Maison Bonaparte

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Redirect Modèle:Infobox Maison princière

La maison impériale de France désigne la dynastie impériale française et ses branches collatérales. Elle est issue de la famille Bonaparte, une famille patricienne corse originaire d'Italie, reconnue noble en France sous l'Ancien Régime et devenue maison impériale à la suite de l'élévation de Napoléon Bonaparte à la dignité d'empereur des Français le Modèle:Date. Trois de ses membres ont régné sur la France :

La maison Bonaparte a également régné sur plusieurs pays européens au cours du Premier Empire, dans le cadre de la politique familiale de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] :

Origines et histoire

Analyse génétique de la lignée paternelle

D'après une analyse génétique du docteur Gérard Lucotte, l'haplogroupe du chromosome Y (ADN-Y) de Napoléon Bonaparte est E1b1b1c (E-M34). Le chromosome Y se transmet uniquement par la lignée masculine : un père le transmet à ses fils<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cet haplogroupe, rare en Europe, est surtout présent en Éthiopie et au Moyen-Orient (Jordaniens, Yéménites, Éthiopiens, etc.)<ref>Modèle:Article</ref>. Le résultat de cette analyse ouvre de nouvelles hypothèses concernant l'origine de la famille Bonaparte, dont de lointains ancêtres pourraient être natifs du Proche-Orient ou du Caucase<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Des racines italiennes

Gustave Chaix d'Est-Ange écrit en 1906 : « La famille Bonaparte, anciennement Buonaparte, appartenait avant la Révolution à la noblesse de l'île de Corse où elle vint des environs de Gênes s'établir vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est peu de familles sur l'origine desquelles les historiens soient moins d'accord ; […]. Comme le fait remarquer le comte Colonna de Cesari-Rocca dans son Armorial Corse, les noms de Bonaparte, Buonaparte, etc., furent portés en Italie au Moyen Âge par un grand nombre de familles appartenant aux situations sociales les plus variées<ref name="CEA">Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles anciennes ou notables à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, tome 5, pages 177 à 183 Bonaparte.</ref>. » Trois principales familles originaires respectivement de San Miniato, Sarzana et Trévise<ref group="Notes">Les Bonaparte de Trévise ont fourni des podestats à Vérone et Padoue. Elle s'éteignit en 1397 avec Servadius Bonaparte, prieur des chevaliers Gaudens.</ref>,<ref>M. Foissy, La famille Bonaparte depuis 1264 jusqu'à nos jours, éd. Libraire de Modèle:Mme Vergne, 1830, p. 17.</ref> ont porté ce nom mais il n'est pas possible de prouver un lien généalogique entre elles.

Gustave Chaix d'Est-Ange précise que par un acte du 28 juin 1759 les Bonaparte de Corse se firent reconnaître officiellement parents par les Bonaparte de Florence, issus de ceux de San Miniato<ref name="CEA"/> : « Cette reconnaissance, étant antérieure à la grande fortune des Bonaparte de Corse, était assurément bien désintéressée de la part de ceux de Toscane. Toutefois on ne doit y attacher qu'une importance relative ; on sait, en effet, combien les actes de ce genre, dictés uniquement d'ordinaire par la complaisance ou par la courtoisie, ont peu de valeur en matière généalogique quand ils ne sont pas appuyés sur des preuves sérieuses<ref name="CEA"/> ». Il précise : « Toutefois leur point de jonction avec ceux de Toscane n'a pu encore être établi<ref name="CEA"/>. » Cette famille eut pour dernier représentant l'abbé Grégoire Bonaparte qui mourut en 1803 après avoir rencontré Napoléon Bonaparte et tenté en vain de convaincre ce dernier de favoriser la canonisation de son parent l'abbé Bonaventure Bonaparte<ref group="Notes">L'abbé Grégoire Bonaparte légua ses biens à Napoléon Bonaparte qui les céda à un établissement public de Florence.</ref>,<ref>M. Foissy, La famille Bonaparte depuis 1264 jusqu'à nos jours, éd. Libraire de Modèle:Mme Vergne, 1830, p. 39.</ref>.

Gustave Chaix d'Est-Ange établit cependant un lien entre les Bonaparte de Corse et ceux de Sarzana, à la suite notamment des travaux du comte Colonna de Cesari-Rocca ; l'histoire des Bonaparte de Corse a ainsi pu être reconstituée et la filiation à peu près suivie depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Sarzane, près de Gênes, et peut-être originaire du village de San Stephano où il existait une famille de notaires du nom Bonaparte<ref name="CEA"/>.

Sur la famille Bonaparte, de Sarzane, il écrit : « La descendance de Janfald [Bonaparte] occupa à Sarzana un rang distingué sans que l'on puisse affirmer toutefois qu'elle ait appartenu à la noblesse ; le nom des Bonaparte de Sarzane ne figure pas, en tout cas, au Livre d'Or de Gênes<ref name="CEA"/>. »

Fichier:Généalogie de la famille Bonaparte de Sarzane- Archives-nationales-AE-I-13-28.jpg
Généalogie de la famille Bonaparte, de Sarzane.

Selon la généalogie de la famille Bonaparte, de Sarzane (1200-1567), donnée par Napoléon III aux Archives nationales le 13 septembre 1861, c'est de cette famille remontant à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que sont issus les Bonaparte de Corse<ref>François Demartini et Antoine Marie Graziani, Les Bonaparte en Corse, éd. Alain Piazzola, 2001, Modèle:P. et 19.</ref>,<ref group="Notes">La filiation est établie sur pièce à partir de Gianfaldo né et demeurant à Sarzane à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.</ref>.

Le membre le plus ancien de la lignée est Gianfaldo, patricien de Sarzane, qui a vécu dans cette ville entre 1180 et 1200 et a prêté serment à l'évêque de Luni en 1219 ou 1229<ref name="Dema_19">François Demartini et Antoine-Marie Graziani, Les Bonaparte en Corse, éd. Alain Piazzola, 2001, Modèle:P..</ref>.

Le Modèle:Date, Giovanni Bonaparte, notaire, maire de Sarzane, commissaire de Giovanni Maria Visconti en 1408 pour la Lunigiana, épouse à Lucques Isabella Calandrini, fille de Federico Calandrini, Officiale della Porta San Donato, et de Maddalena de Griffi. Isabella Calandrini est la cousine du cardinal Filippo Calandrini<ref>Federico Galantini (traduit de l'italien par Bertrand Levergeois, Napoléon et Sarzane, Les origines italiennes des Bonaparte, éditions Michel de Maule, Paris, septembre 2004.</ref>, demi-frère du pape Nicolas V<ref group="Notes">Ser Giarente Calandrini, de Sarzane a épousé Andreola Tomeo dei Bosi veuve de Bartolomeo Lucando, alias Parentuccelli dont elle avait eu Nicolas V.</ref>.

Modèle:Article détaillé

La famille Bonaparte en Corse

Avec Francesco Bonaparte, la famille s'implante dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en Corse et plus précisément à Ajaccio<ref name="CEA"/>,<ref name="Tulard">Jean Tulard, Napoléon ou le mythe du sauveur, Modèle:P..</ref>. Francesco Bonaparte, dit « Moro ou encore Moro de Sarzane »<ref name="CEA"/> (« le Maure »), soldat dans la cavalerie génoise, et arrière-petit-fils de Giovanni Bonaparte et d'Isabella Calandrini, est mentionné dans cette ville dès 1490 comme arbalétrier<ref name="CEA"/>. Les Bonaparte, citadins et membres du conseil des Anciens d'Ajaccio à partir de 1616, exercent principalement des fonctions de juristes et d'administrateurs pour la République de Gênes ou pour les seigneurs locaux<ref name="CEA"/>. On comptera parmi eux des notaires, des hommes de loi, des greffiers, des militaires (mercenaires, arbalétrier, soldat)<ref name="CEA"/>. Ils siégeront au conseil des Anciens d'Ajaccio<ref name="CEA"/>. Ils s'allieront à des familles occupant des charges similaires (de Castelletto, Lubera)<ref name="CEA"/>.

Jean Tulard et Joseph Valynselee écrivent qu'à partir de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les Bonaparte tissent des parentés avec les familles seigneuriales du sud de la Corse<ref name="Tulard"/>,<ref>Voir aussi Valynselee, Le sang des Bonaparte, 1954.</ref> dont ils revendiqueront systématiquement l'ascendance lors de leurs demandes de reconnaissance de noblesse<ref>Demartini François, Graziani Antoine-Marie, Les Bonaparte en Corse, Ajaccio, 2001.</ref>.

Gustave Chaix d'Est-Ange fait débuter en 1682 les parentés avec la vieille noblesse de l'île, il écrit : « Giuseppe Bonaparte s'apparenta à toute la vieille noblesse de l'île par le mariage qu'il contracta en 1682 avec Maria, fille de Guglielmo, coseigneur de Bozzi »<ref name="CEA"/>. Il cite également les principales alliances de la famille Bonaparte sous l'Ancien Régime, à savoir : Colonna de Bozzi (1682), d'Ornano, Ramolino di Coll'Alto (1767)<ref name="CEA"/>.

L'arbre généalogique de la famille Bonaparte est bien fourni en figures de l'histoire de la Corse : par les alliances et parentés de sa famille Napoléon Bonaparte est ainsi un descendant de :

Les Bonaparte sont alliés à la famille d'Ornano<ref name="LAHLOU"/>, à laquelle se rattache Sampiero Corso, grande figure nationaliste mort en 1567, et marié à Vannina d'Ornano : leur fils, Alphonse d'Ornano a été maréchal de France. Sampiero Corso est connu pour avoir conquis la Corse (reprise à la République de Gênes) avec l'aide du roi Henri II de France, ouvrant ainsi la première période française de l'Histoire corse, de 1553 à 1559.

