Pregny-Chambésy
Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de Suisse
Pregny-Chambésy (Modèle:MSAPI) est l'une des 45 communes de la République et canton de Genève, en Suisse. Commune lacustre située sur la rive droite du Léman, elle fait partie des communes réuniesModèle:Note.
Pregny-Chambésy est une commune résidentielle. Plusieurs missions permanentes étrangères sont implantées sur son territoire en raison de la proximité avec l'aéroport international de Genève et le quartier genevois des Nations, où siègent plusieurs organisations internationales.
Géographie
La commune de Pregny-Chambésy se situe dans la campagne genevoise et s'étend sur une colline isolée, s'élevant à une hauteur d'une centaine de mètres au-dessus du niveau du LémanModèle:Note et offrant une vue sur le Léman, plusieurs communes françaises et suisses, plusieurs monumentsModèle:Note et plusieurs montagnes françaises, italiennes et suissesModèle:Note.
La commune se situe à quatre kilomètres de Genève et au nord du quartier genevois des Nations et au sud-est de l'aéroport international de Genève<ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est possède cinq hameaux historiques : Pregny, Chambésy-Dessus, Chambésy-Dessous, Roilbot et Le Tonkin. Les centres villageois historiques se situent à Chambésy-Dessus et Chambésy-Dessous, le centre administratif, éducatif et religieux à Pregny et les centres agricoles à Roilbot et au Tonkin. Ces cinq hameaux ont par la suite été entourés d’une zone résidentielle et de grands domaines<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le territoire de Pregny-Chambésy s'étend sur Modèle:Superficie suisseModèle:Référence superficie suisse. Lors du relevé de Modèle:Période relevé superficie suisse, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient Modèle:Utilisation sol suisse de sa superficie, les surfaces agricoles Modèle:Utilisation sol suisse, les surfaces boisées Modèle:Utilisation sol suisse et les surfaces improductives Modèle:Utilisation sol suisseModèle:Référence superficie suisse par domaine.
Géographie naturelle
La commune est située sur un coteau, tourné à l’est en direction du lac. Depuis le point culminant de Mérimont, le terrain descend en pente douce, formant les plateaux inclinés de Tournay et de Pregny, qui dominent à leur tour le coteau et ancien vignoble de Pregny, en forte pente, ainsi que les rives du lac<ref name=":16">Modèle:Lien web</ref>.
Les grandes propriétés situées sur le territoire communal abritent d’importantes surfaces proches de l’état naturel (prairies, vergers, bosquets...)<ref name=":16" />. Ces surfaces vertes, associées à la zone agricole, font partie de l’importante verdure qui s’étend depuis Ferney-Voltaire jusqu’au lac<ref name=":22">Modèle:Lien web</ref>.
Le paysage communal, tant urbain que rural, est ponctué par des éléments visuellement marquants qui lui confèrent son caractère spécifique et contribuent à la bonne lisibilité de l’ensemble. Parmi les éléments naturels on notera en particulier les cours d’eau, les peuplements arborescents, les surfaces agricoles, les accents topographiques et les alignements d’arbres<ref name=":22" />.
Géographie administrative
Localités et sous-secteurs
La commune est composée des deux localités de Pregny et de Chambésy.
Depuis 2005, la commune est composée de six sous-secteurs : TonkinModèle:Note, Le Vengeron, Chambésy - village, Pregny - village, Pregny Parc et Pregny - Organisations<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Territoire
« Le territoire de la commune a la forme d'un quadrilatère : Sur la face orientale, la rive du lac lui forme une limite naturelle. La lisière des forêts des Châtaigniers et de la Foretaille constituent la frontière septentrionale qui va du Vengeron à la Foretaille. Le côté occidental est bordé par une route venant du hameau de Colovrex qui part de la Foretaille et se dirige vers la Campagne de Tournay, où il subsiste une zone agricole diversifiée (champs, prés, bocages) qui trouve son prolongement sur la commune du Grand-Saconnex, en formant un coude pour se terminer aux Crêts. Le tracé méridional part des Crêts, à l'angle droit dans la direction du lac, passant par le chemin de la Riole et la vy-des-champs, longeant deux bâtiments d'organisations internationales ainsi que de grands domaines avec leurs maisons de maître et leurs parcs richement arborés, et se prolongeant par le chemin de l'Impératrice jusqu'au lac »<ref name=":110" />.
Communes limitrophes
La commune est limitrophe de la commune de Bellevue et des villes de Genève et du Grand-Saconnex.
Protections
L'Office fédéral de la protection de la population recense cinq biens culturels d'importance nationaleModèle:Note et quatre bien culturels d'importance régionaleModèle:Note,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Par la loi cantonale du 4 juin 1976 sur la protection des monuments, de la nature et des sites, l'Office cantonal du patrimoine et des sites recense cinq objets classés<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note et trente-quatre objets inscrits à l'inventaire<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note.
L'Office fédéral de la culture a inscrit, depuis le 11 mars 2022, le hameau de Pregny et ses alentours comme « site national à protéger » à l'Inventaire fédéral des sites construits à protéger en Suisse dans la catégorie « cas particulier »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":39">Modèle:Article</ref>,Modèle:Note.
Cinq bâtiments sont également répertoriés dans « L'architecture à Genève 1919-2000 »Modèle:Note.
La section nationale suisse du Conseil international des monuments et des sites recense trente jardins historiques de Suisse<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note.
Par l'ordonnance du 21 janvier 1991 sur les réserves d’oiseaux d’eau et de migrateurs d’importance nationale et internationale, l'Office fédéral de l’environnement a inscrit l'ensemble des rives du territoire communal à l'Inventaire fédéral des réserves d'oiseaux d'eau et de migrateurs d'importance internationale et nationale dans la catégorie « 3 »Modèle:Note,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Par loi du 4 décembre 1992 sur la protection générale des rives du lac, l'Office cantonal du patrimoine et des sites a inscrit, depuis le 27 février 1993, les rives du territoire communal dans le périmètre<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Mobilité
Bus
La commune est desservie par les lignes 20, 59 et Noctambus ND des Transports publics genevois.
Actuellement, la commune possède douze arrêts sur son territoire : La Fenêtre, Penthes, Pregny-Village, Pregny-Mairie, Chambésy-Place, Chambésy-Ravin, Chambésy-Gare, Plage du Vengeron, Chambésy-Fontaine, Caron, Foretaille et Machéry.
L'itinéraire de la ligne 20 va de la Place de Neuve à Valavran (en passant par la gare Cornavin et le quartier des Nations)Modèle:Note.
L'itinéraire de la ligne 59 va de l'aéroport à l'esplanade du Vengeron (en passant par la commune du Grand-Saconnex et la gare de Chambésy)<ref>Modèle:Article</ref>.
Train
La gare de Chambésy est desservie par les trains Léman Express assurant les lignes L1 à L4 entre les gares de Coppet (VD) et d'Évian-les-Bains (France), d'Annecy (France), de Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet (France) et d'Annemasse (France) avec une cadence d'un train toutes les 15 minutes jusqu'à Annemasse.
Route
Bien que l'autoroute A1 longe la frontière communale, Pregny-Chambésy ne possède pas sa propre sortie. Cependant, il existe deux sorties à proximité : la sortie Modèle:Numéro avec majuscule (Grand-Saconnex) et la sortie Modèle:Numéro avec majuscule (Le Vengeron) puis Autoroute A1a (Genève Lac).
De plus, la route de Lausanne, qui est le prolongement de la Route principale 1 (ou route de Suisse), traverse la commune au niveau du lac pour relier Genève à Bellevue.
Le centre du village est traversé par une route cantonaleModèle:Note.
Cheminements
Suisse Rando recense cinq chemins passant par la commune :
- Piéton : l'itinéraire national Modèle:N° dit « chemin panorama alpin » et l'[[Via Jacobi|itinéraire national Modèle:N° dit « Via Jacobi »]]<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- Vélo : l'itinéraire national Modèle:N° dit « Route du Rhône », l'itinéraire régional Modèle:N° dit « Tour du Léman » et l'itinéraire régional Modèle:N° dit « Route du Pied du Jura »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Pregny-Chambésy se prononce : Modèle:MSAPI<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> (Modèle:Langue en arpitan genevoisModèle:Note). Modèle:Référence nécessaire
Tant Pregny que Chambésy dérivent d'un nom de personne latin suivi du suffixe celte -akos/-acum et désignent une propriété ou un domaine appartenant à la personne concernée. Le premier nom était peut-être Prunius et le second Sambatius<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La dénomination des deux lieux est attestée dès l'époque romaine (Fundus Priniacus et Sambatius). Elle évolue au cours des siècles (Priniacum en 1113, Prignie en 1271, Prignier en 1344, Prigniez en 1790 ; Sambesie au Modèle:S mini s., Sambeysier au Modèle:S mini s., Sambeisy en 1663, Chambeisy en 1730, Sambesie en 1790). La première occurrence de la graphie actuelle remonte à 1816<ref name=":110">Modèle:Harvsp</ref>.
Nom actuel
Le nom actuel n'est pas issu de la fusion de deux villages. Initialement, la commune de Pregny comprenait les villages de Pregny et Chambésy. Cependant, comme la localité de Chambésy grandissait d'année en année, jusqu'à devenir plus grande que celle de Pregny, le maire de la commune Raymond Perrot fait ratifier en 1951 par le Conseil municipal (législatif) une demande de changement officiel de dénomination adressée au Conseil d'État genevois, demande à laquelle le Conseil d'État donne une suite favorable<ref name=":12">Modèle:Harvsp</ref>. Le nouveau nom entre en vigueur le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Lieux-dits
La commune comprend 35 lieux-dits :
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Histoire
Histoire générale
Situé non loin du tracé de l’ancienne route romaine reliant Genève à Lausanne, le territoire lacustre de la commune a peut-être été occupé dès l’époque néolithique. Par la suite, le lieu est occupé par les RomainsModèle:Note puis par les Burgondes.
La première mention de Pregny date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle bien que le Moyen Âge y ait laissé quelques traces, comme les voies dites historiques, les douves de l'île Calvin et les fondements des châteaux de Tournay et de Penthes<ref name=":7">Gilles Gardet, Carte historique de la commune de Pregny-Chambésy, juin 2016, (voir en ligne).</ref>.
Au Moyen Âge, le territoire de Pregny dépendait alors de la seigneurie de Tournay, dépendant directement de la seigneurie de Gex et des comtes de Genève. Dès lors, Pregny suivit l'histoire territoriale du pays de Gex qui eut de nombreuses appartenances au fil des années : En 1353, le comte Amédée VI de Savoie réunit le territoire de Pregny à son Comté de Savoie qui deviendra, en 1416, le Duché de Savoie. À une échelle plus locale, Pregny était, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le fief de la famille d’Anières (ou d'Aguières), puis, par alliance un siècle plus tard, de celle des Genthod à qui appartenait le château de Tournay et l’ancienne maison forte « Tour aux moines ». En 1536, Pregny est occupé par les troupes bernoises et genevoises qui y introduisirent la Réforme<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. En 1567, par le traité de Lausanne du 30 octobre 1564, les Bernois, préférant s'assurer le Pays de Vaud, rendent le Pays de Gex, ainsi que Pregny, au Duché de Savoie. Cependant, le duc Charles III de Savoie était connu comme étant un fervent catholique et un anti-protestants, les pasteurs de ces territoires demandent alors au duc de laisser le culte protestant dans ces villages. Le duc accède finalement à cette demande<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Pregny occupait alors une position stratégique aux portes du territoire de la République de Genève, dont l’actuel chemin de l’Impératrice marquait les limites. Deux autres bâtisses fortifiées rappellent alors cette démarcation : le château de « Pregny-La-Tour » et la maison forte de Penthaz<ref name=":39" />. Les rives de Pregny étaient également connues pour ses carrières de molasse sous-lacustre de la Petite Pierrière. Ces carrières ont été exploitées de la fin du Moyen Âge jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Note,<ref name="Visite géologique et archéologique de Genève">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Petite-Pierrière">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Dodus Antiqua Helvetica, Assemblée générale de 2014">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En 1590, la République de Genève envahit et administre le Pays de Gex, et donc Pregny. Lors de ces incursions, les troupes genevoises détruisirent de nombreuses maisons fortes savoyardes tel que le château de Tournay<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Huit ans plus tard, un changement important s’effectua alors dans le pays voisin (à savoir, la France) : le 13 avril 1598, par l’édit de Nantes, Henri IV étendit et confirma les droits et sûretés consentis aux huguenots par des édits et traités antérieurs.
