe du swahili Modèle:Langue<ref name="NMG">Modèle:Article.</ref>.

En swahili, elle était appelée Modèle:Langue, ce qui peut signifier « Île des guerres des peuples »<ref group="note">kisiwa = « île », cha = « de » (accord grammatical de possession), m- = préfixe nominatif pour les êtres humains ou leurs activités, vita = « guerres » (kita au singulier).</ref>, en raison de son histoire mouvementée, due à sa position stratégique, mais aussi « Île de Mvita », se référant alors à la personne de Shehe Mvita qui, selon la tradition orale des Modèle:Traduction de Mombasa<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref group="note">En swahilli, thenashara est la forme arabe de « douze ». La forme plus habituelle, et officielle, est kumi na mbili, d'origine bantoue.</ref>, serait le fondateur de la première agglomération urbaine sur l'île<ref name="Sheshe">Modèle:Lien web.</ref>.

L'orthographe française d'avant l'indépendance du Kenya et selon le dictionnaire Larousse utilisait le nom propre Mombassa.

Histoire

Sa position d'île côtière sur la route maritime des Indes a tôt fait de Mombasa une place stratégique convoitée par tous, notamment comme port d'embarquement de l'ivoire, de l'or et des épices, ce qui fut à l'origine d'une histoire très agitée pour la ville pendant près de Modèle:Nobr.

Période pré-coloniale

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'explorateur grec Diogène décrit, dans son récit Voyage en Afrique orientale une bourgade qu'il dénomme « Rhapta » et dont la description topographique pourrait correspondre à celle de Mombasa. Cette mention est reprise par Claude Ptolémée, qui n'a jamais été sur place, dans son Traité de géographie et qui s'appuie sur les textes d'autres explorateurs tel Diogène ou Marinos de Tyr<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le codex anonyme Le Périple de la mer Érythrée, datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, mais copie d'un texte plus ancien généralement daté de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mentionne aussi « Rhapta » mais la situe plus au sud<ref name="Dar">Modèle:Ouvrage</ref>.

Selon la tradition orale des Modèle:Langue, la fondation de Mombasa remonterait aux environs de l'an 900 apr. J.-C. et serait liée au personnage de Shehe Mvita, un Mijikenda musulman<ref name="Sheshe" /> qui aurait succédé à la dynastie de Mwana Mkisi<ref group="note">Mwana Mkisi en swahili peut signifier « Enfant de Kisi » ou « Épouse de Kisi ».</ref> dont on ne connait rien sinon que la tradition la désigne comme de sexe féminin. C'est aussi cette date qui est reprise dans les manuels d'histoire au Kenya.

En 1151, l'explorateur et géographe arabe Al Idrissi en fait mention dans ses commentaires sur la carte VII de sa Tabula Rogeriana, et mentionne que Mombasa Modèle:Citation<ref>Cité et traduit par Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1330 (ou 1331), l'explorateur marocain Ibn Battûta visite Mombasa lors d'un de ses nombreux périples, qui le mène le long de la côte swahilie jusqu'à Kilwa Kisiwani. Cette visite est décrite dans un rihla traduit en anglais et en français<ref name="IB"/>. Il s'agit de la source primaire authentique la plus ancienne brossant tant une description de la localité que des activités et coutumes de sa population ; il y décrit Modèle:Citation<ref name="IB"/>.

Vers 1418 et 1422, l'explorateur chinois Zheng He, lors des Modèle:5e et Modèle:6e de la flotte des trésors, jette l'ancre à Mombasa<ref>Modèle:Article</ref>.

Le Modèle:Date, l'explorateur portugais Vasco de Gama y arrive et y reste six jours. En 1502, le cheikh local obtient l'autonomie territoriale vis-à-vis du sultanat de Kilwa<ref name="NMG"/>.

Période portugaise

Le fort Jesus vu depuis la douve nord
Le fort Jesus, patrimoine mondial de l'UNESCO.

Les Portugais, sous les ordres de Francisco de Almeida, pillent la ville en 1505 et, à nouveau, en 1528 avant de s'y établir en 1529. Ils raffermissent leur emprise en 1593 avec la construction du fort Jesus et de cinq autres fortifications plus modestes qui en font, ainsi, une place forte à vocation commerciale sur la route des Indes.

Dans les années 1600, le sultan Hassan est assassiné par les Portugais qui exilent son fils Yusuf, alors âgé de sept ans, à Goa où il est baptisé sous le nom de Dom Jerónimo Chingulia. Ramené à Mombasa, en 1626, par les Portugais, Chingulia est fait sultan mais dès le départ du premier capitaine de la place, Matheus Mendes de Vasconcellos, les relations s'enveniment rapidement entre son remplaçant, Pedro Leitao Gamboa, et le nouveau sultan. Ce dernier ayant repris la foi musulmane et adopté le nom de Muhammad Yusuf attaque le fort Jesus le Modèle:Date et, pendant six jours, massacre les Modèle:Nobr formant la population portugaise de l'île ainsi que Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les Portugais envoient une expédition pour reconquérir la place mais abandonnent après deux mois d'un siège qui aura duré du 10 janvier au Modèle:Date. Le 16 mai de la même année, Muhammad Yusuf abandonne Mombasa pour devenir pirate. Le Modèle:Date- suivant, une petite troupe portugaise commandée par le capitaine Pedro Rodrigues Botelho, et venue de Zanzibar, atteint Mombasa et réoccupe le fort<ref name="CV">Modèle:Lien web</ref>. Cette occupation dure jusqu'en Modèle:Date et permet aux occupants d'effectuer d'importants travaux de rénovation et d'aménagement en 1635 et 1648.

Période omanaise

Carte de l'empire colonial du sultanat d'Oman vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Extension maximale du sultanat de Mascate et Oman au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

En Modèle:Date, les troupes du sultan d'Oman, Sultan bin Saif {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, saccagent la ville mais sans oser s'attaquer au fort Jesus. Le Modèle:Date, une nouvelle expédition omanaise, ordonnée par Saif {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} bin Sultan<ref group="note">Saif {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} bin Sultan (règne de 1692 à 1711) est le Modèle:2e de Sultan bin Saif {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} (règne de 1649 à 1688).</ref>, atteint Mombasa et entreprend le siège du fort. Malgré une tentative de rompre le blocus, entre septembre et Modèle:Date, par les frégates portugaises Santo António de Tanna et Nossa Senhora do Vale, le siège perdure jusqu'à l'attaque décisive du Modèle:Date alors que la garnison est réduite à un capitaine, neuf soldats et un prêtre. Les huit derniers défenseurs se rendent à Modèle:Heure du matin dès que le capitaine fut tué par les assaillants<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 20 décembre suivant, une flotte portugaise parvient au large de Mombasa mais il est trop tard. Avec la conquête de la ville et du fort, toute la côte de Zanguebar tombe sous la domination des sultans d'Oman. Hormis une brève période allant du Modèle:Date au Modèle:Date pendant laquelle les Portugais reprennent possession de la ville, grâce à une mutinerie des soldats africains du fort<ref name="CV"/>, ils sont chassés définitivement en 1832 sous l'impulsion du sultan Saïd ben Sultan al-Busaïd.

À la même époque, l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert décrit ainsi Modèle:Citation : Modèle:Citation bloc

À la mort de Saïd ben Sultan al-Busaïd, le Modèle:Date, Majid ben Saïd — le benjamin des deux enfants masculins — prend le contrôle de la partie sud du sultanat de Mascate et Oman et, ainsi, de Mombasa<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette partie, le sultanat de Zanzibar, devient officiellement indépendant le Modèle:Date-.

En 1869, l'ouverture du Canal de Suez signe l'arrêt de mort de la route des Indes par le Canal du Mozambique : en quelques décennies, les milliers de navires de commerce qui faisaient chaque année escale à Mombasa se déroutent vers l'Égypte, et la manne financière que représentait l'activité portuaire diminue brutalement, entraînant une importante récession économique pour tous les ports de la côte swahilie.

Période britannique

Le croisseur HMS Ceres à l'ancre dans le port de Kilindini
Le Modèle:Abréviation Ceres de la Royal Navy dans le port de Kilindini pendant la Seconde guerre mondiale.

En 1895, le sultanat passe sous contrôle britannique, et, de 1898 à 1905, Mombasa devient la capitale de l'Afrique orientale britannique, dont elle constitue également le principal port. Les travaux de construction du chemin de fer de l'Ouganda débutent en 1896 à Mombasa et se terminent en 1901 à Kisumu mais la mise en service ne débute qu'en 1903.

La création de cette ligne de chemin de fer n'est pas étrangère au passage par Mombasa au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de deux Européennes au destin hors du commun. Berthe Cabra, la première femme à avoir traversé l'Afrique longitudinalement, y débarque en 1905 ainsi que la baronne et romancière Karen von Blixen-Finecke qui fera de même (la première fois en 1914).

Au début de la Première Guerre mondiale, la troupe impériale de protection de l'Afrique orientale tente de prendre le contrôle de Mombasa mais elle est arrêtée et repoussée par les King's African Rifles en Modèle:Date à Gazi, Modèle:Unité au sud. Le port de Kilindini sert alors de base secondaire aux navires de la Royal Navy de Zanzibar ainsi que, en 1916, de base d'approvisionnement à une partie des troupes de la Force publique engagées dans leur campagne en Afrique de l'Est.

En 1920, l'Afrique orientale britannique est dissoute et devient la colonie et protectorat du Kenya. Mombasa devient le chef-lieu du protectorat jusqu'au Modèle:Date, date de l'indépendance du Kenya.