Napoléon Bonaparte, de surcroît, cousine avec Sebastiano Costa, petit-fils d'une Bonaparte, filleul d'une Bonaparte et surtout chancelier de Théodore de Neuhoff (roi de Corse pendant sept mois en 1736) et créateur des premiers textes constitutionnels corses en 1735-1736.

À la suite d'une ordonnance royale du Modèle:Date, est créée une chancellerie près le conseil supérieur de la Corse, qui a pour mission de vérifier la noblesse des familles corses. Les familles souhaitant obtenir cette reconnaissance doivent fournir des pièces prouvant deux cents ans de patriciat. La famille Bonaparte remet une série de documents à cette fin, et, par un arrêt du conseil supérieur de la Corse, se voit reconnaître sa noblesse prouvée au-delà de deux cents ans<ref>Hervé Pinoteau, Vingt-cinq ans d'études dynastiques, Paris, Ed. Christian, 1982, Modèle:P..</ref>,<ref>Registre Nouveau d'Hozier.</ref>. L'acte de reconnaissance de noblesse a été donné par le roi Louis XV, le Modèle:Date-, avec l'appui du comte de Marbeuf qui obtint ensuite les introductions de Napoléon et de Lucien au Collège militaire et d'Élisa et Pauline à Saint-Cyr. En outre, un ancêtreModèle:Lequel de la famille Bonaparte fut reconnu noble par un commissaire de la République de Gênes en 1661<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La famille « de Bonaparte » n'est pas une obscure famille corse mais une famille bien implantée dans les réseaux complexes de l'île écrit Raphaël Lahlou<ref name="LAHLOU">Modèle:Article.</ref>.

Charles-Marie Bonaparte, père de Napoléon Bonaparte et descendant de Francesco Bonaparte, dit « Moro », à la neuvième génération, est à l'origine de la lignée impériale des Bonaparte.

La famille Bonaparte, maison impériale française

Son héritage corse et ses ascendants nobles n'intéressent guère Napoléon Bonaparte, qui affirme ainsi dans le Moniteur du Modèle:Date :

Modèle:Citation bloc

Devenue maison impériale de France à partir du Modèle:Date, la famille Bonaparte ne puise pas sa légitimité dynastique dans ses origines et son ascendance mais dans le sénatus-consulte, le plébiscite qui s'ensuit et le sacre<ref name="LENTZ">Modèle:Référence incomplète</ref>, ainsi que dans toute une mythologie reconstruite qui en appelle à la Révolution comme à Charlemagne, sur le tombeau duquel Napoléon Bonaparte se recueille le Modèle:Date<ref>Chronologie tirée du site de la Fondation Napoléon</ref>, et enfin en grande partie sur l'aura du premier empereur<ref name="LENTZ"/>.

Les alliances (dynastiques et autres)

[[Fichier:Napoleon Marie Louise Marriage1.jpeg|thumb|right|300px|Mariage de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] et Marie-Louise d'Autriche.]] Après la chute du Premier Empire, on a tenté d'abord les alliances entre Bonaparte, souhaitées par Napoléon Bonaparte lui-même. On marie ainsi, en 1822, la princesse Zénaïde Bonaparte, fille du roi Joseph, avec son cousin germain, Charles-Lucien Bonaparte, fils du prince Lucien Bonaparte. On réitère l'expérience quatre ans plus tard, en 1826, avec sa sœur, la princesse Charlotte Bonaparte, qui épouse également un de ses cousins germains, le prince Napoléon-Louis Bonaparte, fils du roi Louis Bonaparte et de la reine Hortense de Beauharnais mariés en 1802. Enfin, on cherche à marier le futur Napoléon III avec sa cousine germaine, la princesse Mathilde Bonaparte mais le projet échoue à la suite du coup d'État avorté de Strasbourg de 1836.

Sans être des unions strictement endogames comme les précédentes, on peut aussi trouver quelques « unions napoléoniennes » entre Bonaparte et descendants des plus illustres figures du Premier Empire : la princesse Bathilde Bonaparte, petite-fille de Lucien Bonaparte, épouse ainsi Louis de Cambacérès en 1856, à la fois petit-neveu de Jean-Jacques-Régis de Cambacérès et petit-fils de Nicolas Davout ; la princesse Eugénie Bonaparte, également, arrière-petite-fille de Lucien Bonaparte, épousa Napoléon Ney en 1898, arrière-petit-fils de Michel Ney. Pour les hommes, [[Joachim Murat (1834-1901)|Joachim Murat, Modèle:4e Murat]] épouse Malcy Berthier de Wagram en 1854, petite-fille du maréchal Louis-Alexandre Berthier : leur fils, [[Joachim Murat (1856-1932)|Joachim Murat, Modèle:5e Murat]], épouse quant à lui, en 1884, Cécile Ney d'Elchingen, arrière-petite-fille du maréchal Ney.

En dehors de ces unions internes, à la famille Bonaparte ou à la légende napoléonienne, les alliances contractées par les membres de la Maison impériale sont diverses. Dans la famille civile on retrouve de manière significative beaucoup d'unions avec la noblesse italienne, ainsi de la descendance de Lucien où on peut rencontrer, sur les unions avec les princes Borghese et les princes Ruspoli, des Bonaparte devenues marquise del Gallo di Roccagiovine, princesse de Prossedi, marquise Honorati, comtesse di Laviano, comtesse Primoli di Foglia, comtesse Campello della Spina, et Marie Bonaparte, qui épouse Georges de Grèce, un fils du roi des Hellènes [[Georges Ier (roi des Hellènes)|Georges {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Grèce]].

Par ailleurs, la maison impériale de France ne semble pas connaître de règles de « parité nobiliaire » aussi stricte que pouvait en connaître, par exemple, la maison royale de France : on peut voir Napoléon III, empereur des Français, épouser en 1853 Eugénie de Montijo, issue d'une noblesse espagnole importante sans être particulièrement prestigieuse<ref>Jean des Cars, Eugénie, la dernière impératrice</ref>. On constate cependant dans la maison impériale quelques mariages royaux, que ce soit entre le roi Jérôme et Catherine de Wurtemberg en 1807, le prince Napoléon-Jérôme Bonaparte et Clotilde de Savoie en 1859, ou encore le prince Victor Bonaparte et Clémentine de Belgique. De même, la princesse Lætitia Bonaparte, sœur de Victor Bonaparte, épouse en 1888, le duc d'Aoste Amédée de Savoie-Carignan, éphémère roi d'Espagne entre 1870 et 1873. Cette recherche d'unions prestigieuses remonte aux premières années de l'Empire où [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] cherche par l'union et le sang à grandir la légitimité d'une dynastie dont la particularité est d'être assise sur l'élection. [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] lui-même épouse en 1810 Marie-Louise d'Autriche, fille de l'empereur [[François Ier (empereur d'Autriche)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} d'Autriche]].

À ces alliances on peut ajouter : Clary (1794), Tascher de la Pagerie (veuve de Beauharnais) (1796), Borghèse (1803), Baciocchi, Gabrielli, Posse, Dudley-Stuart (1824), Wyse, Honorati, Demidoff de San-Donato (1841), del Gallo de Roccagiovine (1847), Primoli (1848), Campello (1851), Ruspoli (1859), de Villeneuve-Escaplon (1882), de Moltke (1896), de Foresta (1949), de Bourbon des Deux-Siciles (1978), etc.<ref name="CEA"/>.

Composition et statut

Famille impériale et famille civile

La maison impériale de France est réglementée par les constitutions impériales (sénatus-consultes du 18 mai 1804 et du 7 novembre 1852) et les statuts de la famille impériale (Premier Empire : Modèle:Date<ref>Statut de 1806</ref> / Second Empire : Modèle:Date<ref>Statut de 1853</ref>). Elle est composée de deux entités distinctes :

Selon les traditions monarchiques et familiales, ainsi que selon les termes des statuts de 1806 et 1853, les épouses intègrent la maison mais non les époux ; à l'exception notable des maris des trois sœurs de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]].

Tous les membres de la maison impériale portent le patronyme « Bonaparte ». Cependant, les membres de la famille civile issus de Lucien sont les seuls à véritablement le porter. Les autres branches de la famille civile étant d'origine féminine, elles portent les patronymes de Baciocchi, Borghèse ou Murat ; quant à la famille impériale, elle utilise aujourd'hui le patronyme « Napoléon ». Celui-ci est le produit d'une tradition à la fois historique et familiale : dans certaines monarchies, le patronyme originel est abandonné au profit d'un patronyme dynastique (ainsi des Bourbons, utilisant pour leur branche aînée le patronyme « de France » et des Habsbourg, utilisant Modèle:Incise le patronyme « d'Autriche ») et, au sein de l'actuelle famille impériale, descendant du roi Jérôme, l'habitude a été prise d'utiliser « Napoléon » par analogie avec le titre de « prince Napoléon » que porte l'aîné de la famille. Cette substitution a été opérée d'autant plus facilement que, durant les années d'exil, nombre d'actes d'état civil étaient établis sur simple déclaration verbale, mais elle demeure une erreur historique. En effet, si « Napoléon » peut être considéré comme un nom dynastique, le patronyme reste, pour tous les membres de la maison impériale celui de « Bonaparte ». C'est ainsi que la mort du prince Napoléon (Louis) fut annoncée, le Modèle:Date, comme le décès de « Son Altesse Impériale » Louis Jérôme Victor-Emmanuel Léopold Marie Bonaparte, prince Napoléon<ref name="TITRES">Article de la Fondation Napoléon sur les titres et patronymes</ref>.

Titres et prédicats

Selon l'article 9 du sénatus-consulte du 18 mai 1804<ref group="Notes">Article 9.

