En outre, la commune de Lausanne possède une exclave dans le secteur de Vernand, entre les communes de Cheseaux et de Romanel. Elle est délimitée au nord et à l'ouest par la vallée de la Mèbre (un affluent de la Chamberonne) et comprend notamment le Bois et la zone industrielle de Vernand. L'exclave de Vernand et surtout le prolongement au nord-est, très boisés, sont appelés les zones foraines et constituent près de la moitié de la surface de la commune avec une superficie de Modèle:Unité.
La ville de Lausanne se situe dans une région au climat océanique tempéré chaud sans saison sèche avec des étés tempérés (Cfb selon la classification de Köppen). Le territoire de la commune étant en pente, ce climat est naturellement plus doux au bord du lac (altitude : Modèle:Unité) qu’au sommet des collines (max. Modèle:Unité). La station de référence pour la ville de Lausanne se trouve dans la commune voisine de Pully à Modèle:Unité d’altitude, ce qui correspond pratiquement à la hauteur du centre-ville. Au mois de juillet, la température oscille en moyenne entre Modèle:Unité la nuit et Modèle:Unité l’après-midi, avec un ensoleillement maximal et des orages, et entre -0,4 et Modèle:Unité au mois de janvier, avec peu de soleil dû au phénomène de brouillard de vallée. Les précipitations sont réparties tout au long de l'année, parfois sous forme de neige entre le mois de décembre et le mois de mars avec 21,5 jours de neige gisante par an<ref name="ms">Modèle:Lien web</ref>.
La bise est un vent froid et sec venu du nord-est, fréquent en hiver. Il provoque alors une chute de température, un ciel dégagé et une impression de froid accentuée par les rafales de vent. L'importante masse d'eau du lac Léman et la pente nord-sud face au soleil ont un effet sur le climat, qui est plus doux que dans les régions avoisinantes. Entre 2001 et 2012, la température la plus basse mesurée durant l'année à Pully a été de Modèle:Unité (2012), la plus élevée de +Modèle:Unité (2003) et la plus forte rafale a approché les Modèle:Unité (2003)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date-, ce sont les rues Haldimand, Mauborget et Neuve qui sont fermées au trafic automobile. La rue Haldimand devient piétonne, alors que les rues Mauborget et Neuve permettent le trafic des bus des TL. Dans un premier temps, les autorités du canton de Vaud ont refusé la fermeture de la rue Haldimand, mais l'ont autorisée à titre provisoire pour le remplacement des canalisations souterraines. En 1991, la rue Haldimand était empruntée quotidiennement par Modèle:Nombre voitures privées et 750 convois des TL<ref>Fermeture au trafic de trois rues lausannoises, jeu de piste au centre ville, 24 heures, 5-6 octobre 1991 (page 17)</ref>.
La gare de Lausanne est le départ de la route cycliste nationale appelée Route Mittelland 5 qui conduit à Romanshorn, à Modèle:Unité de Lausanne ainsi que des routes régionales Nord Vaudois-Jura 22, Le Jorat-Trois Lacs-Emme 44, Tour du Léman 46 et Route du Cœur 99. La Route du Rhône 1 longe le lac au sud de la ville.
Une voie verte est projetée dans l'agglomération lausannoise entre Lutry et Saint-Prex le long des voies de chemins de fer d'une longueur d'environ 25 kilomètres. La Tranchée du Languedoc (300 mètres) à Lausanne a été inauguré en 2018. À l’horizon 2022 une seconde étape entre le quartier de Malley et Pully devrait voir le jour<ref>La Voie verte, un boulevard cycliste et piéton au cœur de la ville, Lausanne-Cités, 12 septembre 2018</ref>.
Le parc des TL est composée d'autobus, de trolleybus et de métros dont l'électricité fournie est certifiée d'origine hydraulique<ref>Mode de transport des TL</ref>. Lausanne met ainsi en avant l'aspect écologique de son réseau de transport en commun. Tandis que les trolleybus couvrent les quartiers denses de la ville et les zones importantes de transit, les autobus de taille moyenne et petite assurent les liaisons entre la périphérie de l’agglomération lausannoise et la ville.
Un réseau de six lignes de bus de nuit, les bus pyjama, relaie le réseau de jour les vendredi et samedi soir, permettant de répondre à une demande accrue en raison de la vie nocturne à Lausanne. Ces lignes relient toutes le centre-ville à la périphérie.
Lausanne possède deux lignes de métro, faisant d'elle la plus petite ville au monde à bénéficier d'un tel système<ref>Modèle:Lien web</ref>. La ligne M1, anciennement appelée TSOL relie la gare de Lausanne-Flon à la gare de Renens via l'Université de Lausanne et l'EPFL sur un tracé majoritairement à l'air libre. La ligne M2 traverse la ville du sud au nord-est, depuis Ouchy jusqu'à Épalinges via la gare de Lausanne et la gare de Lausanne-Flon, au centre-ville. La partie sud de son tracé a remplacé le métro Lausanne-Ouchy, ancienne ligne à crémaillère aussi surnommée « La Ficelle ». En outre, le M2 possède deux caractéristiques uniques en son genre : c'est le premier métro automatique de Suisse, et c'est aussi le métro automatique sur pneus ayant la plus forte déclivité moyenne au monde, de Modèle:Unité<ref>Métro M2 - Site officiel de la ville de Lausanne</ref>,<ref>Métro M2 - Site t-l.ch</ref>. La construction d’une troisième ligne de métro, M3, est prévue d’ici 2030. Elle reliera la gare au quartier de la Blécherette et au nouveau stade de la Tuilière.
Fichier:M2-Lausanne-Gare1.jpgStation du métro M2 de la gare centrale de Lausanne. Il s'agit de l'unique station en pente de la ville, dans le but de rappeler la topographie de la cité lémanique.
Vers 2030, un premier tramway lausannois, le T1, sera mis en service entre le quartier du Flon et le centre de Renens. Par ailleurs, des bus « à haut niveau de service » (BHNS) vont être introduits sur tout le réseau lausannois.
À l'ouverture du tunnel du Simplon, en 1906, Lausanne devient l'un des nœud ferroviaire le plus important de Suisse romande, au carrefour entre les lignes de Genève, d'Yverdon, de Berne et du Valais. À cette occasion, le site de Mornex<ref name="gare">Gare de Lausanne</ref> est abandonné et la construction de l'actuelle gare CFF au sud de la ville est lancée. La nouvelle gare, bien plus grande, sera achevée en 1916.
Des travaux importants sont prévus ces prochaines en vue d’élargir la gare de Lausanne et la doter de quais allongés. Elle pourra ainsi accueillir 200'000 usagers par jour en 2030 et permettre de doubler la fréquentation sur l'axe Lausanne-Genève. La place de la gare et son sous-sol seront également rénovés<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'autoroute A1, quant à elle, est inaugurée en 1964 avec le trajet Lausanne–Genève ; elle est également la première autoroute de Suisse. Depuis l'échangeur d'Écublens (17), l'A1a permet d'accéder au sud-ouest de Lausanne avec les sorties de Lausanne–Malley (2) et de Lausanne–Maladière (3). Depuis l'A1, les sorties de Morges–Est (16) et Lausanne–Crissier (18) offrent également accès à l'ouest lausannois. À l'échangeur de Villars–Ste-Croix (19) l'autoroute A9 (Vallorbe–Lausanne–Vevey–Martigny–Brigue) se sépare de l'A1, les sorties de Lausanne-Blécherette (9) et de Lausanne–Vennes (10) sont situées au nord de Lausanne. La sortie de Belmont (11) et la sortie de Lutry reliée à l'A9 par l'échangeur de La Croix (12) desservent l'est de l'agglomération lausannoise.
