Parti communiste français

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Le Parti communiste français (PCF) est un parti politique français fondé en 1920.

Il est issu du congrès de Tours de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) visant à décider de l'adhésion à l'Internationale communiste ; la majorité du congrès ayant décidé de cette adhésion crée alors la Section française de l'Internationale communiste (SFIC), la minorité restant au sein de la SFIO. Le parti devient en 1921 le Parti communiste - SFIC, abrégé en PC-SFIC, puis le PCF en 1943.

Dans l’immédiat après-Seconde Guerre mondiale, le parti constitue la première force de gauche en France. Son assise électorale diminue cependant de façon continue à partir des années 1970, notamment en raison de la concurrence du Parti socialiste (PS).

À la fin des Modèle:Nobr, le PCF noue une alliance avec le Parti de gauche au sein du Front de gauche. À la suite de la fin de cette alliance, il privilégie une stratégie d'autonomie, avec l'élection de Fabien Roussel comme secrétaire national. En 2022, il participe à la formation de la coalition de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) à l'occasion des élections législatives.

Le PCF revendique quelque Modèle:Nombre à jour de cotisation en 2021<ref name=cotisants />. L'organe officiel du parti est pendant longtemps le journal L'Humanité, qui en est désormais structurellement indépendant, tout en en restant proche.

Modèle:Sommaire

Histoire

Modèle:Article détaillé

Fondation au congrès de Tours (1920)

En Modèle:Date-, lors du congrès de Tours, la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) se divise en deux. Une majorité des militants socialistes décident de s'affilier à l'Internationale communiste (également connue sous l'appellation Komintern), fondée par Lénine à la suite de la révolution russe. Majoritaires, ils créent un nouveau parti, la Section française de l'Internationale communiste (SFIC), qui deviendra par la suite le Parti communiste français.

Le nouveau parti adopte les « 21 conditions à l'adhésion à la Troisième Internationale », se présente comme révolutionnaire, internationaliste et n’exclut pas d’avoir recours à des actions illégales en cas de nécessité. En interne, il prône le centralisme démocratique : la ligne du parti et ses différents aspects sont débattus et soumis au vote, et doivent ensuite être suivis par l'ensemble des membres, y compris par ceux ayant exprimé leur désaccord.

Premières années (1921-1933)

Fichier:Duclos, Cachin, Barbé, Doriot, Alloyer, Thorez.jpg
Candidats communistes aux élections législatives de 1928. Dans le sens horaire : Jacques Duclos, Marcel Cachin, Henri Barbé, Maurice Thorez, Robert Alloyer et Jacques Doriot.

Rapidement, le parti est rebaptisé Parti communiste-Section française de l'Internationale communiste (PC-SFIC)<ref>L’Internationale Communiste, le Parti communiste et la question algérienne au début des années 1920 [1]</ref>,<ref>Le PCF et la Première Guerre mondiale</ref>,<ref>Le Parti communiste français sous la Troisième République (1920-1939). Évolution de ses effectifs [2]</ref>,<ref>Le Parti communiste et la colonisation au début des années 1930</ref>,<ref name="maitronPCSFIC">Chronologie indicative de l’histoire du mouvement ouvrier français de 1914 à 1939, [3]</ref>. Il est distinct du Parti communiste (PC), dissout en Modèle:Date-, qui est une formation d’inspiration libertaire et anti-parlementariste lancée en 1919, de laquelle émergera le soviétisme-libertaire, et liée aux anarchistes soutenant la révolution russe<ref>« Le mouvement anarchiste en France 1917-1945 », par David Berry, maître de conférences au Department of Politics, History & International Relations à l’université de Loughborough (Royaume-Uni), édition commune des éditions Noir & Rouge et des éditions libertaires</ref>.

Les premières années du PC-SFIC sont marquées par sa stalinisation (ou bolchévisation)<ref name="Brunet1969">Modèle:Article.</ref>, ainsi que par un activisme militant, notamment en matière d’antimilitarisme. L'arrestation et l'incarcération de courte durée est très fréquente, tant pour les militants que pour les dirigeants. Aux élections législatives de 1924, le parti obtient 9,8 % des suffrages et Modèle:Nombre. En 1925, les élections de femmes présentées par le PC-SFIC sont annulées, celles-ci ne pouvant voter et se présenter aux élections<ref>Modèle:Article.</ref>.

Alors que de nombreuses exclusions de membres fondateurs du parti ont lieu<ref group="note">Boris Souvarine, Alfred Rosmer, Pierre Monatte, Albert Treint…</ref>, le PC-SFIC suit les directives de l’Internationale communiste en s'opposant à toute entente avec les partis Modèle:Citation, SFIO comprise<ref name="Brunet1969" />. L'autoritarisme et la bureaucratie du parti ont des conséquences très négatives sur les effectifs des militants et provoquent une crise des cadres<ref name="Brunet1969" />. Aux élections législatives de 1932, le parti obtient 8,3 % des suffrages, son plus mauvais résultat depuis sa création. Des organisations communistes dissidentes se créent pour défendre un communisme opposé au stalinisme<ref group="note">Le Cercle communiste démocratique, la Ligue communiste et l'Union communiste. La revue La Révolution prolétarienne regroupe les principaux fondateurs du PC-SFIC exclus ou démissionnaires.</ref>.

Le Parti communiste s’engage dans les luttes anticoloniales, une position alors isolée dans le paysage politique français. L’Union intercoloniale, créée en 1922, rassemble des militants originaires des colonies françaises autour de revendications d’égalité politique (droit de vote) et sociale (« À travail égal, salaire égal »). Les communistes appellent ainsi à la fraternisation avec les insurgés marocains lors de la guerre du Rif (1925-1926) et à l’évacuation du Maroc par l’armée française, s'engagent pour l’arrêt des combats et l'indépendance de la Syrie lors de la grande révolte de 1925-1927, et dénoncent les festivités du centenaire de la colonisation de l'Algérie, organisant notamment une campagne de boycott de l'exposition coloniale (1931)<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>.

En 1930, Maurice Thorez, qui se montre critique envers la direction sortante, prend la tête du PC-SFIC sur demande des autorités de Moscou<ref name="Brunet1969" />. Certains membres du parti participent à des activités d'espionnage en France au profit de l'URSS, une stratégie qui culmine avec l'éclatement de l'affaire Fantômas<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Front populaire et guerre d'Espagne (1934-1939)

Fichier:Front populaire-chambre des députés.svg
La Chambre des députés élue en 1936.

Après la prise du pouvoir d'Adolf Hitler, l'Internationale communiste recommande une ligne moins sectaire. La lutte pour la direction du parti entre Jacques Doriot et Maurice Thorez aboutit à l'éviction du premier, qui évolue vers l’anticommunisme et crée en 1936 le Parti populaire français. Maurice Thorez s'entoure d'une équipe constituée de Jacques Duclos, Benoît Frachon et du représentant de l'Internationale communiste, Eugen Fried, qui exerce une influence considérable<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les instances dirigeantes sont alors totalement subordonnées à l'IC, elle-même dominée par Staline et les autres dirigeants de l'URSS<ref group="note">Cette subordination pose peu de problèmes à l'intérieur du parti français, tant est grand le prestige de l'URSS, et du fait que le libre débat y est empêché. Toute opposition à cette orientation entraîne l'exclusion (c'est le cas d'André Ferrat, ancien rédacteur en chef de L'Humanité qui rejoint la SFIO).</ref>. L'équipe Thorez-Duclos-Frachon connaîtra une longévité exceptionnelle et dirigera le parti français près de trois décennies.

Le parti s'organise autour de dirigeants majoritairement issus de la classe ouvrière, mettant en place des dispositifs de formation et de promotion de cadres d’origine populaire et favorisant la présentation aux élections de candidats ouvriers. Les dirigeants Thorez, Duclos et Frachon ont été respectivement mineur, métallurgiste et ouvrier pâtissier. Le cheminot Pierre Semard a été secrétaire général du parti de 1924 à 1929. Cependant, les ouvriers peu qualifiés sont cantonnés aux postes à faible responsabilité<ref name=":2" />.

À la suite de la [[Crise du 6 février 1934|crise du Modèle:Date- en France]], vue comme une tentative de coup d'État fasciste, le PC-SFIC change de stratégie, et forme avec la SFIO et les radicaux le Front populaire, qui remporte les élections législatives de 1936. Après avoir obtenu Modèle:Nombre et 15 % des voix, le PC-SFIC soutient le gouvernement Blum, mais n’y participe pas sur ordre de Moscou<ref>Stéphane Courtois, Le Bolchevisme à la française, Fayard, 2010, Modèle:P..</ref>. La direction du parti appelle ensuite à l'arrêt de la grève générale spontanée à l’issue des accords de Matignon, qui prévoient des mesures sociales ne figurant pas dans le programme électoral du Front populaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan syndical, la CGTU et la CGT se réunifient<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

De 1936 à 1939, le soutien aux républicains espagnols représente une part importante de l'activité du Parti communiste (SFIC), tant par l'envoi de volontaires dans les Brigades internationales que par la mise sur pied de moyens matériels.

Sur le plan sociétal, le PC-SFIC suit le revirement politique stalinien de l'URSS des années 1930 : il rompt avec les avancées féministes post-révolution de 1917, condamne le divorce et l'avortement, et prône le natalisme<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans ce contexte, Maurice Thorez tend la main aux catholiques<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En dépit de son conservatisme moral des années 1930-1960 et alors que les femmes ont peu de fonctions importantes en son sein, le Parti communiste est, tout au long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le parti le plus fémininisé de France : engagé en faveur du droit de vote des femmes à partir des années 1920, il fait élire en 1946 dix-sept des trente-trois premières femmes députées ; en 1956, on ne compte plus que dix-neuf femmes à l’Assemblée nationale, mais quinze sont communistes<ref name=":2" />.

Attitude lors de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945)

Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date-, l'URSS signe le pacte germano-soviétique, un accord de non-agression et de partage de l'Europe centrale avec l'Allemagne nazie. Le PC français approuve officiellement la signature du pacte, ce qui entraîne le départ de certains militants. Lorsque la guerre éclate, l'Union soviétique reste neutre et achève même l'invasion de la Pologne telle que prévue par le pacte.

Fichier:Secretariat clandestin PCF 1943.jpg
Réunion clandestine de la direction du PCF à Longjumeau en 1943, réunissant, de gauche à droite, Benoît Frachon, Auguste Lecœur, Jacques Duclos et Charles Tillon.
Fichier:Carte du Parti communiste français 1944.jpg
Carte du Parti communiste français, « Parti des fusillés », pour l'année 1944. Six dirigeants sont mis en exergue : Pierre Semard, Gabriel Péri, Félix Cadras, Pierre Rebière, Georges Wodli, Jean Catelas.

