Colonel Fabien
Modèle:Confusion Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie Pierre Georges, dit Colonel Fabien ou « Frédo », est un militant communiste et résistant français, né le Modèle:Date de naissance- à Paris et mort en opération militaire le Modèle:Date de décès- à Habsheim (Alsace). Il est déclaré mort pour la France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pierre Georges est connu pour avoir été, à l'époque de l'occupation de la France par les Allemands, l'auteur du premier attentat meurtrier contre un militaire allemand, l'aspirant de marine Alfons Moser, le Modèle:Date-, à la station [[Barbès - Rochechouart (métro de Paris)|Modèle:Nobr]] du métro de Paris.
Biographie
Origines
Pierre Félix GeorgesModèle:Sfn est le troisième enfant d'une famille qui en compte quatre. Son père, Félix Georges, est ouvrier boulanger à Villeneuve-Saint-Georges dans la proche banlieue de Paris. Sa mère, Blanche Gaillourdet<ref>Modèle:Lien web.</ref>, meurt de la tuberculose en 1928 alors que Pierre Georges n'a que Modèle:Nobr. Il est en partie élevé par sa sœur aînée Denise<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Après l'obtention de son certificat d'études, il travaille comme apprenti boulanger, puis il est poseur de rivets sur les chantiers de chemin de fer de Villeneuve-le-Roi et enfin ajusteur chez Breguet à Aubervilliers.
Guerre d'Espagne
Il adhère au Parti communiste français à l'âge de Modèle:Nobr et participe à la guerre d'Espagne en s'engageant dans les Brigades internationales à Modèle:Nobr, en 1936 : il ment sur son âge pour être incorporé. Envoyé à l'école d'officiers de la base d'Albacete, il en sort en Modèle:Date- avec un grade équivalent à celui de sous-lieutenant, puis de lieutenant en Modèle:Date-, alors qu'il vient d'être grièvement blessé au ventre. Rétabli de ses blessures et d'une pneumonie, il doit cependant quitter l'EspagneModèle:Sfn. Rentré en France en Modèle:Date-, moins de cinq mois après avoir commencé à combattre, il suit les cours d’une école pour métallurgiste et redevient ouvrier dans une usine Breguet de construction d’avions.
Il est élu au comité central du Mouvement jeunes communistes de France (JC).
Seconde Guerre mondiale
En Modèle:Date-, Pierre Georges, sa femme Andrée, son frère Jacques, sa belle-sœur Raymonde Le Magueresse et six autres militants, sont arrêtés pour activités communistes. Après un non-lieu prononcé le Modèle:Date-, il est interné administratif, mais parvient à s'évader lors d'un transfert en train en Modèle:Date- à destination de Bordeaux au moment de l'invasion allemande en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
De son mariage avec Andrée Coudriet, naît une fille, Monique, en 1940.
Après son évasion, Georges se rend en zone libre et reprend contact avec le Parti à Marseille où il se livre à une série d'activités clandestines sous le pseudonyme de « Frédo ». Il remonte en zone occupée à Paris pour participer à la direction des JC : il est chargé par le Parti de monter le premier groupe armé.
À la suite de l'attaque surprise de l'Union soviétique par les Allemands le Modèle:Date-, le Parti communiste s'oriente vers la lutte armée contre l'occupantModèle:Sfn : à la fin Modèle:Date-, Pierre Georges devient commissaire militaire de l'Organisation spéciale (OS) du PC. Il est l'adjoint du commissaire politique Albert Ouzoulias, alias « Colonel André ». Tous deux ont pour mission de recruter, former et encadrer des combattants choisis au sein des JC. C'est pourquoi, après la guerre, Albert Ouzoulias parle des « Bataillons de la jeunesse ».