  • Les membres de la famille impériale, dans l'ordre de l'hérédité, portent le titre de Princes français.
  • Le fils aîné de l'Empereur porte celui de Prince impérial.</ref> et l'article 6 du sénatus-consulte du 7 novembre 1852<ref group="Notes">Article 6. Les membres de la famille impériale appelés éventuellement à l'hérédité et leurs descendants, portent le nom de princes français. Le fils aîné de l'empereur porte le titre de prince impérial.</ref>, confirmé par l'article 8 de la constitution de 1870<ref group="Notes">Article 8. Les membres de la famille impériale appelés éventuellement à l'hérédité prennent le titre de princes français. Le fils aîné de l'empereur porte le titre de prince impérial</ref>, les membres de la famille impériale portent le titre de « prince français », et le fils aîné de l'Empereur le titre de « prince impérial ». Ils reçoivent traitement d'« Altesse Impériale ». Quant aux membres de la famille civile, ils portent le titre de « prince » sans prédicat, excepté pour ceux ayant rang à la Cour et pour les aînés, titrés « Altesses »<ref name="TITRES"/>.

Joseph, Louis et Jérôme Bonaparte portent le titre de « roi », charge qu'ils exercent sous le règne de leur [[Napoléon Ier|frère Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]]. C'est ainsi qu'on parle par exemple de la « reine Hortense » (Hortense de Beauharnais, épouse de Louis Bonaparte).

Les actuels chefs de famille portent le titre de « prince Napoléon » par tradition familiale remontant au prince Napoléon-Jérôme Bonaparte, titre qu'il a adopté avec l'accord de Napoléon III pour ne pas abandonner son prénom (Napoléon) et souligner sa qualité de « premier prince du sang »<ref name="TITRES"/>.

Les titres de courtoisies impériaux sont quant à eux inexistants, les rares pouvant être portés par les princes de la maison impériale étant d'origine étrangère : « prince de Montfort » (titre wurtembergeois, Jérôme Bonaparte), « comte de Moncalieri » (titre italien, prince Napoléon (Jérôme)), « prince de Canino et Musignano » (titre romain, Lucien Bonaparte, porté par l'aîné de sa branche). Le titre de « prince Murat » est une institution héritée du maréchal Joachim Murat, titré « prince français » par [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] ; celui de « prince de Pontecorvo » est repris d'un titre souverain donné par [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] au fils aîné de Joachim Murat et qui désigne aujourd'hui l'aîné (et héritier) du « prince Murat »<ref name="TITRES"/>.

Les armoiries

Modèle:Article détaillé Sous la Révolution française, la famille Bonaparte abandonne ses armes traditionnelles (qui sont : de gueules à deux barres d'or accompagnées de deux étoiles du même, une en chef, une en pointe). Avec la proclamation de l'Empire, [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] choisit de nouvelles armoiries, reprenant les couleurs des armes de France (azur et or), mais en substituant aux trois fleurs de lis une aigle contournée<ref>Denis-François Gastelier de La Tour, Dictionnaire héraldique contenant tout ce qui a rapport à la science du blason, Paris, Chez Lacombe, Libraire, rue Christine, 1774, Modèle:P..</ref>, c'est-à-dire tournant la tête à gauche (ou senestre en héraldique), ce qui la différencie de la plupart des aigles des autres états européens, et empiétant un foudre.

Les princes de la famille impériale adoptent ensuite pour la plupart ces nouvelles armes, mais en ajoutant leurs chiffres personnels, c'est-à-dire l'initiale de leurs prénoms sur le foudre. Puis, ils portent les armes des états sur lesquels ils sont appelés à régner. Lucien Bonaparte et sa descendance conservent quant à eux les anciennes armes traditionnelles de la famille Bonaparte.

Sous le Second Empire, les armoiries de l'empereur des Français, Napoléon III, chef de la famille Bonaparte, sont dans un premier temps semblables à celles du Premier Empire selon un décret du Modèle:Date, seul change le collier de grand maître de la Légion d'honneur. Puis apparaît dans le Bulletin des lois de juin 1853 une composition similaire à la précédente mais sans le heaume<ref name="Pino_342">Hervé Pinoteau, Le chaos français et ses signes, PSR éditions, 1998, Modèle:P..</ref>.

Histoire du patronyme

Le nom de la famille vient du fils du membre le plus ancien de la lignée, Guglielmo, notaire et fils de Gianfaldo, qui reçut le surnom de Pace Bonaparte et transmit ce dernier à sa descendance<ref>François Demartini et Antoine Marie Graziani, Les Bonaparte en Corse, éd. Alain Piazzola, 2001, p. 20.</ref>. Dans les actes anciens qui furent recensés et mis en avant par les Bonaparte pour prouver leur noblesse, le nom de la famille était presque systématiquement Bonaparte, sans u avant le o, ni particule<ref>Hervé Pinoteau, Vingt-cinq ans d'études dynastiques, Paris, Ed. Christian, 1982, p.228.</ref>. Sur l'acte de mariage de Charles-Marie Bonaparte, celui-ci est mentionné sous le nom de Carlo de Bonaparte (avec la particule mais sans le u avant le o). La plupart des familles nobles portant une particule en France ; même si la particule ne prouve pas la noblesse et que des familles nobles n'en portent pas, Charles-Marie Bonaparte préféra la porter et il fit donc enregistrer le nom de sa famille avec une particule puis il introduit le u devant le o afin de faire coïncider le nom de sa famille avec celui des Buonaparte de Florence. Ainsi, Napoléon, ses frères et sœurs, entrèrent dans les écoles de la noblesse française avec le nom de famille de Buonaparte. Le 8 mars 1779, alors qu'il était député de la noblesse de Corse à Versailles, Charles-Marie Bonaparte reçut une lettre avec un questionnaire de la part du juge d'armes Antoine-Marie d'Hozier de Serigny qui l'interrogeait sur son nom et à laquelle il répondit le jour même<ref>Hervé Pinoteau, Vingt-cinq ans d'études dynastiques, Paris, Ed. Christian, 1982, p.238.</ref>. Pour justifier la particule et le u avant le o absents de la très grande majorité des actes anciens qu'il avait récupérés pour prouver sa noblesse, Charles-Marie Bonaparte pouvait mettre en avant deux faits : d'une part, un de ses ancêtres est cité sous le nom de Hieronimus de Buonaparte dans un des actes qu'il avait recensés pour faire reconnaître sa noblesse<ref>Hervé Pinoteau, Vingt-cinq ans d'études dynastiques, Paris, Ed. Christian, 1982, p.228.</ref> ; d'autre part, les Bonaparte de Corse ayant cherché à se faire reconnaître comme parents par la famille « de Buonaparte » de Florence, censée être issue des Bonaparte de San Miniato, ils obtinrent cette reconnaissance de parenté (bien que celle-ci soit non prouvée jusqu'à ce jour) le 28 juin 1759<ref>François Demartini et Antoine Marie Graziani, Les Bonaparte en Corse, éd. Alain Piazzola, 2001, p. 15.</ref>,<ref group=Notes>La famille de Buonaparte de Florence avait été elle-même reconnue patricienne le 28 mai 1757 par un extrait de lettres de noblesse du grand-duc de Toscane.</ref>. En abandonnant sous la Révolution la particule puis le u avant le o, les Bonaparte ne faisaient que reprendre l'orthographe traditionnelle du nom de la famille Bonaparte en Corse.

Depuis, bien que, comme cela se pratique dans les maisons souveraines régnantes, les actes d'état civil concernant les princes et princesses dynastes de la famille impériale ne comportèrent plus jusqu'en 1870 que les prénoms précédés du prédicat d'altesse impériale, à l'exclusion du nom patronymique, celui-ci n'en fut pas moins constamment revendiqué<ref> Jean-Claude Lachnitt, « Note sur le patronyme et les titres dans la famille Bonaparte », Revue du Souvenir napoléonien, février-mars-avril 1999, n° 422, p. 37-39.</ref>,<ref group="Notes">Durant les années de la loi d'exil des chefs de famille ayant régné sur la France et de leur héritier, entre 1886 et 1950, nombre d'actes d'état civil, naissances, mariages, décès, furent rédigés à l'étranger (Belgique : Bruxelles – Italie : Rome, Moncalieri) sur déclarations verbales. C'est ainsi que fut parfois, sans justification légale, substitué Napoléon à Bonaparte comme nom patronymique.</ref> :

  • Le futur Napoléon III s'est fait élire député puis président de la République sous le nom de Louis-Napoléon Bonaparte. De même, son cousin, fils de Jérôme, s'est fait élire député sous le nom de Napoléon Bonaparte ;
  • Le Prince impérial (1856-1879), dont l'acte de naissance porte seulement les prénoms de Napoléon Eugène Louis Jean Joseph, fut inscrit sur les listes de conscription, pour le tirage au sort de 1878, sous le nom de Bonaparte ;
  • Dans son testament, rédigé le 26 février 1879, à Chislehurst, le Prince impérial affirme que « tant qu’il y aura des Bonaparte, la Cause Impériale aura des Représentants » ;
  • Le prince Jean-Christophe, né le 11 juillet 1986, est déclaré dans son acte de naissance sous le nom de Jean-Christophe Albéric Ferdinand Napoléon Bonaparte, du sexe masculin ;
  • Le 3 mai 1997, le décès du prince Napoléon a été annoncé comme étant celui de Son Altesse impériale Louis Jérôme Victor-Emmanuel Léopold Marie Bonaparte.

Survivance du patronyme dans les branches extérieures

Fichier:Elizabeth-Patterson-Bonaparte Gilbert-Stuart 1804.jpg
Elizabeth Patterson-Bonaparte, épouse de Jérôme Bonaparte.

