Télévision numérique terrestre en France
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Chaîne de télévision
La télévision numérique terrestre (TNT) est lancée en Modèle:Date- en France métropolitaine puis l'année Modèle:Date- en France d'outre-mer. Comme dans le reste de l'Europe, ce service est conforme à la norme de télédiffusion DVB-T et il exploite à partir de l'année Modèle:Date-, le format de compression vidéo MPEG-4 AVC / H.264.
En métropole, l'offre comprend Modèle:Unité Modèle:Incise et Modèle:Unité ; toutefois, en outre-mer la TNT ne compte que Modèle:Unité et Modèle:Unité (soit 1 à 4 chaînes locales par DROM-COM).
En métropole, la plupart des chaînes sont diffusées en haute définition et les chaînes locales sont retransmises principalement dans leur territoire respectif. Les signaux de la TNT peuvent potentiellement être reçus par plus de 95 % de la population française, grâce à près de Modèle:Nb, répartis sur tout le territoire. Toutefois, il subsiste des zones géographiques mal ou pas desservies par ces émetteurs.
À l'étude depuis les années 1990, la TNT est lancée le Modèle:Date- en France métropolitaine, conformément à la norme DVB-T et au format vidéo MPEG-2. Cette technologie permet alors de diffuser jusqu'à 6 fois plus de chaînes par fréquence ou par canal de diffusion, que la télévision analogique, restreinte à une chaîne par fréquence.
Les chaînes locales font leur apparition à partir du Modèle:Date-. La TNT HD (haute définition) est lancée le Modèle:Date-. La totalité des chaînes TNT exploitent cette évolution de la norme à partir du Modèle:Date-, notamment pour généraliser la haute définition et libérer certaines fréquences aux opérateurs de télécommunications. En France d'outre-mer, la TNT est lancée le Modèle:Date-, directement à la norme DVB-T et au format vidéo MPEG-4 AVC / H.264.
En 2017, le CSA engage des travaux préparatoires avec l’ensemble des acteurs du secteur pour anticiper les prochaines évolutions de la TNT en France, dont notamment l'adoption de la norme DVB-T2 déjà exploitée par d'autres pays d'Europe. Les Jeux olympiques de Paris en 2024 sont fixés comme objectif, pour lequel la plateforme TNT modernisée devrait être proposée aux téléspectateurs vivant en France.
Historique
Avant la TNT
Avant la TNT lancée en 2005, six chaînes TV nationales sont diffusées conformément à la technologie historique, l'offre de télévision analogique terrestre française : TF1, France 2, France 3, Canal+ (chaîne payante avec certains programmes en clair), Arte et France 5 en canal partagé et M6. Plusieurs chaînes locales ou régionales sont également diffusées dans certaines agglomérations. On compte aussi deux chaînes privées étrangères francophones reçues sur le sol français dans certaines régions : la chaîne monégasque Télé Monte-Carlo reçue dans le sud-est du pays et la chaîne luxembourgeoise RTL9 reçue dans le nord-est. Certaines villes et communes peuvent également recevoir les chaînes analogiques étrangères des pays limitrophes, comme le Nord-Pas-de-Calais et les Ardennes avec les chaînes belges ou en Alsace et en Moselle avec les chaînes allemandes ainsi que dans les Pyrénées avec les chaînes espagnoles, le Doubs et la Haute-Savoie avec les chaînes suisses, la Savoie et les Alpes françaises, avec les chaînes italiennes. Plus limitée, la réception des chaînes britanniques relayées notamment sur les îles anglo-normandes permet à certains foyers ou hôtels situés à proximité de cette côte bretonne ou normande et équipés d'un système d'antenne adapté et de téléviseurs compatibles, d'en capter localement les signaux.
Projet de la TNT
Préparation et expérimentations (1994-2000)
Le Modèle:Date-, les ministres des télécommunications de l'Union européenne réunis à Bruxelles décident d'établir une norme unique pour la télévision numérique, le Modèle:Langue ou DVB. Des offres de télévision par satellite en numérique voient alors le jour dans les années qui suivent<ref name="ChronoViePublique">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) prend connaissance d'un rapport de Philippe-Olivier Rousseau sur la télévision numérique terrestre et décide de mener une concertation avec les acteurs de l'audiovisuel en vue de la mise en place d'expérimentations<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, François Fillon, ministre délégué à la Poste, aux Télécommunications et à l'Espace, crée un groupe de travail sur la télévision numérique terrestre, placé sous la direction de Philippe Levrier, ex-directeur général de TDF et membre du CSA, qui lui a remis en mai un rapport sur ce sujet<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Fan2TV10ansTNT">Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, l'Agence nationale des fréquences (ANFR) remet un rapport indiquant que six multiplex pourraient être diffusés avec l'infrastructure existante, dont quatre couvriraient 80 % de la population<ref name="RapportHadas-Lebel2000">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Echos150998">Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, un autre rapport de Jean-Pierre Cottet et Gérard Eymery préconise de s'engager dans la télévision numérique terrestre sans délai pour développer une nouvelle offre de programmes et de chaînes<ref name="RapportHadas-Lebel2000"/>.
Après plusieurs expériences locales en Corse, en Creuse et dans les Pyrénées-Orientales, le CSA autorise TDF à expérimenter la diffusion numérique en Bretagne (autour de Rennes, Vannes et Lorient) le Modèle:Date- pour un premier multiplex et le Modèle:Date- pour un second. Les chaînes TF1, France 2, France 3, Arte et La Cinquième participent à cet essai. D'autres expérimentations ont lieu dans les Vosges (autour de Remiremont et Saint-Dié) dans un relief plus montagneux<ref name="RapportHadas-Lebel2000"/>,<ref name="Fan2TV10ansTNT"/>,<ref name="Echos150998"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La loi Modèle:N° du Modèle:Date- sur l'audiovisuel fixe le cadre juridique et le calendrier du développement de la télévision numérique terrestre en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sélection des chaînes (2001-2005)
Le Modèle:Date-, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) lance un appel à candidatures pour sélectionner Modèle:Unité nationales qui seront diffusées sur la télévision numérique terrestre (TNT), étant donné que Modèle:Unité ont déjà été réservés pour le service public : France 2, France 3, France 5, Arte, LCP (canal partagé entre les chaînes LCP – AN et Public Sénat) et Modèle:Unité supplémentaires. Cependant, les chaînes privées historiques (TF1, M6 et Canal+) sont assurées d'être sélectionnées et se voient même attribuées un canal supplémentaire, appelé « canal bonus », à titre de dédommagement (LCI, M6 Music et I-Télévision). En parallèle, trois canaux sont réservés pour des chaînes locales en attente d'un futur appel d'offres. Le CSA reçoit Modèle:Unité dans les temps dont 66 sont jugées recevables<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Projet2003">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les auditions publiques des candidats se déroulent du Modèle:Date- au Modèle:Date- et sont retransmises en direct par LCP<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- AB Groupe : AB1[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], Domino, Jules TV[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], Mix TV, Néo, NT1, Post, RTL9[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], Terra Nova[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], Tooka ;
- Groupe Amaury : L'Équipe TV[[[:Modèle:Abréviation discrète]]] ;
- Bolloré : Direct 8 ;
- Groupe Canal+ : [[13e rue|Modèle:13e]][[[:Modèle:Abréviation discrète]]], Canal+[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], Canal+ Jaune[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], I-Télévision[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], Sport+[[[:Modèle:Abréviation discrète]]] ;
- Disney : Fox Kids[[[:Modèle:Abréviation discrète]]] ;
- France Télévisions : Festival, Histoire[[[:Modèle:Abréviation discrète]]] ;
- Lagardère Active : Canal J[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], Maison H[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], Match TV[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], i-MCM, Nature TV[[[:Modèle:Abréviation discrète]]] ;
- Lyonnaise des eaux : Paris Première[[[:Modèle:Abréviation discrète]]] ;
- Groupe M6 : Club Téléachat, Fun TV[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], M6, M6 Music, Téva[[[:Modèle:Abréviation discrète]]] ;
- NRJ Group : My NRJ, NRJ TV ;
- Pathé : Comédie![[[:Modèle:Abréviation discrète]]], Cuisine.TV[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], TMC, Voyage[[[:Modèle:Abréviation discrète]]] ;
- Groupe TF1 : Eurosport[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], LCI[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], Odyssée[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], Shopping Avenue[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], TF1, TV Breizh ;
- Groupe TPS : Cinéfaz[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], Cinétoile[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], Télétoon[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], TPS Star[[[:Modèle:Abréviation discrète]]] ;
- Chaînes détenues par plusieurs groupes : CinéCinémas[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], Planète[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], TF6[[[:Modèle:Abréviation discrète]]] ;
- Candidats indépendants : Alliance TV[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], At Sky, Cinaps, Dorothée TV, e-vision[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], Equidia[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], Everyday TV, Guide TV, Ici TV, Infoturf, KTO, Privilège TV[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], Sun TV, Télé Images, Télé-Générations, Télé Sénior, TFJ, TOA[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], TVST, Zaléa TV.
Le Modèle:Date-, le CSA annonce avoir sélectionné les Modèle:Unité de la future TNT : Modèle:Unité gratuites (TF1, France 2, France 3, France 5, M6, Arte, Direct 8, M6 Music (future W9), TMC, NT1, NRJ TV (future NRJ 12), LCP, i-MCM et trois autres chaînes publiques) et Modèle:Unité payantes (Canal+, I-Télévision, LCI, AB1, Canal J, CinéCinémas, Cuisine.TV/Comédie!, Eurosport, Match TV, Planète, Sport+, TF6, TPS Star, Paris Première). Cinq nouveaux éditeurs de chaînes de télévision (AB, Bolloré, Lagardère, NRJ, Pathé) rejoignent donc les trois existants (TF1, M6, Canal+)<ref name="Projet2003"/>,<ref name="CSA231002">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Parisien241002">Modèle:Lien web.</ref>. Les chaînes privées sont réparties sur Modèle:Unité tandis que les chaînes publiques sont réparties sur Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le CSA établit ensuite une convention avec les éditeurs de chaque chaîne avant de leur délivrer une autorisation d'émission<ref name="CSA231002"/>,<ref name="Parisien241002"/>.
Mais le Modèle:Date-, le gouvernement indique vouloir rassembler toutes les chaînes publiques sur un seul multiplex. Il décide de ne conserver qu'un seul des trois canaux supplémentaires préemptés et de l'attribuer à Festival (future France 4)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De plus, le Modèle:Date-, le Conseil d'État annule six autorisations accordées au groupe Canal+ et à Lagardère Active par le CSA, sur la requête du groupe TF1. Cela concerne les chaînes Canal J, i-MCM, CinéCinémas, I-Télévision, Planète et Sport+. Les deux groupes détenant ces chaînes ensemble, ils dépassent la limite de cinq chaînes par groupe imposée par le dispositif anti-concentration<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, le CSA lance un nouvel appel à candidatures pour désigner Modèle:Unité nationales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, les groupes Pathé, Canal+ et Lagardère Active décident de remettre en jeu l'autorisation accordée aux chaînes Comédie et Cuisine.TV/Match TV occupant deux canaux. Le CSA repousse la date de clôture de l'appel à candidatures qui concerne désormais Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le CSA reçoit Modèle:Unité et les auditions publiques ont lieu du 18 au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- AB Groupe : ABCD, Maximum, RTL9, Vive la vie ;
- Groupe Amaury : L'Équipe TV[[[:Modèle:Abréviation discrète]]] ;
- Bolloré : Télé Toujours ;
- Groupe Canal+ : Canal+ Cinéma[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], Canal+ Sport[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], Ciné Cinéma Premier[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], I-Télé, Planète[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], Sport+[[[:Modèle:Abréviation discrète]]] ;
- Coriolis : Coriolis TV ;
- JLA : Club Récré ;
- Lagardère Active : Canal J[[[:Modèle:Abréviation discrète]]], i-MCM ;
- Groupe M6 : M6 Boutique, M6 Famille, Téva ;
- Nextradio : BFM TV, RMC Sport ;
- NRJ Group : Nostalgie La Télé ;
- Groupe TF1 : TV Breizh ;
- Viacom : MTV Extra, Nickelodeon ;
- Chaînes détenues par plusieurs groupes : Gulli ;
- Candidats indépendants : Beur TV, Demain !, Equidia, France Enquête, KTO, Proxyvision, TFJ, Trace TV, Zaléa TV[[[:Modèle:Abréviation discrète]]].