L'attentat du métro Barbès
Pierre Georges, qui porte à cette époque le pseudonyme de « Frédo », réalise lui-même, à titre d'exemple, ce qui est considéré comme le premier attentat meurtrier contre les troupes d'occupationModèle:Sfn, en tuant le Modèle:Date-, à 8 heures du matin, un militaire de la Kriegsmarine, l'aspirant Alfons Moser, sur les quais du métro à la station [[Barbès - Rochechouart (métro de Paris)|Modèle:Nobr]]Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Gilbert Brustlein est présent auprès de Pierre Georges pour l'assister et assurer sa protection lors de son repli, tandis que deux autres militants Modèle:Incise sont aux extrémités du quai pour observer et rendre compteModèle:Sfn. La station Modèle:Nobr ([[ligne 4 du métro de Paris|Modèle:Nobr]]) a été choisie par les militants communistes en raison de la courbure prononcée de son quai (on ne voit pas ce qui se passe à l'autre extrémité de la rame) et de multiples possibilités de fuite, notamment en empruntant l'autre ligne ([[ligne 2 du métro de Paris|Modèle:N°, aérienne]]) qui la dessert<ref group=alpha>Pourvu que les horaires coïncident.</ref>. À un moment de leurs préparatifs, les jeunes communistes se rendent compte qu'ils pourraient tout aussi bien pousser l'Allemand sur la voie au moment où la rame entre, mais cette idée est écartée car ils ne souhaitent pas qu'on puisse penser que la mort de l'Allemand est due à un accidentModèle:Sfn.
L'attentat du métro Barbès est aussi un acte de représailles contre les Allemands faisant suite à l'arrestation — lors d'une manifestation à la [[Strasbourg - Saint-Denis (métro de Paris)|station de métro Modèle:Nobr]] — et à l'exécution l'avant-veille dans le bois de Verrières de deux jeunes militants communistes : Samuel Tyszelman et Henri GautherotModèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn.
La date du 21 est choisie en référence à l'invasion de l'Union soviétique déclenchée deux mois plus tôt à un jour près. Avec des moyens dérisoires — deux [[6,35 mm|balles de Modèle:Unité]]Modèle:Sfn — Pierre Georges modifie d'un coup l'atmosphère parisienne. L'attentat marque l'entrée du PCF dans la résistance arméeModèle:Sfn. Cet attentat des communistes et ceux qui suivent sont réalisés conformément aux ordres de Moscou, en date de Modèle:Date-, qui ordonne aux partis communistes d’Europe occupée, de rentrer dans la lutte armée en organisant des détachements de partisans afin d'organiser une guerre de partisans derrière les lignes ennemies et de terroriser l'ennemi dans le but d'aider l'URSS :
- 1Modèle:O en obligeant le Reich à maintenir des troupes à l'Ouest ;
- 2Modèle:O en éloignant les populations occupées des occupants à la suite d’éventuelles représaillesModèle:Sfn.
Pour la politique de représailles contre des populations civiles que cela induit, le PCF est désapprouvé par des personnalités aussi diverses que Marcel CachinModèle:Sfn,Modèle:Note ou des résistants comme Henri Frenay, Emmanuel d'Astier de La Vigerie ou Jean-Pierre Lévy.
Maurice Schumann, déclare le Modèle:Date- à Radio Londres : Modèle:Citation
Cet attentat est suivi de la mise en place par Vichy de tribunaux d'exception, les « sections spéciales »Modèle:Sfn, chargées de la répression, qui prononcent trois condamnations à mort de communistes Modèle:Incise exécutés le Modèle:Date-Modèle:Sfn, et une condamnation aux travaux forcés à perpétuité, celle du journaliste communiste Lucien Sampaix, qui est néanmoins fusillé par les Allemands le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Après cet attentat, et ceux qui suiventModèle:Sfn, Hitler ordonne l'exécution de cent otagesModèle:Sfn.
