Seine-Saint-Denis

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Modèle:Infobox Subdivision administrative

La Seine-Saint-Denis<ref name=leg/> (prononciation : Modèle:MSAPI) est un département français limitrophe de Paris (nord-est) et inclus dans la métropole du Grand Paris. Il appartient à la petite couronne de la région Île-de-France. L'INSEE et La Poste lui attribuent le Modèle:Nobr.

Les habitants de la Seine-Saint-Denis se nomment les Séquano-Dionysiens.

Géographie

Fichier:Petite couronne.svg

Modèle:Article détaillé

La Seine-Saint-Denis est située au nord-est de Paris. Sa superficie est de Modèle:Unité, ce qui en fait l'un des plus petits départements français. La Seine-Saint-Denis forme avec les deux autres petits départements limitrophes de Paris (les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne) la petite couronne de la région parisienne.

Elle est située dans le Bassin parisien et comprend une part importante du Pays de France. Le département est essentiellement constitué par un bas plateau, la Plaine de France, structuré par les larges vallées de la Seine et de la Marne et surmonté par un relief de buttes-témoins, avec le plateau de Romainville, culminant à Modèle:Unité aux Lilas, prolongement oriental de la colline de Belleville - Ménilmontant, le plateau de Vaujours, culminant à Modèle:Unité de hauteur, et le plateau d'Avron (Modèle:Unité), qui matérialisent l'extrémité du massif de l'Aulnoye ou celle du plateau de la Brie. Ces derniers sont séparés par les dépressions de Gagny et de Rosny-sous-Bois, qui correspondent à un ancien lit de la Marne. Au nord du département se trouve la Butte-Pinson, qui annonce les premiers contreforts du plateau de Montmorency<ref name="Atlas2003">,Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Gérard MOTTET, Géographie physique de la France, Paris, PUF, coll. Premier Cycle, 1993</ref>.

Géologie

Modèle:Article détaillé

La géologie du département est celle, sédimentaire, du Bassin parisien. Une succession d'horizons argilo-marneux s'intercalent dans des formations marno-calcaires, ou calcaires (comme les calcaires de Saint-Ouen-sur-Seine ou ceux de Brie), souvent gypseuses, qui ont longtemps été exploitées dans des carrières de pierre à plâtre à ciel ouvert ou en galerie (à Romainville, Rosny-sous-Bois ou Gagny, par exemple)<ref name="Atlas2003"/>. Aujourd'hui, seuls les gypses du massif de l'Aulnoye, sur le plateau dominant Vaujours et Coubron, font encore l'objet d'une exploitation destinée aux usines Placoplatre de Vaujours.

Hydrographie

Modèle:Article connexe

Le département est limité au nord-ouest par la Seine, à la hauteur de la boucle de Gennevilliers. Il est traversé par la Marne dans son extrémité sud-est. Deux canaux construits au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par la Ville de Paris, le canal de l'Ourcq et le canal Saint-Denis, et le canal de Chelles inauguré en 1865 pour faciliter la navigation de Vaires-sur-Marne à Neuilly-sur-Marne, l'irriguent également.

Le département compte de nombreux ouvrages de canalisation ou de bassin de rétention des eaux de pluie. Un des derniers secteurs non aménagés à Gagny autour du ru Saint-Baudile est mis en chantier en 2022 pour une livraison en 2024<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Modèle:Article détaillé Le climat de la Seine-Saint-Denis est semblable au climat de Paris. Le département, comme toute l'Île-de-France, est soumis à climat de type océanique dégradé, l'influence océanique l'emportant sur celle continentale. De manière générale, les étés sont plutôt frais. (Modèle:Tmp en moyenne), et les hivers sont plutôt doux (Modèle:Tmp en moyenne) avec des pluies de même importance en toute saison (en hauteur de précipitations) et des pluies plus faibles (Modèle:Unité) que sur les côtes.

La localisation du département au sein de l'espace très densément urbanisé de l'agglomération parisienne explique une très légère élévation de la température d'un ou deux degrés en fonction des conditions climatiques par rapport aux zones rurales d'Île-de-France, en particulier par temps calme et anticyclonique. Cet écart est particulièrement notable au lever du jour, et a tendance à s'accentuer au fil des années. La température moyenne annuelle est de Modèle:Unité, le mois le plus le froid est janvier avec +Modèle:Unité ; les mois les plus chauds sont juillet et août avec +Modèle:Unité (moyenne journalière). Le nombre moyen de jours où la température dépasse Modèle:Unité est de 43, dont 9 au-delà de Modèle:Unité.

Fichier:Nuvola apps kweather.png  Relevés des températures, des précipitations et de l'ensoleillement au Bourget (Seine-Saint-Denis) 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group="Note">Les valeurs d'insolation sur la période 1961/1990 (héliographes Jordan puis Campbell-Stokes) présentent des écarts de mesure avec celles relevées depuis l'implantation des héliographes à fibre optique Cimel.</ref>
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures minimales moyennes (°C) 0,9 1,3 2,9 5 8,3 11,2 12,9 12,7 10,6 7,7 3,8 1,7 6,6
Températures moyennes (°C) 4 4,5 7,3 9,7 13,7 16,5 18,9 18,8 15,5 11,5 7 5 11,9
Températures maximales moyennes (°C) 6 7,6 10,8 14,4 18,2 21,5 24 23,8 20,9 16 10,1 6,8 15
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 54.3 46.1 53.5 46.5 63.3 57.8 53.6 51.6 53.8 55.5 55.8 55.6 647.3
Moyennes mensuelles d'ensoleillement (h) 55.6 87.5 129.4 172.8 201.4 218.8 239.1 221.1 173.3 125.8 75.2 50.6 1749.5

Histoire

Modèle:Article détaillé

Fichier:Département de la Seine - 1968.svg
Ancien département de la Seine dont une partie a permis de créer la Seine-Saint-Denis (en vert Modèle:Carré couleur).

Le département de la Seine-Saint-Denis a été créé le Modèle:Date, en application de la loi du Modèle:Date<ref>Loi du 10 juillet 1964 sur www.legifrance.fr</ref>, par le décret d'application du Modèle:Date, à partir de la partie nord-est de l'ancien département de la Seine (24 communes formant jusqu'au 31 décembre 2016 les arrondissements de Bobigny et de Saint-Denis) et d'une petite portion de celui de Seine-et-Oise (16 communes formant la majeure partie de l'actuel arrondissement du Raincy).

Il hérite du code postal « 93 », autrefois dévolu au département de Constantine<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sa préfecture est Bobigny. La Seine-Saint-Denis possède un riche patrimoine archéologique.

Archéologie

Le territoire de la Seine-Saint-Denis compte plus de Modèle:Unité archéologiques, les plus remarquables se trouvent à Saint-Denis ainsi qu'à Tremblay-en-France, qui compte 20 % des sites sur son seul territoire. Une agglomération antique a été découverte à Gournay-sur-Marne et des vestiges de faune du paléolithique dans les sablières de Montreuil en 1860. Des sépultures néolithiques sont mises au jour à Neuilly-sur-Marne. Les plus anciennes traces de la présence humaine sont deux bifaces réalisés par homo erectus il y a Modèle:Unité, exhumés respectivement à Neuilly-sur-Marne et Noisy-le-Sec<ref name="archéologie">Modèle:Lien web</ref>.

Des outils attribuables aux chasseurs du paléolithique moyen montrent une présence à Clichy-sous-Bois, Saint-Ouen, Tremblay-en-France et Villepinte vers de 150 000 à Modèle:Unité avant notre ère. Des vestiges d’habitat de l'âge du bronze et l'âge du fer, la période de Hallstatt ; Gournay-sur-Marne et Saint-Denis<ref name="archéologie"/>. Des traces des Gaulois sont repérées à Bobigny et de Saint-Ouen. Des fouilles importantes de Saint-Ouen, Bobigny et Gournay-sur-Marne, témoignent d’une densification notable de l’habitat à partir du IVe Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle<ref name="archéologie"/>.

Création du département

Modèle:Article détaillé La création du département (familièrement appelé le 93, ou le 9-3), qui répondait à l'origine à la disparition des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise, et à la dissolution du District de Paris, a été motivée par le souhait plus ou moins implicite du pouvoir politique de l'époque de cantonner dans un espace déterminé ce qui pouvait constituer un obstacle majeur à la mise en œuvre de la politique gaulliste, c'est-à-dire la présence du Parti communiste français. En effet, celui-ci, grâce à son influence dans les communes de la ceinture rouge de la petite couronne de Paris où il s'était implanté dès les élections municipales de 1935, avait réussi à plusieurs reprises à exercer la présidence du conseil général de la Seine.

La Seine-Saint-Denis était vue comme la concession tacite d'un territoire donné à la principale force politique d'opposition de l'époque.

Par voie de conséquence, elle permettait d'envisager que les deux autres départements constitués dans la proche banlieue (Hauts-de-Seine et Val-de-Marne) échapperaient à l'influence de cette même force d'opposition, tout en bénéficiant des programmes les plus déterminants d'aménagement urbain (La Défense pour les Hauts-de-Seine notamment, ou encore le secteur de la « nouvelle ville » de Créteil)<ref>Modèle:Pdf Claude Cottour, Du District à la Région Île-de-France, DREIF, septembre 2008.</ref>. Cependant, comme pour les deux autres départements de la petite couronne, le subtil découpage territorial était organisé de telle sorte que ce qui avait constitué pour l'essentiel la ceinture rouge depuis l'époque du Front populaire (les anciennes communes du département de la Seine) soit « tempéré » par adjonction de communes issues de la Seine-et-Oise, réputées a priori moins portées à choisir des élus de gauche, et surtout communistes, pour les représenter<ref>Source : Blandine Seigle, la fin d'une histoire communiste, article paru dans le quotidien Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis, du 20 mars 2008</ref>.

Transports

Modèle:Article détaillé Modèle:Article connexe

La voirie

Le département fait partie de l'agglomération parisienne et bénéficie de son important réseau national d'infrastructures de transport routier, avec notamment les autoroutes A1 et A4, ainsi que le boulevard périphérique de Paris. S'y rajoutent les autoroutes urbaines maillant le territoire que sont les A3, A86, A103 et A104.

Le département est également desservi par les routes nationales RN 1, RN 2, RN 3.

Transport ferroviaire

Modèle:Article connexe

Fichier:Marmuse 6 - PRE SAINT GERVAIS - La Mairie et la Place.jpg
Ancien tramway au Pré-Saint-Gervais.
Fichier:Île-Saint-Denis 93.jpg
L'Île-Saint-Denis encadrée par deux bras de la Seine.