Deux branches non dynastes et extérieures à la maison impériale (la première est une branche illégitime, la seconde une branche féminine) ont conservé le patronyme Bonaparte : les Bonaparte-Patterson et les Bonaparte-Wyse.

Généalogie

Le point de convergence dans les ascendants de la maison impériale se trouve dans le mariage (07/06/1764 à Ajaccio) de Charles Marie Bonaparte (27/03/1746 à Ajaccio – 24/02/1785 à Montpellier) et de Maria Letizia Ramolino (24/08/1750 à Ajaccio – 02/02/1836 à Rome)<ref name="GEN">Généalogie de la famille Bonaparte</ref>, connue sous son titre semi-officiel de « Madame, Mère de l'Empereur<ref>Thierry Lentz, Nouvelle histoire du premier Empire, Modèle:P.</ref> », abrégé en « Madame Mère ».

Parmi leurs enfants, les huit survivants (cinq garçons et trois filles) donnent naissance aux huit branches de la maison impériale :

Branches dynastes (famille impériale)

Branche issue de Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}

Fichier:Napoleon in Coronation Robes.png
Napoléon Bonaparte
(1769-1821)

Cette branche fondatrice est à la fois la plus prestigieuse, avec deux empereurs et deux impératrices, et à la fois la plus courte des branches dynastes, avec seulement quatre membres.

Cette branche naît avec Napoléon Bonaparte (15/08/1769 à Ajaccio – 05/05/1821 à Jamestown)<ref name='GEN'/>, général de la République, Premier consul de la République, puis empereur des Français proclamé le Modèle:Date. Il perd le pouvoir en Modèle:Date, le retrouve brièvement en mars 1815 avant de le perdre définitivement en juin suivant.

Napoléon Bonaparte épouse le Modèle:Date à Paris Joséphine de Beauharnais (23/06/1763 aux Trois-Îlets – 29/05/1814 à Rueil-Malmaison) qui devient impératrice à l'avènement de son mari. Le mariage de Napoléon et de Joséphine demeure stérile, cause de leur divorce le Modèle:Date ; Joséphine devient alors impératrice douairière.

Napoléon Bonaparte se remarie le Modèle:Date à Saint-Cloud avec Marie-Louise d'Autriche (12/12/1791 à Vienne – 18/12/1847 à Vienne), impératrice des Français jusqu'à la chute de l'Empire<ref name="GEN"/>.

Branche issue de Joseph Bonaparte

Fichier:Joseph-Bonaparte.jpg
Joseph Bonaparte
(1768-1844)

Il s'agit en fait de la branche aînée de la famille Bonaparte, rétrogradée cadette à la suite de l'avènement de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], puis (de nouveau) branche aînée de 1832 à 1844. Elle se compose de cinq membres, Joseph Bonaparte, son épouse et ses trois filles. Éteinte en 1844 avec la mort de son seul représentant mâle, elle survit dans la branche non dynaste de Lucien grâce au mariage de la fille aînée avec un de ses cousins germains.

Cette branche commence (et se termine, dans les mâles) avec Joseph Bonaparte (07/01/1768 à Corte – 28/07/1844 à Florence), roi de Naples de 1806 à 1808 et roi d'Espagne de 1808 à 1813.

Il épouse Julie Clary (26/12/1771 à Marseille – 07/04/1845 à Florence) le Modèle:Date à Cuges-les-Pins<ref name="GEN"/>. À la mort de Napoléon II en 1832, Joseph (re)devient l'aîné des Bonaparte et le chef de la famille impériale.

Du mariage de Joseph Bonaparte et Julie Clary naissent trois filles :

À la mort de Joseph Bonaparte en 1844, la branche s'éteint dans les mâles, mais le sang de ce dernier continue à couler dans les veines des enfants issus du mariage de Zénaïde Bonaparte. La branche de Louis Bonaparte lui succède à la tête de la famille impériale. Quant à celle de Joseph, elle s'éteint définitivement (dans les femmes) en 1854 avec la mort de la princesse Zénaïde Bonaparte en 1854.

Branche issue de Louis Bonaparte

Fichier:LouisBonaparte Holland.jpg
Louis Bonaparte
(1778-1846)

Cette branche fournit à la France son troisième et dernier empereur avec Napoléon III. Comportant six membres, elle est l'aînée des branches de la famille impériale de 1844 à 1879.

Louis Bonaparte (02/09/1778 à Ajaccio – 25/07/1846 à Livourne) est le troisième frère de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] et le second dynaste ; il devient roi de Hollande de 1806 à 1810.

En 1802, Napoléon Bonaparte, alors Premier consul, le pousse à se marier avec la fille de Joséphine de Beauharnais : Hortense de Beauharnais (10/04/1783 à Paris – 05/08/1837 à Salenstein)<ref name="GEN" />, ce qu'il fait le Modèle:Date à Paris. À la mort de son frère aîné Joseph en 1844, Louis Bonaparte devient chef de la famille impériale pendant deux ans.

Le mariage forcé, et sans amour<ref>Modèle:Référence incomplète.</ref>, de Louis Bonaparte et Hortense de Beauharnais donne trois fils :

Branche issue de Jérôme Bonaparte

Fichier:King Jerome Bonaparte.jpg
Jérôme Bonaparte
(1784-1860)

Initialement privé de droits héréditaires par les articles 5<ref group="Notes">Article 5. - À défaut d'héritier naturel et légitime ou d'héritier adoptif de Napoléon Bonaparte, la dignité impériale est dévolue et déférée à Joseph Bonaparte et à ses descendants naturels et légitimes, par ordre de primogéniture, et de mâle en mâle, à l'exclusion perpétuelle des femmes et de leur descendance.</ref>, 6<ref>Article 6. - À défaut de Joseph Bonaparte et de ses descendants mâles, la dignité impériale est dévolue et déférée à Louis Bonaparte et à ses descendants naturels et légitimes, par ordre de primogéniture, et de mâle en mâle, à l'exclusion perpétuelle des femmes et de leur descendance.</ref> et 7<ref group="Notes">Article 7. - À défaut d'héritier naturel et légitime et d'héritier adoptif de Napoléon Bonaparte ; - À défaut d'héritiers naturels et légitimes de Joseph Bonaparte et de ses descendants mâles ; - De Louis Bonaparte et de ses descendants mâles ; - Un sénatus-consulte organique, proposé au Sénat par les titulaires des grandes dignités de l'Empire, et soumis à l'acceptation du peuple, nomme l'Empereur, et règle dans sa famille l'ordre de l'hérédité, de mâle en mâle, à l'exclusion perpétuelle des femmes et de leur descendance.</ref> du sénatus-consulte du 18 mai 1804<ref>Texte de la constitution de l'an XII</ref>, Jérôme Bonaparte, dernier frère de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], et ses descendants sont réhabilités dans l'ordre dynastique par le sénatus-consulte du Modèle:Date<ref>Clémence Zacharie, Napoléon et les règles de dévolution de la couronne : contribution à l'étude du droit constitutionnel impérial, Modèle:P..</ref> : la branche de Jérôme Bonaparte devient ainsi branche aînée (et dernière survivante des branches dynastes), le Modèle:Date ; la famille impériale actuelle en est issue.

Le troisième et dernier frère dynaste de Napoléon Bonaparte est Jérôme Bonaparte (15/11/1784 à Ajaccio – 24/06/1860 à Massy), qui devient roi de Westphalie de 1807 à 1813 et est titré prince de Montfort en 1816 par son beau-père le [[Frédéric Ier (roi de Wurtemberg)|roi Frédéric {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Wurtemberg]].


Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Arbre Modèle:Boîte déroulante/fin

Jérôme Bonaparte se marie une première fois le Modèle:Date à Baltimore à une Américaine, Elizabeth Patterson (06/11/1783 à Baltimore – 04/04/1879 à Baltimore), dont il a un fils :

Une fois le mariage de Jérôme Bonaparte et Elizabeth Patterson invalidé par [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], Jérôme Bonaparte est marié le Modèle:Date à Paris à Catherine de Wurtemberg (21/11/1785 à Saint-Pétersbourg – 29/11/1835 à Lausanne). Il finira sa vie gouverneur des Invalides (à partir de 1848), maréchal de France (à partir de 1850) et président du Sénat en 1852<ref name="GEN"/>.

Jérôme Bonaparte et Catherine de Wurtemberg donnent naissance à trois enfants :

Branches non dynastes (famille civile)

Branche issue de Lucien Bonaparte

Modèle:Boîte déroulante/début

Fichier:Fabre - Lucien Bonaparte.jpg
Lucien Bonaparte
(1775-1840)

Le prince Lucien Bonaparte (21/05/1775 à Ajaccio – 29/06/1840 à Viterbe) est le fondateur de la principale branche non dynaste ; il est tardivement (et de fait brièvement, en 1815) réintégré à la famille impériale par son frère, [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], sans pour autant retrouver sa place dans la succession impériale. Cette disgrâce dynastique est due à son deuxième mariage, en 1803, avec une veuve, Alexandrine de Bleschamp (23/02/1778 à Calais – 12/07/1855 à Senigallia), fortement critiqué par [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] ; il avait d'abord été marié, en 1794, avec « Christine » Catherine Éléonore Boyer (03/07/1771 à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume – 14/05/1800 à Paris). Il reçoit en 1814 le titre de prince romain de Canino et de Musignano, titre pontifical, qui demeurera le titre de l'aîné de cette branche.