Le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale pousse les troupes du génie militaire de l'armée sud-africaine à construire l'aérodrome militaire de Port Reitz Airport (le futur aéroport international Moi) utilisé comme une base terrestre pour la Fleet Air Arm de l'Eastern Fleet elle-même basée en partie, dès 1942, dans le port de Kilindini. C'est également une base pour la Royal Air Force qui opère des missions de lutte anti-sous-marine le long de la côte de l'Afrique de l'Est ainsi que pour la force aérienne sud-africaine qui est engagée dans la guerre contre l'Italie et l'Abyssinie.

Période kényane

Modèle:Multiple image Dès l'indépendance le Modèle:Date, Mombasa est désignée comme le chef-lieu de la région puis de la province de la Côte avant de devenir, le Modèle:Date, celui du comté de Mombasa.

En 1969, est créé ce qui est devenu la deuxième plus importante criée au thé mondiale<ref name="criee" />.

En 1980, est inauguré le Modèle:Traduction, entre les quartiers de Manyimbo et de Kongowea, en remplacement du pont flottant construit Modèle:Unité plus en aval en 1931.

Entre juillet et Modèle:Date, l'aéroport de Mombasa est utilisé comme base de ravitaillement en kérosène pour les Lockheed C-141 et C-5 de la mission humanitaire américaine Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web</ref> venant d'Europe et à destination du Rwanda.

En 2002, Mombasa et sa région sont le théâtre d'un double attentat organisé par Al-Qaïda. Le Modèle:Date, un attentat-suicide à la voiture piégée est commis contre le Modèle:Langue, situé en bord de mer à Kikambala<ref group="note">Kikambala, situé sur la Modèle:Citation à Modèle:Unité de l'île de Mombasa, n'est pas une division administrative de Mombasa mais de Mtwapa.</ref> et propriété d'un Israélien. L'explosion tue trois Israéliens et dix Kényans. Environ vingt minutes plus tôt, un missile surface-air avait été tiré en direction d'un Boeing 757 d'Modèle:Langue. L'appareil, qui venait de décoller de l'aéroport international Moi, n'avait pas été touché et atterrira sans encombre à Tel Aviv<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lors du référendum national du Modèle:Date devant approuver ou non le texte de la nouvelle Constitution, les électeurs de Mombasa ayant participé au choix votent massivement en faveur de ce texte. 82 % de « oui » à Mvita (l'île de Mombasa) et 80,33 % dans les autres divisions administratives de ce qui était toujours en 2010 le district de Mombasa<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sur le plan national, cette nouvelle Constitution est adoptée par 70 % des votants.

Entre le mois d'Modèle:Date (avec l'assassinat d'un ouléma) et le Modèle:Date, l'ancienne province de la Côte, et plus particulièrement Mombasa, est le théâtre d'assassinats perpétrés par le groupe indépendantiste Mombasa Republican Council avec comme point final la mort de douze personnes (dont six policiers) tombées dans une embuscade la veille de l'élection générale<ref>Modèle:Article</ref>.

Afin de faire face à un trafic maritime de plus en plus important et d'admettre des porte-conteneurs de plus en plus grands, les autorités portuaires (Modèle:Langue) mettent en service en Modèle:Date une nouvelle darse qui permet d'accueillir simultanément trois panamax et augmente la capacité de stockage de Modèle:Unité<ref name="KH"/>.

Le Modèle:Date, le président Uhuru Kenyatta commissionne le Modèle:Langue pour effectuer des recherches scientifiques en mer centrées sur les stocks de poissons grâce au navire océanographique [[RV Zeeleeuw|Modèle:Abréviation Mtafiti]] offert en 2013 par le gouvernement de la Région flamande<ref name="Mtafiti">Modèle:Article</ref>. Basé à Mombasa, il s'agit du premier navire de ce type dont se dote le Kenya ainsi que du mieux équipé en Afrique de l'Est.

Le Modèle:Date, la police investit, pendant la salâh, la mosquée Masjid Musa de Kinyozi, à laquelle appartenait l'ouléma assassiné en Modèle:Date, et procède à l'arrestation de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web</ref> dont 29 qui resteront inculpées<ref>Modèle:Article</ref>. Selon le chef de la police, des imams étrangers et fondamentalistes, proches du groupe Al-Shabbaab, y prêchaient le Modèle:Langue<ref>Modèle:Article</ref>. En contestation, les jeunes musulmans manifestent pendant trois jours<ref>Modèle:Lien brisé</ref> tandis que les plus radicalistes renomment la mosquée sous le nom de Modèle:Langue<ref>Modèle:Article</ref>.

Tableau chronologique

Chronologie de la territorialité sur Mombasa depuis 1529
Début Fin Entité Remarque
1529 Modèle:Date- Drapeau du Portugal en 1640 Empire colonial portugais
Modèle:Date- Modèle:Date- [[Fichier:Modèle:Drapeau2/Image|20px|Drapeau inconnu]] Sultanat de Mombasa sultan Muhammad Yusuf
Modèle:Date- Modèle:Date- Drapeau du Portugal en 1640 Empire colonial portugais
Modèle:Date- Modèle:Date- Drapeau du Sultanat d'Oman Sultanat d'Oman
Modèle:Date- Modèle:Date- Drapeau du Portugal en 1707 Empire colonial portugais
Modèle:Date- 1741 Drapeau du Sultanat d'Oman Sultanat d'Oman dynastie omanaise Yaarubi
1741 1747 [[Fichier:Modèle:Drapeau2/Image|20px|Drapeau inconnu]] Sultanat de Mombasa sultan Muhammad bin Othman al Marzu′i
1747 1747 Drapeau du Sultanat d'Oman Sultanat d'Oman
1747 1828 [[Fichier:Modèle:Drapeau2/Image|20px|Drapeau inconnu]] Sultanat de Mombasa sous la protection de l'Empire britannique entre 1824 et 1826
1828 1828 Drapeau du Sultanat d'Oman Sultanat d'Oman sultan Saïd ben Sultan al-Busaïd
1828 1837 [[Fichier:Modèle:Drapeau2/Image|20px|Drapeau inconnu]] Sultanat de Mombasa dynastie Marzu′i
1837 Modèle:Date- Drapeau du Sultanat d'Oman Sultanat d'Oman
Modèle:Date- Modèle:Date- Drapeau du Sultanat de Zanzibar Sultanat de Zanzibar du Modèle:Date- au Modèle:Date-, administré par
la Compagnie britannique impériale d'Afrique de l'Est
Modèle:Date- Modèle:Date- Drapeau de l'Afrique orientale britannique Grande-Bretagne Afrique orientale britannique
Modèle:Date- Modèle:Date- Drapeau de la colonie et du protectorat du Kenya Grande-Bretagne Colonie et protectorat du Kenya
Modèle:Date- Modèle:Date- [[Fichier:Modèle:Drapeau2/Image|30px|Drapeau du Kenya]] Dominion du Kenya gouverneur général Malcolm MacDonald
Modèle:Date- ce jour [[Fichier:Modèle:Drapeau2/Image|30px|Drapeau du Kenya]] République du Kenya

Esclavage, ivoire et contrefaçon

Le passage des arches dans le fort Jesus
Le Modèle:Citation dans le fort Jesus.

Aucune source n'indique que Mombasa ait été un port d'embarquement d'esclaves avant la construction du fort Jesus par les Portugais. Après la construction du fort, elle ne le fut que de manière accessoire, le trafic se faisant principalement au départ des ports de Kilwa Kisiwani et Zanzibar, au sud, et Mogadiscio, au nord. Lors de leur embarquement, les esclaves étaient transférés de leurs cellules vers le navire négrier par un escalier appelé Modèle:Citation (Modèle:Citation étrangère). Il en fut ainsi jusqu'en 1907 et l'abolition de l'esclavage sur le territoire de l'Afrique orientale britannique<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Marginal jusqu'à l'arrivée de la Compagnie britannique impériale d'Afrique de l'Est en 1888, le commerce de l'ivoire d'éléphant prend une importance de plus en plus grande avec la construction de la ligne de chemin de fer entre Mombasa et Kisumu qui permet, dès 1902, l'acheminement aisé des défenses d'éléphant de contrées de plus en plus lointaines à l'intérieur du continent, et ce, jusqu'en 1989 date de l'interdiction internationale du commerce de l'ivoire.

Malheureusement, l'aéroport international Moi et, surtout, le port de Kilindini restent des portes d'expédition importantes pour les trafiquants, souvent liés à des triades chinoises. Les autorités kényanes ont saisi, entre Modèle:Date et Modèle:Date plus de Modèle:Nobr d'ivoire brut et façonné. Le Modèle:Date, la police a ainsi saisi, dans le port de Kilindini, Modèle:Nobr d'ivoire, pour une valeur estimée à Modèle:Unité, en provenance de Tanzanie et en route pour l'Indonésie<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Mombasa est aussi une porte d'entrée d'objets contrefaits en Afrique et aurait, selon l'agence anti-contrefaçon kényane (Modèle:Langue), engendré, en 2008, un trafic pour une valeur de Modèle:Unité<ref>Modèle:Article</ref>. Selon l'ONUDC, elle est aussi une des portes préférées pour le trafic de stupéfiants et de médicaments contrefaits<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pour lutter contre ce fléau, les autorités portuaires (Modèle:Langue) se sont équipées d'un matériel de surveillance et de contrôle des marchandises d'une valeur de Modèle:Unité<ref>Modèle:Article</ref>.

Transports

Carte des voies de communication et des transports à Mombasa
Voies de communication et transport à Mombasa.