Le Modèle:Date-, le CSA révèle les huit chaînes sélectionnées : quatre sont gratuites (les chaînes d'information BFM TV et I-Télé, la chaîne jeunesse Gulli et la chaîne musicale i-MCM) et quatre sont payantes (la chaîne jeunesse Canal J, la chaîne cinéma Canal+ Cinéma, la chaîne sportive Canal+ Sport et la chaîne documentaire Planète)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La TNT
Lancement et développement (2005-2016)
La télévision numérique terrestre (TNT) est lancée le Modèle:Date- à Modèle:Heure en France métropolitaine. Elle compte Modèle:Unité gratuites (TF1, France 2, France 3, France 5, M6, Arte, Direct 8, W9, TMC, NT1, NRJ 12, LCP et France 4) et une chaîne payante avec des plages en clair (Canal+), en lieu et place de Modèle:Unité jusque-là sur la télévision analogique. Elle couvre 35 % de la population française grâce à Modèle:Unité situés dans les régions d'Île-de-France, de Bretagne, de Poitou-Charentes, les départements des Bouches-du-Rhône, de Seine-Maritime, de Gironde, et les agglomérations de Lille, Lyon et Toulouse. Les chaînes sont diffusées en définition standard (Modèle:Nobr) à balayage entrelacé (576i) sous la norme DVB-T MPEG-2 pour les chaînes gratuites et MPEG-4 pour les chaînes payantes<ref name="RapportActivité2005">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Echos310312">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Entre les mois d'octobre et de novembre, la TNT s'enrichit de Modèle:Unité chaînes gratuites : BFM TV, I-Télé, Europe 2 TV et Gulli. De plus, à partir de novembre et jusqu'en février 2006, Modèle:Unité payantes viennent progressivement s'ajouter : TPS Star, Paris Première, Canal+ Sport, Canal+ Cinéma, AB1, Planète, TF6, Canal J, LCI, Eurosport. La TNT compte alors Modèle:Unité nationales, Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref name="RapportActivité2005"/>. Dans le même temps, la couverture de la TNT est progressivement étendue à 50 % de la population à l'automne 2005, 65 % en 2006, 85 % en 2007 et 97 % en 2012<ref name="Echos310312"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, le CSA lance un appel à candidatures pour Modèle:Unité locales diffusées sur la TNT en région parisienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il reçoit Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et en sélectionne sept le Modèle:Date- : trois chaînes à temps plein (Côté Seine, IDF1 et LTF) et quatre chaînes se partageant le canal 21 (Cinaps TV, BDM TV, Demain ! IDF et Télé Bocal)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="DGMICTélésLocales">Modèle:Lien web.</ref>. Les chaînes commencent leur diffusion le Modèle:Date- sur la TNT francilienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La loi du Modèle:Date- relative à la modernisation de la diffusion audiovisuelle prévoit le basculement des chaînes de télévision locales analogiques vers le numérique<ref name="DGMICTélésLocales"/>. Ainsi le Modèle:Date-, le CSA autorise Modèle:Unité de télévision locales à diffuser simultanément en analogique et en numérique : TLM à Lyon, TLT à Toulouse, TV7 à Bordeaux, LCM à Marseille, [[iC1|Clermont Modèle:1re]] à Clermont-Ferrand, TV8 Mont-Blanc à Annecy et Chambéry, Nantes 7 et Télénantes à Nantes, 7L TV à Montpellier, TV Rennes 35 à Rennes, Orléans TV à Orléans, Canal 8 au Mans, TéléGrenoble à Grenoble, TV Tours à Tours, Cityzen TV à Caen, Angers 7 à Angers, Bip TV à Issoudun et Canal 32 à Troyes<ref name="DGMICTélésLocales"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elles commencent leur diffusion le Modèle:Date- après une recomposition des multiplex<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par la suite, le CSA lance plusieurs appels à candidatures pour d'autres chaînes locales diffusées sur la TNT dans leurs régions respectives. L'organisme concentre d'abord ses efforts sur Modèle:Unité jugées prioritaires en lançant Modèle:Unité : Brest, Saint-Étienne, Strasbourg, Nice, Menton et Montluçon le Modèle:Date-, Saint-Raphaël/Cannes, Grasse, Belfort/Montbéliard, Lorient, Vannes, Limoges et Mulhouse le Modèle:Date-, Caen, Poitiers, Reims/Mézières et Perpignan le Modèle:Date-, Bayonne, Dijon, Lille et Meaux le Modèle:Date-, Bar-le-Duc, Épinal/Vittel, Privas et Toulon/Hyères le Modèle:Date-<ref name="DGMICTélésLocales"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, le CSA ouvre une consultation publique sur le basculement de la télévision analogique terrestre (TAT) vers la télévision numérique terrestre (TNT). L'arrêt définitif de la télévision analogique est prévue pour le Modèle:Date-<ref name="cpbdn2">Modèle:Lien web.</ref>. Il en ressort que l'arrêt de la diffusion analogique doit se faire par zones géographiques en commençant dès 2009 dans deux régions<ref name="CSA 2008">Modèle:Lien web.</ref>. Cela libèrera des fréquences afin d'améliorer la réception de la TNT et de lancer de nouveaux services comme la TNT HD, la télévision mobile personnelle, la radio numérique terrestre et l'Internet mobile à très haut débit. De plus, cela permettra aux chaînes historiques de supprimer les coûts de double diffusion analogique/numérique<ref name="Legifrance230709">Modèle:Lien web.</ref>. Le GIP France Télé Numérique est créé pour assister les téléspectateurs dans cette transition. Le Modèle:Date-, Coulommiers (Seine-et-Marne) est la première ville à passer au tout numérique. Deux autres expérimentations ont lieu à Kaysersberg (Haut-Rhin) et dans la région de Cherbourg et du Nord-Cotentin la même année. L'extinction de l'analogique dans le reste du territoire se déroule par zones géographiques correspondant au découpage régional de France 3 sur une période de deux années jusqu'au Modèle:Date-. De son côté, Canal+ suit son propre calendrier d'extinction de l'analogique de 2009 à 2010<ref name="Legifrance230709"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, le groupe TF1 consolide sa position sur la TNT (TF1, LCI) en rachetant les chaînes TMC et NT1 à AB Groupe. L'opération est autorisée par l'Autorité de la concurrence et le Conseil supérieur de l'audiovisuel mais ils imposent des contraintes au groupe pour éviter les synergies entre les chaînes sur la publicité et les programmes et pour favoriser la création audiovisuelle française<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le même mois, le groupe Bolloré (Direct 8) rachète la chaîne musicale Virgin 17 à Lagardère Active qu'il renomme Direct Star le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, le groupe Canal+ annonce le rachat des chaînes Direct 8 et Direct Star au groupe Bolloré<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le rachat est autorisé sous conditions par l'Autorité de la concurrence en 2012, avant d'être annulé en Modèle:Date- puis d'être ré-autorisé en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
TNT d'outre-mer (depuis 2008)
En Modèle:Date-, le gouvernement charge le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) d'une mission d'évaluation et de proposition sur le développement de la télévision numérique terrestre en France d'outre-mer<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le rapport d'Alain Méar remis en Modèle:Date- met en évidence les différentes aspirations des départements, régions et collectivités d'outre-mer : certains veulent la même offre qu'en France métropolitaine, d'autres s'inquiètent d'une invasion culturelle et de la disparition des chaînes locales face aux grandes chaînes métropolitaines. Le rapport préconise donc un déploiement progressif en trois phases : une première avec les chaînes nationales publiques, une deuxième avec des chaînes locales privées, et une troisième avec les chaînes nationales privées volontaires. Ces dernières sont en effet réticentes à une diffusion gratuite en outre-mer à cause de coûts de diffusion trop importants Modèle:Incise par rapport au potentiel du marché publicitaire local<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Monde11210">Modèle:Lien web.</ref>.
La TNT est lancée le Modèle:Date- en outre-mer, récupérant les fréquences de la chaîne Tempo de RFO arrêtée le même jour.
Elle ne compte alors que Modèle:Unité nationales publiques (France 2, France 3, France 4, France 5, France Ô, France 24 et Arte), la déclinaison locale du réseau [[Outre-mer La Première (réseau)|Outre-mer Modèle:1re]] et des chaînes privées et associatives locales selon le territoire.
Les chaînes privées nationales françaises (groupe TF1, groupe M6...) ne sont pas diffusées sur la TNT d'outre-mer. Ces groupes de télévision jugent les coûts de diffusion trop importants Modèle:Incise par rapport au potentiel du marché publicitaire local. Ces chaînes ne sont donc disponibles que via des bouquets payants (satellite, internet...)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="France-Antilles011110" />.
Les chaînes sont diffusées en définition standard (Modèle:Nobr) à balayage entrelacé (576i) Modèle:Incise, sous la norme MPEG-4 Modèle:Incise pour pouvoir diffuser toutes les chaînes sur un seul multiplex (Modèle:Nobr)<ref name="Monde11210"/>,<ref name="NextINpact301110">Modèle:Lien web.</ref>.
L'extinction de l'analogique en outre-mer a eu lieu progressivement entre septembre et Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, la chaîne France 24 arrête d'émettre sur la TNT d'outre-mer et est remplacée par France Info. Cette décision a été prise dans un souci d'économies par la direction de France Médias Monde<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date-, la chaîne France Ô cesse la diffusion de ses programmes. Cet arrêt fait suite à la signature, deux ans plus tôt du « Pacte pour la visibilité des outre-mer », entre France Télévisions et les ministres de la Culture et des Outre-mer. Le Modèle:Date-, le signal hertzien de la chaîne est définitivement coupé. La libération des canaux permet alors progressivement le passage en haute définition des chaînes du réseau [[Outre-mer La Première (réseau)|La Modèle:1re]]<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ainsi, depuis janvier 2022, tous les services de télévision de [[Outre-mer La Première (réseau)|La Modèle:1re]] sont diffusés en haute définition (Modèle:Nobr) à balayage entrelacé (1080i)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Difficultés de la TNT payante (2008-2016)
En Modèle:Date-, la chaîne AB1 (AB Groupe) arrête sa diffusion sur la TNT payante. La chaîne Canal J (Lagardère Active) cesse également d'émettre sur la TNT payante en raison de coûts de diffusion trop important. Ces deux retraits mettent en évidence le peu de succès de la TNT payante qui ne compte que près de Modèle:Unité chez les distributeurs TV Num et TNtop<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le CSA prévoit alors de lancer des appels à candidatures pour trois nouvelles chaîne payantes et deux nouvelles chaînes gratuites en HD. De plus, la chaîne France Ô (France Télévisions) commence sa diffusion nationale à partir du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date-, le CSA lance un appel à candidatures pour une chaîne nationale payante<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, la chaîne sportive CFoot de la Ligue de football professionnel est choisie face à Canal+ Family du groupe Canal+ et l'indépendant SelecTV<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, le CSA lance un appel à candidatures pour un service de médias audiovisuels à la demande (SMAD)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le service de vidéos à la demande SelecTV, filiale de TV Num, est choisi en Modèle:Date- pour rejoindre la TNT payante et proposer des films par abonnement ou en paiement à la séance<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le service devait initialement être lancé fin 2011 sur le multiplex R3 mais face à l'appauvrissement de l'offre payante de la TNT et à la concurrence, TV Num est placé en liquidation judiciaire en 2012. Début 2013, faute de fonds, SelecTV qui espérait lancer son service avant l'été de la même année est à son tour liquidé<ref>Modèle:Lien web</ref>.
