La Souche

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Modèle:Infobox Commune de France

La Souche est une commune de la Cévenne ardéchoise située à Modèle:Unité d'Aubenas et à Modèle:Unité de Langogne. Les habitants de la municipalité s'appellent les Souchois et les Souchoises, ils étaient au nombre de Modèle:Population de France/dernière pop au dernier recensement de Modèle:Population de France/dernière année. Administrativement, la localité fait partie du canton de Haute-Ardèche, lui-même compris dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes. La municipalité est adhérente de la communauté de communes Ardèche des Sources et Volcans depuis sa création en 2014.

La Souche fait partie du parc naturel régional des Monts d'Ardèche et dispose d'un espace naturel préservé avec notamment la présence de plusieurs zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Le territoire municipal présente une flore et une faune variées, comptant des espèces endémiques des Cévennes. La Souche possède la source du Lignon, cours d'eau affluent de l'Ardèche. Le Lignon est une rivière aux crues dévastatrices, provoquées surtout par les épisodes cévenols survenant le plus souvent en automne. La commune connait un climat typiquement cévenol caractérisé par des cumuls annuels de précipitations parmi les plus hauts de France métropolitaine, supérieurs à Modèle:Unité par an en moyenne, et pouvant atteindre Modèle:Unité, comme en 2008.

La population souchoise, après avoir subi un intense exode rural tout au long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, progresse régulièrement depuis les années 1990. La Souche est une localité restant partiellement à orientation agricole, mais elle connait depuis l'après-guerre une transformation progressive en lieu de villégiature estivale, grâce à l'émergence du tourisme vert et à la protection naturelle dont bénéficie son territoire communal. L'activité touristique profite également de l'enneigement hivernal avec la présence de la station de ski de la Croix de Bauzon.

Toponymie

« Souche » est une corruption du mot régional suque/suche, forme féminine de suc qui désigne dans le Vivarais et le Velay une montagne aux pentes raides, souvent isolée et d'origine volcanique. Plusieurs sucs se trouvent d'ailleurs à proximité de La Souche : le suc du Capitaine et le Sommet de Sucheyre (au sud), le suc de la Chabane (à l'est). Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Situation

Fichier:Hameau de Charay et mont aigu.JPG
Hameau de Charay et le massif du Tanargue avec le Mont Aigu (Modèle:Unité) en arrière-plan.

La Souche (Modèle:Coord) est une commune située géographiquement dans le sud-est du Massif central, à l'extrémité nord des Cévennes et à la lisière des Monts du Vivarais<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La localité fait partie du département de l'Ardèche et appartient administrativement à la région Auvergne-Rhône-Alpes, dont elle se place à la périphérie sud-ouest, non loin des régions : Languedoc-Roussillon, et du département de la Lozère, à Modèle:Nobr ; Auvergne, avec le département de la Haute-Loire, à Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La Souche, distante de Modèle:Nobr de Privas, abrite le col routier de la Croix de Bauzon, à l'extrême-ouest de la localité, au triple point de rencontre du territoire municipal avec ceux de Borne et de Mayres. La commune était sise sous l'ancien Régime dans la province du Vivarais, et à quelques lieues des provinces du Gévaudan et du Velay. Par distance orthodromique, La Souche se situe à :

Paris (493 kilomètres) Saint-Étienne (91 kilomètres) Lyon (136 kilomètres)
Mende (57 kilomètres) La Souche Valence (64 kilomètres)
Toulouse (248 kilomètres) Montpellier (116 kilomètres) Marseille (176 kilomètres)

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes

La Souche est limitrophe de sept communes, toutes situées dans le département de l'Ardèche, à savoir :

Ces localités sont réparties géographiquement de la manière suivante<ref>Modèle:Lien web</ref> :

Axes de communication

Modèle:Article détaillé Par voie routière, La Souche est accessible, via la route nationale N 102, depuis Aubenas, située à Modèle:Unité de distance, par la seule route départementale D 19, cette dernière traversant toute la localité d'ouest en est<ref>Modèle:Lien web</ref>. La route relie La Souche à Jaujac, en aval dans la vallée du Lignon vers l'est ainsi que Borne et Mayres vers l'ouest, en parcourant Modèle:Unité sur le territoire municipal. La route actuelle reprend en grande partie le tracé d'une ancienne voie romaine qui menait alors au pays des Gabales<ref>Modèle:Lien web</ref>. La route départementale D 19 possède un trafic routier mineur au niveau de la commune, proche de Modèle:Unité par jour<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce faible trafic est lié à l'absence de transit routier par le col de la Croix de Bauzon pour rejoindre la Lozère et la Haute-Loire, le trafic interrégional transitant par la route nationale 102, parallèle au parcours de la route départementale D 19, dans la haute-vallée de l'Ardèche et le col de la Chavade.

Fichier:La Souche other view.JPG
La Souche : vue sur la vallée du Lignon et la route Modèle:Nobr.

La chaussée routière menant au col présente un caractère étroit et sinueux avec la présence de nombreux lacets. Le dénivelé est de Modèle:Unité lors des Modèle:Unité d'ascension depuis la Souche soit une pente affichant 5,2 % en moyenne<ref>Modèle:Lien web</ref>. La route est plus utilisée lors de la période estivale par de nombreux motards et cyclistes se rendant au col de la Croix de Bauzon, cette haute fréquentation survenant également certains hivers enneigés, lorsque la station de ski de La Croix de Bauzon est ouverte. La route départementale D 19 est considérée, à l'instar de la route nationale N 102, comme une des portes d'entrée du plateau ardéchois depuis le Bas-Vivarais. La municipalité possède en outre sur la rive droite du Lignon une route communale de petit gabarit reliant le bourg principal et le hameau de Saint-Louis. Des voies communales, dont certaines à peine carrossables, relient d'autres lieux-dits à la route départementale D 19.

Transports collectifs

En ce qui concerne les transports collectifs par voie routière, la compagnie d'autobus dépendant du Conseil général de l'Ardèche dessert la municipalité, avec la présence de deux points d'arrêt : « La Croze » et « La Souche »<ref>Modèle:Lien web</ref>. La ligne 103, dont la localité constitue le terminus ouest, relie La Souche à Aubenas, via Prades et Labégude, le parcours complet de la ligne demandant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune est desservie par trois allers-retours quotidiens<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il existe également un service de ramassage scolaire pour les élèves du secondaire.

Par voie aérienne, les aérodromes les plus proches de La Souche sont situés respectivement à Aubenas, Mende et au Puy-en-Velay. Néanmoins, ces trois aéroports ne sont pas desservis par des lignes aériennes nationales régulières, ils sont utilisés par les pilotes amateurs ou pour les avions d'affaires. Les aéroports de Lyon-Saint-Exupéry, à Modèle:Unité, et Marseille-Provence, à Modèle:Unité, disposent de lignes régulières nationales et internationales.

Le département de l'Ardèche étant le seul de France métropolitaine à être dépourvu de gare voyageurs, les gares SNCF les plus proches sont celles de La Bastide-Puylaurent (Modèle:Unité), Langogne (Modèle:Unité) et Villefort (Modèle:Unité) en Lozère, toutes trois situées sur la ligne des Cévennes. Les gares de Valence et de Montélimar, dans la Drôme, sont plus éloignées mais sont desservies par le TGV sud-est au départ de la Gare de Lyon à Paris. Pour pallier l'absence de transport collectifs par voies ferrées, la SNCF a mis en place des lignes TER en bus depuis les gares drômoises jusqu'à Aubenas, Lalevade d'Ardèche et Vals-les-Bains.

Espace naturel

Topographie et relief

Modèle:Article détaillé

Fichier:Rocher d'Abraham.JPG
Rocher d'Abraham (Modèle:Unité), point culminant de La Souche.