Après la guerre franco-savoyarde, plusieurs modifications politiques, importantes pour le pays de Gex, se préparaient entre les cours de France et de Savoie. Genève, se voyant sur le point d’être privée de ce territoire qu’elle avait conquis et administré, entama auprès de Henri IV des négociations pour être maintenue en possession. Cependant, Henri IV finit par s’entendre avec son adversaire le duc Charles-Emmanuel de Savoie, et signa à Lyon, le 17 janvier 1601, un traité par lequel il recevait toute la contrée sur la rive droite du Rhône, s’étendant de Genève à Lyon (c’est-à-dire la Bresse, le Bugey, le Valromey et le pays de GexModèle:Note). Pregny appartient donc depuis au Royaume de France. Mais la question religieuse de la région fut la cause de graves difficultés par la suite. Les habitants demandèrent, dès lors, à Henri IV de maintenir le protestantisme dans le pays de Gex; ce à quoi le roi répondit positivement mais en exigeant que la « liberté de conscience » règne. De ce fait, un grand nombre de prêtres catholiques en profitèrent pour entrer sur le territoire du pays de Gex. François de Sales, évêque de Genève, chercha à déposséder les protestants de tous ceux de leurs biens qui, avant la Réforme, avaient appartenu à l’Église romaine et à les faire adjuger au clergé catholique. C’est ainsi qu’il demanda à reprendre en possession tous les temples du bailliage. À la mort d’Henri IV en 1610, la réaction catholique devint plus forte à la cour de France et la seigneurie de Genève ne pouvait plus faire parvenir ses réclamations jusqu’à l’autorité supérieure<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En 1611, l’édit de Nantes est mis en vigueur dans le pays de Gex. Les deux commissaires tranchèrent toutes les questions en litige de manière équitable. Une ordonnance est alors rédigée le 12 décembre 1611 stipulant que « la dépossession des temples, cimetières et pensions ne serait exécutoire que lorsque le roi aurait pourvu les réformés de fonds équivalents aux biens qui leur seraient enlevés ». Cependant, François de Sales ayant influencé en sa faveur la reine régente et les membres du Conseil, un arrêt royal vint prescrire l’exécution de l’édit. En vertu de cet arrêt, tous les bénéfices ecclésiastiques devaient être restitués au clergé romain, ainsi que les églises. Deux nouveaux commissaires, Benigne Milletot, conseiller au parlement de Dijon, et Pierre de Brosses, seigneur de Tournay, furent chargés de présider à l’exécution de l’arrêt. Le 16 juillet 1612 et les jours suivants, de Brosses et Milletot entreprirent une visite des paroisses du bailliage. Les protestants construisirent des temples destinés à remplacer les églises qu’ils avaient dû restituer au clergé romain. Ils parvinrent à en rebâtir dans une vingtaine de villages<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Le 15 avril 1661, le roi Louis XIV décida d’interdire l’exercice du culte réformé dans tout le bailliage du pays de Gex. D’après un arrêt de Louis XIV du 23 août 1662, les temples protestants du pays de Gex devaient être démolis. Les destructions sont supervisées par Jean d'Arenthon d'Alex, successeur de François de Sales. La chapelle de Pregny, avec dix-neuf autres, furent donc détruites. Entre 1684 et 1685, Jean d'Arenthon d'Alex décida de reconstruire une église catholique à Pregny. De plus, par la révocation de l'édit de Nantes et à la création de l'édit de Fontainebleau le 18 octobre 1685, de nombreux protestants vivant à Pregny quittèrent le territoire pour s'installer à Genève et dans le Pays de Vaud. De ce fait, Pregny redevient catholique à cette date<ref name=":1">Modèle:Harvsp</ref>.
Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs le territoire vit l’érection ou la transformation de bâtisses cossues dans un style classique, tel que le château de « Pregny-La-Tour » devenu le château de l'Impératrice, la maison forte de Penthaz devenue le château de Penthes, la construction des maisons de maître de « La Coudira » ou encore du château du Reposoir<ref name=":39" />.
Lors de la révolution de 1789, les habitants du pays de Gex se rallièrent au nouveau régime. L'Assemblée nationale constituante décrète, le 12 novembre 1789, la constitution des municipalités et, le 29 décembre 1789, la convocation des assemblée des citoyens actifs pour la composition des municipalités. De plus, l'Assemblée nationale constituante décrète, le 15 janvier 1790, la suppression des anciennes provinces pour les remplacer par des départements; le pays de Gex est alors attribué à celui de l'Ain. Le Modèle:Date-, à la suite de la demande du curé Romain Vulliet, 20 citoyens actifs se sont assemblés dans l'église de Pregny et proclament ensemble la constitution de la municipalité de Pregny<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Pregny suivra ensuite un autre changement de régime en 1792 : la Première République française. Par la loi du 25 août 1798, Pregny fait partie du département du Léman. Le coup d'État du 18 Brumaire de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], le 9 novembre 1799, met fin à la première république et instaure un empire dès 1804. En 1813, Pregny revient dans le département de l'Ain.
Après sa défaite à la bataille de Waterloo, [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] voit son Empire sous occupation. Dès 1814, Pregny est alors occupée par les Autrichiens qui s'établirent dans le château de Tournay. De plus, par le congrès de Vienne, Genève redevient indépendante et son territoire sera agrandi. Au même moment, des négociations entre Genève et la Confédération Suisse sont en cours pour un rattachement à cette dernière. Par la signature du second traité de Paris le Modèle:Date-, Pregny et cinq autres communes gessiennes sont cédées à la Confédération SuisseModèle:Note. Le Modèle:Date-, les autorités françaises remettent officiellement les dites communes à la Suisse. La remise officielle de ces communes par la Confédération suisse à la République et Canton de Genève a lieu le Modèle:Date- à Meyrin en présence du commissaire fédéral Horace-Louis Micheli, du conseiller d’État Charles Richard Tronchin, des maires et curés des six communesModèle:Note,<ref>Registre du Conseil, 11.10.1816, AEG</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dès lors, plusieurs grandes familles genevoises vinrent s'installer à Pregny en y construisant châteaux et maisons de maître (château de Pregny, la maison de maître « Les Ormeaux », la maison de maître « La Petite Pierrière »Modèle:Etc.).
Au sein du canton de Genève, la commune se développe peu à peu. Un premier bâtiment abritant l'école et la mairie est construit à Pregny en 1835<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le Modèle:Date-, est mise en service la première voie ferrée passant dans la commune<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
En 1863, à la demande d'Adolph Carl von Rothschild, le pépiniériste et créateur de roses français Jean-Baptiste Guillot (père) crée un hybride de Rosier Bourbon baptisé Pavillon de Pregny en hommage à l’ancienne maison de maître qui se trouvait à l'emplacement de l'actuel château de Pregny.
En 1869, Pregny fut le lieu d'origine de la propagation du phylloxéra sur le territoire suisse. Cette année là, Adolph Carl von Rothschild avait introduit des vignes anglaises dans ses serres à raisin au château de Pregny. Cependant, ces vignes anglaises étaient alors infectées<ref>Modèle:Article</ref>. Entre 1871 et 1874, l'insecte se propagea dans les communes de Pregny, Grand-Saconnex, Petit-Saconnex et Genthod. On s'empressa alors d'exproprier temporairement les vignes de ces quatre communes et de les détruire, ce qui n'empêcha pas la propagation de l'insecte sur l'ensemble de la rive droite du canton. En 1893, les viticulteurs genevois, voyant leur vignes disparaître de plus en plus rapidement, adressèrent plusieurs pétitions au département fédéral de l'agriculture demandant d'arrêter la lutte et l'autorisation de planter de nouvelles vignes américaines plus résistantes à la maladie du phylloxéra. Le Conseil fédéral adopte la pétition et sépare le canton en deux zones : dans l'une, la lutte devait continuer; dans l'autre, la plantation de vignes américaines était autorisée. Le 21 janvier 1898, le Conseil fédéral décide d'arrêter la lutte contre le phylloxéra et d'autoriser la plantation de vignes américaines dans tout le canton. L'examen par souche dura encore quelques années dans les communes de Meyrin, Vernier, Grand-Saconnex, Petit-Saconnex et Pregny. Au total, pour Pregny, Modèle:Nobr ont été infectés par l'insecte et Modèle:Nobr ont été perdus. La technique de remplacement des vignes européennes par des vignes américaines pour arrêter la propagation du phylloxéra a eu un tel succès que l'Europe entière s'en inspira<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Modèle:Article détaillé Entre 1873 et 1897, le Kulturkampf sévit à Pregny. Le gouvernement genevois décide d'organiser le culte catholique supervisé, non pas par le pape, mais par l'État. En même temps, on constitua une Église catholique d’État, dite « Église vieille catholique » (aussi appelée « Église catholique nationale »). Cette loi gouvernementale oblige les curés catholiques romains, salariés par l’État, à prêter serment d’allégeance aux lois de la République, et déclare les églises propriétés communales (avec création de conseils de paroisse). Les églises des curés ayant refusé de prêter serment sont confiées à l’Église catholique nationale; À Pregny, le Conseil municipal, étant propriétaire du bâtiment, décide que l'église continuera à être affectée au culte catholique romain. Le 17 août 1875, Jean Bertrand, membre du Conseil de paroisse, s’est présenté à la mairie pour réclamer les clefs de l’église. Il lui a été répondu par un refus formel. Le 18 août 1875, le secrétaire du Département de l’Intérieur, le commissaire de police et M. Bertrand, se sont présentés auprès du maire de l’époque, Jean-Marie Panissod, pour réclamer les clefs de l’église au nom du Conseil d’État genevois. Sur ce nouveau refus, les serrures de l’édifice sont changées par la police et, le 24 août 1875, M. Panissod est révoqué de ses fonctions de maire par le Conseil d’État genevois et le bâtiment de l’église est attribué au culte catholique national. Le Conseil municipal déposa donc un recours au Tribunal fédéral contre violation de la propriété privée. En 1876, le Tribunal fédéral rejeta le recours et se prononcera en faveur du Conseil d’État genevois. Les habitants de Pregny, refusant d'utiliser l'édifice par fidélité à leur commune, célèbrent l'office catholique romain dans la grange de Michel Deville, devenu maire entre-temps. L'église sera, par la suite, définitivement fermée pour rouvrir finalement en 1897<ref name=":21">Modèle:Harvsp</ref>.
Le départ de la quatrième édition des championnats d'Europe d'aviron a été donné au large les rives de Pregny le 6 septembre 1896 et le départ de la vingtième édition des championnats d'Europe d'aviron a été donné au large des rives de Pregny le 18 août 1912.
Le Modèle:Date-, la commune adopte officiellement un blason et un drapeau communal<ref name=":13" /> et en 1926, la commune reçoit sa première installation électrique<ref name=":13" />.
En 1935, les frontières communales Sud-Ouest entre Pregny et Genève sont modifiées à la suite d'un échange de deux propriétés entre les deux communesModèle:Note,<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Dans les années 1920 et 1930, à Chambésy, de nombreux terrains sont achetés par les citadins afin d'y créer des jardins familiaux et de plaisances. Par la suite, le phénomène de l'exode urbain prendra de l'ampleur : les citadins, propriétaires des terrains, décident de venir s'y installer définitivement ce qui amena, entre 1940 et 1960, à la première vague de grandes constructions de la commune. Les terrains agricoles et jardins familiaux se transforment alors en terrains de villas. En raison de cette augmentation démographique, la localité de Chambésy se voit alors plus peuplée que celle de Pregny; de ce fait, le maire de l'époque, Raymond Perrot, décida de changer le nom officiel de la commune; dès le Modèle:Date-, la commune s'appelle officiellement : Pregny-Chambésy<ref name=":12" />. De plus, l'école de Pregny devenant trop petite, une salle communale annexée de deux salles de classes (école de la Fontaine) est construite en 1957.
Entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, lors de la Question royale, le roi Léopold III et sa famille (Lilian Baels, Joséphine-Charlotte, Baudouin, Albert II et Alexandre.) se réfugièrent et habitèrent dans le château du Reposoir. Les membres de la famille royale de Belgique s'intégraient beaucoup dans la vie du village. Ils assistaient régulièrement aux offices à l'église de Pregny, se mêlant avec la plus grande simplicité aux autres fidèles<ref name=":34">Modèle:Harvsp</ref>. Le jeune Baudouin (alors âgé d'une quinzaine d'années) accompagnait souvent le facteur dans sa tournée de distribution.
En 1947, une bise soufflant à Modèle:Unité décapite l'arbre le plus haut du canton. Il s'agissait d'un séquoia, plus connu sous le nom de Wellingtonia, mesurant près de Modèle:Nobr de hauteur. Son sommet était visible tant au-delà de Versoix que de la région de Gex et de toute la rive gauche genevoise du lac<ref name=":21" />.
Le [[1er novembre|Modèle:1er novembre]] 1952, une première ligne d'autobus passe dans la communeModèle:Note,<ref name=":12" />.