À l'été 2011, les groupes TF1 et M6 demandent le passage en gratuit de leurs chaînes respectives LCI et Paris Première. Mais le Modèle:Date-, le CSA leur refuse la gratuité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, la chaîne premium payante TPS Star cesse d'émettre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En juin, la Ligue de football professionnel ferme sa chaîne CFoot à cause de coûts de diffusion trop importants sur la TNT payante et la perte de droits sportifs consécutifs à l'arrivée de beIN Sports en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au début de l'année 2014, LCI et Paris Première demandent de nouveau leur passage en gratuit<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Nonce Paolini, PDG du groupe TF1, menace de fermer LCI à la fin de l'année s'il n'obtient pas satisfaction<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Mais le Modèle:Date-, le CSA refuse de nouveau la gratuité aux deux chaînes, ainsi qu'à Planète+ (Groupe Canal+) qui leur embraye le pas sans réelle volonté<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, les groupes TF1 et M6 ferment leur chaîne payante TF6, concurrencée par les chaînes gratuites et en manque de souffle sur la TNT payante<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À son tour, Eurosport quitte la TNT payante en janvier 2015 après que TF1 a vendu le groupe à l'américain Discovery<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, le Conseil d'État annule la décision du CSA du Modèle:Date- refusant la gratuité de LCI et Paris Première pour Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, le CSA autorise cette fois-ci le passage de LCI en gratuit considérant que le marché publicitaire a évolué et que la chaîne n'a plus d'avenir dans la TNT payante. Mais il refuse toujours celui de Paris Première et Planète+<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La TNT haute définition
Expérimentations et premières chaînes (2006-2012)
Le Modèle:Date-, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) lance un appel à projets en vue d'expérimentations de diffusion en haute définition (Modèle:Nobr) à balayage entrelacé (1080i) sous la norme MPEG-4 (H.264) dans les villes de Paris, Lyon et Marseille. Les chaînes TF1, M6, Canal+, Arte et les chaînes publiques de France Télévisions sont ainsi autorisées à diffuser en HD du Modèle:Date- au Modèle:Date- à l'occasion d'événements sportifs tels que Roland-Garros, Wimbledon et la Coupe du monde de football. Une seconde vague d'expérimentations a lieu du Modèle:Date- au Modèle:Date- avec cette fois-ci Canal+, M6, Arte, Direct 8, NRJ 12, BFM TV et les chaînes de France Télévisions<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une troisième vague d'expérimentations se déroule du Modèle:Date- au Modèle:Date- et permet notamment la diffusion du Tour de France en HD<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En parallèle, le CSA ouvre le Modèle:Date- une consultation publique sur la haute définition pour recueillir les avis des acteurs de l'audiovisuel. Ces derniers affichent leur volonté de développer la HD, vue comme le futur standard de la télévision<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, le CSA lance un appel à candidatures pour la diffusion de deux chaînes privées nationales en haute définition sur la TNT. Un canal est également réservé pour une chaîne du service public<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, les chaînes gratuites TF1 et M6 sont choisies au côté de France 2<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, un nouvel appel à candidature est lancé pour la diffusion d'une chaîne nationale privée payante en haute définition<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La chaîne Canal+ est choisie le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Canal+ commence à émettre ses programmes cryptés en haute définition le Modèle:Date- sur la TNT<ref name="TV haute définition : Canal+ passe à la vitesse supérieure">Modèle:Lien web</ref>. Les chaînes TF1, France 2, M6 et Arte débutent quant à elles leur diffusion en HD le Modèle:Date- à Modèle:Heure. Mais si Arte HD et Canal+ HD deviennent accessibles comme les autres chaînes de la TNT, TF1 HD, France 2 HD et M6 HD ne sont diffusées que via Modèle:Unité ne couvrant que 40 % de la population. Cela est dû au fait qu'une intervention est nécessaire sur chaque émetteur pour activer le nouveau multiplex R5 contenant les trois versions HD des chaînes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La couverture des trois chaînes gratuites (TF1 HD, France 2 HD et M6 HD) s'étend alors progressivement au cours des années et atteint 96 % de la population métropolitaine en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Développement (2011-2016)
En Modèle:Date-, la Commission européenne juge que les « chaînes bonus » promises aux groupes TF1, M6 et Canal+ sont illégales vis-à-vis du droit européen. Ces chaînes bonus (TV Breizh pour TF1, M6 Famille pour M6 et Canal 20 pour Canal+) leur ont été réservées par la loi de 2007 en compensation des efforts financiers pour le passage au tout numérique et l'arrivée de la concurrence, et doivent être lancées après l'extinction de l'analogique en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ainsi, prenant acte de cette décision, le CSA lance le Modèle:Date- un appel à candidatures pour Modèle:Unité gratuites en haute définition<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il reçoit Modèle:Unité et les auditions publiques se déroulent du 5 au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Groupe Amaury : L'Équipe HD ;
- Groupe Figaro : La Chaîne météo ;
- JLA Holding : IDF1 ;
- Lagardère Active : Elle TV ;
- Groupe M6 : Boutique & Co, Hexa, 6ter ;
- NextRadioTV : BFM Business, RMC Découverte, RMC Sport HD ;
- NRJ Group : Chérie HD, My NRJ, Nosta la télé ;
- Groupe TF1 : HD1, Stylia HD, Tendances 24 ;
- Chaînes indépendantes : Aci TV, Amis TV, Cocagne, D.Facto, Evazion Monde TV, Générations.TNT, Guysen TV, H26, KTO, La Chaîne du patrimoine, L'Énorme TV, MCE TV, OFive TV, Sciences News, TVous La télédiversité, URb TV, Vïa, 360 Télévision.
Le Modèle:Date-, le CSA sélectionne les chaînes HD1 (Groupe TF1), L'Équipe HD (Groupe Amaury), 6ter (Groupe M6), TVous La Diversité (Diversité TV), RMC Découverte (NextRadioTV) et Chérie 25 (NRJ Group). Elles commencent à émettre le Modèle:Date- mais ne sont accessibles que pour seulement 25 % de la population<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Leur couverture est progressivement étendue par zones géographiques. Modèle:Unité sont prévues entre Modèle:Date- et Modèle:Date-. Plus de 97 % de la population métropolitaine sera alors couverte, tout comme la TNT en définition standard<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, le CSA lance un appel à candidatures pour des chaînes nationales en haute définition. Il reçoit Modèle:Unité et les auditions publiques ont lieu du 21 au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Compte tenu que l'État a préempté Modèle:Unité HD pour les chaînes publiques France 3, France 4, France 5, France Ô et LCP et que les chaînes déjà présentes sur la TNT sont prioritaires, le CSA sélectionne Modèle:Unité le Modèle:Date- : BFM TV, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport, D8, D17, Gulli, I-Télé, NRJ 12, NT1, Planète+, TMC et W9<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Groupe Canal+ : Canal+ Cinéma, Canal+ Sport, D8, D17, I-Télé, Planète+ ;
- JLA Holding : IDF1 ;
- Lagardère Active : Gulli ;
- Liberty Interactive : QVC ;
- Groupe M6 : Paris Première, W9 ;
- NextRadioTV : BFM Business Television, BFM TV ;
- NRJ Group : Nostalgie HD, NRJ 12 ;
- Groupe TF1 : LCI, NT1, TMC ;
- Chaînes indépendantes : Campagnes TV, Classique HD, Gong HD, Ha26, Hyper TV, Lynx, OFIVE, QVC.
En Modèle:Date-, le groupe NextRadioTV (BFM TV, RMC Découverte) annonce racheter la chaîne Numéro 23 pour un montant de près de Modèle:Unité d'euros<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Mais en octobre, le CSA retire son autorisation d'émettre à la chaîne Modèle:Incise, considérant que son propriétaire, Pascal Houzelot, les a berné en réalisant une manœuvre de pure spéculation qui consiste à vendre avec une belle plus-value le canal obtenu gratuitement seulement deux ans et demi auparavant<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, le Conseil d'État casse la décision du CSA le Modèle:Date- jugeant que la fraude n'est pas démontrée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Finalement, NextRadioTV ne prend qu'une participation minoritaire de 39 % dans le capital de la chaîne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Évolution et généralisation de la HD en France métropolitaine (2016-2023)
Le Modèle:Date-, toute la TNT passe au MPEG-4, une norme de compression plus performante que le MPEG-2 encore utilisé pour les chaînes en définition standard. Ce changement permet le passage en haute définition de Modèle:Unité gratuites (France 3, France 5, D8, W9, TMC, NT1, NRJ 12, LCP, France 4, BFM TV, I-Télé, D17, Gulli et France Ô), ainsi que des plages en clair de Canal+ et de Modèle:Unité payantes (Canal+ Sport, Canal+ Cinéma et Planète+), portant au total le nombre de services de télévision diffusés en HD à 28 (contre seulement 11 jusque-là). Une recomposition des multiplex a lieu pour répartir les chaînes sur seulement six multiplex au lieu de huit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce changement de norme a également pour conséquence de libérer les fréquences de la bande des Modèle:Unité (dividende numérique) que le gouvernement vend aux opérateurs de réseau mobile pour le développement de la 4G<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le même jour, la chaîne d'information payante LCI du groupe TF1 commence sa diffusion en clair. Mais elle n'est présente qu'en définition standard car elle n'a pas pu participer à l'appel à candidatures de 2015, n'étant alors pas encore autorisée par le CSA à passer en gratuit<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une trentaine de chaînes locales passent à la haute définition comme les chaînes nationales<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cependant, la généralisation de la haute définition ne concerne pas les chaînes de la TNT d'outre-mer.