Le ban communal de La Souche est de Modèle:Unité, soit une surface largement supérieure à la moyenne française (Modèle:Unité). Cette superficie municipale étendue est une caractéristique des communes de la Cévenne ardéchoise. Le territoire de la commune présente l'aspect d'une vallée longue et étroite orientée est-ouest, taillée par le Lignon dans les roches granitiques. Deux puissants massifs surplombent cette vallée : le serre de la Croix de Bauzon au nord, sépare La Souche de la haute-vallée de l'Ardèche ; le massif du Tanargue au sud, sépare la localité de la vallée de la Beaume. L'altitude du territoire de La Souche varie de 463 à Modèle:Unité au Rocher d'Abraham, l'altitude moyenne s'élevant à Modèle:Nobr. Les paysages de la municipalité adoptent le plus souvent la forme de hauts sommets, de pentes abruptes, voire de ravins. Localement, dans la Cévenne ardéchoise, les crêtes allongées des montagnes prennent le nom de « serres », ces derniers délimitant fortement des vallées creusées par des cours d'eau torrentueux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Sommet Mejan.JPG
Sommet de Méjan (Modèle:Unité).

Outre le Rocher d'Abraham, la commune comprend d'autres sommets parmi lesquels le mont Gros (Modèle:Unité), le mont Aigu (Modèle:Unité) et le sommet de Méjan (Modèle:Unité), en commun avec Valgorge, dans le massif du Tanargue. Le point le moins élevé de La Souche se situe à l'est du territoire municipal au lieu-dit les Azagades, sur le lit majeur du Lignon, au niveau de la frontière communale partagée avec Jaujac, à une altitude de Modèle:Nobr. Le hameau de la Souche, comprenant la mairie, se situe à une altitude de Modèle:Nobr, dans la vallée du Lignon et à l'aplomb nord du mont Aigu. Les surfaces planes sont rares, mais des terres cultivables avaient été aménagées dans les pentes escarpées sous forme de culture en terrasse, appelées « faysses » ou « faïsses » localement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La production vivrière était constituée de légumes et surtout de châtaignes. L'exode rural intense au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a provoqué l'arrêt de l'entretien des faysses<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les murets de pierre, établis en étages, s'effondrent progressivement, surtout par ravinement lors d'épisodes cévenols<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones de protection naturelle

Modèle:Article connexe

Fichier:Vue sur le serre de la Croix de Bauzon.JPG
Serre de la Croix de Bauzon, classé en ZNIEFF de type II.

La Souche dispose d'une importante zone de protection naturelle. La biodiversité bénéficie de la faible densité humaine, du modeste trafic des routes communales et de l'absence d'activité polluante. La municipalité fait entièrement partie du parc naturel régional des Monts d'Ardèche. Ce dernier a été créé le Modèle:Date, à l'initiative principalement des castanéiculteurs, il comprend actuellement Modèle:Nobr. Les objectifs à long terme de la charte du parc sont le maintien de l'activité agricole, la promotion du développement durable et la protection et la valorisation du patrimoine local<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En outre, la localité se situe à une vingtaine de kilomètres de la zone périphérique du parc national des Cévennes. Les sols communaux sont marqués par une très faible surface bâtie et par l'abondance des zones humides et des forêts. L'urbanisation est globalement maîtrisée, aidée par la faible pression démographique. Le Lignon et ses affluents communaux possèdent des eaux affichant une très bonne qualité bactériologique et biologique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les nombreux ruisseaux, souvent bordés de ripisylves représentant des liens écologiques, arrosent des gorges humides, présentant souvent un fort intérêt paysager.

La Souche comprend deux zones ZNIEFF de type II, ces zones étant intégrées au réseau Natura 2000, elles sont respectivement nommées :

  • « serres séparant la haute vallée de l'Ardèche de celle du Lignon »<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • « serres cévenols autour du Tanargue »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ces deux espaces détiennent également en leur sein respectif deux zones ZNIEFF de type I, à la superficie plus restreinte, appelées :

Flore

Modèle:Article connexe Autrefois principalement couvert de châtaigniers et de mûriers, le territoire souchois reste relativement boisé. Avec l'abandon progressif de la culture des châtaigniers, les conifères (pins sylvestre et de Douglas) ont progressivement colonisé une large part des sols de la municipalité. Les forêts profitent également de la déprise agricole pour regagner du terrain. Les forêts représentent au total Modèle:Unité de terrain, soit 32,6 % du territoire communal<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le domaine boisé comprend notamment la forêt domaniale du Tanargue, la forêt des Chambons et la forêt domaniale du serre de la Croix de Bauzon.

Fichier:Landes du Tanargue.JPG
Landes du Tanargue.

L'orientation est-ouest de la vallée du Lignon et le dénivelé important entraînent à altitude égale une forte différence de température et d'ensoleillement et par voie de conséquence de végétation entre les parcelles exposées plein sud et l'ubac, correspondant globalement sur le territoire de La Souche à la face nord du Tanargue. La flore communale est en partie constituée de plantes endémiques des Cévennes, comme l'œillet des rochers ou la centaurée pectinée. Les châtaigniers et les genêts purgatifs, parfois envahissants, sont majoritaires dans la vallée du Lignon. Sur les adrets, les châtaigniers et même les mûriers sont présents jusqu'à une altitude de Modèle:Unité, alors qu'ils sont inexistants sur les pentes peu ensoleillées. Sur les hauteurs et l'ubac, on trouve des plantes subalpines comme des airelles des marais, des adenostyles, mais aussi des hêtres, des résineux et de lande. Les résineux souffrent fortement de la sécheresse certaines années en dessous de Modèle:Unité, ils sont par contre prospères sur les sommets et sur une majorité de l'ubac du Tanargue, plus froids et arrosés. On note également la présence d'herbages, sous forme de landes dénudées sur le plateau du Tanargue, qui servent d'estive à des troupeaux de chèvres et de moutons.

Les plantations artificielles d'arbres, datant pour beaucoup des années 1980, restent faibles, mais existent<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elles sont quasi exclusivement constituées de résineux, comme souvent lors des opérations de reboisement menées après-guerre dans le département de l'Ardèche<ref>Modèle:Lien web</ref>. À cette époque, l'Office national des forêts encourageait les implantations de conifères, seule sylviculture viable économiquement. Cependant un récent mouvement de suppression des plantations artificielles se fait jour avec la suppression de Modèle:Unité de pins rendus au paysage pastoral des landes du Tanargue, grâce à l'aide financière du parc naturel régional<ref>Modèle:Lien web</ref>. La forêt domaniale du massif du Tanargue, composée de hêtres et de résineux, est également partiellement éclaircie sur Modèle:Unité, afin de maintenir les tourbières et les plantes subalpines comme les myrtilles des marais<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Faune

Fichier:Zauneidechse3.jpg
Lézard des souches.

Sur une surface communale de Modèle:Unité, La Souche abrite une faune variée, dont de nombreuses espèces protégées. Après une longue absence, de nombreux poissons sont de retour dans le cours supérieur du Lignon ces dernières années, grâce à l'amélioration générale de la qualité des eaux ardéchoises et à la mise en place d'échelles de poissons sur l'Ardèche<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les espèces présentes sont des chabots, des truites, des goujons et des brochets<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Lignon abrite également des loutres, de plus en plus nombreuses ces dernières années<ref>Modèle:Lien web</ref>. On compte aussi des colonies de castors européens<ref>Modèle:Lien web</ref>. Parmi les invertébrés, on a recensé des papillons comme le cuivré des marais et l'azuré des mouillères. Les amphibiens sont représentés par la grenouille rousse et les reptiles par le lézard des souches et la vipère péliade.