Le département de la Seine-Saint-Denis est traversé par d'importants faisceaux ferroviaires, avec notamment les lignes Paris - Lille, La Plaine - Hirson, Paris - Strasbourg et Paris - Mulhouse, ainsi que par la Ligne de Grande Ceinture. Sauf cette dernière, dévolue au trafic de marchandises, les autres lignes accueillent des services TGV, grandes lignes, Transilien et RER. Le département accueille la première ligne de tramway moderne en Île-de-France, le Modèle:Tramway d'Île-de-France/correspondances avec intitulé, ouvert en 1992, et plusieurs projets sont actuellement en cours d'étude. Certaines extrémités du métro de Paris desservent également des communes de la Seine-Saint-Denis.

Métro

8 lignes et 20 stations de métro :

RER

5 lignes du RER :

Transilien

2 lignes du Transilien :

Plusieurs lignes concernent la Seine-Saint-Denis dans le cadre du projet du « Grand Paris Express », alors que les travaux préparatoires au prolongement de la ligne 11 du métro ont débuté le Modèle:1er juin 2015. En outre, le T11 express (ex-« Tangentielle Nord »), nouvelle ligne de tram-train dont l'exploitation a été confiée à Transkeo, filiale de la SNCF-Transilien et de Keolis, a été mise en service le Modèle:1er juillet 2017 sur le tronçon allant d'Épinay-sur-Seine au Bourget (soit Modèle:Unité), desservant 7 gares<ref>Modèle:Lien web</ref>. À terme, la ligne devrait être prolongée, en Seine-Saint-Denis, jusqu'à Noisy-le-Sec et, à l'ouest, jusqu'à Sartrouville.

Tramway

6 lignes de tramway :

Projets de nouvelles dessertes

Modèle:Événement à venir

Des prolongements sont en cours ou envisagés sur le département.

Transport fluvial

Le département est traversé par cinq voies d'eau : le canal de l'Ourcq, le canal Saint-Denis, le canal de Chelles, la Seine et la Marne. Il n'existe toutefois pas de port important en Seine-Saint-Denis, le port de Gennevilliers étant situé dans les Hauts-de-Seine, sur la rive opposée d'Épinay-sur-Seine.

Transport aérien

Le département dispose du système aéroportuaire parisien géré par le Groupe ADP, et accueille l'aéroport du Bourget, réservé à l'aviation d'affaire, ainsi qu'une partie de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Ces deux aéroports internationaux génèrent environ Modèle:Nombre directs, bien que la grande majorité (Modèle:Nombre) proviennent du second aéroport, situé également dans le Val-d'Oise<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Économie

Modèle:Article détaillé

Ancienne terre agricole

Du milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle jusqu'au début des années 1960 et avant de céder la place à l'urbanisation, la Plaine des Vertus (de Saint-Denis à Bobigny) est la plus vaste plaine légumière de France, qui alimente notamment les commerces des Halles de Paris. La technique de culture sur les « marais », intensive, permet de récolter une trentaine de variétés de légumes (pommes de terre, choux, oignons, salades...). Selon l'exploitant René Kersanté, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Avant l'accélération de l'urbanisation des années 1960, d'importantes zones maraîchères existaient aussi dans le sud-est de la Seine-Saint-Denis, notamment à Rosny-sous-Bois (une partie du musée municipal de la ville est consacrée à la vie des maraîchers), Neuilly-sur-Marne et Noisy-le-Grand, cependant que les plus vastes terres agricoles du département, zones de grande culture (céréales, pomme de terre, betterave à sucre), recouvraient sa partie nord-est, dans la Plaine de France (parties septentrionales du Blanc-Mesnil, d'Aulnay-sous-Bois, de Sevran, de Villepinte et de Tremblay-en-France), où des corps de ferme subsistent encore au cœur des « vieux-pays » de ces communes<ref>L'agriculture en Seine-Saint-Denis, sur le site internet de l'Office de tourisme de la Seine-Saint-Denis</ref>.

Les dynamiques

Malgré son taux de chômage (11 % en moyenne en 2021 <ref>Modèle:Lien web.</ref>), la Seine-Saint-Denis est un département dynamique, bien que ses domaines d'excellence soient parfois méconnus.

C'était, en 2013, le département français dans lequel on avait créé le plus d'entreprises (15 567) par rapport au nombre d'entreprises existantes, avec un taux de création de 18,7 %, devant la Gironde et le Val-de-Marne<ref>Le Parisien, 7 février 2015, consulté le 24 novembre 2016</ref>.

De ce fait, le département, qui reste sensiblement plus marqué par le chômage (Modèle:Nombre d'emploi recensés par Pôle emploi dans la catégorie A en octobre 2021) que les autres départements franciliens, voit celui-ci baisser

Le PIB de la Seine-Saint-Denis s'élève en 2005 à Modèle:Nobr d'euros<ref>Insee - Produit intérieur brut par département (PIB) à prix courants en 2005</ref>, ce qui fait du département le Modèle:7e français pour la richesse produite ; le PIB par habitant (38 900 par tête) situe le département à la 7ème place de ce point de vue . En revanche, en rapportant ce PIB à chaque emploi, on constate que le département se situe au Modèle:4e national, avec une productivité moyenne supérieure à la moyenne nationale.

Le département de la Seine-Saint-Denis a également été choisi pour accueillir le village olympique et des épreuves des Jeux olympiques d'été de 2024 comme la boxe et les épreuves de tir.

Fichier:Paris-Nord 2 - Vue aerienne 02.jpg
Parc d'activités international Paris-Nord 2

Les pôles économiques

Fichier:Bobigny - Chambre de Commerce et d Industrie 01.jpg
Chambre de Commerce et d'Industrie de Bobigny.
Fichier:Les Pavillons-sous-Bois - Zone industrielle de la Poudrette 01.jpg
Le département compte de nombreuses zones d'activité, tertiaires, ou à destination de PME-PMI sur l'ensemble du département. La logistique est également très présente. Ici zone industrielle des Pavillons-sous-Bois.
Fichier:AUBERVILLIERS - Sté des Aciéries de Longwy.JPG
Le département a été un haut lieu de l'industrie lourde française avant sa désindustrialisation, à partir des années 1970.
Ici, un site industriel à Aubervilliers au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Le département dispose de six grands pôles économiques :

Les implantations

La Seine-Saint-Denis a longtemps gardé l'image d'un département voué à l'activité industrielle, ce qu'elle fut effectivement. La Plaine Saint-Denis, par exemple, située sur les communes de Saint-Denis, Saint-Ouen-sur-Seine et Aubervilliers, demeura jusqu'au début des années 1970 la plus grande zone industrielle de France, voire d'Europe. La présence de terrains plans disponibles à bon marché à proximité de Paris et d'infrastructures de transport permettant l'acheminement de produits pondéreux (voies navigables comme la Seine et les canaux de l'Ourcq et Saint-Denis, voies ferrées en partance des gares de l'Est et du Nord, lignes de desserte plus locale comme celles de la Grande Ceinture ou des Grésillons) ont favorisé l'implantation d'industries lourdes (usines à gaz, centrales thermiques produisant de l'électricité, métallurgie lourde, chimie…) ou plus diversifiées (parachimie, constructions mécaniques et électriques, fabrication de matériels de transports, équipementiers de l'automobile, industries du tabac, industries agro-alimentaires, imprimeries, etc.), ainsi que des activités de stockage (docks de Saint-Ouen, Magasins Généraux de la Plaine-Saint-Denis). Durant les années 1960 et au début des années 1970, l'implantation de nouvelles zones industrielles en relation avec le développement aéroportuaire (Le Bourget, puis Paris-Charles-de-Gaulle) donne une impulsion au secteur de la logistique (Garonor), tandis que la croissance urbaine au centre et à l'est du département est accompagnée par l'essor de nouvelles activités qui ne sont plus seulement industrielles (comme le transfert à Aulnay-sous-Bois des usines Citroën du quai de Javel), mais aussi tertiaires : centres commerciaux d'envergure à Bobigny, Rosny-sous-Bois, Aulnay-sous-Bois et Sevran notamment, services aux entreprises, services administratifs (Bobigny).

Cependant, la construction des premières tours de bureaux à Saint-Denis (Tour Pleyel), Bagnolet (Tours Mercuriales) ou à Montreuil et le développement des services administratifs à Bobigny ne suffisent pas à enrayer la crise de l'emploi qui affecte le département du milieu des années 1970 au milieu des années 1990 en raison de sa profonde désindustrialisation. La succession des fermetures d'usines entraîne alors le développement des friches industrielles. Toutefois, la Seine-Saint-Denis connaît depuis lors une profonde mutation économique, favorisée par la conjonction des efforts publics locaux (municipalités, conseil général, entrepreneurs locaux), régionaux (SDRIF) et nationaux (État), ainsi que par un contexte de moindre cherté relative du foncier et de l'immobilier par rapport à Paris ou à certains espaces de la proche banlieue ouest. L'essor économique est manifeste dans les communes limitrophes de Paris, ainsi qu'à Rosny-sous-Bois, à Noisy-le-Grand (secteur de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée) et dans le nord-est du département, dans l'orbite de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.

Des friches industrielles retrouvent une nouvelle vie dans les années 2010 comme les Grands Moulins de Pantin avec BNP Paribas, Babcock à La Courneuve avec un important centre fiduciaire de la Banque de France ou Magasins généraux de Pantin qui accueillent en 2016 l'agence de publicité BETC. Le comité départemental du tourisme développe une politique de mise en valeur de son patrimoine historique et industriel<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ainsi, si le principal établissement productif du département en matière d'emplois était l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois avec un effectif de Modèle:Unité en 2009<ref>PSA Peugeot-Citroën - Site d'Aulnay</ref>, l'usine a définitivement fermé en 2014. Aussi, désormais, le premier établissement appartient au secteur tertiaire avec le campus SFR à Saint-Denis, avec environ Modèle:Unité en 2015. Toutefois, le groupe annonce en 2017 son redéploiement vers Paris avec les autres activités d'Altice<ref>Modèle:Lien web</ref>. Parmi les autres entreprises de la Plaine, on trouve la compagnie d'assurances Generali, installée depuis 2003 sur le site du Landy à Saint-Denis (Modèle:Unité), les trois établissement du groupe Generali employant au total Modèle:Unité à Saint-Denis en 2011<ref>Insee - APUR, Fiche pôle d'emploi de Saint-Denis, consulté le 3 mai 2014</ref> –, le troisième établissement étant BNP-Paribas Securities Services, installé depuis octobre 2009 dans les anciens Grands Moulins de Pantin (Modèle:Unité), et signe de l'évolution du territoire. D'ailleurs, la BNP est désormais le premier employeur privé du département (Modèle:Unité au total, y compris les agences de proximité)<ref>BNP Paribas, Communiqué de presse du 21 octobre 2009</ref>.