Lausanne est traversée par les routes principales H1 (Genève–Lausanne–Berne–Zurich–Saint-Gall) et H9 (Vallorbe–Lausanne–Vevey–Simplon). La route principale 5 (Lausanne–Neuchâtel–Soleure–Aarau–Koblenz) débute au centre ville.
La CGN exploite trois lignes transfrontalières entre la Suisse et la France. La ligne N1 entre Lausanne et Évian-les-Bains, la ligne N2 entre Lausanne et Thonon-les-Bains et la ligne N3 entre Nyon et Yvoire. Les deux lignes au départ de Lausanne ont cumulé Modèle:Unité pendulaires en 2017 faisant de cette compagnie un acteur important dans le domaine des transports publics entre Lausanne et la France voisine<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'aéroport de Lausanne-Blécherette, au nord de la ville, est ouvert au trafic aérien depuis 1910. Il est réservé au trafic privé et depuis mi-février 2014, une compagnie nommée Seven Aviation a été fondée sans capital de départ, pour des vols reliant Lausanne à Paris et Londres. Cette compagnie, qui a eu le soutien de Berne, a détourné la loi qui dispose que les avions n'ayant qu'un seul moteur ne sont pas autorisés à desservir des vols commerciaux<ref>Une nouvelle compagnie s'installe à la Blécherette | Lausanne Cités</ref>.
L'aéroport est situé à une altitude de Modèle:Unité et dispose d'une piste de Modèle:Unité en asphalte. Il enregistre plus de Modèle:Unité par années dont 10% de vols commerciaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'urbanisme de Lausanne est marqué par une topographie tourmentée, caractérisée par la présence de plusieurs collines que séparent deux profonds ravins creusés par les cours d'eau de la Louve et du Flon. Les difficultés résultant de cette disposition ont longtemps constitué un obstacle au trafic. Lausanne était en effet un carrefour important où se croisaient des axes internationaux vers l'Italie, la France et l'Allemagne, et les lourds chars, attelés parfois de quatre, six, ou même huit chevaux, devaient se faufiler entre des rues étroites, tortueuses et à fortes pentes. Par exemple, en venant d’Italie ou du Valais pour se rendre en France, on entrait à Lausanne par la rue Etraz, puis il fallait emprunter les pavés glissants de la rue de Bourg, la forte pente de la rue Saint-François, franchir le Flon sur un pont étroit pour prendre la rue tortueuse du Grand-Saint-Jean afin de monter à Saint-Laurent et ressortir par la rue de l’Ale.
Dans les années 1870, la construction de la gare du Flon avec la création du funiculaire Lausanne-Ouchy et l'amenée à Lausanne des eaux du lac de Bret, a permis le comblement partiel de la vallée du Flon en enterrant la première rangée d'arches du grand pont, et le développement d'un quartier industriel sur la plateforme ainsi conquise. Se sont ensuite développés différents quartiers périphériques, notamment ceux de la gare et de Georgette<ref name=inventaire/>, dont le nom évoque un ancien cours d'eau (du patois vaudoisJarjataz, petite gorge)<ref>Modèle:Article</ref>.
Lausanne est la ville-centre de l'agglomération lausannoise. Celle-ci s'étend sur les communes alentour de Lausanne en formant un triangle bordé au sud par le Léman. Lausanne est la commune la plus grande et la plus peuplée de son agglomération, abritant plus d'un tiers de sa population<ref name="scris.vd.ch">Modèle:Lien web</ref>.
En tant que ville-centre de son agglomération, Lausanne représente évidemment un pôle culturel et économique pour toute la région. Mais l'agglomération, telle que définie par l'office fédéral de la statistique, n'est qu'un objet statistique et n'est incarnée par aucune institution<ref>Modèle:Lien web</ref>. Face à la nécessité de penser une politique urbaine régionale, et en l'absence de fusion de communespériphériques avec la ville-centre, les autorités des communes de Lausanne et de ses alentours se sont réunis sous différents organismes ayant chacun un objectif bien précis.
Le plus petit d'entre eux mais l'un des plus anciens est Lausanne Région, créé en 1990 et regroupant Lausanne et 28 communes proches<ref>Modèle:Lien web</ref>. Travaillant sur demande des communes, Lausanne Région coordonne des groupes de travail qui réfléchissent et élaborent des stratégies liées à différents domaines comme le territoire, la mobilité ou la formation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
À une échelle supérieure, le PALM<ref>Modèle:Lien web</ref>, Projet d'Agglomération Lausanne-Morges, est sans doute le plus médiatisé. Soutenu financièrement par la Confédération suisse, le PALM regroupe 26 communes signataires. Ses quatre objectifs sont : l’amélioration qualitative du système des transports, une urbanisation clairvoyante, la préservation de l’environnement et l’amélioration de la sécurité du trafic<ref>Modèle:Lien web</ref>. On lui doit notamment le projet Métamorphose et l'implantation prochaine des lignes de BHNS et de tram à Lausanne<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les communes ne sont pas les seules à se rassembler sous des entités régionales. En effet, en 2011, les Cantons de Vaud et de Genève ont signé un accord portant sur le développement et la promotion de la Métropole Lémanique, qui regroupe les agglomérations genevoise et lausannoise<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>. La Métropole Lémanique représente un des pôles économique et de formation les plus importants d'Europe. Les objectifs de la Métropole Lémanique portent sur quatre axes prioritaires : la mobilité, l’accueil des fédérations sportives et organisations internationales, la promotion du pôle d’excellence dans le domaine de la santé ainsi que la formation et la recherche<ref name=":1" />.
Lausanne possède 17 quartiers urbains disposés en escargot autour du centre, auxquels il faut ajouter les zones foraines<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les plus anciennes rues et bâtisses de Lausanne se trouvent sur la colline de la Cité, qui constituait la ville de Lausanne jusqu'au Moyen Âge. Les habitations et les activités se sont ensuite étendues dans la ville basse, notamment dans les faubourgs de Saint-Laurent et de Saint-François<ref>Modèle:Lien web</ref>. Jusqu'au début du Modèle:S mini, la ville de Lausanne était encore contenue dans l'actuel quartier du Centre. Le reste de la commune est alors constitué de campagnes et de domaines viticoles<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.
Entre 1888 et 1914, de nombreux immeubles d'habitation sont construits, densifiant les quartiers déjà urbanisés, et étendant la ville à l'ouest vers Beaulieu/Grey/Boisy et à l'est vers Montchoisi et Chailly/Rovéréaz. L'urbanisation commence même à dépasser les limites communales<ref name=":3">Modèle:Ouvrage</ref>.
Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le quartier du Centre voit sa population baisser au profit de commerces de plus en plus nombreux<ref name=":2" />. Puis, l'exposition nationale de 1964 donne un nouvel élan à la ville. Les marécages de Vidy sont remblayés pour abriter le site de l'expo nationale<ref name=":3" />. Le quartier de Montoie/Bourdonette, non loin de là, se développe. L'extension de la ville étant limité par le lac Léman au sud, c'est alors le nord de la ville qui s'urbanise, avec les quartiers de Sallaz/Vennes/Séchaud, Sauvabelin et Bossons/Blécherette<ref name=":0" />. L'urbanisation gagne également les communes alentour.
Au début des années 1980, une nouvelle tendance urbanistique prend le dessus. Face aux limites de l'espace constructible disponible, elle entend limiter l'étalement urbain et le mitage du territoire, et encourager la densification urbaine. Cette tendance, voulue par les autorités de la ville et de la région, guide aujourd'hui les grands projets de quartiers et de transports.