Mais Otto von Stülpnagel répugne à des représailles massives parce qu'il comprend et veut déjouer l'intention politique du parti communiste. Il mise de préférence sur la traque policière des auteurs d'attentats, qui est très efficace, et sur des exécutions ponctuelles d'otages choisis parmi les personnalités communistes de premier plan, comme Gabriel Péri, et de quelques résistants gaullistes. Parmi ceux-ci figurent Honoré d'Estienne d'Orves, Jan Doornik et Maurice Barlier — condamnés à mort trois mois plus tôt — dont le courage à leur procès avait suscité l'admiration des juges du tribunal allemand<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, dans l'intention de tourner la population contre les « terroristes », Stülpnagel présente la résistance communiste comme étrangère, et plus précisément comme « judéo-bolchévique ». Sa répression prend donc la forme des premières rafles de Juifs, dont beaucoup sont d'origine étrangère, dans le Modèle:11e de Paris. Les premières fusillades massives d'otages communistes, sur l'insistance expresse d'Hitler, font suite à l'attentat de Nantes, le Modèle:Date-, où un jeune communiste de l'Organisation spéciale, Gilbert Brustlein, l'adjoint de Pierre Georges à Barbès, assassine l’Oberstleutnant Karl Hotz, chef de la Kommandantur. La plus célèbre de ces exécutions de masse, du Modèle:Date-, est celle de Châteaubriant, dans laquelle meurt Guy Môquet.
Le Modèle:Date-, le général de Gaulle parle depuis Londres pour exprimer à la fois son désaccord tactique concernant ces attentats (contrairement aux communistes, il ne veut pas de guérilla urbaine en France métropolitaine) et son soutien moralModèle:Sfn : Modèle:CitationModèle:Sfn. Et après les représailles allemandes, il confie à son entourage : Modèle:Citation.
La poursuite des attentats et l'engrenage répressif qui en résulte conduisent Otto von Stülpnagel à la démission, le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Il est remplacé comme commandant militaire par son cousin Carl-Heinrich von Stülpnagel, mais l'essentiel est que les prérogatives de l'armée sont « rognées » après l'installation à compter de Modèle:Date- d'une délégation SS en France dirigée par Carl Oberg, allant de pair avec un renforcement de la Gestapo, organe de police SS placée de fait sous l'autorité d’Oberg. L'action des résistants communistes est surtout politiqueModèle:Sfn. Il s'agit d'empêcher la France de tomber dans la « collaboration loyale » voulue par Vichy. Militairement, son impact est plus limité.
Poursuites et maquis
Après Modèle:Date-, et l'élimination quasi complète des premiers combattants, pris par la police française et fusillés par les Allemands, l'Organisation spéciale devient les Francs-tireurs et partisans (FTP), de recrutement plus large. Le Modèle:Date-, Pierre Georges part en Franche-Comté. Presque tous ses compagnons des JC ont été pris et exécutés, alors que lui-même est identifié et condamné à court terme s'il reste en région parisienne. Dans le Doubs, terre de forte implantation communiste et résistante dès avant sa venue, il contribue à mettre sur pied un des premiers maquis FTP sous le nom de guerre de « capitaine Henri ».
Le Modèle:Date-, il fait exploser le transformateur électrique des usines Lip réquisitionnées par les Allemands à l'aide d'une bombe à ailette<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Dénoncé par un agriculteur tenté par la prime élevée promise pour sa capture, il est surpris par les gendarmes au Creux-de-l'Alouette avec trois compagnons le Modèle:Date-. Ses compagnons sont pris. Lui-même est grièvement blessé à la tête mais il parvient à s'enfuir.
De retour à Paris en Modèle:Date-, il se cache, mais il tombe dans un contrôle de routine au métro République le Modèle:Date-. Après avoir été sévèrement battu dans les locaux de la Préfecture de police, il est livré aux Allemands. Il est à nouveau interrogé, puis passe trois mois à Fresnes. Il est transféré à Dijon, où il est jugé avec les autres maquisards du Doubs qui ont été arrêtés. Il est condamné à mort, mais au lieu d'être exécuté, il est transféré au fort de Romainville en attente de déportation.