La Seine-Saint-Denis est aussi en position de force dans le domaine du commerce textile, des services à l'industrie aéronautique et aéroportuaire, des biotechnologies, des matériels de transport, des éco-industries.

Pour autant, les évolutions les plus récentes affectent d'autres champs d'activité que les activités industrielles historiques du département. Ainsi en est-il de l'implantation du groupe d'assurances Generali, comptant plus de Modèle:Unité sur son nouveau site de la Plaine Saint-Denis, de celle des services d'EDF dans le quartier Pleyel. Malgré la crise financière de 2008, plusieurs programmes immobiliers ont continué de trouver preneur vers Saint-Denis, Villepinte et à proximité du Bourget, le territoire proposant des immeubles neufs et de qualité à un coût moindre que l'ouest parisien<ref>« Immobilier d'entreprise; le 93 séduit malgré la crise », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, 4 décembre 2008, page III.</ref>. Dans un autre ordre d'idées, le Ministère de l'Économie et des Finances entend implanter des services plus importants sur le site de Noisy-le-Grand, tandis que le groupe Air France a choisi de s'implanter à Tremblay-en-France.

Dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le territoire est une terre de cinéma avec Georges Méliès en 1897, Charles Pathé en 1904, puis le Montreuillois Émile Reynaud, inventeur du praxinoscope et précurseur du dessin animé. De nombreuses entreprises du cinéma, de la télévision et du son s'y installent : Cité du cinéma de Luc Besson, AB Groupe, Dubbing Brothers, les studios de cinéma aux Entrepôts et Magasins généraux de Paris à La Plaine Saint-Denis, Studios SETS à Stains, le label Vogue et les Laboratoires Éclair à Épinay-sur-Seine Modèle:Etc.<ref name="Lopez">Modèle:Lien web</ref>. Le Pôle Média Grand Paris, autre cluster au chiffre d’affaires cumulé de Modèle:Nobr d’euros en 2016 (pour 85 entreprises, Modèle:Nombre : dont Modèle:Nombre et 869 intermittents. Il est le leader français pour l’activité de tournage plateau : 75 % de l’offre régionale et 55 % de l’offre nationale<ref name="Lopez"/>. Le territoire abrite beaucoup d'entreprises du secteur du multimédia, de l'animation et du jeu vidéo Ubisoft, HEOPS atelier, Moviken, Neko Entertainment… Lfilière est accompagné depuis juillet 2005 par la mise en place du pôle de compétitivité Cap digital qui comprend les domaines de l’Image, du Multimédia et Vie Numérique. Il associe les pouvoirs publics, les laboratoires de recherche et les entreprises afin de développer des zones d’excellence. Modèle:Quand, 30 entreprises internationales (EADS, Thales, Siemens, Thomson, Alcatel, INA, Fujitsu…), 200 PME, 30 universités et écoles d’ingénieurs, 50 laboratoires de recherche sont impliqués dans ce projet.

Le département, déjà au Modèle:7e des départements par le PIB en 2008, a l'avantage d'une population jeune et propose un immobilier d'entreprise abordable et moderne<ref>« La Seine-Saint-Denis se dote d'une agence pour séduire les entreprises », Le Parisien, supplément économie, 8 décembre 2008.</ref>. Il reste toutefois à améliorer les qualifications et à mettre en adéquation les formations supérieures et professionnelles des populations séquano-dionysiennes avec l'offre nouvelle d'emplois, car cette dernière ne bénéficie que partiellement aux habitants du département, d'où un accroissement des migrations pendulaires de travail et le maintien sur place d'un taux de chômage plus élevé que les moyennes régionale et nationale.

En 2016, le Conseil régional d'Île-de-France annonce l'implantation de son siège à Saint-Ouen-sur-Seine en 2018 suivant un mouvement d'arrivée d'administrations initié par le Commissariat général à l'égalité des territoires (CGET), dépendant du Premier ministre et chargé, entre autres, de la politique de la ville, qui a regroupé ses Modèle:Unité à Saint-Denis-Pleyel en 2014. Des agences d'État s'étaient déjà précédemment installées à Saint-Denis : Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM, 1993), l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes, depuis 2005), la Haute Autorité de santé (HAS, 2005), ou l'Établissement français du sang (EFS, 2006) et l'Association française de normalisation (AFNOR, depuis 2001). Par ailleurs, l'agence régionale de santé d'île-de-France (ARS), la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi d'île-de-France (Direccte, 2011) et Modèle:Unité du ministère de la Justice sont, eux, installés à la porte d'Aubervilliers, alors que les Archives nationales se trouvent à Pierrefitte depuis 2013 et celles du Quai d'Orsay à La Courneuve depuis 2009<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Principales communes en matière d'emploi
Commune Nombre d'emplois
Saint-Denis 88 808
Montreuil 56 848
Saint-Ouen-sur-Seine 36 793
Aubervilliers 34 052
Bobigny 30 127
Pantin 29 842
Noisy-le-Grand 27 918
Aulnay-sous-Bois 27 755
Tremblay-en-France 25 227
Villepinte 16 168
Nombre d'emplois dans la zone au Modèle:1er janvier 2020<ref>Insee - Recensement de la population de 2020 - Population active, emploi et chômage en 2020, Tableaux EMP T5</ref>.

Démographie, population et logement

Modèle:Article détaillé

Évolution démographique

Modèle:Population de France/sectionSelon les dernières estimations de l'INSEE, la population s'élève à 1 670 149 habitants au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Tours rue de la capsulerie - 2006.JPG
La Seine-Saint-Denis a accueilli de nombreux habitants, à la suite de l'exode rural, de l'indépendance des anciennes colonies, des besoins en main-d'œuvre de l'industrie.
Les besoins en logement ont souvent été couverts par la construction des grands ensembles, nombreux sur le territoire départemental.
Les tours de la rue de la Capsulerie à Bagnolet.
Fichier:GODNEFF 500- DUGNY - Les HBM.JPG
Une des premières formes de logement social dans le département : la réalisation de cités-jardins dans les années 1920.
La cité de l’Eguillez à Dugny.
Fichier:VILLETANEUSE Inauguration espaces publics PUU.JPG
De nombreux projets de rénovation urbaine ont lieu ou sont programmés en Seine-Saint-Denis, visant à transformer des quartiers en profondeur. L’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) en est l’investisseur majeur.
Ici, l'inauguration des nouveaux espaces publics de la cité Allende à Villetaneuse en 2007.

La mortalité infantile y est l'une des plus élevées de France métropolitaine (Modèle:Unité en 2011-2013<ref>Insee - Mortalité et espérance de vie - comparaisons départementales, consulté le 18 janvier 2016</ref>, alors qu'elle est en moyenne de Modèle:Unité en France métropolitaine et de Modèle:Unité en Île-de-France). Cette mortalité infantile continue néanmoins de baisser (elle était de Modèle:Unité en 2008). Par ailleurs, la Seine-Saint-Denis possède le taux de fécondité le plus élevé de France métropolitaine avec Modèle:Nobr par femme<ref>Modèle:Article</ref>. Ceci est notamment dû à la forte proportion d'immigrés (28,4 % en 2012), notamment en provenance de pays en développement dont la fécondité est relativement plus élevéeModèle:Référence nécessaire.

Communes les plus peuplées

La Seine-Saint-Denis a la particularité d'être l'un des quatre départements métropolitains, avec la Seine-Maritime, le Rhône et les Bouches-du-Rhône (auxquels il faut ajouter la Réunion en outre-mer) à posséder deux communes de plus de Modèle:Nombre, en l'occurrence, Saint-Denis et Montreuil. Modèle:Composition Division de France

Étrangers et immigrés

La part importante de population immigrée est par ailleurs particulièrement ancienne, constituant un des aspects de l'identité départementale. En effet, dès le développement industriel de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les communes de l'actuelle Seine-Saint-Denis accueillent des populations de travailleurs immigrés.

L'ensemble des grandes vagues d'immigration, notamment après chacune des guerres mondiales, s'est manifesté en Seine-Saint-Denis : Espagnols et Italiens entre 1920 et 1940 ; Nord-Africains après la Seconde Guerre mondiale, Portugais et encore plus récemment Chinois, Turcs ou Africains des pays situés au Sud du Sahara. Ce mouvement a accompagné l'arrivée massive d'immigrés intérieurs au pays (Bretons, Basques, Limousins, Auvergnats, Flamands, Lorrains, Hainuyers ou Alsaciens) venus travailler dans les industries parisiennes jusqu'au début des années 1970.

Cette diversité d'origine est aujourd'hui entrée dans une nouvelle phase, faisant notamment de la population séquano-dionysienne l'une des plus métissées du pays.

Les données du recensement général de la population 1999 étaient les suivantes : le département comptait un peu moins de 1 383 000 habitants, dont près de 260 000 (18,8 %) étaient de nationalité étrangère (dont plus de 40 000 nés en France) et plus de 126 000 des Français par acquisition, c'est-à-dire ayant été naturalisés.

Par ailleurs, le département comptait en 2008, entre autres spécificités, près de Modèle:Nombre nées dans les départements d'outre-mer, soit 257,2 pour Modèle:Nombre, chiffre sans équivalent en France métropolitaine<ref>Insee Première Modèle:N°. Modèle:Nombre vivent en métropole. février 2012</ref>. Le Val-de-Marne venait en deuxième position, avec 221,8 « Domiens » pour Modèle:Nombre, soit Modèle:Nombre, alors que Paris ne comptait par exemple qu'un peu plus de Modèle:Nombre et les Hauts-de-Seine, département de population comparable, un peu plus de 23 000.