Bien que Lausanne ait connu, entre 1838 et 1914, une urbanisation semblable à la plupart des villes d'Europe de l'Ouest<ref name=":3" />, elle n'en garde pas moins plusieurs particularités. La plus visible est sans doute qu'elle est construite sur un site en pente, parsemé de vallées et de collines. Cette morphologie du terrain a donc souvent contraint la ville à une certaine exiguïté. Elle explique le faible taux de voies de communications larges, comme les boulevards ou les avenues, et la rareté des perspectives que dégagent ce genre d'aménagements<ref name=":2" />. Le tracé des rues se soumet à la pente. Pour autant, cette caractéristique de la ville construite en pente fait également de Lausanne une ville où la vue plongeante sur le lac Léman est omniprésente.
Une autre particularité notable est dû au courant hygiéniste très présent dans l'urbanisme du Modèle:S mini<ref name=":3" />. En effet, la grande majorité des constructions de cette époque (et des suivantes) sont orientées vers le sud, afin de recevoir un maximum de lumière. La chance de Lausanne est que cette orientation au sud correspond également à l'aval de la pente et à la vue sur le lac. Cela est très visible lorsqu'on regarde Lausanne depuis le lac, tous les bâtiments semblent orientés dans la même direction.
Enfin, notons que l'ancien paysage rural qui occupait la majeure partie de la commune avant l'urbanisation n'a pas complètement disparu. En effet, Lausanne a conservé de nombreux sites non bâtis, transformés aujourd'hui en parcs et jardins. En 2013, ces espaces verts représentent 19 % de la surface communale<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Aujourd'hui, deux logiques se complètent pour lire le tissu urbain de Lausanne<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>. La première logique est radio-concentrique. Elle met en évidence un centre-ville plus dense, avec des bâtiments plus hauts et plus anciens, et qui abrite une importante part d'emplois. Au fur et à mesure que l'on s'éloigne du centre, la hauteur des bâtiments et la densité baissent, et les quartiers, plus modernes, sont de plus en plus résidentiels. Les familles se concentrent dans ces quartiers aux habitations plus grandes, tandis que le centre possède plus de petits logements et donc héberge plus de célibataires ou de couples.
La seconde logique est linéaire d'est en ouest. Elle permet de comprendre la répartition socio-économique de la population. En effet, les quartiers de l'est de la ville abritent plutôt une population suisse, aisée et protestante, et qui a fait des études supérieures. Tandis qu'au fur et à mesure que l'on se déplace vers l'ouest, on rencontre une population plus pauvre, avec une part plus importante d'étrangers et de catholiques<ref name=":4" />. Cette logique est évidemment une grille de lecture résumée pour comprendre le tissu urbain et elle doit être lue avec nuance.
Toponymie
« Lausanne » (Modèle:MSAPI<ref>Modèle:Lien web</ref>) viendrait du celtique « lausa » (signifiant dalle, pierre plate) et du suffixe celtique « -onna », qui servait souvent à former des noms de cours d'eau. « Lausonna » a probablement désigné l'actuel Flon ou une partie de ce cours d'eau avant de s'appliquer au vicusceltique, puis romain de « Lousonna »<ref name="dtcs p512">Dictionnaire toponymique des communes suisses (Centre de dialectologie, Université de Neuchâtel), Frauenfeld, Lausanne 2005, Modèle:P.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Une autre explication est avancée par Georges Richard Wipf, pour qui le radical Laus- (Lous- vers l'an 100) désignerait le dieu celtique Lug, via une mutation du -g en -s que l'on retrouve dans d'autres toponymes. Associé au suffixe hydronymique celtique -onna ou peut-être au pré-celtique *an- (radical lié à l'eau), Lausanne désignerait donc l'Eau de Lug<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Premières mentions : Lousonnensium (100-200) ; Leuso[nn]ae (vers 200) ; Lacu Lausonio (vers 280) ; Lacus Losanenses (vers 350) ; civitas Lausanna (vers 400) ; in pago Lausonensi (866) ; actum Lausanne castro (890) ; Losanna (990)<ref name="dtcs p512" />.
Lausanne est une des étapes de la via Francigena, chemin de pèlerinage menant à Rome. Elle est mentionnée à ce titre par Sigéric, en 990, avec la mention LIV Losanna (numéro d'étape en partant de Rome). De 1032 à 1536, l'évêque et le chapitre de Lausanne, autour de la cathédrale Notre-Dame, dominent un petit État ecclésiastique qui s'étend de la Veveyse à la Venoge, comprenant notamment le vignoble de Lavaux. En 1275, la cathédrale de Lausanne est consacrée à la Vierge Marie par le papeGrégoire X et l'empereur Rodolphe du Saint-Empire. La cathédrale est la première de style gothique à avoir été bâtie hors du territoire français. La ville devient alors un haut lieu de pèlerinage marial, attirant chaque année plus de Modèle:Nombre, près de dix fois la population communale de l'époque. La cité vaudoise vit alors son apogée démographique et politique et se fait même nommer cité d'Empire par l'empereur.
En 1525, la ville de Lausanne signa un acte de combourgeoisie avec les villes de Berne et de Fribourg. Cet acte fut notamment utile lorsque des conflits entre les Lausannois et leur évêque éclatèrent et que les Bernois purent faire cesser. Ces conflits s'apaisèrent sous l'épiscopat d'Aymon de Montfalcon (1491-1515). Les dissensions reprirent sous l'épiscopat de son neveu, Sébastien de Montfalcon qui décida de contester aux Lausannois plusieurs droits acquis en 1481 lors de la prise de leur indépendance politique ; l'évêque souhaitait également étendre son pouvoir temporel sur tout le pays de Vaud alors entre les mains savoyardes. Les Lausannois ne voyaient pas sans inquiétude le duc de Savoie, désireux de se mêler de leur vie politique, et c'est autant pour se prémunir de ses empiétements que pour s'affranchir de la tutelle de l'évêque qu'ils cherchèrent à conclure avec Berne, Fribourg et Soleure un traité de combourgeoisie comme ces villes en avaient entre elles. Avec Soleure, l'affaire tourna court. Le traité assurant une assistance politique, économique et militaire réciproque fut signé à Berne le 7 décembre 1525. Il était renouvelable tous les cinq ans.
En exécution du traité de 1525 venant d'être renouvelé, les Lausannois fournirent en janvier 1536, un contingent de cent hommes d'armes à l'expédition bernoise qui, sous la conduite de Hans-Franz Naegli, fut envoyée pour débloquer Genève assiégée par les Savoyards et le parti catholique. En traversant le pays de Vaud alors sous la domination spirituelle de l'évêque de Lausanne, les Bernois détruisirent bon nombre de châteaux, bourgs et églises et occupèrent les villes les unes après les autres. Après avoir libéré Genève, les Bernois prirent encore la ville de Vevey et le château de Chillon puis décidèrent de pénétrer dans les terres de la principauté épiscopale de Lausanne, en bafouant ainsi le traité de combourgeoisie signé avec cette ville. L'évêque de Lausanne, prince du Saint Empire romain-germanique et comte de Vaud Sébastien de Montfalcon dut alors s'enfuir et la ville fut prise sans grande résistance. À partir de cette date, les Bernois purent en toute facilité propager la réforme protestante. Le pays de Vaud est partagé en bailliages, chacun dirigé par un bailli, lui-même envoyé par Leurs Excellences de Berne. Les Bernois fondèrent l'université de Lausanne sous le nom d'Académia Lausannensis.