Le gouvernement Daladier estimant que les communistes découragent l'effort de guerre, la presse communiste est interdite le Modèle:Date-. Le Parti communiste (SFIC) est ensuite interdit par un décret-loi du Modèle:Date-. Les Modèle:Nombre restés fidèles à la ligne du parti fondent le Groupe ouvrier et paysan français à la Chambre des députés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces députés sont toutefois arrêtés le Modèle:Date-, déchus de leur mandat le Modèle:Date-, puis condamnés à des peines allant de Modèle:Nombre de prison avec sursis à Modèle:Nombre de prison ferme ainsi qu'à Modèle:Nombre de privation de leurs droits civiques et civils<ref>Florimond Bonte, Le chemin de l'honneur, Éditions Hier et Aujourd'hui, 1949, Modèle:P..</ref>. Certains parlementaires sont déportés en Algérie, puis libérés après le débarquement allié en Afrique du Nord en 1943, tandis que d'autres vivent dans la clandestinité en France ou sont emprisonnés. Le secrétaire général du PC-SFIC, Maurice Thorez, mobilisé, déserte l'armée française en Modèle:Date-, et se réfugie en Belgique, où est reconstituée la direction du PC-SFIC, désormais clandestin.

En Modèle:Date-, des responsables de haut niveau, suivis de près par Jacques Duclos et Maurice Thorez, demandent aux autorités allemandes l'autorisation de faire reparaître légalement L'Humanité ; en dépit des promesses obtenues par les Allemands, l'autorisation n'est pas accordée. Après la Libération, le PCF nie l'existence de pourparlers avec l'occupant concernant la reparution de L'Humanité. Il les reconnaît par la suite mais l'attribue à l'initiative de simples militants. C'est seulement à partir des années 1980 que le parti admet que ces négociations ont été réalisées sur consigne de la direction du parti<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="Lefebvre2006">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Bien que certains membres du parti l’aient fait avant Modèle:Incise, le PC-SFIC n'entre officiellement en résistance armée qu'au début de l'été 1941 : les communistes se tournent alors massivement vers le combat militaire contre l'occupant<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="resistance">Modèle:Article.</ref>. Malgré ce retard relatif, il se prévaut d'être le premier parti politique français à l'avoir fait. Certains historiens relèvent également que le pacte germano-soviétique constituait également à l'autre bord une source d'embarras et de perplexité pour les collaborateurs pendant la première année d'occupation. Or dès l'annonce de l'invasion de l'URSS, ils exultent face à la clarté binaire de la nouvelle situation<ref>Germaine Willard, « Le PCF et la deuxième guerre mondiale » dans Le P.C.F. étapes et problèmes 1920-1972 Paris, Éditions sociales, 1981, Modèle:P.. Sur ce point, Rebatet est cité par l'auteure.</ref>.

Le communiste Charles Tillon témoigne d'actes croissants de sabotage avant l'attentat contre un officier allemand au métro Barbès - Rochechouart du 21 août 1941 : Modèle:Citation<ref> Marc Ferro, Pétain, Paris, Fayard, 1987, p. 334.</ref>. Parmi les raisons qui auraient faitModèle:Selon qui hésiter les communistes avant l'été 1941 à frapper militairement les armées d'occupation, il y avait le fait que « ce soldat allemand pouvait être un camarade communiste de Hambourg ou un ouvrier de Berlin... Un officier pouvait être un professeur antihitlérien »<ref> Marc Ferro, op. cit., p. 340.</ref>.

En parallèle, des militants ayant quitté le PC-SFIC se montrent favorables à la Collaboration. Ainsi, Marcel Gitton, ancien numéro trois du parti, regroupe d'anciens députés communistes du Groupe ouvrier et paysan et fonde en 1941 le Parti ouvrier et paysan français (POPF), qui milite pour la Collaboration<ref>Rémy Handourtzel, Cyril Buffet, La Collaboration… à gauche aussi, Modèle:Éd. Perrin, Paris, 1989.</ref>,<ref>Jean-Marc Berlière, Frank Liaigre, Liquider les traîtres - La face cachée du PCF 1941-1943 Éd. Robert Lafont, 2007.</ref>. Gitton est assassiné en Modèle:Date- par un résistant communiste.

Préparé à la Résistance par la pratique de la clandestinité enclenchée sous le gouvernement Daladier, le PC-SFIC engage la lutte contre l'occupant à partir de Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Pierre Georges, dit « Colonel Fabien », membre du PCF, réalisera le 21 août 1941 ce qui est considéré comme le premier attentat meurtrier contre les troupes d'occupation<ref>Modèle:Ouvrage, p. 340.</ref>. À partir d'octobre 1941, Georges Guingouin joue un rôle important dans la formation du maquis du Limousin<ref name=":0">Des vies en rouge, voir le film en ligne, produit par l'unité de recherche CHS (CNRS / Université Paris 1).</ref>. Le Front national de lutte pour la libération et l'indépendance de la France, mouvement de la Résistance intérieure française, est créé par le PC-SFIC en 1941. Des dirigeants communistes comme Auguste Havez et Marcel Paul sont actifs dans l'ouest de la France<ref>La grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais, cheminsdememoire.gouv.fr.</ref>. Des intellectuels communistes participent également à la Résistance, notamment autour de La Pensée libre, dont plusieurs contributeurs sont exécutés par les Allemands<ref group="note">Georges Politzer, Jacques Decour, Jacques Solomon, Valentin Feldman, Charles Hainchelin ou encore René Blech.</ref>, et des Lettres françaises. Les résistants communistes français se rapprochent ensuite des autres éléments de la résistance intérieure française comme de la France libre.

Le PC-SFIC devient le Parti communiste français (PCF) en 1943<ref>Parti communiste français, sur data.bnf.fr</ref>,<ref>Sur Perspective monde, Université de Sherbrooke, Québec, Canada, Parti communiste français [4]</ref>,<ref>Sur Francebleu.fr, Parti communiste français, PCF</ref>.

Participation gouvernementale et succès électoraux (1944-1956)

Fichier:Carte du Parti communiste français 1945.jpg
Carte du Parti communiste français pour l'année 1945 : « Parti des fusillés », sans que soit mentionné un nombre.
Fichier:JStalin Secretary general CCCP 1942 flipped.jpg
Pour le Modèle:70e anniversaire de Staline, le secrétaire général du PCF Maurice Thorez évoque la fierté des communistes à être staliniens : Modèle:Citation<ref name = mortdestaline/>.

À la Libération, le parti se décrit comme le « parti des Modèle:Unité »<ref name=resistance/>, chiffre exagéré puisque les historiens estiment à 25 000 Modèle:Incise le nombre de fusillés déportés en France<ref>Modèle:Ouvrage, Modèle:P.68.</ref>. Mais dès la fin de la guerre, les anciens dirigeants de la Résistance sont progressivement écartés de la direction du PCF, ou bien sont exclus du parti<ref name=":0" />. Dans le même temps, le culte de la personnalité du PCF glorifie Staline, dont la popularité se renforce au sein du parti après sa mort<ref name="mortdestaline">Michel Winock, La Gauche en France, Perrin, 2006, Modèle:P..</ref>,<ref>Michel Winock, La Gauche en France, Perrin, 2006, Modèle:P..</ref>.

Électoralement, le PCF s'implante fortement dans le monde ouvrier, dans les zones rurales et chez les intellectuels, parmi lesquels l'existentialiste Jean-Paul Sartre. Grâce à une rigoureuse politique de contrôle de sa composition sociale, le Parti communiste est parvenu pendant des décennies à rester un parti majoritairement composé d’ouvriers, y compris à sa tête<ref name=":0" />,<ref name="Priestland292">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le PCF fait partie des gouvernements français entre 1944 et 1947 :

et puis dans le cadre d'un tripartisme avec le MRP et la SFIO :

Des personnalités communistes participent par exemple à l'adoption du droit de vote des femmes (Fernand Grenier)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ainsi qu'aux grandes lois relatives à la sécurité sociale (Ambroise Croizat)<ref>http://www2.assemblee-nationale.fr/sycomore/bio/(num_dept)/2074</ref>. Aux élections constituantes le 21 octobre 1945, le PCF fait une percée en obtenant 26,2 % des suffrages et Modèle:Nombre, devenant le premier parti de France, au détriment d'autres partis de gauche (SFIO, Parti radical, UDSR). Il réalise son meilleur score dans un scrutin législatif lors des élections du 10 novembre 1946 (28,3 % des suffrages et Modèle:Nombre), redevenant ainsi le premier parti de France. Allié au Rassemblement démocratique africain (RDA), présent dans les colonies françaises d'Afrique, il obtient du Parlement l'interdiction du travail forcé dans les colonies<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Aux municipales d'octobre 1947, le PCF arrive en deuxième position avec 30 % des voix.

Le 4 Modèle:Date-, sur fond de guerre froide, les communistes français sont exclus du gouvernement. Jusqu'à la fin de la Modèle:IVe République, le PCF est le seul parti à rester à l'écart du pouvoir. La même année, le Kominform donne pour nouvelle direction stratégique aux différents partis communistes de s'opposer aux politiques gouvernementales : le PCF lance des grèves massives<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
Aux législatives de 1951, le PCF perd Modèle:Nombre du fait de son isolement et de la nouvelle loi électorale. Maurice Thorez, atteint d'hémiplégie, passe de longs séjours en URSS pour se faire soigner entre 1950 et 1953. Le PCF perd progressivement en popularité et des désaccords idéologiques apparaissent chez les militants: les exclusions sont alors nombreuses, menées principalement par Jacques Duclos<ref group="note">Tillon, Lecœur, MartyModèle:Etc.</ref>. Des personnalités, comme Auguste Lecœur, s'inscrivent dans la remise en cause du stalinisme qui fait suite au rapport Khrouchtchev<ref name=":0" />. Le PCF cache et minimise pendant deux décennies la critique de Staline et le Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le PCF demeure attaché à l'URSS<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, dont il soutient l'intervention en Hongrie contre l'insurrection de Budapest. Cette position lui aliène de nombreux soutiens, comme Aimé Césaire<ref name=":0" />.

Anticolonialiste et antimilitariste, le PCF s'oppose à la guerre d'Indochine et à la guerre d'Algérie. La répression en 1952 d'une manifestation contre le général Matthew Ridgway, dirigeant des forces américaines en Corée, provoque la mort de deux manifestants, et conduit à la perquisition du siège du PCF et à l'arrestation de Jacques Duclos<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1956, le PCF vote les pouvoirs spéciaux à Guy Mollet, mais celui-ci, contrairement à la volonté du parti, applique une politique dure de répression en Algérie française. Le parti y soutient le Front de libération nationale (FLN).

Maintien de son socle électoral et début du rejet du modèle soviétique (1956-1970)

Fichier:USSR stamp M.Thorez 1965 6k.jpg
Timbre soviétique représentant Maurice Thorez.
Fichier:Waldeck Rochet 1968.jpg
Waldeck Rochet, secrétaire général du PCF entre 1964 et 1972.