Les données du recensement de 2015 indiquent un accroissement du nombre et de la proportion d'étrangers (Modèle:Nombre, soit 23,23 % de la population du département)<ref>Insee - Résultats du recensement de la population 2015 - Population par sexe, âge et nationalité en Seine-Saint-Denis, consulté le 15 juillet 2018</ref> et du nombre de Français par acquisition (207 287). Les immigrés sont au nombre de 472 951 et représentent 29,70 % de la population de la Seine-Saint-Denis en 2015, proportion la plus élevée de tous les départements de France métropolitaine<ref>Insee - Résultats du recensement de la population de 2015 - Population de la Seine-Saint-Denis par sexe, âge et situation quant à l'immigration, consulté le 15 juillet 2018</ref>. Les populations en provenance du Maghreb forment le principal groupe d'immigrés (151 243 en 2015), dont 82 907 originaires d'Algérie, 49 463 du Maroc et 26 060 de Tunisie, devant les immigrés venus du reste de l'Afrique (107 662), dont le nombre est en forte augmentation – la principale communauté vient du Mali (20 859) –, et ceux venus du reste de l'Europe (94 011). Les personnes originaires du Portugal forment le principal groupe d'immigrés européens en Seine-Saint-Denis (32 434 en 2015), devant celles en provenance de Roumanie (15 688). Les immigrés en provenance d'Asie étaient au nombre de 93 773 en 2015, dont 18 615 du Sri Lanka, 18 170 en provenance de Turquie et 16 638 de Chine.Modèle:Nombre sont originaires d'Haïti<ref>Insee - Les immigrés en Seine-Saint-Denis par sexe, âge et pays de naissance - Recensement de 2015, consulté le 15 juillet 2018</ref>. En 2011, les services de la Préfecture évaluent que ce département compterait quelque Modèle:Nombre en situation régulière (un chiffre à comparer avec ceux issus des recensements) et Modèle:Nombre<ref>JDD</ref>. Mais cette évaluation ne peut, en raison même du caractère clandestin des personnes concernées, être vérifiée.

Il existe de fortes disparités dans la répartition géographique des immigrés dans le département. Globalement, c'est au nord-ouest de la Seine-Saint-Denis que les plus grandes concentrations sont observées, alors que les proportions d'immigrés sont plus faibles dans l'est. Les communes où, selon les chiffres du recensement de 2015, la part des immigrés dans la population est la plus élevée (égale ou supérieure à 30 %) sont La Courneuve (44,14 %), Aubervilliers (42,83 %), Le Bourget (38,70 %), Bobigny (38,55 %), Saint-Denis (38,40 %), Clichy-sous-Bois (38,33 %), Pierrefitte-sur-Seine (38,31 %), Villetaneuse (36,00 %), Le Blanc-Mesnil (33,29 %), Épinay-sur-Seine (32,60 %), Saint-Ouen-sur-Seine (32,34 %), Drancy (32,32 %), Sevran (31,98 %), Pantin (31,92 %), L'Île-Saint-Denis (31,40 %), Stains (31,22 %) et Bondy (30,90 %). Les communes où la proportion d'immigrés est la plus faible sont Coubron (7,75 %), Gournay-sur-Marne (10,74 %), Le Raincy (14,61 %), Vaujours (17,17 %), Gagny (18,62 %) et Neuilly-Plaisance (18,67 %), la moyenne étant de 9,30 % en France métropolitaine<ref>Insee - Population par sexe, âge et situation quant à l'immigration en France métropolitaine au recensement de 2015, consulté le 15 juillet 2018</ref> et de 19,00 % dans la région Île-de-France<ref>Insee - Population par sexe, âge et situation quant à l'immigration en Île-de-France au recensement de 2015, consulté le 15 juillet 2018</ref> en 2015.

D'après une étude de Michèle Tribalat à partir du fichier SAPHIR (base historique de données harmonisées de l'Insee, issue des exploitations complémentaires des recensements de population) et retraçant l'évolution des concentrations ethniques en France entre 1968 et 2011, 60,5 % des jeunes de moins de Modèle:Nobr en Seine-Saint-Denis en 2011 sont d'origine étrangère (au moins un parent immigré dont 53,6 % au moins un parent né hors d'Europe) contre 19,7 % en France métropolitaine et 42 % à Paris<ref>Michèle Tribalat et Bernard Aubry, Audition CESER ILE-DE-FRANCE SECTION PROSPECTIVE ET PLANIFICATION « favoriser les initiatives locales au service du lien social en Ile-de-France à l’horizon 2030 », 9 juin 2015</ref>. Parmi les vingt communes françaises où la concentration dépasserait 60 % en 2005, toutes sauf une, Vaulx-en-Velin, sont situées en Île-de-France avec, en tête, Clichy-sous-Bois, Aubervilliers et La Courneuve, toutes les trois en Seine-Saint-Denis, où environ trois quarts de la jeunesse seraient d’origine étrangère<ref>Michèle Tribalat, Revue Commentaire, juin 2009, Modèle:N°</ref>,<ref>Michèle Tribalat, Les Yeux grands fermés, Denoël, 2010</ref>. Dans son audition devant la commission des Affaires sociales du Sénat en février 2011, Michèle Tribalat affirmait par ailleurs que dans, de nombreuses villes du département, moins de 5 % des jeunes de moins de Modèle:Nobr étaient d'origine européenne<ref>Audition de Modèle:Mme Tribalat devant la commission des Affaires sociales du Sénat (février 2011)</ref>.

Évolution de la part des jeunes (0 à 17 ans) d'origine étrangère de 1968 à 2011 en Seine-Saint-Denis
1968 1975 1982 1990 1998 2005 2011
19 % 27 % 34 % 42 % 50 % 57 % 60,5 %
Sources : Audition de Modèle:Mme Tribalat devant la commission du Sénat (janvier 2011) Source : Senat.fr.
Répartition de la part des jeunes (0 à 17 ans) d'origine étrangère selon l'origine des parents
Origine (en %) Seine-Saint-Denis (2011) Paris (2005) Val-de-Marne (2005) Val-d'Oise (2005) France (2005)
Toutes origines 60,5 41,30 39,90 37,90 18,10
Europe du Sud 4,2 4,0 5,5 4,8 2,6
Maghreb 23,7 12,1 13,2 13,0 6,9
Afrique subsaharienne 16,7 9,9 10,8 9,1 3,0
Turquie -- 0,6 1,2 3,1 1,4

Selon l'Insee, 67,4 % des enfants nés en 2015 en Seine-Saint-Denis, soit 19 774 sur 29 325, ont au moins un parent né à l'étranger (quelle que soit sa nationalité), et 42,2 % ont leurs deux parents nés à l'étranger<ref>Données détaillées des statistiques d'état civil sur les naissances en 2015 - Tableau N8Dbis à télécharger, Insee, septembre 2016</ref>. Les parents nés en France comprennent les parents nés dans les collectivités d'outre-mer (COM).

Niveau de vie

Fichier:Median income of Paris and inner ring (2018) named.svg
Revenu disponible médian en 2018.
Les ménages aisés vivent essentiellement dans les Hauts-de-Seine et l'ouest parisien de la petite couronne, tandis que la Seine-Saint-Denis concentre les populations les plus pauvres et d'origine immigrée. Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende

Le revenu annuel moyen des ménages s'élève selon l'Insee en 2004 à Modèle:Unité, alors que la moyenne nationale s'élève à Modèle:Unité. Cependant, il existe des disparités criantes de niveaux de vie en Seine-Saint-Denis selon les villes habitées. Ainsi, l'arrondissement de Saint-Denis est le plus défavorisé, la quasi-totalité des villes s'y trouvant cumulant des obstacles en matière sociale (chômage, taux de logements sociaux très élevés, revenus des ménages faibles…). Ainsi, en 2006, alors que le taux de chômage était de 11,1 % en moyenne pour les communes françaises<ref>Insee - Résultats du recensement de la population 2006 - Activité des résidents</ref>, l'arrondissement de Saint-Denis affichait 20,3 %<ref>Insee - Résultats du recensement de la population 2006 - Arrondissement de Saint-Denis - Activité des résidents</ref>, l'arrondissement de Bobigny 16,7 % et celui du Raincy 13,7 %. Le revenu moyen annuel des ménages variait alors entre les arrondissements de Saint-Denis et du Raincy, en 2004, respectivement de Modèle:Unité à Modèle:Unité.

Les inégalités sont également visibles entre les villes. De fait, la ville de Clichy-sous-Bois, où le revenu moyen net imposable des ménages était de Modèle:Unité en 2007<ref>Insee - Chiffres clés Clichy-sous-Bois</ref>, est limitrophe de la ville du Raincy alors que ces communes sont particulièrement opposées ; les ménages du Raincy avaient, avec Modèle:Unité en moyenne en 2007<ref>Insee - Chiffres clés Le Raincy</ref>, des revenus compris entre ceux de Levallois-Perret et de Saint-Maur-des-Fossés.

La Seine-Saint-Denis est le département métropolitain le plus pauvre, bien qu'elle ait Modèle:Unité entre 2006 et 2011. Le taux de chômage y est de 18 % pour les 15-24 ans contre 12 % en moyenne en Île-de-France et en France. Ce taux atteint 40 % à Stains, 38 % à Aubervilliers, La Courneuve, Saint-Denis ou Villetaneuse. Fin 2015, le département recense Modèle:Nombre vivant en dessous du seuil de Modèle:Unité par mois et par unité de consommation. Avec Modèle:Unité par mois, en moyenne, les ménages de Seine-Saint-Denis sont les plus modestes d’Île-de-France avec plus 30 % des ménages vivent sous le seuil de pauvreté (soit Modèle:Unité par mois)<ref name="Eschapasse">Modèle:Lien web.</ref>.

Logement et urbanisme

Selon le recensement de 2006, le département compte Modèle:Nombre<ref>Insee - Recensement de la population de 2006 - Seine-Saint-Denis - Logement</ref>, soit 11,4 % du parc francilien sur 2 % du territoire régional. Le logement social, dont les premières HBM datent de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est fortement représenté dans le département, avec presque 200 000 HLM (31,2% des résidences principales), soit 18 % du parc régional. Ce parc est principalement regroupé dans les communes limitrophes de Paris<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Atlas2003"/>.