En 1536 commence pour Lausanne une période de domination bernoise. La population de la cité passe de 8 000 à Modèle:Nombre. Le siècle des Lumières marque un tournant dans l'histoire de la Lausanne bernoise. L'académie accueille de plus en plus d'étudiants venus de tout le continent. Mais, malgré la tentative d'insurrection du major Davel en 1723, le pouvoir bernois n'est que peu critiqué et n'est pas ébranlé.
En 1789, la révolution frappe la France et les idéaux républicains se répandent dans toute l'Europe. Des pamphlets et autres brochures révolutionnaires vont franchir la frontière suisse et entrer en terre vaudoise. Des lettrés, intellectuels et patriotes vaudois tels Frédéric-César de La Harpe vont en profiter pour remettre au goût du jour le fait que les Vaudois sont en état de soumission face aux Bernois. Des sociétés sont créées, des journaux commencent à éditer des propos révolutionnaires et des banquets en l'honneur d'une république lémanique rêvée sont organisés à Rolle, Nyon et même aux Jordils à Lausanne. Berne, au lieu de limiter son autorité et de donner plus de droits aux Vaudois, la renforce. De peur que la révolution s'installe en terre vaudoise, Berne condamne comme illégaux, les trafics de journaux et pamphlets ainsi que les banquets et n'hésite pas à condamner à mort. Elle oblige à prêter serment à Berne et instaure de nouvelles lois. Mais l'idéal de liberté des Vaudois fait son chemin tranquillement, mais sûrement. Il faut donc attendre 1798 pour que les baillis soient définitivement chassés du pays de Vaud. La révolution vaudoise a donc eu lieu, avec l'aide des troupes révolutionnaires françaises menées par Napoléon Bonaparte, bien heureux d'avoir un allié dont le territoire est traversable pour se rendre en Italie. Lausanne est ensuite tout naturellement choisie comme capitale du canton du Léman à cause de sa population et de son importance dans les événements révolutionnaires de 1797-1798. Ce canton est un des cantons de la République helvétique créée par Bonaparte en 1798. En 1803, l'Acte de médiation est accepté par les Suisses et Lausanne devient la capitale du canton de Vaud.
Dans le domaine énergétique, le gaz a participé à la révolution industrielle. Dès 1847, une première usine à gaz a été construite dans le quartier de Sous-Gare/Ouchy, avant que la production de gaz de ville pour l'ensemble de l'agglomération lausannoise ne soit déplacée en 1911 à l'usine à gaz de Malley. Cet établissement industriel financé par la Ville de Lausanne était implanté sur le territoire de Renens<ref name="inventaire">Modèle:Ouvrage.</ref>.
À partir des années 1930, Lausanne se transforme profondément. De nombreux quartiers insalubres du centre-ville historique, où vivaient les classes les plus défavorisées, sont démolis. De nombreuses industries et autres tanneries malodorantes occupaient les vallées du Flon et de la Louve, rivières aujourd'hui canalisées. Les maladies y proliféraient, la prostitution y avait pris ses quartiers. Le quartier traînait une mauvaise réputation depuis des siècles. Finalement, de nombreuses rues du quartier du Rôtillon ont disparu, telles « La Rue du Pré » ou « La Ruelle des Cheneaux ». Ces quartiers situés au fond des vallées contrastaient fortement avec la ville moderne qui se développait au sommet des trois collines, notamment à Saint-François<ref>"Propre en ordre": habitation et vie domestique 1850-1930 : l'exemple vaudois - Geneviève Heller - Google Books</ref>. Du 16 juin et le 9 juillet 1932 s'est tenue la Conférence de Lausanne.
Les tendances « hygiénistes », qui accompagnaient de facto la culture du thermalisme qui se développait en Suisse depuis le début du siècle, feront disparaître les derniers taudis de la rue Centrale, Saint-Martin, de la ruelle du Petit-Saint-Jean ou de la rue Chenau-de-Bourg. À chaque « modernisation », l'activité industrielle s'est déplacée vers l'ouest, tout comme la prostitution, en suivant le tracé du Flon jusqu'à Malley.
Les années 1960 voient le transfert de l'université et de l'EPFL sur la campagne de Dorigny au bord du lac, qui deviendra le plus grand campus de Suisse.
Au début des années 1980, Lausanne est touchée par un mouvement de contestation de la jeunesse réclamant en particulier l’ouverture d’un centre autonome. Plusieurs manifestations, se terminant souvent dans la violence, marquent le mouvement Lôzane bouge.
2008 voit l'inauguration du M2, le plus petit et le plus rapide des métros automatiques du monde, qui voit en 2015 plus de 25 millions de personnes circuler.
Du 9 au 22 janvier 2020 la Ville de Lausanne a accueilli les [[Jeux olympiques de la jeunesse d'hiver de 2020|Modèle:IIIes Jeux Olympiques de la Jeunesse d'Hiver]]<ref>Modèle:Lien web</ref>.
De nos jours, la ville se distingue comme une ville de la jeunesse, une ville étudiante (10 % de la population), une ville de culture avec 25 musées et de nombreuses activités annuelles.
Vue d'une zone résidentielle au sud de la ville, 1900.
Politique
La ville de Lausanne dispose d'un organe législatif : le Conseil communal<ref name="Logo2018">Conseil communal</ref>, doté de 100 membres, et d'un organe exécutif : la Municipalité<ref>Municipalité</ref>, comptant 7 membres. L'organe législatif est élu au système proportionnel et l'organe exécutif, au système majoritaire à deux tours. Les mandats législatifs et exécutifs durent tous les deux 5 ans.
Conseil communal
Le Conseil communal de Lausanne se réunit selon un calendrier de séances prédéfini. Ses compétences principales sont :
le contrôle de la gestion
les propositions de dépenses extra-budgétaires
la constitution de sociétés commerciales, d'associations et de fondations, ainsi que l'acquisition de participations dans des sociétés commerciales
le projet de budget et des comptes
le projet d'arrêté d'imposition
l'acquisition et l'aliénation d'immeubles, de droits réels immobiliers
l'autorisation d'emprunter, l'autorisation de plaider
Les 100 membres du Conseil communal sont élus selon le système de la représentation proportionnelle. Des élections ont eu lieu le 7 mars 2021 pour la législature 2021-2026.
Résultats des dernières élections aux Conseil communal<ref name=":5">Modèle:Lien web</ref>
Les séances du Conseil communal sont filmées et peuvent être visionnées en streaming sur le site internet de la ville de Lausanne.
Municipalité
Modèle:Article détaillé
La Municipalité de Lausanne est composée de sept conseillers municipaux (cinq jusqu'en 1945), chacun responsable d'un département. Se réunissant une fois par semaine (sauf pendant un mois l’été), les conseillers municipaux ont pour charge l'administration des services publics, des bien communaux, du domaine public et des bien affectés au service public<ref>Municipalité - Site officiel de la Ville de Lausanne</ref>.
Les rapports de la municipalité sont accessibles sur le site internet de la ville de Lausanne.
Depuis les élections de 2006, le Conseil municipal, à forte majorité de gauche avec six membres sur sept, se compose comme suit : trois membres du Parti socialiste, deux membres des Verts, un membre du Parti ouvrier populaire (composante d'Ensemble à Gauche) et un membre du Parti libéral-radical.