Entre 1963 et 1964, le premier tronçon d'autoroute de Suisse (le tronçon Lausanne-Genève) est réalisé en urgence en perspective de l'exposition nationale suisse de 1964 qui se tenait à Lausanne. La terre évacuée lors du chantier est alors jetée dans le lac créant progressivement une plage : l'esplanade du Vengeron est née<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1969, les frontières communales Nord et Nord-Est avec Bellevue sont modifiées à la suite de la construction de l’Autoroute A1. Le Modèle:Date-, un centre sportif et de loisirs est inauguré<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Au vu de sa proximité avec l'aéroport, le quartier des organisations internationales et la ville de Genève, la commune est un lieu très prisé de la rive droite. Ainsi, une deuxième vague de grandes constructions se fait alors voir entre 1979 et 1982. Une centaine de nouvelles villas sont alors construite<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Une deuxième école (école de Valérie) est alors construite en 1984 fermant définitivement celle de Pregny et, en 2003, l'école de la fontaine est détruite pour en reconstruire une plus grande.
En 1980, la frontière communale, au niveau de l'esplanade du Vengeron, avec Bellevue sont fixées. La même année, c'est une modification de la frontière avec Genève qui est modifiée à la suite du réaménagement de l'accès l'avenue d'Appia<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Entre 1991 et 2000, la commune entre dans sa troisième vague de grandes constructions mise traduit par de la densification et des modifications des régimes de zones<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Actuellement, Pregny-Chambésy entre dans sa quatrième vague de grandes constructions appuyé par les autorités communales. Ayant un territoire assez exigu, la construction se fait par la densification au détriment des villas et des maisons de maître.
- Évolution de l'urbanisation sur le territoire communal.
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1946
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1974
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1998
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2020
Appartenances historiques
Familles
Voici la liste de quelques familles historiques originaires de la commune Pregny-Chambésy :
- Baudy : mentionnée dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":15">Modèle:Harvsp</ref> ;
- Sambesie (ou Chambésy) : mentionnée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":18">Modèle:Lien web</ref> ;
- Chevrand : mentionnée dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":15" /> ;
- Dellenbach : originaire de la commune depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":10">Modèle:Harvsp</ref> ;
- Deville : mentionnée dès 1664Modèle:Note,<ref name=":10" /> ;
- Dupuis (ou Du Puys) : mentionnée dès 1534 Modèle:Note,<ref name=":10" /> ;
- Gabin : originaire de la commune depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":10" /> ;
- Gardet : mentionnée dès 1685 (voire avant)<ref name=":10" /> ;
- Moine : bourgeoisie dès 1562. Famille éteinte vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Harvsp</ref> ;
- Panissod : mentionnée dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":10" /> ;
- Thévenot : originaire de la commune depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":10" />.
Le nom de famille le plus répandu à Pregny-Chambésy, en 2021, est Monney<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Politique
Conseil administratif
Toutes les communes Genevoises, de plus de Modèle:Unité, sont dirigées par un Conseil administratif (exécutif). La commune de Pregny-Chambésy est dirigée par un Conseil administratif composé de trois membres<ref>Modèle:Ref loi.</ref>. Le Conseil administratif s'occupe de l'administration communale et de la gestion et de la conservation des biens communaux. Il doit exécuter les délibérations du Conseil municipal et peut soumettre des projets de délibérations à celui-ci<ref name=":17" />.
Les trois membres occupent, à tour de rôle, la fonction de maire pendant une année<ref name=":17">Modèle:Lien web</ref>.
Les conseillers administratifs sont élus, tous les cinq ans par la population pregnote-chambésienne, au scrutin majoritaire avec un second tour si la majorité absolue n'a pas été atteinte au premier tour<ref>Modèle:Ref loi.</ref>,<ref>Modèle:Ref loi en relation avec les Modèle:Ref loi</ref>.
Liste des maires puis des conseillers administratifs de Pregny-Chambésy
Entre 1790 et 1999, la commune de Pregny-Chambésy n'avait pas de Conseil administratif mais seulement des maires et des adjoints élus par la populationModèle:Note.
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Dès 1999, la commune se dote d'un Conseil administratif constitué de trois membresModèle:Note.
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Conseil municipal
Le Conseil municipal (délibératif) est composé de 19 membres et se réunit environ 10 fois par an. Le Conseil municipal exerce des fonctions délibératives et consultatives.
Les 19 membres occupent, à tour de rôle, la fonction de président du Conseil municipal pendant une année<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les conseillers municipaux sont élus, tous les cinq ans par la population pregnote-chambésienne, selon le mode de scrutin proportionnel<ref>Modèle:Ref loi</ref>,<ref>Modèle:Ref loi en relation avec les Modèle:Art. de la Constitution de la République et canton de Genève (Cst./GE) du Modèle:Date- (état au Modèle:Date-), Modèle:Abréviation discrète A 2 00. Modèle:Ancre</ref>.
Les commissions sont distribuées selon le résultat proportionnel lors de l'élection de chaque partis. Pour la législature 2020-2025, dans chaque commission, le Parti libéral-radical a droit à 4 personnes, l'Alternative a droit à 3 personnes et Le Centre a droit à 2 personnes.
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Composition actuelle du conseil municipal pour la législature 2020-2025.
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La salle du Conseil Municipal dans le bâtiment de la mairie.
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La salle du Conseil Municipal dans le bâtiment de la mairie.
Identité | Étiquette | Commissions | Fonction | ||||||
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Aménagement et environnement | Bâtiments et travaux publics | Cohésion sociale | Finances | Sécurité et mobilité | Sports et culture | ||||
Jean-René Antille | ALT | Modèle:Infobox Parti politique suisse/couleurs | | X | X | X | ||||
Pedro Basilio | PLR | Modèle:Infobox Parti politique suisse/couleurs | | X | X | X | Président Bâtiments et travaux publics | |||
Charavee Chantranuwatana | PLR | Modèle:Infobox Parti politique suisse/couleurs | | X | X | X | Vice-présidente Sécurité et mobilité | |||
Steven Conway | PLR | Modèle:Infobox Parti politique suisse/couleurs | | X | X | X | Président Sécurité et mobilité | |||
Terry Dessimoz | PLR | Modèle:Infobox Parti politique suisse/couleurs | | |||||||
Edith Frey | ALT | Modèle:Infobox Parti politique suisse/couleurs | | X | X | X | Présidente Cohésion sociale | |||
Dominique Grandjean | ALT | Modèle:Infobox Parti politique suisse/couleurs | | X | X | X | Vice-président Sports et culture | |||
Nicolas Haenni | Le Centre | Modèle:Infobox Parti politique suisse/couleurs | | X | X | Président Sports et culture | ||||
Linda Juillerat | PLR | Modèle:Infobox Parti politique suisse/couleurs | | X | X | |||||
Isabelle Julien | Le Centre | Modèle:Infobox Parti politique suisse/couleurs | | X | X | X | Présidente du Conseil municipal et Vice-présidente Bâtiment et travaux publics | |||
Catherine Kössler Modèle:Note | Indépendante | Modèle:Infobox Parti politique suisse/couleurs | | |||||||
Robin Lauber | PLR | Modèle:Infobox Parti politique suisse/couleurs | | X | X | X | Président Finances | |||
André-Charles Letestu | PLR | Modèle:Infobox Parti politique suisse/couleurs | | X | X | X | X | Vice-président Cohésion sociale | ||
Yves Oestreicher | ALT | Modèle:Infobox Parti politique suisse/couleurs | | X | X | X | Modèle:1er Vice-président du Conseil municipal et Vice-président Finances | |||
Sonia Pasche | Le Centre | Modèle:Infobox Parti politique suisse/couleurs | | X | X | X | X | |||
Dominique Pattyn | Le Centre | Modèle:Infobox Parti politique suisse/couleurs | | X | X | X | ||||
Xavier Roggo | ALT | Modèle:Infobox Parti politique suisse/couleurs | | X | X | X | Président Aménagement et environnement | |||
Martalicia Schnell | ALT | Modèle:Infobox Parti politique suisse/couleurs | | X | X | X | ||||
Laurent Thurnherr | PLR | Modèle:Infobox Parti politique suisse/couleurs | | X | X | X | Modèle:2e Vice-président du Conseil municipal et Vice-président Aménagement et environnement | |||
Date de la dernière mise à jour : octobre 2023 |
Dernières élections communale
Élection du Conseil municipal
Parti | Voix | Suffrages | +/- | Sièges | +/- | Taux de participation |
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PLR Pregny-Chambésy | 393 | 47,78 % | Modèle:Diminution 11,75 % | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Diminution 4 | 46,71 % |
Alternative de Pregny-Chambésy | 272 | 30,90 % | Modèle:Augmentation 12,88 % | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 3 | |
Le Centre Pregny-Chambésy | 172 | 21,32 % | Modèle:Augmentation 21,32 % | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 4 |
Élection du Conseil administratif
L'élection du Conseil administratif n'a pas été soumise au vote le 15 mars 2020 car il y avait autant de candidatures déposées que de sièges à pourvoir. Il s'agissait donc d'une élection tacite. Philippe Schwarm (PLR), Isabelle Rasmussen (PLR) et Philippe Pasche (PDC renommé Le Centre) restent donc les trois conseillers administratif<ref name="elections/20200315/CAMA">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Election_CM_2020">Modèle:Lien web</ref>.
Population et société
Gentilé
Les habitants de la commune s'appellent les Pregnotes-Chambésiens (ou, selon leur localité, Pregnotes<ref name=":112">Modèle:Ouvrage</ref> ou Chambésiens<ref name=":111">Modèle:Ouvrage</ref>).
Démographie
Évolution de la population
Modèle:Section démographie commune suisse
Pyramide des âges
Modèle:Section pyramide des âges commune suisse
Population résidente d'origine étrangère
Pregny-Chambésy est souvent considéré comme étant la commune la plus cosmopolite du canton. En 2013, pas moins de 53,7 % des résidents étaient des étrangers, le record à Genève<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
Population résidente | Effectif | en % |
---|---|---|
Population totale | Modèle:Nb | 100,0 |
Suisses | Modèle:Nb | 49,6 |
Étrangers | Modèle:Nb | 50,4 |
Hommes | Modèle:Nb | 49,2 |
Femmes | Modèle:Nb | 50,8 |
Répartition géographique de la population
La majorité des habitants de la commune résident dans la localité de Chambésy, principalement dans le sous-secteur du Tonkin.
Sous-secteurs | Effectif | en % |
---|---|---|
Tonkin | Modèle:Nb | 50 |
Pregny Parc | 591 | 15,3 |
Le Vengeron | 204 | 5,3 |
Pregny - village | 185 | 4,8 |
Chambésy - village | 909 | 23,6 |
Pregny - Organisations | 37 | 1 |
État civil
Le bâtiment de la mairie accueille également le bureau de l'arrondissement administratif de l'état civil, nommé « Rive droite du lac »Modèle:Note,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Éducation
Les enfants de la commune passent leur scolarité primaire dans les deux écoles publiques de la commune. Ils iront ensuite passer leur scolarité secondaire I au cycle d'orientation de Sécheron, à Genève.
Statistiquement, entre 2019 et 2020, la commune compte 687 élèves (395 dans l'enseignement public et 292 dans l'enseignement privé)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le village comprend six centres d'éducation, dont trois publics<ref>Modèle:Lien web</ref>:
- Jardin d'enfants « Les Pitchounets »<ref>Modèle:Lien web</ref>;
- Centre scolaire de Pregny-Fontaine (« école de la Fontaine »): [[HarmoS|de la Modèle:1re primaire à la Modèle:4e primaire]]<ref>Modèle:Lien web</ref>;
- Centre scolaire de Pregny-Valérie (« école de Valérie »): [[HarmoS|de la Modèle:5e primaire à la Modèle:8e primaire]]<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Une spécialisée:
- Clair Bois: école primaire<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Deux privées:
- École internationale de Genève « campus des Nations »: école primaire privée<ref>Modèle:Lien web</ref>;
- École genevoise de diplomatie : université privée.
La commune possède également une bibliothèque municipale et deux halles de gymnastique.
L'école de la Fontaine et l'école de Valérie font partie, avec l'école de la place du Grand-Saconnex et l'école du village du Grand-Saconnex, du même établissement scolaire. C'est-à-dire que ces quatre écoles ont la même directrice et un secrétariat commun<ref>Modèle:Lien web</ref>.
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Le jardin d'enfant « Les Pitchounets ».
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Centre scolaire de Pregny-Fontaine.
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Centre scolaire de Pregny-Valérie.
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Ancienne école (actuellement la mairie).
Évènements annuels
Le marché aux fleurs et plantons
Le marché aux fleurs et plantons est un marché organisé, au printemps, par l'Amicale des sapeurs-pompiers de Pregny-Chambésy. Le marché se tient généralement au mois de mai.