De son premier mariage (04/05/1794 à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume) avec « Christine » Catherine Éléonore Boyer (03/07/1771 à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume – 14/05/1800 à Paris), Lucien Bonaparte a quatre enfants :

  • La princesse Charlotte Bonaparte (22/02/1795 à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume – 06/05/1865 à Rome), titrée princesse française en 1815 (Altesse impériale) puis princesse Bonaparte en 1853 (Altesse). Elle épouse (27/12/1815 à Rome) Mario Gabrielli (06/12/1773 à Rome – 18/09/1841 à Rome), Modèle:3e de Prossedi, dont elle aura une postérité, notamment Placido Gabrielli (09/11/1832 à Rome – 03/09/1911 à Frascati), époux de la princesse Augusta Bonaparte, fille du demi-frère de la princesse Charlotte Bonaparte.
    Veuve, Charlotte Bonaparte se remarie en 1842 avec le chevalier Senttimio Centamori, union sans postérité.
  • Un garçon mort-né (13/03/1796-13/03/1796).
  • La princesse Victoire Bonaparte (09/07/1797 à Ajaccio – 09/07/1797 à Ajaccio).
  • La princesse Christine Bonaparte (19/10/1798 à Paris – 19/05/1847 à Rome), princesse française en 1815, mariée (18/03/1818 à Rome) à Arvid Posse (11/06/1782 à Stockholm – 1831 à Washington), comte Posse, chambellan à la cour de Suède (sans postérité), puis (20/07/1824) à Lord Dudley Coutts-Stuart (11/01/1803 à Londres – 17/11/1854 à Stockholm), député à la Chambre des communes (postérité éteinte).

Le second mariage (25/05/1803 à Paris) du prince Lucien Bonaparte avec Alexandrine Jacob de Bleschamp, mariage qui lui attire la colère de son frère [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], lui donne dix enfants :

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Branche issue d'Élisa Bonaparte

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Fichier:Marie Guilhelmine Benoist - Portrait of Elisa Bonaparte.jpg
Élisa Bonaparte
(1777-1820)

Cette branche est issue de la princesse Élisa Bonaparte, la seule des sœurs de Napoléon qui exerça un réel pouvoir politique ; elle s'éteint à la deuxième génération.

Élisa Bonaparte (03/01/1777 à Ajaccio – 07/08/1820 à Trieste), première sœur de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], faite princesse de Lucques et de Piombino en 1805 puis grande-duchesse de Toscane en 1809 (titre honorifique<ref>[http://www.histoire-empire.org/noblesse/grands ducs.htmModèle:Boîte déroulante/fin

Branche issue de Pauline Bonaparte

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Fichier:Pauline Bonaparte princesse Borghese.jpg
Pauline Bonaparte
(1780-1825)

Cette branche est la plus courte de toutes puisqu'elle s'éteint dès la première génération.

Pauline Bonaparte (20/10/1780 à Ajaccio – 09/06/1825 à Florence), deuxième des trois sœurs de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], et préférée de celui-ci, épouse (14/06/1797 à Mombello) en premières noces le général Charles Victoire Emmanuel Leclerc (17/03/1772 à Pontoise – 02/11/1802 à Cap-Haïtien), mort en 1802 à la tête de l'expédition de Saint-Domingue, destinée à rétablir l'ordre et la souveraineté de la France sur Haïti en étouffant par les armes les esclaves révoltés, menés notamment par Toussaint Louverture.

De ce premier mariage, elle a un fils :

  • Dermid Leclerc (1798 à Paris – 18/08/1804 à Frascati), mort en bas âge.

Veuve, Pauline Bonaparte se remarie (06/11/1803 à Mortefontaine) avec le prince romain Camille Borghèse (15/07/1775 à Rome – 10/04/1832 à Florence), sans postérité. Pauline obtient de son frère [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] la principauté de Guastalla. Pauline disparaît en 1825, suivie sept ans plus tard par son mari, dont la mort entérine l'extinction de cette branche.

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Branche issue de Caroline Bonaparte

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Fichier:Caroline Murat by Vigee-Lebrun.jpg
Caroline Bonaparte
(1782-1839),
avec sa fille Letizia Murat

Modèle:Article détaillé Cette branche donne naissance à la lignée des princes Murat et des princes de Pontecorvo.

Tout commence avec le mariage le Modèle:Date à Mortefontaine de la princesse Caroline Bonaparte (25/03/1782 à Ajaccio – 18/05/1839 à Florence) avec le général Joachim Murat (25/03/1767 à Labastide-Murat – 13/10/1815 à Pizzo), maréchal de France dès 1804. Ils forment de 1806 à 1808 le couple grand-ducal de Berg et de Clèves avant de devenir le couple royal de Naples de 1808 à 1815.

Ensemble, ils ont quatre enfants, qui leur donnent une descendance très nombreuse (plus de 600 personnes) :