Aux législatives de 1958, après le retour du général de Gaulle au pouvoir, le PCF obtient 19 % des voix au premier tour et seulement Modèle:Nombre. Il réoriente sa ligne politique à son congrès de 1959, en estimant qu'il peut exister une alliance de ceux qui s'opposent au « capitalisme monopoliste d'État »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Aux législatives de 1962, le PCF obtient 22 % des suffrages et Modèle:Nombre.

Après la mort de Maurice Thorez, la période entre 1964 et 1972 apparaît comme une phase de transition sous la direction de Waldeck Rochet, liée à la « détente » des relations entre les États-Unis et l'URSS. Lors de l'élection présidentielle de 1965, le PCF soutient le candidat unique de la gauche, François Mitterrand (CIR). Ce rapprochement avec la gauche non-communiste est renouvelé lors des élections législatives de 1967, avec un accord de désistements au second tour qui permet à la gauche de remporter de nombreux sièges (73 députés PCF et 116 FGDS) et manquant de peu à mettre en majorité relative la majorité gaulliste.

Durant les événements de Mai 68, le PCF est d'abord hostile au mouvement étudiant<ref>Philippe Buton et Laurent Gervereau, Le Couteau entre les dents : Modèle:Nombre d'affiches communistes et anticommunistes, Éditions du Chêne, 1989, Modèle:P..</ref> qu'il qualifie de « gauchiste » et de « bourgeois », préférant soutenir l'appel à la grève générale lancé par la CGT le 12 mai<ref>Modèle:Article.</ref>. Aux élections législatives de 1968, le PCF obtient 20 % des voix et Modèle:Nombre, devançant nettement en nombre de voix la FGDS.

L'année suivante, le candidat du PCF à la présidentielle, Jacques Duclos, obtient 21,2 % des voix, manquant de peu de se qualifier au second tour. Ce score, considéré comme excellent, confirme la suprématie du PCF au sein de la gauche, qui devance largement les autres candidats. Leader de l'opposition, le parti se félicite de voir certaines de ses revendications de longue date entérinées par le pouvoir gaulliste : l'indépendance de l'Algérie (1962), retrait du commandement intégré de l'OTAN (1966), discours de Phnom Penh (1966), politique pro-arabe (1967).

À partir de 1968 avec la répression par l'URSS du Printemps de Prague, le PCF se démarque de la politique soviétique : le parti désapprouve l'intervention de l'armée sans pour autant la condamner fermement<ref>« Le Bureau politique du Parti communiste français […] exprime sa surprise et sa réprobation à la suite de l'intervention militaire en Tchécoslovaquie. […] Le Parti communiste français n'a cessé de lutter dans ce sens en faisant connaître son opposition à toute intervention militaire venant de l'extérieur. », communiqué du PCF publié dans L'Humanité du Modèle:Date-, dans Roland Leroy (dir.), Un siècle d'Humanité, 1904-2004, Le Cherche midi, 2004.</ref>. Cette ambiguïté l'éloigne d'un certain nombre de militants, en particulier des cercles intellectuels qui lui étaient restés favorables. Par la suite, la parution en France de L'Archipel du Goulag, d'Alexandre Soljenitsyne, participe au débat sur la situation des pays communistes.

Programme commun, prise de distance avec l'URSS et amorce du déclin (1970-1981)

Au début des années 1970, Waldeck Rochet quitte la direction du parti pour cause de maladie. Il est remplacé par Georges Marchais, qui affiche pour objectif de faire accéder la gauche au pouvoir. Dans cette optique, il signe en 1972 le Programme commun d'union de la gauche avec le Parti socialiste, tout juste créé. Lors de l'élection présidentielle de 1974, comme en 1965, le PCF apporte son soutien au socialiste François Mitterrand, qui échoue au second tour face à Valéry Giscard d'Estaing.

En 1976, le PCF se démarque des dirigeants de l'URSS pour s'orienter vers une ligne de type eurocommuniste, à l'image du Parti communiste italien. Le parti abandonne la référence à la doctrine de la « dictature du prolétariat », affirme son indépendance vis-à-vis de Moscou et son attachement aux libertés publiques. Ce changement survient vingt ans après la publication en URSS du rapport Khrouchtchev, ce qui fera dire à Robert Hue : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Georges Marchais (cropped).JPG
Georges Marchais, secrétaire général du PCF de 1972 à 1994.

Les élections intervenant à partir de 1976 montrent que le PS l'emporte sur le PCF, une situation inédite depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le PCF dirige cependant près de 1 500 municipalités après les élections municipales de 1977. Peu après, en vue des législatives de 1978, pour lesquelles la gauche est favorite, la direction communiste propose à ses partenaires une actualisation du Programme commun, appelant notamment à renforcer le volet social et le champ des nationalisations. Mais après des mois de négociations, les trois formations actent leur désaccord et décident de se présenter aux élections avec leurs propres programmes. Contre toute attente, la majorité de droite l'emporte finalement.

Par la suite, alors qu'il pensait sortir gagnant du Programme commun lors de sa signature en 1972, le PCF ne retrouvera plus la première place à gauche, en partie en raison de l'émergence des classes moyennes et de la croissance des entreprises de services. Il s'ensuit une vague de contestation dans une frange du parti, qui reproche à Georges Marchais d'être responsable de l’échec des négociations sur le Programme commun. En 1979, le soutien apporté par le secrétaire général du PCF à l'intervention soviétique en Afghanistan Modèle:Incise est interprété comme le signe d'un réalignement du PCF sur la politique soviétique. Le parti continue d'ailleurs à recevoir une aide financière et matérielle importante de la part de l’URSS<ref name="Hebdo Kremlin">Modèle:Article.</ref>.

Incompatibilité avec la participation gouvernementale et poursuite du déclin (1981-1994)

Pendant la campagne présidentielle de 1981, Georges Marchais, désigné candidat du parti, est un temps en passe de dépasser François Mitterrand dans les études d'opinion. Georges Marchais propose notamment le rétablissement de la planification économique, la nationalisation de toutes les grandes entreprises et la hausse du SMIC. Il obtient finalement 15,3 % des voix, dix points derrière Mitterrand, qu'il rallie au second tour mais que de nombreux communistes refusent de soutenir. Aux élections législatives qui suivent la victoire du candidat socialiste, le PCF confirme son déclin : avec 16,1 %, il perd des sièges au profit du PS dans plusieurs de ses fiefs historiques, notamment la Seine-Saint-Denis.

Après les élections, le PCF participe au gouvernement de Pierre Mauroy en obtenant quatre portefeuilles ministériels (Transports, Fonction publique, Santé, Formation professionnelle)<ref group="note">Avec les ministres Charles Fiterman (Transports), Anicet Le Pors (Fonction publique), Jack Ralite (Santé) et Marcel Rigout (Formation professionnelle).</ref>. Après l'échec de sa politique économique keynésienne (trois dévaluations successives, des milliards de francs de fuite de capitaux et une poursuite de l'augmentation du chômage), le gouvernement s'oriente rapidement vers une politique de « rigueur économique », qui laisse sceptiques les communistes et conduit à leur départ du gouvernement en Modèle:Date-.

Aux élections européennes de 1984, le PCF s'effondre à 11,2 %, se retrouvant talonné par le Front national. Le PCF passe sous la barre des 10 % lors des élections législatives de 1986, avec Modèle:Nombre. Mais Georges Marchais refuse de remettre la ligne du parti en question et continue de soutenir officiellement le régime soviétique. Il propose André Lajoinie comme candidat à l'élection présidentielle de 1988. Le courant rénovateur de Pierre Juquin, qui propose notamment une refonte du PCF sur une ligne eurocommuniste et écologiste, s'oppose à ce choix. Pierre Juquin décide alors de se présenter en candidat dissident : il recueille 2,1 % des voix, ce qui contribue au score historiquement bas obtenu par le candidat du PCF à une élection (6,8 %).

Lors des municipales de 1983 et de 1989, le PCF encaisse de lourdes pertes, perdant Nîmes, Amiens, Vierzon, Saint-Quentin, Saint-Étienne et Reims. Certains communistes, tels Charles Fiterman, quittent le PCF pour le PS, considérant que l'idéal communiste est mort. Aux élections européennes de 1989, la liste de Philippe Herzog obtient 7,7 %, quatre points derrière le Front national, un nombre croissant d'électeurs ouvriers se ralliant au parti d'extrême-droite. Les années suivantes, le parti poursuit son déclin et Georges Marchais se résout à quitter sa tête.

Rénovation, redressement et participation à la majorité plurielle (1994-2002)

Modèle:Article connexe

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Le local du PCF à La Courneuve. La faucille et le marteau demeurent en 2009.

Lors de son {{#ifeq:congrès | s | Modèle:Siècle | XXVIIIe{{#if:congrès| congrès }} }}, en 1994, et après la chute du mur de Berlin en 1989 et de l'URSS en 1991, le PCF abandonne le centralisme démocratique et le mode d'organisation marxiste-léniniste : les militants votent désormais directement pour choisir une motion. Ainsi, les marxistes-léninistes (Maxime Gremetz, André Gerin) se regroupent au sein du courant orthodoxe, tandis que les eurocommunistes (Marcelin Berthelot, Patrick Braouezec) s'organisent au sein d'un courant dit « refondateur ». À l'issue du congrès, Robert Hue devient secrétaire national du parti. La faucille et le marteau sont supprimés sur le logo du PCF.

Bien que concurrencé par Arlette Laguiller, Robert Hue obtient 8,6 % des voix à l'élection présidentielle de 1995, ce qui est considéré comme un score honorable. Le secrétaire national engage alors une « mutation » du parti. Lors de la publication du Livre noir du communisme, Hue reconnait les crimes du marxisme-léninisme et rompt avec Georges Marchais en déclarant que le bilan de l'URSS est Modèle:Citation. En 1996, il propose de changer le nom du Parti communiste, mais abandonne face à la pression du courant orthodoxe, qui menace d'une scission.

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Robert Hue lors de manifestation de la gauche contre les essais nucléaires.