Voies routières

Modèle:Multiple image Mombasa est le point de départ de la route internationale A14<ref group ="note" name="route">Au Kenya, une route de type « A » est classifiée comme internationale (Modèle:Langue). Une route de type « B » comme « nationale » (Modèle:Langue) et une route de type « C » comme « régionale » (Modèle:Langue).</ref> allant, suivant un axe SSO, jusqu'à la frontière tanzanienne. Ce point de départ est aussi le point d'arrivée de la A109 venant de Nairobi selon un axe nord-ouest. Cette A109 est aussi un tronçon de la route transafricaine A8 reliant Mombasa à Lagos au Nigeria. Outre ces deux routes internationales, l'île de Mombasa est aussi le départ de la route nationale B8 qui suit tout d'abord un axe NNE jusqu'au nord de Malindi avant de prendre la direction du nord jusqu'à la route A3 à l'ouest de Garissa.

L'île de Mombasa est reliée au continent par trois ponts routiers : le Modèle:Traduction sur la A109, le Modèle:Traduction sur la B8 et le Modèle:Traduction. Ce dernier, doublé d'un pont ferroviaire, relie la zone sud du port de Kilindini à sa zone nord évitant ainsi la circulation de transit des poids lourds, entre les deux zones portuaires, par les rues de l'île. Celle-ci est aussi dotée d'un réseau routier très dense allant de larges avenues dont la plus célèbre est Modèle:Traduction, bordée de ses Modèle:Langue (des défenses d'éléphants géantes) en aluminium, jusqu'à des ruelles très étroites et non pavées. Hormis à Likoni et à Kongowea, le réseau routier est beaucoup moins dense dans les autres parties de l'agglomération de Mombasa. Modèle:Section à actualiser Les travaux du projet de construction, pendant une durée de deux ans et pour un coût estimé à Modèle:Unité de KES, d'une voie périphérique entre la A109 à Miritini et la A14 à Ng'ombeni dans le comté de Kwale qui auraient dû être entamés en 2012 devraient débuter en Modèle:Date<ref>Modèle:Article</ref>. Cette liaison routière en chaussée simple, appelée Modèle:Citation étrangère longue de Modèle:Unité aura une bretelle donnant accès à une autre liaison de Modèle:Unité jusqu'à la partie continentale du port de Kilindini<ref>Modèle:Lien web</ref>. À terme, la circulation de transit entre Nairobi et la « côte Sud » n'empruntera plus le service de transbordement de Likoni qui est le maillon faible du réseau routier de par le frein qu'il forme contre la fluidité de la circulation routière et de par la menace de paralysie qu'il constitue pour une grande partie de l'activité économique et consécutive à des accidents, tels ceux de 1994<ref name="Likoni94">Modèle:Article</ref> et de 2013<ref name="Likoni13">Modèle:Article</ref> ou à des défaillances techniques comme en 2014<ref>Modèle:Article</ref>.

Transport en commun

Le transport en commun urbain et suburbain est l'affaire des matatus, sorte de minibus typiques de l'Afrique de l'Est. Cependant, certaines lignes de matatus, dépassent largement les limites suburbaines et relient Mombasa à Malindi en deux heures de trajet<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Malgré la nouvelle réglementation routière leur imposant, entre autres, l'installation d'un système limitant leur vitesse maximum à Modèle:Unité, et entrée en vigueur le Modèle:Date, seuls 600 des Modèle:Unité que compte Mombasa sont en ordre à cette date. Une des conséquences immédiates est le doublement des tarifs urbains opéré par les propriétaires de véhicule en ordre de réglementation<ref>Modèle:Article</ref>. Une autre innovation est l'entrée en service, à partir du Modèle:Date, d'un système de payement électronique grâce à la carte prépayée My 1963<ref>Modèle:Lien web</ref>. Après Nairobi, Mombasa est la deuxième ville kényane où les sociétés de matatus adoptent ce moyen de payement<ref>Modèle:Article</ref>.

Pour les trajets plus longs (Dar es Salam, Nairobi, Lamu), il existe des compagnies privées d'autocars dont le terminus est situé Modèle:Traduction en plein cœur de Mvita.

Taxi et transport partagé

En 2013, le taxi est le moyen de transport le plus cher ; il en coûte entre Modèle:Unité/2 entre l'aéroport et le centre de Mvita soit une distance d'environ Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp</ref>. On trouve aussi de très nombreux tuk-tuks (tricycles à moteur dotés d'une cabine pour les passagers, entre Modèle:Unité/2 la course), des pikipikis et des boda-bodas (motos ou vélos taxis, respectivement Modèle:Unité/2 la course).

Transport aérien

Situé sur le continent, à Changamwe, l'aéroport international Moi est le deuxième plus important aéroport du Kenya. Il est relié à l'île de Mombasa par la route C110 puis par la route A109. Sa piste principale axée NNE permet aux avions de ne jamais survoler ni les zones densément peuplées ni les zones industrielles. Doté de trois terminaux pour passagers et d'un terminal pour avions-cargo, ses chiffres statistiques pour 2009 montrent Modèle:Unité d'avions, un trafic passagers de Modèle:Unité et un trafic marchandises de Modèle:Unité<ref group="SA" name="SAMA">page 183, tableau no 137</ref>.

Un second site aéroportuaire, l'aérodrome de Bamburi, est situé dans le quartier éponyme. Sa piste asphaltée sans marquage n'accueille que des vols nolisés organisés entre autres par Airkenya Express au départ de l'aéroport Wilson à Nairobi.

Transport ferroviaire

Modèle:Section à actualiser La station de Mombasa est le terminus de la ligne, à voie unique, construite entre 1896 et 1902, venant de Nairobi en passant par la partie aval du pont de Kipevu. Cette ligne est empruntée trois fois par semaine dans chaque sens par le train de voyageurs Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Deux autres gares, Miritini et Changamwe situées sur cette ligne n'ont qu'une fonction de gare marchandises. La zone portuaire de Kilindini est largement munie d'embranchements ferroviaires permettant le trafic des marchandises.

Transport fluvial et maritime

Le transbordeur de Likoni

L'île de Mombasa est reliée à la Modèle:Citation par le service de transbordement de Likoni. Inauguré en 1937, il fait la jonction, sur une distance de Modèle:Unité, entre les quartiers de Mzimle et de Likoni sur l'itinéraire de la route A14. Le service, rendu par les Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web</ref>, est assuré simultanément dans chaque sens Modèle:Nobr sur 24 et Modèle:Nobr sur 7, à des cadences dépendantes du moment du jour, par quatre transbordeurs. Il est gratuit pour les piétons et payant pour les véhicules à moteur. Seuls sont interdits les camions-citerne pour le transport de matières dangereuses circulant chargés.

Parallèlement, un transport uniquement pour piétons, et aussi gratuit, fonctionne avec un seul transbordeur entre le quartier de Kilindini et celui de Mtongwe à Likoni durant les heures de pointe du matin et du soir<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La moyenne journalière d'unités transportées en 2012 est de Modèle:Unité et de Modèle:Unité à moteur<ref name="ferry">Modèle:Lien web</ref>. Le prix de la traversée, en 2013, varie entre Modèle:Unité pour une motocyclette à Modèle:Unité pour un tracteur routier accompagné de sa semi-remorque chargée en passant par Modèle:Unité pour une automobile ou Modèle:Unité pour un véhicule tout-terrain<ref name="prix-ferry">Modèle:Lien web</ref>.

Le port Kilindini

Modèle:Article détaillé Le port de Mombasa (Modèle:Langue), dont l'UN/LOCODE est « KEMBA », est, toujours en 2013, le port maritime le plus important de l'Afrique de l'Est. Il constitue l'entrée maritime, non seulement du Kenya mais aussi de pays sans accès à la mer, comme l'Ouganda (90 % de ses importations transitent par Kilindini<ref name="Kilindini">Modèle:Article</ref>), le Burundi ou le Rwanda ; les marchandises y sont acheminées soit par la ligne de chemin de fer Mombasa-Nairobi-Tororo, soit par la route transafricaine A8 via la ville frontière de Malaba où environ Modèle:Nobr traversent quotidiennement cette frontière.

Cependant, à terme, il pourrait être dépassé par le port de Bagamoyo en Tanzanie où l'État chinois investit Modèle:Nobr d'USD depuis 2013<ref>Modèle:Lien web</ref>. Afin de faire face à cette situation, les autorités portuaires (Modèle:Langue) ont mis en service en Modèle:Date- une nouvelle darse qui permet d'accueillir simultanément trois panamax tout en augmentant la capacité de stockage de Modèle:Unité<ref name="KH">Modèle:Article</ref>. D'autre part, entamé en 2014 le dragage de l'entrée du port doit faire passer la capacité d'accès aux porte-conteneurs de Modèle:Unité/2<ref>Modèle:Article</ref>.

Avec un mouvement de Modèle:Unité, le « Classement mondial 2012 » du magazine Modèle:Langue place Mombasa à la Modèle:5e au niveau africain et à la Modèle:117e au niveau mondial<ref>Modèle:Article</ref>.

Ses chiffres statistiques pour 2009 indiquent Modèle:Unité de navires, un trafic passager de Modèle:Unité et un trafic marchandises de Modèle:Unité représentant une masse de Modèle:Unité (Modèle:Unité à l'exportation et Modèle:Unité à l'importation)<ref group="SA" name="the">page 181, tableau no 134</ref>. La part la plus importante des exportations est représentée par le thé et le café avec Modèle:Unité et celle des importations par les produits pétroliers avec Modèle:Unité. Selon un porte-parole du ministère du Transport et des Infrastructures, le trafic marchandise fut de Modèle:Unité en 2013 et devrait atteindre les Modèle:Unité en 2014<ref name="Kilindini" />.

Urbanisme

Comme dans beaucoup de métropoles, il est parfois malaisé de distinguer la ville originelle, ici l'île de Mombasa, de son aire urbaine. À l'instar de Paris, c'est une cité-comté<ref group="note">Au Kenya, existe une autre cité-comté qui est Nairobi.</ref>.

En 2009, l'occupation des Modèle:Unité de superficie bâtissable de l'agglomération est de 90 % à caractère urbain.