Fête des promotions scolaires
La fête des promotions a lieu chaque année vers la fin du mois de juin. La fête commence dans le village, par un cortège se dirigeant vers l'école, suivi d'un discours des représentants de la commune avec des chants et un spectacle présentés par les élèves. La fête dure ensuite toute la nuit avec des carrousels, des jeux, danse, etc.
Fête nationale suisse
La fête nationale se déroule principalement sur le terrain de sport de Pregny. Discours, lecture du pacte fédéral, hymne national et autres chants folkloriques suivi d'un cortège aux flambeaux sont au programme et se termine par un feu d'artifice et le feu de joie.
Pregny Alp Festival
Le Pregny Alp Festival (PAF) est le premier festival de folklore suisse du canton de Genève. Il se déroule généralement le premier samedi du mois d'août sur le terrain de sport de Pregny. Le festival regroupe traditions, musiques et aussi produits typiquement suisse<ref>Modèle:Lien web</ref>. Chaque année, des personnalités connues du milieu musical suisse sont invitéesModèle:Note.
La fête de l'automne
La fête se tient généralement au mois de mai. L’artisanat local y est à l’honneur ainsi que les produits du terroir.
Noël pour tous
La fête se déroule, en premier lieu, dans la halle de gymnastique de l'école de Valérie avec des discours des autorités communale et religieuses (avec une alternance chaque années entre les Catholiques, les Protestants et les Orthodoxes) et des chants des élèves des écoles. La fête se déplace ensuite dans la salle communale où un repas y est organisé.
Sécurité
La commune dispose d'une compagnie des Sapeurs-Pompiers volontaires composé d'une vingtaine de personnes<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune est également sécurisée par la police municipale basée au Grand-Saconnex qui assure la sécurité des communes limitrophes<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Économie
Pendant de nombreuses années, la commune était essentiellement agricoleModèle:Note; aujourd'hui, en raison de sa proximité avec la ville et des institutions internationales, la majorité des habitants de la commune travaillent dans le secteur tertiaire.
En 2016, la commune comptait 1 seul établissement dans le secteur primaire, 15 établissements dans le secteur secondaire et 155 établissements dans le secteur tertiaire. En termes d'habitants, en 2017, 0,3 % possédaient un emploi dans le secteur primaire, 0,7 % possédaient un emploi dans le secteur secondaire et 98,9 % possédaient un emploi dans le secteur tertiaire<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2017, Pregny-Chambésy est la neuvième commune la plus riche du canton, selon l'indice de capacité financière<ref>Modèle:Article</ref>.
Culture et patrimoine
Patrimoine bâti
La commune comprend plusieurs grands domaines et demeures<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Si certains ont disparu, d'autres appartiennent à des collectivités publiques, des familles ou des entreprises. Plusieurs de ces domaines et demeures sont mis à disposition de missions étrangères.
Domaines et demeures
Le château de Pregny
En 1855, Adolphe (1823-1900) et Julie de Rothschild (1830-1907) acquièrent la maison de maître « Pavillon de Pregny » d'Auguste Saladin de Lubières (1785-1857). Après démolition de la maison initiale, ils font bâtir une demeure plus imposante.
Débutés en 1858 et se terminant en 1860, les travaux sont confiés aux architectes londoniens Stokes. La demeure est principalement destinée à abriter la collection de peintures et d'objets d'art du couple. D'importants bâtiments d'exploitations (orangerie, volière, écurie et manège, loges de gardiennage) sont également adossés au château.
En 1872, le toit est modifié et le château prend son aspect actuel.
A la mort de Julie de Rotschild en 1907, le château est rétrocédé à son neveu Maurice de Rothschild (1881-1957) qui n 'y résidera qu'à partir de 1940. À sa mort, le château est légué à l'État de Genève tout en conservant un droit d’usufruit pour la famille Rothschild<ref name=":24">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name=":7" />.
Le château de Pregny est un bien culturel d'importance nationale<ref name="ReferenceA" />. Il est également inscrit à l'inventaire genevois<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>.
Le château de Penthes
En 1750, le domaine et l'ancienne maison forte de Penthaz est acquis par Alexandre de Sales (1716-1794). Celui-ci y construit une résidence de campagne entre 1750 et 1761.
Le château passera ensuite aux mains de nobles anglais pour finir, dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, propriété de la famille Sarasin. Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le domaine est vendu à Louis Birkigt (1903-1979) qui le rénove et le tranforme lui donnant son aspect actuel. Louis Birkigt vend la propriété à l'État de Genève en 1972<ref name=":14">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name=":7" />.
Utilisé comme musée entre 1978 et 2022, le château de Penthes accueille le Bureau du Club suisse de la presse.
e château est classé bien culturel d'importance régionale et inscrit à l'inventaire genevois<ref name=":19">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le château de l'Impératrice
L'ancien château de « Pregny-La-Tour » et son domaine sonmt acquis en 1811 par l'Impératrice Joséphine de Beauharnais (1763-1814). Celle-ci transforme le château pour lui donner son aspect actuel. À la mort de cette dernière, sa fille Hortense de Beauharnais (1783-1837) est contrainte de vendre le domaine qui est alors morcelé.
En 1983, le château est acheté par la ville de Genève<ref name=":23">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name=":6">Modèle:Ouvrage</ref>.
Classé<ref>Modèle:Lien web</ref>, le château de l'Impératrice est mis à disposition de la République Italienne comme Bureau de sa mission permanente auprès de l'ONU
Le château du Reposoir
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la famille du Puys dispose d'un domaine agricole à cet emplacement.
Au milieu du siècle suivant, le domaine entre en possession de la famille Pictet. À partir de 1750, il est progressivement transformé et devient une propriété d'agrément.
Une nouvelle maison de maître et édifiée entre 1755 et 1756, puis encadrée par deux ailes en 1790. Cent ans plus tard, un nouveau mas de dépendances est bâti par l'architecte Gustave Brocher. De plus, un jardin à la française remplace l'ancien potager à l'est de la maison<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":34" />.
Le château est classé<ref name=":20">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":2" /> et reconnu bien culturel d'importance nationale<ref name="api3.geo.admin.ch" />.
Le château de Tournay
L'origine du bâtiment est une maison forte datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle appartenant aux nobles d'Anières et à la famille des Genthod par alliance. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le château passe à la famille de Brosses.
À partir de 1589, le bâtiment sert de base aux comtes de Savoie lors d'actions militaires contre Genève. En réponse, les troupes genevoises incendient le château l'année suivante.
L'actuel château est construit entre 1601 et 1603.
En 1758, Voltaire le loue à vie à la famille de Brosses. Lors de la Révolution française, le château est vendu à l'ancien fermier du domaine.
En 1915, le château de Tournay est acheté par Alfred Baur (1865-1951). Celui-ci entreprend alors de restaurer l'édifice<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref name=":7" />. Le domaine est aujour'dhui la propriété de la famille Propper.
Le château de Tournay est un bien culturel d'importance régionale<ref name=":19" /> et classé<ref name=":20" />.
Le château Malvand (ou de « La Malvande » ou « La Tour »)
À l'origine, le domaine doit son nom à une famille propriétaire, les Malvenda, qui le possédait avant la Réforme. Il s'étendait alors jusqu'à la Foretaille.
Appartenant ensuite aux familles Choudens et Malherbes, il est acquis, en 1713, par Abraham Sauter, qui fait construire entre 1713 et 1718 une première maison à côté d'une ancienne tour.
En 1724, Jacob Huber (1693-1750) rachète le domaine, détruit la tour et ajoute deux ailes au bâtiment. L'ensemble est ensuite revendu à Isaac Vernet (1700-1773) en 1751.
Sa nièce Catherine Fabri-Vernet (?-1795) hérite du domaine. Elle fait alors surélever les ailes et bâtir les deux corps de dépendances en 1773.
En 1847, le domaine passe aux mains des familles Saladin et Rilliet, avant être divisé et partiellement loti. La demeure et ses dépendances ont été détenues jusqu'au début de ce siècle par la famille Kreuger, héritière du magnat suédois des allumettes<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref name=":7" />. Les propriétaires sont aujourd'hui les familles Ohayon et Lathion.
Le château est inscrit à l'inventaire genevois<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La « Villa Perrot » (dite également « Le château rouge » ou la « Grande Maison »)
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la propriété appartient à la famille Chouet. À la fin du siècle, le domaine est acquis par l'horloger neuchâtelois Henri-Louis Jaquet-Droz (1752-1791). Par le jeu des alliances, la propriété passe ensuite dans la famille Perrot.
Après avoir édifié de nouvelles dépendances en 1864, Adolphe Perrot (1833-1887) fait démolir la maison existante en 1879 puis bâtir la demeure actuelle par l'architecte Jacques-Élysée Goss entre 1881 et 1883. Ce projet architectural marque par l'accentuation de la position de la tour dans le paysage (visible au loin) et par l'emploi de matériaux rares<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref name=":7" />.
La villa appartient à la famille Mach.
La villa Perrot est un bien culturel d'importance régionale<ref name=":19" />. Elle est également inscrite à l'inventaire genevois et classée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":20" />.
La villa « Rive-Belle »
Charles-René Pictet de Rochemont (1787-1856) fait construire entre 1833 et 1836 une villa avec dépendances sur un terrain au bord du lac qu'il vient d'acquérir auprès des propriétaires du château du Vengeron. Les travaux sont confiés à l'architecte Samuel Vaucher (1798-1877) et l'aménagement des jardins à Étienne de Soulages-Dodin. L'architecture de la villa est marquée par un néoclassicisme épuré.
Lorsqu'il hérite de la villa, Auguste Pictet de Rochemont (1834-1902) fait ajouter divers ornements sur les façades. Il modifie également les accès en créant le portail actuel et le port.
Après être restée plus de Modèle:Nobr dans la même famille, la propriété a été acquise par l'État de Genève en 1988<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
Inscrite à l'inventaire genevois<ref>Modèle:Lien web</ref>, la villa « Rive-Belle » est le siège de l’Institut Confucius (UNIGE).
La maison de maître « La Grande Pierrière » (ou « La Pierrière »)
La maison de maître se situe au bord du Léman dans le sous-secteur Le Vengeron . Elle se situe au lieu-dit de Grande Pierrière. Le domaine a une surface totale de Modèle:Unité<ref name=":3" />.
Le nom du lieu-dit Grande Pierrière vient des carrières sous-lacustres de molasse situées à Modèle:Nobr au sud. Ces carrières ont été exploitées de la fin du Moyen Âge jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Note,<ref name="Visite géologique et archéologique de Genève" />,<ref name="Petite-Pierrière" />,<ref name="Dodus Antiqua Helvetica, Assemblée générale de 2014" />. Le lieu-dit donna également, dès le 21 octobre 1987, son nom à deux artères de la commune<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
La maison de maître « La Grande Pierrière » a vraisemblablement été construite au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est caractérisée par la composition symétrique de ses façades et son décor de faux appareillage peint. L'avant-corps à pans coupés et le toit à la Mansart pourraient eux remonter au courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":1" />.
Le domaine de la « Grande Pierrière » a été formé par le regroupement de diverses parcelles entre 1720 et 1784 par Jean-Claude Battu<ref name=":39">Modèle:Article</ref>. Celui-ci ouvre également une auberge à cet emplacement. Les décennies suivantes, la bâtisse et son domaine passe sous la propriété de différentes personnes et famillesModèle:Note.
En 1831, la prorpiétaire Elisa Robinson vend « La Grande Pierrière » à Caroline-Renée Turrettini (1778-1835)Modèle:Note,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":03">Modèle:Ouvrage</ref>. À cette époque, l'urbanisme local faisait que la route de Lausanne passait entre la maison et le Léman<ref name=":7">Gilles Gardet, Carte historique de la commune de Pregny-Chambésy, juin 2016.</ref>. En 1846, le fils de la nouvelle propriétaire, Jean-Adolphe-Amédée d'Arbigny (1806-1876),Modèle:Note fait un échange de terrain avec l'État afin de modifier le tracer de la route de Lausanne. Cet accord permet de créer une continuité domaniale, la maison de maître et le bord du lac sont désormais liés, et de créer un tunnel souterrain afin de connecter la propriété aux terres à l'ouest de la nouvelle route.
En 1858, Jean-Adolphe-Amédée d'Arbigny vend la propriété au botaniste Edmond Boissier-Butini (1810-1885)Modèle:Note,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Celui-ci, qui habite la maison de maître voisine « Le Rivage », fait l'acquisition de la demeure pour sa fille Caroline Boissier (1847-1918)<ref name=":03" />. En 1869, celle-ci épouse le botaniste William Barbey (1842-1914) et le couple s'installe dans la maison. Des travaux sont entrepris afin de créer en arboretum sur le terrain à l'ouest de la route de Lausanne et l'architecte Edmond Fatio (1871-1959) transforme la maison de maître. Une fontaine en calcaire est également réalisée<ref name=":2" />.