Aux élections législatives de 1997, le PCF participe à la gauche plurielle, une coalition de la gauche parlementaire. Avec 9,9 % des voix, le PCF remonte à Modèle:Nombre : malgré de fortes dissensions internes provoquées par la remise en cause de la ligne passée, la stratégie de Robert Hue paraît payante. Plusieurs ministres entrent alors dans le gouvernement Lionel Jospin<ref group="note">Jean-Claude Gayssot au ministère de l'Équipement, des Transports et du Logement, Marie-George Buffet au ministère des Sports, Michelle Demessine (puis Jacques Brunhes à partir de Modèle:Date-) au secrétariat d'État au Tourisme et en 2000, Michel Duffour au secrétariat d'État au Patrimoine et à la Décentralisation culturelle.</ref>. Le ministre Jean-Claude Gayssot porte la loi SRU, qui fixe un objectif de 20 % de logements sociaux dans les villes, et Marie-George Buffet fait progresser la lutte contre le dopage dans le sport. Après avoir donné des résultats économiques satisfaisants, le gouvernement Jospin déçoit une partie de l'électorat communiste. Aux élections intermédiaires, le PCF obtient des résultats oscillants<ref group="note">Aux élections régionales et cantonales de 1998, le PCF obtient un quelque 10 % des voix, ce qui lui permet d'augmenter son nombre total de conseillers généraux et régionaux pour la première fois depuis 1979. Un an plus tard aux élections européennes, Robert Hue, qui est le seul candidat à présenter une liste à parité homme-femme, tente en vain d'obtenir une alliance avec l'extrême gauche, mais la Ligue communiste révolutionnaire et Lutte ouvrière refusent ; la liste communiste obtient 6,8 % des voix et six élus sur 87, se retrouvant devancée par Les Verts et talonnée par l'extrême-gauche. Aux élections municipales de 2001, un nombre record de communes communistes bascule à droite, comme Argenteuil, Colombes, Montluçon, Sète, Nîmes et La Seyne-sur-Mer ; les Verts s'imposent comme la seconde force de gauche dans certaines villes, devant le PCF.</ref>.

Dans le même temps, le parti continue à se réformer. En 2000, le conseil national met en place une direction collective entre Marie-George Buffet (secrétaire nationale) et Robert Hue (qui devient président du PCF, une fonction inédite dans l'histoire du parti), et prévoit la désignation de son candidat à l'élection présidentielle par les adhérents. Le parti comprend alors plusieurs courants, même si les tendances ne sont pas reconnues par les statuts : un courant conservateur (« orthodoxe »), surtout implanté dans le Nord de la France, qui revendique le marxisme-léninisme comme doctrine, un courant refondateur, qui prône une réorganisation totale du parti, et le courant majoritaire, derrière Marie-George Buffet, qui prône l'ouverture aux mouvements sociaux et aux autres organisations de gauche tout en n'excluant pas une participation au gouvernement.

Chute électorale et ouverture sur la gauche antilibérale (2002-2007)

En 2002, le PCF obtient des scores historiquement faibles, divisés par deux à trois par rapport aux élections précédentes. À la présidentielle, Robert Hue Modèle:Incise obtient seulement 3,4 % des suffrages. Dans les semaines qui suivent, avec 4,8 % des voix aux élections législatives, le parti voit son score divisé par deux et passe de 35 à Modèle:Nobr.

Ces résultats s'accompagnent d'une baisse significative du nombre d'adhérents et entraînent la démission de Robert Hue de la présidence du PCF<ref>Roger Martelli, « PCF : la vérité des prix », dans Regards, Modèle:Date-, Modèle:Lire en ligne.</ref>,<ref name="lettre-hue">Modèle:Lien web.</ref>. Alors que Marie-George Buffet reste seule à la tête du parti, la stratégie d'alliances et l'avenir même du parti suscitent le débat : les orthodoxes prônent l'autonomie, les refondateurs la constitution d'un « pôle de radicalité » à la gauche du PS, les « huistes » un « parti communiste nouveau »<ref>Maurice Ulrich, « Plusieurs options en débat », dans L'Humanité, Modèle:Date- Modèle:Lire en ligne.</ref>. Aux élections régionales de 2004, le PCF adopte une stratégie « à la carte »<ref group="note">Union avec le PS dès le premier tour dans la majorité des régions, listes ouvertes au mouvement social et à d'autres forces en Île-de-France ou en Auvergne, autonomie dans le Nord-Pas-de-Calais et en Picardie.</ref> et se redresse légèrement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

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Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF de 2001 à 2010.

La stratégie d'ouverture au mouvement social est adoptée aux élections européennes de 2004, mais elle se heurte aux résistances de fédérations locales. Dans le même temps, le PCF participe à la fondation du Parti de la gauche européenne (PGE), parti politique européen regroupant des partis de gauche radicale (communistes ou non)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le PCF prend position en faveur du mariage homosexuel, Marie-George Buffet présentant l'année suivante la première proposition de loi sur le sujet, qui est rejetée<ref>Tristan Vey, « Mariage gay : la classe politique divisée », Le Figaro, 15 janvier 2012.</ref>. Alors que 494 députés ont voté pour la loi interdisant les signes religieux dans les écoles publiques, la majorité de ceux du PCF font partie des 36 à voter contre, parmi lesquels aussi plusieurs députés de la droite<ref>"Rappel : quand Taubira votait contre la loi de 2004 sur les signes religieux à l'école…" par Philippe Foussier, dans Marianne le 17/12/2021 [5]</ref>.

Lors de la campagne du référendum sur le traité constitutionnel européen de 2005, le PCF prend activement part à la campagne pour le « non ». Il aide à la création de collectifs unitaires locaux et organise des réunions nationales allant de la LCR à certains socialistes. La victoire du non renforce la position du PCF, qui décide de travailler à un rassemblement de la gauche antilibérale, avec des socialistes, la LCR et des personnalités et forces issues du mouvement social (altermondialistes, syndicalistes, associatifs…). Des « collectifs unitaires » sont lancés.

Les collectifs adoptent un programme commun, mais butent sur la question d'une candidature commune à l'élection présidentielle de 2007. Le PCF propose la candidature de Marie-George Buffet, entourée d'un collectif unitaire de porte-paroles, qui se révèle majoritaire dans les votes des collectifs ; mais la majorité des autres composantes s'y oppose et aucun accord n’est trouvé, José Bové se portant également candidat. La candidature de Marie-George Buffet suscite même des divisions au sein du PCF<ref group="note">. Les refondateurs y sont défavorables, privilégiant une autre candidature de rassemblement. Certains, comme Patrick Braouezec ou Jacques Perreux, soutiennent la candidature de l'altermondialiste José Bové.</ref>. Finalement, Marie-George Buffet obtient 1,93 % des suffrages, arrivant en septième position, ce qui constitue le pire score de l'histoire du parti<ref>Résultats officiels de l'élection présidentielle de 2007, sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref>. Les deux candidats d'extrême gauche sont aussi en forte baisse par rapport à 2002. Comme la candidate PCF, ils ont critiqué<ref>Synthèse de toutes les réactions politiques dans L'Obs le 25 mars 2007 [6]</ref>,<ref>"Marseillaise et drapeau tricolore : réaction à l'extrême gauche" Edition nationale du journal de France Télévision le 26 mars 2007 [7]</ref> les déclarations de Ségolène Royal souhaitant que tous les Français disposent d’un drapeau de la France<ref>Modèle:Lien web.</ref> et soulignant son attachement à La Marseillaise.

Aux élections législatives qui suivent, le PCF baisse encore par rapport à 2002, n'obtient que 4,3 % des suffrages et perd six députés. Pour la première fois depuis 1958 dans l'impossibilité de former un groupe parlementaire, le PCF décide de former un groupe commun avec Les Verts, le groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR)<ref>Modèle:Article.</ref>.

Composante du Front de gauche et soutien à Jean-Luc Mélenchon (2007-2018)

Modèle:Article connexe

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Marie-George Buffet et Jean-Luc Mélenchon (2009).
Fichier:French Communist Party meeting in Paris 2012 (35).JPG
Rassemblement de militants communistes lors de la campagne présidentielle de 2012.

Le faible résultat de Marie-George Buffet à l'élection présidentielle provoque une forte déception au sein du PCF. Les résultats des municipales et cantonales de 2008 marquent cependant un ralentissement de l'érosion de l'influence du parti, avec des scores similaires à ceux de 2001<ref group="note">Aux élections cantonales, il perd le département de la Seine-Saint-Denis au profit du PS, mais gagne l'Allier.</ref>.

Aux élections européennes de 2009, marquées par une forte poussée des écologistes dans toutes les régions, le PCF constitue le « Front de gauche pour changer d'Europe » (dit « Front de gauche ») avec le Parti de gauche (issu du PS), la Gauche unitaire (issue du NPA) et d'autres formations<ref group="note">République et socialisme, Alternative démocratie socialisme…</ref>.

Les principales figures de l'alliance sont Marie-George Buffet et Jean-Luc Mélenchon, dirigeant du Parti de gauche. La coalition, qui rassemble 6,5 % des suffrages, se poursuit par la suite, le PCF présentant la plupart de ses listes dans un Front de gauche « élargi » aux élections régionales de 2010<ref>« Aux régionales, le PCF opte pour des listes autonomes avec le Parti de gauche », Le Monde, Modèle:Date-.</ref>.

Les deux partis jouent un rôle moteur, aux côtés des huit principaux syndicats, dans le mouvement social contre la réforme des retraites en France de 2010, qui a mobilisé à huit reprises plusieurs millions de salariés dans les secteurs public et privé. L'objet immédiat est de protester contre le relèvement de 60 à 62 ans de l'âge légal de départ à la retraite et de 65 à 67 ans de l'âge auquel un salarié n'est plus pénalisé par le système de décote.

Aux élections régionales de 2010, la participation chute de 11 points, tombant pour la première fois à 46,33 %, mais les listes Front de gauche obtiennent 6,95 % dans 17 régions<ref name="Libé 27 mars"/> avec 170 000 voix de plus qu'aux européennes<ref name="Libé 27 mars"/>. La percée des écologistes, souvent alliés avec le PS, qui obtiennent 12,18 %, fait cependant que le FG obtient seulement 125 élus, dont 95 PCF<ref name="Libé 27 mars"/>, ce qui préoccupe les successeurs potentiels de Marie-George Buffet<ref name="Libé 27 mars"/>. L'un d'eux déclare dans la presse qu'Modèle:Citation ne voudra pas faire la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon en 2012<ref name="Libé 27 mars"/> et le député PCF du Rhône, André Gerin, avertit que cette Modèle:Citation<ref name="Libé 27 mars">« Malheureux qui communistes… », Libération, Modèle:Date-.</ref>,<ref>« Régionales : les élus PG ne participeront pas aux exécutifs régionaux », Le Parisien, Modèle:Date-.</ref>. Finalement, Marie-George Buffet doit quitter en 2010 le poste de secrétaire nationale, étant remplacée par Pierre Laurent. Dans le même temps, plusieurs dirigeants et élus « refondateurs » quittent le parti pour rejoindre la Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE)<ref group="note">Patrick Braouezec, Jacqueline Fraysse, François Asensi, Roger Martelli, Lucien Sève…</ref>.

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Pierre Laurent, secrétaire national du PCF de 2010 à 2018, au côté de Jean-Luc Mélenchon (2011).

En vue de l'élection présidentielle de 2012, les adhérents du PCF se prononcent à 59 % pour que Jean-Luc Mélenchon les représente au sein du Front de gauche, avec des conditions comme 80 % des sièges pour les communistes aux élections législatives<ref>Modèle:Article.</ref>. Le niveau d'intentions de vote est alors inédit depuis 1981 au premier tour d'une élection présidentielle pour le PCF<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Jean-Luc Mélenchon termine avec 11,1 %, soit six fois plus que Marie-George Buffet en 2007. Il appelle dès le soir du premier tour à voter contre Nicolas Sarkozy et demande à ses électeurs de voter pour François Hollande, le candidat du Parti socialiste.