À partir de 1943, en effet, avec les revers sur le front de l'Est, les Allemands ont un tel besoin de main d’œuvre qu'ils remplacent les exécutions par des déportations. Mais Pierre Georges parvient à s'évader avant de subir ce sort. La date de son évasion n'est pas bien établie (probablement vers la fin Modèle:Date-). Il est alors amené à beaucoup circuler pour l'organisation des maquis FTP qui grossissent avec l'afflux des réfractaires du Service du travail obligatoire.
Il retourne dans l’Est, et participe à l'organisation de maquis dans les Vosges, dans la Haute-Saône et dans le Centre-Nord. Durant cette période, il sera longtemps hébergé par l’abbé Bouveresse, curé de Montureux-lès-Baulay près de Port d’Atelier. Quand Pierre Georges devait aller dans la région parisienne où il était particulièrement recherché depuis le début de 1942, l’abbé Bouveresse lui prêtait une soutane et son bréviaire ; Pierre Georges s'était procuré une fausse carte d'identité mentionnant la condition de prêtre et indiquant qu'il était né le Modèle:Date- à Pont-à-Mousson et habitait Vesoul<ref>Carte d'identité conservée au musée de la Résistance nationale, à Champigny-sur-Marne.</ref>.
Libération
Aux approches du débarquement de Normandie, Pierre Georges est amené à circuler dans l'Ouest de la France. Il manque d'être arrêté à nouveau lors d'une mission en Bretagne au début du Modèle:Nobr. Son agent de liaison, Gilberte Lavaire, alias « Nicole », est capturée en allant en reconnaissance pour un rendez-vous. Ramenée à Paris, elle est interrogée et battue par les hommes de la Milice française de la rue de la Pompe, mais elle parvient à s'évader à la faveur d'une alerte aérienne, et à le rejoindre dans sa nouvelle planque d'Arcueil.
C'est à cette époque que Pierre Georges adopte le nouveau pseudonyme de « Colonel Fabien » sous lequel il entrera dans l'Histoire. Il est alors devenu responsable FTP pour tout le sud de la région parisienne et c'est dans ce rôle qu'il participe à la libération de Paris en Modèle:Date. Craignant le reflux à travers Paris des armées allemandes battues en Normandie, et souvent contre l'attentisme des autres composantes de la Résistance, le parti communiste, à l'instigation de Charles Tillon, commissaire militaire national des FTP, appelle à l'insurrection dès le Modèle:Date- et entame des actions de harcèlement des troupes d'occupation en région parisienne et surtout en banlieue sud. Lors de ces actions, Pierre Georges reçoit une nouvelle blessure, mais bénigne, et il ne reste que peu de temps hors de combat. Au bout de quelques jours d'escarmouches de plus en plus nombreuses, la population se soulève massivement et couvre Paris et la banlieue de barricades pour paralyser les blindés que les partisans attaquent avec des bouteilles incendiaires. Modèle:Refnec
Dans ce contexte, Pierre Georges, à la tête d'un groupe de FFI établit la jonction avec des éléments d'avant-garde de la Modèle:2e commandés par le capitaine de Boissieu et conduit avec eux la prise des quartiers parisiens de la Luftwaffe installés dans le palais du Luxembourg.
À l'automne, il rassemble un groupe de cinq cents hommes, principalement originaires de Suresnes, la Brigade de Paris, que l'on appellera aussi « les Fabiens », pour continuer la lutte contre l'Armée allemande avec les forces françaises et alliées.