En 1885, le couple Boissier-Barbey acquiert un terrain proche, au sud de la maison de maître « Le Rivage », et y font construire la maison de maître de style néo-médiéval « Les Jordils » par l'architecte Étienne Poncy. En plus de sa fonction d'habitation, cette demeure abritait les herbiers des deux botanistes. L'un de leur fils, Frédéric William Barbey (1879-1970), hérite du domaine en 1918 et y effectue d'importantes transformations de la maison de maître<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref name=":7" />.
Au début des années 1980, l'ancien arboretum de l'autre côté de la route est vendu afin d'y construire la mission permanente du royaume d'Arabie saoudite auprès des Nations Unies<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
La demeure et sa propriété appartiennent à la famille BarbeyModèle:Note,<ref name=":3" />.
La maison de maître « La Grande Pierrière » et ses dépendances sont inscrites à l'inventaire genevois le 16 octobre 1987<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":39" />.
La maison de maître « La Petite Pierrière »
La tradition mentionne une auberge de canotier sur l'emplacement du domaine. Les familles Sartoris et Cornuz font l'acquisition de la propriété. Puis, Henri-Ferdinand Guex devient le nouveau propriétaire et décide de faire construire la maison «La Petite Pierrière» en 1803.
En 1825, la propriété est achetée par le botaniste Augustin-Pyramus de Candolle (1778-1841). En 1841, à la mort de son père, Alphonse Pyrame de Candolle hérite de la maison. En 1850, il effecture des transformations sur les façades, avec notamment la création d'une véranda côté lac. En 1857, il s'établit dans la propriété du Vallon à Chêne-Bougerie et vend « La Petite Pierrière » l'année suivante au banquier et maire du [[2e arrondissement de Paris|Modèle:2earrondissement de Paris]], Aimé-Léonard Torras (1785-1871).
À sa mort, ses descendants vendent la maison au Modèle:9e conseiller fédéral, Constant Fornerod (1819-1899). Ce dernier ajoute alors deux logements, leurs dépendances ainsi qu'un pavillon au domaine.
En 1880, Marie-Rosine-Sophie Leuzinger, femme divorcée de Constant Fornerod, vend la maison pour cause de pertes financière. Au même moment, à 200 mètres au nord, Jean Pétament et Marie Terroux vendent leur restaurant familial à William Barbey (1842-1914) et Caroline Boissier (1847-1918) qui y construisent la maison de maître « Les Jordils ». Jean Pétament et Marie Terroux (?-1882) achètent alors « La Petite Pierrière » et la transforme en restaurant. À la mort de Marie Terroux en 1882, le restaurant ferme et Jean Pétament vend la maison à Léopord Favre (1846-1922).
En 1902, le domaine est séparé en deux parties : au sud, la maison de maître, et au nord, les dépendances. Ces dernières sont achetées par René de Saussure (1868-1943). Celui-ci transforme et agrandit l'ancienne dépendance pour en faire une résidence pittoresque de style Heimat ("style suisse"), la villa « La Favorite » (dite aussi « La Marjolaine »).
Par la suite, la maison « La Petite Pierrière » est vendue à François DeLapalud (1863-1924) puis à Francis DeCrue (1854-1928). En 1929, Jean Amstutz achète « La Petite Pierrière » avant de la vendre à Alice Turrettini (1909-1993)Modèle:Note en 1950<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref name=":7" />.
La maison de maître « La Petite Pierrière » est inscrite à l'inventaire genevois<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Autres demeures
- La maison de maître « Les Ormeaux » : Le domaine est acquis par le rentier londonien Georges Haldimand-Prinsep en 1834. En 1835 et 1836, il y fait construire une maison de maître et des dépendances. Les plans sont probablement établis par un architecte anglais dans la lignée de John Nash. À l'époque, il s'agit de l'une des premières maisons de maître, caractérisée par un volume mouvementé et des détails de style néogothique Tudor. En 1851, la famille Favre devient propriétaire du domaine. À cette époque, l'une des dépendances accueille la communauté protestante de Pregny. En 1873, le shah d'Iran Nassereddine réside dans la maison « Les Ormeaux ». En 1950, la propriété est acquise par l'État de Genève, qui en cède plus tard la partie ouest à l'industriel français Marcel Dassault (1892-1986)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Harvsp</ref>. La maison est aujourd'hui utilisée comme bureau pour la mission permanente de la République française et du désarmement auprès de l'ONU. La demeure est inscrite à l'inventaire genevois<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- La maison de maître « La Fenêtre » : En 1819, Jean-Jacques de Sellon (1782-1839) achète la propriété. Il transforme la maison existante entre 1820 et 1822 et y adjoint des dépendances. L'aménagement du parc est organisé autour d'un parcours didactique consacré à la paix. En 1830, il crée la Société de la Paix, première institution de ce genre sur le continent. Il aménage dans son parc un temple de la Paix (foudroyé en 1947) et fait ériger un obélisque de la Paix. La demeure, incorporée ultérieurement au périmètre du Palais des Nations, est possédée par l'Organisation des Nations unies. Elle a ainsi servi de résidence au secrétaire général des Nations Unis<ref name=":36">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name=":7" />.
- La villa « Baur » (dite également « villa Tournay ») : Lorsque Alfred Baur achète le château de Tournay, il fait construire une villa par les architectes Revilliod et Turrettini sur les hauts du domaine (entre 1915 et 1918). La villa est une adaptation moderne de l'architrecture des maisons de campagne genevoises du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":37">Modèle:Harvsp</ref>. Actuellement sous la propriété de la République algérienne démocratique et populaire, elle est utilisé comme habitation de l'ambassadeur. Cette villa est inscrite à l'inventaire genevois<ref>Modèle:Lien web</ref>.
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Vue aérienne sur la maison de maître « Les Ormeaux » et son domaine, Route de Pregny 36, Modèle:Coord
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Villa « Baur » (connue également sous le nom « villa Tournay »), Chemin de Machéry 18, Modèle:Coord
- La maison de maître « Port Rothschild » : Le terrain a fait partie du domaine acquis au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par les Rothschild. Adolphe de Rothschild y construit une villa nommée « Port Rouge » en 1858. Il y habite pendant que la construction du château de Pregny. Entre 1860 et 1880, Adoplphe de Rothschild fait aménager un port sur la propriétéModèle:Note. Après avoir légué le château de Pregny à sa femme Julie, Adolphe de Rothschild reste vivre à « Port Rouge ». À sa mort, le terrain est coupé en trois par Maurice Duval. La partie centrale est acquise par Mary Bonnet qui y fait construire un chalet nommé « Les Dauphins ». Les deux extrémités sont acquises par Arnold Amstutz (1864-1832). Celui-ci conserve la villa « Port Rouge » et ajoute une nouvelle bâtisse en 1914, la villa « Terrasse-Midi ». En 1929, le chalet « Les Dauphins » et son terrain sont acquis par la famille Amstutz. Ces derniers détruisent le chalet et crééent une extension sud à la villa « Port Rouge ». Le bâtiment, construit entre 1967 et 1968 par l'architecte Marc Gignoux, est un pastiche de style Louis XIII. L'ensemble est renommé « Port Rothschild »<ref name=":31">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name=":7" />.
- La maison de maître « Le Rivage » : À l'origine, une ancienne maison se trouve sur un domaine appartenant à Edmond Boissier. En ruine à la mort de celui-ci, son fils Alfred la rase et construit l'actuelle maison en 1896. La maison est ensuite acquise par la famille Wolfgang<ref name=":41">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name=":7" />. Elle est actuellement en la possession de la famille Wainwright. La maison de maître est inscrit à l'inventaire genevois<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- La maison de maître « Les Jordils » : En 1880, le botaniste William Barbey et son épouse Caroline Boissier, fille d'Edmond Boissier-Butini acquièrent le terrain où se dressait le restaurant de Charles Pétament. Le couple s'y fait construire entre 1885 et 1887 une maison de style néo-médiéval par l'architecte Étienne Poncy. Outre sa fonction d'habitation, le bâtiment abrite également les herbiers des deux botanistes. La maison est ensuite agrandie en 1902. À la mort de William Barbey en 1914, les deux herbiers sont légués à l'Université de Genève et la propriété vendue à la famille Ferrier<ref name=":38">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name=":7" />. C'est aujourd'hui la famille Schneider qui en propriétaire. La maison est est inscrite à l'inventaire genevois<ref>Modèle:Lien web</ref>.
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Maison de maître « Port Rothschild », Route de Lausanne 232 ,Modèle:Coord
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Maison de maître « Le Rivage », Chemin du Rivage 12, Modèle:Coord
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Maison de maître « Les Jordils », Route de Lausanne 244, Modèle:Coord
- La villa « La Favorite » (dite également « La Marjolaine ») : En 1902, René de Saussure achète le terrain nord du domaine de La Petite Pierrière. Il transforme et agrandit une ancienne dépendance et en fait une résidence pittoresque<ref name=":30">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name=":7" />. La villa appartient à la famille Huttman.
- La maison de maître « Rive de Pregny » (dite également « La Poussière ») : En 1807 une maison est construite sur le terrain. En 1856, le peintre Henri Baron l'achète avant de la revendre en 1882 à Jacques Reverdin. En 1896, celui-ci détruit l'ancienne bâtisse et construit à la place la maison actuelle<ref name=":35">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name=":7" />. La maison est appartient à la famille McCall MacBain. Cette maison de maître est inscrite à l'inventaire genevois<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- La maison de maître « Port-sous-Pregny » (dite également « Maison Cartier » ou Pré du Pilon) : À l'origine, le terrain faisait partie du domaine de Reposoir. Il est ensuite rattaché à celui de Pregny-la-Tour en 1803. Une partie du domaine (maison de maître au bord du lac) est acquis en 1853 par Modèle:Mme Mac Culloch. Entre 1856 et 1957, celle-ci fait construire pour sa fille Henriette une villa au bord du lac par l'architecte Alexandre-Adrien Krieg<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref name=":7" />. La propriété appartient désormais à la famille Bahadourian. La maison est inscrite à l'inventaire genevois<ref>Modèle:Lien web</ref>.
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Villa « La Favorite » (également connue sous le nom « La Marjolaine »), Route de Lausanne 240, Modèle:Coord
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Maison de maître « Rive de Pregny », Route de Lausanne 220, Modèle:Coord
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Villa « Port-sous-Pregny » (connue également sous les noms « Maison Cartier » ou Pré du Pilon), Route de Lausanne 218, Modèle:Coord
- La maison de maître « Île Calvin » : La maison est construite durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la famille Pictet en est propriétaire. La demeure passe ensuite sous la propriété de la famille de banquiers protestants Vaudenet-Gallatin. La maison est reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est acquise en 1820 par Jean Jaquet (1754-1839). En 1906, la maison appartient à la famille de Traz<ref name=":40">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name=":7" />. La maison est aujourd'hui possédé par la famille Snell-Cousin (par l’intermédiaire d'une société anonyme immobilière). La demeure et le domaine sont inscrits à l'inventaire genevois et seulement le domaine est classé<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Les maisons de maître de « La Coudira » : Le site de la villa présente des traces d'occupation romaine. Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un domaine est attesté à cet emplacement. Une première demeure est édifiée puis accompagnée d'annexes qui s'adossent au hameau de Chambésy-Dessus durant les Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles. La maison a été habitée par plusieurs personnalités de la commune, notamment Isaac-Antoine Panchaud et Samuel Panchaud. Durant les années 1920, de nouveaux propriétaires réaménagent complètement le domaine. Les deux maisons sont alors transformées et réunies par l'architecte Maurice Turrettini. En 1926, Oscar Dusendschön (1868-1960) acquiert le domaine. Il le revend à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref name=":7" />. L'ensemble est actuellement sous la propriété de la famille Al-Hussaini. Les maisons de maître de « La Coudira » sont inscrites à l'inventaire genevois<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- La maison de maitre « Mérimont » : Entre 1856 et 1857, le banquier Philippe Mégevand fait construire la maison de maître par l'architecte Alexandre-Adrien Krieg. Au cours de ces travaux, les dépendances de style bernois sont également construites. La maison appartient ensuite à Marie Sarrasin puis à la famille Al-Hussaini dès 1961<ref name=":7" />. La maison est inscrite à l'inventaire genevois<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- La maison de maître du Petit-Morillon : Selon la tradition, une douane se trouvait à cet emplacement. Le domaine pourvu d'une ancienne demeure est acquis en 1810 par Jean-Henri Brélaz. Sa fille, Emma Levieux, fait construire une nouvelle demeure à l'emplacement de l'ancienne. Au début des années 1830, elle fait ajouter à la demeure un important complexe rural<ref name=":7" />. La famille Velay est l'actuelle propriétaire de la demeure. La maison de maître du Petit-Morillon est inscrite à l'inventaire genevois<ref>Modèle:Lien web</ref>
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Maison de maître « Île Calvin », Route de Pregny 17, Modèle:Coord
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Maison de maître « La Coudira », Route de Pregny 55, 57, 59, Modèle:Coord
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Maison de maître du Petit-Morillon, Route de Pregny 3, Modèle:Coord
Propriétés disparues
- La maison forte de la « Tour aux moines » : L'existence d'une maison forte à cet emplacement est attestée dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Fondé par Jean de Brosse et appartenant aux nobles d'Anières (et à la famille des Genthod par alliance), le bâtiment se composait d'un château primitif entouré de fossés rectangulaire. En 1540, Antoine Calvin, frère de Jean Calvin, achète la propriétéModèle:Note. La maison passe ensuite à la famille Moine. Tombée peu à peu en ruine, la maison forte est abandonnée. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une nouvelle maison est construite au nord du domaine : la maison de maître « Île Calvin »<ref name=":40" />.