Les législatives de 2012 sont plus mitigées, en raison de la poussée du PS, qui passe de 212 à 331 députés, dans le sillage de l'élection de François Hollande. Le Front de gauche obtient quant à lui 6,9 % des voix et Modèle:Nombre (dont 7 communistes), contre 19 dans la législature précédente. Le groupe GDR est toutefois reconduit grâce à l'arrivée de 5 députés ultra-marins, dirigé par André Chassaigne. Les élus Front de gauche s'abstiennent lors du vote de confiance au gouvernement Ayrault<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Aux élections municipales de 2014 qui suivent, le PCF privilégie parfois des alliances avec le PS ou des accords « larges », en fonction des situations locales<ref name=Desmoulières/>, mais les relations entre PS et PCF sont tendues<ref name=Desmoulières>Raphaëlle Besse Desmoulières, « Les maires PCF soucieux de leur lien avec le PS », lemonde.fr, Modèle:Date-.</ref>. Le PCF perd plus de 30 % de son effectif sortant à l’issue de ces municipales de 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>, marqué plus globalement par une déroute de la gauche, qui perd 121 villes de plus de 15 000 habitants.

En 2015, le mouvement Gauche unitaire (GU) se dissout au sein du parti<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En vue de l'élection présidentielle de 2017, alors que la direction du parti s'oppose majoritairement à un nouveau soutien à Jean-Luc Mélenchon, 53,6 % des adhérents se prononcent en sa faveur lors d'une consultation interne<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Candidat de La France insoumise soutenu par le PCF, Jean-Luc Mélenchon obtient 19,6 % des suffrages exprimés, arrivant en quatrième position, à 1,7 point de se qualifier pour le second tour. Après l'échec des discussions avec le Parti de gauche, le PCF concourt seul aux élections législatives de 2017<ref>« PCF et France insoumise se renvoient l'échec d'un accord », Capital, 10 mai 2017.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Il totalise 2,7 % des suffrages exprimés, soit le plus faible résultat de son histoire à des élections législatives<ref>« PCF et France insoumise : données complémentaires », Roger Martelli pour Regards, 15 juin 2017.</ref>, tandis que La France insoumise obtient 11,04 % et Modèle:Nombre, soit un total de 13,74 % et Modèle:Nombre pour les deux partis qui avaient soutenu Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, très au-dessus des 6,9 % des voix et Modèle:Nombre, dont 8 communistes, obtenus lors des législatives de 2012.

Dans 98 % des circonscriptions où ils concouraient face à des candidats de La France insoumise, les candidats PCF sont surclassés<ref>« Législatives : triomphe et champ de ruines », Roger Martelli pour Regards, 12 juin 2017.</ref>. Le groupe de la Gauche démocrate et républicaine est reconduit à l'Assemblée avec Modèle:Nombre, dont Modèle:Nombre communistes<ref>Dominique Sanchez, « Législatives / Stéphane Peu signe la Charte de la France insoumise », lejsd.com, 10 mai 2017.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>, trois de plus que dans la législature précédente.

Changement de direction et reprise d'autonomie (2018-2022)

Élection de Fabien Roussel au secrétariat national et fin du Front de gauche

Modèle:Article connexe

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Fabien Roussel, élu secrétaire national du Parti communiste français Modèle:Nobr.

Lors du vote des militants les 4 et Modèle:Date-, le texte de la direction du PCF est mis en minorité par le texte alternatif porté par le député André Chassaigne<ref>Modèle:Article.</ref>. Il s'agit d'un événement inédit dans l'histoire du parti<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date-, le PCF confirme un changement de direction à sa tête. Pierre Laurent quitte son poste de secrétaire national et Fabien Roussel est proposé comme secrétaire national<ref>Modèle:Article.</ref>. Celui-ci est élu secrétaire national du parti le Modèle:Date- lors du vote délégués au [[XXXVIIIe congrès du Parti communiste français|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXXVIIIe{{#if:|  }} }} congrès]]<ref>Modèle:Article.</ref>. Ce congrès acte la fin du Front de gauche<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, Cécile Cukierman et Ian Brossat sont nommés porte-paroles du parti<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Défaite aux européennes de 2019 et progrès aux élections municipales

Aux élections européennes de 2019, malgré une campagne jugée dynamique par les analystes politiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la liste du PCF conduite par Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris Anne Hidalgo, n'obtient que 2,5 % des voix exprimées, se classant en dixième position et n'obtenant ni député européen Modèle:Incise ni remboursement des frais de campagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit de son score le plus faible en voix, toutes élections confondues<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le score est d'autant plus décevant que les instituts Harris, BVA, Ifop, Elabe Opinionway donnaient des scores supérieurs ou égaux à 3 %. Selon une étude Ipsos, seulement 1 % des ouvriers se sont prononcés pour la liste communiste (contre 40 % pour le RN)<ref>« Sociologie de l'électorat et profil des abstentionnistes », ipsos.com.</ref>.

Lors des élections municipales de 2020, le PCF gagne des élus, notamment grâce à des alliances<ref>Modèle:Lien web.</ref>, bénéficiant de l'affaiblissement du PS depuis la présidentielle, ce qui permet, aux élections sénatoriales qui suivent, au groupe communiste de passer de douze à quatorze membres<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il perd cependant une douzaine de moyennes et grandes villes hors région parisienne<ref group="note">Arles et Gardanne (Bouches-du-Rhône), Bégard (Côtes-d'Armor), Saint-Florent-sur-Cher (Cher), Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire), Fontaine (Isère), Firminy (Loire), Seclin ainsi que Waziers et Marly (Nord), Givors (Rhône) et Grand-Couronne (Seine-Maritime).</ref> et des bastions historiques en Île-de-France, entraînant un recul de la « banlieue rouge »<ref group="note">En région parisienne, le PCF perd trois villes en Seine-Saint-Denis (Aubervilliers, Saint-Denis et Villetaneuse), quatre dans le Val-de-Marne (Champigny-sur-Marne, Choisy-le-Roi, Villeneuve-Saint-Georges et Valenton), une dans l'Essonne (Morsang-sur-Orge), une dans le Val-d'Oise (Bezons) et une en Seine-et-Marne (Nangis). Il l’emporte cependant dans quatre villes (Corbeil-Essonnes, Villejuif, Bobigny et Noisy-le-Sec) et se maintient à Malakoff, Montreuil, Bagneux et Nanterre.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Élections départementales et régionales de 2021

Le changement de direction à la tête du PCF qui a vu Pierre Laurent évincé par Fabien Roussel le Modèle:Date- se traduit rapidement par un changement de cap pour la préparation des élections départementales et régionales de 2021, avec un retour de la problématique des élections de 2010<ref name="Libé 27 mars"/>, quand une partie des élus PCF avaient déploré que des alliances avec le Parti de gauche et plus seulement avec le Parti socialiste risquaient de faire perdre des élus<ref name="Libé 27 mars"/>. 

Malgré cette nouvelle stratégie, à l’issue des élections départementales de 2021, le Parti communiste français perd au profit de la droite sa dernière présidence de conseil départemental, celle du Val-de-Marne, qu’il détenait depuis 1976 : il s’agissait du fief électoral de Georges Marchais et du dernier symbole départemental de la banlieue rouge<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon le PCF, il est passé de 160 conseillers départementaux PCF contre 155 pour l'ensemble du Front de gauche en 2015 mais ces chiffres sont contestés par l’historien Roger Martelli, qui relève une perte globale de huit conseillers départementaux communistes.

Le seul succès incontesté a lieu aux élections régionales, marquées cependant par un taux d'abstention record de 67 %, qui monte à plus de 80 % chez les jeunes : le PCF passe de 29 à Modèle:Unité, Roger Martelli précisant que cette augmentation est due au fait que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Élection présidentielle de 2022

En Modèle:Date-, à l'issue d'une consultation interne<ref>Modèle:Article</ref>, le PCF désigne Fabien Roussel comme candidat à l'élection présidentielle de 2022<ref>Sophie de Ravinel, « Présidentielle 2022: Fabien Roussel, le candidat de «la France des barbecues» », lefigaro.fr, 18 février 2022.</ref>

Les adhérents sont appelés à choisir entre une candidature communiste autonome, prônée par le secrétaire général Fabien Roussel, ou le ralliement à une Modèle:Citation<ref name="RG_14032021">Modèle:Lien web</ref>. Sur 43 888 électeurs inscrits, 21 356 se sont prononcés pour la candidature communiste, soit un peu moins de la moitié. La participation a été de 68,85 % et cette option de la candidature communiste a recueilli 72,47 % des suffrages exprimés. Un autre scrutin pour le choix du candidat accorde à Fabien Roussel Modèle:Nombre soit 82,32 % des électeurs inscrits, contre 1,82 % à Emmanuel Dang Tran et 0,16 % à Grégoire Munck, 15,70 % ne choisissant pas.

Le PCF et son candidat, absent de ce scrutin depuis 2007, atteint les Modèle:Nombre et réalise un progrès de presque Modèle:Nombre par rapport à la dernière candidature communiste à l'élection présidentielle de Marie-George Buffet ayant fait Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Composante de la NUPES (2022-2023)

Élections législatives de 2022

Modèle:...

Mouvement social de 2023

Modèle:Article détaillé Selon L'Humanité , la question de l’emploi, déjà au cœur du texte d’orientation du PCF, sera un enjeu clé des débats du congrès qui voit Fabien Roussel reconduit dans un fauteuil, dans le sillage et le contexte des trois mois de grèves, manifestations et blocages routiers qui opposent l'intersyndicale nationale au gouvernement lors du mouvement social contre le projet de réforme des retraites en France de 2023<ref name="Hamlaoui">"En pleine mobilisation, la « France du travail » s’invite au congrès du PCF" dans L'Humanité le 7 avril 2023 par Julia Hamlaoui [8]</ref>, les délégués s'y rendant avec en tête la 11e journée de mobilisation contre la réforme et toutes celles qui l’ont précédées. La préparation du congrès avait commencé début décembre, avant que le projet de loi ne soit dévoilé, avec le texte d’orientation de la direction sortante, présenté au conseil national et adopté avec une majorité moins forte que celle au cours du congrès<ref name="Hamlaoui2">"Le Parti communiste donne le top départ de son congrès" dans L'Humanité le 5 décembre 2022, par Julia Hamlaoui [9].</ref>.

Alors que le mouvement social place des espoirs dans le Conseil constitutionnel, qui pourrait censurer la loi, le PCF s'est opposé à son partenaire dans la Nupes, LFI, sur la stratégie face à cette réforme<ref name="gril">"LFI sur le gril des autres opposants à la réforme des retraites" Sud Ouest avec AFP le 19 février 2023 [10].</ref>.

Congrès

Modèle:Article détaillé Modèle:Article connexe Modèle:...