Le patrimoine de logement social appartient à une centaine d'organismes, dont une soixantaine d'entreprises sociales pour l'habitat (ESH, ex SA HLM) et 18 offices publics de l'habitat (OPH, ex OP HLM)<ref name="Atlas2003"/>. Les principaux sont l'OPH départemental Seine-Saint-Denis Habitat (environ Modèle:Nombre) et l'OPH Plaine commune habitat

Malgré ce parc important, et compte tenu de l'insuffisance de l'offre dans d'autres départements franciliens, Modèle:Nombre de logement social sont enregistrées dans le département, ce qui implique de grandes difficultés d'attribution. D'autre part, le logement privé ancien est parfois fort dégradé: 140 arrêtés d'insalubrité ont pris en 2007; pour les seules six villes de Romainville, Saint-Denis, Aubervilliers, Saint-Ouen-sur-Seine, Pantin et Montreuil, Modèle:Nombre sont considérés comme à démolir et 2 921 à réhabiliter<ref>Des gendarmes pour lutter contre l'habitat indigne, Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, 5 mai 2008</ref>. En 2005, le nombre d'immeubles insalubres était estimé à 1 500 et le nombre de logements concernés entre 4 000 et 10 000. En 1999, la seule Plaine commune recensait Modèle:Nombre indécents dont 2 500 insalubres. Malgré les efforts entrepris, en particulier par les six villes citées qui ont passé un contrat en ce sens avec l'État, leur éradication est relativement lente en raison de la complexité juridique des opérations et du nombre important (54 000) de demandeurs de logement social qui complique parfois le relogement des occupants<ref>« Modèle:Nombre insalubres en Seine-Saint-Denis », Le Parisien, 3 septembre 2005, édition de Seine-Saint-Denis, page 4</ref>.

Le parc HLM, pourtant relativement récent<ref>Selon le recensement de 1999, plus de la moitié du parc social a été construit depuis 1968</ref>, est Modèle:Précision nécessaire. La Seine-Saint-Denis est le département français où l'ANRU finance le plus d'opération de « renouvellement urbain ». Une part importante du département est concerné par la géographie prioritaire de la politique de la ville<ref name="Atlas2003"/>. Après la Seconde Guerre mondiale, de nombreux bidonvilles parsemaient le département. À la suite de l'appel de l'Abbé Pierre en 1954 et de la relance du logement, ceux-ci ont été globalement éradiqués vers 1974<ref>Les bidonvilles s'exposent en photos, Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, 4 avril 2008, page 3.</ref>. 64 opérations ANRU sont programmées dans le département, ce qui se traduit par d’importantes opérations. 74 % des logements reconstruits le sont en zone urbaine sensible (la part est de 55 % au niveau national), Modèle:Style un faible brassage de population<ref>La rénovation urbaine devient visible, Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, 16 avril 2010</ref>. Le département connaît une persistance de bidonvilles où habitent environ 3 000 Roms près de Montreuil et à l'ouest du département<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le SDRIF

Le SDRIF, révisé pour la dernière fois en 2013 par la région en association avec l'État, est le schéma directeur de la Région d'Île-de-France. Ce document planifie l'évolution de l'organisation urbaine dans les vingt prochaines années, et prévoit les équipements publics nécessaires pendant cette durée.

C'est dans le cadre du SDRIF que le nord et l'est de la région ont été développés : l'édification du Stade de France, le renouveau de la Plaine Saint-Denis, le développement de la zone de Roissy et de Marne-la-Vallée.

L'environnement

La gestion des déchets

En 2008, Modèle:Unité de déchets ménagers et assimilés ont été collectées en Seine-Saint-Denis, soit Modèle:Unité/hab<ref>http://www.ordif.com/public/fiche/93-seine-saint-denis.html?rub=14852&id=14878</ref>.

Les espaces verts

Modèle:Article détaillé

Les espaces verts en Seine-Saint-Denis sont passés d’Modèle:Unité par habitant à Modèle:Unité entre 1980 et 2020 en raison d'une politique mise en œuvre par les municipalités communistes<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La Seine-Saint-Denis constitue le seul site<ref name="CG245">Source : http://www.parcs93.info/natura2000/index.php?rid=245</ref> Natura 2000 français en milieu urbain.

Modèle:Palette

Enseignement

La Seine-Saint-Denis fait partie, avec le Val-de-Marne et la Seine-et-Marne de l'Académie de Créteil<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Universite paris 8.jpg
L'entrée de l'Université de Paris VIII à Saint-Denis
Fichier:VILLETANEUSE Forum de l'Université PXIII.JPG
Le forum du campus de l'Université Paris-Nord à Villetaneuse

Établissements

Le département dispose de<ref>http://www.seine-saint-denis.fr/Les-etablissements-d-enseignement.html</ref> :

L'offre d'enseignement supérieur et de recherche publique s'est considérablement étoffée au cours des dernières années. Ce mouvement trouve par ailleurs une illustration nouvelle dans le cadre du développement de Plaine Commune avec l'installation du CNAM et de la Maison des Sciences de l'Homme, et celle à venir de l'École pratique des hautes études, de l'École des hautes études en sciences sociales et de l'Institut national d'études démographiques dans le Campus Condorcet à Aubervilliers.

On trouve également des centres de formation innovants comme L'Industreet, campus des métiers de l'industrie<ref>Modèle:Lien web</ref>, basé à Stains ou Casa93<ref>Modèle:Lien web</ref>, formation de mode libre et engagée, basée à Montreuil.

Par ailleurs, par restructuration de l'établissement public qui les gère, les Archives nationales se sont installées en février 2013 dans de nouveaux locaux situés à Pierrefitte-sur-Seine, à proximité de l'Université Paris VIII. Le développement des formations supérieures touche également les établissements secondaires où croissent le nombre des classes préparatoires aux grandes écoles et le nombre des étudiants les fréquentant.

On notera aussi que l'Institut d'études politiques de Paris a signé une convention de formation avec plusieurs lycées du département en vue de permettre l'inscription dans cet établissement des élèves issus de ces lycées.

Compte tenu de la situation sociale de nombre de familles, une part importante de ses écoles, collèges et lycées sont classés en zone d'éducation prioritaire.

Niveau d'études

Fichier:Vaujours Ecole fenelon.jpg
Le lycée Fénélon, un établissement d’enseignement privé, de la maternelle au niveau licence professionnelle, à Vaujours

La population de la Seine-Saint-Denis est de plus en plus formée<ref>Insee - Résultats du recensement de 2012 en Seine-Saint-Denis - Chiffres clés Diplômes-Formation, consulté le 26 janvier 2016</ref>, prolongeant de plus en plus ses études, ce qui constitue l'un des potentiels de développement futur du département, et du pays en général, même si la proportion de diplômés demeure inférieure à la moyenne nationale et, plus encore, régionale. En effet, 22,8 % de la population âgée de Modèle:Nobr et plus avait un diplôme de l'enseignement supérieur (12,2 % pour l'enseignement supérieur long), contre 19,7 % en 2007 (10,1 % pour l'enseignement supérieur long)<ref>Insee - Résultats du recensement de la population de 2007 en Seine-Saint-Denis - Chiffres clés Diplômes-Formation, consulté le 26 janvier 2016</ref>. La proportion de diplômés de l'enseignement supérieur parmi la population âgée de Modèle:Nobr et plus en France métropolitaine était de 26,4 % en 2012 (13,8 % pour l'enseignement supérieur long)<ref>Insee - Résultats du recensement de la population de 2012 en France métropolitaine - Chiffres clés Diplômes-Formation, consulté le 26 janvier 2016</ref> et de 23,1 % en 2007 (12 % pour l'enseignement supérieur long)<ref>Insee - Résultats du recensement de la population de 2007 en France métropolitaine - Chiffres clés Diplômes-Formation, consulté le 26 janvier 2016</ref>. Sur les Modèle:Nombre âgés de 15 à Modèle:Nobr résidant en 2012 dans le département, 132 336 étaient encore scolarisés, et 32 304 avaient achevé leur scolarité muni d'un baccalauréat ou d'un diplôme de l'enseignement supérieur (12 538 pour ces derniers)<ref>Insee - Résultats du recensement de la population de 2012 en Seine-Saint-Denis - Population non scolarisée de Modèle:Nobr ou plus par sexe, âge et diplôme le plus élevé, consulté le 27 janvier 2016</ref>.

A contrario, le département comptait également, en 2012, Modèle:Nombre de 6 à Modèle:Nobr non scolarisés et 29 % de personnes âgées de Modèle:Nobr ou plus dépourvues de tout diplôme. Modèle:Nombre de 15 à Modèle:Nobr non scolarisés n'ont aucun diplôme et 7 160 ont au plus un brevet des collèges : au total, cela équivaut à 12,8 % de cette classe d'âge à n'être pas scolarisée et à ne pas disposer d'une qualification. Ces jeunes sans qualification sont particulièrement soumis aux aléas de la vie professionnelle et rencontrent des difficultés grandissantes d'insertion sociale et professionnelle.

Principaux équipements

Santé

D'un point de vue sanitaire, neuf centres hospitaliers publics sont implantés en Seine-Saint-Denis<ref>http://www.aphp.fr/site/urgences/urgences_adultes.htm</ref> :

À ces établissements de soins publics, il faut rajouter les cliniques et hôpitaux privés, telles que le Centre cardiologique du Nord, à Saint-Denis, l'Hôpital privé du Vert-Galant à Tremblay-en-France, l'Hôpital privé de la Seine-Saint-Denis au Blanc-Mesnil et à Drancy, la Clinique des Presles à Épinay-sur-Seine, la Clinique Hoffmann à Rosny-sous-Bois, ou la Clinique de l'Estrée, à Stains, l'Hôpital privé d'Aulnay-sous-Bois, l'Hôpital européen de Paris et la Polyclinique à Aubervilliers, et la Maternité des Lilas.

De même, le pôle de santé publique de la Plaine Saint-Denis regroupe des agences majeures du ministère de la Santé.

Il faut remarquer un sous-équipement global du département en matière d'offre de soins, notamment libérale : un nombre de médecins spécialistes ou généralistes, de professionnels paramédicaux sensiblement inférieur à la moyenne régionale, sans doute lié à la forte précarité d'une part importante de la population séquano-dionysienne, et à son faible pouvoir d'achat.

Néanmoins, il doit accueillir en 2025 à Saint-Ouen-sur-Seine le futur Hôpital Grand Paris Nord<ref>Modèle:Lien web</ref>.

De ce fait, un nombre significatif de communes ont fait le choix ancien de proposer une offre publique de soins de proximité, avec des dispensaires et des centres de santé fortement fréquentés par les habitants.

La Croix-Rouge française a décidé en 2006 de fermer trois de ses équipements, les dispensaires de Drancy, du Blanc-Mesnil et du centre Blumenthal d'Épinay-sur-Seine (Cité-jardin Blumenthal)<ref>Source : Question d'actualité du député Bruno Le Roux du 18 janvier 2006</ref>.