- Le château de « Pregny-La-Tour » : Le domaine est attesté dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et comprend une maison forte avec dépendances. Entre 1630 et 1640, Marie Grifferat double la superficie des bâtiments. Plus tard, Alexandre de Sales décide de remodeler les façades donnant sur le lac et le Mont-Blanc. En 1811, Joséphine de Beauharnais acquiert la propriété. Elle fait transformer le château médiéval en château de maître (le château de l'Impératrice)<ref name=":23" />. Le château « Pregny-La-Tour » se trouvait chemin de Borgnion (Modèle:Coord).
- La maison forte de Penthaz : Durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les seigneurs de Visency dans le pays de Gex disposent d'une maison forte à cette localisation. Par le jeu des alliances, le domaine passe sous propriété des nobles de Saconnay, également seigneurs de Pregny, Saconnex et de Bursinel. En 1690, la maison forte est achetée par Marc Roset, l’arrière petit-fils du syndic de Genève Michel Roset. Ruiné par de mauvaises affaires de leur père, . les héritières dèdent le domaine à l’Hôpital de GenèveModèle:Note. Alexandre de Sales se porte acquéreur du domaine à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1761, il rase la maison forte et construit à son emplacement une maison de campagne : le château de Penthes<ref name=":14" />. La maison forte se trouvait Chemin du Borgnion (Modèle:Coord).
- L'ancienne maison de maître « Le Rivage » : À l'origine, le domaine comprenait une grande maison appartenant à la famille Budé. Elle est ensuite acquise, en 1817, par la famille Boissier. La maison est ensuite habitée par Valérie de Gasparin et Edmond Boissier. À la mort de ce dernier, la maison est en ruine. Elle est alors rasée en 1896 laissant place à l'actuelle maison de maître « Le Rivage »<ref name=":41" />. Elle est possédait par Alfred Perceval Boissier.
- L'ancienne maison de maître « Rive de Pregny » : L'ancienne maison de 1807 appartenait à Louise-Hélène-Henriette Miéville. Elle fut habité par Henri Baron dès 1856 et par Antoine Bovy entre 1873 et 1877. En 1882, Jaques-Louis Reverdin achète la demeure et la démolie pour faire construire l'actuelle maison de maître « Rive de Pregny » en 1896<ref name=":35" />.
- La maison de maître « Pavillon de Pregny » : En 1822, Auguste Saladin de Lubières achète un domaine à Pregny et y construit une maison en 1825, appelée « Pavillon de Pregny ». Cette maison, conçue par Luigi Bagutti entre 1822 et 1825 dans un style grec, surplombait la colline avec une vue sur le lac Léman. En 1855, le domaine est racheté par le Baron Adolph Carl von Rothschild (branche allemande de la famille) qui démolit le « Pavillon de Pregny » en 1858. Il modifie également le profil du coteau par de gigantesques terrassements et construit la demeure actuelle du château de Pregny<ref name=":24" />.
- La maison de maître « Les Pins » (dite également « Maison Cramer » ou « villa Roelbo ») : Le domaine initial est créé par John-Abraham Bonnet en 1853. L'ensemble est ensuite racheté en 1914 par Jean-Martin Naef puis par Albert Firmenich-Bader en 1957<ref name=":32">Modèle:Harvsp</ref>. En 1980, la moitié du domaine est vendu et une trentaine de villas sont construite. Menacée de démolition, la maison est achetée l'année suivante par la famille Cramer. Elle est ensuite revendu à Pierre Castel dans les années 2010<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Après décision de la commune, la maison est détruite en 2021 afin d'y construire des immeublesModèle:Note.
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Photographie de la maison de maître « Rive de Pregny » aujourd'hui disparue, Route de Lausanne 220, Modèle:Coord
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Maison de maître « Les Pins » (connue également sous les intitulés « Maison Cramer » ou « villa Roelbo »), Chemin de la Fontaine 23, Modèle:Coord
Bâtiments religieux
Plusieurs religions chrétiennes sont présentes sur le territoire de la commune<ref name=":2" />:
- L'église catholique romaine Sainte-Pétronille, (1863);
- La chapelle protestante des Cornillons (utilisée par l’église copte orthodoxe de l’archange Michel), (1901);
- L'église grecque orthodoxe Saint-Paul, (1967);
- La chapelle orthodoxe francophone de la Sainte-Trinité et de Sainte-Catherine, (1975);
- La chapelle orthodoxe roumaine de La Résurrection du Seigneur, (1975).
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Église catholique romaine Sainte-Pétronille.
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Chapelle des Cornillons.
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Église grecque-orthodoxe Saint-Paul et église orthodoxe de langue française de la Sainte-Trinité et de Sainte-Catherine.
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Chapelle orthodoxe roumaine de la Résurrection.
Musées
- Le musée de la fondation Otto et Régine Heim;
- Le musée militaire genevois;
- Le musée d'art chrétien.
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La villa Greta abritant le musée de la fondation Otto et Régine Heim.
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Le pavillon Dufour abritant le musée militaire genevois.
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Le musée d'art chrétien.
Bâtiments communaux
- La mairie de Pregny-Chambésy et le bâtiment de l'arrondissement administratif de l'état civil "Rive droite du lac", (1835);
- La salle communale, (1957);
- Le centre de voirie, (1993);
- L'EMS « Nouveau Kermont », (1976).
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Bâtiment de la mairie et de l'arrondissement administratif de l'état civil "Rive droite du lac".
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La salle communale.
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EMS « Nouveau Kermont ».
Monuments
- Millénium, le plus grand sablier d'Europe<ref>Modèle:Lien web</ref>;
- Les serres de Pregny (Propriété privée, Conservatoire et Jardin botaniques de la ville de Genève), (1860)<ref>Modèle:Lien web</ref>;
- Le pressoir de la Coudira, (1979)<ref>Modèle:Harvsp</ref>,Modèle:Note ;
- Les trois maisons de l'Exposition nationale suisse, (1896) ;
- La statue Le petit pêcheur de Walter Adam, (1961)Modèle:Note;
- La sculpture Arc en Ciel de André Bucher, (1992);
- La sculpture Corps et Graphie de Pierre Jaggi, (1991)<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>;
- La statue Podium représentant Le Chat de Philippe Geluck, (2022)<ref name=":8">Modèle:Article</ref>;
- La statue Roméo et Juliette représentant Le Chat de Philippe Geluck, (2022)<ref name=":8" />;
- La statue Sur le Fil représentant Le Chat de Philippe Geluck, (2022)<ref name=":8" />;
- Le mémorial de la vaccination contre la variole ;
- Le mémorial de l'onchocercose ;
- Le bas-relief Diokles Kupinovo de Mme Eichmann, (1979)<ref>Modèle:Harvsp</ref> ;
- L'ancien poids public de Pregny.
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Le sablier Millénium.
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Les serres de Pregny.
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Pressoir de la Coudira.
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Maisons de l'Exposition nationale suisse de 1896.
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Sculpture Arc en Ciel.
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Sculpture Corps et Graphie.
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Statue du chat Podium.
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Statue du chat Roméo et Juliette.
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Mémorial de la vaccination contre la variole.
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Mémorial de l'onchocercose.
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Ancien poids public.
Patrimoine naturel
Campagne de Tournay
Terres agricoles
Les milieux agricoles intègrent les surfaces cultivées ainsi que certaines prairies totalisant 18,5 % du territoire communal (soit Modèle:Nobr). Leur maintien est exigé par la Confédération.
La Campagne de Tournay est considérée comme le « poumon de verdure » de la commune et tient un rôle capital en termes de conservation de la nature. Elle est traversée par un sentier didactique<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Un point de vue panoramique s'y trouve également<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Terrain de préservation de la biodiversité
Au-dessus des terres agricoles se trouve un terrain clôturé apparentant à la Fondation Baur. Ce terrain, inaccessible au public, sert de réserve naturelle pour les animaux sauvages de la région (lièvres, chevreuils, renards, milans, chouettes, grenouilles, etc.) et est arboré de quelques arbres fruitiers (noyers, noisetiers, pommiers, etc.).
Cours d'eau
Modèle:Article connexe Les cours d'eau situés dans la commune sont:
- le ruisseau des Écrevisses (Modèle:Unité);
- le ruisseau du Vengeron (ou de la Foretaille) (Modèle:Unité);
- le nant des Châtaigniers (ou Campeiroux) (Modèle:Unité);
- le nant de Pregny (Modèle:Unité);
- le ruisseau de l'Impératrice (Modèle:Unité).
Sur le territoire communal, les cours d'eau totalisent une longueur de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Forêts
Le cadastre forestier fait état d’environ Modèle:Nobr sur le territoire communal. Les deux principales petites forêts sont le bois de la Foretaille et le bois des Châtaigniers (dit bois Rillet).
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Le petit pont passant au-dessus du nant de Pregny dans le Bois de la Foretaille.
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L'entrée du bois des Châtaigniers.
L'étang des Écrevisses
L'étang des Écrevisses est un étang naturel situé dans la campagne de Tournay<ref name=":0" />. Laissé à l'abandon pendant de nombreuses années, la commune a effectué des travaux entre 1993 et 1995 pour recréer une zone de faune et de flore<ref>Modèle:Article</ref>.
Les affluents qui alimentent l'étang en eau sont au nombre de deux et l'eau qui coule dans ces deux nants provient de cinq sources recensées sous la colline de TournayModèle:Note.
Il convient également de relever la présence d'un étang situé sur la propriété du domaine de La Coudira. Cet étang est relié à l’étang des Écrevisses par le biais des structures naturelles linéaires qui permettent le déplacement de la petite faune<ref name="btee" />.
Léman
Le territoire de Pregny-Chambésy est bordé à l'est par le Léman. Les rives du lac incluses dans le territoire, représentant un linéaire de Modèle:Unité, sont presque entièrement isolées de la voie publique (route de Lausanne) par des propriétés privées.
Réaménagée en 2016, dans l'ancien port de la villa « Rive-Belle », se trouve une roselière protégée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Plages
- L'esplanade du Vengeron, une des plus grandes plages publiques de Genève (en rénovation);
- La plage du Reposoir (bientôt en rénovation);
- La plage communale (close par une grille: l'accès est réservé aux habitants de la commune, munis d'un badge payant)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":5">Modèle:Article</ref>.
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Esplanade du Vengeron.
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Plage du Reposoir.
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Plage communale.
Parcs
- Le Domaine de Penthes;
- Le parc de l'Impératrice;
- Le parc communal;
- Le parc Heim;
- Les Terres de Pregny (Conservatoire et Jardin botaniques de la ville de Genève)<ref>Modèle:Lien web</ref>;
- Le parc promenade des Châtaigniers, (1979).
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Domaine de Penthes.
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Le parc communal.
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Terres de Pregny.
Cimetières
- Le cimetière de Chambésy (ou des Guénandes), (1909);
- Le cimetière de Pregny, (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
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Le cimetière de Pregny.
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Le cimetière de Chambésy.
Installations sportives
- Le centre sportif et de loisirs des châtaigniers (clos par une grille : l'accès est réservé aux habitants de la commune, munis d'un badge payant)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":5" />, (1978) ;
- le terrain de sports et de loisirs de Pregny ;
- le parcours vita dans le bois des Châtaigniers.
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L'entrée du centre sportif et de loisirs des châtaigniers avec la piscine communale.
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Les courts extérieurs de tennis du centre sportif et de loisirs des châtaigniers.
Sièges d'organisations et de missions diplomatiques
Sièges d'organisations
- Organisation mondiale de la santé (OMS) ;
- Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) ;
- Bâtiment H de l'Office des Nations Unies (ONU).