Classification

Question du réformisme

Le positionnement d'un parti sur l'échiquier politique est toujours un exercice délicat, ses positions pouvant varier au cours du temps, et notamment ses actes au gouvernement ne pas être conformes à ses discours dans l'opposition. Comme l'indique son nom, le Parti communiste français se revendique originellement comme communiste c'est-à-dire comme proposant l'abolition du capitalisme selon une voie révolutionnaire, sur le modèle de la révolution d'Octobre. Toutefois, il semble aujourd'hui avoir abandonné la voie révolutionnaire au profit du réformisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Malgré certaines grandes grèves générales durant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (en 1936, 1945, ou 1968 notamment), le PCF n'a jamais été en situation d'essayer de prendre le pouvoir. Il a été plusieurs fois membre de gouvernements d'union nationale (gouvernements Charles de Gaulle entre 1944 et 1946, avec notamment la mise en place de la Sécurité sociale par le ministre du Travail Ambroise Croizat ou le statut général des fonctionnaires par le ministre d'État chargé de la Fonction publique Maurice Thorez) et de gouvernements d'union de la gauche (Modèle:Page h' entre 1981 et 1984 et gouvernement Lionel Jospin entre 1997 et 2002), gouvernements que certains marxistes révolutionnaires qualifièrent de Modèle:Citation. Le PCF est ainsi Modèle:Citation ce qui le distingue d'après Philippe Raynaud de Modèle:Citation qui refuse de participer à de tels gouvernements de coalition et croit en la possibilité d'une révolution<ref name="Raynaud">Philippe Raynaud, « La situation de l'extrême gauche pour la présidentielle », lelab2012.com, entretien de Sébastien Zriem.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

À l'époque où il était premier secrétaire du parti, Robert Hue avait proposé d'assumer ce réformisme et de retirer la référence au communisme du nom du parti<ref>Pascal Virot, « Vers des lendemains qui bougent au PCF. Un changement de nom est envisagé à terme par Robert Hue », Libération.</ref>. À rebours de cette tendance réformiste, au cours des années 2000, un rapprochement s'est opéré entre le PCF et certaines organisations trotskystes (LCR puis NPA) au sein des collectifs unitaires antilibéraux puis avec la création du Front de gauche incorporant plusieurs scissions du NPA. Ce rapprochement entre les deux familles politiques a été facilité par la disparition des raisons historiques de leurs divisions (stalinisme et soutien du PCF à l'URSS) et l'héritage marxiste en commun. Selon Philippe Raynaud, Modèle:Citation<ref name="Raynaud" />. La position à adopter vis-à-vis du Parti socialiste reste néanmoins un sujet de vive controverse à l'intérieur du PCF, ce qui justifie pour les organisations trotskistes une méfiance à son égard.

En outre, Philippe Raynaud indique qu'il existe une autre fracture, également d'ordre stratégique, entre le PCF et certaines organisations politiques non-trotskistes ayant fait partie des collectifs unitaires. Elle se résume d'après Raynaud dans la phrase de l'économiste marxiste John Holloway : Modèle:Citation à laquelle adhère une partie de la gauche radicale (altermondialiste notamment).

En 2023, l'aile représentée au PCF par Pierre Laurent et Bernard Friot, plaidant pour le « communisme déjà là », est critiquée par les partisans de Fabien Roussel, qui les qualifient de Modèle:Citation. Des expressions telles qu'« étape socialiste » ou « transition socialiste » reviennent en vogue au sein du parti, notamment chez les Jeunes communistes. Ces expressions font référence à une phase de transition vers le communisme, alternative à la dictature du prolétariat et aux caractéristiques françaises, théorisée par Georges Marchais, dans laquelle les partis d'opposition et la propriété privée auraient leur place<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Nationalisme et souverainisme

Pour Nicolas Lebourg, dans les années 1970, le Parti communiste français Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Selon Le Monde, si du début à la moitié des années 1970, le PCF ne songe que peu aux questions d'immigration, et milite même dans le Programme commun pour que les travailleurs immigrés aient les mêmes droits que les travailleurs français, le parti est sujet à des tentations nationalistes dès la fin des années 1970 et durant les années 1980. Ainsi, en 1981, Georges Marchais prône l'arrêt de l'immigration sur le territoire français afin de résoudre le problème du chômage. D'après Le Monde, cette vision de l'immigration Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Selon Jean-Loup Amselle, le PCF de Georges Marchais exalte le Modèle:Citation via ses campagnes « Produisons français »<ref name=":3">Modèle:Article</ref>.

À l'occasion de son XXVIIe congrès de 1990, le PCF adopte une résolution indiquant que le parti suit dès lors une Modèle:Citation<ref name=":4">Modèle:Article</ref>. Amselle note une tentative de rapprochement infructueuse avec Alain de Benoist et l'extrême droite en 1992 via Jean-Edern Hallier, Jean-Paul Cruse et Marc Cohen, dans le contexte de la chute du mur de Berlin et de la dislocation de l'URSS<ref name=":3" />. Lors du référendum sur le traité de Maastricht, le PCF défend des positions souverainistes contre l'adoption du traité. Il tient ensuite à se distancier du souverainisme, notamment à l'occasion du référendum sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe, afin de ne pas être relégué Modèle:Citation et de ne pas le couper Modèle:Citation<ref name=":4" />,<ref>Modèle:Article</ref>.

En 2020, l'élection de Fabien Roussel au secrétariat national du PCF marque un retour du thème souverainiste au sein du parti<ref name="m1" />. Ainsi, lors de sa campagne pour l'élection présidentielle de 2022, il déclare que les immigrés déboutés du droit d'asile Modèle:Citation et qu'il a pour premier souci les Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il fait également de la défense de la production française l'un de ses thèmes de campagne<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Identité visuelle

La faucille et le marteau disparaissent de l'identité visuelle du parti en 2013, après leur suppression sur les cartes de membre<ref>Modèle:Article.</ref>.

Lors du congrès d'Ivry de 2018, le PCF change son logo. À ce propos, le sénateur Fabien Gay explique : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web. L'erreur d'orthographe dans « point levé », au lieu de « poing levé », se trouve dans la source sur le site humanite.fr.</ref>. En 2019, la faucille et le marteau disparaissent également des timbres de cotisationModèle:Refnec.

Organisation

Dirigeants

Le secrétaire national est le plus haut dirigeant du PCF depuis 1994 ({{#ifeq:congrès | s | Modèle:Siècle | XXVIIIe{{#if:congrès| congrès }} }}). Auparavant, il s'agissait du secrétaire général (fonction créée en 1924, supprimée en 1928 et rétablie en 1935).

Statut Nom Dates du mandat Divers
Secrétaire général Ludovic-Oscar Frossard Ludovic-Oscar Frossard Modèle:Date Modèle:Date
Secrétaires généraux par intérim
Louis Sellier et Albert Treint : Modèle:Date - Modèle:Date
Secrétaire général Louis Sellier Louis Sellier Modèle:Date Modèle:Date
Pierre Semard Pierre Semard Modèle:Date Modèle:Date
Secrétariat collectif
Henri Barbé, Pierre Celor, Benoît Frachon, Maurice Thorez : Modèle:Date - Modèle:Date
Secrétaire général Maurice Thorez Maurice Thorez Modèle:Date Modèle:Date Président du parti du Modèle:Date- au Modèle:Date, date de sa mort
Intérim dû à l'état de santé de Maurice Thorez et à son départ en URSS
Jacques Duclos : Modèle:Date - Modèle:Date
Secrétaire général Waldeck Rochet Waldeck Rochet Modèle:Date Modèle:Date Secrétaire général adjoint du Modèle:Date au Modèle:Date
Intérim dû à l'état de santé de Waldeck Rochet, il prend le titre de secrétaire général adjoint le Modèle:Date
Georges Marchais : Modèle:Date - Modèle:Date
Secrétaire général Georges Marchais Georges Marchais Modèle:Date Modèle:Date Secrétaire général adjoint du Modèle:Date au Modèle:Date
Secrétaire national Robert Hue Robert Hue Modèle:Date Modèle:Date Secrétaire national (modification des statuts du Modèle:28e) jusqu'au Modèle:Date-
Président

Secrétaire nationale
Robert Hue

Marie-George Buffet
Robert Hue Marie-George Buffet Modèle:Date Modèle:Date En 2001, Robert Hue crée un tandem avec Marie-George Buffet, lui devenant président du PCF et elle secrétaire nationale. Ce tandem est assuré jusqu'en 2003.
Secrétaire national
Marie-George Buffet Marie-George Buffet Modèle:Date Modèle:Date À la suite du départ de Robert Hue, elle est à l’origine de la suppression de la fonction de président du PCF, remplacée par le poste de président du conseil national du parti.
Pierre Laurent Pierre Laurent Modèle:Date Modèle:Date Lors du [[XXXVIIIe congrès du Parti communiste français|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXXVIIIe{{#if:|  }} }} congrès]], un mois après avoir été mis en minorité lors d'un vote des adhérents, il quitte le secrétariat national pour devenir président du conseil national, tandis que Fabien Roussel lui succède<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Fabien Roussel Fabien Roussel Modèle:Date en cours

Courants

Modèle:Section à actualiser L'organisation en tendances n'existe pas au sein du PCF. À l'origine, ceci était lié à la conception dite « centraliste démocratique » du parti. Cependant, cette interdiction est demeurée après le Modèle:28e qui, en 1994, a officiellement rompu avec le centralisme démocratique. Les nouveaux statuts du PCF<ref>Modèle:Lien web.</ref>, issus du Modèle:31e, disposent : Modèle:Citation. Cependant, on peut identifier au sein du PCF des courants ainsi que des groupes politiques, qui s'affirment notamment lors des votes internes (textes d'orientation, élection des directions, consultations internes…) :