Divisions administratives et quartiers

Modèle:Notice

Localisation des fonctions urbaines de Mvita
Localisation des fonctions urbaines de Mvita.

Mvita

Modèle:Multiple image La division administrative de Mvita, d'une surface de Modèle:Unité et d'une densité de population de Modèle:Unité, correspond physiquement à l'île de Mombasa.

Changamwe

La gare marchandises et la raffinerie de Changamwe
La gare marchandises et, en arrière-plan, la raffinerie de Changamwe en 1994.

La division administrative de Changamwe, d'une surface de Modèle:Unité et d'une densité de population de Modèle:Unité, constitue l'arrière-pays de l'agglomération et sa partie la plus densément peuplée.

Kisauni

Une des plages de Nyali
La plage de Nyali devant le Modèle:Langue.

La division administrative de Kisauni, d'une surface de Modèle:Unité et d'une densité de population de Modèle:Unité, constitue le point de départ de la « côte Nord ». C'est aussi la plus vaste division administrative et la moins densément peuplée de Mombasa.

Likoni

La plage de Diani
La plage de Diani au sud de Likoni, prolongement de Shelly Beach.

La division administrative de Likoni, d'une surface de Modèle:Unité et d'une densité de population de Modèle:Unité, constitue le point de départ de la « côte Sud ».

Logement

Pour une population qui s'élève, en 2009, à Modèle:Unité, l'agglomération de Mombasa compte Modèle:Unité d'habitation construits légalement<ref group="note">Les bâtiments précaires érigés dans les bidonvilles n'ont pas de statut légal et peuvent être démolis, par les autorités, à tout moment.</ref>. Leur équipement s'établit principalement comme suit :

Le nombre de nouveaux bâtiments légaux destinés à l'habitation construits en 2009 s'élève à 236 pour une surface au sol de Modèle:Unité<ref group="SA">page 137, tableau no 84b</ref>.

Modèle:Ancre

Nombre d'habitations légales en 2009
Division administrative Superficie
(en km2)
Nombre d'habitations légales Densité
(au km2)
Mvita 14,1 16 490 1 170
Changamwe 54,5 86 528 1 588
Kisauni 109,7 112 331 1 024
Likoni 51,3 53 351 1 040
Total 229,6 268 700 1 170
Source : Kenya National Bureau of Statistics<ref>Modèle:Lien web</ref>
Tableau comparatif du niveau de confort d'un logement légal en 2009 et, en pourcentage, du nombre de ceux-ci
icône d'une maison eau de distribution à l'intérieur égouttage public réseau électrique revêtement de sol en dur toiture en tuiles ou béton
Mombasa 11,56 13,9 59 85,5 13,1
Nairobi 23,4 47,7 72,4 89 39,9
Kisumu 5,5 8,7 30,9 44 4,6
Kenya 14,4 19,9 51,2 42,6 13,7
Source : Kenya National Bureau of Statistics<ref>Modèle:Lien web</ref>

Comme toutes les grandes villes d'Afrique subsaharienne, Mombasa comporte des bidonvilles établis dans les zones suburbaines. Le plus important est celui de Kisauni-Kongowea (division administrative de Kisauni) qui s'étend sur environ Modèle:Unité mais il en existe un autre à Chaani-Magongo et à Miritini (Changamwe) ainsi qu'à Mtongwe (Likoni). Le tissu urbain est parcouru par des ruelles en terre battue et montre une densité d'environ Modèle:Unité à l'hectare.

Souvent construites illégalement, les habitations, dont la surface au sol excède rarement les Modèle:Unité, y compris un patio, hébergent couramment plusieurs familles. Faites de murs allant du bloc de béton à la terre crue et recouvertes de tôle ondulée ou de Modèle:Traduction, elles sont rarement reliées au réseau électrique. L'eau potable est accessible à des prises d'eau extérieures disséminées dans le bidonville et l'eau non potable fournie par des réservoirs d'eau de pluie protégés contre les moustiques et autres insectes, tandis que les eaux usées sont versées dans des latrines à fosse simple voire dans la plus proche venelle.

Politique et administration

Le siège de l'administration et des finances
Le siège de l'administration et des finances du district de Mombasa.

Il ne faut pas confondre la cité de Mombasa (Modèle:Langue) et le comté de Mombasa (Modèle:Langue). Ce sont deux niveaux de pouvoir différents. Par exemple, la police et l'infrastructure de transport des routes de type « A », « B » et « C »<ref group="note" name="route" /> sont sous la tutelle du gouverneur de comté et non sous celle du conseil de la cité (Modèle:Langue). Par contre, si la gestion de l'urbanisme est du ressort du gouverneur, le plan général d'urbanisme est de la compétence du conseil de la cité. Modèle:Article détaillé

Divisions électorales

Tous les cinq ans, lors des élections générales, les électeurs de chaque district électoral participent à la fois à l'élection présidentielle (président et vice président), à l'élection du gouverneur du comté et aux trois élections législatives (représentant du district à l'Assemblée nationale, représentant du comté au Sénat national, représentant du district à l'Assemblée locale).

Si, comme le prévoit la Constitution, à la suite du dépôt d'une pétition devant la justice, le résultat d'un scrutin est invalidé par un jugement de la Haute cour (Modèle:Langue)<ref group="note">Pour l'élection présidentielle, c'est la Cour suprême qui est seule compétente.</ref>, seuls les électeurs du ou des districts électoraux concernés par cette décision sont invités à participer à une nouvelle élection.

Découpage électoral
Divisions administratives Circonscriptions Districts électoraux
Changamwe Changamwe Port Reitz, Kipevu, Airport, Miritini, Chaani
Jomvu Jomvu Kuu, Magongo, Mikindani
Kisauni Kisauni Mjambere, Junda, Bamburi, Mwakirunge, Mtopanga, Magogoni, Shanzu
Nyali Frere Town, Ziwa La Ng'ombe, Mkomani, Kongowea, Kadzandani
Likoni Likoni Mtongwe, Shika Adabu, Bofu, Likoni, Timbwani
Mvita Mvita Mji wa Kale / Makadara, Tudor, Tononoka, Shimanzi / Ganjoni, Majengo

Administration municipale

Conformément à l'article 13 de la loi de 2011 sur les aires urbaines et les cités (Modèle:Langue)<ref>Modèle:Loi</ref>, les membres du conseil de la cité, au nombre de onze à Mombasa, sont nommés par l'autorité exécutive du comté avec l'approbation de l'Assemblée locale de ce comté.

Le maire (Modèle:Langue) et le vice maire (Modèle:Langue) sont élus par les membres du conseil de la cité pour un mandat d'une durée de cinq ans et tiennent le rôle de représentant de cette cité ainsi que de président (Modèle:Langue) et de vice président (Modèle:Langue) du conseil de la cité. Le responsable de l'administration locale est le secrétaire de la cité (anciennement Modèle:Langue devenu Modèle:Langue).

Lors de l'élection consécutive aux élections générales du Modèle:Date, aussi bien le maire sortant, Ahmed Abubakar Mohdhar, que le vice maire, John Charles Mcharo, tous deux du parti ODM ont réussi à reconduire leur poste. Le secrétaire de la cité est, depuis 2008, Tubmun Otieno.

Liste des maires

Huit maires se sont succédé depuis l'indépendance du Kenya le Modèle:Date : Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique budgétaire

Pour l'exercice fiscal 2009-2010<ref group="note">Au Kenya, l'année fiscale débute le Modèle:1er et se termine le 30 juin.</ref>, les dépenses publiques se sont montées à Modèle:Unité de KES, en augmentation de Modèle:Unité de KES par rapport à l'exercice précédent<ref group="SA">Modèle:P., tableau no 179a</ref>.

La répartition entre les différents services s'est opérée comme suit<ref group="SA">Modèle:P., tableau no 179b</ref> :

  • développement économique : 42,3 % ;
  • développement social : 20,2 % ;
  • communautés à caractère public : 19,7 % ;
  • administration : 17,8 %.

Depuis 2013, et la création des comtés, c'est l'Assemblée locale du comté de Mombasa qui établit le budget et détermine la part de celui-ci attribuée au conseil de la cité. Ce budget doit être approuvé par le gouverneur du comté.

Pour l'exercice fiscal 2013-2014, le budget total est de Modèle:Unité de KES dont Modèle:Unité pour le développement économique et social de la cité<ref>Modèle:Article</ref>.

Démographie

Longtemps resté un comptoir colonial de seconde importance, Mombasa voit sa démographie exploser à partir de 1896 avec l'inauguration du port de Kilindini et les débuts des travaux de la ligne du chemin de fer de l'Ouganda vers Nairobi. En 2009, avec ses Modèle:Unité, Mombasa est, après l'agglomération de Nairobi et ses Modèle:Unité, la deuxième plus grande agglomération du Kenya.

Les projections établies par le département de l'Économie et des Affaires sociales de l'ONU (DEAS) estiment que le nombre d'habitants devrait atteindre un million avant 2015 et environ 1 175 000 en 2025<ref name="DEAS">Modèle:Lien web</ref>.

{{#invoke:Démographie|demographie}}

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La densité de population ventilée par division administrative s'établit selon le tableau qui suit. Il n'est pas possible d'induire une moyenne d'occupants par immeuble d'habitation sur base du nombre d'habitations légales recensées du fait que, dans les bidonvilles, beaucoup de bâtiments sont construits illégalement et, donc, inconnus de l'administration. Ce raisonnement est uniquement valable pour la division de Mvita qui, ne comportant aucun bidonville, laisse conjecturer une moyenne de Modèle:Nobr par immeuble d'habitation en 2009.