La Souche a une histoire ancienne avec le loup. En 1756, la première victime de la bête du Gévaudan fut tuée à Saint-Étienne-de-Lugdarès, à quelques kilomètres de la commune. Depuis, le loup a été chassé jusqu'à son extermination complète à la fin des années 1920, il était considéré à l'époque comme nuisible pour les nombreux bergers. Aujourd'hui espèce protégée, le loup semble revenir via les Alpes dans les environs, des traces de réimplantation se multipliant ces dernières années : une attaque de troupeaux avec de fortes présomptions d'un loup a été signalée en 2006, ainsi que des observations dans des localités voisines<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce retour probable à long terme commence à être étudié par les collectivités locales, notamment en ce qui concerne la gestion des estives<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune compte aussi beaucoup de sangliers et de cervidés, en forte recrudescence ces dernières années.

Concernant les oiseaux, la commune est peuplée principalement de rapaces, mais aussi d'espèces plus petites, on peut citer le circaète Jean-le-Blanc, le bruant ortolan, le Busard cendré, la fauvette pitchou, le faucon pèlerin, le merle de roche et même l'aigle royal<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les rapaces sont attirés par l'abondance de proies, la présence de parois rocheuses et aussi par leur statut d'espèces protégées, les mettant à l'abri de la chasse.

Géologie

Les sols communaux sont de constitution majoritairement granitique. La mise en place géologique du relief date du Trias, consécutivement à l'érosion survenue après la surrection du Massif central durant la période hercynienne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le granite est une roche de composition cristalline, née du magma de l'écorce terrestre. Localement, sur certains affleurements du territoire municipal, le granite connait une métamorphose à la suite de son altération progressive, donnant alors naissance à des roches métamorphiques comme des schistes, des gneiss et même du grès<ref>Modèle:Lien web</ref>. Consécutivement aux éruptions passées des volcans voisins, on note également des roches d'origine volcaniques comme des basaltes. La Souche constitue également l'extrémité ouest du bassin houiller de Lalevade d'Ardèche, aujourd'hui inexploité<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce charbon trouve son origine par la présence d'une enclave de terrain stéphanien, de type schisto-gréseux, au sein de la vallée du Lignon.

Hydrographie

Modèle:Article détaillé

Fichier:Lignon et pont La Souche.JPG
Le Lignon à l'étiage longeant en rive droite le hameau de la Souche.

La Souche comprend la haute vallée du Lignon, affluent en rive droite de l'Ardèche, qui naît près du col de la Croix de Bauzon. La source se situe précisément à une altitude de Modèle:Unité, à l'ouest de la commune près du lieu-dit le Béage, à proximité immédiate du territoire communal de Borne. À sa naissance, le Lignon est un torrent dévalant des pentes très inclinées et ravinées, avec une direction est, traversant tout le territoire communal en son milieu. En aval vers Jaujac, à sa sortie orientale de la commune, au lieu-dit les Azagades, la déclivité du cours et donc la force du courant commence à diminuer. Le Lignon présente des fluctuations saisonnières de débit typiques du régime cévenol, comme ses voisins le Chassezac ou la Beaume, avec un sévère étiage l'été, mais surtout des hautes eaux automnales se transformant parfois en crues dévastatrices. Les hautes eaux se prolongent en hiver et au printemps jusqu'à mai, en raison de la fonte des neiges et des précipitions. L'étiage estival, bien que sévère, n'entraîne jamais l'assèchement complet du Lignon au contraire de certains de ses affluents communaux les années sèches, mais son niveau peut descendre à quelques centimètres au niveau de la Souche.

Les fortes précipitations liées au climat cévenol particulièrement humide et le sol majoritairement granitique, par conséquent imperméable, induisent sur la commune un dense réseau hydrographique, modelant fortement le territoire communal. Le Lignon reçoit en conséquence de nombreux affluents venant grossir son débit, en prenant le plus souvent la forme de torrents dévalant les pentes du massif du Tanargue (rive droite) ou du serre de la Croix de Bauzon (rive gauche)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Parmi ces affluents municipaux du Lignon, on peut citer le Rioumonas (rive droite), long de Modèle:Unité, la Combe Longe (rive gauche), mesurant Modèle:Unité, ou le Licheyre (rive gauche), également nommé le Dabrigeon, d'une longueur de Modèle:Unité, son cours étant partagé entre Jaujac et La Souche.

La Souche est située sur le bassin hydrographique du Rhône par l'intermédiaire de l'Ardèche, à proximité de la ligne de partage des eaux Atlantique-Méditerranée, au col du Bez, à Modèle:Unité. La commune possède de nombreuses réserves d'eau, certaines servant à la production de neige via les canons à neige de la station de ski, ou à l'alimentation en eau du bétail. L'omniprésence de l'eau sur La Souche est également soulignée par le nombre très important des sources d'eau, de cascades et également par l'existence de quelques tourbières. Le Lignon permet la pratique de la pêche, il est classé cours d'eau de première catégorie<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Modèle:Article connexe

Fichier:Dernières neiges du Tanargue.JPG
Derniers névés sur la face nord du Tanargue (mai 2009).

La Souche possède un climat typiquement cévenol, caractérisé par de très forts cumuls de précipitations annuelles et surtout par des pluies automnales diluviennes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les précipitations avoisinent Modèle:Unité par an en moyenne, à cause des hautes crêtes environnantes où se déversent fréquemment des nuages chargés d'humidité. Ces derniers arrivent notamment par vent de sud-est, quand les masses d'air chaudes remontant de mer Méditerranée rencontrent l'air froid stationnant sur le Massif central. Ce phénomène de confrontation de masses d'air à fort contraste thermique est commun dans les Cévennes, on le retrouve aussi au mont Aigoual et au Mont Lozère.

En fonction des années, avec la station météorologique du Mont Aigoual et les localités ardéchoises voisines de Loubaresse et Borne, La Souche figure régulièrement dans le classement des lieux les plus arrosés de France métropolitaine, comme en 2002 avec Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>, 2006 avec Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref> ou encore en 2010 avec Modèle:Unité. Le record date de 2008 avec Modèle:Unité, la plus haute mesure de France métropolitaine cette année-là. On a noté plus de Modèle:Unité de précipitations en novembre, Modèle:Unité pour les mois de janvier, mai et octobre et Modèle:Unité de précipitations en avril lors de cette année exceptionnelle<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les mesures de pluviométrie proviennent de la station automatique de Météo-France, située plusieurs kilomètres à l'ouest de la Souche au lieu-dit Bazandès et à une altitude de Modèle:Unité, soit à une hauteur plus élevée que le chef-lieu de la commune<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les pluies automnales donnent lieu parfois à des épisodes cévenols dont le risque de survenance s’étend de début septembre à mi-décembre avec un maximum en octobre. La commune compte en moyenne plus de douze jours par an où la pluviométrie dépasse Modèle:Unité d'eau. La proximité immédiate du Tanargue, massif à très haut degré kéraunique, provoque des orages estivaux beaucoup plus fréquents qu'en Bas-Vivarais. La neige est fréquente en hiver, parfois en quantité abondante, surtout par flux de sud perturbé, mais le manteau neigeux ne tient jamais très longtemps dans la vallée, car les périodes de gel prolongé sont rares. Les derniers névés, proches du col de la Croix de Bauzon sur l'ubac du Tanargue, disparaissent généralement en mai, parfois mi-juin. En raison de la proximité de la mer Méditerranée, la période estivale peut par contre être très sèche certaines années, avec des températures élevées et une sécheresse sévère, supérieure parfois à Modèle:Unité.

La station météorologique actuelle de la commune ne mesure que la pluviométrie, et n'est de surcroit ouverte que depuis 1997. La station météorologique la plus proche possédant des relevés anciens est celle de Loubaresse, situé à Modèle:Unité de distance et qui connait des précipitations comparables à celles de La Souche.

Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures moyennes et précipitations à La Souche (Modèle:Nobr) sur la période 1971-2000<ref>Archives climatologiques mensuelles - Loubaresse (1971-2000) - avec application d'un gradient d'augmentation de température de Modèle:Unité pour une variation de 100 mètres.</ref>
Températures minimales moyennes (°C) 1,7 1,8 3,4 5 9,2 12,3 15,3 15,5 13,5 9,1 4,7 3 7,7
Températures moyennes (°C) 4,7 4,9 6,8 8,8 13,1 16,6 20,1 20 16,5 12,3 7,7 5,9 11,4
Températures maximales moyennes (°C) 7,6 7,9 10,2 12,5 17 20,9 24,8 24,5 20,1 15,5 10,7 8,7 15
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 209 135 112 180 183 106 60 93 214 307 254 216 2069

Risques naturels

En ce qui concerne les risques naturels et à cause de son climat cévenol particulièrement pluvieux, La Souche est principalement soumise aux risques d'inondations, de coulées de boue et de glissements de terrain<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la suite des nombreuses crues passées, le village dispose maintenant d'un système d'alerte, par automate téléphonique, mis en place par la préfecture du département, comme sur tout le bassin hydrologique de l'Ardèche, rivière aux montées d'eau rapides et puissantes. Il faut néanmoins noter que les habitations de la Souche et des autres lieux-dits communaux sont souvent construites en hauteur par rapport au lit fortement encaissé du Lignon, ce qui limite considérablement les dégâts et pertes humaines. Il est courant que la commune reçoive Modèle:Unité de pluie en Modèle:Nobr sans perturbation notable sur l'activité des habitants<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La puissance des eaux de crues entrainent certaines années dans leurs flots divers objets, notamment des blocs de granite, des basaltes et des végétaux, débris qui peuvent provoquer des dégâts dans les habitations les plus proches du cours du Lignon, mais également modifier le cours mineur de celui-ci. La crue référence pour l'établissement des zones à risques est la crue millenale de 1890. Cette année-là, on estime que le niveau du Lignon monta de six mètres par rapport à son cours habituel, causant d'énormes dommages et tuant une personne.

L'aléa sismique est classifié comme faible, mais non nul<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le volcan situé sur la commune voisine de Jaujac a connu sa dernière éruption il y a Modèle:Unité, il est considéré comme éteint aujourd'hui. Les catastrophes naturelles récentes ayant frappé la commune sont des inondations et des coulées de boue en septembre 1992 et en octobre 1993, ainsi qu'une tempête en novembre 1982<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est également vulnérable aux feux de forêt en fin de printemps et durant l'été. De petits feux de forêts ont lieu régulièrement les années sèches, surtout à cause d'écobuages mal maitrisés, mais ils ne mesurent rarement plus d'un hectare. Néanmoins, en août 2005, un important incendie s'est déclaré dans la forêt domaniale du Tanargue, combattu par des moyens aériens. Au cours de la lutte contre le feu, les secours perdurent deux pilotes, décédés lors du crash de leur tracker<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les feux de forêts, au regard du réchauffement climatique, pourrait augmenter au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on constate néanmoins depuis une décennie une forte diminution des hectares brulés par an dans le département, grâce à la prévention et à l'efficacité des secours lors de la survenance du risque, l'année 2003 constituant une exception<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

La Souche est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubenas, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (41,9 %), zones urbanisées (2,3 %), prairies (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Fichier:La Souche view on Tanargue.jpg
Hameau de Girardon, avec ses faysses, sur la face nord du Tanargue.

La Souche compte, sur une superficie de Modèle:Unité, une trentaine d'écarts et lieux-dits, répartis de la sortie de Jaujac jusqu'aux hauteurs de l'ouest de la localité, près de la station de ski. La quasi-totalité des écarts de la commune ne comportent que quelques maisons ou fermes, voire des bergeries. Les hameaux ont pour la plupart énormément souffert de l'exode rural et ne comptent plus que de rares habitants permanents. Certains de ces lieux-dits, situés près du col de la Croix de Bauzon, sont à près d'une demi-heure de route de la mairie de la municipalité, et sont difficilement accessible certains hivers.

Le chef-lieu, comprenant la mairie, l'école et l'église, englobe les hameaux de la Souche, Vissac, Charay et la Croze, liés par un lien urbanisé continu le long de la rive droite du Lignon. Le bourg prend la forme d'un village-rue dont la route départementale Modèle:Nobr constitue l'épine dorsale, traversée par quelques rues perpendiculaires.

Saint-Louis est le second hameau en importance après la Souche et possède une église depuis 1871<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cet écart est situé à quatre kilomètres à l'ouest de la Souche, sur la rive droite du Lignon et sur la face nord du Tanargue, à une altitude de Modèle:Unité. Saint-Louis possédait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une importante agriculture vivrière, constituée essentiellement de châtaignes. Ce lieu-dit compta de nombreux habitants jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et comprit également deux écoles, une publique et une laïque, fermées aujourd'hui à la suite de l'intense désertification du hameau.

Les autres lieux-dits de la commune, pour les principaux, sont les suivants : l'Adreyt de Lioure, l'Adreyt de Mayson, Aiguebonne, les Azagades, Bazandès, le Béage, Boulou, les Brousseyres, Bouteyre, le Brouty, la Chabanne, la Chareyrade, Chaussades, Chevalet, la Clémenterie, Coste Rouge, la Destourbe, les Fourniols, le Gachet, Girardon, le Gleyzal, Grand-Val, la Lèche et Ladreyt, Lioure, la Mathe, le Mazel, Monflat, Mont Frey, Parent, la Pause, Peyregrosse, Peyreplane, le Rabeyriol, Rieusset, les Sagnolles, la Sautellerie, le Suel, la Téoule et Veyrès.

Logement

La Souche comptait selon le recensement Insee de 2009 un nombre de 441 logements. Le tableau ci-dessous indique l'usage des logements au sein de la commune :

La Souche Moyenne départementale
Ensemble des logements 441 535
Résidences principales 38,7 % 72,8 %
Résidences secondaires (y compris les logements occasionnels) 54,2 % 19,9 %
Logements vacants 7,1 % 7,2 %
Sources : Insee<ref>Modèle:Lien web</ref> (logements en pourcentage par type d'usage)

La Souche compte plus de logements (441) que d'habitants permanents (356)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Particularité notable, la majorité des habitations de la commune (54,2 %) sont des résidences secondaires, ces dernières n'étant habitées que quelques semaines par an, principalement l'été. 7,1 % des logements sont vacants et seulement 38,7 % des logements sont occupés à titre de résidence principale. Comme souvent dans les zones rurales, la quasi-totalité des logements (95 %) sont des maisons individuelles. La part des ménages propriétaires de leur résidence principale est très forte : 79,1 %, soit bien plus que la moyenne départementale (66 %) et nationale (59,5 %). S'agissant du niveau d'ancienneté des logements sur la commune, les habitations de La Souche apparaissent comme anciennes, en effet, le pourcentage de résidences construites avant 1949 est de 53,4 %, alors que seuls 8,7 % des habitations datent d'après 1999. Le parc de logements de la localité offre une grande superficie puisqu'en moyenne les appartements souchois possèdent 3,7 pièces et les maisons 4,5 pièces. Par nombre de pièces, les logements de la municipalité se répartissent de la manière suivante :

Nombre de pièces Studio 2 pièces 3 pièces 4 pièces 5 pièces ou plus
La Souche 1,1 % 5,6 % 22 % 24,9 % 46,3 %
Moyenne nationale 6,4 % 12,8 % 22,5 % 26,8 % 31,5 %
Sources des données : INSEE<ref>Modèle:Lien web</ref>

Homonymie

Deux localités en France portent des noms approchant celui de La Souche. Il s'agit de la commune de Souchez dans le département du Pas-de-Calais et Souché, dans les Deux-Sèvres, rattaché depuis 1964 à la commune de Niort.