  • Le prince Achille Charles Louis Napoléon Murat (21/01/1801 à Paris – 15/04/1847 à Jefferson City), grand-duc héritier de Berg et de Clèves (18061808), prince royal de Naples (18081815) puis [[Prince Murat|Modèle:2e Murat]] de 1815 à sa mort. Marié (12/07/1826 à Tallahassee) à Catherine Daingerfield Willis Gray (16/08/1803 – 06/08/1867 à Jefferson City), arrière-petite-nièce de George Washington, sans postérité.
  • La princesse Letizia Joséphine Murat (25/04/1802 à Paris – 12/03/1859 à Bologne), mariée (27/10/1823 à Bologne) à Guido Taddèo Pepoli (07/09/1789 à Bologne – 01/03/1852 à Bologne), marquis Pepoli et comte de Castiglione, dont postérité.
  • Le prince Lucien Charles Joseph Napoléon Murat (16/05/1803 à Milan – 10/04/1878 à Paris), titré prince souverain de Pontecorvo en 1812 et [[Prince Murat|Modèle:3e Murat]] de 1847 à sa mort. Marié (18/08/1831) à Caroline Georgina Fraser (13/04/1810 à Charleston – 16/02/1879 à Paris), dont cinq enfants :
    • La princesse Caroline Murat (31/12/1832 à Bordentown – 23/07/1902 à Redisham), mariée (06/01/1850 à Paris) à Charles Gustave Martin (05/12/1818 à Nantes – 20/06/1871 à Tarbes), baron de Chassiron, ambassadeur de France au Japon, dont postérité. Veuve, Caroline Murat se remarie (1872 à Londres) avec John Lewis Garden, dont postérité.
    • Le prince Joachim Joseph Napoléon Murat (21/06/1834 à Bordentown – 23/10/1901 à Chambly), général du Second Empire, [[Prince de Pontecorvo|Modèle:1er de Pontecorvo]], titre de courtoisie désormais attaché à l'aîné du prince Murat, et [[Prince Murat|Modèle:4e Murat]] de 1878 à sa mort. Marié (23/03/1854) à Malcy Louise Caroline Frédérique Berthier de Wagram (22/06/1832 à Paris – 17/05/1884 à Paris), petite-fille du maréchal Louis-Alexandre Berthier par son père, le [[Napoléon Alexandre Berthier|Modèle:2e de Wagram]], et nièce de Désirée Clary (reine de Suède) et Julie Clary (reine d'Espagne, épouse de Joseph Bonaparte). De ce mariage, Joachim Murat a trois enfants :
      • La princesse Eugénie Louise Caroline Zénaïde Murat (23/01/1855 à Paris – 03/01/1934 à Naples), mariée (18/06/1887 à Paris) à Giuseppe Caracciolo (26/03/1839 – 16/01/1910), prince de Torella et duc de Lavello, dont postérité.
      • Le prince Joachim Napoléon Murat (28/02/1856 à Boissy-Saint-Léger – 02/11/1932 à Chambly), [[Prince de Pontecorvo|Modèle:2e de Pontecorvo]] (1878) puis [[Prince Murat|Modèle:5e Murat]] en 1901, marié (10/05/1884) à Cécile Ney d'Elchingen (28/08/1867 à Rocquencourt – 11/02/1960 à Paris), fille du [[Michel-Aloys Ney|Modèle:3e d'Elchingen Michel-Aloys Ney]], et arrière-petite-fille du maréchal Michel Ney, dont huit enfants :
        • Le prince Joachim Napoléon Michel Murat (06/08/1885 à Paris – 11/05/1938 à Paris), [[Prince de Pontecorvo|Modèle:3e de Pontecorvo]] (1901) et [[Prince Murat|Modèle:6e Murat]] en 1932, député, marié à Louise Plantié (09/12/1891 à Pau – 10/09/1978 à Nice), petite-fille de Jean-Baptiste Plantié, sénateur des Basses-Pyrénées, dont deux enfants :
        • La princesse Marguerite Murat (28/11/1886 à Paris – 06/02/1956 à Paris), mariée (01/07/1912 à Paris) à Edgard Lejeune (03/01/1881 aux Trois-Moutiers – 23/11/1914), baron Lejeune, dont postérité.
        • Le prince Pierre Murat (1887–1888), mort en bas âge.
        • Le prince Alexandre Eugène Joseph Napoléon Murat (12/09/1889 à Rocquencourt – 27/08/1926 à Paris), marié (14/09/1920 à Paris) à Yvonne Gillois (20/12/1894 à Fontainebleau – juillet 1961 à Paris), dont trois enfants :
          • La princesse Laëtitia Murat (25/07/1921 à Paris – 09/03/2009), mariée (11/07/1946 à Paris) à Charles Codman (26/01/1922 à Boston – 16/08/1946 à Paris), sans postérité, puis remariée à François de Lubersac (01/10/1908 à Paris), comte de Lubersac, dont postérité.
          • La princesse Caroline Murat (10/12/1923 à Paris – 25/05/2012).
          • Le prince Napoléon Murat (15/07/1925 à Paris – 12/12/1998 à Paris), marié (01/06/1960 à Paris) à Inès d'Albert de Luynes (28/07/1939 à Paris – 21/03/2013 à Paris), dont quatre enfants :
            • La princesse Nathalie Murat (1961), mariée à Robert de Nicolaÿ (1952), dont postérité.
            • La princesse Véronique Murat (1962), mariée à Edmond de La Rochefoucauld (1951), dont postérité.
            • La princesse Laure Murat (1967).
            • Le prince Alexandre Murat (1972).
        • Le prince Charles Murat (16/06/1892 à Paris – 1964), marié (05/07/1929 à Paris) à Margaret Rutherford (11/11/1891 à New York – 10/02/1976 à Paris).
        • Le prince Paul Murat (30/09/1893 à Rocquencourt – 29/07/1964 à Paris), marié (10/11/1919 à Paris) à Solange de La Rochefoucauld-Estissac (12/08/1894 à Paris – 11/07/1955 à Paris), dont un fils :
          • Le prince Louis Marie Xavier Joachim Murat (04/09/1920 à Paris – 22/02/2004 à Fontainebleau), marié (07/10/1948 à Paris) à Isabelle d'Harcourt (01/01/1927 à Larache), dont six enfants :
            • Le prince Pierre Charles Marie Jean Murat (17/10/1949 à Neuilly-sur-Seine), marié à Chantal Caillat, dont deux enfants :
              • Julie Murat (1992).
              • Charles Murat (1995).
            • Le prince Xavier Paul Marie Bruno Joachim Murat (16/07/1951 à Casablanca – 30/09/1951 à Mohammédia), mort en bas âge.
            • La princesse Leïla Marie Isabelle Solange Murat (17/03/1953 à Boulogne-Billancourt), mariée à Sherif Mahmoud El Hakim (1943).
            • La princesse Laura Marguerite Marie Cécile Murat (20/09/1954 à Boulogne-Billancourt), mariée à Thierry de Montalembert (1949).
            • Le prince Bernard Murat (20/01/1959 à Boulogne-Billancourt), marié à Svetlana Rojkova, dont trois fils :
              • Guillaume (2004).
              • Vladimir (2008).
              • Dimitri (2012).
            • Le prince Jérôme Murat (02/04/1966 à Neuilly-sur-Seine).
        • Le prince Louis Marie Michel Joachim Napoléon Murat (08/09/1896 à Rocquencourt – 21/08/1916 à Lihons).
        • Le prince Gérôme Murat (01/02/1898 à Paris – 1992), marié à Nicole de L'Espée (14/01/1898 à Reims – 14/01/1985 à Paris), dont deux enfants :
          • Le prince André Murat (09/04/1925 à Paris - 07/10/1997), marié à Jeannine Guézelou (25/07/1923 à Morlaix), dont trois filles :
            • La princesse Alexandra Murat (21/01/1955 à Paris).
            • La princesse Isabelle Murat (24/05/1956 à Paris).
            • La princesse Malcy Murat (janvier 1959).
          • La princesse Cécile Murat (26/05/1931 à Paris - 20/04/2018 à Paris), mariée (01/06/1957 à Paris) à Philippe Gutzwiller (11/11/1926 à Versailles - 30/03/2010), dont postérité.
      • La princesse Anne Napoléone Caroline Murat (20/04/1863 à Paris – 18/11/1940), dame du palais à la cour d'Autriche, mariée (02/06/1885) à Agénor Marie Adam Goluchowski (25/03/1849 – 28/03/1921), comte Goluchowski, ministre des Affaires étrangères d'Autriche, dont postérité.
    • Le prince Joachim Murat se remarie (07/12/1894) avec Lydia Hervey (15/08/1841 à Kemp Town – 23/09/1901 à Fontaine-Chaalis), sans postérité.
    • La princesse Anna Murat (03/02/1841 à Bordentown – 07/09/1924 à Paris), mariée (18/12/1865 à Paris) à Antoine Just Léon Marie de Noailles (19/04/1841 à Paris – 02/02/1909 à Paris), duc et prince de Poix, duc de Mouchy, grand d'Espagne de Modèle:1re, dont postérité.
    • Le prince Achille Murat (02/01/1847 à Bordentown – février 1895 à Tchkadouachi), marié (13/05/1868) à Salomé Davidovna Dadiani (13/10/1848 à Gordi – 23/07/1913 à Paris), princesse de Mingrélie, dont trois enfants :
      • Le prince Lucien Charles David Murat (08/07/1870 à Mustapha – 20/12/1933 à Rabat), marié à Marie de Rohan-Chabot(24/05/1876 à Paris – 03/10/1951 à Paris), femme de lettres, dont un fils :
        • Le prince Achille Murat (03/07/1898 à Paris – 29/03/1987), marié à Madeleine de Chasseloup-Laubat (02/07/1901 à Paris – 08/05/1945 à Paris), dont neuf enfants :
          • La princesse Salomé Murat (17/01/1926 à Paris - 23/04/2016), mariée (06/07/1951 à Paris) à Albin Chalandon (11/06/1920 à Reyrieux-29/07/2020 à Les Mesnuls), homme politique, dont postérité.
          • La princesse Lucien Louis Joachim Napoléon Murat (14/12/1927 à Paris - 21/08/2005), marié à Évelyne Marie Madeleine Christine Reille (21/03/1935), dont six enfants :
            • Le prince Achille Marie André Napoléon Murat (14/04/1956 à Neuilly-sur-Seine), marié à Caroline Marie Élisabeth de Lesquen du Plessis-Casso (23/08/1956 à Antsiranana), dont trois enfants :
              • Charlotte Marie Gisèle Liliane Murat (21/03/1984 à Vincennes).
              • Lucien Marie Bernard Napoléon Murat (17/12/1986 à Ploemeur).
              • Josselin Marie Napoléon Murat (09/10/1996-09/10/1996).
            • Le prince Charles Marie Louis Napoléon Murat (11/04/1957 à Neuilly-sur-Seine), marié à Aude Solange Denise Rougevin-Baville (29/07/1960 à Versailles), dont trois filles :
              • Anne-Caroline Marie Madeleine Murat (16/08/1982 à Versailles).
              • Hortense Marie Laetitia Pauline Murat (27/11/1984 à Neuilly-sur-Seine).
              • Diane Marie Caroline Hortense Murat (25/03/1986 à Paris).
            • La princesse Magdeleine Marie Liliane Dominique Murat (04/05/1958 à Neuilly-sur-Seine), mariée (07/05/1983 à Paris) à Jean-Baptiste Jacques Marie Michel Chaumet (1958), dont postérité.
            • La princesse Constance Marie Laetitia Isabelle Murat (24/04/1959 à Neuilly-sur-Seine), mariée à Marie Aimery Ghislain Van Cappel de Prémont (27/03/1955 à Boulogne-Billancourt), dont postérité.
            • Le prince Pierre-Antoine Marie Gabriel Napoléon Murat (29/03/1967 à Paris), marié à Isabelle Marie Christine Arnaud (24/02/1968 à Ajaccio), dont quatre enfants :
              • Tiphaine Murat (1988).
              • Domitille Murat (1991).
              • Mathilde Murat (1993).
              • Jean Murat (1996).
            • Le prince Christophe Marie Napoléon Murat (28/07/1972 à Paris), marié à Virginie Ricaud (27/05/1973 à Paris), dont trois enfants :
              • Séraphine (1998).
              • Hélie (2002).
              • Alexandre (2006).
          • La princesse Thamar Murat (23/02/1929 à Paris - 08/12/2021), mariée (26/10/1954 à Paris) à Antoine de Boissieu (05/04/1925 à Paris), dont postérité.
          • La princesse Pauline Murat (18/09/1931 à Chantilly - 02/03/2018), dont deux filles adoptives.
          • La princesse Anne-Marie Murat (12/06/1936 à Paris), mariée (21/01/1961 à Paris) à Alain Guillaume, ambassadeur de Belgique, dont postérité.
          • La princesse Marie-Célie Murat (20/04/1938 à Paris – 18/03/1945 à Béthisy-Saint-Martin), morte en bas âge.
          • Le prince Philippe Murat (27/04/1941 à Paris - 04/01/1996), marié (4/10/1975 – divorcée 17/11/1981) à Huguette de Taffanel de La Jonquière, dont une fille :
            • Annonciade Murat (1980).
          • Le prince Philippe Murat se remarie (19/04/1982) à Véronique de Chabot-Tramecourt, dont une fille :
            • Mathilde Murat (1985).
          • Le prince François Murat (26/05/1942 à Marennes), marié à Huguette Arminjon, dont quatre fils :
            • Louis Murat (1972).
            • Stanislas Murat (1973).
            • Sébastien Murat (1975).
            • Basile Murat (1983).
          • Le prince Alain Murat (02/10/1943 à Marennes).
      • Le prince Louis-Napoléon Murat (26/08/1872 à Brunoy – 14/06/1943 à Nice).
      • La princesse Antoinette Murat (15/08/1879 à Zougdidi – 22/01/1954 à Nice).
    • Le prince Louis-Napoléon Murat (22/12/1851 à Paris – 22/09/1912 à Paris), marié (11/11/1872) à Eudoxie Mihaïlovna Somov (17/02/1850 à Alexandrovka – 06/05/1924 à Nice), dont trois fils :
      • Le prince Eugène Louis Michel Joachim Murat (10/01/1875 à Limeil-Brévannes – 26/07/1906 à Mitterteich), marié à Violette Ney d'Elchingen (09/09/1878 à Rocquencourt – 19/07/1936 à Paris), dont trois enfants :
        • Le prince Pierre Eugène Louis Michel Murat (06/04/1900 à Paris – 30/07/1948 à Rabat), marié (12/07/1934 à Jouy-en-Josas) à la princesse Isabelle Françoise Hélène d'Orléans (27/11/1900 à Paris – 12/02/1983 à Louveciennes), sans postérité.
        • La princesse Paule Murat (21/05/1901 à Paris – 29/05/1937 à Paris), mariée (28/08/1919 à Paris) à Bertrand Marie Ponce Raphaël de Faucigny-Lucinge et Coligny (03/12/1898 à Paris – 22/02/1943 à Paris), dont postérité, puis remariée (11/10/1928 à Paris) avec Eddy Edmond-Blanc (02/11/1904 à Neuilly-sur-Seine – 16/06/1952 à Paris), dont postérité.
        • La princesse Caroline Rose Eugénie Murat (17/08/1903 à Paris – ????), mariée (1922) à Henry David de Gheest, dont postérité.
      • Le prince Oscar Murat (18/01/1876 à Paris – 23/12/1884 à Alexandroff), mort en bas âge.
      • Le prince Michel Murat (07/02/1887 à Alexandrowko – 08/06/1941 à Paris), marié à Hélène MacDonald Stallo (05/09/1893 à Cincinnati – 01/04/1932 à Paris), dont une fille :
      • Le prince Michel Murat se remarie avec Isabel MacMillan (07/09/1889 à New York – 07/02/1952 à Paris), sans postérité.
  • La princesse Louise Julie Caroline Murat (22/03/1805 à Paris – 01/12/1889 à Ravenne), mariée (25/10/1825 à Trieste) à Giulio Rasponi (19/02/1787 à Ravenne – 18/07/1876 à Florence), comte Rasponi, dont postérité.