Nombre d'habitants en 2009<ref group="SA">Kenya National Bureau of Statistics, Modèle:P., tableau no 4b</ref>
Division administrative Superficie
(en km2)
Nombre d'habitants Densité
(au km2)
Mvita 14,1 74 735 5 300
Changamwe 54,5 282 279 5 179
Kisauni 109,7 405 930 3 700
Likoni 51,3 176 426 3 939
Total 229,6 939 370 4 091

La population de Mombasa en âge de faire partie de la population active est majoritairement masculine. Cela s'explique par le fait que nombre d'hommes quittent, seuls même s'ils ont charge de famille, leur région natale pour trouver du travail dans un des deux poumons économiques du pays<ref>Modèle:Ouvrage</ref> (le constat est identique pour Nairobi).

Pyramide des âges de l'agglomération de Mombasa au Modèle:Date- en nombre d'individus<ref>Modèle:Lien web</ref>

Modèle:Pyramide des âges

Tableau comparatif entre Mombasa et la moyenne nationale pour l'année 2009<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref group="SA">Kenya National Bureau of Statistics, Modèle:P., tableau no 8a</ref>
icône d'une famille taux de fécondité natalité en ‰ mortalité en ‰ espérance de vie
infantile juvénile femmes hommes
mortinaissance néonatale sans VIH avec VIH sans VIH avec VIH
Mombasa 3,4 39 31 91
Kenya 4,6 43,75<ref group="SA">page 22, tableau no 7c</ref> 52 74 71,1 61 64,2 55,7

Ville portuaire, Mombasa est marquée par une grande mixité ethnique, culturelle et religieuse. On y trouve environ 70 % d'africains, 30 % d'asiatiques (surtout Indiens) et une minorité d'européens. La plupart des Modèle:Nobr y sont présents, souvent attirés par les emplois disponibles dans la deuxième plus importante région économique du pays. La tolérance sociale et religieuse y est une tradition à l'ancrage ancien. Il n'est ainsi pas rare de croiser simultanément, dans l'indifférence générale, d'une part un groupe de musulmanes portant le niqab (appelé ici Modèle:Langue) et, d'autre part, des adolescentes giryama<ref group="note">Les Giryama vivent essentiellement dans le comté de Kilifi.</ref>, seins nus, guidant leur troupeau.

Éducation

Concernant l'année scolaire 2008-2009, l'enseignement public appliquant le système éducatif kényan compte Modèle:Unité scolarisés dans Modèle:Nobr<ref group="SA">Modèle:P., tableau no 149</ref> et Modèle:Nobr.

Certains ministères ou organismes gouvernementaux possèdent une école publique. Ainsi, la Modèle:Langue dépendant du ministère de la Défense destinée aux enfants du personnel, militaire et civil, de la base navale de Mombasa et prodiguant l'enseignement depuis la maternelle jusqu'au secondaire ou encore le Modèle:Langue du Modèle:Langue<ref name="bandari" /> qui donne des formations spécialisées à tous les membres de son personnel.

Pour l'éducation des enfants atteints d'un handicap physique, il existe à Port Reitz la Modèle:Langue, une école primaire privée qui accueille Modèle:Nobr dont 184 en internat<ref>Modèle:Lien web</ref>. À Nyali, c'est une école publique secondaire qui prend en charge des adolescents masculins ; cette école, la Modèle:Langue, possède également un internat et son enrôlement, pour l'année scolaire 2012-2013, est de Modèle:Nobr encadrés par Modèle:Nobr<ref name="MSCPH" />.

Parallèlement à l'enseignement public, Mombasa compte nombre d'établissements scolaires privés prodiguant un enseignement allant de l'école maternelle à l'enseignement supérieur appliquant soit le système éducatif kényan soit un système conforme au baccalauréat international. En 2013, sont recensées, dans ce réseau privé, Modèle:Nobr maternelles, Modèle:Nobr primaires et Modèle:Nobr secondaires<ref>Modèle:Lien web</ref>. Certains de ces établissements font partie d'un réseau kényan comme la Modèle:Langue ou d'un réseau international comme l'Modèle:Langue (gérée par l'Modèle:Langue), la Modèle:Langue ou encore l'Alliance française.

Il existe aussi plusieurs écoles maternelles et primaires fournissant un enseignement reconnu par l'État mais donné selon les préceptes de la foi musulmane : ce sont les Modèle:Langue. La plus connue est l'Modèle:Langue fondée en 1986<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La seule école secondaire installée dans un bidonville est la Modèle:Langue, dans la division administrative de Changamwe, qui fait partie du réseau d'enseignement public,.

La comparaison du niveau d'étude atteint montre que le bilan, pour Mombasa, est inférieur à la moyenne nationale en ce qui concerne les hautes écoles et les universités aussi bien chez les femmes que chez les hommes.

Tableau comparatif du niveau d'éducation, en 2009 et en pourcentage, de la population âgée de trois ans et plus<ref>Modèle:Lien web</ref>
icône d'une mortarboad Nombre total Aucun Maternel Primaire Secondaire Haute école Université Professionnel Alphabétisation
de base
Madrasa
Mombasa Femmes 404 489 11,58 9,61 46,33 25,24 4,98 1,25 0,44 0,19 0,36
Hommes 436 965 7,04 9,05 44,11 31,15 5,36 2,19 0,66 0,19 0,25
Kenya Femmes 17 272 626 10,02 9,2 46,14 26,59 5,51 1,88 0,37 0,15 0,15
Hommes 16 975 657 7,22 9,4 43,93 30,1 5,45 3,08 0,54 0,14 0,15
Modèle:BoxArrondi Modèle:BoxArrondi

Lors du concours pour l'obtention du certificat de fin d'école primaire (Modèle:Langue), les écoles de Mombasa ont obtenu, en 2013, une moyenne allant de 422 à Modèle:Nobr sur un maximum de Modèle:Nobr et ne classent aucune école dans les vingt meilleures du pays<ref>Modèle:Article</ref>. Le comté est classé Modèle:29e sur 47 alors qu'il était classé Modèle:39e en 2012 et Modèle:15e en 2011<ref>Modèle:Article</ref>. Sans toutefois avancer d'interprétation, le traitement des résultats montre que, sur les Modèle:Unité inscrits au concours, 12 490 de ceux-ci Modèle:Incise n'ont pas obtenu la moitié des points et que 45 % des garçons et 54 % des filles sont dans ce cas<ref>Modèle:Article</ref>.

Toujours pour l'année 2013 mais lors du concours pour l'obtention du certificat de fin d'école secondaire (Modèle:Langue), seules deux des Modèle:Nobr du comté sont classées dans les cent meilleures du pays avec, respectivement, une Modèle:68e et une Modèle:91e et une moyenne de 67,594 % et de 65,880 %<ref>Modèle:Lien web</ref>. D'autre part, le comté est classé Modèle:39e sur 47 avec 25,94 % des candidats inscrits ayant obtenu le résultat minimum de 55 % donnant droit à une place dans une université<ref name="KCSE">Modèle:Article</ref>. L'année précédente, seule une école, avec une Modèle:81e et une moyenne de 65,416 %, était classée dans le Modèle:Langue 100<ref>Modèle:Lien web</ref> tandis que le comté était classé Modèle:39e avec 26,59 % des candidats inscrits ayant obtenu le résultat minimum<ref name="KCSE" />.

Entrée de la haute école privée Allidina Visram
Entrée de la haute école privée Allidina Visram dans le quartier de Mzizima.

Enseignement supérieur

L'Université technique de Mombasa (Modèle:Langue) qui possède, depuis 2013, le statut d'université publique a un enrôlement, pour l'année académique 2012-2013, de Modèle:Unité ainsi qu'une équipe de Modèle:Nobr et de Modèle:Nobr administratifs<ref>Modèle:Lien web</ref>. La ville a un campus de l'Université Kenyatta.

Santé

L'agglomération de Mombasa compte une soixantaine d'établissements de soins allant de l'hôpital généraliste à la petite clinique privée offrant simplement une hospitalisation de jour. Certains de ces établissements comportent aussi un centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC).

Modèle:AncreL'hôpital public Modèle:Langue fondé en 1908 est implanté dans le quartier de Tononoka sur l'île de Mvita. À côté de l'hôpital se trouve la maternité publique Modèle:Langue fondée en 1957. L'ensemble des deux établissements possède Modèle:Nobr (dont 126 en chambre individuelle) et est servi par un personnel médical de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web</ref>. C'est le Modèle:2e grand hôpital public du Kenya, après celui de l'hôpital national Kenyatta (Modèle:Langue) de Nairobi. Outre la maternité, l'hôpital est spécialisé en ORL, en ophtalmologie et en odontologie et possède tous les services attendus d'un établissement de soins moderne y compris l'informatisation des différents départements ainsi qu'un laboratoire et une pharmacie fonctionnant Modèle:Nobr sur 24. Outre l'hôpital, deux plus petites unités publiques (Modèle:Langue), équipées pour pratiquer des césariennes existent dans le quartier de Likoni, avec Modèle:Nobr, et celui de Port Reitz, avec Modèle:Nobr, ainsi qu'un centre de santé (Modèle:Langue), avec Modèle:Nobr, dans le quartier de Tudor<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les plus importants établissements de soins gérés par des fonds privés sont :

En 2009, la part du revenu moyen per capita des habitants de Mombasa consacrée à leur santé est de 11 %<ref>Modèle:Lien web</ref>, dont 4 % consacrés à la lutte contre le paludisme. Ainsi, si 50,6 % des personnes dorment sous une moustiquaire, 60,1 % des enfants de moins de 5 ans dorment de la sorte (dont 46 % sous une moustiquaire traitée par un répulsif)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

60,5 % des enfants âgés entre 12 et Modèle:Nobr ont un carnet de vaccination. Parmi ceux-ci, 96,5 % ont reçu le vaccin BCG, 96,2 % le vaccin ROR et 81,1 % un vaccin contre la poliomyélite<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Tableau comparatif, en 2009 et en pourcentage, de la population atteinte d'un grave handicap<ref>Modèle:Lien web</ref>
icône d'une caducée Cécité Surdité totale Aphasie Dépendance Mental Autres
Mombasa 0,61 0,27 0.33 0.60 0.23 0.19
Kenya 0,95 0,62 0.53 1.32 0.41 0.31

Sports et loisirs sportifs

Équipements

Bateau pour la plongée sous-marine sur la plage de Nyali en décembre 2011
Bateau équipé pour la plongée sous-marine sur la plage de Nyali.