Histoire

Modèle:Article connexe

Préhistoire et Antiquité

De nombreux vestiges de la présence de l'homme préhistorique sont visibles dans le département de l'Ardèche, les plus notables étant les grottes de Soyons, datant de Modèle:Nombre Modèle:Av JC, et la grotte Chauvet, près des gorges de l'Ardèche. Le territoire a d'abord connu l'homme de Néandertal, jusqu'à - Modèle:Nombre Modèle:Av JC et ensuite l'homme de Cro-Magnon. On trouve également des monuments de type mégalithique comme des dolmens et des menhirs, apparus vers la fin du Néolithique, avant l'âge du bronze, entre - 2 500 et - Modèle:Nombre Modèle:Av JC ; l'Ardèche étant l'un des départements français les plus pourvus en dolmens. Lors de la conquête de la Gaule par Jules César, La Souche se situait dans la région des Helviens (en latin Helvii), peuple gaulois voisin des Gabales. Les Helviens sont englobés dans la province romaine de la Narbonnaise après la fin des hostilités.

Moyen Âge

Après la chute de l'Empire romain, aux {{#switch: e

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}}, le territoire correspondant à l'actuelle Ardèche se trouvait sous la suprématie des Burgondes, peuple d'origine germanique. La zone fut intégrée au diocèse de Viviers durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à la suite d'un don d'un notable local<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune de La Souche était précédemment rattachée à la commune voisine de Jaujac, et ce dès le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, date de sa création. La Souche est devenue une paroisse autonome au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et était rattachée sous l'Ancien Régime à la province du Vivarais<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette dernière fut incorporée en 1271 dans le Languedoc, comme le Gévaudan et le Velay. La commune était sous domination de la famille Montlaur lors de l'indépendance de la municipalité.

Renaissance

Fichier:Book of cevennes THE TAMARGUE FROM LA SOUCHE - frontpiece.jpg
Représentation artistique de La Souche en 1908.

Durant les guerres de Religion, et contrairement à la majorité des Cévennes et du Vivarais<ref>Modèle:Lien web</ref>, La Souche resta catholique, ce qui mit la commune à la merci des troupes huguenotes. La province du Vivarais fut de manière plus globale fortement affectée durant tout le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par ces événements, avec notamment le siège de Privas en 1629, les dragonnades (1683) dans les communes protestantes voisines de La Souche et même des massacres de civils. Les derniers soubresauts datant du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec la guerre des camisards, dans toute la zone des Cévennes. Le Tanargue a connu aussi l'épisode de la bête du Gévaudan dans les années 1760, la première victime ayant été tuée à l'ouest du massif. La Révolution se déroula par contre sans incident notable, les objets et livres anciens provenant de l'église étant notamment mis en sécurité.

Après 1789

La Souche rejoignit le département des « Sources de la Loire » lors de sa création le Modèle:Date, intégrant le district du Tanargue. Le village fut dévasté à de nombreuses reprises par les crues du Lignon au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, lors d'épisodes cévenols, notamment en 1840 et 1856. En septembre 1890 surtout, la crue emporta l'école et la mairie du village, la montée des eaux entrainant également la perte irréversible des terres agricoles situées dans le lit majeur du Lignon, à cause des blocs de granite, pesant parfois plusieurs tonnes, déposés sur les champs. Vingt-trois maisons au total furent emportées par les flots lors de cet épisode cévenol de survenance millennale, où on estime qu'il est tombé environ Modèle:Unité d'eau en cinq jours sur la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Charles Flahault, professeur à la Faculté des Sciences de Montpellier, assista à la crue alors qu'il réalisait une étude sur la flore locale<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; il y décrivit le phénomène dans les lignes suivantes :

« Depuis hier matin, nous avons vu des choses inimaginables comme effets de torrents, sur les cours du Lignon, de l’Ardèche et la Fontaulière. Sur le Lignon surtout, les effets sont épouvantables… Le 21 septembre, vers quatre heures du matin, les habitants les moins dormeurs se réveillèrent entendant un grand bruit ; il pleuvait à torrents, c’était la rivière qui descendait et qui roulait des rochers. Quelques minutes après, on reconnaissait qu’il fallait réveiller et faire lever tout le monde, et opérer le sauvetage. À six heures et demie, pendant que le ruisseau emportait le pont, devant lequel s’était formée une digue de rochers grande comme votre salon, pendant que se jetant dans une direction nouvelle, il emportait l’école et l’usine au bord de l’eau, pour ne laisser pas même une trace des fondations, ni des jardins, pendant que le flot dévastait peu à peu, rongeait les jardins, puis les maisons situées du côté de la route qui regarde la rivière et les renversait, voici que tout à coup, un petit ruisseau descendant de la montagne et toujours à sec commence de son côté à rouler des blocs qui battent en brèche les maisons ; ces blocs ont toutes les dimensions jusqu’à un demi-mètre cube de granite ; les malheureux habitants sont obligés de chercher un refuge ailleurs, les pierres entrant par les fenêtres, s’accumulant, écrasant finalement le toit, les maisons s’effondrant les unes sur les autres »

Dès la deuxième partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune vécue comme toute la zone des Cévennes un fort exode rural<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les maladies frappant les châtaigniers et mûriers comme la maladie de l'encre et la pébrine provoquèrent une perte massive d'emplois agricoles. Les actifs émigraient essentiellement vers les grandes villes à la recherche de travail industriel, surtout vers Lyon, Saint-Étienne et Marseille. La Première Guerre mondiale tua de nombreux hommes du village au front et mit encore plus à mal la démographie communale durant l'Entre-deux-guerres. Après la Seconde Guerre mondiale, La Souche continua à subir continuellement une diminution de population, celle-ci passant de Modèle:Nobr en 1946 à Modèle:Nobr en 1990. Elle progresse dès lors régulièrement, grâce à la périurbanisation d'Aubenas, à l'activité touristique et au cadre de vie.

Politique et administration

Administration territoriale

Modèle:Article connexe

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

La Souche porte le code Insee « 07315 » et est associée au code postal « 07380 », comme une dizaine de municipalités voisines du canton de Thueyts. Depuis 2014, le maire de la commune est Thomas Albaladejo<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le nombre d'habitants à La Souche étant supérieur à 100 et inférieur à 499, le nombre de conseillers municipaux est de onze.