Dans le cas du Blanc-Mesnil, cette annonce a été fortement critiquée, car le dispensaire se situait au nord de la ville, au cœur du grand ensemble des Tilleuls, qui fait partie des 100 zones franches du pays. De plus, selon une étude de la DRESS, le Nord du Blanc-Mesnil, qui comporte un bassin de près de Modèle:Unité, essentiellement locataires de HLM, est la zone la moins médicalisée, et la moins bien lotie en spécialistes de la région.

La Seine-Saint-Denis est le département français le plus fortement atteint par la hausse de la tuberculose (en augmentation de 10 % en Ile- de-France entre 2015 et 2017. Les populations précaires, vivant en hébergement collectif ou sans domicile fixe, sont les plus exposées à la maladie<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sports

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Originaire de La Courneuve, la basketteuse Diandra Tchatchouang porte le Modèle:Nobr.

Le département accueille depuis 1997 le Stade de France à Saint-Denis. Il est en revanche sous-doté en équipements sportifs par rapport à sa population, notamment pour les sports aquatiques, ce qui conduit le Département à lancer un plan d'investissements pour construire et rénover des piscines<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La Seine-Saint-Denis compte plusieurs clubs sportifs de haut-niveau comme Tremblay en France Handball qui évolue en première division de handball mais également le Hockey Club Neuilly-sur-Marne, qui a évolué en Ligue Magnus, l'élite française en 2008-2009 et 2009-2010, avant d'être rétrogradé en Division 1 pour la saison 2010-2011.

Elle abrite également plusieurs clubs de football au niveau amateur (CFA et national), la Jeanne d'Arc de Drancy, L' Olympique Noisy-le-Sec Banlieue 93 et le Villemomble Sports ou de division II comme le Red Star. Le premier club séquano-dionysien vainqueur de la Coupe de France est l'Olympique de Pantin (devenu Red Star) en 1918.

La Seine-Saint-Denis a également des équipes échiquéennes dans le haut-niveau national comme le Cavalier Bleu de Drancy ou Noisy-le-Grand qui évoluent respectivement dans le Top 16 et la Nationale I. Le club de Villepinte évolue en deuxième division jeunes.

Kylian Mbappé, Muriel Hurtis, Maryse Éwanjé-Épée, Sylvain Wiltord, Jean-Marc Mormeck, Sarah Ourahmoune, Jean-Michel Lucenay et Gaël Monfils sont ou furent des sportifs de Seine-Saint-Denis.

Médias

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Locaux du Parisien situés à Saint-Ouen-sur-Seine

Le quotidien Le Parisien-Aujourd'hui en France, dont le siège est d'ailleurs situé à Saint-Ouen-sur-Seine, a parmi ses éditions départementales une édition de 8 pages consacrée à la Seine-Saint-Denis qui est le principal média consacré à la vie du département. En l'absence d'un média comparable à la presse de province, les 8 pages de l'édition départementale du Parisien ne permettent pas de donner écho à l'information de proximité. Aussi certaines villes comme Saint-Denis ont promu des médias locaux comme Le Journal de Saint-Denis qui se veut un média pluraliste et non une presse municipale.

L'actualité départementale a également droit de cité dans les journaux « Île-de-France » de France 3, dont l'édition régionale du 19/20 à 19h05 du lundi ou vendredi, qui a inauguré en décembre 2010 une bureau permanent d'information à Bobigny<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les journaux locaux de France Bleu 107.1, la station de radio francilienne du groupe Radio France sont également alimentés par une équipe locale.

En 2005, le Bondy Blog a été lancé par le magazine suisse L'Hebdo pour suivre les émeutes dans les banlieues françaises. Depuis mars 2006, la direction a été confiée à une équipe locale et le blog constitue désormais un média très lu, représentant la diversité ethnique et sociologique de la Seine-Saint-Denis, couvrant l'actualité du département.

Le quotidien national L'Humanité a son siège à Saint-Denis.

Le conseil départemental de la Seine-Saint-Denis édite un magazine bimestriel, Seine-Saint-Denis Le Magazine<ref>Magazine départemental de la Seine-Saint-Denis, consulté le 24 juillet 2015</ref>, et les collectivités locales disposent toutes d'un journal de plus en plus souvent couplé à un site web.

Culture

Modèle:Article détaillé

Opéras, théâtres, cirque et cinémas

Fichier:Gagny Théâtre André Malraux.jpg
Le Théâtre André Malraux à Gagny.

La Seine-Saint-Denis dispose d'un important réseau de salles de spectacles accueillant notamment des représentations théâtrales. Elle est aussi, plus particulièrement, un département où existent plusieurs lieux de création reconnus. On retiendra :

L'École nationale des arts du cirque de Rosny-sous-Bois est un centre de formation dépendant du Centre national des arts du cirque.

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Les studios et laboratoires Éclair à Épinay-sur-Seine au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Par ailleurs, en dehors de ces lieux de création, le département dispose de différents espaces culturels municipaux à rayonnement local, voire régional.

Depuis septembre 2007, la Maîtrise de Radio France a ouvert un second site à l'École Olympe de Gouges de Bondy. Le très haut niveau musical de cette chorale permet aux jeunes enfants de pouvoir acquérir une formation musicale complète.

Le département comporte également un réseau de Modèle:Nobr municipales ou associatives indépendantes de cinéma d'art et essai qui, à leur création, ont pallié la quasi-disparition des salles commerciales banales.

Plusieurs multiplexes se sont installés en Seine-Saint-Denis, notamment à Aulnay-sous-Bois, Épinay-sur-Seine, Noisy-le-Grand, Rosny-sous-Bois, Saint-Denis et Tremblay-en-France.

La moitié des studios de cinéma français est implantée dans le département, souvent de longue date. Il s'agit des Studios d'Aubervilliers, de Transpaset à Saint-Ouen-sur-Seine, de BUF Compagnie et d'Avalanche production à Pantin, des Studios Sets à Stains, des studios et laboratoires Éclair à Épinay-sur-Seine, des studios Pathé-Albatros à Montreuil et de la Cité du cinéma à Saint-Denis, inaugurée en septembre 2012, laquelle est, en outre un lieu de formation, d'exposition et de diffusion. S'y ajoutent des activités de doublage et d'animation, avec Média Dub et Attitude Studio à Aubervilliers, Titra film et Auditorium Jackson à Saint-Ouen-sur-Seine, Dubbing Brothers à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

Réseaux de bibliothèques et de médiathèques

Fichier:Mediatheque georges brassens.jpg
La médiathèque de l'ex-Communauté d'agglomération de l'aéroport du Bourget, nommée Georges Brassens et située à Drancy

Toutes les communes du département disposent d'au moins une bibliothèque ou médiathèque municipale. Les compétences de gestion et de création de ces bibliothèques et médiathèques avaient été transférées dans le cadre de certaines des intercommunalités qui existaient jusqu'au 31 décembre 2015.

Festivals, manifestations et vie associative

Plusieurs festivals artistiques et manifestations sportives importants sont organisés chaque année dans le département et le spectacle vivant est aussi présent par les arts du cirque notamment.

Les plus reconnus sont :

D'autres festivals et manifestations sont organisés dans le département, qui est riche d'une vie festive, culturelle, sociale et associative importante : associations artistiques, culturelles, cultuelles, sportives, humanitaires, collectifs citoyens, mais aussi réseaux de solidarités du secteur de l'économie sociale, systèmes d'échanges locaux (SEL), associations de consommateurs, associations et maisons de quartier, fêtes et manifestations municipales, et aussi dans le cadre des différentes fêtes et manifestations culturelles annuelles nationales.

Cultures urbaines

Carrefour de nombreuses influences, la Seine-Saint-Denis est reconnu comme le berceau des cultures urbaines en France. C'est au Fort d'Aubervilliers qu'a lieu en juillet 1984 le premier festival hip-hop (seconde édition en 1986), qui voit notamment s'affronter 16 équipes de breakdance venues des villes environnantes et favorise l'éclosion d'artistes comme Dee Nasty<ref>Le hip-hop est né ici, Claire Guédon, Le Parisien, 14 juillet 2014</ref>.

Tourisme et patrimoine

Modèle:Article détaillé

Archives départementales

Modèle:Article détaillé La consultation des documents d'état-civil est autorisée sur place mais n'est pas disponible en ligne.

Musées et monuments

Le patrimoine muséal et monumental du département est loin d'être négligeable et est particulièrement varié<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Architecture

Châteaux

Liste des châteaux de la Seine-Saint-Denis<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Édifices religieux

Liste des principaux édifices religieux<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Fichier:Eglise sainte louise de marillac.jpg
Église Sainte-Louise-de-Marillac à Drancy, un chantier du Cardinal Verdier.

La Seine-Saint-Denis abrite plusieurs lieux des différents cultes protestants dans presque chaque commune, des synagoguesAulnay-sous-Bois, La Courneuve, Les Lilas, Le Raincy, Noisy-le-Grand, etc.), plusieurs mosquées à Bondy, Drancy, Noisy-le-Grand et Gagny, ..., ainsi qu'un mandir à La Courneuve, et un Gurdwārā à Bobigny, et des centres bouddhiques à Aulnay-sous-Bois, Bobigny, Le Bourget, Montreuil et Noisy-le-Grand.

Architecture moderne et formes urbaines

L'architecture dans le département est très diversifiée<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Architecture contemporaine

L'architecture contemporaine est bien représentée par certains quartiers de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée à Noisy-le-Grand (« Les espaces d'Abraxas » construit de 1978 à 1983 par Ricardo Bofill, « Les Arènes de Picasso » construit en 1985 par Manolo Nuñez-Yanowsky), l'ancien siège de l'Humanité, construit par l'architecte Oscar Niemeyer de 1987 à 1989, acquis par l'État en janvier 2010 pour en faire, entre autres destinations, la sous-préfecture de l'arrondissement de Saint-Denis<ref>Le Parisien, 12/01/2010 - L'État rachète l'ancien siège de "L'Humanité"</ref>, ou la Bourse du travail de Saint-Denis, également conçue et réalisée par Oscar Niemeyer.

Architecture industrielle

De l'architecture industrielle<ref>Architecture industrielle en Seine-Saint-Denis</ref>, il reste de nombreux vestiges, souvent transformés après que l'activité industrielle est partie, comme les anciens Grands Moulins de Pantin, restructurés par le cabinet d'architectes Reichen et Robert pour accueillir BNP-Paribas Securities Services, les anciennes usines Ideal Standard à Aulnay-sous-Bois, qui accueillent la zone d'activités Chanteloup, ou les anciens ateliers Bouilhet-Christofle à Saint-Denis, qui ont accueilli un musée de l'orfèvrerie jusqu'en 2008, la Cité du cinéma, sur le site d'une ancienne centrale d'EDF à Saint-Denis, ou encore l'IUT de Bobigny, dans les bâtiments de l'ancienne imprimerie du journal L'Illustration, qui datent des années 1930.