Hormis le stade de football Modèle:Langue localisé dans le quartier de Mbaraki et le Modèle:Langue dans le quartier de Manyimbo, la plupart des installations sportives sont regroupées dans le complexe [[Mombasa Sports Club|Modèle:Langue]] du quartier de Kibokoni. Beaucoup de clubs sportifs utilisent les terrains de sport des écoles.

Deux terrains de golf sont implantés à Mombasa : le Modèle:Langue de neuf trous, situé sur le front de mer de l'île, et le Modèle:Langue de dix-huit trous, localisé à Nyali.

Il n'existe pas de piscine publique mais un parc aquatique : le Modèle:Langue à Nyali.

La plongée sous-marine dans le lagon corallien est une activité très prisée par les touristes visitant Mombasa. Plusieurs sociétés commerciales comme Buccaneer diving organisent, au départ des plages de Nyali, des plongées encadrées dans la réserve marine de Mombasa, ainsi que des baptêmes et des cours de plongée sous-marine. En 2013, le prix d'une journée de plongée varie entre 36 et Modèle:Unité selon le site visité, non compris la location de matériel mais droit d'entrée inclus<ref>Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Unité ont visité la réserve en 2009<ref group="SA">page 40, tableau no 21</ref>.

Un circuit de karting, le Modèle:Langue, long de Modèle:Unité, auquel a été adjoint un parcours en terre battue pour buggies et un terrain d'initiation au maniement d'un bulldozer, est ouvert à Bamburi.

Clubs

Le Feisal Football Club, fondé en 1940 mais aujourd'hui disparu sous ce nom, est le seul club de football de Mombasa à avoir été champion de la [[Championnat du Kenya de football|Modèle:1re nationale]] (Modèle:Langue) ; ce fut en 1965.

La Coupe du Kenya de football (Modèle:Langue) fut, quant à elle, remportée par le Mombasa Liverpool en 1956 et 1962. Ce même club en fut aussi finaliste en 1966 tandis que le Bandari Football Club le fut en 1986 et les Coast Stars en 1999.

Manifestations sportives

Modèle:Article détaillé

Lieux de culte

Modèle:Multiple image

Parmi les lieux de culte, il y a principalement des églises et des temples chrétiens : Archidiocèse de Mombasa (Église catholique), Anglican Church of Kenya (Communion anglicane), Presbyterian Church of East Africa (Communion mondiale d'Églises réformées), Convention baptiste du Kenya (Alliance baptiste mondiale), Assemblées de Dieu<ref>J. Gordon Melton, Martin Baumann, ‘‘Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices’’, ABC-CLIO, USA, 2010, p. 1626.</ref>. Il y a aussi des mosquées musulmanes<ref>Oded, Arye (2000). Islam and Politics in Kenya Lynne Rienner Publishers, p. 11</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'islam fut introduit par les premiers marchands arabes musulmans lorsqu'ils arrivèrent sur la côte est-africaine au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le fondateur présumé de la ville, Shehe Mvita, est par ailleurs, décrit comme musulman<ref name="Sheshe" />. L'arrivée des Portugais au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle marque aussi celle du catholicisme. Déjà quelque peu implanté au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le protestantisme, avec l'arrivée, dès 1844<ref group="note">Le premier missionnaire protestant à débarquer, en 1844, à Mombasa fut Johann Ludwig Krapf, suivi en 1846 de Johannes Rebmann.</ref>, de missionnaires, prend de l'extension à la fin de ce Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec la prise de contrôle du territoire par les Britanniques. Dans la foulée, apparait l'hindouisme importé par les travailleurs indiens engagés par ces mêmes Britanniques pour la construction du chemin de fer de l'Ouganda. Toutes ces religions importées ont aussi donné naissance à des mouvements syncrétiques, parfois dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec l'arrivée des Arabes et la syncrétisation de l'islam avec la religion traditionnelle des populations autochtones Mijikenda, parfois très récemment avec la propagation du mouvement Legio Maria venu de l'ouest du Kenya.

En 2009, les proportions, propres à l'agglomération de Mombasa, des membres des différentes confessions religieuses s'établissent comme suit<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Seuls 0,06 % de la population n'ont aucune religion et se déclarent agnostiques.

Médias

Depuis 1954, la chaine de radio-télévision publique Kenya Broadcasting Corporation possède, à Mombasa, une station régionale appelée Modèle:Langue (« La voix de Mvita » en swhahili).

Plusieurs stations de radio numérique privées émettent depuis Mombasa des programmes à caractère régional. Chacune a son catalogue spécifique, de l'information politique aux programmes religieux en passant par la musique, comme le taarab, le benga, le swahili gospel, le rock ou la musique classique. Sans être exhaustif, l'on peut citer Baraka FM, Family Radio, LoudTown Radio, Radio Rahma, Salaam FM 90.7 et Sauti Ya Mwambao. La station publique BBC World Service possède aussi un émetteur.

Le Modèle:Langue est le seul quotidien kényan d'importance, en nombre d'exemplaires imprimés, à ne pas être basé à Nairobi. Situé à la limite des quartiers de Makadara et de Ngomani, son siège fut créé en 1978 à Mombasa. Bien que centrés sur l'information régionale, les articles traités concernent aussi l'actualité nationale et internationale. L'édition « papier » est accompagnée, depuis 1996, d'une édition « en ligne » gratuite<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les deux principaux groupes de la presse écrite nationale, Modèle:Langue et Modèle:Langue, possèdent chacun au moins un reporter à demeure à Mombasa.

Économie

Modèle:Multiple image Mombasa est le principal port de l'Afrique de l'Est et constitue le lien majeur entre celle-ci et les pays riverains de l'océan Indien ; la population indienne est d'ailleurs très présente dans l'économie. Le commerce constitue sa première source de revenus grâce à un port large et profond dans une baie protégée (le nom du port, Modèle:Langue, signifie « en eau profonde » en swahili)<ref group="note">Le lemme Modèle:Traduction et le suffixe Modèle:Traduction</ref>. L'industrie n'est pas en reste dans la partie ouest de l'agglomération, avec une importante activité de raffinerie (sucre, pétrole) et des chantiers navals. Au nord, de nombreuses entreprises exploitent la roche de corail pour en faire du ciment, notamment à Bamburi.

Pour permettre aux plus gros bateaux d'atteindre les plates-formes multimodales du port, il n'existe pas de pont entre l'île de Mombasa et Likoni, la partie de l'agglomération située sur la « côte sud » (la « côte nord » étant desservie par le pont de Nyali). Un transbordeur est donc chargé d'assurer les échanges entre Mombasa et Likoni avec le risque de paralysie d'une grande partie de l'activité économique comme lors des accidents de 1994<ref name="Likoni94" /> et de 2013<ref name="Likoni13" />.

Le tourisme est également développé à Mombasa, ville balnéaire prisée qui sert aussi de point de départ pour la plupart des safaris de la moitié sud du Kenya. Certains quartiers résidentiels et touristiques comme Nyali et la zone littorale de Bamburi, au nord de la ville, ou [[#LikoniSC|Modèle:Langue]], au sud, abritent de nombreux hôtels de luxe pour les touristes occidentaux attirés par la douceur du climat et la beauté du lagon corallien.

La Bamburi Cement, cimenterie a été fondée à Mombasa en 1951 par le croate Felix Mandl<ref>Modèle:Lien web</ref> et, aujourd'hui, propriété du groupe Lafarge.

Emploi et revenus de la population

Parmi les personnes travaillant sur le territoire de l'agglomération, en 2009, Modèle:Unité ont un statut de salarié. Le plus grand nombre d'emplois est fourni par les différentes administrations publiques avec Modèle:Unité, suivi par le transport (principalement le port de Kilindini et l'aéroport international Moi) avec Modèle:Unité, vient ensuite l'industrie manufacturière (principalement la raffinerie du pétrole de Changamwe) avec Modèle:Unité et enfin les activités liées au tourisme avec Modèle:Unité<ref group="SA" name="travail">page 249, tableau no 187b</ref>.

Population salariée par secteurs économiques pour l'année 2009
icône de monnaie Primaire Secondaire Tertiaire Total
nombre % salaire* nombre % salaire* nombre % salaire* nombre % salaire*
Mombasa Modèle:Droite Modèle:Droite Modèle:Droite Modèle:Droite Modèle:Droite Modèle:Droite Modèle:Droite Modèle:Droite Modèle:Droite Modèle:Droite Modèle:Droite Modèle:Droite
Kenya** Modèle:Droite Modèle:Droite Modèle:Droite Modèle:Droite Modèle:Droite Modèle:Droite Modèle:Droite Modèle:Droite Modèle:Droite Modèle:Droite Modèle:Droite Modèle:Droite
* Salaire = masse salariale annuelle en million de KES
** Kenya = les 22 plus grandes agglomérations du pays
Source : Kenya National Bureau of Statistics<ref group="SA" name="travail" />
Tableau comparatif du pourcentage d'activité de la population âgée de plus de 5 ans en 2009
avec un emploi cherche un emploi sans emploi sous le seuil
de pauvreté
hommes femmes hommes femmes hommes femmes
Mombasa 56 31,4 10,8 10,3 29,6 53,9 37,6
Nairobi 61,2 42,4 8 9,9 25,8 41,7 22
Kisumu 49,9 38,2 5,9 6,7 40,4 51,2 49,6
Kenya 48,6 6,7 39,5 47,2
Source : Kenya Open Data<ref>Modèle:Lien web</ref>

Entreprises et commerces

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Le pôle maritime

C'est la présence du port de Kilindini, géré par l'organisme gouvernemental Modèle:Langue, qui attire le plus grand nombre d'entreprises commerciales.