La municipalité appartient au canton de Thueyts. Les conseillers départementaux actuels sont Jérôme Dalverny et Bernadette Roche (PS). Le village est placé dans l'arrondissement de Largentière, dans le département de l'Ardèche et la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Budget municipal

Les recettes totales du budget annuel de La Souche pour l'année 2009 était de Modèle:Unité, dont Modèle:Unité proviennent des impôts locaux et Modèle:Unité d'autres impôts et taxes<ref>Modèle:Lien web</ref>. La somme de Modèle:Unité est versée aux titres des dotations globales de fonctionnement au bénéfice de la localité. L'évolution de l'endettement de la municipalité et de ses dépenses d'équipement sur les années 2000 sont les suivantes<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> :

Évolution de l'endettement (en milliers d’€) : <timeline> Colors=

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Évolution des dépenses d’équipement (en milliers d’€) : <timeline> Colors=

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En comparaison avec la moyenne nationale des communes de taille comparable, le niveau des taxes communales apparait légèrement inférieur concernant celles supportées par les particuliers. La taxe foncière sur le non-bâti constitue une exception notable avec un taux local de 68 %, contre 28,79 % au niveau national. Si le taux de cette taxe foncière peut sembler remarquable, il est à mettre en relation avec la très faible valeur locative des terrains non bâtis en Ardèche qui en constitue l'assiette. La taxe professionnelle s'élève à 11,9 %, plus que la moyenne française. Dans le détail, les taxes relevant directement de la municipalité de La Souche se décomposent de la manière suivante :

Imposition des ménages et des entreprises en 2009 :

Taux appliqué (part communale) Recettes dégagées en 2009 et en €
Taxe d'habitation 7,00 % 35 000
Taxe foncière sur le bâti 9,00 % 27 000
Taxe foncière sur le non-bâti 68,00 % 9 000
Taxe professionnelle 11,90 % 3 000
Sources : Taxes locales de La Souche en 2009<ref>Modèle:Lien web</ref> (taxes en pourcentage de la valeur locative cadastrale)

Intercommunalité

Modèle:Article détaillé La Souche appartient à la communauté de communes Ardèche des Sources et Volcans. Cette structure intercommunale a été créée le Modèle:Date et regroupe dix-sept localités du piémont cévenol et des hautes-vallées de l'Ardèche, de la Fontolière et du Lignon. Cédric D'Imperio en est le président depuis sa création<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le siège administratif de la communauté de communes se situe à Thueyts. La Souche appartenait précédemment à la communauté de communes Source de l'Ardèche.

La Souche participe également à de nombreux syndicats intercommunaux de l'Ardèche, notamment :

  • « S.I.V.U des inforoutes de l'Ardèche », dont La Souche est adhérente depuis le 29 juin 2001 ;
  • « S.I.E 07 », syndicat départemental d'énergies de l'Ardèche ;
  • « S.D.E.A », syndicat départemental d'équipement de l'Ardèche, dont les champs d'action sont le développement économique et l'aménagement rural ;
  • « S.I.D.O.M.S.A », syndicat intercommunal de destruction des ordures ménagères du secteur d'Aubenas ;
  • « S.A.C », syndicat Ardèche claire, organisme visant à l'amélioration de la qualité environnementale du bassin de l'Ardèche.

Le syndicat intercommunal d’aménagement du Tanargue (« S.I.A.T »), à vocation essentiellement touristique et agricole, a été dissous le Modèle:Date par arrêté préfectoral, il regroupait jusqu'alors treize communes limitrophes du Massif du Tanargue<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les compétences de ce syndicat était parfois redondantes avec celles des communautés de communes auxquels appartenaient les municipalités adhérentes.

Tendances politiques

Modèle:Article connexe À l'instar de la plupart des villages composant la Communauté de communes Source de l'Ardèche et le canton de Thueyts, La Souche est une commune plutôt située à gauche de l'échiquier politique avec une tendance principalement socialiste et une composante radicale non négligeable. Il est également à noter que les candidats CPNT, comme dans de nombreux villages ardéchois, réalisent souvent dans l'électorat communal des scores bien plus élevés que la moyenne nationale. De manière quasi systématique, et comme souvent dans les zones rurales, la participation au scrutin est plus importante que la moyenne nationale. Le corps électoral souchois affiche un fort euro-scepticisme.

Élections municipales et locales

Le maire actuel de La Souche, Thomas Albaladejo, occupe cette fonction depuis 2014. Le canton de Thueyts, où se situe la localité, à l'instar de la quasi-totalité de la Cévenne ardéchoise, est de sensibilité socialiste, Gérard Bruchet en est l'élu depuis 1994. Ce canton était auparavant communiste de 1976 jusqu'en 1982, puis UDF de 1982 à 1994. La troisième circonscription d'Ardèche, comprenant l'arrondissement de Largentière où se situe La Souche, a élu en 2012 comme députée Sabine Buis, membre du parti socialiste.

Élections nationales

Lors de l'élection présidentielle de 2012, au premier tour, François Hollande a obtenu 34,2 % des suffrages de la municipalité contre 19,1 % pour Nicolas Sarkozy, suivi par Jean-Luc Mélenchon, avec 17,5 % des voix. Les deux autres candidats ayant eu plus de 5 % des suffrages exprimés lors du premier tour étant François Bayrou et Marine Le Pen, avec 9,3 % des voix chacun. Au deuxième tour, François Hollande a obtenu 70,7 % des suffrages contre 29,3 % à Nicolas Sarkozy<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'abstention s'est élevée à 16,7 % au premier tour (20,5 % au niveau national) et 16,8 % au second tour.

Lors de l'élection présidentielle de 2007, au premier tour le 22 avril 2007, Ségolène Royal a obtenu 35,5 % des suffrages de la municipalité (25,9 % au niveau national) contre 22,1 % pour Nicolas Sarkozy (31,2 % en France). Les autres candidats ayant eu plus de 5 % des suffrages exprimés lors du premier tour étant François Bayrou (14,6 %), Frédéric Nihous (5,3 %) et Jean-Marie Le Pen (5,3 %). Au deuxième tour, le Modèle:Date, Ségolène Royal a obtenu 62,8 % des suffrages contre 37,2 % à Nicolas Sarkozy, à l'inverse du résultat national. À noter, lors de cette élection présidentielle, la très forte mobilisation de l'électorat communal, l'abstention s'élevant seulement à 9,6 % au premier tour (16,2 % au niveau national) et 11 % au second tour.

Lors de l'élection présidentielle de 2002, au premier tour le 21 avril 2002, Lionel Jospin est arrivé en tête avec seulement 18,5 % des voix, signe de la grande dispersion de l'électorat souchois, devant Jacques Chirac 16,6 % et Jean-Marie Le Pen avec 11,2 %. Les autres candidats ayant dépassé la barre des 5 % sont Olivier Besancenot (9,6 %), Jean Saint-Josse (8,9 %), Arlette Laguiller (7,3 %), Noël Mamère (5,8 %) et François Bayrou (5 %). Au deuxième tour le 5 mai 2002, Jacques Chirac a obtenu 84,8 % des suffrages (82,1 % au niveau national), avec une participation s'élevant à 82,6 %.

Élections européennes

Aux élections européennes de 2009, à tour unique, la liste arrivée en tête a été celle de l'UMP avec 28,2 %, devant la liste socialiste à un niveau de 22,9 % des suffrages. La liste Europe Écologie a obtenu 19,7 %, le Front de Gauche 6,4 % comme le MoDem et le NPA 5,8 %. L'abstention s'est élevée lors de ce scrutin à un niveau de 46,1 %, soit un taux d'abstention bien moins élevé que la moyenne en France lors de ce scrutin (59,37 %).

Lors des élections européennes de 2004, le 13 juin, l'abstention s'est élevée à 44,1 %. La liste arrivée première lors de ce scrutin a été la liste PS avec 38,1 % devant la liste UMP avec 12,2 % et celle du Front National : 9 %. Parmi les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages, la liste UDF a obtenu 8,5 %, la liste LCR-LO a réalisé 7,9 %, la liste Les Verts 6,4 % et la liste CPNT 5,8 %.

Référendums

En 2005, lors du référendum sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe, les électeurs souchois se sont prononcés à une très large majorité contre ce projet. Le oui ne récolta que 32,5 % et le non 67,5 %, soit plus du double en nombres de voix comptabilisées : 93 contre 193<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au niveau national, les électeurs avaient rejeté la constitution avec 54,7 % des voix pour le non. La participation fut élevée à 82,3 % (69,3 % en France) lors de ce scrutin.