Ce groupement change plusieurs fois de nom. Il est rattaché, dans un premier temps, à la division Patton, puis il devient le [[151e régiment d'infanterie (France)|Modèle:151e d'infanterie]] dans l'armée de De Lattre et combat dans l'Est de la France, puis en Allemagne. Le général de Lattre attribue aux « Fabiens » le nom du régiment qu'il commanda durant l'entre-deux-guerres
Pierre Georges cependant ne pose pas le pied en terre allemande : le Modèle:Date -, il est tué par l'explosion d'une mine qu'il était en train d'examiner, à Habsheim près de MulhouseModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Les circonstances exactes de sa mort restent mal établiesModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Néanmoins, selon les mémoires de Daniel Seither, il aurait été tué en voulant manipuler un modèle de mine qu'il prétendait connaître, cette manipulation entrant dans la préparation d'une opération de franchissement du Rhin prévue le lendemainModèle:Sfn. Son agent de liaison Gilberte Lavaire, le lieutenant-colonel Dax (Marcel Pimpaud 1912-1944), son adjoint, trois capitaines, Blanco, Lebon, Pierre KatzModèle:Sfn,Modèle:Sfn, avocat de Modèle:Nobr, et un lieutenant périssent avec lui. Neuf personnes sont blessées par l’explosionModèle:Sfn,Modèle:Sfn.
Le sort des membres de sa famille
Félix Georges<ref>Notice sur Félix Georges, maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr.</ref> et Guillaume Scordia<ref>Notice sur Guillaume Scordia, maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr.</ref>, père et beau-frère de Pierre Georges, ont été fusillés par les Allemands le Modèle:Date- au Mont-Valérien en représailles aux actions de la Résistance contre les forces allemandes.
Son épouse, Andrée, engagée dans la Résistance à ses côtés, fut arrêtée le Modèle:Date- et déportée à Ravensbrück. Elle survécut et fut rapatriée en 1945.
Monique, la fille de Pierre et Andrée née en 1940, est restée cachée, soit avec ses parents, soit dans des familles sympathisantes pendant toute la durée de la guerre, à Paris, en Normandie, dans le Doubs, et à Arcueil. Elle a publié en 2009 un ouvrage de souvenirs, Le Colonel Fabien était mon pèreModèle:Sfn, préfacé par Gilles Perrault<ref group="alpha">De nombreux faits cités dans cet article ont été repris de ce livre, mais sur la période, et si l'on veut retrouver des témoignages sur Pierre Georges par ceux qui l'ont connu et ont combattu avec lui, on peut lire - outre les ouvrages d'Albert Ouzoulias et de Pierre Durand cités en bibliographie : Jacques d'Andurain, Commentaires après guerre, Modèle:Éd. In Libro Veritas ; Gilbert Brustlein, Chant d'amour d'un terroriste à la retraite (trouvable seulement dans certaines bibliothèques) ; André Rossel-Kirschen, la Mort à quinze ans ; Pierre Daix, J'ai cru au matin et Classe 42 et Maroussia Naïtchenko, Une jeune fille en guerre, Modèle:Éd. Imago.</ref>.
Les deux frères de Pierre Georges, Daniel Georges (1911-1994)<ref>Notice sur Daniel Georges, maitron.fr</ref> et Jacques Georges (1920-2014)<ref>Notice sur Jacques Georges, maitron.fr</ref>, furent également des militants et résistants communistes.
Postérité
- L'écrivain Alphonse Boudard, qui fit partie du régiment de Fabien, en a brossé un portrait dans Le Corbillard de Jules.
- La place du Colonel-Fabien, située à la limite des 10e et [[19e arrondissement de Paris|Modèle:19e]] de Paris, est desservie par la station de métro du même nom ; elle est bordée par l'immeuble servant de siège du Parti communiste français<ref group="alpha">Lequel est souvent désigné « Fabien ».</ref>.
- Fabien Roussel, homme politique membre du Parti communiste français, a été prénommé ainsi par ses parents en hommage au résistant<ref>Modèle:Article</ref>.