Le Modèle:Date-, le CSA autorise la création d'une chaîne publique d'information, associant France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l'Institut national de l'audiovisuel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. France Info commence sa diffusion en définition standard sur la TNT le Modèle:Date- à Modèle:Heure<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La chaîne France Ô doit abandonner la haute définition au passage pour lui faire de la place sur le multiplex R1<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2018, la ministre de la Culture Françoise Nyssen dévoile ses propositions de réforme de l'audiovisuel public<ref>Modèle:Lien web</ref>. Parmi les grands axes, on retrouve notamment la suppression des chaînes France 4 et France Ô. En début d'année 2020, on apprend que l'arrêt des deux chaînes publiques est fixé au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. Finalement, le ministère de Culture annonce dans un communiqué du Modèle:Date-, l'arrêt de la chaîne France Ô à compter du Modèle:Date-, soit deux semaines après l'échéance initiale. Le Modèle:Date- à Modèle:Heure, France Ô cesse la diffusion de ses programmes et le signal hertzien de la chaîne est définitivement coupé dans la nuit du Modèle:1er au Modèle:Date-. La libération du canal 19 permet ainsi le passage en HD de la chaîne France Info<ref>Modèle:Lien web</ref>. Quant à France 4, dont la fermeture était prévue en même temps que France Ô, la chaîne a réussi à démontrer son importance sur le plan éducatif pendant la période de confinement liée à la pandémie de Covid-19<ref name="9juillet2020_www.ouest-france.fr" />, et obtient ainsi un an de sursis<ref>Modèle:Lien web</ref> avant d'être finalement pérennisée à la suite d'une annonce du président de la République Emmanuel Macron le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Fin Modèle:Date-, France Télévisions annonce le lancement une déclinaison TV de l'offre Culturebox, déjà disponible depuis le Modèle:Date- sur la plateforme france.tv, afin de soutenir le secteur de la culture particulièrement pénalisé par la crise du Covid-19. À vocation éphémère, la chaîne culturelle est autorisée à diffuser des programmes pendant une période de trois mois, soit normalement jusqu'à la réouverture des lieux culturels. Culturebox est lancée le Modèle:Date- à Modèle:Heure sur le canal 19, laissé vacant après l'arrêt de France Ô à la fin de l'été Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. Par ailleurs, France 4 et France Info sont contraintes de repasser temporairement en SD pour permettre à Culturebox d'émettre en HD sur le multiplex R1<ref name="x2">Modèle:Lien web</ref>. En avril 2021, le ministère de la Culture annonce dans un communiqué le prolongement de la chaîne sur le canal 14 en soirée à partir de 20 h 10. Culturebox devient ainsi une chaîne à temps d'antenne partagé avec France 4 à partir du 3 mai 2021. Ce prolongement est prévu pour durer jusqu'à l'arrêt de France 4 en août 2021<ref>Modèle:Lien web</ref>. Mais à la suite de l'annonce du maintien de cette dernière en Modèle:Date-, une décision publiée au Journal officiel acte l'arrêt de Culturebox en tant que chaîne de télévision à compter du 20 août 2021<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La TNT ultra haute définition
Expérimentations et premières chaînes (2014-2024)
En Modèle:Date-, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) autorise la société TDF à expérimenter la diffusion en ultra haute définition (Modèle:Nobr) à balayage progressif (2160p) sous les normes DVB-T2 et HEVC (H.265) depuis l'émetteur de la Tour Eiffel à Paris. Ces nouvelles normes, déjà utilisées dans d'autres pays, pourraient permettre de diffuser sur la TNT des chaînes en haute définition à balayage progressif (1080p) Modèle:Incise ou des chaînes en ultra-haute définition<ref name="CSA2205142">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="TomHardware906142">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. D'autres expérimentations ont lieu en 2016 et 2017 à Rennes et Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Chaque année depuis 2014, France Télévisions retransmet le Tournoi de Roland-Garros en ultra haute définition sur une chaîne évènementielle baptisée France TV Sport UHD, diffusée sur les zones de Paris, Nantes et Toulouse sur les canaux 81, 82 et 83<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une autre chaîne évènementielle baptisée Réunion La Modèle:1re UHD est également lancée pour suivre l'édition 2021 du Grand Raid à La Réunion. Cette chaîne temporaire est disponible dans le département d'outre-mer mais également en métropole sur les zones de Paris, Nantes et Toulouse sur le canal 81<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'expérimentation est renouvelée lors des éditions 2022 et 2023<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le CSA engage des travaux préparatoires en 2017 avec l’ensemble des acteurs du secteur pour préparer les prochaines évolutions de la TNT en France. Les Jeux olympiques de Paris en 2024 constituent l’horizon auquel une plateforme TNT modernisée serait proposée aux téléspectateurs. Des travaux sont engagés au premier trimestre 2018 pour les standards d’images et de son. Un nouveau multiplex pourrait être déployé sur une partie du territoire métropolitain pour assurer la couverture de 60 % de la population<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dolby et TDF annoncent en avril 2021 de nouvelles expérimentations à Nantes, Paris et Toulouse en utilisant pour le son la norme Dolby AC-4. Cette dernière permet de séparer chaque élément audio (musiques, voix, audio-description, version originale...) et de les régler indépendamment. Bien que cette nouvelle norme permettrait de réduire grandement la bande passante, elle pourrait ne pas être compatible avec un tiers des téléviseurs 4K actuellement sur le marché. De plus, les constructeurs doivent payer une licence pour pouvoir intégrer cette technologie sur leur produit<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date-, le groupe France Télévisions ouvre un appel d'offres sur le marché de service d'un transport de multiplex TNT ultra haute définition (UHD) en France métropolitaine. On y apprend que le groupe public de télévision souhaite lancer les versions en UHD des chaînes France 2 et France 3 avant le début des Jeux olympiques de 2024. Un multiplex précurseur est progressivement déployé sur les différents sites concernés, en suivant un planning structuré en plusieurs vagues successives s'étalant de Modèle:Date- jusqu'au premier trimestre de l'année 2024. Ces multiplex précurseurs serviront dans un premier temps à tester et à préparer le terrain pour l'adoption de ce nouveau format de diffusion et également à détecter et résoudre d'éventuels problèmes avant un lancement officiel. Il n'y aura donc pas de diffusion de programmes grands publics sur ces multiplex mais des tests techniques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le lancement des chaînes France 2 UHD et France 3 UHD devrait quant à lui avoir lieu, au plus tard, à la fin du premier trimestre de 2024<ref>Modèle:Lien web</ref>. À l'issue de cette opération, 72 % de la population française pourra ainsi profiter des JO en ultra haute définition via la TNT<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'Arcom ouvre le Modèle:Date- une consultation publique sur l'ultra haute définition pour recueillir les avis des acteurs de l'audiovisuel<ref>Modèle:Lien web</ref>. On y apprend que le Modèle:Date-, le Gouvernement français a demandé à l’Arcom (ex-CSA) d’accorder à France Télévisions l'autorisation de diffusion en ultra haute définition des chaînes France 2 et France 3 en métropole et dans neuf territoires d'outre-mer à partir de 2024. D'autres acteurs ont manifesté un intérêt à opérer une diffusion de leurs services dans des formats améliorés par rapport à la haute définition. Dans le cadre des travaux engagés depuis plusieurs années par l'Autorité, deux formats améliorés ont été identifiés : un premier, baptisé « HD-HDR », qui se caractérise par une résolution en haute définition complète (dite « Full HD ») et des améliorations du contraste et des couleurs (« HDR » pour « High Dynamic Range ») ; un second, nommé UHD, qui présente, outre ces mêmes améliorations du contraste et des couleurs, une résolution spatiale qui est quatre fois supérieure à celle du format HD-HDR, ce qui permet d’afficher plus de détails à l’écran<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Près de 20 ans après le lancement de la TNT, les autorisations de Modèle:Nobr nationales métropolitaines arrivent à échéance en 2025. Dans le détail, les autorisations de C8, W9, TMC, TFX, NRJ 12, LCI et Paris Première courent jusqu'au Modèle:Date-, celle de Canal+ jusqu'au Modèle:Date-, et celles de BFM TV, CNews, CStar, Gulli, Canal+ Sport, Canal+ Cinéma(s) et Planète+ jusqu'au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. Compte tenu du grand nombre d’autorisations concernées, l'Arcom lancera un processus de réattribution de ces ressources par voie d’appel aux candidatures. Ce renouvellement d'une partie des services de télévision à vocation nationale constitue un évènement majeur pour la télévision numérique terrestre car l'Autorité explique qu'il s'agit de Modèle:Citation. Pour préparer cette opération, l'Arcom ouvre une consultation publique le Modèle:Date-, destinée à recueillir les observations des parties intéressées sur l’impact de l’affectation de ces ressources et sur les modalités de mise en appel de celles-ci<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La norme HbbTV
La norme HbbTV permet d'apporter de l’interactivité aux utilisateurs de la TNT et offre un accès à des services associés. Cette norme allie diffusion, IPTV et transmission de divertissements haut débit via des téléviseurs et des décodeurs connectés. Elle offre également le moyen d’accéder à d’autres contenus éventuellement proposés par les diffuseurs de télévision, y compris la télévision à diffusion traditionnelle, la vidéo à la demande et les services de télévision à la demande<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le 8 avril 2021, le service interactif Arte.tv est lancé sur le canal 77 via les flux HbbTV pour une expérimentation de 6 mois. Ce service fonctionne uniquement pour les téléspectateurs possédant une télévision connectée à Internet et suffisamment récente pour lire la norme HbbTV<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La part de ressource radioélectrique utile attribuée à chaque service est de 8 millièmes pour la diffusion des différents flux et la mise en œuvre des mécanismes nécessaires à sa diffusion.
À partir du 19 avril 2021, deux autres services sont également lancés. Un portail interactif de la TNT est lancé sur le canal 50, regroupant les plateformes Arte.tv, Salto, NRJ Play ainsi qu'un guide électronique des programmes géré par France Télévisions, TF1 et M6<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La plateforme Salto devient également accessible sur le canal 51<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le portail interactif et Salto disparaissent de la TNT le 15 janvier 2022<ref>Modèle:Lien web</ref> en raison de tests peu concluants<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'expérimentation du service Arte.tv, qui connait quant à elle un meilleur succès, est prolongée par l'Arcom jusqu'au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La technologie 5G Broadcast
TowerCast, filiale du groupe NRJ spécialisée dans la radio et la télédiffusion, travaille depuis le début de l'année 2016 sur l'évolution de la technologie « 5G Broadcast » et depuis 2018 sur la mise en service du réseau. Cette technologie, intégrée à la 5G depuis 2017 et issue du monde des télécoms permet d’adresser les terminaux mobiles grâce à un flux de broadcast. TowerCast décrit la 5G Broadcast comme étant Modèle:Citation. Grâce à cette technologie, tout smartphone compatible 5G pourrait alors, indépendamment de l’abonnement mobile et de sa carte SIM, recevoir l'ensemble des chaînes de la TNT, mais aussi des services de télévision de replay comme la vidéo à la demande<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, on apprend que les acteurs de l’industrie veulent se servir des Jeux olympiques de 2024 pour développer cette technologie à grande échelle en France. De plus, la 5G Broadcast a déjà été testée durant l'année 2022 lors de la retransmission des matchs du Tournoi de Roland-Garros et du Concours Eurovision de la chanson. Le directeur général de TowerCast explique que Modèle:Citation. Cependant, tout n’est pas encore prêt pour un lancement à grande échelle. En effet, la démonstration a été réalisée sur des smartphones spécifiques fournis par Qualcomm, les puces supportant cette technologie n’étant pas produites en masse ou intégrées par les fabricants. Cependant, cela pourrait changer d’ici 2024 à 2026<ref>Modèle:Lien web</ref>.
À l’occasion de l'édition 2023 du Tournoi de Roland-Garros, l'entreprise TDF obtient l'autorisation de l'Arcom pour expérimenter la diffusion de contenus audiovisuels de France Télévisions avec la technologie 5G Broadcast, depuis la tour Eiffel avec des tests de réception en mobilité sur smartphone dans l’enceinte du tournoi. Cette innovation permettra ainsi de recevoir la TNT en extérieur, c’est-à-dire depuis un smartphone compatible 5G Broadcast, sans abonnement de téléphonie mobile, ni Wi-Fi<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les chaînes de la TNT
En France métropolitaine, les chaînes nationales sont disponibles dès le lancement de la TNT le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> tandis que les premières chaînes locales sont apparues le Modèle:Date-, soit deux ans et demi plus tard<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En France d'outre-mer, les chaînes nationales ainsi que les premières chaînes locales sont disponibles lors du lancement de la TNT le Modèle:Date-, soit plus de cinq ans et demi après le lancement de la TNT en France métropolitaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
France métropolitaine
En France métropolitaine, la télévision numérique terrestre (TNT) compte Modèle:Unité Modèle:Incise et Modèle:Unité<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.
Chaînes nationales
Chaînes locales
France d'outre-mer
En France d'outre-mer, la télévision numérique terrestre (TNT) compte seulement Modèle:Unité publiques et Modèle:Unité (soit 1 à 4 chaînes locales par DROM-COM)<ref name=":0" />.