En 1992, quand la population municipale fut invitée à se prononcer sur le traité de Maastricht, le oui ne rassembla que 91 suffrages (41,2 %) contre 130 voix (58,8 %) pour le non, alors qu'au niveau national, le oui l'emporta de justesse. L'abstention lors de ce vote s'éleva à 26,9 %, un niveau inférieur que la moyenne française<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Population et Société

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Depuis la Révolution, la population souchoise a été divisée par trois et quasiment par cinq depuis son optimum en 1851, avec Modèle:Nombre. Dès la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les calamités agricoles frappant les cultures des Cévennes ont provoqué un départ massif des habitants vers les grandes villes comme Lyon, Marseille, Valence ou Paris. Ce phénomène n'est donc pas singulier à la commune, mais fut néanmoins amplifié par les destructions engendrées par l'épisode cévenol de 1890, la localité perdant 218 habitants en cinq ans lors du recensement intervenant en 1891. Après plus d'un siècle d'érosion lié à l'exode rural et à la Première Guerre mondiale, la population municipale progresse depuis le recensement de 1990<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce mouvement est d'ailleurs général au canton de Thueyts dont la municipalité fait partie<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sur la même période, La Souche a gagné en moyenne 1,7 % de population par an, soit plus que la moyenne départementale (+ 1 %) et ce malgré un solde naturel négatif (-0,2 %), à cause de la faiblesse des naissances sur la commune<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette augmentation de population est en partie due à la périurbanisation de l'agglomération d'Aubenas, ville située Modèle:Unité à l'est de la localité. La Souche fait partie de son aire urbaine, dont elle constitue son extrémité ouest<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La densité communale apparait très faible : Modèle:Unité, soit un dixième environ de la moyenne française métropolitaine, elle est aussi inférieure à la moyenne du Canton de Haute-Ardèche (Modèle:Unité) et de celle du département (Modèle:Unité). La Cévenne ardéchoise, où se situe La Souche, appartient à la diagonale du vide, comme une grande partie du Massif central.

Pyramides des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 23,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 40 % la même année, alors qu'il est de 31,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 51,35 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,19 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Composition des ménages

Le nombre total de ménages souchois, c'est-à-dire les habitants occupant leurs logements à titre de résidence principale, était de 139 en 1999. Dans le tableau ci-dessous, les résidences principales sont données en pourcentage de leur répartition par personne y résidant, par rapport au nombre total de ménages de la municipalité :

Ménages de 1 personne 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 pers. ou +
La Souche 38,1 % 36,7 % 10,8 % 7,2 % 6,5 % 0,7 %
Moyenne Nationale 31 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
Sources des données : INSEE<ref>Modèle:Lien web</ref>

On constate par rapport à la moyenne nationale une surreprésentation nette des ménages comprenant une ou deux personnes, et ce malgré le fait que 95 % des logements disponibles soient des maisons individuelles. Les foyers de trois personnes ou plus sont tous sous-représentés, à l'exception de ceux de cinq personnes. Plusieurs données expliquent ces phénomènes : le fort taux de personnes retraitées, vivant sans enfant et parfois seule, et aussi l'absence de structure d'enseignement supérieur et d'un bassin d'emploi réduit, ce qui entraîne le départ des jeunes actifs.

Enseignement

Située administrativement dans l'académie de Grenoble, la commune administre une école maternelle et une école élémentaire, rassemblées dans un même bâtiment, en raison de la faiblesse des effectifs : 23 enfants pour huit niveaux de classe<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'école ne compte que deux employées : une institutrice et une assistance maternelle<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le collège le plus proche se situe à Montpezat-sous-Bauzon, à Modèle:Unité. Pour les lycéens, les établissements scolaires se situent à Aubenas et Largentière. La Souche dispose d'une garderie périscolaire municipale ainsi qu'une cantine. Il y a également une nourrice agréée.

Santé

La Souche ne compte aucun professionnel libéral de santé, les plus proches exerçant à Jaujac (cinq kilomètres) et Thueyts (six kilomètres). La pharmacie la plus accessible est celle de Jaujac, cette municipalité abritant également une maison de retraite. Le service de soins le plus proche est le centre hospitalier d'Ardèche méridionale à Aubenas<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cet hôpital, situé à une vingtaine de kilomètres de La Souche, assure notamment les services médicaux d'urgence (SMU) et possède aussi un service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR).

Médias

La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :

  • L'Hebdo de l'Ardèche, hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité de tout le département de l'Ardèche ;
  • Le Dauphiné libéré, quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Aubenas - Privas - Vallée du Rhône.

Cultes

Fichier:Vue sur l'église du hameau de La Souche.JPG
Vue sur l'église Saint-Sauveur.

La Souche ne possède que des lieux de culte catholique, malgré sa situation au sein du Vivarais, province anciennement acquise dans sa majorité au Protestantisme<ref>Modèle:Lien web</ref>. La communauté catholique souchoise est rattachée au diocèse de Viviers, dont l'évêque actuel est François Blondel, et à la paroisse « Bienheureuse-Marie-Rivier en Val d'Ardèche », dont le siège est situé à Lalevade d'Ardèche. Cette paroisse dispose de deux lieux de culte au sein de la localité : l'église Saint-Sauveur de La Souche ; et l'église du hameau de Saint-Louis<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'église Saint-Sauveur accueille une messe mensuelle, le deuxième dimanche de chaque mois, contrairement à l'église de Saint-Louis qui n'en accueille pas<ref>Modèle:Lien web</ref>. La municipalité compte également deux cimetières, situés à proximité des deux églises municipales.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2009, le revenu net imposable moyen à La Souche s'élevait à 18 135 euros, niveau légèrement inférieur à celui de l'Ardèche (19 503 euros) et nettement plus bas que celui de la France métropolitaine (22 947 euros). Seuls 42,2 % des foyers étaient imposés à l'IRPP, contre 49,2 % dans le département et 55,5 % en France métropolitaine. La même année, le revenu fiscal de référence par ménage s'élevait à 15 458 euros.

Emploi

En 2009, le taux d'activité de la population âgée de 15 à 64 ans de La Souche s'élevait à 74,2 %. Seulement 26 % de cette population active travaille dans la localité, une grande partie travaillant dans l'aire urbaine d'Aubenas. Le taux de chômage de la commune s'élevait en 2009 à 15,3 %, à un taux plus élevé que celui du département. La commune compte un très fort taux de retraités par rapport aux personnes âgées de plus de 15 ans : 39,9 %, soit le double de la moyenne française (18,2 %). La Souche compte 37 actifs travaillant sur son territoire communal, dans 16 établissements actifs<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le domaine d'activité de ces entreprises, dont aucune ne compte plus de 10 salariés, comprend l'industrie, la construction, le commerce et les services. La structure des emplois à La Souche par catégorie socio-professionnelle est détaillée ci-dessous :

Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
La Souche 12,5 % 8,3 % 0 % 12,5 % 25 % 41,7 %
Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>

La structure des emplois à La Souche montre une surreprésentation nette des ouvriers et des employés. Un autre fait marquant est l'absence de cadres ou de professions intellectuelles. Les artisans et chefs d'entreprise compte pour 8,3 % et les agriculteurs pour 12,5 %. Seuls 54,1 % des actifs travaillant dans la municipalité ont le statut de salariés et 29,2 % des emplois sont à temps-partiel. La Souche fait partie des communes ardéchoises situées en zones de revitalisation rurale, permettant aux entreprises participant au développement du territoire de bénéficier d'exonérations fiscales sous certaines conditions<ref> Modèle:Lien web</ref>.