  • la majorité du PCF, autour de Marie-George Buffet et Pierre Laurent, défend à la fois l'existence du PCF et la nécessité de profondes transformations. Ils font le choix d'une autonomie par rapport au Parti socialiste, tout en en faisant un allié potentiel, notamment aux élections locales, au même titre que les autres forces de gauche (Parti de gauche, Les Verts), d'extrême gauche (NPA…) ainsi que toutes les composantes du mouvement social (syndicalistes, militants associatifs…). Cette ligne politique, exprimée dans la base commune de discussion du Modèle:34e, a obtenu 60,91 % des suffrages<ref name="votebc34">Résultat du vote des communistes sur la base commune du Modèle:34e, sur le site du PCF.</ref>, puis 68,7 % après amendements du congrès<ref>Guillaume Gaven, « PCF : Marie-George Buffet confortée dans sa stratégie de relance », France Info, Modèle:Date.</ref> ;
  • les « orthodoxes » s'opposent à ce qu'ils appellent la Modèle:Citation du PCF et proposent de remettre le parti à l'avant-garde en revenant aux fondamentaux marxistes et en rompant avec le PS. Ils prônent également une rupture avec l'Union européenne. Parmi eux, on compte notamment André Gerin, Jean-Claude Danglot et plusieurs groupes politiques comme la section du PCF Paris {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:|  }} }}, la Gauche communiste de Jean-Jacques Karman, la coordination communiste et la Confédération d'action communiste de Georges Hage. Ils ont déposé, lors du [[XXXIVe congrès du Parti communiste français|Modèle:34e]], un texte intitulé « Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps » qui a récolté 24,03 % des suffrages<ref name="votebc34" />. « Faire vivre et renforcer le PCF » s'est ensuite décliné en un courant plus idéologique nommé « Vive le PCF<ref>Modèle:Lien web.</ref> ». Ce courant se retrouve dans quelques sections, comme à Meaux, Saint-Quentin, Saint-Martin-d'Hères, Vénissieux ou Paris {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:|  }} }}. En 2001 un rassemblement de plusieurs de ces groupes communistes donne lieu à la création du Comité de liaison pour une convergence communiste des associations nationales, puis à celle de la Fédération nationale des associations pour la renaissance communiste (FNARC) en 2002 qui en 2004, à l'initiative de la Coordination communiste de Georges Gastaud débouche sur la création du Pôle de renaissance communiste en France ;
  • des « anciens partisans de Robert Hue », tels que Marie-Pierre Vieu ou Dominique Grador, qui considèrent que le PCF doit se « métamorphoser », sans toutefois préconiser nécessairement la création d'une nouvelle force politique pour le remplacer. Ils ont, au [[XXXIVe congrès du Parti communiste français|Modèle:34e]], déposé une liste alternative avec les refondateurs, soutenus par des figures du PCF telles que Jack Ralite, Lucien Sève ou Georges Séguy. Pour sa part, Robert Hue a quitté le conseil national du parti en Modèle:Date- pour fonder une association politique, intitulée « Nouvel espace progressiste » (NEP) et soutenue par le sénateur Ivan Renar ;
  • les « novateurs », généralement anciens partisans de la ligne politique de Georges Marchais comme Nicolas Marchand et Yves Dimicoli ont formé le réseau Action Novation Révolution. Ils défendent l'autonomie d'action et de proposition du PCF, notamment en s'appuyant sur la pensée de Paul Boccara et les « novations marxistes ». Ils ne s'opposent cependant pas aux alliances avec le PS ;
  • les « animateurs de l'association La Riposte », liée au niveau international à la Tendance marxiste internationale, mouvement trotskiste, ont déposé un texte alternatif pour le Modèle:34e intitulé « Renforcer le PCF, renouer avec le marxisme » qui a recueilli 15,04 % des suffrages<ref name="votebc34" />. Les membres de ce courant sont partisans d'un retour aux fondamentaux marxistes du PCF et à une stratégie révolutionnaire tout en condamnant sévèrement le stalinisme et la bureaucratisation de l'URSS. La Riposte maintient une activité politique propre, indépendamment du PCF, notamment par la diffusion de son journal, de documents et de brochures mais aussi par la tenue de formations et de réunions pour ses adhérents et sympathisants.

Il faut dans tous les cas rappeler qu'il n'existe pas de statistique « officielle » concernant le nombre de militants communistes se retrouvant dans ces courants plus ou moins structurés, les adhérents du PCF ne sont très majoritairement pas organisés au sein de courants internes.

À l'occasion de la constitution du Front de gauche (2009), puis des listes « Ensemble pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes » (2010) construites autour du Front de gauche, une confrontation de points de vue différents selon les régions et les réalités locales est apparue. Ainsi un débat profond s'est enclenché en interne sur l'opportunité soit de revenir à une alliance « classique » PCF-PS et divers gauche, soit de poursuivre la stratégie du Front de gauche en l'élargissant à d'autres formations politiques, soit de proposer des listes PCF indépendantes.

Dans les régions où les fédérations du PCF ont majoritairement opté pour des listes d'union PS-PCF (notamment en Basse-Normandie, Bourgogne, Bretagne et Lorraine), des adhérents du PCF sont entrés en dissidence afin de soutenir la construction de listes unitaires à la gauche du PS.

Ces questions de choix stratégiques apparaissent ainsi aujourd'hui au cœur des débats internes du Parti communiste français.

Organisations proches

Le Parti communiste français travaille avec des organismes ou associations dont l'action participe à la réalisation de ses objectifs. Ils peuvent être liés organiquement ou historiquement au parti et en sont parfois une émanation directe.

On y trouve des mouvements de jeunesse (Mouvement jeunes communistes de France, Union des étudiants communistes), des mouvements féministes (Femmes solidaires), des mouvements sportifs (Fédération sportive et gymnique du travail), des syndicats (Confédération générale du travail, Mouvement de défense des exploitants familiaux, Confédération nationale du logement) et des associations de confrères (Association nationale des élus communistes et républicains, Association républicaine des anciens combattants).

Le parti possède également un groupe de réflexions (Fondation Gabriel-Péri), un centre de recherches (Espaces Marx), ou encore une maison d'édition (Les Éditions sociales).

Le Parti communiste est aussi en lien avec des associations de mémoire (Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes) ou des associations internationalistes, humanitaires ou pacifistes (Secours populaire français, Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples, Association France-Cuba, Association France-Palestine Solidarité, Mouvement de la paix).

Résultats électoraux

Élections présidentielles

N.B. : sous les {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} et {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:|  }} }} Républiques, le président de la République est élu par les députés et les sénateurs réunis en Assemblée nationale. En 1958, il est élu par un collège de quelque 80 000 grands électeurs. Par la suite, l’élection se tient au suffrage universel direct<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

République Année Candidat Premier tour Second tour
Voix % Rang Voix % Rang
Troisième 1924 Zéphirin Camélinat 21 2,5 Modèle:3e
1931 Marcel Cachin 10 1,1 Modèle:5e 11 1,2 Modèle:5e
1932 8 1,0 Modèle:5e
1939 74 8,2 Modèle:3e
Quatrième 1947 pas de candidat
1953 Marcel Cachin 113 12,2 Modèle:6e
Cinquième 1958 Georges Marrane 10 355 13,03 Modèle:2e
1965 soutien à François Mitterrand
1969 Jacques Duclos 4 808 285 21,27 Modèle:3e
1974 soutien à François Mitterrand
1981 Georges Marchais 4 456 922 15,35 Modèle:4e
1988 André Lajoinie 2 055 995 6,76 Modèle:5e
1995 Robert Hue 2 632 460 8,64 Modèle:5e
2002 960 480 3,37 Modèle:11e
2007 Marie-George Buffet 707 268 1,93 Modèle:7e
2012 soutien à Jean-Luc Mélenchon
2017
2022 Fabien Roussel 802 422 2,28 Modèle:8e

Élections législatives

République Année Premier tour Sièges Rang Chef de file Gouvernement
Voix %
Troisième 1924 885 993 9,82 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:5e Pierre Semard Opposition
1928 1 066 099 11,26 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:5e Louis Sellier Opposition
1932 796 630 8,32 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:6e Maurice Thorez Opposition
1936 1 492 020 15,23 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:4e Léon Blum Soutien parlementaire (1936-1938)

Opposition (1938-1940)

Quatrième 1945 5 024 174 26,23 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:1er Maurice Thorez Tripartisme
06/1946 5 145 325 25,98 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:2e Tripartisme
11/1946 5 430 593 28,26 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:1er Tripartisme
1951 4 939 380 25,90 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:1er Opposition
1956 5 514 403 25,36 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:1er Opposition
Cinquième 1958 3 882 204 18,90 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:1er Maurice Thorez Opposition
1962 4 003 553 21,84 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:2e Opposition
1967 5 039 032 22,51 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:2e Waldeck Rochet Opposition
1968 4 434 832 20,02 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:2e Opposition
1973 5 085 108 21,41 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:2e François Mitterand Opposition
1978 5 793 139 20,61 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:4e Opposition
1981 4 065 540 16,17 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:4e Lionel Jospin Mauroy II et III
1986 2 739 225 9,78 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:4e Georges Marchais Opposition
1988 2 765 761 11,32 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:4e Soutien parlementaire
1993 2 231 339 9,30 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:5e Opposition
1997 2 523 405 9,92 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:5e Lionel Jospin Jospin
2002 1 216 178 4,82 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:5e Robert Hue Opposition
2007 1 115 663 4,29 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:5e François Hollande Opposition
2012Modèle:Note label 1 793 192 6,91 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:4e Jean-Luc Mélenchon Opposition
2017<ref>Le nombre de sièges inclut Stéphane Peu, élu sous l'étiquette La France insoumise mais siégeant dans le groupe de la Gauche démocrate et républicaine et Bénédicte Taurine, membre du PCF mais élue sous l'étiquette France insoumise et siégeant dans le groupe parlementaire de la France insoumise.</ref> 615 487 2,72 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:9e Pierre Laurent Opposition
2022Modèle:Note label 520 092 2,29 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:10e Fabien Roussel Opposition

Modèle:Note labelRésultat du Front de gauche, qui remporte au total Modèle:Nombre.
Modèle:Note labelAu sein de la NUPES.

Élections sénatoriales

Année Sièges
1995 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
1998 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2001 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2004 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2008 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2011 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2014 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2017 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2020 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2023 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges

Élections européennes

Année Voix % Sièges Rang Tête de liste Groupe
1979 4 153 710 20,52 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:3e Georges Marchais COM
1984 2 261 312 11,21 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:3e COM
1989 1 401 171 7,72 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:6e Philippe Herzog CG
1994 1 342 222 6,89 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:6e Francis Wurtz GUE/NGL
1999 1 196 491 6,78 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:6e Robert Hue GUE/NGL
2004 1 009 976 5,88 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:7e Circonscriptions régionales GUE/NGL
2009Modèle:Note label 1 115 021 6,48 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:5e GUE/NGL
2014Modèle:Note label 1 252 730 6,61 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:6e GUE/NGL
2019 564 949 2,49 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:10e Ian Brossat

Modèle:Note labelListe du FG qui gagne en tout cinq sièges (2 PCF, 1 PG, 1 PCR et 1 société civile).
Modèle:Note labelListe du FG qui gagne en tout quatre sièges (1 PCF, 1 PG, 1 PCR et 1 société civile)

Élections régionales

Date Premier tour Élus
Voix %
1986 2 873 234 10,34 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
1992<ref>Ministère de l'Intérieur, archivé par Laurent de Boissieu, sur Élections régionales 1992.</ref> 1 999 321 8,09 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
1998<ref name="Élections régionales 1998">Listes autonomes du PCF, ministère de l'Intérieur, archivé par Laurent de Boissieu, sur Élections régionales 1998.</ref> 819 216 3,76 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2004 789 002 3,11 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2010<ref>Listes autonomes du PG et du Front de gauche, alliés ou non au NPA ainsi qu'à d'autre partis de gauche, ministère de l'Intérieur, archivé par Laurent de Boissieu, sur Élections régionales 2010.</ref> 1 137 250 5,84 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2015<ref name="Élections régionales 1998" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref> 337 410 1,55 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2021 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges

Élections cantonales et départementales

Année Premier tour Second tour Conseillers Présidents
Voix % Rang Voix % Rang
1961 1 206 712 18,60 Modèle:1re rowspan="6" colspan="3" Modèle:NC Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
1964 1 464 750 21,67 Modèle:1re Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
1967 2 166 966 26,36 Modèle:1re Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
1970 2 014 975 23,80 Modèle:1re Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
1973 1 877 371 22,67 Modèle:1re Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
1976 2 409 040 22,83 Modèle:2e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
1979 2 405 655 22,46 Modèle:2e 1 260 261 17,37 Modèle:3e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
1982 2 000 345 15,90 Modèle:4e 1 038 659 13,61 Modèle:4e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
1985 1 479 227 12,63 Modèle:4e 882 735 11,31 Modèle:4e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
1988 1 217 336 13,39 Modèle:4e 586 684 9,82 Modèle:4e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
1992 105 991 9,48 Modèle:5e rowspan="8" colspan="3" Modèle:NC Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
1994 1 221 769 11,39 Modèle:4e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
1998 1 092 941 10,15 Modèle:5e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2001 1 196 341 9,80 Modèle:4e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2004 957 223 7,79 Modèle:4e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2008 1 172 378 8,82 Modèle:3e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2011
(FG)
724 911 7,91 Modèle:4e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2015
(FG)
1 243 706 6,11 Modèle:6e Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2021
257 064 1,88 174 114 1,31 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges

Élections municipales

Élection [[Liste des communes de France les plus peuplées|Villes + 100 000 Modèle:Hab.]] Communes + 1 000 Modèle:Hab.
2008 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2014 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges
2020 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:Infobox Parti politique/Sièges

Financement

Modèle:Section à sourcer Modèle:... À partir des années 1920, l'URSS aide financièrement et matériellement les divers partis communistes à travers le monde.

Durant la guerre froide, par année fiscale, environ Modèle:Nombre de dollars étaient transférés à la demande du Politburo du Parti communiste de l'Union soviétique de la Gosbank (banque d'État soviétique) au PCF ; ce sont des agents du KGB qui livraient les sommes demandées aux dirigeants des partis concernés. Les PC martiniquais, guadeloupéen et réunionnais encaisseront environ Modèle:Nombre de dollars entre 1961 et 1990 reversés par le PCF.

Le Modèle:Date-, alors que la guerre d'Afghanistan va s'engager, le Politburo, à la demande de Boris Ponomarev, dégage, Modèle:Citation, six millions de dollars pour le PCF pour lui permettre de payer ses dettes.

Ainsi cette note des archives du PCUS du Modèle:Date-, sous l'en-tête Modèle:Citation : Modèle:Citation bloc

L'aide apportée par le PCUS est aussi matérielle et concerne également les journaux affiliés au PCF. De 1982, année de la première livraison, jusqu'en 1989, la dernière, ceux-ci ont reçu gratuitement Modèle:Unité de papier<ref name="Hebdo Kremlin" />. Le Modèle:Date-, le Politburo approuve, Modèle:Citation, la livraison de Modèle:Unité de papier par an pour les années 1987 et 1988.

Pour la seule période de 1971 à 1990, le PCF encaisse cinquante millions de dollars (Parti communiste italien : Modèle:Nombre, Parti communiste des États-Unis d'Amérique : Modèle:Nombre)<ref>Genevofa Étienne et Claude Moniquet, Histoire de l'espionnage mondial, tome 2, Éditions du Félin, 2001, Modèle:P..</ref>.

Le secrétaire général de la CGT Henri Krasucki, membre du bureau politique du PCF, a demandé en Modèle:Date- au conseil central des syndicats de l'URSS d'accorder à son syndicat une aide urgente de Modèle:Nombre de francs (1 million de roubles convertibles). Cette demande a un caractère strictement confidentiel et seuls les dirigeants de la CGT membres du comité central du PCF ont été informés de cette demande. Cette aide sera accordée en 2 versements en 1985 et 1986 de Modèle:Unité provenant du comité du tourisme et d'excursion<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 2018, Jean-Yves Camus souligne que Modèle:Citation<ref name="Camus2018">Modèle:Article.</ref>.

Siège

Dans Paris rouge, 1944-1964. Les communistes français dans la capitale, Jean-Pierre Arthur Bernard écrit à propos de la symbolique du siège : Modèle:Citation<ref name="JP">Jean-Pierre Arthur Bernard, Paris rouge : 1944-1964 : les communistes français dans la capitale, Époque, Champ Vallon, 1991, Modèle:P..</ref>.

1920-1921
37, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, dans le [[4e arrondissement de Paris|Modèle:4e de Paris]].

Il s'agit d'abord du siège de la SFIO. Après avoir obtenu la majorité au congrès de Tours, l'appareil militant communiste fidèle à Moscou en fait le siège de la SFIC à la suite de la scission avec les socialistes, qui restent la SFIO<ref>« Rue Ste Croix de la Bretonnerie », parisrevolutionnaire, consulté le 19 novembre 2015.</ref>.

1921-1937
120, rue La Fayette, dans le [[10e arrondissement de Paris|Modèle:10e de Paris]].

En 1921, la SFIC devient le PC-SFIC<ref name = maitronPCSFIC/>. Le nouveau siège est un bâtiment modeste de trois étages surmonté de deux « oreilles » circulaires où est installé une faucille et un marteau<ref>Photo de 1936.</ref>. Le bureau politique s'y réunit au moins une fois par semaine et le secrétariat du parti encore plus fréquemment ; le comité central y organise parfois des sections dans la salle de la Rotonde (une ancienne cour intérieure couverte d'une verrière en forme de cercle qui peut abriter environ Modèle:Nombre) également un temps appelée « salle Robert-Alloyer », du nom d'un membre du parti mort d'un cancer foudroyant. Une librairie est ouverte au rez-de-chaussée, le premier et le deuxième étage sont occupés par les permanents politiques et administratifs (qui travaillent également sous les combles) et le troisième étage accueille les secrétaires du Comité central (à partir de 1931 : Maurice Thorez, Jacques Duclos, Marcel Gitton et André Marty). Au début des années 1930, Albert Vassart gère le bureau de documentation et la commission des cadres mais aucune archive n'y est entreposée (elles sont systématiquement envoyées en URSS pour des raisons de sécurité ; cela restera le cas jusqu'en 1945).

L'immeuble sert également de siège au Mouvement jeunes communistes de France, à la Main-d'œuvre immigrée (MOI), à la fédération de la Seine du PC-SFIC (« fédération de Paris-Ville » à partir de 1932) et à la Modèle:4e (puis fédération de Paris) des Jeunesses communistes. Des perquisitions y ont lieu en 1929 et en 1934. L'essayiste André Breton évoque le siège dans Nadja en 1928 et le poète Louis Aragon lui rend hommage en 1933 dans Les Enfants rouges : Modèle:Citation. Après 1937, le bâtiment reste le siège de la fédération Paris-Ville, redevenue fédération de la Seine après-guerre. Il est mis en location à des entreprises à partir de 2009<ref name="120r">Marc Giovaninetti, « Le 120 rue La Fayette : le siège du Parti communiste français », 23 janvier 2014.</ref>.

Fichier:Communist Party HQ Paris 286-MP-par-04275.jpg
44, rue Le Peletier (en 1952).
1937-1971
Modèle:Numéro avec majuscule, rue Le Peletier (également, dans le même pâté de maisons, Modèle:Numéro avec majuscule rue de Châteaudun, Modèle:Numéro avec majuscule rue du Faubourg-Montmartre et place Kossuth) dans le [[9e arrondissement de Paris|Modèle:9e de Paris]]<ref>« Libération de Paris - 22-25 août 1944 - Barricade devant le siège social du parti communiste, 13 place Kossuth, 9ème arrondissement, Paris ».</ref>.

À partir de 1936, le PC-SFIC adopte une posture légaliste et soutient le Front populaire. Il cherche alors un nouveau siège, plus grand et plus prestigieux. En 1936, les Jeunes communistes déménagent au 45, rue d'Hauteville et l'année suivante, le PC-SFIC rue Le Peletier, au carrefour Châteaudun. Le nouvel édifice, à la façade majestueuse et qui témoigne d'une volonté du PC-SFIC de ne pas se cacher mais de s'afficher, s'avère cependant rapidement trop petit et une annexe est ajoutée rue Saint-Georges<ref name="120r" />.

Pendant l'Occupation de Paris, le siège de la Milice française s’y est installé. Après guerre, le général Joinville est chargé de la sécurité du bâtiment, qui possède une porte en fer forgé, une porte à commande électrique au premier étage pour contrôler les entrées ainsi qu'une garde permanente de cinq ou six hommes qui agit de jour comme de nuit, protection qui arrête l'assaut du Modèle:Date- contre le bâtiment par des manifestants qui s'étaient regroupés place de l'Étoile en mémoire des morts de l'insurrection de Budapest avant d'enfoncer les portes du siège avec des béliers, de mettre le feu à des journaux et quelques archives, néanmoins arrêtés dans leur tentative de gagner les étages. La psychose d'un complot ou d'un attentat contre le secrétaire général du PCF Maurice Thorez conduit le parti à protéger minutieusement son arrivée et son départ au siège.

Le PCF possède également un patrimoine foncier, dont l'hôtel d'Angleterre (Cité Bergère, Modèle:9e) où logent les militants importants venus de province de passage à Paris ainsi que les députés du Rassemblement démocratique africain Modibo Keïta et Ahmed Sékou Touré<ref name="JP" />. Une annexe est située 19 rue Saint-Georges, abritant notamment le centre des sections coloniales, économiques et des relations internationales ainsi que des services financiers, d'intendance et d'édition<ref>Jean-Pierre Arthur Bernard, Paris rouge : 1944-1964 : les communistes français dans la capitale, éditions Champ Vallon, 1991, Modèle:P..</ref>.

Depuis 1971
2, place du Colonel-Fabien, dans le [[19e arrondissement de Paris|Modèle:19e de Paris]].

Modèle:Article détaillé

Médias/revues

L'organe officiel du parti est pendant longtemps le journal L'Humanité, qui en est désormais structurellement indépendant tout en en restant très proche. De nombreuses revues lui sont cependant directement affiliées, comme CommunisteS<ref>Modèle:Lien web</ref>, Cause commune, qui se présente comme la « revue d'action politique du PCF »<ref>Modèle:Lien web</ref>, la revue pédagogique L'École et la Nation, disparue en 1999 et remplacée par les Carnets rouges, Progressistes ou Économie & Politique. Ses structures de recherches, Espaces Marx et la Fondation Gabriel-Péri, éditent notamment La Pensée et Les Cahiers d'histoire.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

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Filmographie

Articles connexes

Modèle:Colonnes

Presse communiste

Liens externes

Sites institutionnels

Organisations proches du PCF

Articles

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