Résultats des élections communales de 2021<ref name=":5" />
Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et jusqu'à la fin du régime Bernois la ville avait quatre nécropoles. Le cimetière de Saint-Pierre, au bas de Marterey, recevait les morts des bannières du Bourg et du Pont ; celui de la Madelaine (près de l'ancien couvent de ce nom) ceux de la Palud ; celui de Saint-Maure, derrière le chœur de la cathédrale pour la cité, enfin celui de Saint-François se trouvait au faubourg du Chêne, rue du Grand-Chêne actuel.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la ville décide d'éloigner les cimetières du centre avec l'augmentation de la population. En 1792, deux cimetières sont créés. Celui de Saint-Roch et un autre pour le bas de la ville vers la Croix d'Ouchy. Le cimetière de Saint-Roch est ouvert le 24 mars 1792 et il sera utilisé jusqu'en 1835, mais des tombes subsistèrent jusqu'à la construction du collège de Saint-Roch en 1874. Ce cimetière fut remplacé par celui de Saint-Laurent, et se trouvait au début de l'avenue d'Echallens, jusqu'à l'ouverture du Chemin de fer Lausanne-Échallens-Bercher en 1873, bien qu'il subsistait encore pendant quelques années des tombes à proximité des rails du LEB. Celui vers la Croix-d'Ouchy est ouvert le 17 avril 1792, et il est utilisé jusqu'à la construction du bâtiment scolaire de la Croix-d'Ouchy en 1894.
De 1798 à 1811, un cimetière éphémère est installé à Mont-Calme, vers Montagibert, jusqu'à ce que le cimetière de Calvaire l'a remplacé, plus au nord. Ensuite à Mont-Calme, il y a eu pendant un temps, la station fédérale d'essais agricole. En 1840, celui de Calvaire étant déjà complet, la ville en a construit un autre de l'autre côté de la route de Berne qui s'appela cimetière de Pierre-de-Plan, mais quand celui-ci fut aussi plein, on recommença à utiliser celui du Calvaire. Les deux cimetières avaient aussi pour nom cimetière de la Sallaz. En 1946, le cimetière de Pierre-de-Plan fut désaffecté pour faire place en 1953 à l'école primaire de La Sallaz. Les tombes de Louis Ruchonnet et celle de d'Eugène Viollet-le-Duc furent transférées au cimetière du Bois-du-Vaux.
Quant au cimetière du Calvaire, la désaffectation commença à partir du Modèle:1er août 1966 pour faire place, non pas cette fois à une nouvelle école, mais à un parc public, où subsistent encore, au sud, l'entrée de l'ancien cimetière, et des dalles funéraires, comme celle de Charles Secrétan, Eugène Rambert, Frédéric-César de La Harpe, Jenny Enning, qui fit un don pour construire l'école primaire de Villamont, ainsi que le monument des neuf victimes de la crue exceptionnelle du Flon le 4 septembre 1831.
En 1841 est ouvert le cimetière de la Pontaise, et sera utilisé jusqu'en 1881. Il se trouvait sur l'emplacement du Vélodrome, et des terrains B et C du Parc-des-sports de l'époque. Les dernières tombes se trouvaient encore là en 1922. Un deuxième cimetière, non loin, appelé tout d'abord cimetière du Bois-Gentil, est ouvert en 1881 et reçut ses dernières tombes à la ligne en 1916 où il était complet. Quelques inhumations eurent encore lieu jusqu'en 1951. Ce deuxième cimetière de la Pontaise subit deux amputations pour élargir la route des Pleines-du-Loup en 1936 et pour un échange de terrain entre la ville et un propriétaire. Les dernières tombes furent désaffectées en 1977 pour laisser place à un parc<ref>Une belle réalisation à la Sallaz. Un cimetière devient promenade, Feuille d'Avis de Lausanne, 29 août 1966 (page 5), signé G. W</ref>,<ref>Le cimetière de la Pontaise transformé. Un parc riche en souvenir, 24 heures, 20 juillet 1976</ref>.
Depuis 1915, Lausanne abrite le siège du Comité international olympique (CIO), le Tribunal arbitral du sport et les principales institutions liées au Mouvement olympique, ainsi qu'une quarantaine de fédérations sportives internationales<ref name=multi/>. Lausanne était également le siège de l'Agence mondiale antidopage jusqu'à son déplacement à Montréal en 2002<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 1994, Lausanne a été promue « capitale olympique »<ref>Modèle:Lien brisé, page « Lausanne, Capitale olympique » (consulté le 26 janvier 2011).</ref>. Tous ces facteurs font de Lausanne la capitale administrative du sport mondial<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Plusieurs de ces fédérations et d'autres organisations sportives internationales sont regroupées à la Maison du sport international<ref>Maison du sport international.</ref>.
Par le passé, la ville de Lausanne s'était déjà portée candidate à des Jeux olympiques :
Jeux olympiques d'hiver de 1994. Bien que candidate, Lausanne s'est retirée avant la procédure, en raison du refus des Lausannois de se porter caution solidaire pour l'organisation des jeux. Le 26 juin 1988, par 62,3 % contre 37,7 %, les électeurs ont dit non à la garantie de déficit qui leur était demandée<ref>Les candidatures malheureuses de Lausanne aux jeux</ref> ;
Le Stade-Lausanne, club omnisports fondé en 1907 comportant près de Modèle:Nombre inscrits dans différentes disciplines : athlétisme, football, hockey sur gazon, marche, rugby, tennis, sis dans le site de Vidy à Lausanne.
Lausanne Amis-Gymnastes (AGL) est un club de gymnastique, fondé en 1884 comptant quelque Modèle:Unité adultes et enfants.
Les 20 km de Lausanne, une course pédestre populaire créée en 1982 qui a lieu fin avril. C'est la troisième course à pied de Suisse en nombre de participants<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La Christmas Run, une course pédestre créée en 2007 sous le nom de Midnight Run, qui a lieu chaque année en décembre autour de la colline de la Cité, et qui propose notamment des courses déguisées sur le thème de Noël<ref name="christmas">Modèle:Lien web.</ref>.
La Radio suisse romande a son siège dans le quartier de la Sallaz. Les radios privées LFM et Rouge FM ont leurs studios respectivement près de la gare.
Câble
Les ménages disposant de la télévision par câble ont accès à 40 chaînes de TV analogique, 110 chaînes TNT, 20 stations radio TNT, 95 chaînes numériques DVB-C, 65 chaînes numériques DVB-C en bouquets payants, une connexion Internet permanente à haut débit, une ligne téléphonique<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
La ville de Lausanne offre l'accès à Internet sans fil au cœur de la ville et au bord du lac par neuf accès Wi-Fi disponibles sur les principales places de la ville : la Gare de Lausanne, Flon, Palud, Riponne, Saint-François, Montbenon, Navigation, Port, Service des automobiles et l'aéroport de Lausanne-Blécherette, ce qui permet aux Lausannois et aux touristes de passage d’accéder gratuitement à Internet<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
Plus de Modèle:Unité sont domiciliées à Lausanne et dans sa région, un espace de Modèle:Unité où plus de Modèle:Unité vivent. Elles offrent plus de Modèle:Unité principalement dans le secteur tertiaire. Parmi ces entreprises figurent de nombreuses multinationales de renom<ref name="LR2016">Modèle:Lien web.</ref>.
Ces entreprises sont actives dans des secteurs de pointe comme les sciences de la vie, les micro- et nanotechnologies, les techniques de l’information et des communications (TIC), les technologies liées à l’énergie et à l’environnement, les technologies liées à l’agro-alimentaire, ainsi que dans le tourisme et la finance<ref name="LR2016" />.
La cathédrale Notre-Dame, protestante, a été construite pour l'essentiel entre 1170 et 1230 environ. Elle est la plus importante cathédrale gothique de Suisse, tirant ses modèles du nord de la France (Laon) et du sud de l'Angleterre (Canterbury). Son célèbre Portail peint est l'un des rares en Europe à conserver encore des traces importantes de sa polychromie d'origine. La cathédrale a été restaurée dans les années 1870 par Viollet-le-Duc, qui meurt à Lausanne en 1879, alors que le chantier bat son plein. À noter que la cathédrale abrite aussi un des derniers guet<ref>Modèle:Lien web</ref> d'Europe, qui clame l'heure aux quatre points cardinaux depuis le beffroi, 365 jours par année, de 22h à 2h.