Missions diplomatiques et consulats
- Modèle:SAU-d Consulat du royaume d'Arabie saoudite ;
- Modèle:BLR-d Mission permanente de la république de Biélorussie ;
- Modèle:BUL-d Mission permanente de la république de Bulgarie ;
- Modèle:CHN-d Mission permanente de la république populaire de Chine ;
- Modèle:CHN (1928-1949)-d Mission permanente de la république de Chine (Taïwan, Pescadores, Jinmen et Matsu) ;
- Fichier:Flag of the Cooperation Council for the Arab States of the Gulf.svg Délégation permanente du conseil de coopération du Golfe ;
- Modèle:CUB-d Mission permanente de la république de Cuba ;
- Modèle:EGY-d Mission permanente du république arabe d'Égypte ;
- Modèle:USA-d Mission permanente des États-Unis d'Amérique ;
- Modèle:FRA-d Mission permanente de la république française ;
- Modèle:ITA-d Mission permanente de la république italienne ;
- Modèle:IND-d Mission permanente de la république de l'Inde ;
- Modèle:OMA-d Consulat du sultanat d'Oman ;
- Modèle:VAT-d Mission permanente l'État de la Cité du Vatican ;
- Modèle:ESW-d Mission permanente du royaume d'Eswatini ;
- Modèle:TJK-d Mission permanente de la république du Tadjikistan ;
- Modèle:ZIM-d Mission permanente de la république du Zimbabwe.
Personnalités
Naissances à Pregny-Chambésy
personnalité | qualité | lien avec Pregny-Chambésy | lieu d'habitation et période |
---|---|---|---|
Jean Huber
dit « Huber-Volaire » |
Peintre et silhouettiste genevois<ref>Modèle:Lien web</ref>. | Le château Malvand<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1721 à 1738) | |
Jean Jaquet | Architecte, sculpteur franco-suisse. Conseiller municipal de Genève (de 1799 à ?)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. | Conseiller municipal de Pregny (de 1820 à 1839).
Enterré au cimetière de Pregny. Une plaque commémorative à son effigie a été apposée sur la mairie. |
Le château de Tournay<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1754 à 1781) La maison de maître «Île Calvin »<ref>Modèle:Harvsp</ref> (de 1820 à 1829) Le château de Tournay<ref>Modèle:Harvsp</ref> (de 1829 à 1839) |
Alexandre-Théodore Lavalley | Ingénieur, homme politique français<ref>Modèle:Article</ref>.
Sénateur du Calvados (de 1885 à 1892) et président de la Société des ingénieurs civils de France en 1875<ref>Modèle:Lien web</ref>. |
? | |
Marc Peter<ref>Modèle:DHS</ref> | Avocat, juge, homme politique, délégué du CICR suisse.
Maire de Versoix (de 1910 à 1919), député radical au Grand Conseil genevois (de 1910 à 1919) et Conseiller national (de 1911 à 1919). |
? | |
Edmond Turrettini<ref>Modèle:DHS</ref> | Homme politique et suisse.
Député UDE au Grand Conseil genevois et conseiller d'État du canton de Genève (de 1926 à 1933). |
? | |
George Robert | Saxophoniste suisse. | ? |
Ayant habité à Pregny-Chambésy
personnalité | qualité | lien avec Pregny-Chambésy | lieu d'habitation et période |
---|---|---|---|
Modèle:Lien | Libertin et homme politique genevois<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Premier syndic de Genève (de 1549 à 1553) et principal opposant aux réformes religieuses de Jean Calvin. |
Le château de « Pregny-La-Tour »<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1555 à 1561) | |
François-Marie Arouet
dit « Voltaire » |
Écrivain et philosophe français<ref>Modèle:Lien web</ref>. | Le château de Tournay<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1758 à 1778) | |
Isaac Vernet | Banquier, négociant et membre du Conseil des Deux-Cents en 1738<ref>Modèle:Lien web</ref>. | Le château Malvand<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1751 à 1773) | |
Jacques III Pictet-Thellusson | Diplomate genevois<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Correspondant à Genève du roi Charles-Emmanuel III (de 1756 à 1763) et du roi Georges III (de 1756 à 1772). |
Le château du Reposoir<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1763 à 1782) | |
Charles de Brosses | Magistrat, historien, linguiste et écrivain français<ref>Modèle:Lien web</ref>. | Le château de Tournay<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1752 à 1758) | |
Jean Jallabert | Mathématicien, physicien et politicien genevois<ref>Modèle:Lien web</ref>. | Le château de « Pregny-La-Tour »<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1740 à 1750) | |
François Huber | Naturaliste, entomologiste et apiculteur étant l'un des premiers observateurs scientifiques des abeilles<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. | Une plaque commémorative à son effigie a été apposée sur sa maison. | Une maison de village à Pregny, à Pregny - village<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1750 à 1795) |
Henri-Louis Jaquet-Droz | Horloger neuchâtelois<ref>Modèle:Lien web</ref>. | La «Villa Perrot»<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1788 à 1791) | |
Abraham Alfonse Albert de Gallatin | Personnalité politique, diplomate genevois et américain. Secrétaire au Trésor des États-Unis (de 1801 à 1814), et fondateur de l'université de New York en 1831<ref>Modèle:Lien web</ref>. | Un pavillon du domaine de Penthes a été nommé en son honneur. | La maison de maître «Île Calvin »<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1761 à 1780) |
Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie
dite « Joséphine de Beauharnais » |
Impératrice des Français (de 1804 à 1809), reine d'Italie (de 1805 à 1809) et première épouse de l’empereur [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] (de 1796 à 1809). | Un chemin communal a été nommé en son honneur. | Le château de l'Impératrice<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1811 à 1814) |
Nicolas Théodore de Saussure | Chimiste et botaniste suisse<ref>Modèle:Lien web</ref>. | Conseiller municipal de la commune dès 1817. | Le château Malvand<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1796 à 1845) |
Jules Gaspard Aynard de Clermont-Tonnerre | Troisième duc de Clermont-Tonnerre, gentilhomme et militaire français. | La maison de maître « Le Bocage »<ref name=":25">Modèle:Harvsp</ref>
(de 1821 à 1837) | |
Heinrich Menu von Minutoli | Baron, ancien lieutenant-général au service de la Prusse, explorateur et archéologue prusso-genevois. | L'ancienne maison de maître du « Petit-Morillon »
(détruite) | |
Jeanne Victoire de Sellon de La Turbie | Princesse Borghèse et baronne de La Turbie de l'Empire. | La maison de maître « Le Bocage »<ref name=":25" />
(de 1821 à 1846) | |
Augustin-Pyramus de Candolle | Botaniste et recteur de l'Académie de Montpellier en 1815<ref>Modèle:Lien web</ref>. | La maison de maître « La Petite Pierrière »<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1825 à 1841) | |
Jean-Jacques de Sellon | Notable, écrivain, philanthrope, collectionneur d'art, mécène et pacifiste suisse, fondateur de « la première Société de la paix sur le continent européen». | La maison de maître « La Fenêtre » et la maison de maître « Le Bocage »<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref name=":36" />
(de 1820 à 1839) | |
Hortense Eugénie Cécile de Beauharnais
dite « Hortense de Beauharnais » |
Reine consort de Hollande (de 1806 à 1810) et duchesse de Saint-Leu<ref>Modèle:Lien web</ref>. | Le Château de l'Impératrice<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1814 à 1817) | |
Caroline Boissier-Butini | Pianiste et compositrice. | Morte à Pregny-Chambésy. | L'ancienne maison de maître « Le Rivage » (détruite)<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1817 à 1836) |
Charles-René Pictet | Diplomate et député par la municipalité de Genève auprès du tsar Alexandre I. | La villa « Rive-Belle »<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1838 à 1856) | |
Antoine Bovy | Sculpteur reconnu pour avoir imaginé l'Helvetia figurant depuis 1874 sur trois pièces de monnaie suisses. | Enterré au cimetière de Pregny. | L'ancienne maison de maître « Rive de Pregny » (détruite)<ref name=":33">Modèle:Harvsp</ref>
(de 1873 à 1877) |
Alphonse Louis Pierre Pyrame de Candolle | Botaniste et membre étranger de l'Académie royale des sciences de Suède en 1859. | La maison de maître « La Petite Pierrière »<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1841 à 1857) | |
Agénor de Gasparin | Écrivain et théologien protestant, homme politique et agronome, qui s'est fait connaître par divers ouvrages sur l'agriculture. | Mort à Pregny-Chambésy. | L'ancienne maison de maître « Le Rivage » (détruite)<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1837 à 1871) |
Pierre Edmond Boissier | Botaniste suisse. | L'ancienne maison de maître « Le Rivage » (détruite)<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1810 à 1880) | |
Valérie de Gasparin | Écrivaine suisse. | Morte à Pregny-Chambésy. | L'ancienne maison de maître « Le Rivage » (détruite)<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1813 à 1894) |
Modèle:Lien | Géologue, dessinateur des premières cartes géologiques du Mont-Blanc, du Salève et du canton de Genève, enseignant de géologie et de paléontologie à l'académie de Genève entre 1844 et 1852 et cofondateur et président (en 1866) du Club alpin suisse. | Mort à Pregny-Chambésy. | La maison de maître « Les Ormeaux »<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1850 à 1890) |
Gaspard Marchinville<ref>Modèle:DHS</ref> | Négociant, Conseiller administratif de la ville de Genève (de 1851 à 1853) et Conseiller d'État du canton de Genève radical (de 1853 à 1855). | Mort à Pregny-Chambésy. | ? |
Henri Charles Antoine Baron | Peintre, graveur et illustrateur français. | Enterré au cimetière de Pregny. | L'ancienne maison de maître « Rive de Pregny » (détruite)<ref name=":33" />
(de 1856 à 1882) |
Constant Fornerod | Conseiller d'État vaudois de 1848 à 1851, Conseiller aux États vaudois de 1851 à 1855
Modèle:9e Conseiller fédéral (de 1855 à 1867) et Président de la confédération à trois reprises (en 1857, 1863 et 1867). |
La maison de maître « La Petite Pierrière »<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1871 à 1880) | |
Adolph Carl von Rothschild | Banquier. | La maison « Port Rouge » (modifiée)<ref name=":27">Modèle:Harvsp</ref>
(de 1858 à 1859) Le château de Pregny<ref>Modèle:Harvsp</ref> (de 1859 à 1870) La maison « Port Rouge » (modifiée)<ref name=":28">Modèle:Harvsp</ref> (de 1870 à 1900) | |
Caroline Julie Anselme von Rothschild
dite « Julie de Rothschild » |
Épouse d'Adolph Carl von Rothschild. | La maison « Port Rouge » (modifiée)<ref name=":27" />
(de 1858 à 1859) Le château de Pregny<ref name=":24" /> (de 1859 à 1907) | |
William Barbey-Boissier | Botaniste et personnalité politique vaudoise. | Mort à Pregny-Chambésy et enterré au cimetière de Chambésy.
Un chemin communal a été nommé en son honneur. |
La maison de maître « La Grande Pierrière »<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1869 à 1914) |
Jaques-Louis Reverdin | Chirurgien à qui l'on doit une aiguille à suture qui porte son nom. | Mort à Pregny-Chambésy et enterré au cimetière de Chambésy. | L'ancienne maison de maître « Rive de Pregny » (détruite)<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1882 à 1896) La maison de maître « Rive de Pregny »<ref>Modèle:Harvsp</ref> (de 1896 à 1929) |
Jean-Jacques Gourd | Philosophe et recteur de l'Université de Genève (de 1896 à 1898). | Mort à Pregny-Chambésy et enterré au cimetière de Chambésy. | Une villa aux Crêts, à Pregny - Organisations
(de ? à 1909) |
Francis Decrue<ref>Modèle:DHS</ref> | Enseignant d'histoire et d'épigraphie aux universités de Rennes en 1886, de Poitiers (de 1886 à 1888) et de Genève où il est professeur d'archéologie, d'épigraphie, de paléographie (entre 1888 et 1898), d'histoire du Moyen Âge et d'histoire moderne (de 1898 et 1927) et recteur de l'université de Genève de 1916 à 1918. | Mort à Chambésy. | ? |
Modèle:Lien | Fondateur d'une entreprise d’engrais organiques et collectionneur d’objets d'art japonais et de céramique chinoise. | La villa Baur et le château de Tournay<ref name=":37" />
(de 1915 à 1951) | |
René de Saussure | Mathématicien et espérantophone suisse. | La villa « La Favorite »<ref name=":30" />
(de 1902 à ?) | |
Modèle:Lien | Fonadeur de l'entreprise Firmenich et homme politique député UDE du Grand Conseil genevois en 1924, Conseiller d'État du canton de Genève de 1927 à 1931 et conseiller des États genevois lors de la Modèle:28e législature de l'Assemblée fédérale (de 1928 à 1931). | Mort à Pregny-Chambésy. | La maison de maître « Les Pins » (détruite)<ref name=":32" />
(de 1914 à 1954) |
Paul Auguste Perrelet | Artiste peintre suisse. | ?