Les principaux affréteurs maritimes sont : Mediterranean Shipping Company, Maersk Line, Mitsui O.S.K. Lines, Libra, APL Limited, Zim Integrated Shipping Services, Pacific International Lines Ltd et Western European Container Lines<ref>Modèle:Lien web</ref>. Deux entreprises françaises de fret maritime sont implantées à Kilindini : le groupe Bolloré et la CMA-CGM.

La raffinerie Modèle:Langue, située à Changamwe et détenue à 50 % par l'État kényan, transforme le pétrole brut. Elle a une capacité, en 2012, de raffinage du brut de Modèle:Unité, de production de bitume de Modèle:Unité et d'hydrodésulfuration de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La Modèle:Abréviation, détenue à 70 % par l'État kényan, possède à Kipevu un complexe de trois unités de production de biocarburant dont la plus récente, opérationnelle depuis le Modèle:Date- et avec une capacité de production de Modèle:Unité, est la plus puissante de l'Afrique de l'Est<ref name="KPS" />.

Une quinzaine d'entreprises sont actives dans l'industrie chimique<ref>Modèle:Lien web</ref>. La plus importante, la Modèle:Langue, faisant partie du groupe libanais d'industrie chimique Solvochem, transforme et commercialise, à Liwatoni, des produits issus de la pétrochimie sur le site industriel de Modèle:Unité qu'elle a racheté, en 2007, à Shell<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'entreprise de construction navale Modèle:Abréviation, qui emploie Modèle:Nobr, possède une forme de radoub de Modèle:Unité de longueur pouvant accueillir la construction ou la réparation de navires de Modèle:Unité ainsi qu'une darse de Modèle:Unité de longueur pour l'armement ou les réparations de superstructures<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le groupe d'entreprises Comarco, fondé en 1971 et spécialisé dans le génie civil et la logistique dans le domaine maritime et fluvial, exerce ses activités dans toute la zone de l'océan Indien<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le produit de la pêche a généré, pour les pêcheurs de Mombasa et en 2009, une valeur de vente de Modèle:Unité ce qui a représenté une quantité de Modèle:Unité de poissons et de crustacés. Bien que cette valeur marchande n'ait cessé d'augmenter depuis 2006, la quantité pêchée n'a, elle, cessé de diminuer passant de Modèle:Unité/2. Cela peut s'expliquer par le fait que, si la quantité de poisson est passée de Modèle:Unité/2, celle des crustacés est passée de Modèle:Unité/2<ref group="SA">Modèle:P., tableau no 74</ref>. De son côté, le Modèle:Langue estime que, pour 2013, la perte financière pour le pays due à la pêche illégale ou non renseignée aux autorités est de l'ordre de Modèle:Nobr d'USD<ref name="Mtafiti" />. La mise en service, en Modèle:Date-, du navire océanographique [[RV Zeeleeuw|Modèle:Abréviation Mtafiti]] doit permettre aux pêcheurs kényans de localiser les bancs de poissons sur toute la surface de la zone économique exclusive nationale ce qui représente Modèle:Unité. Cette mise en service doit être suivie, dans les deux ans, par celle d'un patrouilleur (Modèle:Abréviation) afin de lutter contre la pêche illégale<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La criée au thé créée en 1969 a lieu chaque lundi et mardi. Installée sur l'avenue Neyrere (Modèle:Langue) dans le quartier de Ngomani, elle est devenue la deuxième plus importante des onze criées mondiales après celle de Colombo<ref name="criee" />. Exportés au travers du port de Kilindini, les thés vendus proviennent non seulement du Kenya mais aussi de tous les pays de l'Afrique de l'Est. Modèle:Unité ont été exportées en 2009<ref group="SA" name="the" /> et Modèle:Unité en 2010<ref>Modèle:Article</ref>.

Bien que ne participant pas directement à l'activité du port, le service de transbordement de Likoni, exploité par l'organisme gouvernemental Modèle:Langue, doit son existence à l'absence de pont sur l'estuaire de Port Reitz ce qui permet aux navires ayant n'importe quel tirant d'air d'accéder aux installations portuaires. Il gère deux lignes dont une exclusivement réservées aux piétons. La moyenne journalière d'unités transportées en 2012 est de Modèle:Unité et de Modèle:Unité à moteur<ref name="ferry" />. Le prix de la traversée d'un véhicule, en 2013, varie entre Modèle:Unité pour une motocyclette à Modèle:Unité pour un tracteur routier accompagné de sa semi-remorque chargée en passant par Modèle:Unité pour une automobile ou Modèle:Unité pour un véhicule tout-terrain<ref name="prix-ferry" />.

Le pôle aérien

Bien qu'il soit le deuxième plus important aéroport du Kenya, l'aéroport international Moi de Changamwe reste loin derrière celui de Jomo Kenyatta à Nairobi. En 2009, l'aéroport a connu Modèle:Unité d'avions — dont un tiers de vols saisonniers —, un trafic total de passager de Modèle:Unité et un trafic marchandise de Modèle:Unité<ref group="SA" name="SAMA" />.

La seule société accréditée pour la manipulation de la cargaison est la Modèle:Langue. Celle-ci dispose d'une surface de stockage de Modèle:Unité et d'une capacité de manutention mensuelle de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Commerce de détail

Ni la cité de Mombasa ni le comté de Mombasa n'ont de plan de secteur pour l'organisation du commerce de détail. Il en résulte une possession anarchique de l'espace public. Certaines rues de Mvita Modèle:Incise sont un marché permanent ou s'entremêlent boutiques les plus diverses, échoppes, étals, camelots et même des lieux de restauration occupant, y compris la cuisine, cet espace public. En dehors de Mvita, les principaux axes routiers sont le plus souvent bordés d'échoppes ou d'étals avec une plus grande concentration aux points de passage névralgiques tel les lieux d'embarquement du transbordeur de Likoni, les arrêts des matatus ou des autocars.

À Kongowea se trouve, sur une superficie d'environ Modèle:Unité, en grande partie couverte, l'un des plus grands marchés aménagés et organisés du Kenya. Cependant, ici aussi, les abords sont envahis de commerces qui occupent l'espace public.

Toutes les enseignes de la grande distribution présentes au Kenya le sont aussi à Mombasa. Le plus grand hypermarché est une enseigne Nakumatt qui occupe une surface bâtie de Modèle:Unité dans le quartier de Mbaraki. Il existe aussi trois centres commerciaux, tous situés à Kisauni, dont le plus vaste, le Nyali Cinemax, occupe une surface bâtie de Modèle:Unité et englobe un complexe cinématographique Modèle:Incise conçu et réalisé en 2009 par la société Barco<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les deux autres sont le Ratna shopping mall et le City mall.

Tourisme

En 2009, l'île de Mvita recense Modèle:Unité réparties dans Modèle:Nobr. Le taux d'occupation de 26,9 % est réalisé par 60,78 % de résidents et 39,22 % de non résidents<ref group="SA" name="HOT">Modèle:P., tableau no 18b</ref>. Pour le reste du littoral du comté (excluant donc l'arrière-pays), les statistiques indiquent Modèle:Unité réparties dans Modèle:Nobr avec un taux d'occupation de 31 % réalisé par 44,34 % de résidents et 55,66 % de non résidents<ref group="SA" name="HOT" />. Le tiercé des principaux pays d'origine des non résidents est constitué par le Royaume-Uni (21,9 %), l'Allemagne (18,6 %) et l'Italie (10,8 %)<ref group="SA">Modèle:P., tableau no 19d</ref>.

Tous les types d'hébergement sont présents. À côté des classiques hôtels et villages de vacances, dont ceux classifiés entre trois et cinq étoiles (selon la classification française<ref>Modèle:Lien web</ref>) des Modèle:Citation qui sont inscrits dans les destinations de tous les voyagistes, on trouve huit lodges, quatre auberges de jeunesse ainsi que des chambres d'hôtes, des appartements ou des villas à louer. Plus original, un camping avec non seulement des emplacements pour l'installation du matériel propre au client mais aussi des tentes pré-installées avec mini-cuisine et protégées par un toit en Modèle:Traduction à Bamburi<ref>Modèle:Lien web</ref> ainsi que, au sud de Modèle:Langue à Likoni, une propriété privée, aussi habitée par les propriétaires, de Modèle:Unité avec piscine et plage privée et seulement quatre bungalows, munis de tout le confort matériel et fonctionnel, largement espacés les uns des autres<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Mombasa est aussi une escale pour certains navires de croisière sillonnant l'océan Indien. Si, en 2010, pas moins de vingt de ces navires avec un total de Modèle:Unité ont accosté dans le port de Kilindini<ref>Modèle:Lien web</ref>, cette escale fut supprimée des catalogues entre 2011 et 2013 à cause des actes de piraterie autour de la Corne de l'Afrique et du risque d'attentat planifié par Al-Shabbaab à la suite de l'intervention militaire du Kenya en Somalie. Le premier navire à avoir refait étape à Mombasa fut le [[MS Nautica|Modèle:Abréviation Nautica]] de l'Modèle:Langue en Modèle:Date- et Modèle:Date<ref>Modèle:Article</ref>. Depuis, d'autres compagnies comme la Modèle:Langue et la Modèle:Langue ont également réintroduit Mombasa comme port d'étape pour leur croisières<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Eco-Pesa et Bangla-Pesa

L'Eco-Pesa et le Bangla-Pesa (Modèle:Langue signifie « monnaie » en swahili) sont des systèmes d'échange locaux matérialisés par des bons d'échange, créés par William Ruddick<ref>Modèle:Lien web</ref> et introduits par l'organisation citoyenne Koru-Kenya. Chaque bon possède un numéro de série unique (somme de contrôle), un filigrane et des parties imprimées en encre invisible (ultraviolet)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'Eco-Pesa fut lancé simultanément en Modèle:Date dans les trois bidonvilles de Kisumu Ndogo, de Shauri Yako et de Mnazi Mmoja à Kongowea. Les bons d'échange d'une valeur de 5, 10 et 20 eco-pesa ont un taux de change paritaire au shilling kényan. Les bons sont fournis par l'ONG Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web</ref> aux commerçants participant au système contre payement de 80 % leur valeur faciale<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Un sondage effectué en Modèle:Date auprès de tous les commerçants engagés indique que 80 % de ceux-ci ont vu leur chiffre d'affaires augmenter d'une moyenne mensuelle de 20 %<ref>Modèle:Ibid. 4.1. Activities</ref>.