L'église protestante de Saint-Luc (rue de la Pontaise), 1938-1940, par l'architecte Paul Lavenex<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Chapelle de Malley, protestante (ch. de Rionza 2), construite en 1952 par l'architecte Pierre Margot. Modèle:Coord<ref>Université de Berne, base de données sur l'architecture religieuse moderne en Suisse [1]</ref>.
Chapelle des Râpes, protestante (Route du Jorat 76), construite en 1959-1961 par l'architecte Pierre Maurel. Modèle:Coord<ref>Université de Berne, base de données sur l'architecture religieuse moderne en Suisse [2]</ref>.
Chapelle de la Croisée, Evangelische Stadtmission (Av. Marc-Dufour 15), construite en 1964 par l'architecte Laurent D'Okolski. Modèle:Coord<ref>Université de Berne, base de données sur l'architecture religieuse moderne en Suisse [3]</ref>.
Maison de paroisse et chapelle de Béthusy ¨, protestante (av. Charles-Secrétan 2), construite en 1959-1960 par l'architecte Jean-Pierre Cahen. Modèle:Coord<ref>Université de Berne, base de données sur l'architecture religieuse moderne en Suisse [4]</ref>.
Église Saint-Mathieu, protestante (ch. de Pierrefleur 20), construite en 1974-1979 par l'architecte Marc Vuarin. Modèle:Coord<ref>Université de Berne, base de données sur l'architecture religieuse moderne en Suisse [5]</ref>.
Temple de Montriond, protestant (av. de la Harpe 2bis), construit en 1962-1964 par l'architecte Jean-Pierre Cahen. Modèle:Coord<ref>Université de Berne, base de données sur l'architecture religieuse moderne en Suisse [6]</ref>.
Temple de Saint-Marc, protestant (av. de Sévery), construit en 1950-1951 par les architectes Pierre Bonnard, Édouard-Philippe Boy de la Tour. Modèle:Coord<ref>Université de Berne, base de données sur l'architecture religieuse moderne en Suisse [7]</ref>.
Temple de Sévelin, protestant (av. de Tivoli 74), construit en 1959-1961 par les architectes Jean-Pierre Cahen, Pierre Margot, et Frédéric Gilliard. Modèle:Coord<ref>Université de Berne, base de données sur l'architecture religieuse moderne en Suisse [8]</ref>.
Chapelle du Foyer du Servan, (Église Sainte-Marie-du-Servan), vieille-catholique (Av. des Acacias 14), construite en 1960 par l'architecte Jacques Dumas. Modèle:Coord<ref>Université de Berne, base de données sur l'architecture religieuse moderne en Suisse [9]</ref>.
Chapelle du Saint-Esprit, catholique romaine (chemin du Boisy 21), construite en 1966 par l'architecte Laurent D'Okolski. Modèle:Coord<ref>Université de Berne, base de données sur l'architecture religieuse moderne en Suisse [10]</ref>.
Église de La Sallaz, catholique romaine (route de Berne 97), construite en 1950-1967, architecte ----. Modèle:Coord<ref>Université de Berne, base de données sur l'architecture religieuse moderne en Suisse [11]</ref>.
Église Saint-Amédée, catholique romaine (route du Pavement 97), construite par les architectes Fernand Dumas (1951) et Patrick Mestelan et Bernard Gachet (1966-1967). Modèle:Coord<ref>Université de Berne, base de données sur l'architecture religieuse moderne en Suisse [12]</ref>.
Église Saint-Étienne, catholique romaine (route d'Oron 10),construite en 1951 par les architectes J. Perrelet et Marco Ceccaroli. Modèle:Coord<ref>Université de Berne, base de données sur l'architecture religieuse moderne en Suisse [13]</ref>.
Église Saint-Jacques, protestante (av. du Léman 26), construite par les architectes Marcel Maillard et Jacques Maillard Modèle:Coord<ref>Université de Berne, base de données sur l'architecture religieuse moderne en Suisse [14]</ref>.
Église Saint-Nicolas-de-Flue, catholique romaine (av. de Chailly 38), construite ne 1962-1965 par l'architecte Charles Pellegrino. Modèle:Coord<ref>Université de Berne, base de données sur l'architecture religieuse moderne en Suisse [15]</ref>.
Église Sainte-Thérèse, catholique romaine (ch. du Couchant 15), construite en 1950-1951 par les architectes Georges Rosset et Marcel Mathey. Modèle:Coord<ref>Université de Berne, base de données sur l'architecture religieuse moderne en Suisse [16]</ref>.
Église Saint-André, catholique romaine (ch. du Bois-Gentil 9), construite en 1969, architecte ---- Modèle:Coord<ref>Université de Berne, base de données sur l'architecture religieuse moderne en Suisse [17]</ref>.
Église Saint-Joseph, catholique romaine (av. de Morges 66), construite en 1954 par l'architecte Jean Antonetti. Modèle:Coord<ref>Université de Berne, base de données sur l'architecture religieuse moderne en Suisse [18]</ref>.
Centre œcuménique et de quartier du Bois-Gentil (ch. Du Bois-Gentil 9), construit en 2001-2002 par l’architecte Jean-Pierre Merz Modèle:Coord<ref>Université de Berne, base de données sur l'architecture religieuse moderne en Suisse [19]</ref>.
Chapelle du cimetière de Montoie, œcuménique (ch. du Capelard 5), construite en 1970-1972 par l'architecte Frédéric Brugger. Modèle:Coord<ref>Université de Berne, base de données sur l'architecture religieuse moderne en Suisse [20]</ref>.
Église de la Science Chrétienne (First Church of Christ Scientist) (av. Saint-Luce 9), construite en 1952 par l'architecte Jean-Pierre Cahen. Modèle:Coord<ref>Université de Berne, base de données sur l'architecture religieuse moderne en Suisse [21]</ref>.
Temple maçonnique. La loge « Espérance et cordialité »<ref>Modèle:Article.</ref> (av. de Beaulieu 17), où se réunissent les francs-maçons lausannois, est établie dans un immeuble construit en 1951-1952 par les architectes Eugène d'Okolski (1883-1975) et son fils Laurent d'Okolski(1913-1985)<ref>Modèle:Article.</ref>.
Châteaux fortifications et édifices civils
Situé à proximité de la cathédrale et construit entre 1400 et 1430, le château Saint-Maire appartient maintenant au canton de Vaud et est le siège du gouvernement cantonal. Siège de l’Évêque jusqu'à la Réforme, en 1536, il devient ensuite le siège du pouvoir bernois en servant de résidence aux baillis, ce jusqu'en 1798. L'édifice gothique tardif a été restauré vers 1900 ; son aspect actuel résulte en grande partie de ces importants travaux (façade côté place, décor intérieur). La Chambre de l’Évêque conserve toujours un décor du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, notamment une remarquable cheminée finement sculptée.
La tour de l'Ale est un vestige encore sur pied du mur d'enceinte protégeant autrefois la ville.
Situé sur le rivage du lac Léman, le château d'Ouchy a été construit en 1170 par l'évêché de Lausanne (complètement reconstruit, à l'exception de la tour maîtresse, sous forme d'hôtel, dans les années 1890).