(de 1930 à ?) | |
Élisabeth Gabrielle Valérie Marie de Wittelsbach | Duchesse en Bavière et troisième reine consort des Belges de 1909 à 1934. | Le château du Reposoir<ref name=":26" />
(de 1945 à 1950) | |
Émilie Gourd | Journaliste suisse, militante du droit des femmes et figure importante du féminisme suisse et international. | Enterrée au cimetière des Chambésy. | Une villa aux Crêts, à Pregny - Organisations |
Maurice de Rothschild | Baron, banquier, mécène, homme politique français. | Mort à Pregny-Chambésy. | Le château de Pregny<ref name=":28" />
(de 1940 à 1957) |
Georges de Traz | Romancier, essayiste et critique d'art, et peintre et illustrateur à ses débuts. | Mort à Pregny-Chambésy et enterré au cimetière de Pregny | La maison de maître «Île Calvin »<ref name=":29">Modèle:Harvsp</ref>
(de 1906 à 1920) |
Robert de Traz | Romancier et essayiste. | Enterré au cimetière de Pregny. | La maison de maître «Île Calvin »<ref name=":29" /> |
Torsten Kreuger | Homme d'affaires suédois. | Le château Malvand<ref>Modèle:Harvsp</ref>
(de 1958 à 1973) | |
Noémie de Rothschild | Philanthrope et mécène française, créatrice de la station de sports d'hiver de Megève. | Le château de Pregny<ref name=":28" />
(de 1940 à 1968) | |
Marcel Ferdinand Bloch
dit « Marcel Dassault » |
Ingénieur, homme politique, entrepreneur français, personnalité de l'aéronautique et PDG du Groupe Dassault. | Une villa aux Ormeaux, à Chambésy - village | |
Walter Borner<ref>Modèle:DHS</ref> | Vice-directeur de l'aéroport de Genève-Cointrin dès 1926, pilote de sport célèbre, pionnier de l'aviation commerciale, fondateur et associé (de 1931 à 1935) de la compagnie Borner-Genève-Air-Express et Député radical au Grand Conseil genevois de 1954 à 1969. | Mort à Pregny-Chambésy. | ? |
Léopold Philippe Charles Albert Meinrad Hubertus Marie Miguel de Saxe-Cobourg | Quatrième roi des Belges de 1934 à 1951. | Le château du Reposoir<ref name=":26">Modèle:Harvsp</ref>
(de 1945 à 1950) | |
Modèle:Lien | Banquier et joueur de tennis suisse ayant participé aux Jeux olympiques d'été de 1924. | La maison de maître « Les Jordils »<ref name=":38" />
(de 1914 à 1973) | |
André Amstutz<ref>Modèle:DHS</ref> | Géologue minier en Afrique, économétricien de 1940 à 1945 et inventeur du terme de subduction adopté internationalement pour désigner l'enfoncement de la lithosphère à de grandes profondeurs. | Mort à Pregny-Chambésy. | La maison de maître « Port Rothschild »<ref name=":31" /> |
Ali Khan | Prince, représentant du Pakistan et vice-président de l'Assemblée générale des Nations unies. | Une villa au Champ de blé, au Vengeron | |
Mary Lilian Henriette Lucie Josephine Ghislaine Baels
dite « Lilian Baels » |
Princesse de Belgique de 1941 à 1951. | Le château du Reposoir<ref name=":26" />
(de 1945 à 1950) | |
Ahmed Ben Bella | Combattant de l'indépendance algérienne, homme d'État algérien, président du Conseil des ministres de 1962 à 1963 et premier président de la République Algérienne de 1963 à 1965. | Une villa à Cornillon, à Chambésy - village
(de 1981 à 1990) | |
Kurt Waldheim | Diplomate, homme d'État autrichien, secrétaire général des Nations unies de 1972 à 1981 et président fédéral de la République d'Autriche de 1986 à 1992. | Une villa à Machéry, à Tonkin | |
Serge Dassault | Industriel, homme d'affaires et homme politique français. | Une villa aux Ormeaux, à Chambésy - village | |
Edmond Adolphe Maurice Jules Jacques de Rothschild
dit « Edmond de Rothschild » |
Baron et banquier franco-suisse fondateur-président du Groupe Edmond de Rothschild de 1953 à 1997. | Mort à Pregny-Chambésy. | Le château de Pregny<ref name=":28" />
(de 1940 à 1997) |
Joséphine-Charlotte Stéphanie Ingeborg Elisabeth Marie José Marguerite Astrid de Belgique
dite « Joséphine-Charlotte de Belgique » |
Grande duchesse de Luxembourg. | Le château du Reposoir<ref name=":26" />
(de 1945 à 1950) | |
Baudouin Albert Charles Léopold Axel Marie Gustave de Saxe-Cobourg
dit « Baudouin de Belgique » |
Cinquième roi des Belges de 1951 à 1993. | Le château du Reposoir<ref name=":26" />
(de 1945 à 1950) | |
Nadine Nelly Jeannette Lhopitalier
dite « Nadine de Rothschild » (1932- ) |
Actrice et personnalité mondaine française. | Le château de Pregny<ref name=":28" />
(de 1963 à 2017) | |
Albert Félix Humbert Théodore Christian Eugène Marie de Saxe-Cobourg
dit « Albert II » (1934-) |
Sixième roi des Belges de 1993 à 2013. | Le château du Reposoir<ref name=":26" />
(de 1945 à 1950) | |
Ieremías Kalliyóryis
dit « Jérémie Calligiorgis » (1935- ) |
Archevêque orthodoxe, métropolite de Suisse (de 2003 à 2018) et exarque d'Europe. | La maison du Centre orthodoxe du Patriarcat œcuménique
(de 2003 à 2018) | |
Serge Klarsfeld
(1935- ) |
Historien et avocat français. | Une villa à La Capite, au Vengeron | |
Vassílios Papandréou
dit « Damaskinos d'Andrinople » |
Directeur du Centre orthodoxe du Patriarcat œcuménique (de 1969 à 1982) et métropolite orthodoxe de Suisse (de 1982 à 2003). | La maison du Centre orthodoxe du Patriarcat œcuménique
(de 1969 à 2003) | |
Karim Al-Hussaini
dit « Karim Aga Khan IV » (1936- ) |
Prince et Chef spirituel des ismaéliens nizârites. | Une villa au Champ de blé, au Vengeron
(de 1957 à 1961) La maison de maitre « Mérimont » (de 1961 aux années 1980) La maison de maître sud de « La Coudira » (de années 1980 à 1995) | |
Modèle:Lien
(1937- ) |
Imam chiite nizâriens. | Une villa au Champ de blé, au Vengeron | |
Modèle:Lien
dite « Salimah Aga Khan » (1940- ) |
Princesse et bégum. | La maison de maitre « Mérimont »
(de 1969 aux années 1980) La maison de maître sud de « La Coudira » (depuis les années 1980) | |
Florian Vetsch
(1941- ) |
Pilote de course et député radical au Grand Conseil de 1989 à 1993. | Une maison de village à Pregny, Pregny - village | |
Alexandre Emmanuel Henri Albert Marie Léopold de Belgique
dit « Alexandre de Belgique » |
Prince de Belgique. | Le château du Reposoir<ref name=":26" />
(de 1945 à 1950) | |
Michel René Pont
(1954- ) |
Footballeur et entraîneur suisse. | Conseiller municipal de 1995 à 1996. | Une villa à La Capite, au Vengeron |
Denis Bruno Dumont
(1958- ) |
Homme d'affaires français. | Une villa
au Reposoir, Pregny Parc | |
Modèle:Lien
(1958- ) |
Homme d'affaires et philanthrope canadien. | La maison de maître « Rive de Pregny »
(depuis 2020) | |
Benjamin Edmond Maurice Adolphe Henri Isaac De Rothschild
dit « Benjamin de Rothschild » |
Baron, Banquier et homme d'affaires français, propriétaire et président du Groupe Edmond de Rothschild de 1997 à 2021. | Mort à Pregny-Chambésy. | Le château de Pregny<ref name=":28" />
(de 1963 à 2021) |
Yves Matthey
(1964- ) |
Réalisateur suisse. | Une maison de village
aux Châtaigniers, Tonkin | |
Modèle:Lien
(1964- ) |
Directeur général du CICR de 2010 à 2020. | Une maison de village à Pregny, Pregny - village | |
Ariane Langner
dite « Ariane de Rothschild » (1965- ) |
Coprésidente du Groupe Edmond de Rothschild depuis 2019. | Le château de Pregny<ref name=":28" />
(depuis 2017) | |
Maxime Pothos
(1966- ) |
Métropolite de Suisse (depuis 2018) et exarque d'Europe. | La maison du Centre orthodoxe du Patriarcat œcuménique
(depuis 2018) | |
Patrick Baumann | Dirigeant sportif suisse, secrétaire général de la Fédération internationale de basket-ball de 2002 à 2018 et membre du Comité international olympique de 2007 à 2018. | Une maison de village à Machéry, Tonkin
(de ? à 2018) | |
Rahim Al-Hussaini
dit « Rahim Aga Khan » (1971- ) |
Prince et gérant de l'Aga Khan Development Network. | La maison de maitre « Mérimont » | |
Michael Wainwright
(1973- ) |
Pilote automobile britannique et directeur de l'exploitation de la société Trafigura. | La maison de maître « Le Rivage »<ref>Modèle:Article</ref>
(depuis 2022) | |
Modèle:Lien
(1974- ) |
Prince. | Un villa à Machéry, Chambésy - village | |
Alan Roura
(1993- ) |
Navigateur et skipper professionnel suisse. | Une maison de village aux Châtaigniers, Tonkin |
-
Plaque commémorative de Jean Jaquet.
-
Plaque commémorative de François Huber.
-
Plaque commémorative de Robert Martin.
Armoiries
À l'origine, les armoiries aurait été une copie légèrement modifiée des armoiries de la famille de Brosses (propriétaires, de 1573 à 1793, du château de Tournay) mais ce projet fut oublié<ref>Modèle:Article</ref>.
Choisies par le conseil municipal le 28 novembre 1924, les armoiries actuelles représentent le ciel et le rivage sinueux du lac par la couleur bleue et les moissons d'or de la colline par la couleur jaune<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Date | Informations | Statut | Image |
---|---|---|---|
1530 | « Les armoiries qui seraient le mieux adaptées seraient celles de la famille de Brosses, ancienne propriétaire de Tournay. »<ref name=":13" />
« D'azur à trois trèfles d'or posés deux sur un. » |
Armoiries de la Famille De Brosses | |
26 mai 1924 | Cependant, la famille De Brosses n'étant pas éteinte, l'archiviste cantonal proposa de les modifier légèrement notamment en changeant les couleurs.
« Cette proposition ne ralliant pas tous les suffrages, il est demandé à l'archiviste de faire une autre proposition. »<ref name=":13">Modèle:Harvsp</ref> « D'or à trois trèfles de sinople posés deux sur un. » |
Projet des futures armoiries de la commune de Pregny | |
28 novembre 1924 | « Le Conseil municipal adopte pour armoiries de la commune un écu dans lequel les couleurs traditionnelles de Pregny, le bleu et le jaune, seront disposées en un écartelé en sautoir ondé. »<ref name=":13" />
«Écartelé en sautoir ondé d'azur et d'or. » |
Armoiries officielles de la commune de Pregny-Chambésy |
Notes et références
Modèle:Crédit d'auteurs Modèle:Crédit d'auteurs
La plupart des sources proviennent de l'ouvrage Pregny-Chambésy, commune genevoise de Guillaume Fatio et Raymond Perrot et de l'ouvrage Pregny-Chambésy, commune genevoise (Addenda 1978-1997) de Pierre Heiniger.
Notes
Références
Modèle:Crédit d'auteurs Modèle:Références
Voir aussi
Bibliographie
- Pregny, commune genevoise et coteau des altesses, Guillaume Fatio, 1947.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage
- L'étang des écrevisses, un joyau naturel de Pregny-Chambésy, Stéphane Pillet, Philippe Manoir, Patrick Charlier, Béat Oertli, 1997.
- Pregny-Chambésy, d'hier et d'aujourd'hui, Commune de Pregny-Chambésy, 2000.
- Commune de Pregny-Chambésy, carte historique, Gilles Gardet, Natalie Rilliet, Thierry Wenger et Commune de Pregny-Chambésy, 2016.
Liens externes
Liens primaires
- {{#invoke:Langue|indicationMultilingue}} Modèle:DHS
- Modèle:Site officiel
- Site de l'Association de sauvegarde de Pregny-Chambésy
Liens secondaires
- Noms géographiques des chemins de la commune de Pregny-Chambésy
- Plan directeur communal des chemins pour piétons
- Plan directeur communal : Guide communal de la zone 5 (quartiers villas)
- Plan directeur communal de l'énergie 2020-2030