Le Bangla-Pesa fut, lui, lancé en Modèle:Date à Bangladesh, un bidonville de Modèle:Unité à Mikindani<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les bons d'échange ont une valeur de 5, 10, 20 et 50 bangla portant la mention Modèle:Traduction et sont acceptés partout dans le bidonville<ref>Modèle:Lien web</ref>. Contrairement à l'Eco-Pesa, le Bangla-Pesa est un système de crédit mutuel qui n'est ni acheté ni converti en Modèle:Abréviation. Il est tout d'abord interdit par la Banque centrale du Kenya (Modèle:Langue) et des membres de Koru-Kenya et des commerçants participant au système d'échange sont arrêtés le Modèle:Date par la police<ref>Modèle:Article</ref>. Ces bons d'échange sont, depuis le Modèle:Date, non seulement autorisés par la Banque centrale du Kenya, l'administration des poursuites pénales (Modèle:Langue) et l'administration fiscale (Modèle:Langue) mais aussi par le gouverneur du comté de Mombasa. Fin Modèle:Date, le montant mensuel des bons échangés équivaut à Modèle:Unité (~ Modèle:Unité) et représente 22 % du volume des transactions financières dans le bidonville<ref>Modèle:Article</ref>.

Culture

Monuments et sites classés

L'entrée du fort Jesus
L'entrée du fort Jesus.

Fort Jesus

Modèle:Article détaillé Le fort Jesus est un fort érigé entre 1593 et 1596 par les Portugais, sur l'île de Mombasa, sur ordre du roi d'Espagne et de Portugal Philippe II le Prudent<ref group="note">Philippe II d'Espagne (règne de 1556 à 1598) et Philippe Modèle:1er de Portugal (règne de 1580 à 1598) sont la seule et même personne.</ref> afin de protéger l'entrée du port, établi sur l'île, contre les incursions incessantes des Ottomans. Son nom provient du fait que la flotte portugaise naviguait sous le drapeau de l'ordre du Christ.

Son activité militaire aura duré plus de trois cents ans. Il est inscrit, par l'UNESCO, au patrimoine mondial en tant que bien culturel depuis 2011<ref>Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Unité ont fréquenté le site en 2009<ref group="SA" name="sa42" />.

Épave de la Santo António de Tanna

Modèle:Article détaillé L'épave de la frégate portugaise Santo António de Tanna qui git, depuis le Modèle:Date par Modèle:Unité de fond face au fort Jesus, est classée comme monument national depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Article</ref>.

Parc national marin et réserve marine de Mombasa

Situé sur le récif corallien de Leven entre Bamburi Beach et l'estuaire de Mtwapa, le parc national d'une surface de Modèle:Unité fait partie d'une réserve marine de Modèle:Unité qui s'étend entre les estuaires de Mtwapa et de Tudor sur une distance de neuf milles marins depuis la plage.

Établis en 1986, le parc<ref>Modèle:Lien web</ref> et la réserve<ref>Modèle:Lien web</ref> sont gérés par le Modèle:Langue et constituent les endroits les plus courus de la côte kényane par les plongeurs autonomes. La réserve contient, en outre, trois épaves : le FV Arab Trader, le MV Globe Star et le MV Dania. Modèle:Unité ont fréquenté le site en 2009<ref group="SA" name="parc">Modèle:P., tableau no 22</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

Modèle:Article détaillé Mombasa est le lieu de plusieurs manifestations culturelles. La plus populaire est le carnaval qui se déroule chaque année en novembre. C'est un défilé coloré, formé d'une cinquantaine de chars et d'environ Modèle:Unité venus des quatre coins du Kenya dans leur costume traditionnel. Il se déroule dans les rues de Mvita avec comme point de départ l'avenue Moi (Modèle:Langue)<ref name="m13">Modèle:Lien web</ref>.

De nombreux festivals périodiques ont Mombasa pour lieu de tenue, tel le Festival du film européen organisé par l'Alliance française, début juin dans ses locaux de l'avenue Moi, qui en est à sa Modèle:8e en 2013<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une des phases éliminatoires régionales du Festival national scolaire de théâtre (Modèle:Langue) organisé par le ministère de l'Éducation tient place chaque année à Mombasa ; la phase finale 2013 s'y est également déroulée au mois d'avril dans le domaine de la résidence présidentielle (Modèle:Langue)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Mombasa attire aussi les artistes en quête d'exposition. Ainsi, en Modèle:Date, l'artiste urbain français Space Invader a déposé dix de ses créations éphémères dans les rues de la ville.

Le seul musée de Mombasa est celui du fort Jesus. Consacré à l'architecture, l'histoire et les techniques, il a accueilli, en 2009, Modèle:Unité<ref group="SA" name="sa42">page 42, tableau no 23</ref>, ce qui, depuis 2002 et après le musée national de Nairobi, en fait le deuxième musée le plus visité au Kenya.

À côté du fort Jesus, se trouve le centre culturel public de Mombasa (Modèle:Langue). Créé en 1993 et géré par les Musées nationaux du Kenya, le centre donne aussi des cours de façonnage d'objets selon la tradition swahilie<ref>Modèle:Lien web</ref>. Malheureusement, faute d'étudiants (seulement douze étudiantes pour l'année académique 2012-2013), le centre est menacé de fermeture<ref>Modèle:Article</ref>.

Un autre centre culturel, fonctionnant avec des fonds privés celui-là, est l'Atelier et centre culturel de Bombolulu (Modèle:Langue). Fondée en 1969 et implantée à la limite du bidonville de Kisauni dans la division administrative de Nyali, cette association à but non lucratif présente des spectacles de danses traditionnelles kényanes, des défilés de mode et offre un emploi ainsi qu'une protection sociale à Modèle:Nobr atteints d'un handicap physique<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Architecture

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Folklore et traditions locales

La pratique du taarab est une tradition nuptiale, datant de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et en provenance de Zanzibar, qui reste très ancrée à Mombasa. Après une période d'oubli dans les années 1960, c'est la chanteuse Zuhura Swaleh<ref>Modèle:Lien web</ref> qui l'a remis au goût du jour. La musique est maintenant aussi jouée régulièrement, en dehors de la tradition, dans les boîtes de nuit et soirées pseudo-folkloriques des hôtels et centres de villégiature.

Question culinaire, s'il est une tradition, c'est l'incorporation de la noix de coco dans la plupart des recettes de cuisine comme le Modèle:Langue (« riz basmati au lait de coco »), le Modèle:Langue (« poulet au lait de coco »), les Modèle:Langue (« biscuits de noix de coco ») qui fait la particularité de toute la côte kényane.

Le carnaval de Mombasa qui se déroule en novembre dans les rues de Mvita est un défilé coloré, formé d'une cinquantaine de chars et d'environ Modèle:Unité venus des quatre coins du Kenya dans leur costume traditionnel et dont le départ est toujours l'avenue Moi (Modèle:Langue)<ref name="m13" />.

Si les habitants de Mombasa ont pour habitude de se retrouver sur la plage à toutes occasions (fête nationale, Noël, réveillon de la Saint-Sylvestre, carnaval…), une pratique récente est le mariage sur la plage.

Comme dans toute station touristique, les magasins et échoppes vendant des objets plus ou moins d'artisanat local sont légion.

Mombasa dans les arts et la culture

Littérature

Télévision

Cinéma

Jeux vidéo

Musique

Personnalités liées à la ville

Nées à Mombasa

Ayant vécu à Mombasa

  • La baronne Karen Blixen et femme de lettres danoise s'est mariée à Mombasa.
  • Mombasa Roots Band, groupe musical d'afropop fondé par trois frères natifs de Mombasa. Créé en 1977, le groupe est toujours actif.
  • L'écrivain britannique Roald Dahl qui a travaillé pour la Shell Company à Mombasa (expérience qu'il relate dans son autobiographie « Moi, Boy »).

Décédée à Mombasa

Voyageurs et résidents

Jumelages

Mombasa a conclu un accord de coopération décentralisée avec Honolulu, Seattle et Long Beach<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Cet accord concerne l'appui institutionnel ainsi que les échanges scolaires et culturels.
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Mombasa

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Héraldique et drapeau

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Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kenya National Bureau of Statistics, Modèle:Langue.

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Statistique

Histoire

Sciences humaines et sociales

Reportage, mémoire et guide

Articles connexes

Histoire

Transports

Politique et administration

Patrimoine

Culture

Économie

Sport

Liens externes

Modèle:Liens

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