Chaînes nationales
Canal | Chaîne | Logo | Type | Groupe | Début de diffusion | Multiplex | Format |
---|---|---|---|---|---|---|---|
2-3-4 | France 2 | Généraliste publique | France Télévisions | Modèle:Date- | ROM 1 | SD (576i) | |
3-4-5 | France 3 | ||||||
4-5-6 | France 4 | ||||||
5-6-7 | France 5 | ||||||
7-8-9 | Arte | Arte France | |||||
8-9-10 | France Info | Thématique publique | France Télévisions | Modèle:Date- |
Chaînes locales
Régions frontalières
Les Français vivant dans des zones frontalières peuvent recevoir partiellement ou intégralement les services de télévision numérique terrestre (TNT) des pays frontaliers sous réserve de compatibilité des équipements techniques et des normes de diffusion. Il est ainsi possible de capter :
- la TNT britannique Modèle:Incise sur le littoral du Nord de la France, dans les régions Hauts-de-France et Normandie ;
- la TNT belge Modèle:Incise dans les régions Hauts-de-France et Grand Est ;
- la TNT luxembourgeoise Modèle:Incise dans la région Grand Est ;
- la TNT allemande Modèle:Incise dans la région Grand Est (jusqu'en 2017) ;
- la TNT suisse (Grand Genève & région Lémanique / Jura Suisse Chasseral) — avec les chaînes publiques francophones RTS 1, RTS 2, germanophones comme SRF 1, SRF Zwei, SRF Info, italophones comme RSI La 1 et RSI La 2 ainsi plusieurs chaines privées (variable selon émetteur) Canal Alpha, Léman Bleu, LFM TV, One TV et Rouge TV + un bouquet radiophonique (Rouge FM, One FM, LFM, Radio Lac…) — dans les régions Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté et Auvergne-Rhône-Alpes ;
- la TNT italienne Modèle:Incise dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur ;
- la TNT espagnole Modèle:Incise dans le sud des régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine, ainsi que des chaînes régionales espagnoles, comme les chaînes basques d'EiTB dans le Pays basque français, ou encore la chaîne Catalane TV3 dans les Pyrénées-Orientales.
Anciennes chaînes
De nombreuses chaînes nationales ou locales, métropolitaines et/ou ultra-marines ont été diffusées sur la TNT et n'en font plus partie. Soit elles se sont arrêtées Modèle:Incise, soit ont été renommées, soit ont abandonné ce moyen de diffusion.
Chaînes nationales en métropole
- Europe 2 TV : chaîne généraliste privée gratuite du groupe MCM diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- (renommée Virgin 17) ;
- AB1 : chaîne généraliste privée payante d'AB Groupe diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- (sortie de la TNT) ;
- Canal J : chaîne thématique privée payante de Lagardère Active diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- (sortie de la TNT) ;
- Virgin 17 : chaîne généraliste privée gratuite du groupe MCM diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- (renommée Direct Star) ;
- Planète : chaîne thématique privée payante du groupe Canal+ diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- (renommée Planète+) ;
- TPS Star : chaîne thématique privée payante du groupe Canal+ diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- (disparue) ;
- CFoot : chaîne thématique privée payante de la Ligue de football professionnel diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- (disparue) ;
- Direct 8 : chaîne généraliste privée gratuite du groupe Bolloré diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- (renommée D8) ;
- Direct Star : chaîne généraliste privée gratuite du groupe Bolloré diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- (renommée D17) ;
- TF6 : chaîne généraliste privée payante du groupe TF1 et du groupe M6 diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- (disparue) ;
- Eurosport : chaîne thématique privée payante du groupe TF1 diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- (sortie de la TNT) ;
- L'Équipe 21 : chaîne thématique privée gratuite du groupe Amaury diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- (renommée La chaîne L'Équipe) ;
- D17 : chaîne généraliste privée gratuite du groupe Canal+ diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- (renommée CStar) ;
- D8 : chaîne généraliste privée gratuite du groupe Canal+ diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- (renommée C8) ;
- I-Télé : chaîne thématique privée gratuite du groupe Canal+ diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- (renommée CNews) ;
- HD1 : chaîne généraliste privée gratuite du groupe TF1 diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- (renommée TF1 Séries Films) ;
- NT1 : chaîne généraliste privée gratuite du groupe TF1 diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- (renommée TFX) ;
- Numéro 23 : chaîne thématique privée gratuite de Diversité TV France diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- (renommée RMC Story) ;
- France Ô : chaîne généraliste publique de France Télévisions diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- (disparue) ;
- Culturebox : chaîne thématique publique de France Télévisions diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- (disparue) ;
- Canal+ Cinéma : chaîne thématique privée payante du groupe Canal+ diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- (renommée Canal+ Cinéma(s)).
Chaînes locales en métropole
- Télé 102 : diffusée sur la zone des Sables-d'Olonne (disparue) ;
- Canal 8 : diffusée du 13 au Modèle:Date- sur la zone du Mans (renommée LMtv Sarthe) ;
- Alsatic TV : diffusée du Modèle:Date- à Modèle:Date- sur les zones de Strasbourg et Mulhouse (renommée Alsace 20) ;
- Cityzen TV : diffusée du Modèle:Date- à Modèle:Date- sur la zone de Caen (disparue) ;
- Angers 7 : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur la zone d'Angers (disparue) ;
- TSV : diffusée du 18 au Modèle:Date- en Vendée (disparue) ;
- Images Plus : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur les zones d'Épinal et Vittel (renommée Vosges Télévision) ;
- France Ô : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- en Île-de-France (sortie de la TNT locale métropolitaine) ;
- Canal Cholet : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- en Vendée et Maine-et-Loire (renommée TLC) ;
- Cap 24 : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- en région parisienne (renommée BFM Business Paris) ;
- 7L TV : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur la zone de Montpellier (renommée TV Sud Montpellier) ;
- TéléMiroir : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur les zones de Nîmes et Alès (renommée TV Sud Camargue-Cévennes) ;
- TV Rennes 35 : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur la zone de Rennes (renommée TVR) ;
- Orléans TV : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- dans le Loiret (disparue) ;
- Nantes 7 : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- en Loire-Atlantique (disparue) ;
- Canal 15 : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- en Vendée et Maine-et-Loire (disparue) ;
- Villages tv : diffusée du Modèle:Date- à fin 2011 dans la Vienne (disparue) ;
- TV77 : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur la zone de Meaux (disparue) ;
- Canal 21 : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- en région parisienne (renommée Canal 31) ;
- Clermont Modèle:1re : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- dans le Puy-de-Dôme et l'Allier (renommée iC1) ;
- TV8 Mont-Blanc : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- en Savoie et Haute-Savoie (renommée 8 Mont-Blanc) ;
- TLP : diffusée de Modèle:Date- au Modèle:Date- dans les Alpes-de-Haute-Provence (disparue) ;
- Ty Télé : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur les zones de Lorient et Vannes (renommée TébéSud) ;
- iC1 : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- dans le Puy-de-Dôme et l'Allier (disparue) ;
- Voo TV : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur la zone de Dijon (disparue) ;
- NRJ Paris : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- en région parisienne (disparue) ;
- Opal'TV : diffusée du Modèle:Date- à Modèle:Date- sur les zones de Boulogne-sur-Mer et Dunkerque (disparue) ;
- Célà TV : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur la zone de La Rochelle (disparue) ;
- Territorial TV : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur la zone de Chaumont (disparue) ;
- Normandie TV : diffusée de Modèle:Date- au Modèle:Date- sur les zones de Caen, Cherbourg et Alençon (disparue) ;
- LCM : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur la zone de Marseille (renommée TV Sud Provence) ;
- TLT : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur la zone de Toulouse (disparue) ;
- TV Sud Provence : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur la zone de Marseille (disparue) ;
- BFM Business Paris : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- en Île-de-France (renommée BFM Paris) ;
- Télim TV : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- dans le Limousin (disparue) ;
- TV Sud Camargue-Cévennes : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur les zones de Nîmes et Alès (renommée ViàOccitanie Pays Gardois) ;
- TV Sud Montpellier : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur la zone de Montpellier (renommée ViàOccitanie Montpellier) ;
- TV Sud Pyrénées-Orientales : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur la zone de Perpignan (renommée ViàOccitanie Pays Catalan) ;
- LDV TV : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur la zone de Monistrol-sur-Loire (renommée LDV Média) ;
- Mirabelle TV : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur les zones de Metz, Forbach et Sarrebourg (renommée ViàMirabelle) ;
- TLM : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur les zones de Lyon, Villefranche-sur-Saône et Vienne (renommée BFM Lyon) ;
- Grand Lille TV : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur la zone de Lille (renommée BFM Grand Lille) ;
- Grand Littoral TV : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur les zones de Boulogne-sur-Mer et Dunkerque (renommée BFM Grand Littoral) ;
- ViàMirabelle : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur les zones de Metz, Forbach et Sarrebourg (renommée ViàMoselle TV) ;
- D!CI TV Alpes : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur la zone de Gap (renommée BFM DICI Alpes du Sud) ;
- D!CI TV Provence : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur les zones de Digne-les-Bains, Serres, Sisteron et Château-Arnoux (renommée BFM DICI Haute-Provence) ;
- ViàGrandParis : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- en région parisienne (renommée Museum TV Paris) ;
- France 24 : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- en région parisienne (sortie de la TNT locale métropolitaine) ;
- ViàVosges : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur les zones d'Épinal et Vittel (renommée Vosges Télévision) ;
- Azur TV : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur les zones de Nice, Menton, Cannes, Grasse, Saint-Raphaël et du Mercantour (renommée BFM Nice Côte d'Azur) ;
- Provence Azur : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur la zone de Marseille (renommée BFM Marseille Provence) ;
- Var Azur : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur les zones de Toulon et Hyères (renommée BFM Toulon Var) ;
- ViàMoselle TV : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur les zones de Metz, Forbach et Sarrebourg (renommée Moselle TV) ;
- ViàLMtv Sarthe : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur la zone du Mans (renommée LMtv Sarthe) ;
- ViàMATÉLÉ : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur les zones de Saint-Quentin, Hirson et Laon (renommée MATÉLÉ) ;
- BFM Paris : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- en Île-de-France (renommée BFM Paris Île-de-France) ;
- Alsace 20 : diffusée de Modèle:Date- au Modèle:Date- sur les zones de Strasbourg et Mulhouse (renommée BFM Alsace) ;
- La Chaîne normande : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur les zones de Rouen et Neufchâtel-en-Bray (renommée BFM Normandie) ;
- ViàTéléPaese : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur les zones de Calvi, L'Île-Rousse, Corte, Ajaccio, Bastia et Porto-Vecchio (renommée Télé Paese) ;
- ViàAngers : diffusée du Modèle:Date- à Modèle:Date- sur la zone d'Angers (renommée Angers Télé) ;
- Museum TV Paris : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- en région parisienne (renommée Le Figaro TV Île-de-France) ;
- IDF1 : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- en région parisienne (renommée 20 Minutes TV Île-de-France).
Chaînes nationales en outre-mer
- France 24 : chaîne thématique publique de France Médias Monde diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- (sortie de la TNT nationale d'outre-mer) ;
- France Ô : chaîne généraliste publique de France Télévisions diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- (disparue) ;
- Culturebox : chaîne thématique publique de France Télévisions diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- (disparue)<ref name="www.offremedia.com" />.