La sixième génération, qui descend au cinquième degré de la princesse Caroline Bonaparte, est la dernière appartenant à la maison impériale selon le statut de 1806. À la mort de son dernier représentant, la branche Murat de la maison impériale sera éteinte ; cependant, la famille Murat, se réclamant Altesse royale de par sa qualité de maison royale de Naples, a une existence tout à fait indépendante de son appartenance statutaire à la maison impériale.

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Chefs de la famille impériale

Querelles dynastiques

Querelle de 1879

Fichier:Prince impérial 1878 3.jpg
Le prince impérial
Louis-Napoléon Bonaparte
(1856-1879)
Fichier:NJKPBonaparte.jpg
Le prince
Napoléon-Jérôme Bonaparte
(1822-1891)
Fichier:Napoléon Victor Bonaparte.jpg
Le prince
Victor Napoléon
(1862-1926)

La première querelle dynastique éclate à la suite de la mort du prince impérial Louis-Napoléon Bonaparte, fils unique de Napoléon III, le Modèle:Date. Par un codicille ajouté à son testament, daté du Modèle:Date<ref>Laetitia de Witt, Le prince Victor Napoléon, ed. Fayard, Modèle:P..</ref>, l'héritier du dernier empereur à avoir régné sur la France désigne pour lui succéder le prince Victor Napoléon (1862-1926), son cousin au Modèle:6e, petit-fils de son grand-oncle, le roi Jérôme Bonaparte :

Modèle:Citation bloc

Par ce document, l'héritier légitime (selon la constitution de l'Empire), le prince Napoléon-Jérôme, fils du roi Jérôme Bonaparte et cousin au Modèle:5e du prince impérial Louis-Napoléon Bonaparte, est privé de facto de ses droits dynastiques au profit de son fils, Victor Napoléon, alors âgé de 17 ans. Cette mise à l'écart est due aux convictions radicales trop souvent exprimées par le prince Napoléon-Jérôme sous le règne de son cousin germain, Napoléon III, mais aussi à son outrancière opposition à l'impératrice Eugénie, à ses déplaisantes manœuvres après la mort de l'Empereur et à son incapacité, selon le prince impérial, à rassembler les bonapartistes autour de son nom<ref name="WITTI">Laetitia de Witt, Le prince Victor Napoléon, ed. Fayard, Modèle:P., 122 et 124.</ref>.

Dans un premier temps, le testament du prince impérial Louis-Napoléon Bonaparte est ignoré, et le mouvement bonapartiste se range derrière l'héritier légitime mais les dissensions ne s'effacent pas pour autant. D'un côté, les chefs politiques du bonapartisme ont fait le choix de l'alliance avec les royalistes et les cléricaux dans une union conservatrice clairement ancrée à droite ; de l'autre côté, le nouveau chef de la famille impériale défend des convictions avancées, prônant un bonapartisme plus populaire, plus à gauche, proche du républicanisme. Ainsi, en novembre 1879, aux élections sénatoriales en Charente, le Prince Napoléon-Jérôme soutient le candidat Raoul-Duval (bonapartisme populaire) face au maréchal François Certain de Canrobert (bonapartisme clérical), ce dernier l'emportant. Une fronde commence dès lors à s'esquisser, notamment initiée par Paul de Cassagnac et Jules Amigues, bientôt rejoint par le cardinal Henri de Bonnechose (bonapartistes catholiques) et Eugène Rouher<ref name="WITT11">Laetitia de Witt, Le prince Victor Napoléon, ed. Fayard, chapitre 11.</ref>.

Dès 1880, la désintégration du parti est consommée à la suite des propos du prince Napoléon-Jérôme se déclarant favorable à l'expulsion des Jésuites, et opposé à l'alliance avec les monarchistes et les conservateurs. Tandis que la fronde menée par Paul de Cassagnac et Jules Amigues s'amplifie, l'aile gauche du bonapartisme se rallie à la Troisième République et l'aile droite au royalisme<ref name="WITT11"/>. Très rapidement abandonné par les grandes figures du mouvement, l'héritier légitime se retrouve minoritaire. Le bonapartisme se divise dès lors entre jérômistes (minoritaires, bonapartistes républicains et sociaux) et victoriens (majoritaires, bonapartistes dynastiques et conservateurs). L'unité a tenu à peine une année.

Le prince Napoléon-Jérôme et le prince Victor Napoléon s'opposent alors, parfois violemment<ref>Laetitia de Witt, Le prince Victor Napoléon, ed. Fayard, chapitre 13.</ref>, jusqu'à la mort du premier, le Modèle:Date. Par son testament, il déshérite son fils :

Modèle:Citation bloc

Il fait ainsi de son fils cadet, Louis Bonaparte (1864-1932), Modèle:Citation. Cependant, Louis, officier en Russie, ne désirant pas cette charge, et le testament étant contraire à la loi française, celui-ci est annulé. Avec le soutien de son frère, Louis, de sa sœur, Lætitia Bonaparte (également déshéritée), et de sa mère, la princesse Clotilde de Savoie (elle aussi écartée de la succession), Victor Napoléon, désormais « prince Napoléon », devient le chef légitime et incontesté de la famille impériale et l'unique incarnation du bonapartisme, un mouvement en partie désintégré à cause de cette querelle dynastique doublée d'un différend idéologique<ref name='WITTCCIV'>Laetitia de Witt, Le prince Victor Napoléon, ed. Fayard, Modèle:P..</ref>.

Querelle de 1997

Fichier:Prince Napoléon.JPG
Le prince
Jean-Christophe Napoléon
(1986)

La seconde querelle dynastique s'est ouverte en 1997 et n'est pas encore résolue. Elle se déclenche après la mort du prince Louis Napoléon (1914-1997), fils du prince Victor Napoléon, le Modèle:Date, et l'ouverture de son testament par Modèle:Me Jean-Marc Varaut, le 2 décembre suivant<ref name="GOTHA">C. de Badts de Cugnac et G. Coutant de Saisseval, Le Petit Gotha, Paris, 2002, Modèle:P..</ref>. En effet, tout comme le prince impérial Louis-Napoléon Bonaparte avait déshérité en 1879 le prince Napoléon-Jérôme, grand-père de Louis, ce dernier déshérite également, par voie testamentaire et uniquement en ce qui concerne la succession dynastique, l'héritier légitime de la famille impériale, en l'occurrence son fils, le prince Charles Napoléon, dont il désapprouvait à la fois le divorce en 1989, le remariage en 1996 et les convictions politiques : républicain, étiqueté à gauche et autonomiste corse<ref>Article de Paris Match sur le prince Charles Napoléon</ref>. Louis, prince Napoléon, désigne pour lui succéder son petit-fils, Jean-Christophe Napoléon, le fils de Charles Napoléon, alors âgé de 11 ans.

Pour accomplir cet acte, le prince Louis s'appuie sur plusieurs sources juridiques du droit impérial :

Modèle:Citation bloc

Il invoque ici l'article 6 du Sénatus-consulte de 1852 qui stipule que :

Modèle:Citation bloc

Ainsi que l'article 4 du statut de 1853 qui ajoute que :

Modèle:Citation bloc

Enfin, il fait référence à la Tradition, rappelant ici le précédent de 1879 où le testament du prince impérial Louis-Napoléon Bonaparte avait été majoritairement approuvé et considéré comme valide (une fois l'union autour du prince Napoléon-Jérôme consommée)<ref name="WITT11"/>. Mais cette invocation de l'Histoire de la dynastie ne doit pas occulter que le prince Louis fonde la légalité de son acte sur l'application des dispositions constitutionnelles relatives au mariage des membres de la famille impériale.

Bien que républicain et donc étranger aux querelles dynastiques (selon ses propres termes), le prince Charles Napoléon conteste le testament de son père Louis et estime être le chef légitime de la famille impériale, invoquant les lois actuelles de la République française concernant le divorce pour invalider un testament bâti sur les lois et statuts de l'ère impériale<ref name="GOTHA"/>. Charles Napoléon a également toujours affirmé que cette querelle ne troublerait en aucun cas ses relations avec son fils, Jean-Christophe Napoléon, chef de famille désigné. Cette querelle ne divise pas profondément les bonapartistes, devenus très minoritaires dans le paysage politique français : les bonapartistes dynastiques, ultra-minoritaires, reconnaissent Jean-Christophe Napoléon comme prétendant au trône, Charles Napoléon déclarant de toute manière ne pas l'être ; quant aux bonapartistes républicains, ils se désintéressent d'une question de droit héréditaire et de l'identité du chef de famille<ref>Modèle:Article</ref>.