Politique et administration

Modèle:Article détaillé

Fichier:Bruno Le Roux, 2012 (cropped).jpg
Bruno Le Roux, ici en 2012, conseiller général de 1992 à 1997, maire d'Épinay-sur-Seine de 1995 à 2001, député de 1997 à 2016, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale de 2012 à 2016, ministre de l'Intérieur de décembre 2016 à mars 2017.
Fichier:DominiqueVoynet2005.JPG
Dominique Voynet (ici en 2005), sénatrice de 2004 à 2011, maire de Montreuil de 2008 à 2014.
Fichier:Bayrou Bercy 2007-04-18 n10.jpg
Jean-Christophe Lagarde, ici en 2007, député depuis 2002, maire de Drancy de 2001 à 2017, président de l'UDI.
Fichier:Patrick Braouezec February 4 2011.jpg
Patrick Braouezec, chef de file d'une nouvelle génération d'élus PCF (qu'il finit par quitter avant de le réintégrer en 2017), maire de Saint-Denis de 1991 à 2004, député de 1993 à 2012, président de Plaine Commune.

Évolution politique

La Seine-Saint-Denis est l'un des départements qui constituaient la « ceinture rouge » historique de Paris. C'était un fief historique de la gauche, et en particulier du parti communiste, qui contrôle encore, avec ses alliés du Front de gauche, plusieurs grandes mairies du département (Montreuil, Tremblay-en-France, La Courneuve…). Mais, alors qu'il avait atteint son zénith après les élections municipales de 1977 (28 communes sur 40) et législatives de 1978 (9 députés sur 9), il a subi, depuis lors, une érosion continue de son audience électorale (7 communes contrôlées par le Front de gauche en 2014, dont 6 pour le seul PCF, 2 députés du Front de gauche sur 12 en 2012, dont 1 pour le seul PCF). Après y avoir disposé de la majorité absolue de 1967 à 2001, le PCF a détenu la présidence du conseil général de la Seine-Saint-Denis jusqu'en mars 2008, avec des personnalités comme Georges Valbon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Aux élections municipales de 2001, le centre a conquis Épinay-sur-Seine et Drancy, respectivement sur le Parti socialiste et le PCF, alors que le PS gagnait Pantin sur le PCF et Les Lilas sur l'UDF, les Verts L'Île-Saint-Denis sur le PCF<ref name=inté>http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/elections/resultats</ref>.

La situation au sein de la gauche a également évolué, avec un renforcement de l'influence du Parti socialiste, prenant notamment appui sur les divisions et divergences d'approche des élus et organisations communistes dans le département, comme sur son évolution sociologique et l'aggravation de la situation sociale de nombreuses cités. Ce processus s'est concrétisé avec le gain de la présidence du conseil général par le socialiste Claude Bartolone en mars 2008<ref>http://www.seine-saint-denis.fr/-Le-President-du-Conseil-general-.html</ref>,<ref>http://www.seine-saint-denis.fr/-Le-Conseil-general-.html</ref>, et par la domination du PS en matière de représentation parlementaire aux élections sénatoriales de 2011 et législatives de 2012.

Les élections municipales et cantonales de 2008 ont confirmé cet ancrage à gauche, principalement au profit du PS et des Verts, les premiers faisant basculer Aubervilliers, Aulnay-sous-Bois, Noisy-le-Sec et Pierrefitte-sur-Seine et les seconds Montreuil<ref>Internaute - Résultats des élections municipales de mars 2008 en Seine-Saint-Denis</ref>.

À l'issue des élections municipales de 2014, la droite et le centre détiennent pour la première fois la majorité des communes (21 sur 40) depuis la création du département, ce qui apparaît comme un bouleversement politique majeur. Si le PCF reprend Aubervilliers au PS et Montreuil aux écologistes, il perd ses fiefs du Blanc-Mesnil, de Bobigny et de Saint-Ouen au profit de la droite et du centre, de Bagnolet au profit du PS. Les socialistes et divers gauche perdent, quant à eux, Aulnay-sous-Bois, Livry-Gargan et Villepinte au profit de l'UMP. La droite élargit son implantation en emportant, de peu, la municipalité de Noisy-le-Grand aux dépens du PS lors d'élections municipales partielles en septembre 2015.

Lors des élections départementales de 2015, la gauche garde la majorité au conseil départemental de la Seine-Saint-Denis en remportant 12 cantons (7 pour l'alliance PS-EELV-PRG-MGC et 5 pour le Front de gauche) contre 9 pour la droite et le centre, le FN étant battu dans le seul canton où il avait pu se qualifier au second tour<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lors des élections législatives et sénatoriales de 2017, le PS est en net recul (il perd l'ensemble de ses députés et ne conserve qu'un sénateur), au profit des formations politiques situées plus à gauche et plus à droite. Ainsi, sur le plan de la représentation parlementaire, le département compte, depuis 2017, 2 députés communistes, 5 députés de La France insoumise, 3 députés de La République en marche, 1 député de l'UDI et 1 député Les Républicains<ref>Ministère de l'Intérieur - Résultats des élections législatives de 2017 en Seine-Saint-Denis</ref>, ainsi que 2 sénateurs communistes, 1 sénateur socialiste, 1 sénateur UDI et 2 sénateurs LR<ref>Ministère de l'Intérieur - Résultats des élections sénatoriales de 2017 en Seine-Saint-Denis</ref>.

Les élections municipales de 2020 sont marquées par une très forte abstenton, comprise entre 65% et 70% dans les plus grandes villes du département. Le scrutin est le théâtre un recul contrasté pour le Parti communiste français. Celui-ci est notamment défait dans les premières et troisièmes communes du département : Saint-Denis au profit du Parti socialiste et Aubervilliers au profit de l'Union des démocrates et indépendants. Ces échecs dans le secteur de Plaine commune s'accompagnent cependant de la reconquête de Bobigny et Noisy-le-Sec dans l'EPT d'Est Ensemble face à l'UDI. Le Parti socialiste sort quant à lui renforcé du scrutin, faisant basculer Saint-Denis et Saint-Ouen-sur-Seine, malgré une défaite à Bondy face à LR. Une "nouvelle vague rose" va jusqu'à être évoquée par certains observateurs<ref>Modèle:Lien web</ref>. À droite, les résultats sont contrastés selon les enjeux locaux et les partis. L'Union des démocrates et indépendants, très implantée en Seine-Saint-Denis connaît un scrutin difficile avec trois défaites (Noisy-le-Sec, Bobigny, Saint-Ouen-sur-Seine) mais une victoire (Aubervilliers). Les Républicains gagnent la ville de Bondy mais perdent les communes de Villemomble et Dugny au profit de candidats divers-droite.

Lors des élections départementales de 2021, la majorité de gauche du président Stéphane Troussel est renforcée avec les gains des cantons Saint-Ouen-sur-Seine et Sevran, compensant une défaite au profit de la droite à Aubervilliers.

Le séquence politique 2022 est marquée par le retour d'un ancrage à gauche particulièrement fort du département dans un contexte d'abstention élevée. Aux présidentielles de 2022, Jean-Luc Mélenchon arrive très largement en tête avec 49,09% des suffrages exprimés, distançant largement Emmanuel Macron et Marine Le Pen, tous deux en recul<ref>[1] Présidentielle en Seine-Saint-Denis : le carton Mélenchon</ref>. Aux élections législatives, l'alliance de gauche NUPES remporte tous les circonscriptions du département : sept reviennent à la La France insoumise (qui en gagne trois), deux sont conservées par le Parti communiste français alors que le Parti socialiste et le Parti ouvrier indépendant en gagnent chacuns une. Cette hégemonie de la gauche pour la représentation du département à l'assemblée nationale est inédite depuis le "grand chelem" communiste de 1978<ref>[2] 2022/4 La Seine-Saint-Denis en 2022 : une gauche forte, une abstention aiguë, des inégalités croissantes</ref>. Le scrutin est cependant marqué par une abstention supérieure à 61% aux deux tours, largement supérieure à la moyenne nationale.

Politique locale

Voir également :

Un grand nombre d'hommes politiques d'envergure nationale sont ou furent des élus de Seine-Saint-Denis.

Parmi ceux-ci, on peut ainsi citer, dans la liste des élus séquano-dionysiens ayant exercé des responsabilités ministérielles :

(Alain Calmat, comme Élisabeth Guigou et Dominique Voynet ont exercé des responsabilités ministérielles avant d'être élus en Seine-Saint-Denis.)

Liste des présidents du conseil général, puis du conseil départemental

Nom Dates du mandat Parti Qualité
Georges Valbon 1967 1982 PCF Maire de Bobigny
Jean-Louis Mons 1982 1985 PCF Maire de Noisy-le-Sec
Georges Valbon 1985 1993 PCF Maire de Bobigny
Robert Clément 1993 2004 PCF Maire de Romainville
Hervé Bramy 2004 2008 PCF Adjoint au maire du Blanc-Mesnil
Claude Bartolone Claude Bartolone 2008 4 septembre 2012<ref>Modèle:Lien web</ref> PS Ancien ministre, député de la Seine-Saint-Denis
Stéphane Troussel<ref name="LP050912">Modèle:Article</ref> Stéphane Troussel 4 septembre 2012 En cours PS Adjoint au maire de La Courneuve

Découpage administratif

La préfecture de la Seine-Saint-Denis se situe à Bobigny, chef-lieu du département. Le département comprend deux sous-préfectures, l'une à Saint-Denis, l'autre au Raincy.

Le département est composé de 3 arrondissements (Bobigny, Saint-Denis et Le Raincy), 21 cantons et 40 communes. La composition communale des arrondissements de Bobigny et du Raincy a été modifiée en 2017 pour tenir compte de celle des établissements publics territoriaux de la métropole du Grand Paris<ref>Préfecture de la région Île-de-France, Recueil des actes administratifs spécial n°IDF-001-2017-01 publié le 2 janvier 2017, « IDF-2016-12-30-006 Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements du département de Seine-Saint-Denis », p. 24, consulté le 8 février 2017</ref>.