- De nombreuses villes possèdent des rues (ruelles, allées, passages, cités), avenues, boulevard ou places du Colonel-Fabien : Aigues-Mortes, Angicourt, Annet-sur-Marne, Antony, Arcueil, Argenteuil (place et rue), Aubervilliers, Aubin, Auboué, Aytré, Bagneux, Bonneuil-sur-Marne, Cachan, Châtillon, Ciry-le-Noble, Claye-Souilly, Combs-la-Ville, Dammarie-les-Lys, Dizy, Drancy, Estagel, Échirolles, Fleury-les-Aubrais, Fontaine, Gargenville, Garges-lès-Gonesse, Givors, Goussainville, Guilvinec,Habsheim, Hagondange, Haubourdin, Haulchin, Ivry-sur-Seine, Lanester, Le Blanc-Mesnil, Le Havre, Le Port, Les Lilas, Les Pavillons-sous-Bois, Livry-Gargan, Malakoff (carrefour et boulevard), Marly-la-Ville, Martigues, Montataire, Montereau-Fault-Yonne, Montreuil, Nancy (place du Colonel-Fabien), Nanterre, Nevers, Nogent-sur-Marne, Noisy-le-Grand, Pantin, Persan, Port-Saint-Louis-du-Rhône, Quincy-sous-Sénart, Ranville, Reims, Romainville, Romilly-sur-Seine, Saint-Cyr-l'École, Saint-Denis (avenue et cité), Saint-Étienne, Saint-Quentin, Sainte-Geneviève-des-Bois, Saint-Vallier, Salaise-sur-Sanne, Sartrouville (rue et place), Sevran, Sète, Stains, Terrenoire, Thiais, Tremblay-en-France, Valenton, Varangéville, Villard-Bonnot, Villejuif, Villeneuve-le-Roi, Villeparisis, Villepinte, Vireux-Molhain, Viroflay, Vitry-sur-Seine, Toulon.
- À Dugny, le groupe scolaire Colonel-Fabien dans le quartier du Pont-Yblon.
Dans la culture populaire
Cinéma
- 1966 : Paris brûle-t-il ?, interprété par Serge Rousseau
- 1975 : Section spéciale, interprété par Jacques Spiesser
Télévision
- 2008 : La Résistance, interprété par Igor Mendjisky
- 2014 : apparition dans la mini-série Résistance diffusée sur TF1.
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage, Modèle:Lire en ligne.
- Antoine Béthouart, Cinq années d'espérance – Mémoires de guerre, 1939-1945, Paris, Plon, 1968, Modèle:P..
- Modèle:Ouvrage Modèle:Commentaire biblio
- Modèle:Ouvrage.
- Roland Gaucher, Histoire secrète du Parti communiste français, Paris, Albin Michel, 1974.
- Paul Gaujac, « Le Colonel Fabien : mythe et réalité », Batailles, Modèle:N°, octobre-Modèle:Date-, Modèle:P..
- Fiche biographique du Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social (direction Claude Pennetier), Éditions de l'Atelier, 2009.
- Modèle:Ouvrage ; rééd. Pocket, 1999 (nouvelle édition 2007, texte intégral) Modèle:ISBN.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Michel Pigenet, Les « Fabiens » des barricades au front (Modèle:Date- - Modèle:Date-), L'Harmattan, 1995 Modèle:ISBN.
- Raoul Salan, Mémoires – Fin d'un empire, Modèle:Tome, Le Sens d'un engagement, Modèle:Date--Modèle:Date-, Paris, Presses de la Cité, 1970, Modèle:P..
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage Modèle:Lire en ligne Modèle:Commentaire biblio SRL
Presse
- Courrier des lecteurs de la revue Historama, Modèle:N°, Modèle:Date-, Modèle:P. ; Modèle:N°, Modèle:Date-, Modèle:P. ; Modèle:N°, Modèle:Date-, Modèle:P. ; Modèle:N°, Modèle:Date-, Modèle:P..
- Modèle:Article Modèle:Lire en ligne.