Chaînes locales en outre-mer
- GTV : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- en Guadeloupe (disparue) ;
- ATV : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- en Martinique (renommée ATV Martinique) ;
- Carib’inTV : diffusée du Modèle:Date- à Modèle:Date- à Saint-Barthélemy et Saint-Martin (sortie de la TNT) ;
- ATG : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- en Guyane (renommée ATV Guyane) ;
- KTV : diffusée du Modèle:Date- à Modèle:Date- en Guyane (sortie de la TNT) ;
- IO TV : diffusée de Modèle:Date- à Modèle:Date- à Saint-Martin (sortie de la TNT) ;
- NCTV : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- en Nouvelle-Calédonie (renommée Caledonia) ;
- Outre-mer Modèle:1ere : diffusées du Modèle:Date- au Modèle:Date- dans chaque DROM-COM (renommées [[Outre-mer La Première (réseau)|Outre-mer La Modèle:1ere]])<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- ATV Martinique : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- en Martinique (renommée ViàATV) ;
- ATV Guyane : diffusée du Modèle:Date- à Modèle:Date- en Guyane (renommée ViàGuyane) ;
- ViàGuyane : diffusée de Modèle:Date- à Modèle:Date- en Guyane (disparue) ;
- Télé Kréol : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- à La Réunion (sortie de la TNT)<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- Télémante : diffusée de Modèle:Date- à Modèle:Date- à Mayotte (sortie de la TNT) ;
- Éclair TV : diffusée du Modèle:Date- à Modèle:Date- en Guadeloupe (sortie de la TNT) ;
- Alizés TV : diffusée d'Modèle:Date- à Modèle:Date- en Guadeloupe (sortie de la TNT) ;
- Zouk TV : diffusée du Modèle:Date- au Modèle:Date- en Martinique (sortie de la TNT)<ref>Zouk TV stoppera la diffusion de ses programmes sur la TNT à partir du 31 mars 2021, zayactu, 17 mars 2021</ref>.
Organisation administrative
Mode de désignation des chaînes
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a pour mission de sélectionner les chaînes privées pouvant être diffusées sur la TNT. La procédure débute par une consultation publique dans le cas où les nouvelles chaînes sont susceptibles de modifier de façon importante le marché. Le CSA lance un appel à candidatures dans lequel il précise les caractéristiques des chaînes qu'il recherche (nationale ou locale, gratuite ou payante, généraliste ou thématique, à temps complet ou partagé...). Les candidats ont généralement deux à trois mois pour répondre. Le CSA vérifie si les candidatures respectent bien les caractéristiques recherchées et publie la liste des candidats jugés recevables au Journal officiel. Des auditions publiques sont ensuite organisées lors desquelles les candidats présentent leur projet et répondent aux questions du jury. Le CSA effectue alors une sélection des candidats qu’il envisage d'autoriser et établit avec chaque éditeur de chaîne une convention définissant ses engagements. Finalement, il accorde les autorisations de diffusion<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les autorisations de diffusion sont délivrées pour une période de Modèle:Unité. Une reconduction peut être accordée hors d'un appel à candidatures pour une période de Modèle:Unité à deux reprises. Au-delà, un nouvel appel à candidatures doit être organisé<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Déploiement de la TNT
À son lancement le Modèle:Date-, la télévision numérique terrestre (TNT) n'est retransmise que par Modèle:Unité situés principalement dans des grandes agglomérations et n'est alors disponible que pour 35 % de la population métropolitaine. Par la suite, Modèle:Nobr émetteurs sont mis en service en Modèle:Unité de Modèle:Date- à Modèle:Date-, couvrant ainsi 80 à 85 % de la population<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
De nombreux émetteurs sont activés par vagues successives entre 2008 et 2009 pour étendre la couverture de la TNT. Puis, d'autres émetteurs sont mis en service au cas par cas. Ainsi, il est prévu par la loi de couvrir 95 % de la population métropolitaine avec Modèle:Unité avant le Modèle:Date-, date de l'arrêt de la télévision analogique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Début de colonnes
- Modèle:Unité en 2008<ref name="CSA281108">Modèle:Lien web.</ref> ;
- Modèle:Unité entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-<ref name="CSA281108"/> ;
- Modèle:Unité le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Modèle:Unité le Modèle:Date-<ref name="CSA020609">Modèle:Lien web.</ref> ;
- Modèle:Unité le Modèle:Date-<ref name="CSA020609"/> ;
- Modèle:Unité le Modèle:Date-<ref name="CSA291009">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Modèle:Unité le Modèle:Date-<ref name="CSA291009"/> ;
- Modèle:Unité le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Extinction du réseau analogique
Schéma d'arrêt de l'analogique
Modèle:Article connexe La loi Modèle:N° du Modèle:Date- relative à la modernisation de la diffusion audiovisuelle et à la télévision du futur fixe l'extinction définitive de la télévision analogique terrestre au Modèle:Date- au plus tard. Le Modèle:Date-, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) ouvre une consultation publique sur le basculement de la télévision analogique vers la télévision numérique. Il en ressort que l'arrêt de la diffusion analogique doit se faire par zones géographiques en commençant dès 2009<ref name="Legifrance230709"/>,<ref name="cpbdn2"/>,<ref name="CSA 2008" />.
L'arrêt de la diffusion analogique libérant des fréquences, le dividende numérique, ce qui permet d'étendre et améliorer la réception de la TNT sur le territoire français, ainsi que de lancer de nouveaux services comme la TNT Haute Définition, la télévision mobile personnelle, la radio numérique terrestre et l'Internet mobile à très haut débit (4G). De plus, cela permettra aux chaînes historiques de supprimer les coûts de double diffusion analogique/numérique<ref name="Legifrance230709"/>.
La transition des émetteurs de l'analogique vers le numérique se fait en deux étapes successives et rapprochées : premièrement, l'arrêt des chaînes analogiques, et deuxièmement, le basculement des multiplex sur les fréquences définitives de la TNT<ref name="Legifrance230709"/>. Les fréquences utilisées sont issues d'une coordination internationale mise en place avec le plan numérique de Genève de 2006 afin de limiter les brouillages en zones frontalières<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pour accompagner les téléspectateurs dans cette transition, un groupement d'intérêt public (GIP) dénommé France Télé Numérique est créé en 2009 par l'État et les chaînes analogiques historiques. Plusieurs campagnes publicitaires sont diffusées par les chaînes de télévision nationales pour informer les téléspectateurs du changement à venir. Des campagnes locales et régionales d'information sont lancées quelques mois avant la date de basculement dans les régions concernées. Des dépliants sont distribués dans les boîtes aux lettres, des points d'information fixes et mobiles sont ouverts, et un centre d'appel et un site web sont mis en place pour répondre à toutes les questions. De plus, un fonds d'aide subventionne l'achat d'adaptateurs numériques et le réglage de l'antenne de télévision pour les foyers les moins aisés. Une prestation de service à domicile est offerte aux personnes âgées et aux personnes handicapées pour régler les équipements techniques grâce à Modèle:Unité et Modèle:Unité. Un fonds d'aide complémentaire est mis en place à destination des personnes qui ne peuvent plus recevoir la télévision terrestre et doivent changer de mode de réception<ref name="Legifrance230709"/>,<ref name="PassageToutNum">Modèle:Lien web.</ref>.
Calendrier du passage au « tout numérique »
Avant de généraliser l'extinction de la télévision analogique, trois opérations pilotes sont organisées par le Conseil supérieur de l'audiovisuel, le GIP France Télé Numérique, et les représentants des chaînes. Il s'agit d'examiner les difficultés rencontrées par les Français lors de l'opération, de mesurer l'efficacité de la campagne de communication auprès des foyers, et de vérifier les capacités d'intervention et de coordination des acteurs<ref name="Legifrance230709"/>.
- En Modèle:Date-, la commune de Coulommiers (Seine-et-Marne) est choisie parmi Modèle:Unité pour être la première à passer au tout numérique. Un émetteur numérique est installé à l'automne pour couvrir la ville et Modèle:Unité voisines représentant une population d'environ Modèle:Unité. Le signal analogique est éteint le Modèle:Date- à Modèle:Heure lors d'une cérémonie officielle en présence de Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'État à la prospective et au développement de l'économie numérique, et Michel Boyon, président du CSA<ref name="Legifrance230709"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- La commune de Kaysersberg (Haut-Rhin), Modèle:Unité, est la seconde à passer au tout numérique le Modèle:Date-<ref name="Legifrance230709"/>.
- La région de Cherbourg (Manche) et du Nord-Cotentin est la plus grande des opérations pilotes avec Modèle:Unité concernés. Le signal analogique est éteint le Modèle:Date- à Modèle:Heure<ref name="Legifrance230709"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le calendrier prévoit ensuite un arrêt de l'analogique région après région selon le découpage de la chaîne de télévision régionale France 3 en France métropolitaine et selon les territoires en France d'outre-mer<ref name="Legifrance230709"/>,<ref name="PassageToutNum"/>. Modèle:Début de colonnes
- Alsace, le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Basse-Normandie, le Modèle:Date- ;
- Pays de la Loire, le Modèle:Date- ;
- Bretagne, le Modèle:Date- ;
- Champagne-Ardenne et Lorraine, le Modèle:Date- ;
- Centre et Poitou-Charentes, le Modèle:Date- ;
- Bourgogne et Franche-Comté, le Modèle:Date- ;
- Nord-Pas-de-Calais, le Modèle:Date- ;
- Haute-Normandie et Picardie, le Modèle:Date- ;
- Île-de-France, le Modèle:Date- ;
- Aquitaine et Limousin, le Modèle:Date- ;
- Auvergne, le Modèle:Date- ;
- Corse et Côte d'Azur, le Modèle:Date- ;
- Rhône, le Modèle:Date- ;
- Provence-Alpes, le Modèle:Date- ;
- Alpes et Polynésie française, le Modèle:Date- ;
- Nouvelle-Calédonie et Saint-Pierre-et-Miquelon, le Modèle:Date-
- Midi-Pyrénées, le Modèle:Date- ;
- La Réunion, le Modèle:Date- ;
- Languedoc-Roussillon, Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, Saint-Barthélémy, Saint-Martin et Wallis-et-Futuna, le Modèle:Date-.
Cas particulier de Canal+
L'autorisation de diffusion analogique de Canal+ arrivant à échéance le Modèle:Date-, soit avant les autres chaînes hertziennes, la chaîne est obligée de suivre son propre calendrier d'extinction de l'analogique en avance par rapport au calendrier général<ref name="PassageToutNum"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Côte d'Azur, Provence, le Modèle:Date- ;
- Alsace, le Modèle:Date- ;
- Basse-Normandie et Haute-Normandie, le Modèle:Date- ;
- Nord-Pas-de-Calais et Picardie, le Modèle:Date- ;
- Aquitaine et Corse, le Modèle:Date- ;
- Pays de la Loire, le Modèle:Date- ;
- Auvergne et Limousin, le Modèle:Date- ;
- Bretagne, le Modèle:Date- ;
- Rhône-Alpes, le Modèle:Date- ;
- Champagne-Ardenne et Lorraine, le Modèle:Date- ;
- Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, le Modèle:Date- ;
- Centre et Poitou-Charentes, le Modèle:Date- ;
- Bourgogne et Franche-Comté, le Modèle:Date- ;
- Île-de-France, le Modèle:Date-.
Reprise par d'autres moyens de diffusion
Modèle:Article connexe La télévision numérique terrestre (TNT) couvre 97 % de la population française métropolitaine grâce à Modèle:Unité. Pour les Français ne recevant pas la TNT, d'autres moyens de réception doivent être utilisés, tels que le satellite, le câble et Internet<ref name="RecevoirTNT">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les chaînes nationales et certaines chaînes locales y sont reprises gratuitement, et des offres payantes permettent de recevoir des chaînes supplémentaires.
Les chaînes nationales gratuites sont accessibles en clair (free to air) sur le satellite Eutelsat 5 West B<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De plus, deux bouquets gratuits mais sous contrôle d'accès proposent de recevoir les chaînes de la TNT. D'un côté, le bouquet TNT Sat du groupe Canal+ lancé en Modèle:Date- et accessible sur [[SES (entreprise)|Modèle:Nobr]]. De l'autre, le bouquet Fransat du groupe Eutelsat lancé en Modèle:Date- et accessible sur Modèle:Nobr. Ils permettent tous deux de recevoir des radios et des chaînes supplémentaires françaises ou étrangères gratuitement. Ils proposent aussi des offres payantes contenant des chaînes thématiques supplémentaires<ref name="RecevoirTNT"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les chaînes nationales gratuites sont également disponibles sans abonnement sur le câble<ref name="CâbleADSL">Modèle:Lien web.</ref>.
Les chaînes nationales gratuites sont aussi proposées dans les offres télévisuelles des opérateurs de télécommunications mais sous réserve de disposer d'un abonnement<ref name="CâbleADSL"/>.
Diffusion
Transport du signal
L'éditeur de service responsable d'une chaîne de télévision fournit son signal vidéo numérique à un opérateur de multiplex<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'opérateur de multiplex se charge d'abord de compresser le flux vidéo pour en réduire le débit. Puis, il assemble les flux compressés de plusieurs chaînes dans un même canal correspondant à une gamme de fréquences pour former un multiplex. Ce multiplexage permet à la télévision numérique de diffuser plusieurs chaînes sur un même canal contrairement à la télévision analogique où chaque chaîne est diffusée sur son propre canal. Le multiplex créé est ensuite confié à un opérateur de diffusion<ref name="01net240305">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="TDFTNT">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ArcepTNT">Modèle:Lien web.</ref>.
L'opérateur de diffusion tel que TDF ou TowerCast achemine le multiplex par liaison satellite, faisceau hertzien ou fibre optique jusqu'aux émetteurs de télévision répartis sur tout le territoire français. L'opérateur est choisi par un appel d'offres pour une durée limitée dans chaque zone d'émission<ref name="01net240305"/>,<ref name="TDFTNT"/>,<ref name="ArcepTNT"/>.
Normes
Normes de diffusion
La télévision numérique terrestre (TNT) est diffusée en France sous la norme DVB-T (Modèle:Langue), comme dans une bonne partie du monde, notamment en Europe. Il est envisagé dès 2011 que cette norme soit remplacée un jour par son évolution, la DVB-T2, aux performances accrues<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des expérimentations de diffusion en DVB-T2 ont lieu depuis l'émetteur de la Tour Eiffel à Paris à partir de Modèle:Date-<ref name="CSA2205142" />,<ref name="TomHardware906142" />. Le passage de la TNT à la DVB-T2 n'est pas prévu avant les années 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Normes de codage/compression
Au lancement de la TNT en France métropolitaine le Modèle:Date-, les chaînes gratuites sont diffusées sous la norme de codage/compression MPEG-2 en définition standard (Modèle:Nobr). Cette norme est choisie car elle repose sur une technologie confirmée, moins couteuse. Elle permet de respecter le calendrier du lancement de la TNT, contrairement au récent format MPEG-4 qui n'est pas encore totalement défini techniquement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, la norme [[H.264|Modèle:Nobr]] (H.264) est retenue pour la diffusion des chaînes payantes en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et pour toutes les chaînes en France d'outre-mer<ref name="NextINpact301110"/>. Les chaînes en haute définition (Modèle:Nobr puis Modèle:Nobr) sont diffusées sous la norme de codage/compression [[H.264|Modèle:Nobr]] (H.264) depuis les expérimentations de 2006. Toutes les chaînes de la TNT sont diffusées sous cette même norme depuis le Modèle:Date-, qu'elles soient en haute définition ou non<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Normes de chiffrement
Les chaînes de la TNT payante disposent d'un contrôle d'accès (Simulcrypt ou Multicrypt)Modèle:Référence nécessaire. L'accès aux chaînes de la TNT payante est réservé aux détenteurs d'un décodeur spécialisé vendu avec un contrat d'abonnement, comme les décodeurs de type CanalReady ou le Cube TNT, les adaptateurs standards vendus sans abonnement permettent uniquement de recevoir les plages en clair et ne permettent pas de décrypter ces chaînes. Pour les téléviseurs dotés de la TNT intégrée, seule une carte d'abonnement suffit. Elle s'insère dans le poste de télévision, et est activable avec abonnement.
Rôle de protection des mineursModèle:Refnec
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a pour rôle notamment de restreindre la diffusion de contenus choquants dans le but de protéger les mineurs. L’article 3 de la recommandation de Modèle:Date-, modifié en 2014, prévoit que les programmes de catégorie III (déconseillés aux moins de 12 ans) diffusés sur les chaînes de télévision autres que les chaînes de cinéma ne doivent pas être programmés avant Modèle:Heure. Une exception peut être accordée pour une diffusion après 20 h 30 sauf les mardis, vendredis, samedis, veilles de jours fériés et périodes de vacances scolaires. De plus, « la diffusion de sons ou d’images difficilement soutenables doit systématiquement être précédée d’un avertissement explicite au public destiné à protéger les plus vulnérables de leur éventuel impact ». Le CSA est là pour vérifier la bonne application de ces lois et peut mettre en garde ou, le cas échéant, sanctionner.
Réseau de télédiffusion
Le réseau de télédiffusion de la TNT compte Modèle:Unité en France métropolitaine et plus de 200 en France d'outre-mer. Gérés par les opérateurs techniques tels que TDF et TowerCast, les émetteurs sont de deux types<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="TVNTÉmetteurs">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- les sites d'émission « principaux » ou « primaires », qui comptent des émetteurs de forte puissance (plusieurs milliers de watts) situés sur des points hauts (grands pylônes ou montagnes) et des émetteurs de puissance moyenne (quelques centaines de watts) situés en plaine ;
- les sites d'émission « secondaires », dont les émetteurs sont de faible puissance (quelques watts ou dizaines de watts).
De plus, les collectivités locales peuvent installer et maintenir à leurs frais des ré-émetteurs locaux avec l'autorisation du CSA. Ainsi, plus de Modèle:Unité sont en service en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Début de colonnes
- Aiguille du Midi (Chamonix)
- Amailloux (Parthenay)
- Antisanti (Corte)
- Audrix (Bergerac)
- Belvédère (Mulhouse)
- Bois de Cenves (Mâcon)
- Bois de Châ (Longwy)
- Bois de Chantuzier (Le Puy-en-Velay)
- Bois de la Vierge (Épinal)
- Bouliac (Bordeaux)
- Bouvigny-Boyeffles (Lille)
- Cap Bénat (Hyères)
- Cap Martin (Menton)
- Cap-Sicié (Toulon)
- Chalindrey (Chaumont)
- Chamrousse (Grenoble)
- Chennevières-sur-Marne (Paris Est)
- Chissay (Tours)
- Coti-Chiavari (Ajaccio)
- Crête de Blandine (Privas)
- Croix de Guizay (Saint-Étienne)
- Croixdalle (Neufchâtel-en-Bray)
- Digosville (Cherbourg)
- Elsesberg (Wissembourg)
- Fleury (Villers-Cotterêts)
- Grande Fontaine (Mortain)
- Fort du Mont (Albertville)
- Fourvière (Lyon)
- Gisy-les-Nobles (Sens)
- Grand-Couronne (Rouen)
- Harfleur (Le Havre)
- Haute-Goulaine (Nantes)
- Hautvillers (Reims)
- Kreutzberg (Forbach)
- Labastide-du-Haut-Mont (Aurillac)
- Landouzy (Hirson)
- La Madone (Utelle)
- La Rhune (Bayonne)
- Le Bulay (Champagnole)
- Le Donon (Sarrebourg)
- Le Fort (Montmélian)
- Le Haut de Dimont (Vittel)
- Le Haut Folin (Autun)
- Les Cars (Limoges)
- Les Aribeyres (Lesparre-Médoc)
- Les Riceys (Troyes)
- Lévézou (Millau)
- Limeux (Abbeville)
- Lissac-sur-Couze (Brive)
- Lomont (Besançon)
- Luttange (Metz)
- Maisonnay (Niort)
- Malicornay (Argenton-sur-Creuse)
- Malzéville (Nancy)
- Marly (Valenciennes)
- Massif de l'Étoile (Marseille)
- Maudétour-en-Vexin (Mantes-la-Jolie)
- Mayet (Le Mans)
- Col de Mela (Porto-Vecchio)
- Molesmes (Auxerre)
- Monnetier-Mornex (Annemasse)
- Mont-Alban (Nice)
- Mont Bessou (Ussel)
- Mont Bouquet (Alès)
- Mont Colombis (Gap)
- Mont des Cats (Dunkerque)
- Mont du Chat (Chambéry)
- Montfaucon (Besançon)
- Mont Lambert (Boulogne-sur-Mer)
- Montlandon (Chartres)
- Montlebon (Morteau)
- Mont Pilat (Lyon)
- Mont Pinçon (Caen)
- Mont Rochard (Laval)
- Mont Rond (Gex)
- Mont Saint-Baudille (Montpellier)
- Mont-Saint-Vincent (Le Creusot)
- Mont Ventoux (Avignon)
- Monts d'Amain (Alençon)
- Moustoir'Ac (Vannes)
- Neuvy-Deux-Clochers (Bourges)
- Nordheim (Strasbourg)
- Notre-Dame-des-Anges (Pignans)
- Nuits-Saint-Georges (Dijon)
- Pic de l'Ours (Saint-Raphaël)
- Pic de Nore (Carcassonne)
- Pic du Midi de Bigorre (Toulouse)
- Pointe de la Masse (Saint-Martin-de-Belleville)
- Puig Neulós (Perpignan)
- Pomègues (Marseille)
- Puy de Dôme (Clermont-Ferrand)
- Quartier Les Couronneries (Poitiers)
- Quartier Mireuil (La Rochelle)
- Roc'h Trédudon (Brest)
- Rochefort-sur-Loire (Angers)
- Rousies (Maubeuge)
- Saint-Just (Amiens)
- Saint-Léger-le-Guérétois (Guéret)
- Saint-Pern (Rennes)
- Saint-Sigismond (Cluses)
- Sannois (Paris Nord)
- Septsarges (Verdun)
- Serra di Pigno (Bastia)
- Sury (Mézières)
- Touassomalo (Tarascon-sur-Ariège)
- Tour Eiffel (Paris)
- Traînou (Orléans)
- Truc de Fortunio (Mende)
- Vabres (Saint-Flour)
- Villebon-sur-Yvette (Paris Sud)
- Willeroncourt (Bar-le-Duc)
Modèle:Fin de colonnes Modèle:Boîte déroulante/fin
Canaux et fréquences de la TNT
Modèle:Article connexe La télévision numérique terrestre (TNT) utilise les fréquences UHF comprises entre Modèle:Unité et Modèle:Unité (canaux 21 à 48)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'arrêt de la télévision analogique pour le passage à la télévision numérique en 2011 permet de libérer les fréquences dans la bande des Modèle:Unité (Modèle:Unité - Modèle:Unité) afin de développer le réseau de téléphonie mobile à très haut débit 4G/LTE. Il constitue le premier dividende numérique. Ainsi, l'ARCEP vend ces fréquences aux opérateurs de réseau mobile pour des montants variant entre Modèle:Unité et Modèle:Unité d'euros. Mais l'utilisation de ces fréquences pour la 4G peut entraîner un brouillage avec la TNT<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La généralisation de la norme MPEG-4 en 2016 permet de libérer de nouvelles fréquences dans la bande des Modèle:Unité (Modèle:Unité - Modèle:Unité) pour continuer le développement de la 4G. Elle représente le deuxième dividende numérique. L'ARCEP a vendu aux opérateurs mobiles, fin 2015, deux blocs de fréquences, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr. Le calendrier de transfert comprend quatorze étapes se déroulant entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-<ref name="TNT: des fréquences vont bientôt changer">Modèle:Lien web</ref>.
Canal | Fréquence | Canal | Fréquence | Canal | Fréquence | Canal | Fréquence |
---|---|---|---|---|---|---|---|
21 | Modèle:Unité | 28 | Modèle:Unité | 35 | Modèle:Unité | 42 | Modèle:Unité |
22 | Modèle:Unité | 29 | Modèle:Unité | 36 | Modèle:Unité | 43 | Modèle:Unité |
23 | Modèle:Unité | 30 | Modèle:Unité | 37 | Modèle:Unité | 44 | Modèle:Unité |
24 | Modèle:Unité | 31 | Modèle:Unité | 38 | Modèle:Unité | 45 | Modèle:Unité |
25 | Modèle:Unité | 32 | Modèle:Unité | 39 | Modèle:Unité | 46 | Modèle:Unité |
26 | Modèle:Unité | 33 | Modèle:Unité | 40 | Modèle:Unité | 47 | Modèle:Unité |
27 | Modèle:Unité | 34 | Modèle:Unité | 41 | Modèle:Unité | 48 | Modèle:Unité |
Composition des multiplex
Un multiplex est un ensemble de chaînes de télévision diffusées sur un même canal, c'est-à-dire sur une même gamme de fréquences. Contrairement à la télévision analogique où chaque chaîne est diffusée sur son propre canal, la télévision numérique permet de diffuser plusieurs chaînes sur le même canal grâce à la technique du multiplexage<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un multiplex est géré par un opérateur de multiplex qui rassemble les éditeurs des chaînes de télévision<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Métropole
Les chaînes nationales diffusées en métropole sont réparties dans six multiplex, à raison de 5 ou 6 chaînes par multiplex : R1 - SGR1 (Société de gestion du réseau R1) ; R2 - NTN (Nouvelles télévisions numériques R2) ; R3 - CNH (Compagnie du numérique hertzien R3) ; R4 - Multi 4 (Société opératrice du multiplex R4) ; R6 - SMR6 (Société d'exploitation du multiplex R6) ; R7 - MHD7 (Multiplex haute définition R7).
Au cours des années, les multiplex ont été remaniés à plusieurs reprises :
- Le Modèle:Date-, cinq multiplex hébergeant quatorze chaînes au total sont lancés : R1, R2, R3, R4 et R6<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- À l'automne 2005, quatre chaînes sont ajoutées dans le multiplex R2 (BFM TV, I-Télé, Europe 2 TV et Gulli), quatre dans le R3 (Canal+ Sport, Canal+ Cinéma, Planète et Canal J), une dans le R4 (Paris Première) et une dans le R6 (Eurosport) ;
- Le Modèle:Date-, deux chaînes sont ajoutées dans le multiplex R4 (AB1 et TF6) et deux autres dans le R6 (TPS Star et LCI) ;
- Le Modèle:Date-, afin de permettre le développement de chaînes locales dans le multiplex R1, plusieurs chaînes sont déplacées : France 4 du R1 au R2, TMC du R2 au R6 et TPS Star du R6 au R3<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Le Modèle:Date-, Canal+ commence la diffusion en HD de ses plages cryptées dans le multiplex R3<ref name="TV haute définition : Canal+ passe à la vitesse supérieure" /> ;
- Le Modèle:Date-, Modèle:Unité commencent leur diffusion en HD : Arte HD dans le multiplex R4, TF1 HD, France 2 HD et M6 HD dans le nouveau R5<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour faire de la place à Arte HD dans le multiplex R4, TF6 est déplacée sur le R6 tandis qu'AB1 quitte la TNT<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Le Modèle:Date-, Canal J quitte la TNT, libérant une place dans le multiplex R3 ;
- Le Modèle:Date-, Arte est déplacée dans le multiplex R6 pour permettre une diffusion nationale de France Ô dans le multiplex R1<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Le Modèle:Date-, CFoot intègre le multiplex R3 ;
- Le Modèle:Date-, TPS Star cesse la diffusion de ses programmes, libérant une place dans le multiplex R3 ;
- Le Modèle:Date-, CFoot cesse la diffusion de ses programmes, libérant une place dans le multiplex R3 ;
- Le Modèle:Date-, deux nouveaux multiplex HD sont créés : R7 (HD1, L'Équipe 21 et Chérie 25) et R8 (6ter, Numéro 23 et RMC Découverte)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Le Modèle:Date-, TF6 cesse la diffusion de ses programmes, libérant une place dans le multiplex R6 ;
- Le Modèle:Date-, Eurosport quitte la TNT, libérant une place dans le multiplex R6 ;
- Le Modèle:Date-, la norme MPEG-4 est généralisée à toute la TNT. L'ensemble des chaînes (sauf Paris Première et LCI) passe en HD et TF1, France 2, M6 et Arte arrêtent leur double diffusion SD/HD. Grâce à ce gain de place, les multiplex R5 et R8 sont supprimés et ceux restants sont recomposés : France 5 (R1 à R4), LCP (R1 à R6), France 4 (R2 à R1), Paris Première (R4 à R3), NT1 (R4 à R6), LCI (R6 à R3), Arte (R6 à R4), 6ter (R8 à R4), Numéro 23 (R8 à R7) et RMC Découverte (R8 à R7)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Le Modèle:Date-, France Info intègre le multiplex R1 en SD et France Ô doit abandonner la HD pour lui faire de la place<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Le Modèle:Date-, France Ô cesse la diffusion de ses programmes, libérant une place dans le multiplex R1 à partir du Modèle:Date-. Dans le même temps, France Info passe en HD<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- Le Modèle:Date-, Culturebox intègre le multiplex R1, France 4 et France Info repassent en SD pour lui permettre de diffuser en HD<ref name="x2" /> ;
- Le Modèle:Date-, dans le multiplex R1, la fréquence de la chaîne no 19 est libérée à la suite du transfert de Culturebox sur la chaîne no 14 le Modèle:Date-. France 4 et France Info repassent de nouveau en HD<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les chaînes de télévision locales diffusées en métropole, la majorité d'entre elles émettent sur un canal du multiplex national R1 - SGR1, réservé à cette occasion depuis le Modèle:Date-. Une chaîne différente est diffusée selon les régions et les émetteurs. Si aucune chaîne locale n'occupe le canal, un second décrochage régional de France 3 d'une région voisine est retransmis, sous condition de la puissance des émetteurs.
Il existe également des simplex et multiplex locaux diffusés uniquement dans certaines régions en suppléments des chaînes locales du multiplex national R1 - SGR1. Le simplex R15 permet notamment de diffuser une deuxième chaîne locale si le canal du multiplex R1 - SGR1 est déjà occupé (sans compter le décrochage régional de France 3). Ce dernier permet également à une chaîne locale d'émettre sur une zone où seul un émetteur régional est recevable. Dans certaines régions, il existe également un multiplex L8 rassemblant plusieurs chaînes locales : le L8 - Multi 7 depuis le Modèle:Date- en Île-de-France<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le L8 - TVO depuis le Modèle:Date- en Vendée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Outre-mer
La quasi-intégralité des chaînes diffusées en outre-mer est regroupée au sein d'un seul multiplex, le ROM 1 (Réseau Outre-Mer 1). Le simplex ROM L a également été aménagé dans certains territoires où le ROM 1 n'a plus la capacité d'accueillir de chaîne supplémentaire.
Réception
En 2019, 54 % des foyers français, soit un peu plus de Modèle:Unité de personnes, reçoivent la télévision via la TNT<ref name="TNT: des fréquences vont bientôt changer" />.
Le décodeur
Modèle:Article détaillé Les chaînes de la télévision numérique terrestre (TNT) étant compressées et multiplexées, il est nécessaire d'avoir un adaptateur ou décodeur TNT pour les recevoir. Il est soit directement intégré au téléviseur, soit se présente sous la forme d'un boîtier externe placé entre l'antenne et le téléviseur. Il peut être à double tuner pour pouvoir recevoir deux chaînes de multiplex différents simultanément. Pour enregistrer des programmes télévisés, il peut intégrer un disque dur interne ou être connecté à un disque dur externe ou à une clé USB<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il est également possible de recevoir la TNT sur un ordinateur grâce à une carte tuner TNT ou une clé USB TNT. Les deux dispositifs peuvent être connectées à une antenne externe ou utiliser leur propre petite antenne<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Avec la généralisation de la norme MPEG-4 en 2016, de nombreux adaptateurs deviennent obsolètes car ils ne peuvent décoder que la norme MPEG-2. Les Français concernés doivent donc racheter un décodeur compatible MPEG-4<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Antenne individuelle ou collective
Pour recevoir les chaînes de la TNT, il est nécessaire d'avoir une antenne Yagi, dite « antenne râteau ». Installée en extérieur, l'antenne individuelle doit être « large bande » pour recevoir les bandes de fréquences UHF IV et V. L'antenne est ensuite reliée au décodeur TNT via un câble coaxial. Il est aussi possible d'utiliser une antenne intérieure si la zone est située à proximité d'un émetteur<ref name="AntennesTNT">Modèle:Lien web.</ref>. La bonne réception dépend notamment du gain d'antenne lié à sa taille et à sa directivité, et à la qualité du câble coaxial. De nombreux composants peuvent s'adjoindre à l'antenne selon les situations : préamplificateur, amplificateur, coupleur, découpleur, filtre (notamment 4G), répartiteur, parafoudre, éclateur...
En habitat collectif, l'antenne collective est à la charge de la copropriété et distribue la TNT à tous les habitants qui doivent chacun disposer d'un décodeur TNT. Chaque locataire ou propriétaire peut cependant s'équiper à ses frais d'une antenne individuelle. Ce principe est le droit à l'antenne individuelle, garanti par la loi<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lors du passage au tout numérique, 32 % des antennes individuelles et 48 % des antennes collectives nécessitent l'intervention d'un antenniste<ref name="AntennesTNT"/>.
Problèmes de réception
Modèle:Article connexe La bonne réception de la TNT peut être sensiblement affectée par plusieurs phénomènes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- les phénomènes météorologiques et atmosphériques (canicule, gel, brouillard, orage, neige, vent, forte pluie, foudre…) ;
- les perturbations électromagnétiques (moteur électrique, électricité statique, rayonnement hautes fréquences émis par un four à micro-ondes, un téléphone mobile, ou un autre émetteur d'ondes radioélectriques…) ;
- la mauvaise qualité de l'alimentation électrique entraînant micro-coupures, parasites, hausses ou baisses significatives de la tension… ;
- la mauvaise qualité de la connectique (vieillissement des cordons d'antenne, branchements parallèles sans répartiteur, mauvaise isolation galvanique…) ;
- les obstacles naturels (relief) ou artificiels (édifice) bloquant les ondes.
Confusion sur les sigles, labels et logos
Modèle:Article détaillé Depuis le lancement de la TNT en 2005, plusieurs sigles officiels ou commerciaux sont apposés sur les téléviseurs, vidéoprojecteurs, décodeurs TNT et autres appareils électroniques : Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr. L'utilisation de ces sigles contradictoires entraine une grande confusion dans l'esprit des consommateurs Modèle:Incise : si les téléviseurs sont bien capables d'afficher la haute définition, l'éventuel décodeur intégré ne permet généralement pas en 2008 de décoder les chaînes de la Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'article 19 de la loi Modèle:N° du Modèle:Date- clarifie la situation pour le public. Il établit un calendrier rendant obligatoire l'intégration d'un tuner TNT aux téléviseurs neufs à partir de Modèle:Date-, puis d'un tuner TNT HD aux téléviseurs HD à partir de Modèle:Date-, aux téléviseurs de plus de Modèle:Unité de diagonale à partir de Modèle:Date- et enfin à tous les téléviseurs à partir de Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La France fait également un grand ménage dans les logos et seuls deux sigles peuvent être utilisés, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr, depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
Filmographie
- La guerre de la TNT, documentaire en deux parties (Avis de tempête pour les chaînes hertziennes, puis La Loi du plus fort), réalisé par Bertrand Delais, diffusé fin 2011 sur France 5.
Articles connexes
- France Télé Numérique
- Histoire de la télévision française
- Liste des chaînes de télévision en France
- Radio numérique terrestre en France
- Télévision en France
- Télévision numérique terrestre
- Télévision numérique terrestre par satellite en France
- TNT HD
Liens externes
- Recevoirlatnt.fr - Site d'information du gouvernement
- Télévision sur le site du CSA