L'hôtel de ville de Lausanne a été édifié entre 1673 et 1675 entre la place de la Palud et la place de la Louve. En plus de ses fonctions administrative et politiques toujours en vigueur, l'Hôtel de Ville remplissait à l'origine également une fonction économique, abritant une halle marchande au rez-de-chaussée, ainsi qu'une fonction défensive grâce à son clocher qui avertissait des dangers<ref>Hôtel de Ville - Site officiel de la Ville de Lausanne</ref>.
Le gibet de Lausanne se situait à Vidy sous l'Ancien Régime. Le major Abraham Davel y a été décapité le 24 avril 1723. Un monument commémore sa mémoire sur ce site, qui a été fouillé en 1898 par l'archéologue Albert Naef<ref>Albert Naef, «Recherches entreprises en 1898 sur l’emplacement de l’échafaud du gibet de Vidy», Revue historique vaudoise 1899/4, Modèle:P.. Feuille d'avis de Lausanne, 12 janvier 1899 (http://scriptorium.bcu-lausanne.ch)</ref>. Les nombreux ossements de condamnés retrouvés à cette occasion ont été déposés provisoirement à la chapelle de la Maladière, puis sans doute réenterrés sous le monument élevé en 1899<ref>Discours d'inauguration des monuments Davel à Lausanne et à Vidy : 14 novembre 1898 - 23 avril 1899, Lausanne : Impr. C. Pache-Varidel, 1900.</ref>. Le site est maintenant englobé dans le grand ensemble du parc Louis-Bourget. Vidy a abrité le gibet et l'échafaud de Lausanne de 1544 jusqu'à l'abolition de la peine de mort dans le canton de Vaud en 1874<ref>Modèle:Article</ref>. La dernière Vaudoise exécutée à Vidy fut l'incendiaire Marie Marguerite Durussel en automne 1818 et le dernier Vaudois fut Héli Freymond en 1868<ref>Modèle:Article</ref>.
Édifices publics
Le bâtiment du Grand Conseil, élevée en 1803 par l'architecte Alexandre Perregaux. Détruit par un incendie accidentel en 2002, il a été reconstruit par le bureau d'architecture Atelier Cube (Marc-Henri Collomb) et, pour ce qui est de l'aménagement intérieur en bois, par l'architecte Yves Weinand, professeur et directeur du laboratoire de construction iBois de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. Il a été inauguré en 2017.
Le palais de Rumine est un édifice de style néo-renaissance florentine, construit en 1896 par l'architecte lyonnais Gaspard André à proximité du centre-ville et de la cité. Il sert aujourd'hui de musée.
Édifices de plaisance
Le pavillon néoclassique de l'Abbaye de l'Arc, doté d'une grande terrasse pour l'exercice du tir, a été bâti à Montbenon en 1814 par l'architecte Henri Perregaux.
Le Cercle littéraire (place Saint-François 7) a été fondé en 1819 afin de mettre à disposition des amateurs de littérature une salle de lecture où ils puissent se tenir au courant des récentes publications<ref>Maurice Meylan, Le Cercle littéraire de Lausanne de 1819 à nos jours, Slatkine Genève 2007</ref>. Depuis 1821, le Cercle a son siège dans une maison reconstruite en 1788 pour Jean-Samuel Loys de Correvon. En 1855, le rez-de-chaussée est modifié à l’occasion du nivellement de la place pour abriter le magasin du Bazar vaudois. Le bel-étage, toujours occupé par le Cercle littéraire, comporte, donnant sur la place Saint-François, des pièces de réception (billard et grand salon) qui ont conservé leur remarquable décor (boiseries, stucs) d’esprit Louis XVI<ref>MAH Vaud III Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'hôtel Beau-Rivage Palace est un palace cinq étoiles construit en 1861 (aile Beau-Rivage) et en 1908 (Palace) sur le rivage du lac Léman, et le Lausanne Palace est un palace construit en 1915 au centre-ville.
Le palais de Beaulieu est un centre de congrès et d'expositions de Modèle:Unité construit en 1915 au nord de Lausanne et dans lequel se déroulent plus de 200 manifestations par année. Le palais abrite également le Théâtre de Beaulieu, le plus grand de Suisse avec Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Tribunal fédéral, autorité judiciaire suprême de la Suisse, se trouve désormais dans le Parc de Mon-Repos dans un Palais de style néo-classique construit en 1927.
La tour de Bel-Air, considérée comme le premier gratte-ciel de Suisse lors de son édification en 1931. Un bâtiment de dix-neuf étages haut de Modèle:Unité, il contient une salle de spectacle, des commerces et des bureaux.
Les tours du Valentin (1964-1976), un exemple d'architecture brutaliste<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Bourdonnette (1966-1973) ensemble d'habitation par l'architecte Jean-Pierre Desarzens, premier exemple lausannois utilisant à large échelle le béton moulé<ref>Modèle:Article.</ref>.
Ensemble Riant-Mont (1936-1943), par l'architecte Paul Mayor (1906-1973), constitué de huit blocs d'habitation distincts<ref>Modèle:Article.</ref>.
}} : chaque heure, de 8 h à 19 h, une horloge s'anime et présente quelques éléments d'histoire lausannoise. C'est sur cette place que se trouve l'hôtel de ville et ses arcades.
Ouchy, ses quais et la place de la Navigation : endroit de détente pour les Lausannois avec ses quais, ses grands bassins, son carrousel, sa place de jeux, ses jeux d'échecs et ses pistes de slalom pour rollers et skate-boarders.
La place Saint-François en quelque sorte le centre névralgique de la ville de Lausanne. Plus de dix lignes de bus y passent et la place est un important lieu de passage du trafic urbain. La partie piétonne de la place est très fréquentée notamment grâce à ses nombreux restaurants, marchés et boutiques.
Le Flon : un lieu branché. On y trouve de nombreux commerces, des boîtes de nuit, des bars, et des cinémas. Une petite patinoire y est montée en hiver.
La place Saint-Laurent (devenue place du 14-Juin) est une ancienne place médiévale située en plein centre ville. On y trouve le marché du centre-ville, de nombreux commerces et une église protestante de style baroque.
La place Pépinet est une place piétonne qui a la particularité de se trouver, du côté de la rue Centrale, au lieu de confluence des rivières Louve et Flon ; elles ont été voûtées et leurs vallons comblés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
La place Chauderon se situe à l'extrémité nord du pont Chauderon. Sur cette place du centre-ville se trouvent le siège de la bibliothèque municipale de Lausanne, l'administration communale ainsi que, au nord, l'imposant bâtiment de l'ancien Crédit foncier vaudois (1908-1910, par les architectes Francis Isoz et Charles Brugger, agrandi à l'ouest en 1932-1933 par Louis Dumas<ref>Modèle:Article.</ref>. (L'édifice abrite aujourd'hui les archives de la Banque cantonale vaudoise). La place est aussi un important carrefour du trafic urbain de Lausanne.
La place du Tunnel se situe en contrebas nord-ouest de la colline de la Cité. La place est entourée de bâtiments construits entre la fin du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:| }} }} et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui sont aujourd'hui occupés par des restaurants, cabarets et bars. Le tunnel de la Barre se situe à l'est de la place et a été percé à la même époque que le Grand-Pont, tous deux faisant partie du projet de ceinture urbaine de l'ingénieur cantonal de l'époque, Adrien Pichard (1830-1840).