Arrondissement de Saint-Denis

  1. Aubervilliers
  2. La Courneuve
  3. Épinay-sur-Seine
  4. L'Île-Saint-Denis
  5. Pierrefitte-sur-Seine
  6. Saint-Denis (chef-lieu d'arrondissement et siège de l'EPT Plaine Commune)
  7. Saint-Ouen-sur-Seine
  8. Stains
  9. Villetaneuse

Arrondissement de Bobigny

  1. Bagnolet
  2. Bobigny (chef-lieu du département et d'arrondissement)
  3. Bondy
  4. Les Lilas
  5. Montreuil
  6. Noisy-le-Sec
  7. Pantin
  8. Le Pré-Saint-Gervais
  9. Romainville (siège de l'EPT Est Ensemble)

Arrondissement du Raincy

  1. Aulnay-sous-Bois (siège de l'EPT Paris Terres d'Envol)
  2. Le Blanc-Mesnil
  3. Le Bourget
  4. Clichy-sous-Bois
  5. Coubron
  6. Drancy
  7. Dugny
  8. Gagny
  9. Gournay-sur-Marne
  10. Livry-Gargan
  11. Montfermeil
  12. Neuilly-Plaisance
  13. Neuilly-sur-Marne
  14. Noisy-le-Grand (siège de l'EPT Grand Paris - Grand Est)
  15. Les Pavillons-sous-Bois
  16. Le Raincy (chef-lieu d'arrondissement)
  17. Rosny-sous-Bois
  18. Sevran
  19. Tremblay-en-France
  20. Vaujours
  21. Villemomble
  22. Villepinte

Sur le plan électoral, le département est divisé en 12 circonscriptions législatives.

Communes et intercommunalités

Intercommunalités

Modèle:Article détaillé

Dans le cadre de la métropole du Grand Paris, toutes les communes de la Seine-Saint-Denis sont insérées dans l'un des quatre établissements publics territoriaux (EPT) suivants :

Anciennes intercommunalités

Le département de la Seine-Saint-Denis comprenait, au début de l'année 2014, 5 communautés d'agglomération regroupant 26 communes sur les 40 du département. Ces communautés d'agglomération ont été dissoutes le 31 décembre 2015, en raison de la mise en place de la métropole du Grand Paris, le Modèle:1er janvier 2016.

Communauté d'agglomération de Clichy-sous-Bois Montfermeil
communauté de communes créée par arrêté préfectoral du Modèle:Date, transformée en communauté d’agglomération par arrêté préfectoral du Modèle:Date, Modèle:Unité, 2 communes membres (Clichy-sous-Bois, Montfermeil).
Communauté d'agglomération Plaine Commune
communauté de communes créée par arrêté préfectoral du Modèle:Date, transformée en communauté d’agglomération par arrêté préfectoral du Modèle:Date, Modèle:Unité, 9 communes membres (Aubervilliers, La Courneuve, Épinay-sur-Seine, Île-Saint-Denis, Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Denis, Saint-Ouen-sur-Seine, Stains, Villetaneuse). Saint-Ouen a rejoint la communauté d'agglomération le Modèle:1er janvier 2013.
Communauté d'agglomération de l'aéroport du Bourget
La Communauté de communes de l'aéroport du Bourget créée fin 2006 sous le nom de « Communauté de communes Drancy-Le Bourget », qui regroupait alors ces deux villes, et qui s'est étendue, au Modèle:Date, à la ville de Dugny<ref>Modèle:Article</ref>, a été transformée en communauté d'agglomération (Modèle:Unité) à partir du Modèle:Date<ref>Roissymail Modèle:N° du 31/12/2009</ref>.
Communauté d'agglomération Terres de France
créée par arrêté préfectoral du Modèle:Date et effective au Modèle:Date, Modèle:Unité, 3 communes membres (Sevran, Villepinte, Tremblay-en-France). Elle s'est appelée « Communauté d'agglomération Plaine de France » jusqu'en Modèle:Date.
Communauté d'agglomération Est Ensemble
créée par arrêté préfectoral du 17 décembre 2009 et effective au Modèle:1er janvier 2010, Modèle:Unité, 9 communes membres (Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin, Le Pré-Saint-Gervais, Romainville).

Communes

Modèle:Article détaillé

Sécurité et police

Fichier:Paris-prefecture-de-police.jpg
Préfecture de police de Paris

Tout comme pour Paris, mais aussi pour les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne, la sécurité et la police ne dépendent pas en Seine-Saint-Denis des maires ou du préfet, mais de la préfecture de police de Paris.

Sécurité et délinquance

Le département de la Seine-Saint-Denis a un taux de criminalité élevé, 91,1 crimes et délits pour Modèle:Nombre en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La moyenne nationale est de 62,17 pour 1 000, taux toutefois à nuancer puisque la criminalité est généralement plus élevée dans les grandes villes et leur banlieue. Cependant, les taux pour les départements voisins tels que les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne et le Val-d'Oise sont respectivement de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de Modèle:Unité<ref name=29vo>Modèle:Lien web.</ref> et de Modèle:Unité<ref name=29vo/>.

Dans les statistiques du palmarès de la violence en France, les sept premières villes sont issues de Seine-Saint-Denis (Saint-Denis, Saint-Ouen-sur-Seine, Montfermeil, Stains, La Courneuve, Aubervilliers, Aulnay-sous-Bois, Le Blanc-Mesnil, et on trouve Bobigny au Modèle:8e national ; soit huit villes séquano-dyonisiennes présentes dans les dix circonscriptions de police ayant le taux de violence le plus élevé.

Saint-Denis tient d'ailleurs le record du plus haut taux de violence en France et en Europe (31,27 crimes et délits pour 1000 habitants alors que la moyenne nationale est de 6 pour 1000) avec notamment Modèle:Nombre violents et Modèle:Nombre par an de 1993 à aujourd'huiModèle:Référence nécessaire. - (ce qui équivaut à 5 larcins et à un peu moins de 3 agressions par jour)<ref>http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/taux-violence.pdf</ref>.

Au sein même du département il y a de nombreuses disparités, alors que le taux de criminalité de la circonscription de Saint-Ouen-sur-Seine est de 153,39 pour 1 000, celui de la circonscription de Gagny est de 62,53 pour 1 000<ref>http://pascalpopelin.blogspot.com/2009/05/propos-de-la-securite.html</ref>. En passant par celle de Bobigny et celle d'Aulnay-sous-Bois ayant un taux d'environ 105 pour 1 000, puis celle de Livry-Gargan avec un taux moyen de Modèle:Unité.

À Paris, les cas de violences sexuelles sont au nombre de 1 413 en 2008 soit Modèle:Unité, la ville se place en Modèle:2de position du plus fort taux. En Seine-Saint-Denis, les cas sont de 730 soit Modèle:Unité et se place en Modèle:16e<ref>http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/violences-sexuelles-2008.pdf</ref>. Quant aux violences physiques crapuleuses ou non, on dénote Modèle:Nombre en Seine-Saint-Denis contre 27 857 à Paris<ref>http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/violences-physiques-crapuleuses2008.pdf</ref>,<ref>http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/violences-physiques-non-crapuleuses2008.pdf</ref>. Et pour les menaces de violences en 2008, Modèle:Nombre sont constatés en Seine-Saint-Denis, contre 5 165 à Paris<ref>http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/menaces-violence-2008.pdf</ref>. De la même manière, en 2008, pour les atteintes aux biens (vols sans violence, dégradations et destructions) la Seine-Saint-Denis est le troisième département le plus touché, après les Bouches-du-Rhône et Paris<ref>Modèle:Article.</ref>. Cependant, Paris étant l'une si ce n'est la ville la plus touristique du monde, ses taux sont à nuancer. On peut en dire de même de Saint-Ouen-sur-Seine qui voit sa population multiplier par quatre lors du marché aux puces.

Entre 2007 et 2008, on distingue en Seine-Saint-Denis une diminution des cas de violences physiques et des menaces, alors qu'à Paris sur la même période on aperçoit une hausse des cas<ref>http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/atteintes-integrite-2008.pdf</ref>. Les atteintes aux biens sont aussi en baisse<ref>http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/atteintes-aux-biens-2008.pdf</ref>.

L'insécurité s'est aggravée sur certaines lignes de bus, nécessitant leur escorte ou leur déviation de certains quartiers (lignes 148 et 620 au quartier des Tilleuls au Blanc-Mesnil<ref>Ces bus où l'on ne sent plus en sécurité, Le Parisien, 26 février 2010</ref>, incendie d'un bus à Tremblay-en-France<ref>Modèle:Lien web</ref> en 2010).

Pour faire face à l'insécurité, à la délinquance, au terrorisme et à l'incivilité, plusieurs municipalités ont créé ou renforcé des polices municipales armées ou non, ou (et) soutenu des réseaux officiels de vigilance citoyenne. Parfois et même souvent, en liaison avec les forces de la Police Nationale et de la Gendarmerie Nationale. Il est également fait appel à des sociétés privées de contrôle, de surveillance et de protection.

Sécurité routière

Modèle:... Malgré une légère augmentation du nombre des accidents corporels et des blessés, on constate une diminution significative des tués<ref>http://www.seine-saint-denis.pref.gouv.fr/pdf/rapport_activite/2007/chap2.pdf</ref>.

2004 2005 2006
Modèle:0Accidents corporels 2 700 2 736 2 787
Modèle:0Blessés 3 193 3 177 3 297
Modèle:0Tués 48 46 39

Maison d'arrêt

Maison d'arrêt de Villepinte
La Maison d'arrêt de Villepinte offre une capacité de Modèle:Nobr, avec un quartier pour hommes majeurs et un quartier pour mineurs. La seule maison d'arrêt de la Seine-Saint-Denis a été mise en service au lieu-dit « Les Fossettes » à Villepinte, en 1991<ref>Ministère de la Justice - Maison d'arrêt de Villepinte</ref>. Elle a été construite, au même titre que les maisons d'arrêt d'Osny-Pontoise (Val-d'Oise) en 1990 et de Nanterre (Hauts-de-Seine) en 1991, pour répondre aux besoins liés à l'augmentation de la population carcérale en Île-de-France, dans le cadre du programme d'équipement en prisons décidé par Albin Chalandon, alors garde des Sceaux, ministre de la Justice du gouvernement de Jacques Chirac (1986-1988).
Centre de semi-liberté de Gagny<ref>Ministère de la Justice - Centre de semi-liberté de Gagny</ref>
Le Centre de semi-liberté de Gagny, ouvert en 1986, offre une capacité de Modèle:Nobr : c'est un établissement pénitentiaire qui reçoit les personnes condamnées admises au régime de semi-liberté ou de placement à l'extérieur.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail