Plougastel-Daoulas
Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France
Plougastel-Daoulas (Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en français de France standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.</ref>) est une ville du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Ses habitants sont appelés les Plougastels et pour les femmes, on utilise le mot breton Plougastellenn<ref>D'après les mots bretons Plougastell et Plougastellenn, mentionnés dans l'ouvrage Plougastell, torret e ziouaskell ! Le « Plougastell » tel qu'on le parle, Lan Rozmoal, Emgleo Breiz, 1995</ref>.
Géographie
Modèle:Images Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Un littoral très découpé
Plougastel-Daoulas est une ville de la rade de Brest, située sur une presqu'île au sud-est du chef-lieu d'arrondissement dont elle est séparée par l'embouchure de l'Élorn. La commune fait partie de l'ancien évêché de Cornouaille.
La longueur de son littoral atteint Modèle:Unité car il est très découpé sur sa façade ouest et sud-ouest, alternant caps (pointe Marloux, pointe du Corbeau, pointe du Caro, pointe de l'Armorique, pointe Doubidy) et anses (anse du Caro, anse de Lauberlac'h, anse du Moulin Neuf, anse de Penfoul) et quatre ports (Tinduff, Caro, Passage, Four-à-Chaux-Lauberlac'h) y sont implantés. Une île de la rade de Brest dépend aussi administrativement de Plougastel : l'île Ronde. L'étang du Caro, site naturel protégé, est un lieu de nidification pour les oiseaux migrateurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le poulier de l'anse de Lauberlac'h, pointe libre longue de Modèle:Nobr, barre presque complètement le fond de cette anse, l'eau de mer y accédant seulement par un grau étroit<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dominique Cap, alors premier édile de Plougastel-Daoulas, décida de remettre en cause la « loi littoral » de 1986, qui régit l'urbanisation de la côte. Celle-ci autorise des constructions dans les zones urbaines existantes, pas dans les hameaux. Or le bourg compte près de Modèle:Nombre répartis dans 162 hameaux. Le maire réclama un assouplissement de la loi. L'Association des maires de France lui demanda de faire l'état des lieux.
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L'étang de l'anse du Caro.
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La grève de Porsmeur.
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Le poulier de l'anse de Lauberlac'h.
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L'aber du ruisseau de Saint-Guénolé (à marée basse).
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L'aber de l'anse du Moulin-Neuf à Pont-Kalleg.
Cadre géologique
Modèle:Article connexe La presqu'île de Plougastel correspond, comme celle de Crozon, à la terminaison occidentale du synclinorium médian armoricain<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Géologiquement, les quartzites de Plougastel, le granite et les schistes sont les affleurements prédominant. Les schistes et quartzites de Plougastel datent du gédinnien ; ils sont caractérisés par une alternance des bancs épais de dizaines de mètres de quartzites et de schistes et forment des points hauts du relief, d'aspect déchiqueté ; ils sont aussi fréquents dans la presqu'île de Crozon.
Quelques petits gisements de calcaire existent, par exemple à l'île Ronde, ce qui explique la présence d'anciens fours à chaux. Un ancien récif corallien datant du Praguien (Dévonien inférieur), situé à la pointe de l'Armorique, montre des bancs de calcaire bleu, riches en fossiles marins (le prélèvement de fossiles y est interdit par arrêté municipal).
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Deux types de calcaire du Dévonien trouvés à Plougastel-Daoulas.
Y. Plusquellec a décrit la Géologie de la presqu'île de Plougastel dans un article publié dans la revue Penn ar Bed<ref>Y. Plusquellec, Géologie de la presqu'île de Plougastel, revue Penn Ar Bed, numéro 144-145, mars-juin 1992</ref>.
Presque une île
Plougastel-Daoulas est restée longtemps très isolée, l'Élorn étant un obstacle à ses relations avec l'évêché de Léon et particulièrement avec Brest : avant la construction du pont Albert-Louppe en 1930, seul un bac permettait de franchir l'estuaire (partant du lieu-dit « Le Passage » pour aboutir à un lieu-dit du même nom situé sur l'actuelle commune du Relecq-Kerhuon). La voie terrestre la plus directe vers le Léon demandait alors un long détour par le pont de Rohan à Landerneau. Côté terre, vers l'est, Plougastel-Daoulas n'est limitrophe que d'une seule autre commune : Loperhet. De plus, écrit Le Petit Parisien en 1934 : « La route départementale va jusqu'à Plougastel-Daoulas. À partir de là, on ne trouve plus que des chemins vicinaux si étroits que la petite charrette doit reculer, l'âne ou le veau s'écraser contre la haie, pour que l'auto passe »<ref>Le Petit Parisien Modèle:N° du 6 août 1934, Gallica</ref>. De cet isolement séculaire, la commune a conservé de forts particularismes et traditions. Elle a aussi constitué longtemps un isolat démographique (« C'est un fait rare de voir un habitant de Plougastel se marier en dehors de la commune ; si l'un transgresse cette coutume, il est mal vu des autres » écrit le même journal en 1895<ref name="ptparis-6649"/>), d'où la prédominance de certains noms de famille comme Le Gall, Lagathu et Kervella particulièrement<ref>« À Plougastel-Daoulas, cinq ou six noms reviennent, toujours les mêmes : on se maria entre cousins et cousines, fraisiéristes et fraisiéristes ; cela fait une tribu de deux ou trois mille jardiniers » écrit Le Petit Parisien le Modèle:Date.</ref> (en 1836 la fréquence de certains patronymes était grande : 20 % de "Le Gall", 12 % de "Kervella"), bien décrit dans cet article de 1928 : Modèle:Citation bloc
Bien que située en Cornouaille, les Plougastell parlent comme variante de la langue bretonne le dialecte du Léon alors que ceux de Daoulas par exemple parlent le dialecte cornouaillais<ref>Paul Sébillot, « La langue bretonne, limites et statistiques », in Revue d'ethnographie, Ernest-Théodore Hamy, 1886, Gallica</ref>.
Passage Saint-Jean et bac de Plougastel
En 1399, les droits du Passage sont cédés par l'abbaye de Daoulas, qui les détenait précédemment, à M. Le Heuc, cette donation étant confirmée en 1407 par Olivier du Chastel.
Un aveu du Modèle:Date indique que l'abbaye Notre-Dame-de-Daoulas disposait du tiers des revenus du passage de Treisguinec « servant pour passer et repasser entre les paroisses de Daoulas, Plougastel et Guipavas sur la rivière et bras de mer qui dévalle de la ville et port de Landerneau à Mulgun<ref>C'est-à-dire l'Élorn maritime</ref>, le dit passage estant indivis o messire Robert du Louet, seigneur de Coët-Junval<ref>Coëtjunval est situé dans la paroisse de Ploudaniel</ref>, Guillaume de Penencoët, seigneur de Keroual<ref>Paroisse de Guilers</ref> et Jean de la Marre, seigneur de Kereraut<ref>Actuellement écrit Kererot, village de Plougastel-Daoulas</ref>, sous la charge de 18 sols de chevrente solidaire due à la seigneurie du Chastel<ref>La seigneurie du Chastel dominait une bonne partie du Bas Léon (le pays compris entre Landunvez, la pointe Saint-Mathieu et Brest), leur château principal étant le château de Trémazan</ref> sur le total du dit passage par chacun an ». Le passage était alors affermé « par Alain Piriou, du village de Lesquivit, Guillaume Calvez et Béatrice Kerdoncuff, veuve Hiérome Cavez, demeurant au village du passage de Plougastel, pour en payer par an Modèle:Nobr tournois »<ref>Chanoine Peyron, « L'abbaye de Daoulas », in Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1897, Gallica</ref>.
Un texte de 1748 indique que l'abbaye Notre-Dame-de-Daoulas percevait les revenus des dimanche, lundi et mercredi de chaque semaine, mais que le dimanche et le mercredi, peu de monde fréquente le Passage alors que « tous les mardis, il passe beaucoup de monde avec chevaux et charges pour le marché de Brest, le jeudi pour le marché de Gouesnou, le vendredi et samedi pour le marché de Brest-Recouvrance »<ref>Chanoine Peyron, « L'abbaye de Daoulas », in Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1897, Gallica</ref>.
En 1865 est demandée l'amélioration de la route menant du bourg de Plougastel au Passage Saint-Jean en raison « de la complète insuffisance de cette voie, par suite du grand nombre de voitures et de charrettes qui viennent apporter à Kerhuon les produits agricoles de tout le canton »<ref>Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, 1865, Gallica</ref>. En 1880, un quai, ainsi que des travaux de déroctage, sont financés par le département. En 1886, le prix du passage est alors de Modèle:Nobr pour les piétons et de Modèle:Nobr pour les voitures : on ne peut passer que deux voitures à la fois<ref name="Jaeghere">Paul de Jaeghere, « Excursion sur les côtes de Bretagne », in Bulletin de la Société de géographie de Lille 1886, Gallica</ref>.
Le franchissement de l'Élorn était souvent périlleux : Modèle:Citation bloc
Le Modèle:Date, jour du pardon de la Saint-Jean, un dramatique accident survint : la foule des pèlerins vers Modèle:Heure de l'après-midi, se pressait sur la passerelle en bois, longue de Modèle:Nobr environ, qui servait à l'embarquement au Passage Saint-Jean, prenant d'assaut les vapeurs au fur et à mesure qu'ils se présentaient. La passerelle s'effondra et une centaine de personnes tombèrent à l'eau. Il y eut au moins Modèle:Nobr<ref>La Presse Modèle:N° du 27 juin 1890, Gallica</ref>.
Albert Clouard décrit comme suit la traversée en 1892 : Modèle:Citation bloc Le Passage Saint-Jean ou Passage de Kerhuon était vital pour l'économie locale comme en témoigne ce texte de 1886 : Modèle:Citation bloc
En 1897, Tancrède Martel fait cette description du Passage Saint-Jean : Modèle:Citation bloc
Une curiosité naturelle distrayait les voyageurs : le puits du Cosquer, près du Passage Saint-Jean, bien que constitué d'eau douce, voyait son niveau baisser à marée descendante et monter à marée montante<ref>Sans doute la marée montante bloque-t-elle le flux naturel de la source qui alimente le puits, le contraire se produisant à marée basse, voir [[Valentine Vattier d'Ambroyse]], Le littoral de la France, tome 2, 1890, Gallica</ref>.
Le bac à vapeur, mis en service en juin 1907, ne fonctionnait qu'à certaines heures du jour, ce qui souleva des protestations des habitants<ref>Journal L'Ouest-Éclair, Modèle:N° du Modèle:Date-, Gallica</ref>, mécontents de la raréfaction du service et de l'augmentation du coût du passage, réclamant même la remise en service du bac à rames ou à voiles antérieur, qui assurait un passage toutes les demi-heures dans la journée. En dehors des périodes de fonctionnement, il fallait faire le détour par Landerneau pour gagner Brest ou tout autre endroit du Léon.
La mise en service du pont de Plougastel (pont Albert-Louppe) en 1930 provoqua l'arrêt du bac entre les deux Passages, mais une reprise momentanée du trafic se produisit pendant la Seconde Guerre mondiale en raison de la destruction de l'une des arches du pont.
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Roch Koad Pehen, rocher d'escalade à Plougastel-Daoulas.
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Plougastel-Daoulas : un des rochers dominant l'Élorn.
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Le Passage côté Plougastel et à l'arrière-plan le Passage côté Le Relecq-Kerhuon.
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La cale du Passage au Relecq-Kerhuon et à l'arrière-plan, le Passage côté Plougastel-Daoulas.
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Le port du Passage côté Plougastel-Daoulas.
Des liaisons maritimes reliaient aussi Plougastel à la presqu'île de Crozon. Par exemple, le Modèle:Date, une barque de pèlerins, le Notre-Dame-de-Rumengol, qui se rendaient au pardon de Sainte-Anne-la-Palud, chavire dans le port du Tinduff, l'accident faisant deux noyés parmi la douzaine de personnes qui l'occupaient<ref>Le Matin, Modèle:N° du Modèle:Date-, Gallica</ref>.
Jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la construction navale était disséminée dans de nombreux petits chantiers tout au long des grèves de la presqu'île, le plus important étant celui de Lauberlac'h, d'autres existant au Caro, au Squiffiec, au Cap, à Larmor, à Penn ar Ster, à Illien-ar-GuenModèle:Etc. disparaissant progressivement les uns après les autres dans le courant des {{#switch: XX
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}} ; ces chantiers construisent essentiellement deux types de bateaux :
- des gabares, d'une longueur moyenne de Modèle:Unité et d'une largeur moyenne de Modèle:Unité, jaugeant en moyenne 14 à 15 tonneaux, portant une voile carrée accrochée à un mât unique et destinées au transport du fret et des personnes. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une vingtaine de gabares étaient armées à Plougastel et 14 encore à la fin du même siècle, desservant Brest et les ports de la rade de Brest ;
- des chaloupes, d'une longueur de Modèle:Nobr environ, non pontées, mais gréées de deux mâts fixes, sont également construites et utilisées, servant à divers usages comme le dragage des huîtres, du maërl et du goémon, ainsi que la pêche, mais utilisées aussi pour le transport des personnes.
« Villages »
Sa population est répartie, outre le bourg, dans Modèle:Nobr<ref>Le terme village en Finistère est utilisé en lieu et place de celui de hameau. La commune (ou paroisse) comprend son bourg et ses villages.</ref>, ce qui en fait un casse-tête remarquable en ce qui concerne l'assainissement, la desserte routière et l'application de la loi littoral.
Certains de ces villages abritent depuis longtemps une population nombreuse : par exemple en 1890 Keralliou avait Modèle:Nobr, Lesquivit avait Modèle:Nobr, Lauberlac'h Modèle:Nobr<ref>Paul Joanne, Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies, tome 4, L-M, 1890, Gallica</ref>. Plusieurs « villages » possédaient une école : par exemple Sainte-Christine ou encore Saint-Adrien qui a compté un moment trois écoles : deux écoles privées catholiques et une école publique.
La quasi-totalité des villages porte des toponymes bretons dont l'évolution graphologique et la signification a fait l'objet d'une étude approfondie<ref>Commune de Plougastel-Daoulas, Étude normative des lieux habités, janvier 2006, Mairie de Plougastel</ref>.
Plougastel, un « jardin »
Plougastel est depuis longtemps renommé pour son agriculture maraîchère, caractéristique de la Ceinture dorée bretonne dont la presqu'île est un prolongement, comme le décrit Victor-Eugène Dumazet en 1893 : Modèle:Citation bloc
Désormais ville-dortoir
La construction du pont Albert-Louppe (dit aussi « pont de Plougastel ») en 1930, puis celle du pont de l'Iroise (qui a permis de mettre fin aux embouteillages liés aux migrations pendulaires que provoquait l'ancien pont à deux voies), ont mis fin à l'isolement de la commune, traversée par la voie express venant de Brest et la reliant à Quimper et Nantes. Malgré des réticences, la commune a adhéré dès sa création à la communauté urbaine de Brest, devenue Brest métropole océane (BMO). Incorporée désormais dans l'agglomération brestoise, la commune a connu un essor démographique remarquable ces dernières décennies, devenant une banlieue-dortoir aisée de Brest, particulièrement sur son littoral nord, face au port de Brest (« villages » de Keraliou et ses voisins) ainsi qu'à la périphérie du bourg traditionnel qui a considérablement grossi. Des zones commerciales se sont développées aux alentours des deux échangeurs routiers qui desservent la commune.
Un certain particularisme demeure toutefois : lors de la constitution en 1974 de la communauté urbaine de Brest, ancêtre de Brest métropole océane, parmi les huit communes fondatrices, Plougastel-Daoulas fut la commune où la majorité approuvant sa création fut la plus faible.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Brest-Guipavas », sur la commune de Guipavas, mise en service en 1945<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Plougastel-Daoulas est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Brest, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nobr, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 13,1 % | 619 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 1,6 % | 76 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 1,3 % | 61 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 52,4 % | 2 476 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 1,3 % | 60 |
Forêts de feuillus | 21,8 % | 1 028 |
Landes et broussailles | 5,4 % | 253 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 2,2 % | 105 |
Zones intertidales | 0,7 % | 32 |
Estuaires | 0,2 % | 9 |
Mers et océans | 0,1 % | 2 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
L'occupation des sols montre la prédominance des zones agricoles hétérogènes (53,7 %) sur les forêts (21,8 %), les zones urbanisées (13,1 %), la végétation arbustive et/ou herbacée (7,6 %), les zones industrielles ou commerciale (1,6 %), les prairies (1,3 %), les zones humides maritimes (0,7 %) et les eaux maritimes (0,3 %). Les terres agricoles ont conservé leur structure bocagère. Les zones urbanisées et les zones industrielles ou commerciales ont gagné du terrain au cours de ces dernières années. Les zones urbanisées occupaient Modèle:Unité en 1990 contre Modèle:Unité en 2018. Les zones industrielles ou commerciales occupaient Modèle:Unité en 1990 contre Modèle:Unité en 2018.
Toponymie
Son nom Plougastel signifie « Paroisse du château ». Le nom vient de plou, paroisse, commune, et gastel (sans la mutation, kastell), qui veut dire château<ref>Histoire de la paroisse de Plougastel sur le site Plougastel.com</ref>.
La paroisse s'est d'abord appelée Gwikastell, nom que porta aussi une famille noble de la paroisse, dont un des représentants, Hervé de Guicastel, mourut abbé de Daoulas en 1281<ref name="plougastel-hist-patrim">Modèle:Lien web.</ref>.
Son nom a varié dans le temps : Plebs Castelli ou Plebe Castello (au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Ploecastel (en 1173), Ploecastell (en 1186), Plebs Petri (vers 1330), Guic Castelle (vers 1330), Guicastell (en 1405), Ploegastel Doulas (en 1535) avant de prendre son nom actuel en 1779<ref>InfoBretagne</ref>.
Paroisse de l'Armorique primitive fondée vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, très étendue (son territoire englobait les paroisses ou communes actuelles de Loperhet, Dirinon, Saint-Urbain, Saint-Thomas de Landerneau et le nord de Daoulas), Plougastel est née dans la forêt de Thalamon qui couvrait à l'époque toute la rive gauche de l'Élorn.
Le nom de « Plougastel » est mentionné pour la première fois au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le cartulaire de Landévennec.
Le nom de la commune en breton moderne est Plougastell-Daoulaz.
Histoire
Préhistoire
Le site archéologique du Rocher de l'Impératrice<ref>En 1858, le séjour à Brest de Napoléon III et de l’impératrice Eugénie s'étant prolongé en raison des conditions météorologiques, elle grimpa, incognito, sur ce rocher et y aurait perdu une bague, depuis vainement quêtée par les romantiques. Cf. Modèle:Ouvrage.</ref> à Plougastel-Daoulas, est un abri sous roche d'environ Modèle:Nobr de long et deux à trois mètres de profondeur<ref>Reconstitution artistique du Rocher de l'Impératrice, Lionel Duigou, illustrateur Patrimoine pour ArMen.</ref>, installé au pied de la grande barre de grès armoricain qui affleure le long de la rive gauche de la basse vallée de l'Élorn qui se jette dans la rade de Brest. Découvert lors de la tempête de 1987 par Michel Le Goffic, archéologue départemental du Finistère, il est fouillé depuis 2013 par une équipe de l'Université de Nice Sophia Antipolis dirigée par Nicolas Naudinot. Ce site n'a livré aucun vestige osseux (dont la conservation est rare dans les sols acides) mais des outils en silex (dont des pièces à dos aziliennes à deux pointes opposées, probablement apportées par les chasseurs-cueilleurs car il n'existe pas de gisement de silex sur le Massif armoricain) ainsi que des plaquettes d'art mobilier de schiste gravées, datées d'environ 12 500 av. J.-C. selon plusieurs datations radiocarbones. Si la plupart de ces éléments sont fragmentaires, certains montrent des signes géométriques mais aussi quelques représentations très figuratives sous la forme d'aurochs (dont l'« aurochs rayonnant ») et de chevaux<ref>Présenté pour la première fois dans l'exposition : Arts et Préhistoire jusqu'au 22 mai 2023 au musée de l'Homme, Modèle:Nobr du Trocadéro à Paris, Archéologia, Modèle:N°, décembre 2022, Modèle:P.</ref>. Les archéologues estiment que cet abri sous roche pourrait avoir servi de camp de chasse pour des opérations menées dans l'actuelle rade de Brest qui était alors une grande étendue steppique<ref name="Naudinot">Modèle:Lien web.</ref>. Ces gravures préhistoriques datent de l'Azilien ancien, une période comprise entre le Magdalénien et le Mésolithique. Les témoignages artistiques sont particulièrement rares pour cette période en Europe et les vestiges du Rocher de l'Impératrice constituent les plus anciennes traces d'art de Bretagne<ref name="Naudinot"/>.
Des menhirs se trouvent près des villages de Lesquivit, de Lanvrizan et du Carn.
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Plaquette avec ornementation bifaciale : côté A) tête d'aurochs entourrée de rayons; côté B) tête d'aurochs (photos N. Naudinot; croquis C. Bourdier)<ref name="Naudinot"/>.
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Plaquette avec ornementation bifaciale : côté A) cheval complet ; côté B) composition spéciale de deux chevaux<ref name="Naudinot"/>.
Antiquité
Plougastel aurait été à l'origine un oppidum (situé à Roc'h-Nivelen<ref>Topic-Topos</ref>, le rocher des prêtres en français), un refuge habité<ref>Des silex, pierres calcinées, débris de poteries, y ont été trouvées qui se trouvent désormais au musée des antiquités nationales, à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines)</ref> dès le Néolithique. Naturellement protégé par sa configuration de presqu'île et son armature de rochers, aux confins de la Domnonée, peut-être le lieu dénommé Merthyr où, en 874, le roi Salaün, après avoir commis le meurtre d'Erispoë, aurait été tué par Gurwand et Paskweten<ref>Annales de Saint-Bertin : AD 857 Internet archive Hérispoé duc des Bretons, est tué par les bretons Salomon et Almar depuis longtemps en querelle avec lui, Modèle:P.161, 162 et Modèle:Article.</ref> (mais ce lieu est plus souvent identifié comme étant La Martyre, dans le même département actuel du Finistère).
Le site de Fontaine Blanche correspond à un ancien lieu de culte païen où les Celtes honoraient la déesse de la fécondité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont la statue fut retrouvée sous le calvaire et se trouve désormais au musée de la fraise. Le nom du lieu-dit Feunteun Wenn peut se traduire en français par fontaine blanche, mais aussi par fontaine sacrée, gwenn (provenant du gaulois vindo) voulant aussi dire sacré<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Mairie de Plougastel</ref>.
Un vase d'argile contenant des pièces de monnaie romaines fut découvert au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur la grève de Porsguen (Porz Gwenn), port d'échouage à l'époque, et des médaillons romains à Fontaine-Blanche.
Une probable stèle de l’âge du fer, peut-être réutilisée en borne milliaire bien qu'anépigraphe, a été trouvée à Lanvrizan<ref>Patrick Galliou, avec la collab. d'Eric Philippe, Le Finistère, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, 2010 (Modèle:1re éd. 1989), Modèle:P. et fig. 300 (Carte archéologique de la Gaule [Pré-inventaire archéologique], 29) Modèle:ISBN.</ref>. Certains ont fait l'hypothèse qu'une voie antique passerait non loin du lieu de découverte<ref>« Musée. Louis Rolland raconte le Douar-Bihan », Télégramme de Brest, 23 juillet 2014 (en ligne). Ni Louis Pape, ni aucun inventaire ne fait mention.</ref>.
Moyen Âge
Haut Moyen Âge
L'archidiaconé de Plougastel était l'un des deux archidiaconés du diocèse de Tréguier, correspondant au territoire situé entre les rivières de Lannion et de Morlaix, et n'avait rien à voir avec Plougastel-Daoulas.
Plougastel fit partie de la vicomté de Léon, dont le siège était à Landerneau. En 1186, le vicomte Hervé II de Léon, cède les dîmes de certains villages à l'abbaye de Daoulas, qui peu à peu contrôle la majeure partie de la paroisse. Comme cette abbaye dépendait de l'évêché de Cornouaille, Plougastel est donc désormais inclut dans la Cornouaille.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un château-fort dominant l'Élorn, datant de la même époque que celui de La Roche-Maurice, aurait existé à Kérérault. Le nom d'un seigneur y habitant est connu : Jehan III de Kererault, qui serait mort de la peste et dont le tombeau est signalé en 1780 dans une chapelle proche, désormais disparue. Un manoir lui a succédé, acheté en 1863 par l'amiral Joseph Romain-Desfossés<ref>Topic-Topos</ref>.
Seigneuries de Plougastel
Les seigneuries étaient alors nombreuses à Plougastel<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- la seigneurie de la Villeneuve (Kernevez), aux mains de la famille L'Audren ;
- la seigneurie de Pen ar Hoat (ou Pencoat, ou Penancoët), aux mains de la famille Penancoët ;
- la seigneurie de Kerahelan, aux mains de la famille Huon (qui possédait aussi la seigneurie de Kerliezec en Dirinon) ;
- la seigneurie de Kerverny (ou Kervern), aux mains de la famille Gouzabatz ;
- la seigneurie de Kérérault (ou Kererot), aux mains de la famille Kérérault ;
- la seigneurie de Kernisi, aux mains de la famille Kerguern (qui possédait aussi la seigneurie de Kerguern en Dirinon) ;
- la seigneurie du Fresq, aux mains de la famille Kerret (dont la seigneurie éponyme se trouvait à Saint-Martin-des-Champs) ;
- la seigneurie du Rosier, aux mains d'un ramage de la famille des comtes de Léon ;
- la seigneurie de Lescouëdic (Le Scouidic), aux mains d'une autre famille de Léon ;
- la seigneurie de Lesnon, aux mains de la famille Rodellec ;
- la seigneurie de Roscerf (Rossermeur), aux mains de la famille de Roscerf, puis de la famille Dourguy. Elle possédait les chapelles Saint-Trémeur et Saint-Claude ;
- la seigneurie du Cosquer, aux mains de la famille Testard ;
- la seigneurie du Quilliou, aux mains de la famille Barbu ;
- une autre seigneurie du Quilliou, aux mains de la famille Guengat ;
- la seigneurie de Liorzinic (Lizourzinic) aux mains de la famille Du Louët.
Pour la famille du Louët, une présentation plus détaillée est disponible, voir : Modèle:Article détaillé
Temps modernes
Atelier du « Maître de Plougastel »
L'atelier du "Maître de Plougastel"<ref group=Note>On ignore où se trouvait l'atelier de cet artisan d'art dénommé "Maître de Plougastel" car le calvaire de Plougastel est son œuvre la plus connue.</ref> a fonctionné entre 1570 et 1621, sculptant en kersanton calvaires, croix, statues et décors d'église. Parmi ses œuvres connues, le calvaire de Plougastel-Daoulas, une partie du porche de l'église de Guimiliau, le calvaire de Locmélar, des sculptures du porche de l'église Saint-Tugen de Brasparts, des décors de l'église Saint-Salomon de La Martyre (bénitiers, Cariatide aux bandelettes, etc..) les statues du porche de l'église Notre-Dame de Bodilis, les statues des quatre Évangélistes, de saint Tugen et des apôtres de la chapelle Saint-Tugen à Primelin, la statue de la Vierge à l'Enfant dans l'église Notre-Dame de Tréguennec, des statues dont celle de saint Thégonnec dans l'église Saint-Thégonnec à Saint-Thégonnec, la statue de Notre-Dame du Folgoët dans la basilique Notre-Dame du Folgoët, celle de Jacques le Majeur dans l'église Saint-Houardon de Landerneau, celle de saint Guévroc dans le porche de l'église de Lanneuffret, les statues des douze apôtres sur la façade ouest de l'église Notre-Dame de Confort à Confort-Meilars, des statues dans les églises de Plogoff et Saint-Urbain ainsi qu'à l'ossuaire de Saint-Servais, l'autel de la Chapelle Notre-Dame de Lambader en Plouvorn Modèle:Etc.<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
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}} la culture du lin et du chanvre et le commerce des toiles (en particulier des toiles fines dénommées « Plougastel blanches ») enrichit Plougastel, elles s'exportent jusqu'en Angleterre et en Hollande et dans la péninsule Ibérique, mais les manufactures créées par Colbert à partir de 1675 entraînent le déclin de cette activité toilière. Cette activité persiste toutefois aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle où la seule paroisse de Plougastel fournit encore Modèle:Nobr de lin chaque semaine, mais l'essor des cultures de fraisiers provoqua le recul de la culture du lin, même si des métiers à tisser fonctionnèrent à Plougastel jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais travaillant du lin cultivé dans d'autres communes de la région ainsi que de la berlingue.
Le calvaire est érigé de 1602 à 1604 dans l'atelier du "Maître de Plougastel" par deux personnages dénommés Corr, architecte et Perrious Baod, curé, en actions de grâces après l'épidémie de peste de 1598, laquelle provoqua le décès d'un tiers des habitants<ref>Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 1, 2005, éditions Ouest-France, Modèle:ISBN.</ref> ; il était désigné sous le vocable de Croaz ar Vossen ; il fut restauré dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
En 1644, Julien Maunoir, célèbre prédicateur, prêche une mission à Plougastel au cours de laquelle, si on en croit les récits hagiographiques, plusieurs interventions miraculeuses de la Vierge Marie auraient eu lieu<ref>Paul Peyron, Le culte de la très Sainte Vierge dans le diocèse de Quimper, (congrès marial du Folgoat 1913), Lafolye frères, Vannes, 1914, Gallica</ref>. Lors d'une autre mission prêchée en 1660, parce qu'il s'opposait fermement aux distractions profanes pendant les fêtes religieuses, le prédicateur Julien Maunoir failli être tué par des paroissiens mécontents<ref>Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.
Nicolas Le Forestier (1617 - 1677), né et décédé à Landerneau, était seigneur de Keroumen en Plougastel, et descendant d'une vieille famille noble de Cornouaille, Le Forestier de Quilien, qui figure aux réformations et montres de la paroisse de Plonévez-du-Faou entre 1481 et 1531<ref>Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 1922, Gallica</ref>.
Le Modèle:Date, deux paysans se rendant à l'Île Ronde, aperçurent neuf hommes cachés dans un vieux four à chaux ; se voyant découverts ils s'enfuirent en chaloupe, mais l'officier qui commandait une batterie voisine, après deux coups de mousquet de semonce, tira et « ils furent tous noyez quelque diligence qu'on fit pour les sauver. On reconnut à diverses marques qu'ils estoient anglais, et qu'ils avoient esté amenez pour reconnoistre les lieux »<ref>Gazette, Paris, 13 avril 1697, Gallica</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1741, une épidémie de dysenterie, qui ravagea une bonne partie de la Bretagne, fit environ Modèle:Nobr dans la région de Plougastel<ref>A. Dupuy, « Les épidémies en Bretagne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », in Annales de Bretagne, novembre 1886, Gallica</ref>.
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Plougastel de fournir Modèle:Nobr et de payer 393 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>.
Alors que l'activité agricole était semble-t-il principalement céréalière au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle évolue progressivement vers le maraîchage et l'arboriculture en raison de la douceur du climat de la Ceinture dorée bretonne et de la proximité du débouché brestois, la culture des fraisiers<ref>Les fraisiers ont été importés du Chili par Amédée François Frézier</ref> étant signalée à partir de 1766.
Révolution française
Yves Julien, Testart de la Roche, Roshuel, Louis Kervella, Yves Gourmelon, Jean Vergas, Jean Le Bot et François Le Billant sont les 8 délégués représentant les 800 feux de Plougastel lors de l'élection des députés du tiers état de la sénéchaussée de Quimper aux États généraux de 1789<ref>Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages, série 1, tome 5, sur Gallica</ref>.
En 1791, les paroissiens soutiennent leurs trois prêtres qui refusent de prêter le serment de fidélité à la constitution civile du clergé. Lors de la plantation d'un arbre de la liberté, un hymne en breton fut composé et chanté pour la circonstance<ref>Joël Cornette, « Fils de mémoire : L'autobiographie de Jean Conan, 1765-1834 », in Revue d'histoire moderne et contemporaine, juillet 1992, Gallica</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Création de l'hospice de Plougastel
En 1855, Modèle:Mme Marie Mazé-Launay, veuve du député et négociant Christian Mazé-Launay<ref>Modèle:Lien web</ref>, fonde l'hospice de Plougastel, qui reçoit des vieillards mais fait aussi fonction d'hôpital, et en confie la direction à la Congrégation des sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve, qui y ouvrent également en 1861 une école pour les orphelines. L'ensemble est traditionnellement dénommé « Le couvent » par les habitants de Plougastel. Les bâtiments, agrandis en 1962, et rénovés depuis avec la création en 1980 d'un accueil « Long séjour » ainsi que d'un établissement de cure médicale, abritent l'actuelle Maison de retraite Saint-Thomas de Villeneuve de Plougastel, gérée depuis 2010 par l'Hospitalité Saint-Thomas de Villeneuve dont le siège se trouve à Lamballe ; l'établissement de Plougastel reçoit Modèle:Nobr et emploie près de Modèle:Nobr<ref>http://www.stv-plougastel.org/la-maison-de-retraite.php</ref>.
-
Le cimetière de Plougastel [en fait le calvaire] (1856, photographie de Geneviève Élisabeth Disdéri).
Affaire Marie-Anne Laviec
Le Modèle:Date, la Cour de cassation casse un jugement du tribunal de simple police de Daoulas qui avait exonéré de poursuites une cabaretière du bourg de Plougastel, Marie-Anne Laviec, qui n'avait pas respecté un arrêté municipal prohibant la vente de boissons pendant l'office divin<ref>Michel André, Cours alphabétique, théorique et pratique de la législation civile et ecclésiastique, 1868, Gallica</ref>.
L'essor de la production des fraises
Jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les fraises se vendaient presque uniquement à Landerneau et à Brest où elles étaient acheminées par les gabares et chaloupes à partir des petits ports de la presqu'île. Vers 1850 l'essor de la production des fraises suscite une exportation d'une partie de la production vers l'Angleterre, d'abord depuis le port de Morlaix à l'initiative d'une commerçante de Landerneau, suivie ensuite en 1865 par un négociant gascon, puis en 1867 par un commerçant de Roscoff ; ceux-ci venaient acheter les fraises directement chez les producteurs pour les revendre à Paris et à Londres. À partir de 1865, la mise en service de la ligne ferroviaire Paris-Montparnasse - Brest facilite l'acheminement des fraises vers le marché parisien, le nord de la France et la Belgique (10 wagons chargés de 500 cageots chaque jour en saison à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Quelques Plougastels commencent à exporter eux-mêmes vers le marché anglais à partir de 1879.
À partir de 1876 quatre coopératives de producteurs locaux des bateaux à vapeur approvisionnent directement le marché anglais à partir des ports de Lauberlac'h et du Passage et envoient des délégués sur place dans les ports de Bristol et Plymouth pour organiser les ventes dans ce pays<ref name="Quand la fraise de Plougastel filait à l'anglaise">Modèle:Article.</ref>.
En 1882, le journal La Presse, après avoir fait remarquer que la culture des fraisiers a commencé à Plougastel au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais ne concernait jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que quelques hameaux, écrit : « Les fraisiers sont en plein champ sur les collines ou les falaises qui avoisinent la mer. Pour les préserver des coups de vent, les champs sont entourés de haies ou de petits murs de pierres sèches, ce qui retient en même temps la chaleur solaire. […] La récolte commence vers le 20 mai à Lauberlach, parcourt tout le mois de juin et se termine par le fraisier du Chili, dans la deuxième quinzaine de juillet ; la récolte de celles qui doivent être exportées se termine le 24 juin. […] C'est un total de 3 500 000 kilogrammes de fraises qui est récolté à Plougastel sur Modèle:Unité de terrains »<ref>La Presse Modèle:N° du 28 juin 1882, Gallica</ref>. La première variété cultivée à grande échelle fut le « Fraisier du Chili », supplanté par la suite par de nouvelles variétés comme le « Fraisier Ananas », puis la « Princesse Royale », dite aussi « Fraise d'Angers », puis par la « Fraise de la Mayenne »<ref name="mfp">Panneau d'information situé dans le "Musée de la Fraise et du Patrimoine" de Plougastel-Daoulas</ref>. « Modèle:Unité étaient consacrés à la culture de la fraise à la veille de la Première Guerre mondiale, soit un quart de la surface totale de la presqu'île. La production s'élevait alors à Modèle:Unité par an, ce qui représentait un quart de la production nationale »<ref>Jean-Luc Le Gall, cité dans http://brest.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/ville/fete-du-maerl-histoire-d-une-presqu-ile-10-07-2013-2166949.php</ref>.
En 1878, le responsable du Jardin botanique de Brest, Blanchard, écrit : « Il n'y a pas de pays en Europe où il ne soit plus consommé de fraises qu'à Brest. Il en vient tellement, dans la saison, que les marchés, les coins de rue, les portes des casernes et des arsenaux sont encombrés de marchands de fraises »<ref>Cité par Erwan Chartier-Le Floch, "Histoire de Bretagne en 100 dates", Coop Breizh, 2015, Modèle:ISBN.</ref>. En 1889 selon Benjamin Girard, la culture des fraises se fait en grand sur tout le versant sud de la presqu'île, la légèreté du terrain et l'exposition y rendant les fraises plus précoces ; les ventes vers Brest et Paris principalement se chiffraient chaque année à plusieurs centaines de milliers de francs de l'époque<ref>Benjamin Girard, La Bretagne maritime, 1889, Gallica</ref>. En 1894, des producteurs de fraises de Plougastel s'associent pour créer la Shippers Union, concurrencée à partir de 1898 par la Farmers Union, puis en 1900 par la New Union, chaque société ayant ses bateaux, ses locaux et ses agents dont certains séjournaient à Plymouth, Manchester et Londres pendant la saison des fraises<ref name="mfp"/>.
L'essor de la culture de la fraise a été aussi permis par l'apport de maërl, dragué en rade de Brest et dans l'océan Atlantique, et qui correspondait à une nécessité agronomique en permettant de réduire l'acidité des sols. Plus d'une quarantaine de navires travaillaient alors au dragage du maërl<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Difficultés de la modernisation
La création d'un service télégraphique dans la commune en 1873 est ajournée par décision du conseil municipal car « ses ressources ne lui permettaient pas actuellement de subvenir à la dépense »<ref>Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, août 1873, Gallica</ref>.
Naufrage dramatique
Le journal Le Temps écrit en 1878 : « Un effroyable sinistre est arrivé dans la nuit de mercredi [le Modèle:Date] sur les côtes de Brest. Le bateau Marie-Joseph sur lequel se trouvaient trente-cinq passagers des villages voisins, Saint-Adrien, Plougastel, Daoulas, etc., a sombré entre la pointe de l'Armorique et l'île Ronde. Ni un passager, ni un homme de l'équipage n'ont survécu. Dimanche encore, on n'avait retrouvé qu'un cadavre, celui d'une femme, qui a été inhumé à Plougastel »<ref>Journal Le Temps Modèle:N° du 13 mars 1878, Gallica</ref>.
Épidémies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1885-1886, Plougastel-Daoulas est atteint par l'épidémie de choléra partie de Brest qui frappe Modèle:Nobr du village du Tinduff, l'épidémie ne provoquant toutefois que quatre décès<ref>Henri Monod, Le choléra, histoire d'une épidémie, Finistère 1885-1886, 1892, Gallica</ref>.
Description de Plougastel en 1897
Tancrède Martel fait en 1897 cette description de Plougastel-Daoulas et de son pardon : Modèle:Citation bloc
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Un minotier de Kergoff en Plougastel-Daoulas, Joseph Billant, constitue une société pour fournir l'énergie électrique à la commune : l'éclairage communal, celui de l'église, d'un grand nombre des commerce et des maisons du bourg commence en juillet 1904<ref>Revue pratique de l'électricité, 1904, Gallica</ref>.
Écoles et querelles liées à la religion fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Les deux premières écoles de garçons de Plougastel ouvrirent en 1830 au bourg et en 1843 à Saint-Adrien. En 1883-1884, à la suite des lois Jules Ferry, trois groupes scolaires comprenant chacun une école de garçons et une école de filles sont construits au bourg, à Pont-Callec et à Sainte-Christine ainsi qu'une école de filles à Saint-Adrien<ref>Panneau d'information situé dans le Musée de la fraise et du patrimoine de Plougastel</ref>,<ref>Marie-Paule et Bernard Kernéis, Les écoles de hameaux : deux programmes d'envergure à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le Finistère, revue "Le Lien", Centre généalogique du Finistère, Modèle:N°, septembre 2019. Site des auteurs http://www.roch-gad.eu</ref>.
En 1891, le journal La Croix indique que Plougastel-Daoulas compte quatre écoles publiques (dont une dans le hameau de Pont-Callec compte une douzaine d'élèves) et une école privée qui vient d'ouvrir et qui compte plus de Modèle:Nobr<ref>Journal La Croix Modèle:N° du 20 novembre 1891, Gallica</ref>.
En 1896, les religieuses de la congrégation hospitalière des Sœurs de Saint-Thomas-de-Villeneuve, qui tenaient un hospice à Plougastel et s'occupaient des malades, vieillards, infirmes et des orphelins (l'orphelinat comptait par exemple Modèle:Nobr en 1902<ref>L'Enfant, Revue mensuelle consacrée à l'étude de toutes questions relatives à la protection de l'enfance, juin 1902, Gallica</ref>), sont menacées de saisie. Une manifestation, animée par le député local, également conseiller général du canton de Daoulas, François-Émile Villiers, qui soutient les Sœurs, parlant dans son discours de « persécution fiscale ». Le journal La Bretagne écrit : « Notre commune, si calme d'ordinaire, est sous le coup d'une émotion vive », la population crie des slogans comme « Vive les Sœurs de l'hospice »<ref>La Bretagne, cité par le Bulletin des Congrégations, n° du 6 août 1896, Gallica</ref>.
En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par François-Virgile Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Plougastel écrit : « Les neuf-dixièmes de la population ne comprendraient quasi rien aux instructions [religieuses] françaises. Tout le monde du reste, à Plougastel, comprend bien le breton, à part une dizaine de personnes tout au plus ». Mais ce n'est pas l'avis du préfet du Finistère qui indique en 1903 dans un rapport : « Quoi que très fermée, la population de Plougastel est en rapports fréquents avec Brest qu'elle approvisionne en fruits et légumes (...). Elle comprend suffisamment le français pour entendre des sermons en notre langue nationale »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Journal des débats relate ainsi les faits liés à la querelle des inventaires à Plougastel en novembre 1906<ref>Une première tentative d'inventaire à Plougastel avait échoué le Modèle:Date, voir Journal des débats politiques et littéraires Modèle:N° du 14 mars 1906, Gallica</ref>: Modèle:Citation bloc
Le Modèle:Date, le bruit s'étant répandu à Plougastel que l'inspecteur d'académie allait venir enlever le crucifix dans les écoles, 5 000 paysans bretons accourus des environs se réunirent à l'église puis processionnèrent : « Six hommes à cheval ouvrirent la marche, et la longue théorie des catholiques où l'on remarquait le clergé, le maire, les conseillers, les enfants des écoles libres, et M. Villiers, député monarchiste, s'en fut à travers le bourg en chantant des cantiques »<ref>Le Matin, Modèle:N° du 14 janvier 1907, Gallica</ref>.
L'âge d'or de la fraise de Plougastel
En 1907, la culture des fraises couvre dans la commune environ Modèle:Nobr<ref>L'agriculture nouvelle, novembre 1907, Gallica</ref> ; elle s'éten sur Modèle:Unité en 1912 et attiant Modèle:Unité en 1928. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la région de Plougastel produit 25 % des fraises françaises, exportant une part notable de la production (« les fruits soigneusement emballés dans des paniers doublés d'une épaisse couche de fougères »<ref>Annales de géographie, n° de juillet 1894, Gallica</ref>) en Angleterre :
En 1912, Modèle:Unité de fraises sont expédiés en Angleterre (5 bateaux affrétés en 1911)<ref>Le Musée social, Annales, revue mensuelle, janvier 1912, Gallica</ref>. En mai 1914, la revue L'Agriculture nouvelle précise : « le transport des fraises en provenance de la région de Plougastel-Daoulas, à destination des ports de Roscoff, Saint-Malo, Cherbourg, Rouen, Dieppe, Le Havre, a donné lieu au tracé d'itinéraires spéciaux au départ de la gare de Kerhuon […]. Ces itinéraires permettent de diriger rapidement cette denrée particulièrement fragile sur les ports d'embarquement pour l'Angleterre, pays de grande consommation »<ref>G. Frécourt, « Le transport des produits agricoles » in L'Agriculture nouvelle, mai 1914, Gallica</ref>. En 1928 Modèle:Nobr tonnes de fraises sont exportées en Angleterre ; on raconte que certaines familles gazgnèrent suffisamment d'argent en une seule saison pour s'offrir une maison payé rubis sur l'ongle, et que, l'année suivnte, elles pouvaient payer comptant leur mobilier. La crise économique de 1929 et le protectionnisme qu'elle engendra provoqua le déclin de ces exportations<ref name="Quand la fraise de Plougastel filait à l'anglaise" />.
« La culture des fraises était un travail extrêmement pénible. Il fallait rester à genoux pendant des heures pour les ramasser »<ref>Claude Le Gall, cité dans http://brest.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/ville/fete-du-maerl-histoire-d-une-presqu-ile-10-07-2013-2166949.php</ref>.
Une confiserie parisienne possédait une usine à vapeur à Plougastel, achetant - par exemple en 1911 - Modèle:Unité de fraises<ref>La Croix Modèle:N° du 14 mai 1911, Gallica</ref>. Pour écouler le surplus de la production, la Shippers Union fonde en 1912 une usine de transformation qui conditionne aussi les petits pois, les pommes, les haricots, alors cultivés également en grande quantité. Le syndicat EE ouvre un peu plus tard à la Fontaine-Blanche une usine destinée à produire de la pulpe de fraise ; en 1925 cinq usines existaient à Plougastel pour la transformation de la fraise, d'autres conditionnant les paniers et cageots destinés au conditionnement de ce fruit fragile. La Seconde Guerre mondiale met temporairement fin à ces activités, qui renaissent à partir de 1947 (création du Syndicat de producteurs vendeurs) ; en 1962 est créée la coopérative La Loperhetoise, puis en 1960 La Presqu'île, en 1965 la SICA devenue en 1994 la coopérative Sivi Ruz<ref name="mfp"/>. Les exportations vers l'Angleterre ont perduré jusqu'à la décennie 1960, un avion transportant les cagettes de fraises depuis l'aéroport de Guipavas (la production de fraises en Angleterre a fait ensuite cesser ces exportations). Dans la décennie 1980, la presqu'île de Plougastel ne produit plus que Modèle:Nobr de fraises par an, concurrencée par des productions venant de régions françaises plus méridionales et d'Espagne et la culture des fraisiers est supplantée de nos jours par celle des tomates<ref name="Quand la fraise de Plougastel filait à l'anglaise" />.
Catastrophe du Liberté et la Première Guerre mondiale
Le Modèle:Date, l'explosion du Liberté dans le port de Toulon fait environ Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr originaires de Plougastel<ref>Le Gaulois Modèle:N° du 27 septembre 1911, Gallica</ref>.
La Première Guerre mondiale frappe douloureusement Plougastel qui comptabilise Modèle:Nobr pendant ce conflit. De nombreuses familles seront touchées, les femmes adopteront alors le costume de deuil, laissant aux seuls enfants le vêtement aux couleurs vives. Le monument aux morts de Plougastel, édifié en 1920 par l'architecte Charles Chaussepied, porte leurs noms<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Entre-deux-guerres
Jean Le Lann, originaire de Plougastel-Daoulas, a rédigé un récit des mutineries de la mer Noire survenus dans la flotte française le Modèle:Date<ref>Wiki-Brest</ref>.
Le cuirassé garde-côtes Furieux coule, probablement par manque d'entretien, le Modèle:Date- alors qu'il se trouve au mouillage dans la Rade de Brest, au sud-ouest de la presqu'île de Plougastel, à l'entrée de l'anse de Lauberlac'h<ref>Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 15 juin 2020, consultable https://www.letelegramme.fr/bretagne/une-epave-de-76-m-passee-inapercue-en-rade-de-brest-14-06-2020-12566229.php</ref>.
Le Modèle:Date, l'inauguration du pont de Plougastel par le président de la République Gaston Doumergue est l'occasion d'une courte visite présidentielle au bourg de Plougastel : Modèle:Citation bloc
Du 21 au Modèle:Date se tint à Plougastel-Daoulas le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXVIIe{{#if:| }} }} congrès du Bleun-Brug<ref>L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 16 août 1937, Gallica</ref>, la cérémonie de clôture se tenant en présence de Duparc, évêque de Quimper et de Tréhiou, évêque de Vannes<ref>La Croix Modèle:N° du 7 septembre 1937, Gallica</ref>.
Seconde Guerre mondiale
Le Modèle:Date, une unité de parachutistes du [[1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine|Modèle:3e de chasseurs parachutistes]], connue sous le nom de « Modèle:3e SAS », est parachutée dans la région de Plougastel-Daoulas dans le cadre de l'opération Derry afin d'ouvrir la route au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIIIe{{#if:| }} }} corps d'armée américain, commandé par le général Troy Middleton, chargé de prendre Brest, d'appuyer la résistance locale et d'éviter la destruction du pont de Plougastel<ref>Site de l'Association nationale de soutien à nos soldats en opération (ANSSO)</ref>.
L'attaque de Brest par la force opérationnelle Task Force "B", dirigée par le général américain Troy Middleton qui, après s'être concentrée près de Landerneau, lança son offensive le Modèle:Date dans la presqu'île de Plougastel et s'empara le Modèle:Date de la cote 154 située à l'extrémité sud-est de la crête médiane de cette presqu'île d'où l'on pouvait observer la ville de Brest ainsi que la partie est de la presqu'île de Crozon ; aussi la prise de cette hauteur se heurte-t-elle à la vive résistance allemande. Même après avoir perdu une position aussi dominante, les Allemands résistèrent pied à pied à la conquête du reste de la presqu'île. La force opérationnelle "B" continua son avance et montrant une très grande puissance d'attaque nettoya la presqu'île de Plougastel le Modèle:Date<ref>"Rapport du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIIIe{{#if:| }} }} corps après les opérations contre les forces armées ennemies en Bretagne (France) pendant la période du Modèle:1er août au 30 septembre 1944", Site d'Alain Liscoet</ref>. Modèle:Article détaillé En août 1944, ces combats de la Libération détruisent le centre-bourg, endommagent le calvaire, font des dizaines de victimes. La destruction d'une arche du pont de Plougastel isole à nouveau un temps la commune pour ses relations avec la région brestoise.
Six soldats originaires du Commonwealth (deux Anglais et quatre Australiens) sont enterrés dans le carré militaire du cimetière de Plougastel-Daoulas<ref>MemorialGenWeb.org - Plougastel-Daoulas : carré militaire, soldats du Commonwealth</ref> et une plaque commémorative placée dans la mairie honore la mémoire de quatre résistants (Joseph Autret<ref>Joseph Autret, né le Modèle:Date à Plougastel-Daoulas, radiotélégraphiste dans la résistance, mort le Modèle:Date à Bremen</ref>, Anne Corre<ref>Anne Corre, née le Modèle:Date à Brest, déportée d'abord à Ravensbrück, puis à Oranienbourg, morte en déportation en avril 1945 à Sachsenhausen âgée d'à peine Modèle:Nobr.</ref>, René Le Bot<ref>René Le Bot, né le Modèle:Date à Plougastel-Daoulas, pris dans une rafle, mort au camp de concentration de Dora le Modèle:Date.</ref>, Jean Thomas<ref>Jean Thomas, né le Modèle:Date à Plougastel-Daoulas, père Gwenaël à l'abbaye de Timadeuc qui cachait des résistants et des dépôts d'armes, arrêté et torturé, mort le Modèle:Date au camp de concentration de Neuengamme</ref>) originaires de la commune morts en déportation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Monument aux morts
Le monument aux morts de Plougastel-Daoulas porte les noms de Modèle:Nobr mortes pour la France dont 212 pendant la Première Guerre mondiale, 181 pendant la Seconde Guerre mondiale, 12 pendant la guerre d'Indochine, 4 pendant la guerre d'Algérie, 14 autres personnes étant décédées à des dates autres (4 en 1919, une en 1920, une en 1922, une en 1923, une en 1926, une en 1946, 2 en 1947, une en 1953, une en 1954, une en 1955) sans que les circonstances de leur décès soit précisé. Plougastel-Daoulas fait partie des rares communes de France où les morts pour la France ont été presque aussi nombreux pendant la Seconde Guerre mondiale que pendant la Première Guerre mondiale en raison des tués lors des combats de la Libération en 1944 (Modèle:Nobr civiles recensées en 1944). L'importance de la Marine nationale explique aussi nombre important des disparus en mer (22 pendant le premier conflit mondial, 6 pendant le second)<ref>MemorialGenWeb.org - Plougastel-Daoulas : monument aux morts</ref>.
L'après Seconde Guerre mondiale
En mars 1987 le maire divers droite André Kervella démissionne. La nouvelle municipalité, avec à sa tête l'UDF Joël Julien, annonce son projet pour dynamiser le commerce et le tourisme : construire des locaux commerciaux et des halles, hautes de 14 mètres, à proximité de l'église et du calvaire, en plein milieu de la place. Le projet suscite immédiatement un tollé et André Le Gac, pourtant ancien adhérent du Parti communiste (il en a démissionné en 1986), prend la tête de la croisade orchestrée au nom de la défense du patrimoine et de l'identité culturelle et spirituelle de la commune, et parvient à fédérer une coalition très diversifiée, y compris des personnalités de droite. Alors que les travaux de construction des halles sont largement entamés, le tribunal administratif ordonné en décembre 1988 de surseoir à l'exécution du permis de construire et en mars 1989 la liste emmenée par Didier Le Gac, fusionnée avec une liste du parti socialiste, l'emporte avec plus de 59 % des voix, battant la coalition de droite emmenée par le maire sortant Joël Julien. Un ancien communiste devient maire de Plougastel ! La partie déjà construite est démolie. « Mieux vaut Le Gac pour six ans que les halles pour 100 ans » déclare un élu de droite ; mais la liste André Le Gac fut réélue en 1995 avec plus de 60 % des voix et celui-ci resta maire jusqu'en 2001<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Énigme de la pierre du Caro
Un texte énigmatique gravé sur une pierre et découvert dans la décennie 1970 au Caro en bord de mer date de 1786 ; ce texte fait suite à la mort tragique d'un homme et serait écrit en breton du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; à la suite d'un concours d'interprétation dont le résultat a été connu en février 2020, deux traductions assez différentes en ont été proposées<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougastel-daoulas-29470/finistere-le-rocher-grave-de-plougastel-daoulas-enfin-revele-son-secret-6750738 et https://www.letelegramme.fr/finistere/plougastel-daoulas/deux-traductions-entretiennent-le-mystere-de-la-roche-gravee-de-plougastel-24-02-2020-12510954.php</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Circonscriptions de rattachement
Plougastel-Daoulas appartient à l'arrondissement de Brest et au canton de Guipavas depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, la commune était rattachée au canton de Daoulas, dont elle était la principale ville.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Finistère, représentée depuis Modèle:Date par Mélanie Thomin (PS-NUPES). Auparavant, elle a successivement appartenu à la Modèle:2e circonscription de Brest ([[Troisième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} République]] / 1871-1885, 1889-1919 et 1928-1940) et la [[cinquième circonscription du Finistère|Modèle:5e circonscription]] (1958-1986).
Intercommunalité
Depuis le Modèle:Date, date de sa création, la commune appartient à Brest Métropole et en est la quatrième ville. Cette intercommunalité a pris la suite de la Communauté urbaine de Brest (CUB), fondée sous le statut de la communauté urbaine, et renommée Brest Métropole océane (BMO) en 2005.
Plougastel-Daoulas fait aussi partie du Pays de Brest.
Élections | Circonscription électorale | Élu de la circonscription | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Niveau | Type | Titre | Nom | Début de mandat | Fin de mandat | |
Commune / Intercommunalité |
Municipales et communautaires | Plougastel-Daoulas | Maire | Dominique Cap | 2020 | 2026 |
Brest Métropole | Président de la métropole | François Cuillandre | 2020 | 2026 | ||
Département | Départementales | Canton de Guipavas | Conseiller départemental | Didier Malleron | 2021 | 2028Modèle:Note |
Conseillère départementale | Nathalie Sarrabezolles | |||||
Région | Régionales | Région Bretagne | Président du conseil régional | Loïg Chesnais-Girard | 2021 | 2028 |
Pays | Législatives | Sixième circonscription | Députée | Mélanie Thomin | 2022 | 2027 |
Institutions judiciaires
Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire (qui a remplacé le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le Modèle:1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes et du tribunal de commerce de Brest, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 10 000 et 19 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 33<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:...
Liste des maires
Modèle:Article détaillé Modèle:Article connexe
Depuis la Libération, neuf maires se sont succédé à la tête de la commune.
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Jumelages
Plougastel-Daoulas est jumelée avec la ville portuaire irlandaise de Westport située dans le comté de Mayo et la province de Connacht, avec Saltash dans les Cornouailles, avec la commune roumaine d'Eremitu en Transylvanie et dans le județ de Mureș, et avec Ciminna, localité du nord de la Sicile.
Population et société
Démographie
En 1886, sur les Modèle:Nombre de la commune, 1 023 sont agglomérés au bourg. Le nombre des maisons est alors de 1 117 et celui des ménages de 1 246. La consommation de vin est estimée en 1885 à Modèle:Nobr par personne et par an, celle de cidre est inconnue, celle d'alcool à Modèle:Unité<ref>Henri Monod, Le choléra, histoire d'une épidémie, Finistère 1885-1886, Imprimerie administrative, Melun 1892, Gallica</ref>.
Évolution démographique
Modèle:Population de France/introduction Le maximum de la population a été atteint en 2009 avec Modèle:Nombre.
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Commentaire : Commune peuplée dès l'origine (le premier recensement, celui de 1793, indique déjà plus de Modèle:Nombre) en raison de sa vaste superficie, d'une agriculture intensive et des activités maritimes), Plougastel-Daoulas a connu une croissance continue de sa population depuis, à l'exception de la période 1911-1962 où la commune a subi, touchée par l'exode rural, une perte de Modèle:Nombre en Modèle:Nobr. À partir de 1962, la croissance démographique est forte (la population a doublé entre 1962 et 2008, gagnant Modèle:Nombre en Modèle:Nobr, le rythme moyen annuel étant de +Modèle:Nobr supplémentaires chaque année pendant cette période, le record étant atteint entre 1982 et 1990 (+Modèle:Nobr en moyenne chaque année), le rythme se ralentissant quelque peu par la suite (+Modèle:Nobr par an en moyenne entre 1990 et 1999 et +Modèle:Nobr par an entre 1999 et 2008. La commune s'est transformée en cité-dortoir, en banlieue résidentielle de Brest, en dépit de la barrière naturelle qu'a longtemps constitué l'estuaire de l'Élorn (les embouteillages étaient chroniques lors des migrations pendulaires sur le pont Albert-Louppe avant la construction du pont de l'Iroise). Le solde migratoire est depuis un demi-siècle constamment positif (record de +2,9 % l'an entre 1975 et 1982) même s'il s'est notablement ralenti depuis (+0,9 % l'an entre 1999 et 2008) ; le solde naturel par contre est légèrement négatif en permanence depuis 1968 (oscillant entre - 0,1 % et - 0,6 % l'an selon les périodes entre 1962 et 2008), ce qui peut surprendre pour une commune périurbaine, mais qui s'explique par l'influence persistance des anciens Plougastels d'origine rurale et généralement âgés ; le nombre des décès l'emporte chaque année sur le nombre des naissances<ref>INSEE - Recensement et INSEE - Statistiques</ref>.
Le nombre des logements s'est accru, passant de 2 315 en 1962 à 5 522 en 2008 en raison de la prolifération des lotissements, principalement aux alentours du bourg. Il s'agit pour l'essentiel d'un urbanisme pavillonnaire (90,3 % du total des logements en 2008 sont des maisons individuelles). En raison de sa situation péninsulaire et de ses aspects ruraux en partie conservés, la commune connaît un nombre non négligeable de résidences secondaires (4,9 % du total des logements en 2008), même si leur nombre va diminuant en raison de la pression immobilière liée à la proximité brestoise<ref>ISEE - Recensement</ref>. On observe aussi une littoralisation du peuplement (nette en particulier dans le secteur de Keraliou, face à Brest et à proximité du pont de l'Iroise avec un habitat de cadres situés dans le quartile supérieur des revenus) et la croissance de certains « villages » (hameaux) particulièrement attractifs, au risque d'une urbanisation anarchique que les lois et règlements d'urbanisme mis en place ces dernières décennies tentent de limiter désormais.
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 30,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 29,4 % la même année, alors qu'il est de 29,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,16 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Plougastel compte cinq écoles maternelles :
- L'école Saint-Jean (privé) ;
- Le groupe scolaire de Goarem Goz (public) ;
- Le groupe scolaire de Ker Avel (public) ;
- Le groupe scolaire du Champ de Foire (public) l'école va être détruite Modèle:Quand pour un réaménagement du centre bourg d'ici 2025 ;
- L'école Diwan (associatif sous contrat)
Cinq écoles primaires :
- L'école Saint-Pierre (privé) ;
- Le groupe scolaire de Goarem Goz (public) ;
- Le groupe scolaire de Ker Avel (public) ;
- Le groupe scolaire du Champ-de-Foire (public) ;
- L'école Diwan (associatif sous contrat) ;
Deux collèges :
- Le collège Sainte-Anne (privé) ;
- Le collège de la Fontaine-Blanche (public).
Pour ce qui est des lycées, les deux principaux lycées de secteur sont, le lycée de l'Iroise (public) et le lycée Charles-de-Foucauld (privé), tous les deux situés à Brest. Cependant, de nombreux élèves sont scolarisés dans d'autres lycées Brestois (lycée de Kerichen, lycée Vauban...) ainsi qu'au lycée de l'Elorn, à Landerneau.
Enfance
La ville de Plougastel est dotée de nombreuses structures accueillant les enfants :
- Le centre de loisirs de Saint-Adrien : centre de loisirs sans hébergement accueillant les enfants âgés de 4 à Modèle:Nobr durant les mercredis et vacances scolaires. Des colonies de vacances y sont organisées durant l'été. Le centre, construit en 2008, peut accueillir jusqu'à près de Modèle:Nobr.
- Le centre de loisirs de Ker Avel : centre de loisirs sans hébergement accueillant les enfants âgés de trois ans afin de satisfaire les demandes, en effet le centre de loisirs de Saint-Adrien a atteint sa capacité d'accueil.
- Crèche la Bambinerie : La Bambinerie est une crèche associative parentale. Cette structure s’adresse aux enfants à partir de Modèle:Nobr jusqu’à la fin de la troisième année. Sa capacité d'accueil est Modèle:Nobr.
- La Halte Garderie : Cette structure propose un accueil occasionnel pour les enfants de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr révolus avec une capacité de Modèle:Nobr.
Langue bretonne
L'adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le 28 octobre 2005. Le label de niveau 1 a été décerné à la commune le 21 avril 2006 et celui de niveau 2 le 14 janvier 2011.
La langue bretonne est enseignée dans les établissements privés, de la maternelle au collège, ainsi que dans les établissements publics, avec le groupe scolaire maternelle et primaire Goarem-Goz, et le collège de la Fontaine-Blanche, offrant tous les deux des filières bilingues. Plougastel comporte le plus grand nombre d'inscrits dans le bilingue de la région avec près de 15,64 % d'inscrits en 2008. À la rentrée 2017, Modèle:Nobr étaient scolarisés dans les classes bilingues (soit 22,9 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)<ref>http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm</ref>. À la rentrée 2018, Modèle:Nobr sont inscrits dans les écoles Diwan ou bilingues de la commune (24,7 % des effectifs scolaires en primaire)Modèle:Refnec.
Économie
L'activité économique réside dans les cultures de la tomate et de la fraise (entre autres la variété « gariguette »<ref>Modèle:Lien web.</ref>, valorisée en particulier par la société Savéol).
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Plougastel-Daoulas : culture de fraises en hauteur et sous serre.
Culture locale et patrimoine
Héraldique
Costume traditionnel de Plougastel
Le costume traditionnel des habitants de Plougastel a été ainsi décrit en 1835 par Abel Hugo : Modèle:Citation bloc
Le costume de Plougastel est l'un des plus colorés de Bretagne, sauf pour les veuves qui ont généralisé le noir après l'hécatombe démographique de la Première Guerre mondiale<ref name="plougastel-hist-patrim"/>
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Une nourrice en 1901
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Une écolière (10 janvier 1911).
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Jeune ouvrier au pied du calvaire (10 janvier 1911).
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Groupe de femmes en costumes traditionnels (11 janvier 1910).
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Groupe d'hommes en costumes traditionnels lors d'un mariage réunis devant le calvaire (11 janvier 1910).
Mariages groupés
La coutume à Plougastel était de grouper les mariages<ref>La commune de Pluvigner dans le Morbihan possédait une tradition identique</ref> ; par exemple le Modèle:Date, 26 mariages sont célébrés le même jour<ref>L'Ami de la religion et du Roi, journal ecclésiastique, politique et littéraire, tome 128, mars 1846, Gallica</ref> ; le Modèle:Date 46 mariages et en 1896 34 mariages, sont célébrés le même jour, plusieurs milliers de personnes assistant à la cérémonie et aux banquets<ref>La Croix Modèle:N° du 26 février 1896</ref> ; le Modèle:Date, 26 mariages sont célébrés le même jour ; le Modèle:Date, 46 mariages sont célébrés à la fois et 43 le Modèle:Date. Ceci explique les groupes de mariés visibles sur les photographies ci-dessus. Voici un récit du mariage groupé de 1902 : Modèle:Citation bloc
La suite de ce texte narre les banquets traditionnels, qui commençaient vers trois heures de l'après-midi, les plats abondants dont le « far » breton, les bardes plus ou moins mendiants venus chanter, les danses traditionnelles, etc. Les festivités de ce mariage groupé durèrent jusqu'au 19 janvier.
Bien entendu, les couples devaient avant l'église passer à la mairie pour les mariages civils, qui étaient célébrés en cascade les jours précédents comme l'illustre cet extrait d'un article de 1895 : « lundi et mardi, M.Nicole, maire de Plougastel, a procédé aux mariages civils à la mairie : la cérémonie a demandé toute la matinée du lundi et mardi de Modèle:Nobr à midi ; quarante-six fois le maire a lu le Code au dehors, une foule énorme attendait les nouveaux mariés<ref name="ptparis-6649"/>.»
Le lendemain du mariage religieux, un service (= cérémonie religieuse) réunissait tous les nouveaux mariés à l'église et on priait pour les morts de la famille ; ensuite la fête recommençait pour cinq ou six jours<ref>Victor Ardouin-Dumazet, Voyage en France, îles françaises de la Manche et Bretagne insulaire, tome 5, 1893, Gallica</ref>.
Les textes intégraux du récit des mariages groupés de 1901, publié dans le journal Le Gaulois, et 1902, publié dans le journal Ouest-Éclair, sont aussi consultables<ref>Wiki-Brest</ref>. Les derniers mariages groupés ont été célébrés en 1937.
Tradition du breuriez
Modèle:Article détailléLes hameaux étaient regroupés en breuriez, confréries à base territoriale impliquant collectivement le culte des morts et l'entraide aux vivants. La cérémonie du Breuriez est un rituel commémoratif qui se déroule chaque Modèle:1er novembre.
Feux de la Saint-Jean
La nuit de la Saint-Jean, les Plougastellenn avaient l'habitude d'allumer des feux imposants, comme celui que décrit Eugène Parès en 1886 : Modèle:Citation bloc
Le journal L'Ouest-Éclair écrit le Modèle:Date : Modèle:Citation bloc
Bagad et cercle
Le Bagad Plougastell est une formation de musique traditionnelle bretonne. L'ensemble comporte aussi un bagad école, le Bagadig, formé par l'association "Ribl An Elorn".
Le cercle celtique Bleunioù Sivi fondé en 1946, est animé notamment par Lili Bodénès.
Sites et monuments
Sites naturels et environnement
- Le panorama de Kéraménez : ce « village de la montagne » (c'est ce que signifie son nom en langue bretonne) est situé à Modèle:Nobr d'altitude et offre, au milieu d'un paysage de landes et de garennes, un remarquable point de vue sur l'anse de Lauberlac'h et son poulier, long de Modèle:Nobr, qui coupe presque en deux ladite anse, sur la pointe de Rosegad et plus généralement sur la rade de Brest.
- Les rochers de Plougastel dominent l'estuaire de l'Élorn et offrent, outre des points de vue sur l'agglomération brestoise et les ports de Brest, des sites d'escalade. Les plus connus, situés dans le bois de Kererault, sont le Rocher de l'Impératrice et le Rocher Imperator<ref>Finistère Tourisme</ref>, dénommés ainsi en raison de la visite de l'impératrice Eugénie de Montijo à Plougastel, formés de grès du Dévonien et parsemés de veines de quartzite et de marbre. Ces roches ont été fortement comprimées, ce qui explique le pendage presque vertical des couches orientées nord-est / sud-ouest. Ces rochers d'escalade offrent 87 voies, le dénivelé maximal étant de Modèle:Nobr. Le rocher de Roc'h Nivélen, situé dans l'axe du pont Albert Louppe, est le plus haut et le plus spectaculaire : il culmine à Modèle:Nobr, et la vue que l'on peut admirer de son sommet s'étend à l'est de Landerneau, jusqu'au-delà du goulet à l'ouest. On y accède très facilement par le "village" du même nom. Dans son roman La Maison du Cap Hippolyte Violeau décrit ce site avec une grande précision poétique.
- Le patrimoine géologique de Plougastel est riche et diversifié : ancien récif corallien à la pointe de l'Armorique, pouliers de Lauberlac'h et du Caro (ce dernier ayant été largement transformé par la création d'une route littorale), filons de kersantite au Caro, à Porsguen, à la pointe de l'Armorique<ref>Revue Penn Ar Bed Modèle:N° et 80 : les roches filoniennes de la rade de Brest - Modèle:N° : géologie de la presqu'île de Plougastel</ref>,<ref name="marie-patrimnat"/>.
- La presqu'île de Plougastel présente des sites d'habitat naturel très diversifiés aussi bien marins<ref>Natura 2000</ref>, littoraux ou terrestres, dont plusieurs sont inscrits Natura 2000<ref>Natura 2000</ref> : lande naturelle sèche, vasières et prés salés, boisements humides, prairies humides de fond de vallée, estrans rocheux, bancs de maërl, espèces animales et végétales remarquables<ref name="marie-patrimnat"/>
- Les ports : en raison de sa géographie péninsulaire, la commune possède 7 ports, dont 4 reconnus juridiquement :
- Le port de Lauberlac'h, port traditionnel de pêche aux coquillages : coquilles Saint-Jacques, coques, palourdes, couteaux, bigorneaux. Bien abrité au fond de son anse, ce port était le lieu de chargement des fraises pour les vapeurs anglais et les Brestois y venaient manger des fraises autrefois le week-end. Une cale y fut construite en 1880<ref>Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, août 1880, Gallica</ref>.
- Le port du Tinduff était autrefois le port le plus animé de la presqu'île de Plougastel, célèbre pour ses prunes que l'on transportait par bateau au marché de Brest. Il a connu son âge d'or pendant l'entre-deux-guerres avec la pêche à la coquille Saint-Jacques. C'est désormais un port de plaisance notable offrant plus de 200 mouillages.
- Le port du Caro faillit devenir un terminal d'approvisionnement pétrolier dans la décennie 1970 mais le projet n'aboutit pas
- Le port du Four à Chaux
Trois autres petits ports existent au Passage, à Keraliou et à Porsmeur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Le port de Lauberlac'h.
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Le port du Tinduff.
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Le petit port de Porsmeur.
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La grève et le port du Caro.
Vieux gréements (patrimoine maritime)
Les ports de la presqu'île abritent quelques voiliers remarquables, comme :
- le Saint-Guénolé, un coquillier, construit en 1948
- la Marie-Claudine, une chaloupe ou yole de la rade de Brest, non pontée sauf aux deux extrémités, construite en 1990 d'après des plans datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- le Loch Monna
- la Belle Germaine
- le Général Leclerc
- le Sav-Heol
- le Dalh-Mad
- l'Ortegal
Monuments religieux
- Le calvaire de Plougastel-Daoulas date de 1602 - 1604.
Sur une base en granit jaune de Logonna-Daoulas, environ 180 statues sculptées dans du kersanton de couleur bleue, illustrent des scènes bibliques de la vie du Christ ou des scènes légendaires comme la fameuse Katell Kollet (Catel Collet). Il s'agit d'un des sept grands calvaires de Bretagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il a été érigé à la suite de l'épidémie de peste de 1598. Un escalier près du contrefort nord-ouest permet d'accéder à la plate-forme centrale où s'installait autrefois le prédicateur.
Le chanoine Jean-Marie Abgrall a fait une longue description, très détaillée, de ce calvaire<ref>Jean-Marie Abgrall, « Le calvaire de Plougastel-Daoulas », in Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1904, Gallica</ref>. Léon Le Berre a ainsi décrit ce calvaire en 1937 : Modèle:Citation bloc
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Groupe au pied du calvaire, photographié par Geneviève Élisabeth Disdéri en 1856.
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Le calvaire de Plougastel : vue d'ensemble de la partie basse.
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Le calvaire de Plougastel : vue d'ensemble de la partie haute.
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Détails du calvaire 1.
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Détails du calvaire 2.
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Détails du calvaire 3.
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Détails du calvaire 4.
En 1944, lors de l'avancée américaine vers Brest, le calvaire est touché par des obus et plusieurs statues sont détruites ainsi que trois croix. John D. Skilton<ref>John Davis Skilton a été fait citoyen d'honneur de Plougastel-Daoulas le Modèle:Date.</ref>, officier américain, créa dans son pays la Plougastel Calvary Restoration Fund Inc afin de recueillir les fonds nécessaires à la restauration du calvaire. Une autre restauration a eu lieu en 2004.
- L’église paroissiale Saint-Pierre, autrefois prieuré dépendant de l'abbaye de Daoulas, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais devenue trop petite, fut détruite en 1870 (le cimetière fut alors déplacé) et remplacée par une église de style néogothique due à l'architecte Joseph Bigot. Celle-ci fut presque entièrement détruite pendant la Seconde Guerre mondiale par les bombardements américains des 23 et Modèle:Date, y compris son magnifique buffet d'orgues et ses fonts baptismaux ; reconstruite hâtivement (son clocher est en béton), elle possède toutefois quelques mobiliers intéressants : une descente de croix et deux retables : le retable de Saint-Pierre et le retable du Rosaire.
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La façade de l'église paroissiale.
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L'église paroissiale, le retable de Saint-Pierre (1660, en bois).
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L'église paroissiale, le retable du Rosaire (1660, en bois).
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L'église paroissiale, descente de croix (fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
La presqu'île abrite huit chapelles :
- La chapelle Saint-Jean était située à proximité du Passage Saint-Jean, elle fut agrandie en 1407, rénovée en 1780 et vendue comme bien national en 1796<ref>Topic-Topos</ref> ; son pardon avait lieu lors du solstice d'été le 24 juin (Les Plougastels y vendait des oiseaux dans des cages d'osier, d'où le surnom de « pardon des oiseaux »), on y implorait la guérison pour la vue, et le prêtre apposait sur la partie malade un œil d'argent, retenu par une chaîne à la statue même du Baptiste<ref name="ouestéclair-14892">Léon Le Berre, journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 18 août 1937, Gallica</ref>. Le pardon de 1877 est décrit dans un article de la revue La Semaine des Familles<ref>La Semaine des familles, Paris, 7 juillet 1877, Gallica</ref>. La chapelle a été partiellement détruite pendant la Seconde Guerre mondiale et restaurée depuis.
- La chapelle Saint-Languy<ref>Topic-Topos</ref> (ou Languis ou Languiz), située au Passage. Saint Languy est célèbre aussi par sa source : « Les paysans d'alentour, gens de foi !, y viennent plonger les chemises des enfants en langueur, pour en rapporter la guérison » écrit Modèle:Mme de Mauchamps en 1877<ref>Modèle:Mme de Mauchamps, « Souvenirs du Finistère », in La Semaine des Familles, n° du 7 septembre 1877, Gallica</ref>. Paul Sébillot en 1904 écrit : « On va la consulter lorsque l'ombre de la mort semble planer sur une personne chère ; si elle est pleine, l'heure du malade n'est pas encore sonnée ; si au contraire elle est tarie, c'est signe de mort inévitable ; s'il reste quelques gouttes sur la vase au fond de l'excavation, il faut les recueillir et, rentré au logis du malade, vers sur lui le contenu de la fiole. Saint Languiz le guérira ou le délivrera immédiatement de ses souffrances<ref>Paul Sébillot, Le folk-lore de France, La mer et les eaux douces, tome 2, 1904, Gallica</ref> ».
- La chapelle Sainte-Christine, construite en 1695, dédiée à sainte Christine dont la Légende dorée fait une nièce de saint Hervé (c'est très incertain). Il est plus probable que ce vocable de « Chapel Langristin » évoque un vieux saint celtique, Sant Kristin, aujourd'hui oublié et dont le culte fut remplacé par celui de sainte Christine, qui fut tuée à coups de flèches vers l'an 300 pour avoir refusé des sacrifier aux idoles. Cette chapelle abrite sous son toit des statues de saint Éloi, saint Côme et saint Damien. La chapelle possède de nombreuses statues des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des statuettes de procession et un reliquaire rapporté de Rome en 1735. Son cimetière possède une statue géminée de la Vierge et de sainte Christine. Le clocher de la chapelle a été détruit par un obus lors des combats de 1944 et reconstruit en 1975. Son pardon se déroule le dernier dimanche de juillet.
- La chapelle Saint-Adrien, située au fond de l'anse de Lauberlac'h. Saint Adrien est un ancien évêque de Canterbury (Angleterre). D'autres hypothèses affirment que c'est saint Drenan (un saint breton quasi inconnu) ou encore Adrien de Nicomédie qui y est vénéré. Son culte à cet endroit surprend, mais s'explique probablement par une confusion avec saint Derrien, lequel est lié à l'Élorn et à La Roche-Maurice. La chapelle daterait de 1549 selon une inscription en lettres gothiques située sur l'un des murs de la chapelle. La chapelle est décorée de nombreuses statues polychromes des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le calvaire du placître date de 1594 et comprend des statues de la Vierge, de saint Jean, de sainte Madeleine et d'un moine. Son pardon se déroule le deuxième dimanche de mai.
- La chapelle Saint-Guénolé date de 1514 ; elle se trouve au village de Penn ar Ster ; elle vénère saint Guénolé, fondateur de l'abbaye de Landévennec et qui aurait aussi vécu un temps sur l'île de Tibidy, proche de Plougastel-Daoulas. Un vieux moulin et deux lavoirs se trouvent à proximité et, un peu plus loin, une modeste fontaine.
- La chapelle Saint-Trémeur<ref>Topic-Topos</ref>, consacrée à saint Trémeur : c'est la plus petite et la plus remaniée des chapelles de la commune. Elle possède une pietà du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et une statue du Père éternel qui date probablement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ainsi que d'autres statues en pierre et bois polychrome des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son pardon se déroule le deuxième dimanche de juillet.
- La chapelle Saint-Claude honore saint Claude, évêque de Besançon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. De son placître, on vit l'estuaire de l'Aulne et le sommet du Ménez-Hom. La chapelle possède des statues de saint Claude (sur le retable du maître-autel); de saint Éloi, saint Loup, saint Laurent et saint Charles. Son pignon ouest est du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et orné d'une porte moulurée en anse de panier. La chapelle possède un beau retable du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de belles sablière)s, des statuettes de procession et un reliquaire. Son pardon a lieu chaque deuxième dimanche de septembre<ref>Topic-Topos</ref>.
- La chapelle Notre-Dame de la Fontaine-Blanche<ref>Topic Topos</ref>. C'est un ancien prieuré construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui dépendait de l'abbaye de Daoulas. La chapelle a trois autels dus à Jean Davesnes, abbé de Daoulas, et dédiés à Notre-Dame, saint Laurent et sainte Magdeleine. Le tympan de la chapelle, de style flamboyant, porte la devise bretonne des Buzic : Komzit mat ! (Parlez bien !). Une description du pardon de la Fontaine-Blanche en 1925 est disponible<ref>Wiki-Brest</ref>. La chapelle possède un vitrail dénommé "Vitrail des prisonniers" qui fut commandé par les familles des prisonniers de guerre rentrés sains et saufs après la Seconde Guerre mondiale<ref>Topic-Topos</ref>.
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Femmes à la fontaine Saint-Jean (dessin d'après un tableau d'Emmanuel Lansyer de 1867).
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La chapelle Saint-Adrien.
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La chapelle et le calvaire Saint-Trémeur.
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Calvaire de Saint-Trémeur : la statue de saint Trémeur.
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La chapelle et le calvaire de Saint-Guénolé.
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Plougastel-Daoulas : chapelle Saint-Guénolé, le maître-autel.
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Plougastel-Daoulas : chapelle Saint-Guénolé, triptyque avec saint Caradec au centre, saint Gouesnou à droite et saint Goulven à gauche.
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Plougastel-Daoulas : chapelle Saint-Guénolé, le retable de saint Louis, avec à sa droite sainte Gwenn.
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Plougastel-Daoulas : chapelle Saint-Guénolé, retable de saint Louis, statue de sainte Gwenn allaitant ses trois enfants.
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Fontaine près d'un ruisseau proche de la chapelle Saint-Guénolé.
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La chapelle Saint-Jean en bordure de l'Élorn.
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La chapelle Saint-Jean au bord de l'Élorn à la tombée de la nuit.
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Le calvaire de la chapelle Saint-Jean.
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La chapelle Sainte-Christine.
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Le chevet de la chapelle Sainte-Christine.
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La chapelle Saint-Claude et son calvaire.
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Le chevet de la chapelle Saint-Claude.
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Plougastel-Daoulas : chapelle Saint-Claude, le retable du maître-autel avec saint Claude au centre.
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Plougastel-Daoulas : chapelle Saint-Claude, triptyque avec saint Loup au centre, saint Charles et saint Laurent.
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Chapelle Saint-Languis, statue de saint Languis (bois polychrome, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
Plusieurs fontaines se trouvent sur le territoire communal :
- La plus connue est la « Fontaine blanche » qui fit semble-t-il l'objet d'un culte druidique avant la christianisation ; dans son aspect actuel, elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; une niche renferme une statue de la Vierge Marie portant l'Enfant-Jésus (cette fontaine était considérée comme miraculeuse, on y plongeait les enfants rachitiques pour les soigner, et aussi ceux atteints d'« enflure »)<ref>Topic-Topos</ref>.
- La fontaine de Saint-Rivoal ou Saint-Rioual est située près du port de Lauberlac'h<ref>Topic-Topos</ref>.
Monuments et édifices civils
- Le pont Albert-Louppe (1930)
- Le pont de l'Iroise (1994)
- 28 moulins sont recensés à Plougastel.
- Quelques maisons de la commune datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (la maison notariale) ou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (l'hostellerie du Passage, une maison rue Jean Corre).
- L'ancien manoir de Rosily
- Le musée de la Fraise et du Patrimoine, situé dans le centre-ville, présente le patrimoine de la commune à travers ses costumes, son mobilier, son architecture et son histoire agricole - marquée par la culture de la fraise. Il a été inauguré en 1992 et propose aujourd'hui neuf salles d'exposition<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- En 1979, Bernard Tanguy a signalé à la Société archéologique du Finistère une inscription non déchiffrée, apparemment du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, trouvée sur un rocher de la grève, au nord de l'anse du Caro<ref>Yves-Pascal Castel, « Une inscription énigmatique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », dans Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 113, 1984 Modèle:P. (en ligne).</ref>, non loin du fort du Corbeau (actif entre 1770 et 1945). Quelques décennies plus tard, en mai 2019, un appel à contribution est lancé par la ville de Plougastel<ref>Thibaut Chevillard, « Rocher gravé du Finistère : "C'est peut-être du breton, du vieux breton ou du chouan… On ne sait pas trop" », dans 20minutes.fr, 5 mai 2019 (en ligne). Benoît Quinquis, « L’inscription mystérieuse du rocher, à Plougastel-Daoulas près de Brest », dans Côté Brest, 9 juin 2019 (en ligne).</ref>. Les études envoyés suggèrent qu'il s'agit de breton « dans une forme phonétique, de l'oral retranscrit, donc la forme d'écriture n'est pas celle que l'on utilise aujourd'hui<ref>Selon la chargée de mission du patrimoine à Plougastel-Daoulas, Véronique Martin. Cf. Morgane Heuclin-Reffait, « Le rocher aux inscriptions mystérieuses à Plougastel commence à livrer ses secrets », dans France Bleu Breizh Izel, le 8 janvier 2020 (en ligne).</ref> ». Deux dossiers proposant des traductions divergentes sont retenues le Modèle:Date-<ref>Boris Granger, « Plougastel-Daoulas : deux hypothèses de traduction pour les inscriptions gravées sur le rocher mystérieux », dans France 3 Bretagne, le Modèle:Date- (en ligne).</ref>, et sont rendus publics par la Mairie<ref>« Le Mystère Champollion ou la pierre gravée du Caro : Le mystère de la pierre gravée n'en est plus un [les deux dossiers retenus par le jury : Dossier Faligot & Robet et Dossier Toudic », dans mairie-plougastel.fr, Modèle:Date- (en ligne).</ref>.
Plougastel dans l'art
Peinture
De nombreux peintres ont été inspirés par les paysages, les costumes ou les coutumes de Plougastel :
- Émile Rocher : peintre et sculpteur dont les œuvres figurent dans des collections dans Modèle:Nobr (voir illustration Jeune bretonne de Plougastel ci-dessous)
- Eugène Boudin :
- Plougastel, le rivage au bord de la baie, 1870-1873, Collectiion privée, vente 2012<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Plougastel, pêcheuses de crevettes, 1871, Édimbourg, Galerie nationale d'Écosse<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Sortie d'église à Plougastel (collection particulière)
- Plougastel, le Passage (collection particulière)
- Plougastel, la traversée du bac, 1873, Williamstown, Clark Art Institute<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Environs de Plougastel, vers 1872, Le Havre, musée d'Art moderne André-Malraux<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Plougastel par Eugène Boudin
- Jean-Julien Lemordant : Jeune femme de Plougastel-Daoulas<ref>Revue L'Art et les Artistes Modèle:N°, octobre 1913, Gallica</ref>
- Charles Cottet
- Mary Piriou
- Henri Schick, peintre et illustrateur Belge (1870-1946)
- Charles Filiger En 1928, il est trouvé exsangue dans une rue, les poignets tailladés...
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Jour de Fête-Dieu à Plougastel (Charles Cottet, vers 1900, musée Crozatier, Le Puy-en-Velay).
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Femmes de Plougastel au pardon de Sainte-Anne-la-Palud (Charles Cottet, 1903).
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Jeune bretonne de Plougastel (Émile Rocher).
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Plougastellenn devant le calvaire de la chapelle Saint-Jean à Plougastel. Pastel, signé et daté 1912. (Henri Schick)
Photographie
- Deux photographies autochromes de Georges Chevalier (1882-1967) représentant l'une un paysage non identifié (en fait l'estuaire de l'Élorn vu depuis les rochers de Plougastel), l'autre intitulée L'Élorn, le viaduc et la ville du Relecq-Kerhuon et datant de 1920 se trouvent au musée Albert-Kahn de Boulogne-Billancourt.
- Stéphane Passet a réalisé des photographies autochromes de couples de mariés de Plougastel en 1912. Elles se trouvent aussi dans le même musée<ref>Albert-Kahn, musée et jardins</ref>.
Légendes
- Le diable et les rochers<ref>Wiki-Brest</ref> (explication légendaire de la formation des rochers de Plougastel ; le diable les aurait lancés depuis Kerhuon).
- Gargantua à Plougastel (autre explication légendaire des Rochers de Plougastel)<ref>L. F. Sauvé, « Gargantua à Plougastel », in Revue des traditions populaires, n° du 25 juillet 1886, Gallica</ref>.
- Selon une autre légende, Gargantua, indigné par le manque de courtoisie des kernévotes (= habitants du Kerné, c'est-à-dire de la Cornouaille), alors qu'il jouait aux palets, leur jeta toutes les pierres qui couvrait le sud du Léon, et les éparpilla depuis Plougastel jusqu'au Huelgoat. Une autre légende encore prétend que si la côte nord de Plougastel est érigée de rochers étranges, brisés, amoncelés les uns sur les autres, c'est que Gargantua, après un repas indigeste, les vomit<ref>Paul Sébillot, Le folk-lore de France, tome 1, Le ciel et la terre, 1904, Gallica</ref>.
- La légende du meunier de Toul-ar-Groas : En 1598, le jeune meunier de Toul-ar-Groas, qui revenait de Brest, fit l' aumône à une pauvre femme couverte de haillons pour qu'elle puisse payer le bac permettant de traverser l'Élorn. Une fois débarquée, la vieille dit au meunier : « Je suis la peste, et la peste ne doit pas se mouiller ; je devais passer à pied sec. Je te remercie. Quand je dévasterai Plougastel, je m'arrêterai devant ta porte, mais je n'entrera pas chez toi ». Ainsi en fut-il et le moulin de Toul-ar-Groas fut épargné. La croix de Kroas-ar-Vossen ("La croix de la peste") commémore l'événement<ref>)L.-M. Bodénès, "Plougastel, ses villages, ses traditions", Librairie de la Cité, Brest, 1978</ref>.
Littérature
- Hippolyte Violeau : La Maison du Cap<ref>Hippolyte Violeau, La Maison du Cap, 1878, Gallica</ref> (cette nouvelle évoque le rocher de Roc'h-Nivelen (le « Rocher des Prêtres »)).
- Eugène Parès commence ainsi sa nouvelle La Nuit de la Saint-Jean publiée en 1886 : « Il n'est peut-être pas dans tout le Finistère de sites plus charmants, plus pittoresques que ceux qu'offre le pays de Plougastel-Daoulas »<ref>Eugène Parès, La Nuit de la Saint-Jean, nouvelle bretonne, 1886, Gallica</ref>.
Événements
- Festival des feux de l'humour : festival humoristique, courant du mois de mai, salle Avel-Vor ;
- Fête des fraises : défilé folklorique, deuxième dimanche de juin, centre-ville ;
- Foire Saint-Modeste : vide-grenier dans le centre-ville, février ;
- Course du pont sur l'Élorn : course sur le pont Albert-Louppe, parcours de Modèle:Unité, Modèle:Unité, marche nature de Modèle:Unité et parcours enfants ; courant du mois de mai ;
- Transplougastell : régate de yoles, évènement estival ;
- Fête du maërl : fête traditionnelle : la septième édition s'est déroulée, le 20 août 2017, à Pont-Callec, en Plougastel ;
- Le chant des chapelles : chants dans les 8 chapelles de la ville, les mois de juillet et août.
- Le Grand Roseau : Course et marche contre la sclérose en plaques en collaboration avec le Brest Bretagne Handball<ref>Modèle:Lien web</ref>. La première édition s'est déroulée le 12 février 2023 au port du Tinduff<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Amédée François Frézier, né le Modèle:Date à Chambéry, mort à Brest en 1773, est un ingénieur militaire, un explorateur, un botaniste, un navigateur et cartographe français. Vers 1714, il planta un pied de fraisier dans le jardin de sa propriété de Plougastel qui se multiplia par croisement spontané. Une place porte son nom.
- Paul-Étienne Testard du Cosquer<ref>Prénommé à tort Jean-Michel par J. Ollivier dans l'ouvrage indiqué ci-après</ref>, né le Modèle:Date au château de Keranhoat en Loperhet, décédé le Modèle:Date au Passage en Plougastel, sieur de la Roche, capitaine garde-côtes, négociant au Passage Saint-Jean fut député de la paroisse de Plougastel à l'assemblée de la sénéchaussée de Quimper en avril 1789 et député du canton de Plougastel aux assemblées électorales du département et du district de Landerneau en 1791 et 1792<ref>Daniel Nicolas Miorcec de Kerdanet, Notices chronologiques, page 393</ref>. Il avait une réputation de celtisant, traduisant par exemple plusieurs odes d'Horace en bas-breton, et fut chargé de traduire en breton des textes officiels ; il composa aussi des chansons populaires en langue bretonne<ref>J. Ollivier, Catalogue de la chanson populaire bretonne sur feuilles volantes (suite) (Léon, Tréguier, Cornouaille), "Annales de Bretagne", année 1939, volume 46, pages 207-208, consultable http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/abpo_0003-391x_1941_num_48_1_1805?_Prescripts_Search_tabs1=standard&</ref>.
- Mathurin Cauzian (alias Cozian), né à Plougastel le Modèle:Date au hameau de Kernizy, matelot à bord de l'Astrolabe, lors de l'expédition de La Pérouse au cours de laquelle il disparut en 1788<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Jean-Marie Corre, né à Plougastel le Modèle:Date au hameau de Kerougar, fait ses études aux séminaires de Pont-Croix, de Quimper puis aux Missions Étrangères à Paris. Il enseigne la philosophie et la théologie au grand séminaire de Nagasaki de 1876 à 1889. Il entreprend ensuite l'évangélisation du Higo, province japonaise hostile au catholicisme. En 1898, il fonde la léproserie de Biwasaki, à Kumamoto. À la suite de ses nombreuses requêtes, Rome envoie d'abord cinq sœurs franciscaines missionnaires de Marie puis permet la création de plusieurs œuvres charitables. En 1906, il reçoit le Ruban Bleu du gouvernement impérial. Il meurt le Modèle:Date à Kumamoto, où il est enterré dans le cimetière catholique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'établissement hospitalier existe encore à Kumamoto sous le nom de Modèle:Lien.
- François-René Hénaff, né à Plougastel le Modèle:Date, fut élève de l'École de santé de Brest en 1876, médecin de la Marine, puis des colonies : Guyane en 1872, Saïgon en 1882, Madagascar en 1885, Cochinchine en 1886 où il se fixa définitivement, devenant en 1905 médecin-chef du service de santé de Cochinchine. En retraite en 1909, il devint médecin civil à Saïgon à l'hôpital indigène de Choquan où il était réputé. Il a publié en 1908 « La peste en Indochine » dans la Revue indochinoise. Il mourut en mer entre Colombo et Guardafui en janvier 1912<ref>Antoine Brébion, Dictionnaire de bio-bibliographie générale, ancienne et moderne de l'Indochine française, 1935, Gallica</ref>.
- Charles Filiger (1863-1928), artiste peintre, vit la fin de sa vie à Plougastel où il est trouvé exsangue dans une rue, les poignets tailladés (crime ? suicide ?)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Félix Le Dantec, né à Plougastel-Daoulas le Modèle:Date, décédé le Modèle:Date, biologiste et philosophe des sciences français.
- René Le Bot, né le Modèle:Date à Plougastel-Daoulas, fit partie du réseau de résistance Libération-Nord en compagnie de Gwenaël Corre, d'Anne Corre<ref>Voir Daoulas</ref> et de Joseph Autret. René Le Bot a été déporté par le convoi du Modèle:Date, au départ de la gare de l'Est à Paris, à destination d'Hinzert (camp de concentration satellite de Buchenwald situé à Modèle:Unité à l'est de Trèves); il serait décédé, apparemment fusillé pendant son transfert vers le camp de Dora le Modèle:Date.
- Joseph Vergos (Lodoen en Plougastel-Daoulas 1911 - en Méditerranée 1940), matelot à bord du sous-marin Narval, Compagnon de la Libération<ref>Fiche Biographique sur le site de l'Ordre de la Libération</ref>, disparu le 15 décembre 1940 au large des îles Kerkennah lorsque le Narval a été coulé par une mine.
- Mathieu Kervella, né le 3 décembre 1918 à Plougastel-Daoulas, contrôleur des douanes, infirmier de la Croix-Rouge, F.F.I., exécuté sommairement le 20 août 1944 au 45 Rue de Lyon<ref group="Note">Dans la Liste des monuments aux morts du 12e arrondissement de Paris.</ref> dans le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:| }} }} arrondissement de Paris<ref>Arch. PPo. BA 1819. – SDH, Caen AC 21 P 62436. – Bureau Résistance : GR 16 P 319038.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Émile Rocher (1928-2014), artiste peintre et sculpteur, dont les œuvres figurent dans de nombreuses collections privées dans Modèle:Nobr ainsi qu'au musée des Beaux-Arts de Brest, au musée du Faouët, à l'Institut Culturel de Bretagne, au Conseil régional de Bretagne, a peint de nombreuses aquarelles et huiles ayant pour thèmes les costumes et les danses de Plougastel
- Samuel Le Bihan, né le 2 novembre 1965 à Avranches, comédien, a ses attaches familiales dans la commune où il a passé une partie de son adolescence. Il est parrain de l'espace culturel Avel Vor à sa création.
- Michel Nédélec, (1940-2009), né à Plougastel-Daoulas, coureur cycliste, vainqueur de Bordeaux-Paris en 1964 et fut président à compter de 1965 de l'Union nationale des coureurs professionnels.
- Hervé Morvan, (1917-1980), illustrateur et affichiste.
- Olivier Kervella (1908-1997<ref>Modèle:Lien web.</ref>) : marin et poète (À la Poursuite du Rayon vert, préfacé par Michel de Saint-Pierre). Il était l’organiste de l’église.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Louis-Marie Bodénès, Plougastel-Daoulas. Ses villages. Ses traditions, Éd. de la Cité, Brest, 1978, 320 p.
- Éric Martin, Milieu traditionnel et religion populaire. La cérémonie du breuriez à Plougastel-Daoulas, mémoire de maîtrise, dact., UBO, Faculté des Lettres et Sciences Sociales Victor Segalen, CRBC, Brest, 1993.
- Éric Martin, L’Arbre, la Pomme et la Mort. Un rituel funéraire en Bretagne et en Roumanie, mémoire de DEA, dact., UBO, Faculté des Lettres et Sciences Sociales Victor Segalen, CRBC, Brest, 1994.
- Alain Croix et Jean-Yves Veillard, Dictionnaire du patrimoine breton, Presses universitaires de Rennes, 2013 Modèle:ISBN, Article "Plougastel-Daoulas" Modèle:P.