La place de la Sallaz, centre névralgique du quartier Sallaz/Vennes/Séchaud, au nord-est de la ville ; elle accueille de nombreux commerces et des restaurants.
la Vallée de la Jeunesse, vallée proche de la Maladière. Il s'agit d'un vestige de l'exposition nationale de 1964. Elle possède un parc, un musée et un espace de jeux dotés d'une magnifique vue sur le lac et les Alpes ;
Le Chalet-à-Gobet est notamment une zone récréative sur les hauts de la ville dans le Jorat ;
la commune possède Modèle:Unité de forêt dont Modèle:Nombre sont situés sur le territoire communal, en grande partie dans les zones foraines, dans les Bois du Jorat, qui constituent par ailleurs un lieu de promenade prisé des Lausannois. On y trouve notamment des refuges, le Chalet-des-Enfants, l'abbaye de Montheron et des itinéraires thématiques et didactiques tel le chemin des fontaines des bois du Jorat ou le sentier de l'étang de la Bressonne.
Piscines
Lausanne possède dix piscines, six en plein air et quatre couvertes. Parmi les piscines en plein air, deux grandes sont payantes : Bains de Bellerive au bord du lac Léman, et la piscine à vagues de Montchoisi, qui se transforme en patinoire en hiver, et quatre petites de quartier non payantes : Bellevaux, Boisy, Montétan, Vieux Moulin<ref>Piscines plein air Lausanne</ref>. Les piscines couvertes sont payantes, mais seule la piscine de Mon-Repos est accessible à tous les publics, et trois petites sont réservées aux sociétés : Les Bergières, Grand-Vennes, Vallée de la Jeunesse<ref>Piscines couvertes Lausanne</ref>.
Lausanne compte 22 musées, dont six musées cantonaux et quatre musées communaux<ref>Modèle:Lien web</ref>. L’un de ceux-ci, le mudac, a temporairement fermé ses portes en septembre 2020 et rejoint en 2021 la Fondation Plateforme 10, un nouveau quartier des arts regroupant trois musées et deux Fondations à proximité de la gare de Lausanne. Le Musée cantonal des beaux-arts s’y est installé en 2019, le musée de l'Élysée et le mudac y inaugurent leurs nouveaux locaux en 2022.
La Collection de l'art brut, situé dans le quartier de Beaulieu, est un musée qui expose des œuvres d'art provenant d'artistes dépourvus de connaissances artistiques (voir art brut).
Lausanne compte 16 théâtres ou salles de théâtre et de danse, sept salles de concerts, deux complexes cinématographiques et sept salles de cinéma indépendantes.
Jusqu'au début des années 1990, la ville de Lausanne était considérée comme la ville romande du septième art. Avec le plus grand nombre de salles/sièges par habitant, Lausanne connaissait son apogée cinématographique. Depuis, plusieurs salles indépendantes (Romandie, CineQuaNon, Richemond) ont été fermées et le groupe Pathé a acquis ou construit de nombreuses salles. Aujourd'hui la ville a trouvé son équilibre, proposant une programmation éclectique aux érudits (Bellevaux, Zinéma), ainsi qu'une programmation grand public grâce aux multiplexes du Flon et des Galeries. Les cinémas lausannois sont :
Pathé Flon, multiplexe de sept salles programmant principalement des films d'exploitation ;
Le Prix de Lausanne, concours international de danse créé en 1973, se tient en janvier ou février au théâtre de Beaulieu. Cet événement a pour objectif de repérer les talents les plus prometteurs. Les participants sont âgés de 15 à 18 ans et les lauréats du concours reçoivent une bourse d'études pour faciliter leurs débuts dans le monde professionnel de la danse<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Prix de Lausanne est un des concours de danse classique les plus connus au monde<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Évènement incontournable de la vie culturelle lausannoise, le Festival de la Cité se déploie chaque année en début juillet dans le quartier historique de la Cité. Festival des arts de rue, il mêle théâtre, musique, danse et cirque, créant un véritable événement festif gratuit et ouvert à tous<ref>Festival de la Cité - Site de la Cinémathèque suisse</ref>.
Parmi les autres festivals se déroulant à Lausanne, on compte également le festival Electrosanne, festival de musique électronique se déroulant chaque année à la fin de l'été dans différents clubs et rues de la ville, BD-FIL, festival international de bande dessinée, le LUFF (Lausanne Underground Film and Music Festival), un festival de cinéma et de musique, le JazzOnze+, festival de jazz fondé en 1986 et le Festival Balélec, un festival estudiantin se déroulant début mai sur le campus de l'EPFL.
Lausanne accueille aussi le Lunapark, fête foraine se déployant à Bellerive durant l'été, le Cirque Knie ainsi que la manifestation estivale Lausanne jardins. Elle a accueilli jusqu'en 2018 le Comptoir suisse, foire qui avait lieu chaque année au Palais de Beaulieu.
Personnalités
Personnalités liées à la commune
Par ordre alphabétique du nom de famille :
Raphaël Aubert, écrivain et journaliste, né à Lausanne en 1953.
André Charlet (1927-2014), chef de chœur né à Lausanne.
Georges-André Chevallaz, un homme politique qui est né et a vécu à Lausanne de 1915 à 2002. Il a été membre du gouvernement de la Confédération suisse ainsi que président de la Confédération. Il a été suivi par Jean-Pascal Delamuraz (1936 - 1998), également membre du gouvernement puis président.
Benjamin Constant, écrivain et homme politique né à Lausanne en 1767 et décédé à Paris en 1830.
Caroline Denervaud, artiste peintre et danseuse, née à Lausanne en 1978.
Claudia de Rham, physicienne théorique, née à Lausanne en 1978.
Marius Diserens, professeur de yoga et personnalité politique suisse, né le 6 février 1996 à Lausanne.
Élodie Frenck, comédienne franco-helvético-péruvienne (notamment connue pour son interprétation du personnage de Marlène dans "Les Petits Meurtres d'Agatha Christie"), née à Lausanne en 1974.
Charlotte Gabris, comédienne et humoriste née en 1987 à Lausanne.
Claude Haldi, né le 28 novembre 1942 à Lausanne et mort le 25 décembre 2017, pilote automobile suisse qui s'est engagé en rallye automobile, en course de côte et en endurance.
Alexandre A. Herzen, physiologiste et universitaire d'origine russe né à Vladimir en 1839 et mort à Lausanne en 1906.
Roland Jaccard, écrivain, éditeur et journaliste né en 1941 à Lausanne.
Charles-Ferdinand Ramuz (1878-1947), écrivain et poète qui est né, a grandi et mourut à Lausanne. Il fit de nombreux séjours par la suite dans cette ville durant sa carrière d'écrivain, puis vécut à Pully de 1930 à 1947<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ubolratana Rajakanya, princesse et femme politique thaïlandaise, née à Lausanne en 1951.
Henri Roorda, écrivain, humoriste et pédagogue libertaire né en 1870 a longtemps vécu à Lausanne où il est mort en 1925.
Gabriel de Rumine, ingénieur, photographe et mécène né en 1841 à Lausanne, et décédé en 1871 à Bucarest, son héritage a été cédé à la ville de Lausanne pour construire le Palais de Rumine.
James Thierrée, comédien, danseur et metteur en scène né en 1974 à Lausanne.
Annie Vallotton (1915-2013), illustratrice de la Good News Bible, née à Lausanne.
Félix Vallotton, peintre et graveur sur bois né à Lausanne en 1865 et décédé à Paris en 1925.
Jean Villard, dit Gilles, a tenu un cabaret à Lausanne durant la Seconde Guerre mondiale, puis à nouveau à partir de 1955 jusqu’à ses adieux à la scène.
Charles Veillon, industriel et mécène, né à Bâle en 1900 et décédé à Lausanne en 1971.
Entre 1999 et 2018, la ville utilise en parallèle un logo très différent du blason, composé de sept point rouges rappelant les sept services administratifs de la ville<ref name="Logo2018" />. Avant et après cette période, la ville utilise le blason accompagné des deux lions le supportant en tant que logotype officiel<ref name="Logo2018" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>.