La princesse Alix de Foresta, veuve du prince Louis est la principale représentante de la famille impériale<ref>La princesse Napoléon remet le prix Second Empire de la Fondation Napoléon</ref>, ayant exercé comme une sorte de régence durant la minorité de son petit-fils Jean-Christophe Napoléon. Depuis quelques années maintenant, on voit le prince Jean-Christophe dans la plupart des commémorations napoléoniennes<ref>Commémoration du Modèle:200e de la naissance de Napoléon III (site d'une association de Chislehurst)</ref>,<ref>Commémoration du Modèle:200e de la naissance de Napoléon III (site de la Fondation Napoléon)</ref>,<ref>Commémoration du 5 mai 2008</ref>,<ref>Commémoration du 5 mai 2010</ref>, en qualité de prince Napoléon, en application des dispositions testamentaires de son grand-père. Charles Napoléon, quant à lui, publie régulièrement des ouvrages sur son illustre ancêtre.

Ordre de succession actuel

L'ordre de succession au trône impérial de France se résume aujourd'hui à seulement deux personnes : Louis Napoléon, né en 2022, fils de Jean-Christophe Napoléon, actuel chef de famille, et Jérôme Napoléon, né en 1957, grand-oncle du précédent.

Modèle:Arbre

Liste des chefs de famille successifs

Les chefs de famille ayant régné sur la France sont indiqués en gras alors que ceux qui n'ont pas prétendu au rétablissement du trône impérial sont indiqués en italique.

Les titres portés actuellement par les membres de la famille Bonaparte sont des titres de courtoisie. Ils sont traditionnellement admis mais n’ont aucune existence juridique, le « chef de la maison impériale » n’ayant pas, au regard des lois de la République, la faculté d’octroyer des marques d’honneur et de distinction ou des titres.

Portrait Nom Période Notes
  }} }} Fichier:Heraldic Crown of the First French Empire.svg
[[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]]
Napoléon Bonaparte
(15/08/1769-05/05/1821)
18041821 Proclamé empereur des Français le Modèle:Date, il abdique une première fois le Modèle:Date avant de revenir sur le trône, le Modèle:Date ; il est de nouveau contraint d'abdiquer le Modèle:Date. Il finit sa vie en exil, sur l'île de Sainte-Hélène.
Napoléon II Fichier:Imperial Crown of Napoleon Bonaparte.png
[[Napoléon II|Napoléon Modèle:II]]
Napoléon François Joseph Charles Bonaparte
(20/03/1811-22/07/1832)
18211832 Brièvement proclamé empereur des Français après chaque abdication de son père, il doit laisser le trône à Louis XVIII. Il finit ses jours en Autriche, sous le titre de duc de Reichstadt, sans jamais avoir pris la tête du mouvement bonapartiste.
Joseph Bonaparte Joseph Bonaparte
Joseph Napoléon Bonaparte
(07/01/1768-28/07/1844)
18321844 Frère aîné de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], il devient, à la mort de son neveu, l'Aiglon, le chef légitime de la famille impériale. Cependant, il ne revendique pas le trône et ne prend pas la tête du mouvement bonapartiste.
Louis Bonaparte Louis Bonaparte
Louis Napoléon Bonaparte
(02/09/1778-25/07/1846)
18441846 Frère cadet de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], il devient, à la mort de son frère, Joseph, le chef légitime de la famille impériale. Tout comme son prédécesseur, il ne revendique pas le trône et ne prend pas la tête du mouvement bonapartiste.
Napoléon III Fichier:Imperial Crown of Napoleon Bonaparte.png
[[Napoléon III|Napoléon Modèle:III]]
Charles Louis-Napoléon Bonaparte
(20/04/1808-09/01/1873)
18461873 Fils de Louis Bonaparte, il est élu président de la République le Modèle:Date puis mène un coup d'État en 1851, rétablissant l'Empire l'année suivante. Son pouvoir s'écroule après la défaite de Sedan face à la Prusse en 1870.
Le prince impérial Louis-Napoléon Bonaparte
Napoléon Eugène Louis Jean Joseph Bonaparte
(16/03/1856-01/06/1879)
18731879 Prince impérial, fils de Napoléon III et de l'impératrice Eugénie, il succède à son père en 1873 avant de mourir six ans plus tard, en Afrique du Sud ; les bonapartistes le reconnaissaient sous le nom de Napoléon Modèle:IV.
Le prince Napoléon (Jérôme) Napoléon-Jérôme Bonaparte
Napoléon Joseph Charles Paul Bonaparte
(09/09/1822-17/03/1891)
Querelle
dynastique


18791891
Fils de Jérôme, dernier frère de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], le testament du prince impérial le prive de ses droits héréditaires, mais, aîné des Bonaparte et prince Napoléon, il s'estime chef légitime de la famille impériale. Ses quelques partisans monarchistes le reconnaissent comme Napoléon Modèle:V.
Le prince Victor Napoléon Victor Bonaparte
Napoléon Victor Jérôme Frédéric Bonaparte
(18/07/1862-03/05/1926)
Fils du prince Napoléon (Jérôme) et de la princesse Clotilde, il est désigné par le testament du prince impérial pour lui succéder. Il se réclame activement chef de la Maison impériale de France à partir de mai 1884, après avoir rompu avec son père. Ses partisans, majoritaires parmi les bonapartistes, le reconnaissent alors comme Napoléon Modèle:V.
Le prince Victor Napoléon Victor Napoléon
Napoléon Victor Jérôme Frédéric Bonaparte
(18/07/1862-03/05/1926)
18911926 À la mort de son père, il devient le chef légitime et incontesté de la famille impériale, héritant du titre de prince Napoléon.
Le prince Louis Napoléon Louis Napoléon
Louis Jérôme Victor Emmanuel Léopold Marie Bonaparte
(23/01/1914-03/05/1997)
19261997 Fils du prince Victor et de la princesse Clémentine, il succède à son père en 1926 et préside aux destinées de la famille impériale pendant 71 ans. Certains bonapartistes dynastiques peuvent le considérer comme Napoléon Modèle:VI.
Fichier:Charles, Prince Napoléon.jpg Charles Napoléon
Charles Marie Jérôme Victor Napoléon Bonaparte
(19/10/1950)
« Querelle
dynastique »


depuis 1997
Fils du prince Louis, le testament de son père le prive de ses droits dynastiques ; il se considère comme l'aîné des Bonaparte, sans être toutefois prétendant au trône par conviction républicaine. Il reconnaît son fils comme légitime chef de la Maison impériale, sans jamais l'avoir cependant déclaré par acte officiel.
Le prince Jean-Christophe Napoléon Jean-Christophe Napoléon
Jean-Christophe Louis Ferdinand Albéric Napoléon Bonaparte
(11/07/1986)
Petit-fils du prince Louis et fils du prince Charles, il devient chef de la famille impériale en 1997 par le testament de son grand-père. Les bonapartistes dynastiques le reconnaissent comme Napoléon Modèle:VII, ou Napoléon Modèle:VIII voire Napoléon Modèle:IX si Napoléon-Jérôme et Charles sont intégrés dans le décompte.

Sources

Notes et références

Notes

Modèle:Références <references group="Note"/>

Références

Modèle:Références

Bibliographie

  • Damiano Morali, Storia geneologica della famiglia Bonaparte, Firenze 1846, Branche des Bonaparte de San Miniato Pisa Toscana
  • Federico Galantini (traduit de l'italien par Bertrand Levergeois), Napoléon et Sarzane, Les origines italiennes des Bonaparte, éd. Michel de Maule, Paris, septembre 2004.
  • François Demartini et Antoine Marie Graziani, Les Bonaparte en Corse, éd. Alain Piazzola, 2001.
  • Frédéric de Stefani, Sur les origines des Bonaparte: Rapport à S. E., M. le Ministre de l'instruction et des cultes de l'empire français, éd. Bocca frères, 1859.
  • Modèle:Bouillet note
  • Félix Wouters, Histoire de la famille Bonaparte, 1860.
  • Jacques-Olivier Boudon, Les Bonaparte. Regard sur la France impériale, La Documentation française, dossier no 8073 de janvier-Modèle:Date.
  • M. Foissy, La Famille Bonaparte depuis 1264 jusqu'à nos jours, éd. Libraire de Modèle:Mme Vergne, 1830.
  • Eddie de Tassigny, Les Napoléonides - L'album des Bonapartes - Généalogie de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:|  }} }} Dynastie, 184 pages, 229 illustrations couleur, Éditions Mémoire et Documents, 2012, Modèle:ISBN - en vente directe chez Mémodoc : Mémoire et Documents - NAPOLEONIDES.
  • Jean-Fred Tourtchine, L’Empire des Français, collection « Les manuscrits du CEDRE, dictionnaire historique et généalogique », Paris : Cercle d’études des dynasties royales européennes (CEDRE), 1999-2000, 2 volumes (232 pages, 208 pages), Modèle:Unité Modèle:ISSN
  • Pierre Branda, La saga des Bonaparte, du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:|  }} }} siècle à nos jours, Perrin, 2018, 478 p.
  • Modèle:Ouvrage
  • Nathalie Pigault, Les faux Napoléon, CNRS éditions, 2018, 237 p.
  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles anciennes ou notables à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, tome 5, pages 177 à 183 Bonaparte
  • Modèle:Plume Modèle:Ouvrage

Voir aussi

Articles connexes

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Liens externes

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