Agriculture

La commune possède encore une agriculture non négligeable, les agriculteurs représentant un huitième de la population active communale, soit cinq fois la proportion constatée en France métropolitaine. La Souche compte des castanéiculteurs et une confiturerie artisanale, employant deux salariés. On note également une production fruitière comprenant des cerises, des framboises et des myrtilles des marais<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le pastoralisme continue à exister avec la dernière transhumance d'Ardèche comptant aux alentours de Modèle:Unité qui passent l'estive sur les crêtes herbagées du Tanargue, principalement des moutons. Le territoire communal de La Souche fait partie de l'aire AOC du Picodon (fromage de chèvre) et des châtaignes d'Ardèche<ref>Modèle:Lien web</ref>. Quelques troupeaux de vaches pâturent également sur les pentes les moins fortes de l'ouest communal, principalement des races à viande. Une exploitation bovine est exploitée avec la certification agriculture biologique, avec vente directe au consommateur<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Industrie

La sériciculture fut, depuis les études d'Olivier de Serres au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une activité prospère pour l'Ardèche tant par la culture du mûrier et l’élevage de la graine, que par la transformation industrielle, avec le filage et le tissage de la soie. Le hameau de la Souche a longtemps possédé une magnanerie, comme dans de nombreuses vallées voisines, mais cette activité a périclité depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à cause des maladies comme la pébrine touchant les vers à soie et de la concurrence asiatique. Depuis, plus aucune industrie rattachée à la sériciculture n'est présente sur le territoire municipal. En 2007, la part de l'industrie dans l'emploi de la municipalité s'élevait à 14,3 %, soit à un niveau plus élevé que celui du département (9,5 %). Le domaine de la construction apparait sur-représentée par rapport aux moyennes locales et nationales<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Secteur tertiaire

Modèle:Article connexe

Fichier:Croix -de Bauzon.JPG
Station de ski de la Croix de Bauzon.

La principale activité tertiaire est le tourisme, principalement l'été, sous forme de chambres d'hôtes et de locations de gîtes, La Souche ne possédant plus d'hôtel. La commune comporte 14 gîtes labellisés gîtes de France et compte aussi des gîtes municipaux, notamment au lieu-dit Monflat<ref>Modèle:Lien web/.</ref>. Le tourisme vert est valorisé par l'adhésion de la localité au parc naturel régional des Monts d'Ardèche et sa présence sur la route touristique du Tanargue, via la route départementale Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune profite aussi indirectement de la proximité des stations thermales ardéchoises de Neyrac-les-Bains, Vals-les-Bains et Saint-Laurent-les-Bains, toutes trois situées à moins de vingt kilomètres de La Souche. Un camping 2 étoiles est situé à proximité du Lignon, deux kilomètres en aval des Azagades, au lieu-dit les Chambons.

Il existe également un tourisme hivernal avec la station de ski alpin de la Croix de Bauzon, possédant un enneigement et donc une activité aléatoire selon les années. De surcroît, la proximité relative de la mer Méditerranée entraine le plus souvent dès le début du printemps une fonte rapide des neiges et donc la quasi-impossibilité de profiter des vacances de Pâques. La station est menacée à long-terme par le réchauffement climatique, comme de nombreuses stations de ski du Massif central. En pleine saison hivernale, la station de ski emploie jusqu'à une vingtaine de salariés, majoritairement saisonniers. Certains de ces emplois étant occupé par des agriculteurs pouvant ainsi augmenter leurs revenus<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Souche possède une épicerie et un bar ouvert principalement l'été, situés dans le chef-lieu, sur le tracé de la route départementale D19. Le village ne compte aucun marché, le plus proche se situant à Jaujac.

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

La Souche ne compte aucune construction classée aux monuments historiques, seule l'école communale actuelle étant mentionnée dans les archives culturelles comme représentative de l'habitat lyonnais de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'école a été bâtie en 1894, quatre années après que l'ancienne école du hameau de la Souche eue été emportée par la crue historique du Lignon. L'école est située dans le même corps de bâtiment que la poste.

Les principaux lieux et centres d'intérêts de la localité sont :

Vie locale

Services Publics

La Souche bénéficie de quelques services publics à savoir un bureau postal (sans partie bancaire) et une école maternelle et primaire, récemment agrandie grâce au déménagement de la mairie dans un autre bâtiment plus récent<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Équipements sportifs

Modèle:Article détaillé

Fichier:Piste taranis.jpg
Vue partielle sur le domaine skiable de la Croix de Bauzon.

L'étendue du territoire et la diversité des reliefs communaux permettent la pratique de nombreux sports. La Souche accueille la station de sports d'hiver de la Croix de Bauzon, qui dispose d'un domaine de ski alpin comportant neuf pistes et d'un circuit de ski de fond<ref>Modèle:Lien web</ref>. La station est partagée entre les deux communes de Borne et La Souche et sous la gestion du Syndicat mixte de la Montagne Ardéchoise (« SMA »)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Lignon permet la pratique du kayak<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le parcours est classé difficile et praticable seulement au printemps et en automne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Lignon accueille aussi un site de canyoning près de la cascade et du rocher du Pissard et d'un bassin de baignade avec plage aménagée sur les berges, au niveau de la Souche<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune recense de nombreux sentiers de randonnée pédestre, au départ de la Souche, Saint-Louis et d'autres lieux-dits, à destination des massifs environnants. Le chemin de randonnée à pied appelé « Taranis Arga », inauguré le Modèle:Date, a été financé par le parc naturel régional des Monts d'Ardèche, avec la contribution des communes de La Souche et de Borne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les parois rocheuses abritent aussi un site d'escalade<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le col de la Croix de Bauzon est emprunté par la course cycliste de l'Ardéchoise, lors des parcours de « La Loire » et des « Hautes-Terres ». Certains sentiers communaux permettent en outre la pratique du VTT. La municipalité dispose également d'un terrain de basket, de terrains de tennis en terre battue et de terrains de pétanque.

Médias et Télécommunications

Étant donné son bassin de population réduit, La Souche ne possède aucune rédaction ou agence locale de presse écrite. La presse quotidienne régionale et nationale est disponible via un point de vente sur la commune. La presse néerlandophone est également présente l'été, à l'adresse des nombreux touristes.

Après avoir été jusqu'au milieu des années 2000 une zone blanche, La Souche bénéficie au niveau du chef-lieu d'une couverture des principaux opérateurs de téléphonie mobile grâce à l'implantation d'un relais commun à plusieurs opérateurs, avec aide du conseil général de l'Ardèche. La couverture du territoire n'est pas complète et de nombreux points communaux sont hors de portée. Les antennes-relais dans les zones rurales à très faible densité comme la Cévenne ardéchoise n'ont pas le niveau d'utilisation requise pour assurer leur rentabilité sans subvention publique, le relief et la faible accessibilité des points hauts engendrant de surcroit des coûts d'installation et de maintenance des relais bien plus élevés qu'en plaine<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'ensemble du hameau du chef-lieu, ainsi que les lieux-dits proches de Jaujac, sont desservis par l'ADSL, grâce à la présence près de la mairie d'un NRA, dont le nom technique est « SOU07 »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les écarts éloignés de plus de trois kilomètres de la mairie n'ont par contre pas accès au haut-débit.

Festivités et événements culturels

  • Fête des fleurs, en mai, organisée par l'association « les jardins de Vissac » ;
  • Transhumance annuelle mi-juin, les troupeaux de moutons rejoignent leur estive sur les landes du Tanargue ;
  • Kermesse de l'école, dernier samedi de juin, organisée par « l'amicale laïque » ;
  • Vide-greniers fin juillet ;
  • Fête votive en août, le premier dimanche du mois.
Fichier:Panorama depuis le col de la Croix de Millet.JPG
Vue sur La Souche : au premier plan le massif du Tanargue avec le mont Aigu (Modèle:Unité), en arrière-plan le serre de la Croix de Bauzon et le rocher d'Abraham (Modèle:Unité).

Annexes

Bibliographie

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Compléments

Articles connexes

Liens externes

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